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jeudi 12 janvier 2023

La Franc-Maçonnerie, Synagogue de Satan - 3 : Qu'est-ce-que la Franc-Maçonnerie ? - 1

Photo : Centre de l’Union écossaise, Grande Loge de France de Barcelone

     Par erreur, j’ai passé l’article 4 sur la Franc-Maçonnerie après l’article 2. Celui-ci, s’insère donc entre les 2 et 4. 

LA FRANC-MACONNERIE, SYNAGOGUE DE SATAN -3

 

     QU’EST-CE QUE LA FRANC-MACONNERIE ? – 1

 

     Laissons-là se présenter elle-même :

 

« La Franc-Maçonnerie, institution essentiellement philanthropique et progressive, a pour objet la recherche de la vérité, l’étude de la morale et la pratique de la solidarité ; elle travaille à l’amélioration matérielle et morale, au perfectionnement intellectuel et social de l’humanité. Elle a pour principe la tolérance mutuelle, le respect des autres et de soi-même et la liberté de conscience. Considérant les conceptions métaphysiques comme étant du domaine exclusif de l’appréciation individuelle de ses membres, elle se refuse à toute affirmation dogmatique. Elle a pour devise : Liberté-Egalité-Fraternité. La Franc-Maçonnerie a pour devoir d’étendre à tous les membres de l’humanité les liens fraternels qui unissent les Francs-Maçons sur toute la surface du globe. Elle recommande à ses adeptes la propagande par l’exemple. Le Franc-Maçon a pour devoir, en toute circonstance, d’aider, d’éclairer, de protéger son Frère, même au péril de sa vie et de le défendre contre l’injustice ». (Edouard E. Plantagenet. La Franc-Maçonnerie en France, p.41. Editions La Paix, 1928. Livre édité par l’Association Maçonnique Internationale)

     Après une telle présentation et sa confrontation avec les faits, on ne peut pas mieux se moquer du monde. Nous y voyons les idées maitresses de la secte maçonnique, expression de sa pensée profonde et l’oeuvre de mise en application : la solidarité, la tolérance, la liberté absolue de conscience, l’adogmatisme et la trilogie révolutionnaire Liberté-Egalité-Fraternité. Leur pénétration et leur adoption quasi-générale par la société aussi bien profane que religieuse, témoignent de la redoutable puissance d’insinuation acquise par la Franc-Maçonnerie, par son noyautage systématique de tous les milieux politiques et religieux, administratifs, judicaires, industriels, universitaires, militaires, bancaires, etc…c’est-à-dire, tous les organismes essentiels d’un pays.

     Les fruits produits par la mise en application progressive, mais ô combien efficace, des idéaux et du vocabulaire maçonnique sont, aujourd’hui, suffisamment visibles et, tout un chacun, parfaitement en mesure de se confondre d’admiration, que dis-je, de s’extasier devant les sublimes hauteurs atteintes par le vocabulaire et les images des moyens dits ‘’culturels’’, mis en œuvre pour les propager : la télévision, la radio, la presse, les magazines, les  affiches publicitaires avec leurs inévitables retombées sur le langage, les comportements et les tenues vestimentaires – après ce remarquable travail « d’élévation morale, intellectuelle et sociale » entrepris par les thuriféraires de la secte.

     On comprend parfaitement, ô combien était légitime une telle débauche (à prendre dans les deux sens) d’efforts pour ruiner, voire ‘’tuer’’ comme nous le verrons par la suite – s’il était possible – l’Eglise catholique qui, avec ses dogmes et son enseignement moral, empêchait nos libres penseurs de travailler à « l’amélioration, au perfectionnement de l’humanité » qu’ils se devaient d’éclairer de leur puissante lumière reçue lors de l’initiation en Loge, s’il vous plaît, et ce n’est pas un canular, un bandeau sur les yeux !!!

     Pour développer ce sujet, je m’appuierai sur :

- Les avertissements pontificaux qui devraient être prioritaires pour un Catholique.

- Les déclarations de Francs-Maçons et les documents maçonniques publiés par la secte elle-même, où tombés aux mains de certains gouvernements qui les livrèrent ensuite au public.

- Les déclarations d’anciens Francs-Maçons.

ANNEXE - 1:

     Pour aider à comprendre l’immense toile d’araignée construite par la judéo-maçonnerie et qui enserre l’humanité tout entière par ses organisations, ses doctrines et enseignements religieux, politiques, philosophiques et scientifiques, je détaillerai progressivement, en annexe, après chaque publication sur la Franc-Maçonnerie, les différents organigrammes pyramidaux, allant de Satan-Lucifer jusqu’aux exécutants des basses besognes terrestres, ainsi que les diverses étapes qui ont préparé et préparent encore, aujourd’hui, l’instauration du gouvernement mondial de l’Antéchrist.

     Ce qui permettra d’éclairer les forces philosophiques, politiques, religieuses et scientifiques qui combattent l’Eglise catholique pour la détruire, et, ce faisant, le combat sans relâche que doivent livrer l’Eglise et les Catholiques, face à cette coalition des forces de l’Enfer. L’Eglise conciliaire, ouverte au monde, ne combat plus et ne protège plus les Catholiques contre les faux-frères de l’œcuménisme, de leurs infiltrations, et de leurs influences jusque dans la liturgie. En outre, il ressortira de ces différents organigrammes que cette secte qui prône hypocritement « l’Egalité » est éminemment hiérarchisée.

