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lundi 23 mai 2022

Faut-il observer le Sabbat? - 4 : La non-célébration du Sabbat : Motif 1



 FAUT-IL OBSERVER LE SABBAT ? - 4

 

Réfutation doctrinale 

 

LA NON-CELEBRATION DU SABBAT : MOTIF 1

 

MOTIF 1 :

     Pour commémorer entre tous les bienfaits passés et rappelés dans le culte rendu à Dieu, le bienfait principal de la création de l’univers et, par là-même, détruire une erreur, celle de l’éternité du monde.

« Car l’Esprit-Saint a prévu qu’il y aurait un jour des hommes qui affirmeraient l’éternité du monde » dit Saint Thomas d’Aquin en citant la deuxième épître de Saint Pierre III, 3-5

« Sachant avant tout qu’il viendra à la fin des jours des imposteurs artificieux marchant selon leurs propres convoitises, disant : « Où est la promesse ou son avènement ? Car depuis que nos pères se sont endormistout demeure comme au commencement de la création. Mais ils ignorent, le voulant bien, que par la parole de Dieu, existèrent d’abord les cieux et la terre qui sortit de l’eau, et qui subsiste par l’eau ».

     Rappelons que le Sabbat est un signe. Saint Thomas dirige maintenant notre attention sur le Christ.

« Or le Christ vint accomplir une nouvelle création. Par la première en effet fut fait l’homme terrestre, et par la seconde l’homme céleste»

     Il cite à cet effet l’épître de Saint Paul aux Galates VI, 15 :

« Car en Jésus-Christ la circoncision n’est rien, ni l’incirconcision, mais la création nouvelle. »

« Et cette création nouvelle est l’œuvre de la grâce ; celle-ci eut son principe dans la résurrection du Christ. »

     L’importance de la résurrection du Christ en tant que principe de la nouvelle création, Saint Thomas l’appuie sur l’épître de Saint Paul aux Romains VI, 4,5)

« Car nous avons été ensevelis avec lui par le baptême pour mourir, afin que comme le Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, nous aussinous marchions dans une nouveauté de vie. Si, en effet, nous avons été entés en la ressemblance de sa mort, nous le serons aussi en celle de sa résurrection ».

     Ce qui précède nous permet, concernant le premier motif, de tirer les conclusions suivantes :

* Les Juifs honoraient le Sabbat en souvenir de la première création.

* Les chrétiens honorent le dimanche en souvenir de la seconde création qui eut son principe dans la Résurrection du Christ. Celle-ci eut lieu un dimanche, et la Sainte Ecriture l’appelle « le premier jour de la semaine »

« Or la nuit du sabbat, le premier jour de la semaine commençant à luire Marie Madeleine et l’autre Marie vinrent pour voir le sépulcre (…) l’ange prenant la parole dit aux femmes (…) Jésus qui a été crucifié (…) il est ressuscité. » (St Matthieu XXVIII, 1-6 et les textes parallèles St Marc XVI, 1-7 ; St Luc XXIV, 1-8 ; St Jean XX, 1,2)

     C’est le dimanche, le jour de la Résurrection de Jésus-Christ, qui inaugure la nouvelle création que nous solennisons, comme les Juifs solennisèrent le Sabbat, à cause, et en souvenir, de la première création.

 

(A suivre…« La non-célébration du Sabbat : Motif 2 »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini 

 

- C’est moi qui mets en gras dans les commentaires de Saint Thomas. 

 

vendredi 6 mai 2022

Les noms de l'Antéchrist



 ANTECHRIST - 2

 

LES NOMS DE L’ANTECHRIST

 

     Dans le Nouveau Testament, l’Antéchrist est déjà suggéré par l’Epître de Saint Paul aux Thessaloniciens qui utilise certains mots différents pour le mentionner :

- le fils de perdition

- l’homme de péché, l’impie.

     Dans cette lettre Saint Paul rassure les chrétiens de Thessalonique troublés par des prophéties, des paroles, des lettres présentées comme venant de l’Apôtre concernant le proche retour du Christ. Saint Paul leur demande de conserver leur bon sens, car deux faits précurseurs devront être accomplis auparavant :

« Que personne ne vous séduise en aucune manière ; car il faut que l’apostasie arrive auparavant, et qu’on ait vu paraître l’homme de péché, le fils de la perdition (…) Et alors se manifestera cet impie, que le Seigneur tuera par le souffle de sa bouche, et qu’il détruira par l’éclat de son avènement. » (II Thessaloniciens II, 3-8)

1 - L’apostasie, pas n’importe laquelle, l’apostasie par excellence manifestée selon l’article grec (l’) c’est-à-dire l’apostasie religieuse d’un grand nombre de chrétiens qui se sépareront de Jésus-Christ. N’oublions jamais que Jésus a affirmé « Entrez par la porte étroite (…) étroite est la porte et resserrée la voie qui conduit à la vie, et qu’il y en a peu qui la trouve ». (St Matthieu VII, 13-14) François, et ses prédécesseurs, font tout ce qu’il faut pour élargir la porte et la voie mettant en grave danger les Catholiques.

