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vendredi 11 novembre 2022

Echelle sainte - 3 : Le renoncement - 3


 Saint Climaque

ECHELLE SAINTE - 3

 

     Pour ceux qui veulent entreprendre le voyage qui permettra d’inscrire leurs noms dans le livre de vie ou le livre du ciel, les trente degrés de l’échelle spirituelle de Saint Climaque nous montrent le chemin. Saint Climaque est un moine syrien connu sous le nom de Jean le Sinaïtique. Il mourut vers 650-680.

PREMIER DEGRE : LE RENONCEMENT - 3

DEGRE 1-5

     L’impie est l’être raisonnable et mortel qui se détourne volontairement de la vie et considère son propre Créateur, le Toujours existant, comme n’existant pas.

DEGRE 1-6

     Le transgresseur de la loi est celui qui tient la loi divine captive de son sens propre perverti (Romains 1,18), et pense avoir la foi tout en professant une hérésie qui s’oppose à Dieu.

DEGRE 1-7

     Le chrétien est celui qui imite le Christ, autant qu’il est possible à l’homme, en paroles, en œuvres et en pensées, et croit en la Sainte Trinité d’une foi droite et exempte d’erreur.

DEGRE 1-8

     L’ami de Dieu est celui qui use des choses naturelles et exemptes de péché, et autant qu’il est en son pouvoir, ne néglige pas de faire le bien.

DEGRE 1-9

     Le continent est celui qui, au milieu des tentations, des pièges et de l’agitation, tâche de toutes ses forces d’imiter la manière d’être de ceux qui sont affranchis de tout cela.

(Echelle Sainte de Saint Jean Climaque)

René Pellegrini

 

mardi 8 novembre 2022

Prières après la communion


PRIÈRES APRES LA COMMUNION

 

ACTE DE FOI ET D’ADORATION

     O Jésus, je le crois, c’est vous que je viens de recevoir, vous, mon Dieu, mon Créateur et mon Maître, vous qui, par amour pour moi, avez été, à votre naissance, couché sur la paille de la crèche, vous qui avez voulu mourir pour moi sur la Croix. J’ai été tiré du néant par votre toute-puissance, et vous venez habiter en moi ! O mon Dieu, saisi d’un profond respect, je me prosterne devant votre souveraine majesté, je vous adore, et je vous offre mes plus humbles louanges.

ACTE DE RECONNAISSANCE ET D’AMOUR

     Très doux Jésus, Dieu d’infinie bonté, je vous remercie de tout mon coeur, pour la grâce insigne que vous venez de me faire. Que vous rendrai-je pour un tel bienfait ? Je voudrais vous aimer, autant que vous êtes aimable, et vous servir, autant que vous méritez de l’être. O Dieu, qui êtes tout amour, apprenez-moi à vous aimer, d’une affection véritable et fidèle, et enseignez-moi, je me donne à vous pour toujours.

ACTE DE DEMANDE     

     Vous êtes en moi, ô Jésus, Vous qui avez dit : « Demandez et vous recevrez ». Vous y êtes, rempli de bonté pour moi, les mains pleines de grâces ; daignez les répandre sur mon âme, qui en a tant besoin. Ôtez de mon coeur tout ce qui vous déplaît, mettez-y tout ce qui peut le rendre agréable à vos yeux. Appliquez-moi les mérites de votre vie et de votre mort, unissez-vous à moi, vivez en moi, faîtes que je vive par vous et pour vous.

     Accordez aussi, Dieu infiniment bon, les mêmes grâces, à toutes les personnes pour lesquelles je suis obligé de prier, où à qui j’ai promis particulièrement de le faire. – Coeur miséricordieux de Jésus, ayez pitié des pauvres âmes du purgatoire, et donnez-leur le repos éternel.

