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vendredi 23 décembre 2022

Judaïsme talmudique - 1 : Ennemis de tous les hommes


JUDAISME TALMUDIQUE - 1

 

ENNEMIS DE TOUS LES HOMMES

 

« Car, frères, vous êtes devenus les imitateurs des Eglises de Dieu, qui, en Judée, sont à Jésus-Christ, puisque vous avez souffert, vous aussi, de la part de vos concitoyens, les mêmes choses qu’elles ont souffertes aussi de la part des Juifsqui ont même tué le Seigneur Jésus, et les prophètes, et qui nous ont persécutés à notre tour ; qui ne plaisent point à Dieu, et qui sont ennemis de tous les hommes»

 (I Thessaloniciens II, 14-15)

 

     Paroles sans équivoque de Saint Paul sur l’esprit qui anime les Juifs influencés par l’enseignement antichrist des pharisiens depuis l’origine du christianisme. Cette haine meurtrière contre Jésus et ses disciples s’est poursuivie, dans le cours de l’histoire, sous la conduite du faux judaïsme des rabbins nourris de traditions pharisiennes, lesquelles sont consignées dans le Talmud. Ils continuèrent, à travers les siècles, l’œuvre de calomnies contre le Christ et sa Sainte Mère, et de persécutions contre les chrétiens.

 

     Ces paroles de Saint Paul disqualifient l’attitude complaisante, voire justificatrice d’un certain clergé et de bon nombre de laïcs catholiques bisounours, envers les ennemis séculaires de l’Eglise, mais, griffes acérées, voire mépris, contre ceux qui refusent ce faux dialogue œcuménique, destructeur avéré de la foi catholique traditionnelle. Ces paroissiens qui, pour complaire, se contorsionnent en tous sens pour tenter de disculper les Juifs du meurtre de Jésus-Christ, au mépris des textes inspirés affirmant et désignant, sous la garantie du Saint-Esprit, les vrais coupables de ce meurtre et, compte tenu de la nature et de la dignité de la Personne mise à mort, ce qui constitue, non seulement un déicide, mais aussi un crime contre l’humanité commis en sa personne la plus parfaite et la plus représentative. Que les Juifs soient responsables, Saint Pierre ne dira pas autre chose :

 

« Que toute la maison d’Israël sache donc très certainement que Dieu a fait Seigneur et Christ ce Jésus que vous avez crucifié. » (Actes II, 36 ; IV, 10)

 

     Ainsi, le texte inspiré, par un double témoignage, celui de l’Apôtre des nations, et celui du premier Pape, Saint Pierre nous présente, sans équivoque possible, les Juifs comme « ennemis de tous les hommes » et responsables « de la crucifixion et du meurtre de Jésus »  Ce sont des paroles fortes, voire dures, mais ce sont celles du Saint-Esprit. Or qu’est-ce qu’un ennemi ? C’est quelqu’un qui cherche à vous nuire, vous veut du mal. Comment le fait-il ? Lui-même, si cela lui est possible, ou selon les circonstances politiques plus ou moins favorables offertes par le lieu, l’espace et le temps. Donc, malheur aux peuples qui finissent par tomber sous sa domination en lui accordant des droits régaliens, car il deviendra votre juge et votre maître sans égard à l’hospitalité que vous lui avez accordé lors de sa déchéance !

 

     La question est donc : Saint Paul et Saint Pierre exagèrent-t-ils ? Serait-ce pure calomnie de leur part ? L’histoire profane et religieuse confirme-t-elle une telle accusation ? Tel sera le but des articles qui constitueront ce sujet.

 

     En écrivant ce texte et ce qui suivra, pour que tout soit bien clair à l’intention des histrions patentés prêts à hurler en chœur, et comme des imbéciles, à l’antisémitisme et au racisme, commençons par dire, cela va de soi mais ça ira mieux en le disant :

 

 1 - Je m’inscris en faux contre ceux qui utiliseraient mes écrits pour inciter à la haine contre les Juifs. Je ne mange pas de ce pain-là ! Je m’en suis déjà expliqué par ailleurs. Le journalisme papier ou télévision ressemblant, de plus en plus, à un métier de prostitués, en étant, d’une part, aux mains de fortunes juives et tributaires des subventions de l’Etat judéo-maçonnique et, d’autre part, soucieux d’assurer la gamelle, ils ne peuvent être que silencieux, complaisants ou laudateurs à leur égard. Agir autrement pointerait vers la porte ou la disette économique. Comme je n’attends rien sur cette question de la presse officielle et des grands média, à part leur soporifique et stupide « Théorie du complot » (1) mon but est de montrer, afin que l’histoire ne soit pas continuellement à charge contre les chrétiens, ce qu’ils ont fait dans la chrétienté comme à l’extérieur, par l’enseignement dispensé par leurs rabbins déicides et leurs successeurs.

 

     Histoire juive qui est loin d’être glorieuse à bien des égards, afin que, faisant leur propre introspection, ils finissent, peut-être, par tirer la conclusion qu’ils ont souvent été, eux-mêmes, ou par les manigances intéressées de leurs élites, les détonateurs des incompréhensions et persécutions subies, étant formatés pendant des siècles religieusement et civilement par des rabbins s’appuyant sur un odieux enseignement talmudique qui érige le vice et le meurtre en vertus, et les applications qu’ils en firent dans leur vie au sein des nations. Des rabbins tout aussi aveugles et hypocrites qu’à l’époque de Jésus-Christ avec comme conséquence pour les Juifs, à terme, d’adorer l’Antéchrist en prenant sa venue pour celle du Christ. Juste châtiment de leur séculaire iniquité. Des rabbins rétrogradés au rang de laïcs, mais qui, aujourd’hui, méritent tout autant que leurs pères spirituels du premier siècle, les apostrophes sévères de Jésus « Serpents, races de vipères. » (St Matthieu XXIII, 33) car, par la judaïsation de l’esprit chrétien consécutive à la propagation de vos enseignements antichrétiens « vous faites de lui un fils de la géhenne deux fois pire que vous » (St Matthieu XXX, 15)

