mardi 31 mai 2022

Prière du soir


PRIÈRE DU SOIR

 

Mettons-nous en la présence de Dieu et adorons-le. 

 

Au nom du Père, et du Fils et du Saint-EspritAinsi soit-il. 

 

     Je vous adore, ô mon Dieu, avec la soumission que m’inspire la présence de votre souveraine grandeur. Je crois en vous, parce que vous êtes la vérité même. J’espère en vous, parce que vous êtes infiniment bon. Je vous aime de tout mon cœur, parce que vous êtes souverainement aimable ; et j’aime mon prochain comme moi-même pour l’amour de vous. 

REMERCIONS DIEU DES GRÂCES QU’IL NOUS A FAITES 

     Quelles actions de grâces vous rendrai-je, ô mon Dieu, pour tous les biens que j’ai reçus de vous ? Vous avez songé à moi de toute éternité ; vous m’avez tiré du néant, vous avez donné votre vie pour me racheter, et vous me comblez encore tous les jours d’une infinité de faveurs. Hélas ! Seigneur, que puis-je faire en reconnaissance de tant de bontés ? Joignez-vous à moi, Esprits bienheureux, pour louer le Dieu des miséricordes, qui ne cesse de faire du bien à la plus indigne et à la plus ingrate de ses créatures.

DEMANDONS A DIEU DE CONNAÎTRE NOS PECHES

     Source éternelle de lumière, Esprit-Saint, dissipez les ténèbres qui me cachent la laideur et la malice du péché. Faites m’en concevoir une si grande horreur, ô mon Dieu, que je le haïsse, s’il se peut, autant que vous le haïssez vous-même, et que je ne craigne rien tant que de le commettre à l’avenir.

EXAMEN GENERAL

     Examinons notre conscience sur les péchés commis pendant cette journée, envers Dieu, envers le prochain et envers nous-mêmes : en pensées, en paroles, en actions et par omission. (1

 DEMANDONS PARDON A DIEU DE NOS PECHES 

     Me voici, Seigneur, tout couvert de confusion, et pénétré de douleur à la vue de mes fautes. Je viens les détester devant vous, avec un vrai déplaisir d’avoir offensé un Dieu si bon, si aimable et si digne d’être aimé. Etait-ce donc là, ô mon Dieu, ce que vous deviez attendre de ma reconnaissance, après m’avoir aimé jusqu’à répandre votre sang pour moi ? Oui, Seigneur, j’ai poussé trop loin mon ingratitude. Je vous en demande très humblement pardon, et je vous conjure, ô mon Dieu, par cette même bonté dont j’ai ressenti tant de fois les effets, de m’accorder la grâce d’en faire, dès aujourd’hui et jusqu’à la mort, une sincère pénitence.

 PRENONS UNE FERME RESOLUTION DE NE PLUS PECHER 

     Que je souhaiterai, ô mon Dieu, de ne vous avoir jamais offensé ! Mais puisque j’ai été assez malheureux pour vous déplaire, je vais vous marquer mon repentir, par une conduite meilleure que celle que j’ai gardée jusqu’ici. Je renonce, dès à présent, au péché et à l’occasion du péché, surtout de celui où j’ai la faiblesse de retomber le plus souvent. Et si vous daignez m’accorder votre grâce, ainsi que je la demande et que je l’espère, je tâcherai de remplir fidèlement mes devoirs, et rien ne sera capable de m’arrêter, quand il s’agira de vous servir. Ainsi soit-il.

 

Le Pater (Notre Père),

L’Ave Maria (Je vous salue Marie)

Le Credo (Je crois en Dieu),

Le Confiteor (Je confesse à Dieu) 

 

 RECOMMANDONS-NOUS A DIEU, A LA SAINTE VIERGE ET AUX SAINTS  

     Bénissez, ô mon Dieu, le repos que je vais prendre, pour réparer mes forces, afin de vous mieux servir. Vierge sainte, Mère de mon Dieu, et après lui ma plus ferme espérance, saint Joseph, mon bon Ange, mon saint Patron, intercédez pour moi, protégez-moi pendant cette nuit, tout le temps de ma vie, et à l’heure de ma mort. Ainsi soit-il. 

