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vendredi 20 janvier 2023

Imitation de Jésus-Christ - 11 : De la doctrine de la vérité - 1


 « Je suis la voie, la vérité et la vie » (St Jean XIV,6)

IMITATION DE JESUS-CHRIST - 11

LIVRE I-3

DE LA DOCTRINE DE LA VERITE - 1

 

     Un AVIS, utile à méditer pour entrer dans la vie intérieure. Ces avis, extraits du livre « l’Imitation de Jésus-Christ » par Thomas A Kempis, continueront d’être mis avec chaque publication, si les visites sont jugées suffisantes.  

AVIS 1 : Heureux celui que la vérité instruit elle-même, non par des figures et des paroles qui passent, mais en se montrant telle qu’elle est.

     A quoi servent ces disputes subtiles sur des choses cachées et obscures, qu’au jugement de Dieu on ne vous reprochera point d’avoir ignorées ?

     C’est une grande folie de négliger ce qui est utile et nécessaire pour s’appliquer au contraire curieusement à ce qui nuit. Nous avons des yeux , et nous ne voyons point.

 

René Pellegrini

Anciens articles à voir ou à revoir :

https://la-royaute-du-christ.blogspot.com/2022/05/le-retour-des-juifs-en-palestine-3.html

https://la-royaute-du-christ.blogspot.com/2022/05/illuminisme-luciferien-en-milieu.html

https://la-royaute-du-christ.blogspot.com/2022/05/le-recours-la-priere.html

https://la-royaute-du-christ.blogspot.com/2022/05/preuves-scripturaires-de-la-royaute-du.html

https://la-royaute-du-christ.blogspot.com/2022/05/lantechrist-ou-posterite-du-sepent.html

https://la-royaute-du-christ.blogspot.com/2022/05/traite-du-saint-esprit-3-lavantage-du.html

https://la-royaute-du-christ.blogspot.com/2022/05/priere-notre-dame-des-anges.html

https://la-royaute-du-christ.blogspot.com/2022/05/les-avertissements-de-saint-jean-de-l.html

https://la-royaute-du-christ.blogspot.com/2022/05/les-noms-de-lantechrist.html

https://la-royaute-du-christ.blogspot.com/2022/05/france-souviens-toi-1.html


vendredi 2 décembre 2022

Un témoignage de la grande Sainte Thérèse


 Sainte Thérèse d’Avila (1515-1582)

UN TEMOIGNAGE DE LA GRANDE SAINTE THERESE

  « Je connais beaucoup de personnes qui prient vocalement, et que Dieu élève, sans qu’elles sachent comment, à une haute contemplation.

     J’en connais une en particulier, qui n’a jamais su que prier vocalement : et si elle ne priait pas tout haut, son esprit s’égarait. Or, en y étant fidèle, elle avait tout à la fois ; je vis que fidèle à réciter le Pater, elle était arrivée à l’oraison de pure contemplation ; Notre-Seigneur l’élevait, même, jusqu’à l’oraison d’union. Je ne pus m’empêcher d’en louer le Seigneur…

     Je portais envie à son oraison vocale.

     Si cela est la vérité, comme ce l’est en effet, savez-vous, vous qui n’aimez guère les contemplatifs, que vous le deviendriez vous-même, si vous récitiez vos prières comme il faut, et avec une conscience pure. »

(Sainte Thérèse d’Avila – Le chemin de la perfection, Ch. 32)

 

René Pellegrini

Anciens articles à voir ou à revoir :

https://la-royaute-du-christ.blogspot.com/2022/05/la-gloire-du-saint-esprit-motif-1-suite.html

https://la-royaute-du-christ.blogspot.com/2022/05/lordre-de-dieu.html

https://la-royaute-du-christ.blogspot.com/2022/05/le-reour-des-juifs-en-palestine-1-avant.html

https://la-royaute-du-christ.blogspot.com/2022/05/petite-mise-au-point-sur-mes.html

https://la-royaute-du-christ.blogspot.com/2022/04/bien-comprendre-ce-quest-la-revolution.html

https://la-royaute-du-christ.blogspot.com/2022/04/les-propheties-sur-la-france-1.html

 

 

 

 

lundi 17 octobre 2022

La conjuration antichrétienne - 2 : Les deux civilisations - 2

 Basilique Saint Pierre de Rome

 LA CONJURATION ANTICHRETIENNE - 2


CHAPITRE I

 

LES DEUX CIVILISATIONS - 2

 

     Il faut que l’Eglise se réconcilie avec la civilisation moderne. Et la base proposée pour cette réconciliation, c’est non point l’acceptation des données de la vraie science que l’Eglise n’a jamais répudiée, qu’elle a toujours favorisée, aux progrès de laquelle elle a toujours applaudi et contribué plus que qui que ce soit ; mais l’abandon de la vérité révélée, abandon qui transformerait le catholicisme en un protestantisme large et libéral dans lequel tous les hommes pourraient se rencontrer, quelles que soit leurs idées sur Dieu, sur ses révélations et ses commandements. Ce n’est, disent les modernistes, que par ce libéralisme (1) que l’Eglise peut voir de nouveaux jours s’ouvrir devant elle, se procurer l’honneur d’entrer dans les voies de la civilisation moderne et de marcher avec le progrès.