 

     2 -Je m’inscris en faux contre les crétins (Comment les appeler autrement ?) qui n’ont que le mot antisémite ou raciste à prononcer dès qu’il s’agit de propos raisonnés mais jugés déplaisants sur les Juifs. Ces mots sont utilisés en sachant bien l’effet produit sur des esprits façonnés par des média aux ordres, et valant condamnation dans l’opinion publique. Je conçois que ces vocables sont moins contraignants et beaucoup moins douloureux que d’examiner ses propres actes dans le cours de l’histoire, et, beaucoup plus profitable et gratifiant pour noircir continuellement les autres, en falsifiant l’histoire si besoin, sans toutefois oublier : « on peut tromper tout le monde, un certain temps, et certains, tout le temps, mais on ne peut pas tromper tout le monde tout le temps ! »

 

     L’homme intelligent s’efforce de convaincre les contradicteurs et les dubitatifs par des arguments décisifs. Il ne récuse pas les documents présentés sans un examen sérieux, les démontant publiquement le cas échéant. Attitude intellectuellement beaucoup plus honnête que celle consistant à prouver sa raison en faisant voter des lois agrémentées de lourdes menaces et sanctions, pour interdire toute discussion sur tel ou tel sujet devenu tabou. Cette précision pour les adeptes intéressés de la chape de plomb ou de la poussière sous le tapis : ceux qui s’empressent d’ériger en dogmes des sujets relevant de la recherche historique qui sont toujours tributaires de nouveaux documents mis à jour, inexploités ou volontairement ignorés.

 

     Soyons sérieux ! Les Juifs seraient-ils si droits, si purs, que rien ne puissent leur être reprochés ? Qu’elle serait cette maladie mentale qui ferait des Juifs des intouchables ou n’auraient aucune casserole à leurs pieds ? Dire cela à un cheval de bois c’est prendre le risque d’en recevoir une ruade ! Leur propre histoire témoigne du contraire. Non, ils ne sont pas purs parce qu’ils mangent casher car, comme le fait remarquer Jésus aux pharisiens hypocrites, ce n’est pas ce qui entre par la bouche qui souille un homme mais ce qui vient du cœur (St Matthieu VII, 21 ; XV, 17-18). Comme cela sera démontré en usant de leurs propres écrits, en examinant le Juif sous l’angle des propos du cœur, selon les préceptes qu’il a reçus, l’effet produit sera comme se coiffer avec un pétard.  

      

     N’oublions jamais que l’histoire de France est une histoire qui s’écrit et se lit dans la perspective révolutionnaire des instigateurs de 1789 : Les Francs-maçons, les Juifs et ceux qui leur firent allégeance. Les historiens qui pourraient apporter des éléments historiques de nature à modifier ou à nuancer certains faits sont ignorés : il ne faut pas porter atteinte aux ‘’Grands Ancêtres’’ ni au mythe fondateur de ce qui se révèle être la mise en branle programmée de l’entreprise de démolition et de subversion de la France et de l’Eglise catholique. Au besoin, même la justice se fera complice par omissions, voire par parti pris : les attendus de l’affaire Pétain, par exemple, sali à outrance par des spécialistes de la défiguration de l’histoire. C’est la même chose dans la recherche scientifique devenue dogmatique. Qui cela peut-il encore surprendre aujourd’hui ? 

 

     En système démocratique ou révolutionnaire, inutile de vous agiter en matière politique contre tel ou tel parti, en voulant ignorer les passerelles qui existent entre eux, car leurs dirigeants sont les disciples des géniteurs des diverses idéologies propagées par les divers mouvements politiques de gauche et de droite. Ces mouvements opposés sur la scène publique, sont cornaqués et orientés en sous-mains par des individus dont les finalités sont concordantes, celles de détruire la France moralement (c’est devenu Sodome, et même un peu plus) et politiquement, en la crantant sur un régime politique se voulant démocratique et revendiqué par tous les partis, sans exception, mais dont la constitution est hors, et à rebours, de la véritable nature constitutionnelle de la France.

 

     Dans un système démocratique et révolutionnaire l’imposture est de taille, car tous les projets et programmes présentés au Parlement, par les diverses composantes politiques, ont fait l’objet de réunions et de décisions préalables dans des groupes restreints, sous influence de noyaux dirigeants judéo-maçonniques et mondialistes. Ces décisions ayant comme objectif, selon le degré d’avancement de leur projet, de poser de nouveaux jalons destinées à lui faire franchir une nouvelle étape, en utilisant et articulant les différentes idéologies existantes, suscitées par la judéo-maçonnerie, et qu’elle contrôle : le libéralisme, le socialisme, le communisme et sa mouture moderne le mondialisme cosmopolite.

 

     Ces diverses idéologies qui font la spécificité des partis politiques concourent, chacune à leur manière, tous appuyés sur les faux principes ‘’ liberté égalité fraternité’’ à maintenir un régime pompeusement appelé démocratique alors qu’en réalité, il n’est qu’une ébauche destinée à propulser vers son objectif final, avec l’aide des idiots utiles, de plus ou moins bonne foi, ce qui était contenu dans ses gènes : le mondialisme multiculturelle, à caractère totalitaire - ce à quoi nous assistons actuellement - sous domination théologique juive, c’est-à-dire le fruit d’une conception kabbaliste et talmudique. En l’état actuel de pourrissement spirituel et social, ce ne sont pas les partis politiques démocratiques et révolutionnaires, issus de ce bouillon de culture, qui rétabliront les choses : c’est Dieu, par ses moyens surnaturels qui, à son heure, réglera non seulement le problème politique, mais aussi la grave crise de l’Eglise catholique généré par l’ouverture au monde et le faux œcuménisme du Concile Vatican II.