 

NOTA BENE :

Prière tirée de mon Livre des Exercices spirituels de Saint Ignace de Loyola

 

René Pellegrini

samedi 28 mai 2022

Traité du Saint-Esprit - 9 : Les références pour le Traité du Saint-Esprit



 TRAITE DU SAINT-ESPRIT - 9

LES REFERENCES POUR LE TRAITE DU SAINT-ESPRIT

 

     Pour remplir notre tâche, trois fois difficile par sa nature, par son étendue et par la précision théologique qu’elle demande nous avons, sans parler des conciles et des constitutions pontificales, appelés à notre aide les oracles de la vraie science, les Pères de l’Eglise. Leur doctrine sur le Saint-Esprit est si profonde et si abondante, que rien ne peut la remplacer. Ajoutons qu’aujourd’hui on la connaît si peu, qu’elle offre tout l’intérêt de la nouveauté.

     S’agit-il de préciser les vérités dogmatiques par des définitions rigoureuses, de donner la dernière raison des choses, ou de montrer l’enchaînement hiérarchique qui unit les éléments de notre formation divine ? Dans ces questions délicates, saint Thomas (2) nous a servi de maître. Puissent les nombreuses citations que nous lui avons empruntées le faire connaître de plus en plus, et accélérer le mouvement qui reporte aujourd’hui les esprits sérieux vers ce foyer incomparable de toute vraie science, divine et humaine !

     N’est-il pas temps de revenir, demandons-nous à ce propos, de l’aberration qui a été si funeste au clergé, aux fidèles, à l’Eglise, à la société elle-même ? Il existe un génie, unique en son genre, que l’admiration des siècles appelle le Prince de la théologiel’Ange de l’école, le Docteur angélique ;(3) un génie dont l’étendue embrasse dans une immense synthèse toutes les sciences théologiques, philosophiques, politiques, sociales, et qui les a toutes enseignées avec une clarté et une profondeur incomparables ; un génie dont la doctrine est tellement sûre, qu’au concile de Trente (4), ses écrits, par un privilège inconnu dans les annales de l’Eglise, ont mérité d’être placés à côté de la Bible elle-même ; un génie auquel le Vicaire de Jésus-Christ, en canonisant ses vertus, a rendu ce témoignage solennel : 

« Autant frère Thomas a écrit d’articles, autant de miracles il a faits. Lui seul a plus éclairé l’Eglise que tous les autres docteurs. C’est une encyclopédie qui tient lieu de tout. A son école, on profite plus, dans un an, qu’à celle de tous les autres docteurs pendant toute la vie. » (5)

     Enfin, pour que rien ne manque à sa gloire, un génie tellement puissant, qu’un hérésiarque du seizième siècle ne craignait pas de dire : « Otez Thomas, et je détruirai l’Eglise. (6) »   

     Ainsi, on doit considérer saint Thomas, placé au milieu des siècles, tout à la fois comme un réservoir où sont venus se réunir tous les fleuves de doctrine de l’Orient et de l’Occident, et comme un crible par lequel, dégagées de tout ce qui n’est pas haute et pure science, les eaux de la tradition nous arrivent fraîches et limpides sans avoir rien perdu de leur fécondité.

     Or, ce docteur, ce saint, ce maître si utile à l’Eglise et si redoutable à l’Hérésie, la Renaissance l’a banni des séminaires, comme elle a banni des collèges tous les auteurs chrétiens. Il y a moins de trente ans, quel professeur de théologie, de philosophie, de droit social, parlait de saint Thomas ? Qui connaissait ses ouvrages ? Qui les lisait ? Qui les méditait ? Qui les imprimait ? Par qui et par quoi l’a-t-on remplacé ?

     Sans le savoir, on avait donc réalisé, en partie du moins, le vœu de l’hérésiarque. Aussi, qu’est-il arrivé ? Où est aujourd’hui parmi nous la science de la théologie, de la philosophie et du droit public ? Dans quel état se trouvent l’Eglise et la société ? Quelle est la trempe des armes employées à leur défense ? Quelle est la profondeur, la largeur, la solidité, la vertu nutritive de la doctrine distribuée aux intelligences dans la plupart des ouvrages modernes : livres, journaux, revues, conférences, sermons, catéchismes ? Nous n’avons pas à répondre. Il nous est plus doux de saluer le mouvement de retour qui se manifeste vers saint Thomas. Heureux si ces quelques lignes, échappées à ce qu’il y a de plus intime dans l’âme, la douleur et l’amour, pouvaient le rendre plus général et plus rapide !