     Toutes les erreurs signalées dans l’un et l’autre Syllabus se présentent comme les diverses clauses du traité proposé à la signature de l’Eglise pour cette réconciliation avec le monde, pour son admission dans la cité moderne.

 (A suivre...si Dieu veut)

Monseigneur Delassus

 

(1) Le libéralisme et un péché : voir les six publications sur la question, ici sur Blogspot

 

René Pellegrini


 

vendredi 30 septembre 2022

Qui aime Jésus-Christ croit à toutes ses paroles - 2

 

 

QUI AIME JESUS-CHRIST CROIT A TOUTES SES PAROLES – 2

 

     La corruption des moeurs, voilà la source d’où sont sortis et sortent tous les jours tant de livres, de systèmes impies : matérialisme, indifférentisme, panthéisme, déisme, naturalisme. Les uns nient l’existence de Dieu, d’autres s’en prennent à la Providence, affirmant que Dieu, après avoir créé les hommes, les oublie, n’ayant cure s’ils aiment leur Créateur ou l’offensent, s’ils méritent une récompense ou un châtiment. D’autres encore nient la divine bonté et soutiennent que Dieu a créé un grand nombre d’âmes pour l’enfer, les poussant lui-même à pécher afin qu’elles se damnent et qu’elles aillent le maudire à jamais dans les flammes éternelles. 

     Oh ! Ingratitude et malice des hommes ! Dieu, dans sa miséricorde, les a créés afin de les rendre heureux à jamais dans le ciel ; il les a comblés de lumières, de bienfaits, de grâces pour leur assurer l’acquisition de la vie éternelle ; dans ce même but, il les a rachetés avec tant d’amour, au prix de si grandes souffrances ! Et eux travaillent à ne rien croire pour suivre leurs passions, sans retenue. Mais non, malgré leurs efforts, ils n’arriveront jamais, les malheureux, à se débarrasser des remords de leur conscience coupable et de la peur des divines vengeances.

     J’ai publié dernièrement sur cette matière un livre intitulé : Vérité de la foi. J’y démontre avec clarté l’inconsistance de tous les systèmes des incrédules modernes. Ah ! S’ils se libéraient de leurs vices et s’appliquaient à aimer Jésus-Christ, certes, ils ne mettraient plus en doute les dogmes de la foi, et croiraient fermement à toutes les vérités que Dieu a révélées. 

     Celui qui aime Jésus-Christ du fond du coeur tient toujours devant ses yeux les maximes éternelles et en fait la règle de sa conduite. Celui qui aime Jésus-Christ, oh ! Comme il comprend bien cette parole du Sage : « Vanité des vanités, tout n’est que vanité. » (Ecclésiaste I, 2). Oui, toute grandeur terrestre n’est que fumée, fange et tromperie ; le seul bien, le seul bonheur d’une âme est d’aimer son Créateur et d’en accomplir la volonté ; nous ne sommes que ce que nous sommes devant Dieu ; il ne sert de rien de gagner le monde entier si on perd son âme ; tous les biens terrestres ne peuvent remplir notre coeur. Dieu seul le contente ; en résumé, il faut tout quitter pour tout gagner. 

     La charité croit tout. Sans aller jusqu’à cette impiété qui veut ne croire à rien pour se livrer au vice sans frein et sans remords, il y a des chrétiens qui ont la foi, mais une foi qui n’est guère vivace. Ils croient aux mystères : à la Trinité, à la Rédemption, aux sacrements, à d’autres vérités révélées, mais ils n’admettent pas pleinement l’Evangile. Jésus-Christ a dit : « Bienheureux les pauvres, bienheureux les affligés, bienheureux ceux qui se mortifient, bienheureux ceux qui sont persécutés, décriés et maudits par les hommes » (St Luc VI, 2 ; Matthieu V, 5-11). Ainsi parle Jésus-Christ dans l’Evangile. Peut-on dire qu’ils croient à ce livre sacré ceux qui disent : Bienheureux qui a de l’argent, bienheureux qui n’a rien à souffrir, bienheureux qui se divertit, malheureux qui est persécuté et maltraité ? Que penser de ceux qui tiennent ce langage ? Qu’ils ne croient pas à l’Evangile  ou qu’ils n’y croient pas entièrement. Celui qui a une foi totale, regarde comme un bonheur pour lui et comme une faveur divine d’être pauvre en ce monde, d’être malade, mortifié, méprisé et maltraité par les hommes. Ainsi croit, ainsi parle celui qui accepte toutes les paroles de l’Evangile et possède un véritable amour pour Jésus-Christ. »  

(Extrait de « La pratique de l’amour envers Jésus-Christ – Chapitre XV) 

(Saint Alphonse de Liguori)

  

René Pellegrini


dimanche 25 septembre 2022

Qui aime Jésus-Christ croit à toutes ses paroles - 1


QUI AIME JESUS-CHRIST CROIT A TOUTES SES PAROLES – 1

     Un ami ajoute foi à tout ce que dit son ami. Aussi, plus est grand l’amour d’une âme envers Jésus-Christ et plus sa foi est inébranlable est vive.