 

(A suivre…si Dieu veut)

René Pellegrini


- En rouge ce qui a été ajouté

 

(1) Malheureusement pour la France comme pour l’Eglise catholique ce n’est pas une théorie mais un fait, et ce, depuis bien longtemps. Léon XIII dans son Encyclique, Au milieu des sollicitudes, 1892, affirmera qu’il s’agit bien d’un complot, disant : 


« En pénétrant à fond, à l’heure présente encore, la portée du vaste complot que certains hommes ont formé d’anéantir en France le christianisme (…) »


Anciens articles à voir ou à revoir :

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Mis sur un autre blogue le 20 septembre 2017

 

 

mercredi 23 novembre 2022

Le Magistère Ordinaire du Pape est-il infaillible ? - 3 : Preuves


 Concile de Trente (1545-1563)

LE MAGISTERE ORDINAIRE DU PAPE EST-IL INFAILLIBLE ? – 3

 

PREUVES :

     Après les constats évoqués dans les deux précédentes publications, venons-en aux déclarations montrant que le Magistère ordinaire du Pape est aussi infaillible :

     Concile Vatican I :

« On doit croire d’une foi divine et catholique tout ce qui est contenu dans les saintes Écritures et dans la tradition, et tout ce qui est proposé par l’Église comme vérité divinement révélée, soit par un jugement solennel, soit par son magistère ordinaire et universel. » (Constitution Dogmatique Dei Filius, 24 avril 1870)

     Léon XIII, en parlant du Magistère ordinaire :

« Toutes les fois donc que la parole de ce magistère déclare que telle ou telle vérité fait partie de l’ensemble de la doctrine divinement révélée, chacun doit croire avec certitude que cela est vrai ; car si cela pouvait en quelque manière être faux, il s’ensuivrait, ce qui est évidemment absurde, que Dieu Lui-même serait l’auteur de l’erreur des hommes. (Encyclique Satis Cognitum 29 juin 1896)

     Dans la même Encyclique :

« Les Pères du Concile du Vatican n’ont donc rien édicté de nouveau, mais ils n’ont fait que se conformer à l’institution divine, à l’antique et constante doctrine de l’Eglise et à la nature même de la foi, quand ils ont formulé ce décret : « On doit croire, de foi divine et catholique, toutes les vérités qui sont contenues dans la parole de Dieu écrite ou transmise par la tradition et que l’Eglise, soit par un jugement solennel, soit par son magistère ordinaire et universel, propose comme divinement révélée » (Satis Cognitum , session III, cap. 3)

     S’il est vrai que le Concile Vatican I (interrompu par les troupes italiennes) n’a rien défini sur la question de l’Infaillibilité du Magistère Ordinaire du Pape, cela n’a pas empêché le porte-parole de la Députation de la foi, Mgr D’Avenzo, d’y apporter l’éclaircissement suivant :

« Il y a dans l’Eglise un double mode d’infaillibilité, le premier s’exerce par le Magistère ordinaire de l’Eglise : Allez enseigner…l’Eglise enseigne toutes les vérités, soit déjà définies, soit enfin celles qui font l’objet d’une foi implicite. Ces vérités l’Eglise les enseigne quotidiennement, tant principalement par le Pape que par chacun des évêques en communion avec lui. Tous, le Pape et les évêques, dans cet enseignement ordinaire, sont infaillibles de l’infaillibilité même de l’Eglise. Ils diffèrent seulement en ceci : les évêques ne sont pas infaillibles par eux-mêmes, mais ont besoin de la communion avec le Pape, qui les confirme ; le Pape lui n’a besoin de rien d’autre que de l’assistance du Saint-Esprit qui lui a été promise. Ainsi, il enseigne et n’est pas enseigné, il confirme et n’est pas confirmé. »

     Ainsi, il s’agit bien de l’infaillibilité du Magistère ordinaire, celui dispensé chaque jour dans l’Eglise. Magistère qui reconnaît deux sujets distincts : le Pape seul, et les évêques en communion avec lui.

     Il y a erreur à croire et à enseigner la faillibilité du Magistère ordinaire et par voie de conséquence de la chaire de Pierre selon sa manière d’exprimer la doctrine et la foi de l’Eglise. Que celles-ci pourraient être parfois vraies et parfois erronées. Cette manière de voir heurte le principe fondamental de non-contradiction sous l’angle logique et métaphysique.

     Sous l’angle logique :Il est impossible d’affirmer et de nier à la fois une même chose et sous le même rapport.

     Sous l’angle métaphysique : une même chose ne peut à la fois et sous le même rapport, être et ne pas être.

     Le rôle du Pape étant de confirmer ses frères dans la foi. Comment le pourrait-il s’il est sujet à l’erreur dans son enseignement ? Si tel est le cas, ce n’est donc pas le Pape qui parle mais un imposteur ; ce n’est pas la chaire de vérité qui s’exprime, c’est alors celle de l’erreur, celle de l’ennemi du genre humain. Et cette observation du Père Marie-Antoine le « Saint de Toulouse » :

« Si l’évêque de Rome n’était pas infaillible et pouvait se tromper, tous les autres évêques, étant obligés par Jésus-Christ de s’accorder avec lui et d’être conduits par lui, se tromperaient avec lui et seraient même obligés par Jésus-Christ de se tromper avec lui. Qui ne voit l’absurdité et la folie de cette hypothèse ? (…) »

     Enfin, et cela devrait balayer les derniers doutes, s’ils en existent encore, la mise au point par le Pape Pie XII déclarant :

« Et l'on ne doit pas penser que ce qui est proposé dans les lettres Encycliques n'exige pas de soi l'assentiment, sous le prétexte que les Papes n'y exerceraient pas le pouvoir suprême de leur magistère. C'est bien, en effet, du magistère ordinaire que relève cet enseignement et pour ce magistère vaut aussi la parole : "Qui vous écoute, m'écoute... " (3), et le plus souvent ce qui est proposé et imposé dans les Encycliques appartient depuis longtemps d'ailleurs à la doctrine catholique. Que si dans leurs Actes, les Souverains Pontifes portent à dessein un jugement sur une question jusqu'alors disputée, il apparaît donc à tous que, conformément à l'esprit et à la volonté de ces mêmes Pontifes, cette question ne peut plus être tenue pour une question libre entre théologiens. » (Encyclique Humani Generis, 12 août 1950)

     Il s’agit donc bien de vérités à croire, appartenant à la doctrine catholique, et pas d’opinions privées de la part des Papes.

