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dimanche 9 octobre 2022

Avis et Maximes - 12 : La pureté de conscience

Vierge Marie statue à la province de Chanthaburi en Thaïlande

 AVIS ET MAXISMES - 12  

 

LA PURETE DE CONSCIENCE

 

     Dieu estime plus le moindre degré de pureté de votre conscience

que toutes les œuvres que vous pouvez faire.

 

- Les Avis Et Maximes sont tirés des œuvres spirituelles de Saint Jean de la Croix

 

René Pellegrini

 

COMMENTAIRE PERSONNEL :

 

     La pureté de conscience doit être la finalité de nos actions en cette vie. Elle sera d’un grand secours lors des signes qui précèderont le jugement général. A cet effet, le Vénérable Père Louis Du Pont, Supérieur Jésuite enseigne concernant les consciences pures et les consciences souillées :

« Tous craindront, je l’avoue : mais la crainte des bons sera mêlée de confiance en la divine miséricorde ; ils se rappelleront ces paroles de leur Sauveur : Lorsque ces choses commenceront, regardez, et levez la tête, parce que votre rédemption est proche (St Luc XXI,28) que vos maux vont finir, et votre repos commencer. La crainte des méchants, au contraire, sera accompagnée de désespoir et de fureur, parce que, c’est la parole du Sage : une conscience troublée rend témoignage contre elle-même, et redoute toujours de cruelles extrémités (Sagesse XVIII,10). S’ils craignent, comme dit le Psalmiste, là où il n’y a pas lieu de craindre (Psaumes XIII,5), combien trembleront ils lorsqu’ils auront un si juste sujet de trembler, et que déjà commencera pour eux ce grincement de dents qui doit durer en enfer pendant toute l’éternité. »

 

René Pellegrini

vendredi 30 septembre 2022

Qui aime Jésus-Christ croit à toutes ses paroles - 2

 

 

QUI AIME JESUS-CHRIST CROIT A TOUTES SES PAROLES – 2

 

     La corruption des moeurs, voilà la source d’où sont sortis et sortent tous les jours tant de livres, de systèmes impies : matérialisme, indifférentisme, panthéisme, déisme, naturalisme. Les uns nient l’existence de Dieu, d’autres s’en prennent à la Providence, affirmant que Dieu, après avoir créé les hommes, les oublie, n’ayant cure s’ils aiment leur Créateur ou l’offensent, s’ils méritent une récompense ou un châtiment. D’autres encore nient la divine bonté et soutiennent que Dieu a créé un grand nombre d’âmes pour l’enfer, les poussant lui-même à pécher afin qu’elles se damnent et qu’elles aillent le maudire à jamais dans les flammes éternelles. 

     Oh ! Ingratitude et malice des hommes ! Dieu, dans sa miséricorde, les a créés afin de les rendre heureux à jamais dans le ciel ; il les a comblés de lumières, de bienfaits, de grâces pour leur assurer l’acquisition de la vie éternelle ; dans ce même but, il les a rachetés avec tant d’amour, au prix de si grandes souffrances ! Et eux travaillent à ne rien croire pour suivre leurs passions, sans retenue. Mais non, malgré leurs efforts, ils n’arriveront jamais, les malheureux, à se débarrasser des remords de leur conscience coupable et de la peur des divines vengeances.

     J’ai publié dernièrement sur cette matière un livre intitulé : Vérité de la foi. J’y démontre avec clarté l’inconsistance de tous les systèmes des incrédules modernes. Ah ! S’ils se libéraient de leurs vices et s’appliquaient à aimer Jésus-Christ, certes, ils ne mettraient plus en doute les dogmes de la foi, et croiraient fermement à toutes les vérités que Dieu a révélées. 

     Celui qui aime Jésus-Christ du fond du coeur tient toujours devant ses yeux les maximes éternelles et en fait la règle de sa conduite. Celui qui aime Jésus-Christ, oh ! Comme il comprend bien cette parole du Sage : « Vanité des vanités, tout n’est que vanité. » (Ecclésiaste I, 2). Oui, toute grandeur terrestre n’est que fumée, fange et tromperie ; le seul bien, le seul bonheur d’une âme est d’aimer son Créateur et d’en accomplir la volonté ; nous ne sommes que ce que nous sommes devant Dieu ; il ne sert de rien de gagner le monde entier si on perd son âme ; tous les biens terrestres ne peuvent remplir notre coeur. Dieu seul le contente ; en résumé, il faut tout quitter pour tout gagner. 