 PRIONS POUR LES VIVANTS ET POUR LES FIDELES TREPASSES  

     Répandez Seigneur, vos bénédictions sur mes parents, mes bienfaiteurs, mes amis et mes ennemis. Protégez tous ceux que vous m’avez donnés pour supérieurs, tant spirituels que temporels. Secourez les pauvres, les prisonniers, les affligés, les voyageurs, les malades et les agonisants. Convertissez les hérétiques, et éclairez les infidèles. 

     Dieu de bonté et de miséricorde, ayez aussi pitié des âmes des fidèles qui sont dans le purgatoire, spécialement de celles pour lesquelles je suis obligé de prier. Donnez-leur le repos et la lumière éternelle. 

PRIÈRE A TOUS LES SAINTS  

     Âmes très heureuses, qui avez eu le bonheur de parvenir à la gloire, obtenez-moi deux choses de celui qui est notre Dieu et notre Père : que je ne l’offense jamais mortellement, et qu’il ôte de moi tout ce qui lui déplaît. Ainsi soit-il. 

 DEMANDONS A DIEU SA SAINTE BENEDICTION 

     Mon Dieu faites-moi la grâce de passer cette nuit dans votre saint amour, et sans vous offenser ; donnez-moi pour cela votre sainte bénédiction. 

     Cœur douloureux et immaculé de Marie, veillez sur moi et bénissez-moi. 

     Qu’avec son Enfant si bon, la Vierge Marie nous bénisse, au nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit. Ainsi soit-il.


(Prière prise dans mon Livre des Exercices spirituels de Saint-Ignace de Loyola)

 

(1) En considérant les commandements de Dieu et de l’Eglise.   

 

     Elle se fait à genoux, si les conditions de santé le permettent, et devant un Crucifix lorsque cela est possible

 

Nota bene :

     On récite cette prière en s’efforçant d’avoir les sentiments de piété que les mots expriment. Le respect de la ponctuation facilite l’expression de ces sentiments.

 

René Pellegrini

 

 

Traité du Saint-Esprit - 10 : L'Esprit du bien et l'Esprit du mal - 1



 TRAITE DU SAINT-ESPRIT – 10

 

L’ESPRIT DU BIEN ET L’ESPRIT DU MAL – 1

 

CHAPITRE 1

 

Ce chapitre s’articule de la manière suivante :

 

      - Deux Esprits opposés se disputent l’empire du monde.

     L’histoire n’est que le récit de leur lutte éternelle. Ce grand fait suppose :

     - L’existence d’un monde supérieur au nôtre ;

     - La division de ce monde en bon et en mauvais ;

     - La double influence du monde supérieur sur la créature inférieure ;


    Quatre vérités fondamentales qu’il faut, avant tout, mettre au-dessus de contestation.

 

I - Deux esprits opposés se disputent l’empire du monde

 

Preuves de leur existence : la foi universelle et le dualisme

 

     Que Deux esprits se disputent l’empire du monde et de la création, ce dogme est écrit en tête de la théologie de tous les peuples et dans la biographie de chaque individu. La révélation l’enseigne. Le paganisme ancien le montre dans l’adoration universelle des génies, bons et mauvais. Le bouddhisme de l’Indien, du Chinois et du Tibétain, le fétichisme du nègre de l’Afrique, comme la sanglante idolâtrie de l’Océanien, continuent d’en fournir la preuve incontestable. Au cœur de la civilisation, non moins qu’au centre de la barbarie, l’expérience le rend sensible dans un fait toujours ancien et toujours nouveau, le Dualisme. (1)

     A moins de nier toute distinction entre la vérité et l’erreur, entre le bien et le mal, entre tuer son père et le respecter, c’est-à-dire, à moins de faire du genre humain un bétail, on est bien forcé de reconnaître sur la terre la coexistence et la lutte perpétuelle du vrai et du faux, du juste et de l’injuste, d’actes bons et d’actes mauvais. Or, ce phénomène est un mystère inexplicable, autrement que par l’existence de Deux esprits opposés supérieurs à l’homme.