     Un avertissement et, en même temps, un conseil aux Catholiques : Ne prenez surtout pas cela à la légère, car toutes ces organisations concourent à un but inique et machiavélique qui se déroule sous vos yeux, qui trouve son origine en Genèse III,15. Dans ce combat, plus que millénaire, entre les deux postérités voulues par Dieu Lui-même, après la chute de nos premiers parents : la postérité de la femme (Sainte Vierge) et la postérité de Satan, on se trouve soit dans un camp, soit dans l’autre. Il n’y a pas de position confortable de neutralité. A ce combat pour la foi et le salut, tous les chrétiens, depuis les Apôtres, y ont été confronté, et il durera tant que Marie n’aura pas écrasé la tête du serpent (Satan-Lucifer).

ORGANIGRAME DE LA PYRAMIDE 1

I - SATAN-LUCIFER (appelé par la secte : Grand Architecte de l’Univers (G.A.D.L.U) et LES DEMONS DE ENFER.

II - ANTECHRIST : MAITREYA (Le faux Christ, Roi du Monde et Instructeur mondial)

III - Les ILLUMINES (Illuminati) composés hiérarchiquement du :

1-      Conseil des 13

2-      Conseil des 33

3-      Les 72

4-      Les 300

5-      Ordre maçonnique Palladiste (Albert Pike) ;

6-      Ordre maçonnique de Yale (Skull and Bones) Illuminés de Bavière ;

Kahal - B’nai B’rith (Franc-Maçonnerie juive) ;

Agartha - Ordre San Ho Hei (Chinois)

     Dans la prochaine publication nous détaillerons la Pyramide de Mammon : Haute Finance Internationale.

     Deuxième liste, de quelques noms de membres étrangers, connus ou assez connus, des Super-Loges Internationales (SLI), vivants ou décédés.

SLI – Membres ATLANTIS-ALETHEIA

- Konstantinos Karamanlis (Grèce) ; Carlo Azeglio Ciampi (Italie) ; Corrado Passera (Italie) ; Francisco Pinto Balsemao (Portugal) ; Olaf Scholz (Allemagne) ; Jurgen Chrobog (Allemagne) ; Evangelos Venizelos (Grèce) ; Warren Buffet (USA) ; Moises Naim (Venezuela) ; Max Weber (Allemagne) ;

Beniamino Andreatta (Italie) 

- C’est moi qui mets en gras dans la citation. 

Anciens articles à voir ou à revoir :

https://la-royaute-du-christ.blogspot.com/2022/05/le-recours-la-priere.html

https://la-royaute-du-christ.blogspot.com/2022/05/preuves-scripturaires-de-la-royaute-du.html

https://la-royaute-du-christ.blogspot.com/2022/05/lantechrist-ou-posterite-du-sepent.html

https://la-royaute-du-christ.blogspot.com/2022/05/traite-du-saint-esprit-3-lavantage-du.html

https://la-royaute-du-christ.blogspot.com/2022/05/priere-notre-dame-des-anges.html

https://la-royaute-du-christ.blogspot.com/2022/05/les-avertissements-de-saint-jean-de-l.html

https://la-royaute-du-christ.blogspot.com/2022/05/les-noms-de-lantechrist.html

https://la-royaute-du-christ.blogspot.com/2022/05/france-souviens-toi-1.html

https://la-royaute-du-christ.blogspot.com/2022/05/la-royaute-universelle-de-jesus-christ.html

https://la-royaute-du-christ.blogspot.com/2022/05/protection-contre-lilluminisme.html

vendredi 25 novembre 2022

La conjuration antichrétienne – 4 – 2 : L’Incarnation du Verbe de Dieu


 
LES DEUX CIVILISATIONS – 4 - 2 

                              L’INCARNATION DU VERBE DE DIEU

     Le Verbe de Dieu s’incarna et vint passer trente-trois années parmi nous, pour nous tirer de la voie de perdition et nous ouvrir la route d’une félicité non trompeuse.

     Sa parole comme ses actes renversaient toutes les idées reçues jusque-là. Il disait : Bienheureux les pauvres ! Bienheureux les doux, les pacifiques, les miséricordieux ! Bienheureux les purs ! Jusqu’à Lui, en avait dit : Bienheureux les riches ! Bienheureux ceux qui dominent ! Bienheureux ceux qui sont en mesure de ne rien refuser à leurs passions ! Il était né dans une étable, il s’était le serviteur de tous, il avait souffert mort et passion, afin que l’on ne prît point ses paroles pour des déclamations, mais pour des leçons, leçons les plus persuasives que l’on puisse concevoir, données qu’elles étaient par un Dieu et un Dieu s’anéantissant par amour pour nous.

     Il voulut les perpétuer, les rendre toujours parlantes et agissantes, aux yeux et aux oreilles de toutes les générations qui devaient venir. Pour cela, il fonda la sainte Eglise. Etablie au centre de l’humanité, elle n’a cessé, par les enseignements de ses docteurs et les exemples de ses saints, de dire à tous ceux qu’elle vit passer sous ses yeux : « Vous recherchez, ô mortels, la félicité, et vous recherchez une bonne chose ; prenez garde seulement que vous la recherchez où elle n’est pas. Vous la cherchez sur la terre, et ce n'est pas là qu’elle est établie, ni que l’on trouve ces jours heureux dont nous a parlé le divin psalmiste : Diligit dies videre bonos…(1) Ce sont ici les jours de misère, les jours de sueur et de travaux, les jours de gémissements et de pénitence auxquels nous pouvons appliquer les paroles du prophète Isaïe : « Mon peuple, ceux qui te disent heureux, t’abusent et renversent toute ta conduite.» (2) Et encore : « ceux qui font croire au peuple qu’il est heureux sont des trompeurs. » Donc, où se trouve la félicité et la véritable vie, sinon dans la terre des vivants ? Qui sont les hommes heureux, sinon ceux qui sont avec Dieu ? Ceux-là voient de beaux jours, parce que Dieu est la lumière qui les éclaire. Ceux-là vivent dans l’abondance, parce que Dieu est le trésor qui les enrichit. Ceux-là enfin sont heureux, parce que Dieu est le bien qui les contente et que lui seul est tout à tous. » (3)

(1) Qui aime à voir des jours heureux (Psaumes XXXIII,13 ; 34,13 Bible protestante). Citation sans référence biblique, c’est moi qui la mets

(2) Isaïe III,12). Citation sans référence biblique, c’est moi qui la mets.