     La charité croit tout. Sans aller jusqu’à cette impiété qui veut ne croire à rien pour se livrer au vice sans frein et sans remords, il y a des chrétiens qui ont la foi, mais une foi qui n’est guère vivace. Ils croient aux mystères : à la Trinité, à la Rédemption, aux sacrements, à d’autres vérités révélées, mais ils n’admettent pas pleinement l’Evangile. Jésus-Christ a dit : « Bienheureux les pauvres, bienheureux les affligés, bienheureux ceux qui se mortifient, bienheureux ceux qui sont persécutés, décriés et maudits par les hommes » (St Luc VI, 2 ; Matthieu V, 5-11). Ainsi parle Jésus-Christ dans l’Evangile. Peut-on dire qu’ils croient à ce livre sacré ceux qui disent : Bienheureux qui a de l’argent, bienheureux qui n’a rien à souffrir, bienheureux qui se divertit, malheureux qui est persécuté et maltraité ? Que penser de ceux qui tiennent ce langage ? Qu’ils ne croient pas à l’Evangile  ou qu’ils n’y croient pas entièrement. Celui qui a une foi totale, regarde comme un bonheur pour lui et comme une faveur divine d’être pauvre en ce monde, d’être malade, mortifié, méprisé et maltraité par les hommes. Ainsi croit, ainsi parle celui qui accepte toutes les paroles de l’Evangile et possède un véritable amour pour Jésus-Christ. »  

(Extrait de « La pratique de l’amour envers Jésus-Christ – Chapitre XV) 

(Saint Alphonse de Liguori)

  

René Pellegrini


dimanche 25 septembre 2022

Qui aime Jésus-Christ croit à toutes ses paroles - 1


QUI AIME JESUS-CHRIST CROIT A TOUTES SES PAROLES – 1

     Un ami ajoute foi à tout ce que dit son ami. Aussi, plus est grand l’amour d’une âme envers Jésus-Christ et plus sa foi est inébranlable est vive.

     En voyant le Rédempteur mourir sur la croix, sans l’avoir mérité, en considérant sa patience dans les supplices, le bon larron se prit à l’aimer ; et bientôt dans son coeur ouvert par cet amour, la lumière de Dieu pénétra, et il crut : il crut que Jésus était vraiment le Fils de Dieu, et il le pria de se souvenir de lui quand il serait dans son royaume.

     Sans doute, la foi est le fondement sur lequel repose la charité ; mais la charité, à son tour, perfectionne la foi. Plus sera parfait notre amour pour Dieu, plus aussi notre foi sera parfaite. Grâce à la charité, on croit, non plus avec l’intelligence seule, mais aussi avec la volonté. Il en est qui ne croient qu’avec leur esprit, mais leur coeur se dérobe : ce sont les pécheurs ; ils savent bien que les enseignements de la foi sont la vérité, mais ils se refusent à vivre suivant les divins préceptes. Leur foi est bien faible : si elle était vive, ils verraient dans la grâce divine un bien plus grand que tout bien, et dans le péché, qui nous prive de la grâce, un mal pire que tout mal, et ce serait certainement la conversion. Pourquoi donc préfèrent-ils à Dieu les misérables biens d’ici-bas ? La cause en est ou dans leur manque de foi ou dans leur foi par trop faible. Tout autre chose est de croire, non plus avec son esprit seul, mais aussi avec sa volonté, une volonté remplie d’amour pour le Dieu qui nous révèle la vérité : non seulement on croit, mais en croit volontiers, mais on est heureux de croire ; c’est la foi parfaite qui nous porte à conformer notre vie à nos convictions.