     Nous exprimons un dernier vœu, c’est de voir se réveiller, dans le clergé et dans les fidèles, l’ardeur apostolique pour le Saint-Esprit. S’il est vrai qu’entre les temps actuels et les premiers siècles du christianisme, il existe plus d’un rapport, ajoutant un nouveau trait de ressemblance par notre empressement à connaître et par notre fidélité à invoquer la troisième Personne de l’adorable Trinité, source inépuisable de lumière, de force et de consolation.

     Que les paroles du Sage, appliquées au Saint-Esprit et si bien comprises de nos aïeux, deviennent l’encouragement de nos efforts et la règle de notre conduite :

« Bienheureux l’homme qui demeure dans la Sagesse, qui médite ses perfections et avec elle étudie les merveilles du Dieu créateur, rédempteur et glorificateur ; qui rumine ses voies dans son cœur ; qui approfondit ses mystères ; qui la poursuit comme le chasseur, et se met en embuscade pour la surprendre ; qui regarde par ses fenêtres ; qui écoute à ses portes ; qui se tient près de sa maison, et qui plante à ses murailles le clou de sa tente, afin d’habiter sous sa main. A l’ombre de cette divine Sagesse, lui et ses fils, ses facultés, ses œuvres, sa vie et sa mort, goûteront les délices de la paix. Elle-même les nourrira de ses fruits, les protégera de ses rameaux ; et, à l’abri des tempêtes, ils vivront heureux et reposeront dans la gloire : Et in gloria ejus requiescet» (Ecclésiastique XIV, 22-27) (7)

FIN DE L’INTRODUCTION

 

 (A suivre…« L’Esprit du bien et l’Esprit du mal - 1 »…si Dieu veut)

 

- C’est moi qui mets en gras dans le texte et les notes ci-dessous. Les notes 5 et 6 sont de l’auteur.

 

(1) Il mourut martyr sous l’empire d’Adrien. On ignore comment il fut couronné du martyre, mais l’Eglise le tient pour martyr.

(2) Il s’agit de Saint Thomas d’’Aquin et non de saint Thomas l’apôtre et disciple de Jésus-Christ.

(3) En italique dans le texte.

(4) Il se déroula sur dix-huit ans (1545-1563) et couvrit cinq pontificats : Paul III ; Jules III ; Marcel II ; Paul IV et Pie IV.

(5) Bulle du Pape Jean XXII, Vie de Saint Thomas, par le Père Touron, article 55, 7 mars, n° 81

(6) Malgré les dénégations de Bayle, ce mot est de Bucer (théologien protestant)

(7) Ce sont les Pères latins qui ont appelé ce livre « l’Ecclésiastique » à cause du fréquent emploi dont il était l’objet dans les Eglises, pour l’instruction des fidèles et des catéchumènes. Les textes grecs lui donnent le nom de « Sagesse de Jésus, fils de Sirach ». Les Juifs et toutes les sectes issues du protestantisme nient la canonicité de ce livre, bien qu’elle soit attestée par une série ininterrompue de témoignages venant aussi bien de la tradition juive que chrétienne. Ce livre est inclus dans la Bible des Juifs d’Alexandrie, appelée version grecque des Septante, et diverses citations des apôtres dans le Nouveau Testament sont un écho des pages de « l’Ecclésiastique »

- Il semble que Mgr Gaume ait voulu gloser légèrement le texte biblique. Je mets donc ci-dessous le texte tel qu’il apparaît dans la version catholique de la Vulgate qui s’inspire du texte grec écrit par des docteurs juifs de la synagogue, au début IIIe siècle avant Jésus-Christ, bien avant que n’interviennent les controverses avec les chrétiens et n’aient amené les juifs à détourner le sens des prophéties relatives au Messie.

« Bienheureux l’homme qui demeure dans la Sagesse, et qui méditera sur sa justice, et en son esprit pensera au regard examinateur de Dieu ; qui recherche ses voies en son propre cœur, et qui pénètre dans ses secrets, allant après elle comme un investigateur, et s’arrêtant dans ses voies ; qui regarde par ses voies ; qui regarde par ses fenêtres, et écoute à sa porte ; qui se repose auprès de sa maison, et qui dans ses murailles enfonçant un pieu établira sa cabane à ses côtés ; et ses biens se conserveront dans sa cabane à jamais ; il établira ses fils sous son couvert et demeurera sous ses branches ; il sera protégé sous son couvert contre la chaleur, et il reposera dans sa gloire. »

 

Mis sur un autre blogue le 26/10/2012

mardi 17 mai 2022

Ô Mère de mon Dieu !