     Ainsi, l’enseignement des Papes par Encycliques « EXIGE L’ASSENTIMENT »

Pourquoi ? pour deux raisons :

1 - Parce ce que si nous pensons que l’enseignement ex cathedra exige de notre part  « l’écoute et l’assentiment »pour ne pas être un hérétique, pour le Magistère Ordinaire VAUT AUSSI « Qui vous écoute, M’écoute »

2 – Parce que «  le plus souvent ce qui est proposé  et IMPOSE dans les ENCYCLIQUES appartient depuis longtemps à la doctrine catholique. »

     Il est donc inconvenant et injustifiable de dédaigner, de galvauder ou de repousser l’enseignement du Magistère ordinaire du Pape, car ce genre d’enseignement implique « L’ECOUTE de Jésus-Christ » et « EXIGE l’assentiment » ces deux motifs suffiraient déjà à entraîner l’obéissance et le respect d’un(e) Catholique, mais le Pape y ajoute encore « et le plus souvent ce qui est proposé  et IMPOSE dans les ENCYCLIQUES appartient depuis longtemps à la doctrine catholique. »

     Ainsi, ce qui est enseigné peut, parfois, ne pas appartenir obligatoirement à la doctrine catholique, mais ce qui « EXIGE l’assentiment » c’est le fait que l’enseignement dans les Encycliques appartient au Magistère Ordinaire auquel s’applique aussi la parole de Jésus-Christ : « Qui vous écoute, m'écoute »

     Il appartient donc aux Catholiques d’examiner si les divers enseignements issus du Concile Vatican II tiennent compte de « L’exigence d’assentiment » pour l’enseignement infaillible du Magistère Ordinaire ou s’en éloignent, et par le fait même s’éloignent de « QUI VOUS ECOUTE, M’ECOUTE » sinon, il faut en tirer les conséquences car, si on « n’écoute pas Notre-Seigneur » s’exprimant aussi par le Magistère ordinaire, on écoute donc son ennemi et on ne peut, sauf à tromper son monde, se prétendre raisonnablement son Vicaire.

     L’infaillibilité ordinaire n’est pas un dogme, aujourd’hui, mais comme le dit le Pape Pie XII, une vérité (et non une erreur ou simple opinion) qui exige de soi l’assentiment des Catholiques. L’erreur d’appréciation pour cet enseignement est peut-être matière grave, mais la gravité de la matière ne suffit pas pour qu’il y ait péché, il faut qu’il y ait pleine connaissance. En tout état de cause la non croyance à l’infaillibilité ordinaire ne rend pas hérétique puisque le dogme de l’infaillibilité ordinaire n’a pas été proclamée.

     C’est une vérité de foi catholique non définie, mais constamment enseignée et reconnue (comme révélée) dans l’Eglise universelle. Elle est du deuxième échelon de la liste des vérités à croire.

     Si les Catholiques clercs et laïcs, en fils obéissants et dociles, avaient tenu compte des avertissements et condamnations portés par les Encycliques du Magistère ordinaire infaillible du Pape tels que, par exemple, le libéralisme, le socialisme, le communisme et les erreurs modernes, ils ne se seraient pas précipités, en déifiant leur propre raison comme les Protestants, pour soutenir des doctrines telles que la démocratie, les droits de l’homme, la laïcité révolutionnaire, la souveraineté populaire - qui sont des doctrines antichrétiennes - proposées par les systèmes politiques précités et soutenus, encore de nos jours, par des membres du laïcat et du clergé traditionalistes ou conciliaires, avec les conséquences qu’ils déplorent aujourd’hui.

 

René Pellegrini

(3) Saint Luc X, 16.

- Quant à ceux de l’Eglise conciliaire ou de la Fraternité saint Pie X qui essaient de justifier leur credo en la faillibilité du magistère ordinaire du Pape, en évoquant les Papes Libère (IVe siècle) et Honorius Ier (VIIe siècle) qu’ils revoient posément leur histoire de l’Eglise. Aucun Pape, depuis leur époque, n’a jamais accrédité leur sophisme : Le Concile Vatican I, Léon XIII et Pie XII confirment par leurs déclarations que les Papes n’ont jamais erré dans leurs enseignements.

« Nous déclarons, disons et définissons qu’il est absolument nécessaire au salut, pour toute créature humaine, d’être soumise au Pontife Romain » (Boniface VIII, Bulle Unam sanctam, 1302)

« Il est nécessaire de s’en tenir avec une adhésion inébranlable a tout ce que les Pontifes Romains ont enseigné ou enseigneront. » (Léon XIII, Encyclique immortale Dei, 1885)

« Tu est Pierre et sur cette pierre je bâtirai mon Eglise : Ces paroles ont été justifiées par l’événement, car la religion catholique a toujours été conservée sans tache dans le Siège Apostolique. » (Pape Saint Hormisdas, Libellus Fidei, 517)

Anciens articles à voir ou à revoir :

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jeudi 15 septembre 2022

La loi de Sodome - 1 : Emanation de la Cité du Diable


LA LOI DE SODOME - 1

 

EMANATION DE LA CITE DU DIABLE

 

« Tu ne t’approcheras point d’un homme comme d’une femme, parce que c’est une abomination » (Lévitique XVIII, 22)

 

« Il n’y aura point de femme publique d’entre les filles d’Israël, ni de prostitué d’entre les enfants d’Israël. » (Deutéronome XXIII, 17)

 

« C’est pourquoi Dieu les a livrés à des passions d’ignominie. Car leurs femmes ont changé l’usage naturel en l’usage contre nature. Et pareillement les hommes, l’usage naturel de la femme abandonné, ont brûlé de désirs l’un pour l’autre, l’homme commettant l’infamie avec l’homme, et recevant en eux-mêmes la récompense qui était due à leur égarement. »(I Corinthiens I, 26,27)

 

LA LOI DE SODOME

 

     Gai, gai, marions-nous dit une comptine de mariage. Eh bien, voilà, c’est fait !