     En voyant le Rédempteur mourir sur la croix, sans l’avoir mérité, en considérant sa patience dans les supplices, le bon larron se prit à l’aimer ; et bientôt dans son coeur ouvert par cet amour, la lumière de Dieu pénétra, et il crut : il crut que Jésus était vraiment le Fils de Dieu, et il le pria de se souvenir de lui quand il serait dans son royaume.

     Sans doute, la foi est le fondement sur lequel repose la charité ; mais la charité, à son tour, perfectionne la foi. Plus sera parfait notre amour pour Dieu, plus aussi notre foi sera parfaite. Grâce à la charité, on croit, non plus avec l’intelligence seule, mais aussi avec la volonté. Il en est qui ne croient qu’avec leur esprit, mais leur coeur se dérobe : ce sont les pécheurs ; ils savent bien que les enseignements de la foi sont la vérité, mais ils se refusent à vivre suivant les divins préceptes. Leur foi est bien faible : si elle était vive, ils verraient dans la grâce divine un bien plus grand que tout bien, et dans le péché, qui nous prive de la grâce, un mal pire que tout mal, et ce serait certainement la conversion. Pourquoi donc préfèrent-ils à Dieu les misérables biens d’ici-bas ? La cause en est ou dans leur manque de foi ou dans leur foi par trop faible. Tout autre chose est de croire, non plus avec son esprit seul, mais aussi avec sa volonté, une volonté remplie d’amour pour le Dieu qui nous révèle la vérité : non seulement on croit, mais en croit volontiers, mais on est heureux de croire ; c’est la foi parfaite qui nous porte à conformer notre vie à nos convictions.

     D’où vient l’insuffisance de la foi chez ceux qui vivent dans le péché ? Elle n’a point pour origine l’obscurité de la foi. Sans doute, les mystères révélés restent obscurs et impénétrables : Dieu l’a voulu ainsi pour rendre la foi méritoire. Cependant, les motifs de crédibilité nous rendent si évidente l’autorité divine sur laquelle s’appuient nos croyances que refuser notre adhésion serait, non seulement imprudence, mais impiété et folie. La faiblesse de la foi, chez beaucoup, vient d’ailleurs : à savoir des défaillances de leur conduite. Celui qui renonce à l’amitié de Dieu pour n’avoir pas à se priver des plaisirs défendus, voudrait qu’il n’y eût ni loi pour les interdire ni châtiment pour les punir. Il s’applique d’abord à fuir la pensée des vérités éternelles : mort, jugement, enfer, justice de Dieu. Ces vérités, néanmoins, l’épouvantent et troublent ses joies coupables : il s’ingéniera donc à chercher des objections plus ou moins spécieuses pour arriver à une persuasion plus ou moins sincère qu’il n’existe ni âme, ni Dieu, ni enfer. Ainsi, il pourra vivre et mourir comme l’animal, sans loi ni raison.

(A suivre…« Qui aime Jésus-Christ croit à toutes ses paroles – 2 »…si Dieu veut)

 (La pratique de l’amour, de Saint Alphonse de Liguori)


René Pellegrini

samedi 10 septembre 2022

La Contre-Révolution, qu'est-ce-à-dire ? - 6 : La hiérarchie - 2


 Seigneur, que votre volonté soit faite sur la terre comme au ciel (St Matthieu VI,10) 

LA CONTRE-REVOLUTION, QU’EST-CE A DIRE ? - 6 : LA HIERARCHIE - 2

     A l’égalitarisme révolutionnaire façonné dans les sociétés de pensée (aujourd’hui, les think Tanks) dont l’aboutissement est le nivellement par le bas, et la mise en place progressive des ingrédients de la mise en esclavage, s’oppose la hiérarchie qui fonde l’existence d’une institution assise sur des principes chrétiens.

     La hiérarchie s’oppose per diametrum à la fausse égalité révolutionnaire.

     La Hiérarchie correspond à la réalité alors que l’égalité est une construction dans les nuées.

     La hiérarchie constitue la vraie justice, car elle consiste à donner à chacun selon ses responsabilités et ses capacités, alors que l’égalité est l’injustice absolue du nivellement par le bas.

     La hiérarchie est la nécessité même de la société, son existence même. La société met en relation les besoins des individus : l’ingénieur a besoin de l’ouvrier pour exécuter ses plans ; le malade du médecin pour se soigner ; l’automobiliste du garagiste pour réparer sa voiture ; le justiciable de l’avocat pour sa défense, etc. C’est cette dépendance pour la satisfaction des différents besoins qui permet aux hommes de vivre ensemble dans une institution politique et sociale. C’est à la hiérarchie qu’il appartient d’harmoniser les rapports entre des individus ayant des compétences et des responsabilités différentes.