2 - La révélation ou la parution de l’homme de péché.

     Tels sont les noms que le Nouveau Testament attribue à l’Antéchrist et qui permettent de mettre en évidence sa personnalité de grand pécheur devant Dieu. Ces noms mettent en exergue son impiété, et font de lui un exemple, un propagandiste de blasphèmes et de vices de toute nature avec comme corollaire final, la perdition ou damnation éternelle. Au passage, ils nous indiquent quel esprit habite et anime réellement ceux qui, dans notre entourage ou chez ceux qui pérorent sur les estrades dans les rassemblements politiques ou ailleurs, donnent l’exemple d’une vie d’impiété et de péché avec son sinistre aboutissement la damnation, sauf à se convertir.

     Personnalité de l’Antéchrist en opposition totale avec celle du Christ donnant l’exemple du respect de Dieu, encourageant et favorisant la pratique de la piété et de toutes les vertus morales, sociales, théologales et religieuses avec comme corollaire final la vie éternelle. Ces vertus que s’efforcent d’imiter ceux qui se font violence pour suivre ses traces, avec l’aide de la grâce et de la prière.

FILS DE PERDITION

     Il s’agit d’un hébraïsme signifiant celui qui s’est perdu et voué à la ruine, ce qui est la conséquence nécessaire du pécheur impénitent : le damné par antonomase (Voir St Jean XVII, 12 où Judas reçoit ce même nom)

« Lorsque j’étais avec eux, je les gardais en votre nom. Ceux que vous m’avez donnés, je les ai gardés, et aucun d’eux ne s’est perdu, si ce n’est le fils de perdition, afin que l’Ecriture fut accomplie ».

     Paroles à Dieu le Père prononcées par Jésus-Christ pour que ses disciples gardent l’unité parfaite d’esprit, de cœur, de foi et d’amour, et la douleur de ne pas avoir pu garder, dans cette unité, le traître Judas qualifié de « fils de perdition » et prophétisé dans l’Ecriture.

HOMME DE PECHE OU HOMME D’OPPOSITION A LA LOI

     Ce nom « homme de péché » peut s’entendre de deux manières :

- l’homme de péché si on s’appuie sur le texte de la Septante (1) ou

- l’homme d’opposition à la loi si on s’appuie sur le texte grec

     Pour un Catholique, c’est la Septante qui est recommandée (Concile de Trente). Quoi qu’il en soit, ces deux traductions mettent en évidence la désobéissance aux lois de Dieu sous l’aspect « péché » ou « opposition à la loi divine » et présentent l’Antéchrist comme l’incarnation même du péché, organe et promoteur de tout mal moral avec ses conséquences dans les diverses activités de l’ordre temporel.

     Sur le plan religieux, par le biais du faux œcuménisme (2) destructeur de la foi véritable et l’apostasie insidieuse qu’il génère, se prépare l’avènement de l’Antéchrist. Ce « fils de perdition » qui finira, Rome ayant perdu la foi, d’y faire son siège (Message de la Salette, en 1846) lors de sa prise de pouvoir pendant la septième période de l’Eglise appelée dans l’Apocalypse : Eglise de Laodicée (III, 14). Nous n’en sommes pas encore là, même si certains le pensent et l’écrivent.

     Ne vous laissez pas impressionner par le festival de déclarations annonçant, sur Internet, la venue de l’Antéchrist en 2017 (3) - ce qui ne veut pas dire que de très graves événements ne puissent survenir cette année ou après - car ces annonces évacuent deux événements :

- l’un, en cours mais pas encore terminé, celui de la cinquième période de l’Eglise, celle de l’Eglise de Sardes (III, 1) dans laquelle nous sommes actuellement, mais qui touche à sa fin, et

- l’autre, pas encore arrivé, celui de l’Eglise de Philadelphie (III, 7). Le mot Philadelphie selon son étymologie grecque Philadelphia signifie : Eglise de l’amour des frères. Cette période de l’Eglise, la sixième, durera peu de temps. C’est pendant cette courte période qu’aura lieu la restauration de l’Eglise pour la préparer à l’assaut de l’Antéchrist qui aura lieu dans la septième et dernière période de l’Eglise, celle de Laodicée, après quoi cet homme de péché sera détruit, avec toutes ses œuvres, par le souffle de la bouche de Jésus-Christ (II Thessaloniciens II, 8)

 

(A suivre…« l’Antéchrist ou postérité du Serpent »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini

 

(1) On appelle Septante la traduction grecque de la Bible hébraïque

(2) Le véritable œcuménisme et la condamnation du faux œcuménisme sont parfaitement décrits dans un document magistériel revêtu de l’infaillibilité du Magistère Pontifical ordinaire. (Encyclique Mortalium animos, du 6 janvier 1928, Pape Pie XI)

(3) Comme prévisible, pas d’Antéchrist en 2017 mais esprit antéchristique bien présent, préparant sa venue et se développant planétairement depuis des décennies.

 

Mis sur un autre blogue le 29 mars 2017

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