(3) Œuvres oratoires de Bossuet. Sermon pour la Toussaint. V.325.

Mgr Henri Delassus

(A suivre…si Dieu veut)

René Pellegrini 

Anciens articles à voir ou à revoir :

https://la-royaute-du-christ.blogspot.com/2022/04/bien-comprendre-ce-quest-la-revolution.html

https://la-royaute-du-christ.blogspot.com/2022/04/les-propheties-sur-la-france-1.html

https://la-royaute-du-christ.blogspot.com/2022/04/protection-contre-lilluminisme.html

https://la-royaute-du-christ.blogspot.com/2022/04/la-recherche-de-dieu.html

https://la-royaute-du-christ.blogspot.com/2022/04/preuves-scripturaires-de-la-royaute-de.html

jeudi 17 novembre 2022

Les deux civilisations - 4 - 2 : L'Incarnation du Verbe de Dieu


LES DEUX CIVILISATIONS – 4 - 2

 

L’INCARNATION DU VERBE DE DIEU

 

     Le Verbe de Dieu s’incarna et vint passer trente-trois années parmi nous, pour nous tirer de la voie de perdition et nous ouvrir la route d’une félicité non trompeuse.

     Sa parole comme ses actes renversaient toutes les idées reçues jusque-là. Il disait : Bienheureux les pauvres ! Bienheureux les doux, les pacifiques, les miséricordieux ! Bienheureux les purs ! Jusqu’à Lui, en avait dit : Bienheureux les riches ! Bienheureux ceux qui dominent ! Bienheureux ceux qui sont en mesure de ne rien refuser à leurs passions ! Il était né dans une étable, il s’était le serviteur de tous, il avait souffert mort et passion, afin que l’on ne prît point ses paroles pour des déclamations, mais pour des leçons, leçons les plus persuasives que l’on puisse concevoir, données qu’elles étaient par un Dieu et un Dieu s’anéantissant par amour pour nous.

     Il voulut les perpétuer, les rendre toujours parlantes et agissantes, aux yeux et aux oreilles de toutes les générations qui devaient venir. Pour cela, il fonda la sainte Eglise. Etablie au centre de l’humanité, elle n’a cessé, par les enseignements de ses docteurs et les exemples de ses saints, de dire à tous ceux qu’elle vit passer sous ses yeux : « Vous recherchez, ô mortels, la félicité, et vous recherchez une bonne chose ; prenez garde seulement que vous la recherchez où elle n’est pas. Vous la cherchez sur la terre, et ce n'est pas là qu’elle est établie, ni que l’on trouve ces jours heureux dont nous a parlé le divin psalmiste : Diligit dies videre bonos…(1) Ce sont ici les jours de misère, les jours de sueur et de travaux, les jours de gémissements et de pénitence auxquels nous pouvons appliquer les paroles du prophète Isaïe : « Mon peuple, ceux qui te disent heureux, t’abusent et renversent toute ta conduite.» (2) Et encore : « ceux qui font croire au peuple qu’il est heureux sont des trompeurs. » Donc, où se trouve la félicité et la véritable vie, sinon dans la terre des vivants ? Qui sont les hommes heureux, sinon ceux qui sont avec Dieu ? Ceux-là voient de beaux jours, parce que Dieu est la lumière qui les éclaire. Ceux-là vivent dans l’abondance, parce que Dieu est le trésor qui les enrichit. Ceux-là enfin sont heureux, parce que Dieu est le bien qui les contente et que lui seul est tout à tous. » (3)

(1) Qui aime à voir des jours heureux (Psaumes XXXIII,13 ; 34,13 Bible protestante). Citation sans référence biblique, c’est moi qui la mets

(2) Isaïe III,12). Citation sans référence biblique, c’est moi qui la mets.

(3) Œuvres oratoires de Bossuet. Sermon pour la Toussaint. V.325.

 

(A suivre…si Dieu veut)

 Mgr Henri Delassus



lundi 7 novembre 2022

Introduction à l'histoire des Patriarches - 4 : Histoire des Patriarches - 3


 Abraham Isaac Jacob

INTRODUCTION A L’HISTOIRE DES PATRIARCHES – 4

 

HISTOIRE DES PATRIARCHES - 3

 

     Avec lui et avec ses successeurs : Isaac, Jacob et Joseph, nous nous trouvons devant des hommes qui appartiennent à la plus haute Classe spirituelle de l’humanité. Les présenter comme de simples spécimens du milieu où ils ont vécu, comme des hommes semblables à tous les autres, à des Bédouins peu scrupuleux, est une grave erreur. Nous devons tenir pour assuré au contraire qu’ils ont brillé dans leurs temps comme la lumière dans les ténèbres, et qu’ils ont tranché sur leur entourage comme le blanc sur le noir. Et ce n’est pas une moindre erreur de penser que la perfection à laquelle ils ont été appelés, était une perfection toute relative, une perfection embryonnaire, proportionnée à leur « conscience crépusculaire », à l’état d’hommes encore à demi animaux qu’on voudrait leur attribuer. Le concept de perfection ne supporte pas plus d’amoindrissement que celui de vérité ou de justice. Il a les mêmes exigences sous la loi de nature et sous la loi de Moïse, que sous le Nouveau Testament. « Abraham, dit saint Epiphane, fut appelé par Dieu à la perfection évangélique, comme devait l’être plus tard Pierre et André, Jacques et Jean (11). »