     Comme déjà dit dans l’article précédent la Hiérarchie prend pour modèle l’organisation céleste : https://la-royaute-du-christ.blogspot.com/2022/08/la-contre-revolution-quest-ce-dire-5-la.html 

« Pour que la volonté de Dieu se fasse sur la terre comme au ciel » (St Matthieu VI, 10)

     Ne jamais oublier que nous vivons une époque de manipulation et de censure de l’information, de mensonges, d’afflictions, de désolation, de tribulation et d’humiliation pour l’Eglise. Ce climat délétère et anti-Dieu caractéristique du cinquième âge de l’Eglise (Eglise de Sardes (1) dans lequel nous sommes encore, semble toucher à sa fin. Il sera suivi du sixième âge de l’Eglise (Eglise de Philadelphie (2), âge de consolation qui verra le Grand Monarque détruire toutes les Républiques, et refleurir, pour un temps, la vérité, la charité, la justice et la paix afin de préparer les chrétiens avant que n’apparaisse l’Antéchrist et ses troupes, pour son assaut final contre l’Eglise et sa défaite éternelle par Notre-Seigneur Jésus-Christ.

     Si l’esprit révolutionnaire prône tellement l’égalité c’est parce qu’il sait, par expérience, que c’est la solution idéale pour noyauter et faire disparaître plus facilement l’esprit chrétien d’une institution catholique laïque ou religieuse, et en détruire progressivement la hiérarchie remplacée par la collégialité des égaux délibérants.

     Vous voulez faire dériver ou détruire une institution d’esprit catholique (école, collège, université, monastère, épiscopat, syndicat, etc.) faites-lui adopter, insufflez-lui, comme principe de sa constitution la forme révolutionnaire : Liberté, égalité, fraternité. Elle pourra inscrire en grands caractères sur le fronton de son établissement : école, collège, université, monastère, épiscopat ou syndicat catholiques, la forme adoptée, se répercutant logiquement sur les mentalités et l’enseignement dispensé, en révélera sa vraie nature, et en fera une institution imbibée, malgré elle, d’esprit révolutionnaire. De même pour un mouvement ou un parti politique car, comme déjà dit, mais ne l’oublions jamais « La nature d’une chose lui est conférée par sa forme » ce que le Pape Pie XII exprime de la manière suivante :

 « De la forme donnée à la sociétéen harmonie ou non avec les lois divinesdépend et s’infiltre le bien ou le mal des âmes, c’est-à-dire, si les hommes, appelés tous à être vivifiés par la grâce du Christ, respireront dans les contingences terrestres du cours de leur vie, l’air sain et vivifiant de la vérité et des vertus moralesou le microbe morbide et souvent mortel de l’erreur et de la dépravation. » (Radio-Message de la Pentecôte du 1er juin 1941)

     Ainsi, « la forme donnée à la société » (3) est capitale. Pour ne pas être induit en erreur et risquer d’accorder son soutien à un faux label catholique, il faut affirmer qu’il n’y a pas de véritable contre-révolution catholique sans hiérarchie car elle est l’existence même d’une société vraiment catholique, conjointement avec la vérité et la charité qui sont sa loi écrite ou ses coutumes qui forment l’essence de cette société.

     Le chrétien contre-révolutionnaire doit impérativement, en plus de la hiérarchie, concevoir son action politique sous l’angle de la vérité et de la charité qui prend en compte le désir de Dieu de nous unir à sa vie divine. Ce qui implique que cette action politique ne peut vraiment se développer, avec succès, que si les moyens et les pratiques institutionnels existants lui permettent d’atteindre le but de conduire l’ordre social vers Dieu pour qu’il l’aime, l’honore et le serve, et ainsi favoriser le salut du plus grand nombre. Dans le cas contraire, si ces moyens et pratiques institutionnels font défauts (ce qui est le cas présentement) cette action politique sera inexorablement phagocytée et dérivée quelle que soit la bonne foi ou la sincérité de ceux qui la mène.

     A titre d’exemple, pour ce qui est de sortir la France de l’abîme vers lequel elle se précipite, le faux espoir, pour bien des personnes catholiques ou pas, de cet étendard de promiscuité morale et spirituelle qu’est le Front National (aujourd’hui Rassemblement National) constitue un cas d’école. Ce parti politique englué comme les autres composantes politiques dans les présupposés de la République laïque, c’est-à-dire athée en ce qui concerne le respect des valeurs chrétiennes, l’obéissance, l’honneur et la gloire envers Notre-Seigneur Jésus-Christ, mais très dévote quant aux constructions sociales liées aux fausses valeurs et faux principes idéologiques, philosophiques et spirituels sataniques surgis des élucubrations et rêveries des diverses sectes et conventicules maçonniques et kabbalistes. Il suffit de les entendre parler, la bouche en cœur, de la République, de la laïcité, des droits de l’homme, etc.

(A suivre…« But et moyens de la Contre-Révolution - 1 »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini

 

(1) Eglise de Sardes (Apocalypse III, (1). Elle correspond au cinquième âge de l’histoire de l’Eglise (dans laquelle nous sommes) qui commença vers 1520 sous le règne de l’Empereur Charles-Quint et du Pape Léon X. Elle se rapporte aussi au cinquième jour de la création du monde lorsque Dieu dit « que les eaux produisent toutes sortes de poissons et de reptiles, et qu’il créa les oiseaux du ciel » (Genèse I, 20-23). Cet âge est un âge d’affliction, de désolation, d’humiliation et de pauvreté de l’Eglise jusqu’à la venue du Grand Monarque. Il peut s’appeler avec raison un âge de purgation. Sardes signifie principe de beauté ou principe de perfection qui suivra dans le sixième âge de l’Eglise, celle de Philadelphie.