Ô MERE DE MON DIEU !

     Ô Mère de mon Dieu ! Quelle gloire est la Vôtre !

     Vous avez conçu, dans votre sein virginal, l'Auteur même de la vie ;

     Vous avez pressé contre votre Cœur et couvert de vos maternels Embrassements, Votre bien-aimé Jésus ; quoique votre Créateur et votre Maître, Vous l'avez vu petit Enfant s'attacher à Vous, essayer à vos côtés Ses premiers pas et inonder Votre âme d'une ineffable jouissance.

     Ô heureux enfantement ! Vous faites tressaillir d'allégresse les anges, Vous êtes l'attente de tous les saints.

     Enveloppé dans une même réprobation, le genre humain tout entier avait besoin de Vous pour être déchargé du poids de cet anathème.

La Vierge et l'Enfant entre Saint Jérôme et Saint Zénobe

 

dimanche 15 mai 2022

Faut-il observer le Sabbat ? - 2 : Les exigences de la nature ou de la raison



 FAUT-IL OBSERVER LE SABBAT ? - 2

Réfutation doctrinale 

LES EXIGENCES DE LA NATURE OU DE LA RAISON

 

     Pour bien expliquer le précepte du Sabbat, il faut tenir compte de deux considérations :

- Ce en quoi il diffère des autres commandements

- Ce qu’il a de commun avec les autres commandements du Décalogue.

     Précisions tout d’abord que les neuf autres commandements sont tous fondés la nature des choses ou la loi naturelle :

     - ce qui est dû en tout temps et en tous lieux à Dieu, c’est-à-dire les deux premiers préceptes, et

     - ce qui est dû aux hommes, en tout temps et en tous lieux, c’est-à-dire les sept autres : commandement 4 à 10.

     Ils sont donc invariables et ne peuvent être changés pour aucun prétexte. Ceci étant précisé, il convient concernant le jour du Sabbat (3e commandement) de montrer par rapport aux autres préceptes

CE EN QUOI IL DIFFERE :

     Considéré par rapport au septième jour et contrairement à tous les autres, le troisième précepte du Décalogue qui invite à sanctifier le jour du Sabbat n’est pas fondé, ni n’a sa raison d’être dans la nature des choses, il n’est donc pas immuable. De ce fait la nature des choses ou la loi naturelle ne nous oblige en aucune manière à choisir un jour plutôt qu’un autre pour rendre à Dieu un culte extérieur et public.

    Remarquons bien que le peuple d’Israël ne commença à sanctifier le jour du Sabbat, par ordre de Dieu, qu’après avoir été libéré de la servitude égyptienne.

     Etant, sous le rapport de la désignation du septième jour une loi cérémonielle, ce précepte devait être aboli lorsque toutes les autres lois cérémonielles hébraïques allaient être rejetées : ce qui fut fait à la mort de Jésus-Christ. C’est pourquoi Saint Paul se permettait de reprendre les Galates qui restaient attachés aux cérémonies de la Loi et leur disait :

« Vous observez certains jours, certains mois, certains temps, et certaines annéesJe crains pour vous d’avoir en vain travaillé pour vous. » (Galates IV, 10,11)

     Toujours en rapport avec le problème posé par l’observance des lois cérémonielles judaïques, et pour rassurer ceux qui les pratiquent encore, il tient une fois de plus, le même langage aux chrétiens de l’Eglise de Colosses en disant :

« Que personne donc ne vous juge sur le manger ou sur le boire, ou à cause des jours de fête, ou des néoménies, (1ou des, ou des sabbats » (Colossiens II, 16)

     Et pourquoi donc les chrétiens ne doivent-ils plus se préoccuper de ces observances ? Saint Paul va nous fournir la haute raison théologique.