     Toute la suite de cette histoire en fera la preuve pour lui et pour ses successeurs immédiats. Telle est l’opinion unanime de la Tradition. Et pour montrer à quel point cette affirmation doit être prise en rigueur de termes, saint Augustin ne craint pas de décerner à notre Patriarche cet éloge qui paraît à première vue dépasser la mesure : « Le mérite de la continence dans Abraham, qui engendra des enfants est égal à celui de saint Jean qui ne fut jamais marié (12). » En effet, explique saint Thomas d’Aquin : « Le mérite ne s’apprécie pas seulement d’après le genre de l’acte, mais surtout d’après l’esprit de celui qui agit.» Or Abraham avait le coeur disposé de telle sorte qu’il était prêt à garder la virginité si c’eût été convenable pour son temps. Ainsi le mérite de la continence virginale a égalé en lui le mérite de la continence virginale dans saint Jean (13). »

     Non seulement ces Patriarches pratiquèrent la perfection évangélique bien avant l’Evangile, mais ils eurent à la réaliser dans des conditions particulièrement difficiles. Ils durent la poursuivre non pas dans un désert, comme les premiers ascètes, mais au milieu du monde : non pas dans la pauvreté comme les Apôtres, mais à la tête de richesses considérables pour l’époque ; non pas dans le célibat, comme les religieux ; ni même dans l’état ordinaire de mariage, comme tant et tant de saints et de saintes, mais sous le régime de la polygamie, auquel ils se trouvaient astreints, nous verrons plus loin pourquoi. Avec une abnégation héroïque, ils n’usèrent du droit d’avoir plusieurs épouses que pour la multiplication du peuple élu, jamais pour la satisfaction de leurs passions. Dieu a voulu nous montrer en eux dès les origines du monde les prodiges que peut réaliser sa grâce, et comme elle a suffi, en plein pays païen, alors qu’il n’y avait sur la terre ni Evangile, ni Eglise, ni prédications, ni sacrements, à conduire ceux qui lui furent fidèles, jusqu’aux plus hautes cimes de la sainteté. C’est un exemple sur lequel tout homme sensé doit réfléchir, pour comprendre que, quelles que soient les conditions dans lesquels il est appelé à vivre, il peut lui aussi, s’il le veut, s’élever jusqu’à la perfection.

     La sainteté de ces hommes nous est garantie par l’Ecriture en termes qui ne peuvent laisser place à aucune équivoque. Ils ont été canonisés par la bouche de Dieu lui-même : Je suis, dit-il à Moïse, le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac et le Dieu de Jacob. C’est là mon nom pour l’éternité, c’est celui qui doit me rappeler à la mémoire de génération en génération (14). Il les présente comme trois témoins irrécusables qu’il s’est choisis, de préférence à tous les hommes. Il se fait gloire d’avoir de tels serviteurs. Il les couvre de sa protection particulière, il les appelle, il les appelle « ses christs » - christos meos – et il interdit qu’on touche à leur mémoire (15). Le crédit dont ils jouissent auprès de lui est tel que, lorsque Moïse veut conjurer le déchaînement de sa colère, il ne trouve rien de plus efficace que de mettre en avant ces trois noms. L’Offertoire du VIIe dimanche après la Pentecôte rappelle chaque année ce trait en un raccourci saisissant, rendu encore plus impressionnant encore par la beauté et la puissance de la mélodie grégorienne : Moïse se mit à prier en présence du  Seigneur son Dieu, et il dit : Pourquoi, Seigneur, vous irritez-vous contre votre peuple ? Apaisez la colère de votre âme : souvenez-vous d’Abraham, d’Isaac et de Jacob auxquels vous avez promis de donner la terre où coulent le lait et le miel. Et le Seigneur s’apaisa, et il ne fit point le mal qu’il avait dit qu’il ferait à son peuple.

     Bien loin de les reléguer au second plan, Jésus-Christ qui venait pourtant remplacer l’Ancien Testament par le Nouveau, a contresigné ce texte de son sceau personnel quand il a dit : Beaucoup entreront dans le royaume des cieux avec Abraham, Isaac et Jacob (16), et tout son Evangile témoigne de l’estime profonde où il tenait les fondateurs de sa propre famille.

(A suivre…si Dieu veut)

Dom de Monléon

 

- Les italiques sont dans le texte

(11) Panarion, I.I.i, Patrologie grecque, I. VI.I, colonne 193. Et Saint Thomas d’Aquin, IIa IIae, quest. 186 a. 4.ad.

(12) De Bona conjugali, ch.XXIV.

(13) IIa Iiae, quest. 153, a. 4, ad. 1 et 3.

(14) Exode III, 6 et 15

(15) Psaumes CIV, 11  « Gardez-vous de toucher à mes oints et ne maltraitez pas mes prophètes » (105, 15 Bibles protestantes)

(16) St Matthieu VIII, 11.

 

René Pellegrini

samedi 24 septembre 2022

Traité du Saint-Esprit - 15 : L'Esprit du bien et l'Esprit du mal - 3


CHAPITRE 1  

TRAITE DU SAINT-ESPRIT – 15

L’ESPRIT DU BIEN ET L’ESPRIT DU MAL - 3 

     Qu’on ne croit pas que cette confiance au pouvoir et à la bonté des êtres surnaturels soit une chimère. D’abord, je voudrais qu’on me montrât une chimère universelle. Ensuite, personne ne méconnaît la valeur morale et intérieure de la prière. Par cela seul qu’elle prie, l’âme se soulage, se relève, s’apaise, se fortifie. Elle éprouve, en se tournant vers Dieu, ce sentiment de retour à la santé et au repos qui se répand dans le corps, quand il passe d’un air orageux et lourd dans une atmosphère sereine et pure. Dieu vient en aide à ceux qui l’implorent, avant et sans qu’ils sachent s’il les exaucera. S’il est un seul homme qui regarde comme chimériques ces heureux effets de la prière, parce qu’il ne les a jamais éprouvés, il faut le plaindre ; mais on ne le réfute pas.