(2) Eglise de Philadelphie (Apocalypse III, 7) signifie « amour du frère », selon l’étymologie grec philadelphia. Elle correspond au sixième âge de l’histoire de l’Eglise. Nous n’y sommes pas encore, seulement lorsque paraîtront le Saint Pape et le Grand Monarque : les guides légitimes des Catholiques.

(3) La forme n’a pas ici le sens d’apparence extérieure d’un objet quelconque (carrée, ronde, rectangulaire, etc.). En métaphysique elle est le principe des forces et de l’activité dans un être. Elle est ce qui explique l’unité, la fixité et l’activité des vivants et qui maintient l’être  tout entier. Par exemple, pour l’homme son âme est la forme substantielle du corps physique humain.

 

Mis sur un autre blogue le 16 février 2015


vendredi 2 septembre 2022

J'étais Témoin de Jéhovah - 1 : Les prémisses et la ferveur


 

J'ETAIS TEMOIN DE JEHOVAH - 1 

 

LES PREMISSES ET LA FERVEUR 

     Ce qui va suivre ne prétend pas être exhaustif mais l’exposition très ramassée des conditions de mon entrée, de la manifestation de mon zèle ministériel et de ma démission de l’Organisation des Témoins de Jéhovah. (TDJ)

     Sans culture religieuse, ni biblique, juste une préparation rapide avant de faire ma communion solennelle, j’étais une proie facile pour les TDJ. Malgré ce manque de formation, je n’avais pas d’hostilité envers Dieu, j’y pensais assez souvent. Je souhaitais avoir une Bible, mais lorsque j’en parlais on me répondait parfois que certains étaient devenus fous en la lisant. Cela me surprenait car je me disais : « si elle est le livre de Dieu comment peut-elle rendre fou ? » J’étais très dubitatif sur ce genre de réponse, mais sans chercher plus loin, je laissais faire les choses, me disant qu’un jour j’en aurai une car j’avais toujours ce désir de la lire, et alors je verrai par moi-même.

     C’est sur mon lieu de travail que je fis la connaissance d’un monsieur âgé qui n’était pas TDJ lui-même, mais il assistait parfois à quelques unes de leurs réunions tout en étant lecteur d’une de leurs publications « Réveillez-Vous ! » Sachant qu’il fréquentait les Témoins de #Jéhovah, je le taquinai à propos du déluge, sans toutefois lui manquer de respect car il était beaucoup plus âgé que moi. N’ayant aucune culture biblique je lui fis cette remarque « Comment pouvez-vous croire que tous les animaux aient pu rentrer dans l’arche ? » IL me répondit qu’il y avait bien eu un déluge et qu’il m’apporterait une publication sur ce sujet. Ce qui fut fait avec un Réveillez-Vous !

     En lisant la description du déluge dans cette publication cela devenait plausible car, où moi je voyais « tous les animaux », il ne s’agissait, en fait, que de couples d’animaux, ou une sélection très réduite, propre à sauver l’espèce, de même que d’autres explications concernant la nourriture à bord de l’arche, etc. J’étais très intéressé par cette lecture, et, ce que j’attendais depuis si longtemps se trouvait tout à la fin : la demande d’une étude biblique gratuite à domicile. J’écrivis immédiatement et quelques semaines plus tard on frappa à ma porte, j’ouvris et vis un monsieur d’une quarantaine d’années avec une jeune fille (sa fille) me demandant si j’étais bien M. Pellegrini car une demande d’étude biblique, à mon nom, lui avait été remise. Je les fis entrer car j’avais beaucoup de questions à leur poser. Il manipulait très bien la Bible et répondait à mes questions en s’appuyant assez souvent sur elle. J’étais très impressionné. Après plus d’une heure de discussions il me demanda si j’étais d’accord, ainsi que mon épouse, pour entreprendre cette étude biblique. C’était demander à un aveugle s’il voulait la vue. J’avais 25 ans, ma femme 22 ans. Nous étions en 1969, mariés depuis 18 mois environ, et avions un bébé de quelques mois. 

     Rendez-vous fut pris pour un jour régulier d’étude. Elle se fit sur un livre à couverture bleue de 190 pages et 22 chapitres « La vérité qui conduit à la vie éternelle ». Nous allions de découvertes en découvertes. Pas d’enfer, pas d’âme immortelle, #Jésus-Christ n’était pas Dieu, mais son Fils et inférieur à Lui, la bataille d’Harmaguédon, etc. etc. Nous avions l’impression d’être dans un autre monde. Nous avions enfin la vérité, toutes les réponses à nos questions appuyées sur la Parole de Dieu. Nous n’arrêtions pas d’en parler à notre entourage : Nous voulions les sauver de l’anéantissement d’Harmaguédon, nous ne voulions que leur bonheur éternel, nous voulions qu’ils soient heureux avec nous dans un Nouvel Eden, ce monde nouveau ou nouveau système de choses où il n’y aurait plus de larmes, ni de douleurs. Ils semblaient ne pas comprendre que nous ne voulions que leur bien. Certains se moquaient. Les relations familiales s’en ressentirent fortement.