     Pour n’en citer qu’une preuve : le sacrifice humain a fait le tour du monde. Il continue, à l’heure qu’il est (2), chez tous les peuples qui n’adorent pas l’Esprit du bien, le Saint-Esprit, tel que la révélation le fait connaître. Mais l’idée du sacrifice humain est aussi étrangère aux lumières de la raison, qu’elle est opposée aux sentiments de la nature. Quoi qu’elle fasse, la raison demeurera éternellement impuissante à trouver un rapport quelconque entre le meurtre de mon semblable et l’expiation de mon péché. Loin de suivre l’instinct de la nature, le père, si dégradé qu’il soit, à toujours frémi, et il frémira toujours, en portant lui-même son enfant au couteau du sacrificateur.

     Cependant le sacrifice de l’homme par l’homme, de l’enfant par le père, est un fait ; il a donc une cause. C’est un fait universel et permanent ; il a donc une cause universelle et permanente. C’est un fait humainement inexplicable ; il a donc une cause surhumaine. C’est un fait qui se produit partout où ne règne pas l’Esprit du bien, il est donc inspiré et commandé par l’Esprit du mal.

     Expliquant seuls le dualisme, ces deux Esprits sont les vrais dominateurs du monde. Ce n’est pas à coup sûr, et nous avons hâte de le dire, qu’ils soient égaux entre eux. Le prétendre serait tomber dans le manichéisme : erreur monstrueuse que la raison repousse et que la foi condamne. La vérité est que ces deux Esprits sont inégaux, d’une inégalité infinie. L’un est Dieu, puissance éternelle ; l’autre, une simple créature, être éphémère qu’un souffle pourrait anéantir. Seulement, par un conseil de son infaillible sagesse, mais dont l’homme ici-bas ne pourra jamais sonder la profondeur, Dieu a laissé à Satan le redoutable pouvoir de lutter contre lui ; et, dans la possession du genre humain, de tenir la victoire indécise. Nous essayerons bientôt de soulever un coin du voile qui couvre cet incontestable mystère.

 

(A suivre…« L’Esprit du bien et l’Esprit du mal – 2 »…si Dieu veut)

 

- C’est moi qui mets les notes ci-dessous et les gras dans le texte.

 

(1) En italique dans le texte. Le dualisme est le système de pensée de ceux qui admettent l’existence d’un double principe : Dieu et la matière (dualisme philosophique) ou d’un principe du bien et un principe du mal (dualisme théologique plus connu sous le nom de manichéisme). Tant sous sa forme philosophique que théologique, sans entrer dans le détail qui ferait l’objet d’un article a lui seul, il doit être rejeté car il est impossible et contradictoire, inutile et dangereux. Afin de ne pas rester lapidaire, juste un point pour faire réfléchir philosophiquement : il est contradictoire car ces deux principes (Dieu et matière) seraient à la fois infinis et finis : Infinis puisqu’ils existeraient par eux-mêmes, et que l’aséité – exister par soi-même sans dépendre d’un autre - entraîne l’infinité ; Finis, car deux infinis s’excluent, en se limitant l’un l’autre.