« Choses qui sont l’ombre des futures, tandis que le Christ en est le corps. » Colossiens II, 17)

     Voilà ! Tout est dit ! Ces lois cérémonielles n’étaient qu’une « ombre » qui devait disparaître, car destinée à attirer l’attention sur « un corps » qui n’est autre que la réalité tant attendue, cette lumière de la vérité qui devait venir, et qui, maintenant est venue : « Jésus-Christ. »

CE QU’IL A DE COMMUN :

     Cependant, considéré non plus sous le rapport du septième jour, mais sous le rapport du culte qu’ici-bas tout homme doit à son Créateur, il appartient, cette fois-ci, à la loi morale, aux mœurs et, seulement sous ce rapport précis il est semblable aux autres commandements et dérive donc de la loi naturelle. En effet, c’est une exigence liée à la nature des choses que nous employions quelques heures aux choses qui regardent le culte de Dieu.

     Résumons ce qui vient d’être dit. C’est donc seulement à l’obligation de culte (loi morale immuable) que contraint le troisième commandement et non à l’observance d’un jour précis tel que le Sabbat (lié aux lois cérémonielles qui peuvent changer comme l’a très bien montré Saint Paul dans ses exhortations ci-dessus.

(A suivre… « Qu’est-ce que Dieu nous demande ? »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini

 

(1) Néoménie, c’est-à-dire nouvelle lune.

dimanche 1 mai 2022

La marque de l'esprit révolutionnaire et ses causes



LA MARQUE DE L’ESPRIT REVOLUTIONNAIRE ET SES CAUSES

 

     Une bonne appréciation de ce que sont la Révolution et l’esprit révolutionnaire aide à comprendre qu’en politique se dire de gauche ou de droite, de multiplier stupidement les sigles d’appartenance pour mieux égarer ou embarrasser l’électeur, n’est pas le critère fondamental pour juger de l’esprit et des finalités qui animent réellement les prétendants à une élection présidentielle, à la députation ou à des charges publiques. En effet, il est patent que l’esprit révolutionnaire souffle dans ces diverses composantes politiques eu égard à la place qu’ils se refusent d’accorder à Dieu Notre-Seigneur (ce qui devrait être en haut) dans leur programme respectif.

     Ainsi, la pierre de touche, la marque, le propre et le constant du système et de l’esprit révolutionnaires, ce qui permet de les reconnaître comme tels sous leurs différents masques (droite, gauche, centre, etc.), et de ceux qui s’y agrègent – qu’elles que soient les divisions et les animosités qu’ils affichent sur le grand théâtre de Guignol qu’est devenu la scène politique - c’est leur refus caractéristique et catégorique (chacun selon ses propres termes) de la Royauté de Notre Seigneur Jésus-Christ sur eux-mêmes et sur notre pays. Ce que je dis à propos du système et de l’esprit révolutionnaire français est aussi valable pour les prétendants politiques d’autres pays que la France. C’est-à-prendre en considération si vous n’êtes pas encore guéri du suffrage universel (le Père Noël des grandes personnes) aux dés pipés.

     De la place accordée à Dieu Notre-Seigneur dans la société civile et politique (qui ne peut être que la première) découle l’esprit qui anime réellement les institutions ainsi que les individus qui les défendent et les soutiennent, que ceux-ci s’affichent ouvertement révolutionnaires ou non, quand bien même vont-ils à l’Eglise, au temple, à la mosquée ou à la synagogue ; quand bien même sont -ils religieux, prêtres, évêques, cardinaux, ‘’papes’’, pasteurs, imams ou rabbins.

     Le fait que des hommes politiques aillent à l’Eglise n’est pas du tout une garantie. Ce qui importe, surtout, une fois sortie de l’Eglise, quelle place accorde-t-il à Jésus-Christ dans la vie publique : la première qui Lui revient de droit, ou dans le local des objets encombrants en attendant la prochaine Messe, lorsqu’il ne s’agit pas d’une présence hypocrite à caractère uniquement électoral ?