     J’avais faim et soif de vérité, mes progrès furent très rapides et six mois plus tard, dans une Assemblée de circonscription qui réunissait deux à trois milles personnes, je me faisais baptiser par immersion pour être « un Témoin de Jéhovah » Ma femme, à l’Assemblée suivante. Nous étions voués à Jéhovah pour faire sa volonté en prêchant la « Bonne nouvelle du Royaume de Dieu » de porte en porte. 

     Dans le ministère de porte en porte il arrivait, de temps en temps, que des personnes me fassent remarquer que les TDJ avaient fait de fausses prophéties, je ne voulais pas y croire car comment les dirigeants de l’Organisation (ceux qui étaient oints = les élus pour le ciel) pouvaient-ils se tromper ? Ne s’étaient-ils pas présentés comme les prophètes pour notre temps ? Ce n’était pas possible d’autant plus que lorsque j’en parlais aux plus anciens de ma Congrégation, ils me répondaient que ce n’était que pure calomnie, parce qu’il y avait de la haine pour les TDJ. De plus, aucun de ces détracteurs n’avaient pu me fournir une preuve écrite pour valider leurs dires. Cependant, j’aurai bien aimé, pour fermer le bec à ces détracteurs, avoir en ma possession des ouvrages anciens des TDJ pour voir ce qu’ils disaient en ces temps-là. Malheureusement, la bibliothèque de notre salle du Royaume (lieu de réunion des TDJ) ne contenait pas de tels ouvrages. 

     Notre vie tournait autour des cinq réunions hebdomadaires. Ma femme a eu beaucoup de mérites à assumer toutes ses obligations familiales, de réunions et de prédication avec, au final, 5 petits enfants en 1975. Tout cela rendu possible par sa débrouillardise et sa très bonne organisation des tâches. Ces quelques mots pour lui rendre hommage. 

     Mes progrès étant rapides et mon zèle pour Jéhovah bien visible, j’obtins très vite des responsabilités dans ma Congrégation, passant par tous les postes ministériels : serviteur aux publications ; serviteur aux territoires (mise à jour et distribution des zones de prédication) ; serviteur à l’école du ministère théocratique (formation des prédicateurs), serviteur au bulletin intérieur (à usage interne) devenu ensuite la Tour de Garde; conducteur, en semaine, d’une étude sur un ouvrage des TDJ, avec un petit groupe, chez un frère; conducteur de la Tour de Garde; orateur (par roulements entre anciens) dans la réunion publique du dimanche. 

     Une fois, je pris mes congés payés pour m’engager dans le service de pionnier ordinaire en Vendée (à Pouzauges) avec un autre jeune couple. Ce service consistait à assurer 75 heures de prédication dans le mois. En plus du porte-à-porte nous organisâmes une réunion publique. J’étais tout à Jéhovah (plutôt tout à une organisation se servant de Jéhovah). Cela dura 7 ans (1969-1976). Vers le milieu de l’année 1975 tout bascula, année ou j’exerçai la charge de Président de notre Congrégation qui comptait environ 80 témoins.

(A Suivre…« J'étais Témoin de Jéhovah : Tout s’effondre »…si Dieu veut)

René Pellegrini

vendredi 15 juillet 2022

La Contre-Révolution, qu'est-ce à dire ? - 3 : La vérité


LA CONTRE-REVOLUTION, QU’EST-CE A DIRE ? - 3 : LA VERITE

     On n’abordera pas ici une étude métaphysique de la vérité qui nécessiterait de développer sa nature et son fondement. On se contentera simplement de dire, pour ce premier volet du triptyque contre-révolutionnaire, qu’elle est une vertu morale, et d’effleurer les diverses applications du mot vérité, pour mettre surtout en évidence les détenteurs de la vérité.

APPLICATIONS DIVERSES DU MOT VERITE :

     - La vérité en philosophie (1) c’est, d’une façon générale, l’accord entre l’intelligence et les choses connues. Elle est principalement dans l’intelligence, et secondairement dans les choses pour autant que celles-ci sont rapportées à l’intelligence comme à leur principe. (Somme Théologique Ia Pars, q.16, a.1)

     - La vérité ontologique : elle exprime l’être des choses en tant qu’il est conforme à l’intelligence divine dont il procède. Dieu étant la cause efficiente de tout être, les choses sont vraies en tant qu’elles sont conformes aux idées d’après lesquelles elles ont été faites.

      - La vérité logique :

     * Au sens concret : c’est la connaissance elle-même en tant que l’intelligence est conforme à l’objet ou à la chose qu’elle représente.

     * Au sens abstrait : la conformité de l’intelligence avec la chose par un jugement affirmant ce qu’elle est ‘’adaequatio intellectus ad rem’’. Par exemple, si je dis « cet or est pur » j’énonce une vérité si véritablement la pureté appartient à cet or, c’est-à-dire si mon jugement est conforme à ce qui est.