(2) Les sacrifices humains n’ont toujours pas cessé. Après les sacrifices aux faux dieux Baal et Moloch des sémites, ceux des Aztèques, etc., l’homme moderne, par la Révolution censée assurer le bonheur du genre humain, à évacué Dieu et son Décalogue, s’est mis à sa place, s’est fait dieu – en réalité s’est fait démon – et à produit ses propres tables de la loi : Les Droits de l’homme. Après la mise en application de ces '' Droits '' si humains, par la Terreur sanguinaire et inhumaine dans son propre pays, il les a exportés en mettant l’Europe à feu et à sang avec les guerres napoléoniennes. La machine infernale, indépendante de Dieu, mise en branle a continué ses œuvres avec les révolutions de 1830, 1848 et toutes les autres qu’elle n’a cessé de fomenter, inspirer et déclencher ensuite sans compter, en plus des guerres mondiales, celles que ce Moloch assoiffé de sang des temps modernes active actuellement pour imposer à d’autres peuples la panacée universelle des '' Droits '' garants d’un bonheur futur, en officiant avec sa propre liturgie sacrificielle pour assouvir ses appétits de conquêtes planétaires et ses  passions charnelles : monceaux de cadavres des guerres, charniers ici et là, foudroyage nucléaire d’Hiroshima et de Nagasaki, montagnes de fœtus avortés et incinérés, jetés aux poubelles, utilisés dans des produits cosmétiques ou devenus matériaux de recherche scientifique. Effroyable dégénérescence et pourriture de l’esprit humain, de cet homme qui se fait dieu, dégoulinant de malpropreté morale, accomplissant ses méfaits et donnant le change en s’abritant derrière la position sociale, la notoriété publique, les sourires enjôleurs ou hypocrites, les larges poignées de mains, les fougueuses embrassades et les convenances sociales. Cet homme prétendument civilisé et surélevé par l’esprit des Lumières après toutes les insanités et horreurs déjà produite et qu’il continue de produire avec ces mêmes '' Droits '' en ouvrant les portes de Sodome et Gomorrhe s’efforce, maintenant, avec sa putride spiritualité imbibée de gnose et de kabbale d’ouvrir, celle de la dictature mondiale, des futures tragédies, de l’adoration de l’Antéchrist (3) et des ténèbres de l’enfer. 

(3) Depuis la venue de Jésus-Christ beaucoup d’antichrists sont apparus mais ils n’étaient que des précurseurs ou des figures annonciatrices de l’antéchrist de la fin du monde. L’Antéchrist  n’est pas un être collectif (de même que le Christ) mais un être individuel récapitulant en lui-même les souillures morales et spirituelles de tous les antichrists qui l’ont précédé. Désigné et spécifié par « Homme d’iniquité » ou « Fils de perdition » par Saint Paul, il est appelé Antéchrist par les Catholiques pour signifier qu’il se manifestera, comme l’enseigne cet apôtre, avant (ante) le retour en gloire de Jésus-Christ. Evidemment, il est nécessairement antichrist. Mais, avant son avènement, comme l’indique le Message révélation privée et prophétique de la Salette, doit venir « un avant-coureur de l’Antéchrist avec des troupes de plusieurs nations. » Donc, inutile de s’effrayer pour le 21 décembre 2012, il n’y aura pas de fin du monde. Par contre, qu’il puisse y avoir de très graves événements d’ordre politique, sociaux ou religieux prévus dans l'agenda des planificateurs et Maîtres du monde, à cette date ou autour d’elle, cela n’est pas impossible. Quoiqu'il en soit, faites très attention aux incitations pour participer à des mouvements de foules, genre révolutions ou marches contre ceci ou cela, car tout est mis en œuvre pour susciter, dans tous les pays, des rancoeurs en tous genres, d'infiltrer ces mouvements afin de les faire dériver, par le déclenchement d'affrontements sociaux et ethniques, vers le chaos désormais nécessaire et recherché par les stratèges et collaborateurs fous du mondialisme, pour asseoir et faire accepter leur gouvernement mondial aux peuples et aux nations désemparés. Mondialisme qui, après la sécrétion révolutionnaire du National Socialisme de Hitler et des idéologies communistes soviétiques et chinoises, devient le nouveau visage de la Révolution, et l’instrument de Dieu pour le châtiment des nations apostates et rebelles aux lois divines et aux enseignements de l’Eglise. 

 

René Pellegrini

 

Mis sur un autre blogue le 20 novembre 2012

Le gouvernement occulte d'Israël - 1 : La pérennité du peuple juif



 LE GOUVERNEMENT OCCULTE D’ISRAEL - 1

 

LA PERENNITE DU PEUPLE JUIF 

 

 « Où il n’y a personne pour gouverner, le peuple périt » (Vulgate)

« Faute de direction un peuple succombe » (Bible de Jérusalem)

« Faute de politique un peuple tombe » 

(Traduction œcuménique de la Bible : TOB)

 

     La TOB ajoute en note : le mot politique se réfère à l’art de mener les affaires publiques. Ces trois traductions concernent le texte de Proverbes XI, 14, écrit dans sa majeure partie, par Salomon, le troisième roi d’Israël. Ce Livre enseigne les meilleures leçons de sagesse pour tous les âges et toutes les situations de la vie (enfance, adulte, conseiller, roi, etc.)