 

     Faisant suite à l’Afrique du Sud, l’Angleterre, l’Argentine, la Belgique, la Norvège, la Suède, la Nouvelle-Zélande, L’Ecosse, l’Espagne, le Brésil, le Canada, le Danemark, le Mexique, le Pays de Galles, le Portugal, les Etats-Unis (20 Etats), les Pays-Bas, l’Islande, l’Uruguay, une certaine France révolutionnaire, corrompue et dégoulinante de malpropreté morale, entérine les unions homosexuelles contre-nature. Honte à ces scandaleux mandataires et pourvoyeurs de l’enfer.

 

     Après les votes du Parlement par 329 voix contre 229 et du Sénat par 179 voix contre 157, soit 508 voix pour et 386 contre pour les deux assemblées, le Conseil constitutionnel, sans doute par crainte de relever le niveau, vient de promulguer ce nouveau vomissement de l’enfer contre les lois positives de Dieu. Faut-il s’en étonner ? Sûrement pas ! Cela était assez prévisible si, plutôt que se fier aux états d’âme, bons sentiments, ou illusions des uns et des autres, on veut bien considérer la prophétie inconditionnelle de Jésus sur les conditions morales et sociales avant son second avènement. (Le texte biblique sera mis dans la suite de cet article).

 

     J’avais mis en garde deux de mes connaissances à ne pas trop s’illusionner sur la manif pour tous, car nous vivons dans un système idéologique et politique perdu de moeurs ayant déjà - dans un crescendo diaboliquement planifié - fait exploser certaines barrières morales dans le but de bouleverser et de subvertir la vie éducative, familiale et sociale, en offrant aux français la panoplie législative facilitant la pratique du divorce, de la pilule, des préservatifs, de la contraception et de l’avortement.

 

     Cet article est écrit pour les Catholiques, mais aussi pour les pratiquants des autres confessions religieuses ou philosophiques qui souffrent devant les ignominies que certains dirigeants dépravés et leurs supplétifs de la prostituée républicaine légalisent et promeuvent. Ces monstres d’iniquité, aveugles et conducteurs d’aveugles, véritables adorateurs et continuateurs de cette bête immonde que leurs prédécesseurs mirent en place en 1789 et exportèrent avec les guerres napoléoniennes et qui, sous le masque de la démocratie et des Droits de l’homme - sans Dieu - sécréta ces autres émanations de l’enfer, ces Molochs des temps modernes, abreuvés de sang, que furent le communisme et le nazisme, volontairement préparés par la haute finance internationale apatride, et suscités pour dynamiter le catholicisme et la chrétienté. Cette bête immonde se doit, maintenant, de parachever le travail préparatoire dissolvant et destructeur de ces deux idéologies mortifères en les synthétisant dans le mondialisme - nouveau masque de la Révolution - et sa tyrannie universelle.

 

     Après les attaques contre les préceptes divins que sont les atteintes à la procréation avec les pilules et les diverses méthodes contraceptives illégitimes, l’agression contre la vie avec l’avortement, l’euthanasie (en gestation) mais déjà pratiquée, et la dernière en date de ces ignominies : la légalisation, avec l’accord du Conseil constitutionnel, des unions homosexuelles et lesbiennes sorties de ces puits de l’abîme que sont l’Assemblée nationale et le Sénat approbateur. Cette loi et sa mise en pratique marquent la flétrissure de l’esprit, la conscience marquée au fer rouge de ces ignobles et pervers suppôts de Satan, promoteurs et consommateurs de Sodome et Gomorrhe que Dieu, dans sa Sainte Ecriture, qualifie d’ « abominables, prostitués, infâmes ». Ayant perdu tout sens moral, drapés dans une dignité humaine dont ils sont la négation même ils piétinent, sans vergogne et comme des porcs, les normes divines de l’ordre naturel, familial et social, et ouvrent bien grande la boite de pandore préparant la voie, posant les jalons menant à toutes les autres dérives, bassesses et ignominies que l’esprit dépravé pourra concevoir dans l’avenir, et qui, plus en descendra la pente de l’immoralité, se verront qualifiées, encore et toujours, de progrès sociaux.

 

     Cette frénésie d’immoralité et d’impiété que constituent ces assauts continuels contre toutes les lois divines permettent, dans ce contexte de mépris total de Dieu, d’appliquer à ces monuments d’iniquité, les paroles suivantes de Jésus :

 

« Vous avez le diable pour père, et vous voulez accomplir les désirs de votre père (…) » (St Jean VIII, 44)

 

(A suivre...« La loi de Sodome - 2 : Que faire maintenant ? - 1 »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini

 

Mis sur un autre blogue le 20 juin 2014

 

 

mardi 30 août 2022

Antilibéralisme - 4 : Le Libéralisme est un péché - 4


ANTILIBERALISME – 4 

 

LE LIBERALISME EST UN PECHE - 4

 

ABOUTISSEMENT PRATIQUE ET MORAL DE L’ESPRIT LIBERAL :

 

     Pour les abrutis diplômés ou surdiplômés, négateurs d’un complot contre l’Eglise catholique instruit de longue date et s’inscrivant dans la durée, il faut rappeler que sous ces deux aspect, les idées et les faits, le libéralisme, fruit empoisonné de la Révolution dite française (1), n’est rien d’autre que le monde de Lucifer s’enhardissant de plus en plus, dans le monde moderne, à mesure que l’œuvre de déchristianisation de la société laisse le champ libre à la propagation de la ''morale'' et à l’enseignement gnostiques et kabbalistiques issus de la tradition originelle du serpent de l’Eden par Caïn le premier homicide : aboutissant à l’Antéchrist et à son corps mystique qu’est ''la Bête'' de l’Apocalypse de Saint Jean et ceux qui s’y agrègent, ennemis plus que millénaire de la Sainte Tradition issue de la femme du livre de la Genèse (III, 15) aboutissant à Jésus-Christ, par la Sainte Vierge, et à son Corps Mystique qu’est l’Eglise. 