     - La vérité morale qui est la conformité du langage et des actions avec la pensée

  LA VERITE EST EN DIEU, NOTRE SEIGNEUR JESUS-CHRIST…

     C’est le Fils de Dieu lui-même qui l’a affirmé à ses disciples, dans son sermon, après la Cène. Il déclara solennellement : « Je suis la voie, la vérité et la vie » (St Jean XIV, 6). La vérité est la Personne même de Jésus-Christ. Ses paroles sont vérités.

     Il l’affirmera encore devant Pilate le représentant en Judée de l’autorité impériale :

« C’est pourquoi Pilate lui repartit : Tu es donc roi ? Jésus répondit : Tu le dis, je suis roi. Si je suis né et si je suis venu dans le monde, c’est pour rendre témoignage à la vérité ; quiconque est de la vérité, écoute ma voix. ». (St Jean XVIII, 37)

     A contrario celui qui refuse, à quelque titre que ce soit, d’écouter et d’obéir à la voix de Jésus, méprise ses enseignements et pousse ou encourage les autres, par sa conduite, ses propos ou ses enseignements, à faire de même, porte en quelque sorte, comme inscrit sur son front, et en gros caractères, la marque de son discrédit : MENTEUR !

     Il l’affirmera aussi devant les Juifs qui cherchent des prétextes pour le faire mourir :

« (…) Celui qui m’a envoyé est VRAIet moi ce que j’ai entendu de lui, je le dis au monde. » (St Jean VIII, 26)

ET DANS SON EGLISE OU MAISON DE DIEU qui est « colonne et fondement de la vérité » telle est l’affirmation inspirée de Saint Paul au jeune Timothée.

« Afin que (…) tu saches comment te conduire dans la maison de Dieu, qui est l’Eglise du Dieu vivant, la colonne et le fondement de la vérité. » (I Timothée III, 15)

     Verset qui atteste, par la même occasion, la visibilité et l’infaillibilité de l’Eglise « colonne et fondement de la vérité » et unique canal de celle-ci.

     Possédée par Jésus-Christ et par sa continuité ici-bas, son Eglise, la vérité implique donc pour le chrétien, une adhésion et un attachement indéfectibles aux enseignements de Dieu et de son Eglise contenus dans les Saintes Ecritures ainsi que dans les documents magistériels, et applicables dans la vie privée, morale, sociale et politique.

     Cette vie chrétienne, sous ses différents aspects ne sauraient, à moins de négliger ou de fuir sa mission de baptisé et de disciple de Jésus, faire l’impasse sur les priorités qui lui incombent d’enseigner ou de défendre, selon ses aptitudes, tout ce qui concerne le salut des âmes, et de combattre, en conservant la charité chrétienne, tout ce qui est en opposition à ces enseignements, sans tenir compte du qu’en-dira-t-on, de l’ironie, des critiques, des calomnies, du mépris, de la haine ou des menaces « (…) Il faut plutôt obéir à Dieu qu’aux hommes » (Actes V, 29) nous dit l’exemple de Saint Pierre sommé par les autorités juives de faire silence sur le doux nom de Jésus et ses enseignements, car Notre-Seigneur nous a avertis en ces termes :

« Celui qui aura rougi de moi et de mes paroles, le Fils de l’homme rougira de lui, lorsqu’il viendra dans sa majesté et dans celle du Père et des saints anges. » (St Luc IX, 26)

     Qu’elle que soit notre position sociale et la hauteur de nos responsabilités, il faut que notre intelligence et notre volonté se conforment à la vérité de la loi divine - car Dieu ne peut ni se tromper, ni nous mentir, et tel que l’enseigne et le transmet le Magistère de l’Eglise que ce soit par le Magistère ex cathedra du Pape ou par le Magistère pontifical ordinaire (2). Il faut aussi que notre intelligence et notre volonté se conforment à l’ordre que le Créateur à inscrit dans notre nature superbement bafoué, de nos jours, par des lois et des pratiques immorales et scélérates. Que les chrétiens doivent se soumettre à la vérité infailliblement révélée par les enseignements de Notre Seigneur c’est ce que Lui-même affirme :

« Mes brebis écoutent ma voix moi je les connais et elles me suivent. » (St Jean X, 27)

 (A suivre… « La contre-révolution qu’est-ce à dire ? - 4 : La charité »…si Dieu veut)

René Pellegrini


(1) Ultérieurement, si Dieu veut, une rubrique sera consacrée à la philosophie chrétienne

(2) Le Pape possède un double Magistère infaillible : le Magistère ex cathedra, solennel ou extraordinaire utilisé exceptionnellement pour la définition d’un dogme en matière de foi et de mœurs, donc très peu utilisé, en moyenne tous les deux ou trois siècles, et le Magistère pontifical ordinaire utilisé dans ses enseignements non dogmatiques (Encycliques, Bulles, Brefs, Constitutions Apostoliques) destinés à guider les fidèles spirituellement ou doctrinalement utilisé tous les jours, ou selon les besoins, afin qu’ils n’aillent pas brouter dans des pâturages empoisonnés lorsque surgissent certaines idéologies néfastes pour la foi ou les mœurs, et dans lesquels le Pape ne peut errer ayant la promesses de l’assistance de Jésus-Christ « Je suis avec vous TOUS LES JOURS, jusqu’à la consommation des siècles ». (St Matthieu XXVIII, 20) C’est à tort, de manière arbitraire et non sans graves conséquences pour la foi elle-même qu’on exclut de l’infaillibilité les Encycliques, contrairement à l’enseignement de Mgr d’Avanzo au nom de la députation de la Foi lors du Concile Vatican I, et du Pape Pie XII.