     A la lecture de ces textes inspirés et des variantes de traduction, on constate un point commun pour chaque traducteur : celui de la direction ou de la gouvernance d’un peuple et la conséquence gravissime, pour celui-ci, d’une absence de direction ou de gouvernement « périr, succomber, tomber » Or, deux mille ans après sa dispersion, le peuple juif est toujours présent.

     Alors que bien des peuples de l’antiquité ont disparu (Mayas, Olmèques, Nabatéens, etc.) en considérant Israël, fort est de constater que ce peuple n’a pas péri, ni ne s’est dissous malgré toutes les vicissitudes subies au cours de son histoire et sa dispersion au sein des nations occidentales et orientales. Il ne s’est assimilé à AUCUN peuple non-juif. Il a toujours constitué, au sein même des Etats-nations ou des royaumes qui le recevaient, un Etat dans l’Etat, obligeant ceux-ci à se défendre et même à sanctionner. Cela fut déjà perceptible pour les plus perspicaces. De nos jours cela est devenu patent. Comment expliquer ce phénomène de permanence pour ce peuple châtié et dispersé par Dieu, pendant près de 20 siècles, suite à son refus du Messie et au déicide ?

     Beaucoup de biblistes répondront qu’il ne pouvait en être autrement puisque Dieu avait promis par ses prophètes, qu’il ramènerait les Juifs sur leur terre, comme l’enseignent certaines prophéties interprétées selon une lecture vétérotestamentaire, littérale et matérialiste, qui oblitère l’accomplissement eschatologique des prophéties sur Israël dans une perspective et une portée essentiellement messianique et céleste, tout en conservant les images terrestres.  

     C’est vrai que des promesses existent dans l’Ancien Testament d’un retour dans la « terre promise » et, dans cette espérance, les Juifs se sont salués disant « l’an prochain à Jérusalem ! » Aujourd’hui, devenue réalité, cette promesse fait dire à beaucoup : non catholiques, catholiques conciliaires, certains traditionalistes, évangéliques, judéo-chrétiens etc., que ce retour des Juifs en Israël signifie « La fin du temps des nations » ou une « preuve irréfutable de la fin des temps. ». Voir ici : http://christestroi.canalblog.com/archives/2020/10/13/38586071.html

     Cette promesse et ce retour, interprétés littéralement, sont-ils suffisants pour expliquer et valider cette pérennité du peuple juif au sein des nations ? Non, me semble-t-il ! En effet, la portée prophétique de cette promesse n’avait pas pour objectif la formation d’un Etat sioniste politique et expansionniste dans la « terre promise » mais elle concernait la conversion dans le seul et unique Israël que constitue l’Israël de Dieu - Israël spirituel de Dieu ou Eglise universelle du Messie - (1d’une partie des Juifs, par la reconnaissance de Jésus-Christ comme leur Rédempteur et Sauveur. Présentement, et très majoritairement, il n’en est pas ainsi, aussi bien pour les Juifs dispersés dans les nations que pour ceux vivant dans l’Etat sioniste de Palestine.

     C’est à cette Terre promise du Nouveau Testament (le ciel) que Saint Paul faisait allusion, sans doute de manière prémonitoire, dans l’Epitre très instructive écrite spécialement aux Hébreux. Elle ne peut être atteinte qu’en entrant dans le corps mystique de Jésus-Christ qu’est l’Eglise universelle, ou Israël spirituel de Dieu. C’est à cette patrie céleste qu’aspiraient les Patriarches (dont les Juifs se réclament) et non à celle d’où ils étaient sortis, ni à la Terre physique dans laquelle se sont fixer les sionistes, et vers laquelle certains Juifs retournent encore.