     Au-delà de l’obéissance aux commandements de Dieu, ce qui, dans l’attitude morale et pratique, différencie fondamentalement ces deux postérités c’est : 

     - l’une, récusant ou méprisant l’amour de Dieu et les enseignements de sa loi morale, avant de frapper physiquement ou spirituellement ses coups destructeurs et  meurtriers, les préparent sournoisement dans les ténèbres car : 

« (…) la lumière est venue dans le monde, et les hommes ont mieux aimé les ténèbres que la lumière, parce que leurs oeuvres étaient mauvaises. Car quiconque fait le mal hait la lumière, et ne vient pas à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient condamnées » (St Jean III, 19-20)

     - l’autre, faisant siennes les paroles de Notre-Seigneur ne craint pas de répondre à l’amour de Dieu en se conformant à la vérité de son enseignement et de sa loi morale :

« Mais celui qui accomplit la vérité vient à la lumièreafin que ses oeuvres soient manifestées, parce qu’elles ont été faites en Dieu. » (St Jean III, 21)   

     Cette déchristianisation de la société par l’idéologie et la pratique du libéralisme (2) entraîne, à grande échelle, l’effondrement des barrières morales chrétiennes, le relativisme ou le laxisme moral chez les gouvernants, les hommes publics, les laïcs, les religieux et, par ricochet, dans toutes les classes sociales du peuple instruit et encouragé par l’exemple délétère venant d’en haut, pendant que d’autres refusant cet état de fait et résistant au milieu ambiant, ne peuvent qu’être profondément écoeurés et prêts à vomir devant un tel niveau d’abjection et de putréfaction morale qui ne demande qu’à s’amplifier au fur et à mesure des pressions et contraintes de l’environnement politique et social. Profond mépris envers la majesté divine et corruption sociale comparable à celle des Juifs d’autrefois, faisant dire à Dieu ces paroles menaçantes, par la bouche de son prophète :

« Malheur à la nation pécheresse, au peuple chargé d’iniquité, à la race corrompue, aux enfants scélérats. Ils ont abandonné le Seigneur (…) Depuis la plante des pieds jusqu’au sommet de la tête, il n’y a plus rien de sain en lui (…) » (Isaie I, 4-6)

 

René Pellegrini 

Nota bene :

     Pour rédiger cet article sur le libéralisme je me suis inspiré de l’opuscule « Le libéralisme est un péché » rédigé au XIXe siècle par le prêtre espagnol Don Félix Sarda y Salvany. Opuscule approuvé par la Sacrée Congrégation de l’Index.

(1) Comme, aujourd’hui, les révolutions dites arabes. Pas besoin de sortir de Saint-Cyr pour connaître les instigateurs, appuis et soutiens financiers de ces révolutions ''arabes'' et leurs téléguidages par les services secrets occidentaux, eux-mêmes noyautés par les services secrets juifs. L'objectif inavoué des forces occultes du mondialisme qui abhorrent le catholicisme, en appuyant et orchestrant ces révolutions : susciter la haine contre les ''Croisés'' et achever de dynamiter ce qui reste de la civilisation de l'Occident chrétien, en préparant le choc civilisationnel et, sur les débris ou le chaos créé, construire le Nouvel Ordre Mondial luciférien. On comprend mieux ainsi les facilités et la complicité imbécile et irresponsable, accordées à l'immigration par les pouvoirs publics européens : les pratiques cultuelles et culturelles publiques de l'Islam devant susciter les tensions nécessaires entre citoyens, et servir d'instrument pour assouvir les désirs des maîtres d'oeuvre du mondialisme.

(2) Rappelons que les premiers pas du libéralisme consistent à affirmer la vérité mais en faisant l’impasse sur la détestation de l’erreur. Il est le précurseur du socialisme, lui-même antichambre du communisme.

 

Mis sur un autre blogue le 5 octobre 2013

 

Pape Benoit XV (1854-1922) Pontificat 1914-1922

jeudi 11 août 2022

La Royauté du Christ sur les individus ou particuliers

 

LA ROYAUTE UNIVERSELLE DE JESUS-CHRIST - 15

 

LA ROYAUTE DU CHRIST SUR LES INDIVIDUS OU PARTICULIERS 

 

     Comme le démontreront les différents articles sur la #Royauté du Christ, les affirmations du #Pape montreront que Notre-Seigneur n’est pas un Roi qui doit régner uniquement dans les cœurs.

 

     Bien entendu, c’est d’abord là qu’il doit régner en priorité, car comment pourrait-il régner ailleurs : sur nos familles, sur la cité, sur les institutions nationales, s’Il ne commence pas par régner dans nos cœurs et les imprégner ? C’est une condition essentielle, en même temps qu’une évidence de bon sens.

 

     Demandera-ton aux adeptes du #libéralisme, du #naturalisme, du #communisme et de l’#athéisme de faire régner leur #idéologie sur leurs familles, la cité et les institutions nationales si leurs doctrines n’imprègnent et ne règnent, pour commencer, dans le cœurs de ceux qui doivent les promouvoir et les faire appliquer dans la vie domestique, sociale et politique ?