     La prière a une forme plus élevée que la parole, c’est le sacrifice. Plus facile à constater, puisqu’elle est toujours palpable, cette seconde forme n’est pas moins universelle que la première. En usage chez tous les peuples, à toutes les époques, sous toutes les latitudes, le sacrifice s’est offert à des êtres bons ou mauvais, mais toujours étrangers au monde inférieur. Jamais le sang d’un taureau n’a ruisselé sur les autels en l’honneur d’un taureau, d’un être matériel, ni même d’un homme.

     Le droit au sacrifice ne commence pour l’homme que lorsque la flatterie voit un génie personnifié en lui, et c’est à ce génie que le sacrifice s’adresse ; ou, lorsqu’en le retirant du monde inférieur, la mort a fait de lui l’habitant du monde surnaturel. Or, dans la pensée du genre humain, le sacrifice a la même signification que la prière. Perpétuellement offert, il est donc la preuve perpétuelle de la foi de l’humanité à l’influence permanente du monde supérieur sur le monde inférieur.

     L’homme ne s’est jamais contenté d’admettre une action générale et indéterminée des agents surnaturels sur le monde et sur lui. Interrogé à tel moment qu’il vous plaira de son existence, il vous dira : Je crois au « gouvernement du monde matériel par le monde spirituel, comme je crois au gouvernement de mon corps par mon âme ; je crois que chaque partie du monde inférieur est dirigée par un agent spécial du monde surnaturel, chargé de la conserver et de la maintenir dans l’ordre. Je crois ces vérités, comme je crois que dans les gouvernements visibles, pâle reflet de ce gouvernement invisible, l’autorité souveraine, personnifiée dans ses fonctionnaires, est présente à chaque partie de l’empire, afin de la protéger et de la faire concourir à l’harmonie générale.

     Personne n’ignore que les peuples de l’antiquité païenne, sans exception aucune, ont admis l’existence de héros, de demi-dieux, auxquels ils attribuaient les faits merveilleux de leur histoire, leurs législations, l’établissement de leurs empires. Personne n’ignore qu’ils ont cru, écrit, chanté que chaque partie du monde matériel est animée par un esprit qui préside à son existence et à ses mouvements ; que cet esprit est un être surnaturel, digne des honneurs de l’homme et assez puissant pour faire de la créature, dont le soin lui est confié, un instrument de bien ou un instrument de mal. La même croyance est encore aujourd’hui en pleine vigueur chez tous les peuples idolâtres des cinq parties du monde. 

     Dans cette croyance unanime, base de la religion et de la poésie, aussi bien que de la vie publique et privée du genre humain, n’y a-t-il aucune parcelle de vérité ? A moins d’être frappé de démence, qui oserait le soutenir ? Le monde des corps est gouverné par le monde des esprits : tel est, bien que l’ayant altéré sur quelques points secondaires, le dogme fondamental dont le genre humain a toujours été en possession.

     Voulons-nous l’avoir dans toute sa pureté ? Relisons les divins oracles. Dès les premières pages de l’Ancien Testament, nous voyons l’Esprit du mal se rendre sensible sous la forme du serpent, et ce séducteur surnaturel exercer sur l’homme une domination qu’il n’a jamais perdue. Nous voyons, d’un autre côté, les Esprits du bien gouverner le peuple de Dieu, comme les ministres d’un roi gouvernent son royaume.

     Depuis Abraham, le père de la nation choisie, jusqu’aux Macchabées, (1) derniers champions de son indépendance, tous les hommes de la #Bible sont dirigés, secourus, protégés par des agents surnaturels, dont l’influence détermine les grands événements consignés dans l’histoire de ce peuple, type de tous les autres. Successeur, disons mieux, développement du peuple juif, le peuple chrétien nous offre le même spectacle. Mais, si les plus parfaites entre toutes les sociétés ont toujours été, si elles sont encore placées sous la direction du monde angélique, à plus forte raison les sociétés moins parfaites se trouvent-elles, à cause même de leur infériorité, soumises au même gouvernement.

(A suivre…« L’Esprit du bien et l’Esprit du mal – 4 »…si Dieu veut) 

- C’est moi qui mets la note ci-dessous

(1) Selon l’opinion la plus vraisemblable le mot Macchabée est un surnom qui dérive du substantif hébreu maqqâb (marteau). Ce surnom fut donné à Judas à cause de son courage pour défendre l’indépendance juive. Ce surnom fut ensuite étendu aux autres frères de Judas et à ceux qui subirent courageusement la persécution d’Antiochus Epiphane. Selon l’historien juif Flavius Josephe, les Macchabées seraient le surnnom donné aux membres d’une famille appartenant à la dynastie des Hasmonéens. Les deux livres des Machabées sont reconnus comme canoniques par l’Eglise catholique. Pour les #Protestants, depuis le #concile de Trente, ils sont rangés parmi les livres apocryphes.

 

René Pellegrini


 

mercredi 10 août 2022

Prière à Notre-Dame du Bon Conseil


#PRIERE A NOTRE-DAME DU BON CONSEIL

     O Très glorieuse #Vierge Marie, choisie par le Conseil éternel pour être la Mère du Verbe éternel fait chair, la Trésorière des grâces divines et l’Avocate des pécheurs, moi, le plus indigne de vos serviteurs, je recours à Vous afin que vous daigniez être mon guide et mon Conseil dans cette vallée de larmes.

     Obtenez-moi, par le très précieux Sang de votre divin Fils, le pardon de mes péchés, le salut de mon âme, et les moyens nécessaires pour l’opérer.