 

Mis sur un autre blogue le 7 août 2014

vendredi 20 mai 2022

Catholiques, attention ! - 1



 CATHOLIQUES, ATTENTION ! - 1


« Souvenez-vous de la parole que je vous ai dite : Le serviteur n’est pas plus grand que son maîtreS’ils m’ont persécutéils vous persécuteront aussi ; s’ils ont gardé ma parole, ils garderont aussi la vôtre. Mais ils vous feront toutes ces choses à cause de mon nom parce qu’ils ne connaissent point celui qui m’a envoyé. » 

(St Jean XV, 20-22)

     Telles furent les paroles que Notre-Seigneur adressa à ses disciples après avoir célébré le dernier repas pascal. Paroles qu’aucun chrétien et serviteur de Jésus-Christ, à toutes les époques, n’a pu ou ne peut se permettre d’oublier ou de sous-estimer sans grave dommage pour l’intégrité de sa foi et la sauvegarde morale, intellectuelle et religieuse de sa patrie.

     Avertissement sérieux de Jésus et vérifié dans les faits car les Juifs, après avoir persécuté et fait exécuté leur Messie par les Romains, se tourneront ensuite contre ses disciples comme l’histoire religieuse et profane le confirmeront.

     Pourquoi cette mise en garde et sur quels fondements s’appuie-t-elle ? Pour rester uniquement sur ce texte biblique : parce que « Le serviteur n’est pas plus grand que son maître. » avec comme motivation théologique pour cette persécution « à cause de mon nom » et comme cause spirituelle « parce qu’ils ne connaissent point celui qui m’a envoyé. »

     Curieux comportement et destin que celui de ces descendants d’Hébreux choisis par Dieu pour être son peuple élu. Peuple qui, depuis des siècles, attendait la venue du Messie promis par les prophètes et, lorsqu’il paraît, est méprisé et crucifié. Comment est-ce possible ?

     La réponse est dans les paroles terribles prononcées par Celui qui est la Vérité et dans la bouche duquel il ne s’est pas trouvé de fraude (I Pierre II, 23), dans lesquelles il affirme que ceux qui ont reçu la Loi et les prophètes « ne connaissent pas Dieu » Ainsi, la pierre de touche et d’achoppement qui se répercutera de siècles en siècles est « à cause de mon nom » conséquence « d’une méconnaissance de Dieu » faisant suite à leur adhésion à de fausses traditions condamnées par Jésus (St Marc VII, 8-13)

     Oui ! Paroles terribles car ils persistent, jusqu’à nos jours, dans leur refus et le blasphème contre Jésus-Christ confirmant aujourd’hui comme hier « qu’ils ne connaissent pas Dieu ». L’avertissement de Jésus-Christ conserve tout son sens pour ceux qui sont ses disciples, à notre époque, car il désigne sans équivoque possible qui seront leurs persécuteurs : Les Juifs (directement ou indirectement par utilisation d’agents extérieurs)

     La haine des chefs religieux juifs contre le Christ se propagera jusque dans le peuple qui finira par demander son exécution par Ponce Pilate. Mais, la crucifixion du Christ n’apaisera pas cette animosité inextinguible. Elle se tournera ensuite contre les disciples, contre l’Eglise naissante, contre ceux qui continueront de porter le nom de Jésus dans le monde « Souvenez-vous (…) à cause de mon nom » avait dit Jésus, et elle s’est poursuivie jusqu’à nos jours sous des formes diverses, selon les forces ou les faiblesses que les opportunités du temps et les circonstances politiques leur permettaient.

     Ce qui a changé depuis, c’est qu’actuellement les Juifs n’ont plus à quémander l’autorisation de mise à mort ou de persécution, puisque ce sont eux qui tiennent les gouvernements qu’ils ont d’ailleurs noyautés et rendus dépendants avec leur or et leur système financier destructeur que l’on peut qualifier de diabolique.

     De nos jours, les Juifs ne sont pas devenus meilleurs parce que M. Valls (1), les média et tous les opportunistes les encensent ou leur servent outrageusement la soupe. Le problème juif était théologique. Aujourd’hui encore il est, et demeure théologique avec ses inévitables répercussions politiques, et autres domaines de la vie. Le nom de Jésus-Christ est la pierre d’achoppement. Ce qu’ils ont fait à l’époque de Jésus et à ses disciples, ils le feront de nouveau à notre époque « souvenez-vous » contre ceux qui voudront rester fidèles à ses enseignements.

 

     Essayons de discerner comment les choses pourraient se passer à notre époque.

 

(A suivre…« Catholiques, attention ! – 2 »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini

 

(1) L’allusion à Manuel Valls est en rapport avec la date de rédaction de cet article, le 24 août 2016, et à sa déclaration d'amour à Israël.

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