 

     Lorsqu’il s’agit de la Royauté du Christ qui est aussi le règne du #Sacré-Cœur de Jésus, le Pape #Pie #XI enseigne qu’on ne peut opérer aucune distinction entre :

 

     - Les particuliers et

 

     - Les sociétés qu’elles soient civiles et domestiques car, dit-il :

 

« En cette matière, il ne faut pas distinguer entre les individus et les sociétés domestiques et civiles, puisque les hommes réunis en société ne sont pas moins sous la puissance du Christ que les particuliers. »

 

     Pour cette fois, on s’arrêtera sur « les particuliers » dont le Pape affirmait, dans une Encyclique précédente « Ubi Arcano Dei » du 23 décembre 1922, que le Christ est véritablement Roi des individus lorsqu’il est le maître incontestable :

 

     - De leur intelligence : qui se laisse former par la Sainte doctrine de vérité qu’il nous a laissée lors de sa venue en ce monde. Cette doctrine de #salut qui contient toute plénitude, éclaire de sa lumière les ténèbres du monde et aide le pécheur à se convertir en réformant sa vie et à progresser dans les vertus. Pour cela :

 

« Ne vous conformez point à ce siècle mais réformez-vous par le renouvellement de votre esprit, afin que vous connaissiez combien la #volonté de Dieu est bonne, agréable et parfaite. » (Romains XII, 2) (1)

 

     - De leur volonté : car en Jésus-Christ se conjuguent aussi bien la #sainteté de sa volonté divine, que l’intégrité et l’obéissance parfaites de sa volonté humaine qui suggère à notre #libre #arbitre des sentiments qui orientent notre volonté vers de nobles actions.

 

« (…) celui qui fait la volonté de Dieu demeure éternellement. » (I Jean II, 17) (2)

 

     - De leur cœur : par l’exemple de la #charité sans bornes de Notre-Seigneur. Cette charité qui surpasse toute science, compatit aux misères humaines, s’efforce de les soulager, et que #Jésus-Christ manifesta en la poussant jusqu’à :

 

« Moi, je suis le bon pasteur (…) et je donne ma vie pour mes brebis. » (St Jean X, 14-16) (3)

 

« Et de connaître la charité du Christ, qui surpasse toute #science, afin que vous soyez remplis de toute plénitude de Dieu. » (Ephésiens III, 19)

 

     - de leur vie entière : par la #soumission à sa loi et l’imitation de ses exemples, dans la #vie #privée comme dans la #vie #publique. C’est l’observation de cette loi et des exemples de Jésus qui constituent la voie royale éprouvée, pour nous permettre d’éviter les embûches du #démon et d’atteindre notre fin dernière dans le bonheur parfait.

 

« Soyez donc soumis à Dieu et résistez au #diable, et il s’enfuira de vous. » (St Jacques IV, 7) (4)

 

« (…) parce que le Christ même à souffert pour nous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces. » (I Pierre II, 21) (5)

 

     Ainsi, en tant que #chrétien, ou individu, il n’est pas possible de prétendre se placer sous la royauté de Jésus-Christ et œuvrer pour elle, sous les différents aspects, états et conditions de vie que présentent l’existence humaine : familial, social, #politique, marié, célibataire consacré ou non, pauvre, riche, éducateurs, professeurs, etc., si notre intelligence, notre volonté, notre cœur et notre vie tout entière, n’acceptent pas, ou négligent Notre-Seigneur comme «  maître incontestable de sa propre vie. »

 

     Ce qui doit nous rendre très prudent avant de jeter notre dévolu sur une personne pour lui confier les rênes du pouvoir, si pas encore guéri du #suffrage #universel. Comment pourra-t-elle faire régner dans la société le Christ, et les vertus morales qui en découlent, s’il ne règne pas déjà « comme maître incontestable » dans son intelligence, sa volonté, son cœur et sa vie ? Et, comment pourra-t-elle faire croire qu’elle veut le faire régner sur son pays sans changer sa Constitution, mais en faisant allégeance à la #démocratie et la #laicité révolutionnaires, et aux #droits #de #l’homme (sésames obligatoires pour postuler) qui ne ne veulent surtout pas le Christ comme maître, mais font tout ce qu’ils peuvent pour éradiquer et remplacer son enseignement ? 

 

(A suivre…« La Royauté du Christ sur les familles »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini

 

- C’est moi qui mets en gras dans les citations

 

(1 à 5) Textes non cités par le Pape mais ajoutés, par moi-même, pour étayer ses propos.

Voir plus ici : https://la-royaute-du-christ.blogspot.com/2022/08/le-magistere-ordinaire-du-pape-est-il_0470033972.html

Mis sur un autre blogue le 6 novembre 2015

mardi 17 mai 2022

Traité du Saint-Esprit - 6 : Le combat contre le mauvais esprit du paganisme


TRAITE DU SAINT-ESPRIT - 6

 

LE COMBAT CONTRE LE MAUVAIS ESPRIT DU PAGANISME

 

     Tels sont, en abrégé, les principaux motifs de notre travail. Nous sera-t-il permis d’en ajouter un autre ? Pendant vingt-cinq ans, nous avons combattu le Mauvais Esprit, en signalant le retour de son règne au sein des nations actuelles. Longtemps inaperçu des uns, opiniâtrement nié par les autres, ce fait culminant de l’histoire moderne est aujourd’hui palpable. De l’aveu de tous, le Satanisme ou le Paganisme, ce qui est tout un, atteint sous nos yeux des limites aussi inconnues que sa puissance. Par un de ses organes les plus accrédités, la Compagnie de Jésus (1), non suspecte en ce point, vient de reconnaître la réalité du terrible phénomène et de la proclamer, dans Rome, à quelques pas du Vatican.

     En 1862, pendant l’octave de l’Epiphanie (2), le père Curci, rédacteur de la Civilta cattolica (3), monte en chaire, et huit fois il pousse le cri d’alarme, en montrant que l’Europe, l’Italie, Rome elle-même, sont envahies par le paganisme. « Le monde moderne, s écrie-t-il, retourne à grands pas au paganisme. Sans en ressusciter la grossière idolâtrie. Il y retourne par ses pensées, par ses affections, par ses tendances, par ses œuvres, par ses paroles. Cela est tellement vrai, que si, de l’immense sépulcre qu’on appelle le sol romain, sortait vivant le peuple contemporain des Scipions (4) et des Coriolans (5), et que, sans regarder nos temples et notre culte, il faisait attention seulement aux pensées, aux aspirations, au langage du grand nombre, je suis convaincu qu’il ne trouverait entre eux et lui de différence sensible que dans la prostration des âmes et l’imbécillité des idées ».