     Obtenez à la sainte Eglise le triomphe sur ses ennemis, et la propagation du #règne de Jésus-Christ sur la terre.

     Ô vrai trésor de vie et fleuve inépuisable de Grâce Divine, grande Reine des Cieux, très Sainte-Marie, Vous qui, par Vos Vertus ineffables avez plu aux yeux de Dieu et mérité de concevoir dans Votre sein virginal l'Auteur même de la #Vie de la Grâce, Jésus-Christ ;

     Ô vous, Mère de l'Homme-Dieu et Mère de l'humanité rachetée, Mère aussi de Grâce et de Vie, de Miséricorde et de Pardon, tournez vers moi Votre regard maternel ; jetez un œil de compassion sur mes nombreuses misères spirituelles et corporelles ; élevez-moi à l'état de parfaite amitié avec Dieu ; et obtenez-moi le don de la #persévérance finale.

     Et puisque Votre prière est toute-puissante auprès du Seigneur, Ô Marie, permettez que, malgré ma misère, je Vous choisisse pour ma patronne spéciale.

     Avec l'aide de Votre très puissante intercession, je suis sûr d'obtenir de Votre Divin Fils toutes les Grâces qui me sont nécessaires pour servir Dieu fidèlement par les #œuvres spirituelles et corporelles de miséricorde Vous Vous montrerez ainsi envers moi telle que Vous êtes, la Mère de la Divine Grâce, et moi, après avoir vécu saintement sur la terre en m'aidant des Grâces que Vous m'avez obtenues, j'aurai le bonheur de Vous louer éternellement dans le Ciel. Amen.

Ainsi soit-il.

dimanche 10 juillet 2022

Traité du Saint-Esprit - 13 : L'Esprit du bien et l'Esprit du mal - 4


TRAITE DU SAINT ESPRIT – 13

 

CHAPITRE 1  

 

L’ESPRIT DU BIEN ET L’ESPRIT DU MAL - 4 

 

     Qu’on ne croit pas que cette confiance au pouvoir et à la bonté des êtres surnaturels soit une chimère. D’abord, je voudrais qu’on me montrât une chimère universelle. Ensuite, personne ne méconnaît la valeur morale et intérieure de la prière. Par cela seul qu’elle prie, l’âme se soulage, se relève, s’apaise, se fortifie. Elle éprouve, en se tournant vers Dieu, ce sentiment de retour à la santé et au repos qui se répand dans le corps, quand il passe d’un air orageux et lourd dans une atmosphère sereine et pure. Dieu vient en aide à ceux qui l’implorent, avant et sans qu’ils sachent s’il les exaucera. S’il est un seul homme qui regarde comme chimériques ces heureux effets de la prière, parce qu’il ne les a jamais éprouvés, il faut le plaindre ; mais on ne le réfute pas.

     La prière a une forme plus élevée que la parole, c’est le sacrifice. Plus facile à constater, puisqu’elle est toujours palpable, cette seconde forme n’est pas moins universelle que la première. En usage chez tous les peuples, à toutes les époques, sous toutes les latitudes, le sacrifice s’est offert à des êtres bons ou mauvais, mais toujours étrangers au monde inférieur. Jamais le sang d’un taureau n’a ruisselé sur les autels en l’honneur d’un taureau, d’un être matériel, ni même d’un homme.

     Le droit au sacrifice ne commence pour l’homme que lorsque la flatterie voit un génie personnifié en lui, et c’est à ce génie que le sacrifice s’adresse ; ou, lorsqu’en le retirant du monde inférieur, la mort a fait de lui l’habitant du monde surnaturel. Or, dans la pensée du genre humain, le sacrifice a la même signification que la prière. Perpétuellement offert, il est donc la preuve perpétuelle de la foi de l’humanité à l’influence permanente du monde supérieur sur le monde inférieur.

     L’homme ne s’est jamais contenté d’admettre une action générale et indéterminée des agents surnaturels sur le monde et sur lui. Interrogé à tel moment qu’il vous plaira de son existence, il vous dira : Je crois au gouvernement du monde matériel par le monde spirituel, comme je crois au gouvernement de mon corps par mon âme ; je crois que chaque partie du monde inférieur est dirigée par un agent spécial du monde surnaturel, chargé de la conserver et de la maintenir dans l’ordre. Je crois ces vérités, comme je crois que dans les gouvernements visibles, pâle reflet de ce gouvernement invisible, l’autorité souveraine, personnifiée dans ses fonctionnaires, est présente à chaque partie de l’empire, afin de la protéger et de la faire concourir à l’harmonie générale.

     Personne n’ignore que les peuples de l’antiquité païenne, sans exception aucune, ont admis l’existence de héros, de demi-dieux, auxquels ils attribuaient les faits merveilleux de leur histoire, leurs législations, l’établissement de leurs empires. Personne n’ignore qu’ils ont cru, écrit, chanté que chaque partie du monde matériel est animée par un esprit qui préside à son existence et à ses mouvements ; que cet esprit est un être surnaturel, digne des honneurs de l’homme et assez puissant pour faire de la créature, dont le soin lui est confié, un instrument de bien ou un instrument de mal. La même croyance est encore aujourd’hui en pleine vigueur chez tous les peuples idolâtres des cinq parties du monde.  

     Dans cette croyance unanime, base de la religion et de la poésie, aussi bien que de la vie publique et privée du genre humain, n’y a-t-il aucune parcelle de vérité ? A moins d’être frappé de démence, qui oserait le soutenir ? Le monde des corps est gouverné par le monde des esprits : tel est, bien que l’ayant altéré sur quelques points secondaires, le dogme fondamental dont le genre humain a toujours été en possession.