     Pour en terminer avec l’aspect révolutionnaire, il suffira de dire, succinctement, qu’examiner sous l’angle métaphysique, quatre causes prédisposent à la Révolution et à l’esprit révolutionnaire faisant agir, en paroles et en actions, à rebours de sa profession de foi informée par l’enseignement de l’Eglise et de l’Evangile :

- La cause formelle « Les hommes naissent libres et égaux en droits » contenue dans cette imposture qui fait tourner les têtes avant de les faire tomber : le mantra et faux principe révolutionnaire « Liberté–Egalité–Fraternité » d’origine maçonnique. A la naissance il n’y a pas plus dépendant que le nouveau-né. Quant aux droits ils doivent être compris dans leur sens révolutionnaire c’est-à-dire comme la négation même des droits de Dieu (1). Les mots de cette trilogie ont séduit beaucoup de Catholiques car s’ils sont acceptables pour un chrétien, leur contenu est différent examiné à la lumière des principes du christianisme.

- La cause matérielle : les hommes qui se laissent imposer cette cause formelle qui, prise dans un sens différent du christianisme, les amène progressivement à l’indifférence religieuse ou à la révolte contre Dieu, en ne lui attribuant pas la place, le respect, l’honneur et l’obéissance qui lui sont dus dans et par la société, ou qui se laissent séduire par la sonorité agréable mais mensongère des mots.

- La cause efficiente : le Diable ou Satan et les démons agissant sur la société par le moyen d’une double cause instrumentale : la Franc-maçonnerie et son inspirateur le judaïsme kabbalistique et talmudique (la gnose juive). Cette cause efficiente explique pourquoi la Révolution demeure et se perpétue, avec des hommes et sous des masques idéologiques différents : son inspirateur, Lucifer étant immortel de par sa nature spirituelle qu’il a conservée, après sa révolte contre Dieu son Créateur, devenant ainsi Satan ou adversaire de Dieu, et dont l’orgueilleuse ambition et le travail constant sont de recevoir par les hommes l’adoration que lui a refusé Jésus-Christ lors de sa troisième tentation. Adoration qu’il recevra par le moyen de l’Antéchrist et de ceux qui seront à son service à la fin des temps, pour livrer le dernier assaut contre l’Eglise qui aura été restaurée durant la sixième période de son histoire (Eglise de Philadelphie = Eglise de l’amour fraternel (Apocalypse III, 7-13), et avant le retour en gloire de Jésus-Christ.

- La cause finale ou le but : d’abord, le remplacement de l’aristocratie chrétienne par une aristocratie juive et gnostique et, ensuite, la damnation du plus grand nombre.

 

René Pellegrini

 

(1) Se rappeler que la Franc-Maçonnerie étant d’inspiration juive, le Talmud, le code morale et religieux des Juifs, enseigne que seul le Juif est un homme, les autres ne sont que des animaux. C’est une erreur de croire, et de faire accroire, que les Juifs sont nos ‘’frères aînés’’ car les rabbins ne suivent pas Moïse selon les enseignements de l’ancienne Synagogue fidèle jusqu’à Siméon le Juste, dépositaire de la tradition et grand prêtre après la mort d’Esdras le prophète. Les fameux ‘’frères aînés’’ suivent les enseignements des planificateurs du meurtre de Jésus-Christ jusqu’à nos jours, car pour eux le Talmud – l’expression écrite de la tradition des pharisiens - est au-dessus de Moïse. Depuis la crucifixion de Jésus, ils sont nos ‘’frères aînés’’ comme Caïn, l’aîné, l’était avec Abel.

 

Ultérieurement, si Dieu veut, on examinera ce qu’est la Contre-révolution et ce qu’il faut entendre par ce mot dans une optique chrétienne.

 

Mis sur un autre blogue le 9 janvier 2014 


 

samedi 30 avril 2022

Preuves scripturaires de la royauté de Jésus-Christ - 1 : Ancien Testament - 1



 PREUVES SCRIPTURAIRES DE LA ROYAUTE DE JESUS-CHRIST - 1 :

ANCIEN TESTAMENT - 1

 

 « (….) Et moij’ai établi mon roi sur Sion, sa montagne sainte (….) demande, je te donnerai les nations pour héritage, pour domaine les extrémités de la terre (….) Et moi, je t’ai établi mon roi sur Sion, ma montagne sainte (….) » (Psaumes II,6 et 8 ) 

    En disant « moi », c’est avec vigueur que Dieu proclame le décret instaurant la royauté de son Fils Jésus-Christ sur toutes les nations. Dieu étant créateur et maître de l’univers, s’attaquer à Jésus, le Messie, en tant que Fils de Dieu et héritier, ou lui refuser cette domination universelle, c’est s’attaquer à Dieu Lui-même.