     Et plus loin : « Oh ! Oui ; il n’est que trop vrai, et, quoi qu’il m’en coûte, je le dirai : taire le mal n’est pas un moyen de le guérir. Le monde actuel, et, à l’heure qu’il est, plus peut-être qu’aucune autre partie du monde, notre Italie commence évidemment à avoir des pensées, des affections, des désirs peu différents de ceux des païens. Ne croyez pas qu’il soit nécessaire pour cela d’adorer les idoles. Non. Le paganisme, dans sa partie constitutive, ou dans sa raison d’être, n’implique autre chose que le Naturalisme (6) ; si vous regardez la société et la famille ; si vous écoutez les discours qui s’échangent ; si vous lisez les livres et les journaux qui s’impriment ; si vous considérez les tendances qui se manifestent : c’est à peine si en tout cela vous trouverez autre chose que la nature, la nature seule, la nature toujours.

     Eh bien, ce Naturalisme envahisseur et dominateur de la société moderne, c’est le paganisme pur, tout pur ; mais paganisme mille fois plus condamnable que l’ancien, attendu que le paganisme moderne est l’effet de l’apostasie de cette foi que le paganisme ancien reçut avec tant de joie, embrassa avec tant d’amour. Paganisme ressuscité, qui a toutes les servilités et toutes les abominations du défunt, sans en avoir l’originalité et la grandeur, attendu qu’il est impossible de ressusciter la grandeur païenne, ceux qui l’ont tenté n’ayant abouti qu’à des parodies malheureuses et toujours ridicules, si trop souvent elles n’avaient pas été atroces. Paganisme désespéré, attendu qu’aucun Balaam (7) ne lui a promis une étoile de Jacob (8), comme à l’ancien, qui attendait un appel à la vie ; tandis que le nôtre, né de la corruption du christianisme, ou plutôt d’une civilisation décrépite et gangrenée, n’a plus à attendre d’autre appel que celui du souverain Juge, vengeur de tant de miséricordes foulées aux pieds. »

     Ainsi, de l’aveu même de nos adversaires les plus ardents, le ver rongeur (9) des sociétés modernes n’est ni le protestantisme, ni l’indifférentisme, ni telle autre maladie sociale à dénomination particulière, mais bien le paganisme qui les renferme toutes ; le paganisme dans ses éléments constitutifs, tel que le monde le subissait il y a dix-huit siècles. Dès lors, pour compléter nos travaux, que restait-il, sinon essayer de glorifier le Saint-Esprit, afin que, reprenant son empire, il chasse l’usurpateur et régénère de nouveau la face de la terre ?

(A suivre…« Plan du Traité du Saint-Esprit »…si Dieu veut)

 

- C'est moi qui mets les gras dans le texte et les notes ci-dessous

 

(1) Ordre religieux fondé par Saint Ignace de Loyola et approuvé par le Pape Paul III en 1540 dont la devise était « Ad majorem Dei gloriam » (Pour la plus grande gloire de Dieu). Plutôt que d’adhérer à la théologie et à la métaphysique de Saint Thomas d’Aquin recommandées par l’Eglise, cet Ordre religieux s’est progressivement dévoyé à partir du XVIIe siècle en s’inféodant aux enseignements de la théologie du jésuite espagnol Suarez, un des précurseurs de la théologie moderne, et à sa métaphysique qui nie la distinction réelle entre l’essence et l’existence dans les créatures. Essence et existence qui se confondent seulement en Dieu mais pas dans les créatures, dans lesquelles elles sont distinctes.

(2) Epiphanie, du grec Epiphaneia qui signifie « apparition ». Cette solennité est destinée à célébrer la venue en ce monde de Jésus et sa manifestation aux hommes avec l’évocation des rois-mages venus d’Orient.

(3) La Civilta cattolica est une revue des Jésuites née en 1850 avec l’appui du Pape Pie IX.

(4 et 5) Coriolan et Scipion sont des personnages de la Rome antique ayant vécu avant Jésus-Christ.

(6) Le naturalisme est une doctrine hérétique qui, refusant l’ordre surnaturel divin de la grâce et de la gloire, sépare le naturel du surnaturel ce qui, selon la formule de Saint Jean revient à dissoudre Jésus-Christ en niant que « Jésus est venu dans la chair ». (I Jean IV, 2) On distingue plusieurs sortes de naturalisme. Tous sont dangereux même celui dit modéré. Les plus agressifs étant le rationalisme et le laïcisme. Cette doctrine qui manifeste un esprit antichristique est un acte de révolte de l’homme contre Dieu, qui trouve son origine dans la révolte de Satan et des démons. Il lève l’étendard de la nature contre l’étendard de la grâce que Dieu octroie dans le but de surélever la nature. Le naturalisme est à la base de toutes les erreurs modernes : libéralisme, socialisme, communisme, etc.

(7) Il était devin et fut sollicité par Balak, roi des Ammonites pour maudire Israël. Balaam, monté sur son ânesse, s’engageant sur un chemin de perdition, l’ange de l’Eternel se plaça sur son chemin. L’ânesse ne pouvant plus avancer fut frappée à plusieurs reprises par Balaam. Dieu, ouvrit la bouche de l’ânesse pour qu’elle parle, ce qui ouvrit les yeux du devin. Ne pouvant résister à l’Esprit de Dieu il ne put que bénir Israël. Qu’une ânesse parle peut surprendre. Mais rien n’est impossible à Dieu.

(8) L’Etoile de Jacob fait allusion à la dynastie royale qui sortira du Patriarche Jacob à travers la lignée de son fils Juda et de sa tribu, en passant par le roi David et aboutissant au Messie-Roi Jésus-Christ qui, à terme, doit triompher de tous ses ennemis.

(9) En italique dans le texte.

 

René Pellegrini

 

Introduction à l'histoire des Patriarches - 10 : Le départ du pays natal - 4

INTRODUCTION A L’HISTOIRE DES PATRIARCHES – 10   LE DEPART DU PAYS NATAL – 4 (Genèse, XI, 27 – XII, 5)        Mais par cette stabili...