     Voulons-nous l’avoir dans toute sa pureté ? Relisons les divins oracles. Dès les premières pages de l’Ancien Testament, nous voyons l’Esprit du mal se rendre sensible sous la forme du serpent, et ce séducteur surnaturel exercer sur l’homme une domination qu’il n’a jamais perdue. Nous voyons, d’un autre côté, les Esprits du bien gouverner le peuple de Dieu, comme les ministres d’un roi gouvernent son royaume.

     Depuis Abraham, le père de la nation choisie, jusqu’aux Macchabées, (1) derniers champions de son indépendance, tous les hommes de la Bible sont dirigés, secourus, protégés par des agents surnaturels, dont l’influence détermine les grands événements consignés dans l’histoire de ce peuple, type de tous les autres. Successeur, disons mieux, développement du peuple juif, le peuple chrétien nous offre le même spectacle. Mais, si les plus parfaites entre toutes les sociétés ont toujours été, si elles sont encore placées sous la direction du monde angélique, à plus forte raison les sociétés moins parfaites se trouvent-elles, à cause même de leur infériorité, soumises au même gouvernement.

(A suivre…« L’Esprit du bien et l’Esprit du mal – 4 »…si Dieu veut)

 

- C’est moi qui mets la note ci-dessous

(1) Selon l’opinion la plus vraisemblable le mot Macchabée est un surnom qui dérive du substantif hébreu maqqâb (marteau). Ce surnom fut donné à Judas à cause de son courage pour défendre l’indépendance juive. Ce surnom fut ensuite étendu aux autres frères de Judas et à ceux qui subirent courageusement la persécution d’Antiochus Epiphane. Selon l’historien juif Flavius Josephe, les Macchabées seraient le surnom donné aux membres d’une famille appartenant à la dynastie des Hasmonéens. Les deux livres des Machabées sont reconnus comme canoniques par l’Eglise catholique. Pour les Protestants, depuis le concile de Trente, ils sont rangés parmi les livres apocryphes.

 

René Pellegrini

jeudi 26 mai 2022

11 certitudes sur l'Antéchrist - 10 : Certitude - 7



 ANTECHRIST – 10


11 CERTITUDES SUR L’ANTECHRIST - 7

 

CERTITUDE  7

 

     L’empire de l’Antéchrist deviendra universel

« (…) et la puissance lui (la bête) fut donnée sur toute tribu, sur tout peuple, sur toute langue et toute nation » (Apocalypse XIII, 7)

     Concernant l’exercice de cette puissance, le Vénérable Barthélemi Holzhauser donne l’interprétation suivante :

« Les restes dispersées d’Israël (tribu), les chrétiens qui feront défection (peuple), adoration et adhésion au Fils de perdition pour (langue) et celles (nations) qui de l’Orient et du Septentrion qui n’ont jamais gardé longtemps la foi. »

     Cette accumulation de substantifs « tribu, peuple, langue, nation » ne laisse aucun doute sur La puissance et l’universalité de l’empire de l’Antéchrist. Cette gouvernance nous la voyons se mettre en place, depuis des décennies, par le moyen des grandes institutions à vocation mondiale : F.M.I (Fonds Monétaire International) O.N.U (Organisation des Nations Unies), O.M.S (Organisation Mondiale de la Santé), O.I.T (Organisation Internationale du Travail), B.I.T (Bureau International du Travail), etc.

     Notre-Seigneur par la manifestation de ses vertus et le versement de son sang, a racheté l’humanité toute entière en rapprochant, en un seul peuple et par l’Eglise (assemblée de toutes les nations et de toutes les tribus) ce qui était séparé :

     « Vous êtes digne, Seigneur (…) par votre sang vous avez racheté pour Dieu, de toute tribu, de toute langue, de tout peuple et de toute nation » (Apocalypse V, 9b)  

     C’est donc par une permission divine que l’Antéchrist, dans son opposition rageuse contre le Christ, étendra sa domination par la fausse catholicité (ou fausse universalité) et l’antichristianisme, en face de la catholicité (ou universalité) de l’Eglise. L’Antéchrist, l’orgueilleux, dominant sur l’humanité avec une verge de fer et, par l’impiété, entraînant ses sujets vers Satan et la damnation éternelle et, en face, le Christ se faisant humble jusqu’à la mort et rachetant, par le prix infini de son sang, les hommes « pour Dieu » avec la vie éternelle pour ceux qui, imitant ses vertus et fidèles à ses enseignements, répondent à son appel et suivent l’Agneau de Dieu en gardant le regard fixé sur Lui, en méditant ses exemples, ses leçons, les souffrances de sa Passion et ses vertus depuis sa naissance dans le sein de la Vierge Marie jusqu’à sa mort sur la Croix. 

     A notre époque, les découvertes scientifiques qui abrègent le temps et dévorent les distances, montrent que ce suppôt de Satan ne manquera pas de moyens pour arriver à cette domination universelle. Non seulement la science sera à son service, mais il pourra compter aussi sur toutes les forces révolutionnaires et antichrétiennes qui s’activent de plus en plus, auxquels s’adjoindront les foules (1) subjuguées qui, par ignorance, manque de discernement ou par manipulation, sont trop souvent prêtes à aller au-devant de toutes les servitudes (2). Fort de tous ces appuis, cet ennemi de Jésus-Christ pourra former en peu de temps un empire gigantesque conjuré contre l’Eglise catholique (universelle) et les chrétiens.

(A suivre…si Dieu veut)

René Pellegrini

 

- C’est moi qui mets en gras dans le texte de Donoso Cortes.