     Sur tous les continents, la terre matérielle, sera toujours une terre d’exil pour ceux qui ont la foi et se considèrent comme « étrangers et voyageurs sur cette terre. » car leur véritable patrie sera toujours céleste - faisant partie des « choses promises » - en quelque lieu terrestre où ils se trouvent.

« C’est par la foi qu’ils sont tous morts (les patriarches), sans avoir reçu les choses promises ; mais ils les ont vues et saluées de loin, confessant qu’ils étaient étrangers  et voyageurs sur cette terre. Car ceux qui parlent ainsi montrent bien qu’ils cherchent une patrie. Et s’ils avaient eu en vue celle dont ils étaient sorties, ils avaient le temps d’y retourner ; mais ils en désiraient une meilleure, c’est-à-dire une céleste. C’est pourquoi Dieu n’a pas honte de s’appeler leur Dieu, car il leur a préparé une cité. » (Hébreux XI, 13-16)

     Telle est la vraie ''terre'' des Patriarches, du Juif converti Saint Paul, des vrais convertis juifs et des vrais chrétiens : la ''terre'' céleste du Messie. Telle n’est pas la terre des sionistes, des rabbins antichrists, antichrétiens (2) et de leurs supporters non-juifs laïcs ou religieux qui les confortent dans leur délire. Cette terre d’où, par leur indignité à la conserver en tuant le Messie - le Fils du Propriétaire de cette terre physique - ils furent chassés par un décret divin exécuté par Titus.

     Alors, comment expliquer, ensuite, la non-dissolution de ce peuple parmi les nations et son retour physique en Palestine, cause de bien des drames et d’ignominies dans le monde jusqu’aujourd’hui ? Question très importante pour la vie et la sauvegarde des nations chrétiennes et non juives en général, qui ne peut être écartée d’un revers de main, et surtout pas en faisant l’impasse, quant à la pérennité du peuple juif, sur l’avertissement instructif et inspiré du Livre des Proverbes :

 

« Où il n’y a personne pour gouverner, le peuple périt » (Vulgate)

« Faute de direction un peuple succombe » (Bible de Jérusalem)

« Faute de politique un peuple tombe » (TOB)

 

     Or, bien loin de « périr, succomber ou tomber » ce peuple est visiblement dominateur et aux avant-postes dans tous les secteurs de grande influence sur les gouvernements, l’administration, l’éducation, la santé et l’opinion publique : la finance, la magistrature, l’économie, la presse, le corps médical, les média, l’Université, etc. La Bible, inspirée de Dieu, ne pouvant contenir d’erreur, la question qui se pose, après ce verset 14 des Proverbes, est donc :

« Pendant tous les siècles de leur dispersion depuis la destruction du Temple de Jérusalem par les armées romaines, en l’an 70 de notre ère, et bien avant leur retour massif en Israël, à partir de 1948, les Juifs ont-ils toujours eu un gouvernement occulte, un centre de direction, de commandement et une politique pour les maintenir en tant que peuple, en les conseillant sur les comportements et attitudes à adopter parmi les nations, dans les affaires publiques, en utilisant les circonstances offertes ou provoquées selon les opportunités qu’elles permettaient ? »

 

 (A suivre…« Les preuves d’un gouvernement occulte d’Israël »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini

 

(1) Galates VI, 16. Dans plusieurs de ses Epîtres Saint Paul distinguera Israël selon la chair (Juifs non convertis) et Israël selon l’Esprit (Juifs convertis et chrétiens).

(2) l’aspiration matérialiste et terrestre des sionistes attestent qu’ils n’en « désirent pas une meilleure, une céleste, comme leurs patriarches : celle qu’ils ont vue et saluée de loin. »

 

Mis sur un autre blogue le 29 septembre 2016

Introduction à l'histoire des Patriarches - 10 : Le départ du pays natal - 4

INTRODUCTION A L’HISTOIRE DES PATRIARCHES – 10   LE DEPART DU PAYS NATAL – 4 (Genèse, XI, 27 – XII, 5)        Mais par cette stabili...