     D’où vient l’insuffisance de la foi chez ceux qui vivent dans le péché ? Elle n’a point pour origine l’obscurité de la foi. Sans doute, les mystères révélés restent obscurs et impénétrables : Dieu l’a voulu ainsi pour rendre la foi méritoire. Cependant, les motifs de crédibilité nous rendent si évidente l’autorité divine sur laquelle s’appuient nos croyances que refuser notre adhésion serait, non seulement imprudence, mais impiété et folie. La faiblesse de la foi, chez beaucoup, vient d’ailleurs : à savoir des défaillances de leur conduite. Celui qui renonce à l’amitié de Dieu pour n’avoir pas à se priver des plaisirs défendus, voudrait qu’il n’y eût ni loi pour les interdire ni châtiment pour les punir. Il s’applique d’abord à fuir la pensée des vérités éternelles : mort, jugement, enfer, justice de Dieu. Ces vérités, néanmoins, l’épouvantent et troublent ses joies coupables : il s’ingéniera donc à chercher des objections plus ou moins spécieuses pour arriver à une persuasion plus ou moins sincère qu’il n’existe ni âme, ni Dieu, ni enfer. Ainsi, il pourra vivre et mourir comme l’animal, sans loi ni raison.

(A suivre…« Qui aime Jésus-Christ croit à toutes ses paroles – 2 »…si Dieu veut)

 (La pratique de l’amour, de Saint Alphonse de Liguori)


René Pellegrini

mercredi 25 mai 2022

Le pouvoir judiciaire et exécutif de Jésus-Christ



 LA ROYAUTE UNIVERSELLE DE JESUS-CHRIST - 8

 

LE POUVOIR JUDICIAIRE ET EXECUTIF DE JESUS-CHRIST

 

I - LE POUVOIR JUDICIAIRE DE JESUS-CHRIST

     Concernant ce pouvoir, deux remarques sont faites par le Pape : 

1 – D’abord, « C’est Jésus Lui-même qui L’affirme aux Juifs qui l’accusaient d’avoir violé le repos du sabbat par la guérison miraculeuse d’un paralytique » 

« Le Père ne juge, en effet, personne, mais il a donné tout jugement au Fils »

(St Jean V, 22) 

     Notre-Seigneur a donc été établi par son Père, comme juge suprême. Il rendra à chacun selon ses œuvres. Ce droit de juger est une des œuvres suprêmes de Jésus-Christ. Dans ce texte, le verbe « juger » a le sens de condamner. 

2 – Ensuite, « Dans ce pouvoir, il faut aussi comprendre – car la chose ne peut se séparer du jugement – la faculté de récompenser ou de punir de son plein droit les hommes, même durant leur vie» 

« Alors le roi dira (…) Venez, les bénis de mon Père, posséder le royaume qui vous a été préparé dès l’établissement du monde (…) Retirez-vous de moi, maudits, allez au feu éternel, qui a été préparé pour le diable et pour ses anges (…) » (St Matthieu XXV, 34,41) 

    Comme le montre le verset c’est en qualité de « Roi », investi de son triple pouvoir, que Notre-Seigneur Jésus-Christ exerce son pouvoir judiciaire sur Les hommes. On remarquera les paroles accueillantes, aimables et douces de Jésus aux « bénis de Dieu le Père » et, par contraste, les paroles effrayantes « retirez-vous de moi » sur les réprouvés « maudits » repoussés loin de Dieu, la source de tout bonheur. « Et il nous a ordonné de prêcher et d’attester au peuple que c’est Lui qui a été établi par Dieu juge des vivants et des morts » (Actes X, 42) (1)

     Le rôle de « juge » confié à Jésus-Christ par Dieu faisait aussi partie de la prédication confiée aux apôtres. Il s’agissait d’un « ordre » du Seigneur.

II - LE POUVOIR EXECUTIF DE JESUS-CHRIST

     Sur ce point, le Pape est très bref :

« Le pouvoir exécutif doit être attribué au Christ puisque tous doivent obéir à son commandement » 

     Dans l’ordre naturel, le pouvoir de châtier les coupables revient de droit à celui qui possède la légitimité pour exercer cette prérogative. Or, comme cela a été établi par les articles précédents, Notre-Seigneur possède les titres de la plus haute légitimité qui soit (droit de nature et droit de conquête) pour exercer la justice sur les rebelles à ses commandements.

 

(A suivre…« Nature de la Royauté du Christ »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini

 

(1) Ce texte n’est pas cité par le Pape.

 

Mis sur un autre blogue le 30 septembre 2014

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