 

(1) Ces foules qui, en prenant un exemple actuel, pour peu que des manipulateurs conscients ou inconscients les aient fixées sur ce qui serait la solution à certains de leurs problèmes, ou la préparation d’un avenir meilleur pour eux-mêmes et leurs enfants, les incitent ensuite à hurler, en France, un compréhensible mais bien pathétique et dérisoire : « Macron démission ! » avec chant de « La Marseillaise » car, ni l’un ni l’autre, ne sont étrangers aux tireurs de ficelles et à leur inspiration malsaine. Ce cri et ce chant qui doivent bien les faire rire car l’un, M. Macron, n’est qu’un Président en CDD, en sursis, un instrument sur l’agenda de ceux qui détiennent le véritable pouvoir : celui de proposer, et ils ne manquent pas, les ‘’rois’’ qui leur conviennent. Et l’autre, les mots détestables et indéfendables (3) - qu’elle que soit les positionnements politiques visant à les justifier - d’un chant inspiré par un cerveau malade et sanguinaire comme celui de ceux qui les ont avalisés. Quant au système, et à ses vrais pilotes, à qui ces masses humaines ne demandent que des ajustements pécuniaires et matériels, il continuera de leur fournir des remplaçants qui s’inscriront dans la logique devant lui permettre de poursuivre le but qu’il s’est fixé, quand bien même l’un de ces remplaçants pourrait se montrer plus ou moins récalcitrant. En effet, les moyens de rétorsion ne manquent pas à ceux qui travaillent toujours avec plusieurs fers au feu pour les ramener à la raison, ou leur faire payer chèrement ainsi qu’à leur peuple leur désobéissance. Comprenez que les choses sont allées trop loin, eu égard à Notre-Seigneur et la vraie vocation de la France, pour penser que la solution puisse se trouver dans les propositions d’hommes et de femmes (en gilets jaunes ou pas) qui prennent leur distance par rapport à Dieu - le bien souverain - ou sont assez incohérents pour vouloir le mariage contre nature des principes chrétiens avec la République laïque, les droits de l’homme et la souveraineté populaire : les sésames indispensables pour une carrière politique et participer au mensonge universel qu’est le suffrage universel.

(2) Donoso Cortes (1809-1853) a eu, à son époque, l’intuition de cet empire mauvais dans la démagogie, une caractéristique de notre temps :

« De là ces aspirations immenses à la domination universelle par la future démagogie, qui s’étendra sur tous les continents et jusqu’aux dernières limites de la terre ; de là ces projets d’une folie furieuse, qui prétend mêler et confondre toutes les familles, toutes les classes, tous les peuples, toutes les races d’hommes, pour les broyer ensemble dans le grand mortier de la révolution, afin que de ce sombre et sanglant chaos sorte un jour ce Dieu unique, vainqueur de tout ce qui est divers ; le Dieu universel, vainqueur de tout ce qui est particulier ; le Dieu éternel, sans commencement ni fin, vainqueur de tout ce qui naît et passe ; le Dieu démagogie annoncé par les derniers prophètes, astre unique du firmament futur, qui apparaîtra porté par la tempête, couronné d’éclairs et servi par les ouragans. La démagogie est le grand Tout, le vrai Dieu, Dieu armé d’un seul attribut, l’omnipotence, et affranchi de la bonté, de la miséricorde, de l’amour, ces trois grandes faiblesses du Dieu catholique. A ces traits, qui ne reconnaîtrait un Dieu d’orgueil, Lucifer ! »

« Quand on considère attentivement ces abominables doctrines, il semble impossible de ne pas y voir quelque chose du signe mystérieux, mais visible, dont l’erreur sera marquée aux temps annoncés par l’Apocalypse. Si une crainte religieuse n’empêchait pas de chercher à soulever le voile qui couvre ces temps redoutables, je pourrais peut-être appuyer sur de puissantes raisons d’analogie cette opinion : que le grand empire antichrétien sera un empire démagogique colossal, gouverné par un plébéien de grandeur satanique, l’homme de péché. » (Donoso Cortès, Œuvres, t. II, p.229-230)

(3) « Qu’un sang impur abreuve nos sillons ». Comment un chrétien peut-il prononcer de telles paroles aussi stupides et barbares quand Saint Paul dit : « Il (Dieu) a fait naître d’un seul (Adam) toute la race des hommes » ? (Actes XVII, 26 dans la Septante). Alors que jusqu’à son époque bien des guerres et des massacres avaient déjà eût lieu dans le monde, et jusqu’au sein de son propre peuple, il n’en déduit pas pour autant qu’il pût y avoir une race impure avec un sang impur. Certains manuscrits grecs du Nouveau Testament portent même « Dieu fit naître d’un seul sang toute la race des hommes »

* Un mot sur un constat concernant les réseaux sociaux qui dénoncent l’action maçonnique (très bien) mais qui, étrangement (?), à longueur de textes et de vidéos, cachent la main qui l’a créée : les Juifs avec leur Kabbale et leur Talmud. Dans un combat il ne sert à rien d’abattre la flèche et d’ignorer le tireur (ou de faire silence sur lui). C’est à prendre en considération et loin d’être superflu, pour ne pas risquer de se fourvoyer en leur accordant trop vite des louanges et un préjugé favorable quand bien même ils proposent des analyses intéressantes mais dans l’esprit gnostique est perceptible dans certaines de leurs paroles ou les livres qu’ils proposent, surtout lorsqu’ils favorisent l’esprit révolutionnaire ou des propos et principes antichrétiens, ou des attaques continuelles à charge contre l’Eglise, confondue tendancieusement avec les comportements critiquables ou condamnables de membres religieux et laïcs de Celle-ci, et sans jamais mentionner ses bienfaits.

 

Introduction à l'histoire des Patriarches - 10 : Le départ du pays natal - 4

INTRODUCTION A L’HISTOIRE DES PATRIARCHES – 10   LE DEPART DU PAYS NATAL – 4 (Genèse, XI, 27 – XII, 5)        Mais par cette stabili...