     « Ton trône, ô Dieu, est établi pour toujours ; le sceptre de la royauté est un sceptre de droiture. » (Psaumes XLIV, 7) (1)

     Pour dissimuler la divinité de Jésus-Christ, les Témoins de Jéhovah, ces champions de la ‘’vérité’’ modulable, en adéquation avec l’exégèse purement rationaliste, n’hésitent pas à falsifier ce texte de la Sainte Ecriture en l’écrivant ainsi « Dieu est ton trône jusqu’à des temps indéfinis, oui, pour toujours ; le sceptre de ta royauté est un sceptre de droiture » (2)

     Falsification en même temps qu’irrévérence à l’égard de Dieu : Jésus-Christ s’asseyant sur son Père. Evidence de cette forfaiture car Saint Paul reprenant les paroles du Psaume XLIV, 7) (3), applique ce verset, indiquant la qualité divine du Fils de Dieu, à Jésus-Christ.

« A la vérité, l’Ecriture dit touchant les anges : « qui fait de ses anges des vents, et de ses ministres une flamme de feu ; mais au Fils : « Votre trône, ô Dieu, est dans les siècles des siècles ; un sceptre d’équité est le sceptre de votre empire ». (Hébreux I, 8 )

     Autre texte établissant la divinité de Jésus-Christ :

« Car un enfant nous est né, un fils nous a été donné ; l’empire a été posé sur ses épaules, et on le nomme, Admirable, Conseiller, Dieu, Fort, Père éternelPrince de la paix. Son empire s’étendra et la paix n’aura point de fin ; il siégera sur le trône de David et possédera son royaume, il l’établira et l’affirmera par le droit et la justice dès maintenant et pour toujours. » (Isaïe IX, 6-7)

     Les mots formels que la prophétie utilise pour décrire ce nouveau-né « Admirable, Conseiller, Dieu, Fort, Père éternel, Prince de la paix » et dont la vie devra manifester et réaliser pleinement la signification, ne  laisse aucun doute sur la divinité de la personne désignée : Jésus, le Messie.

 

(A suivre...« Preuves scripturaires de la Royauté universelle de Jésus-Christ : Ancien Testament - 2 »...si Dieu veut)

 

(1) Dans la Bible des Témoins de Jéhovah appelée : Les Saintes Ecritures traduction du monde nouveau. Edition de 1974, et traduite d’après le texte révisé de l’édition anglaise de 1971.

(2)  Pour ceux qui ne posséderaient qu’une Bible protestante, il faut lire Psaumes XLV, 7 car du Psaumes IX au Psaumes CXLVI (146) inclusivement, les bibles catholiques reprenant la numération des LXX (Septante) qui diffère pour la coupure de quelques Psaumes, sont ordinairement en retard d’un chiffre sur les bibles protestantes qui suivent, pour leur part, l’hébreu de la bible massorétique

     Rappelons que la numération fondée sur les Septante (3e siècle avant J.C) est plus ancienne. Celle s’appuyant sur le texte massorétique est relativement récente et n’a été introduite qu’aux premiers siècles de l’ère chrétienne. Le plus ancien témoignage du texte hébreu ne remonte pas au-delà du IXe siècle de notre ère. Il s’agit d’un manuscrit copié en 895 par Moïse ben Asher ; et qui se voit aujourd’hui dans la synagogue karaïte du Caire (Dictionnaire Apologétique de la Foi Catholique de A. d’Ales, 1928 – fascicule XXIV, colonne 1958) 

(3) 45, 7 dans les Bibles protestantes.

 

René Pellegrini

Introduction à l'histoire des Patriarches - 10 : Le départ du pays natal - 4

INTRODUCTION A L’HISTOIRE DES PATRIARCHES – 10   LE DEPART DU PAYS NATAL – 4 (Genèse, XI, 27 – XII, 5)        Mais par cette stabili...