Affichage des articles dont le libellé est Concile Vatican II. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Concile Vatican II. Afficher tous les articles

lundi 11 juillet 2022

Le libéralisme est un péché - 1

Saint Pie X, Pape antimoderniste et antilibéral.

LE LIBERALISME EST UN PECHE - 1

     Le mot « antilibéral » par son préfixe « anti » signifie, dans son acception la plus simple, contre le libéralisme. Ce terme « antilibéral » recouvre, selon les époques, des vocables tels que : ultramontanisme, cléricalisme, réactionnaire. J’ai écarté le mot conservateur car, aujourd’hui, il ne reflète que très rarement sa véritable signification. En effet, il est bien connu que ceux qui s’affublent ou sont affublés de cette étiquette ne conservent plus rien à part, et avec la dernière énergie, leur ministère, leur portefeuille, leur siège et leurs privilèges. Ce sont, au mieux, des illusionnés et des illusionnistes pathétiques, au pire, des masques dissimulant de parfaits démagogues, voire des opportunistes sans scrupules. Le vrai conservateur ne se divise pas hypocritement en deux (vie privée et vie publique), pas plus qu’il ne divise la double nature de Jésus-Christ - humaine et divine - en deux personnes, veut de tout son cœur, de toute son âme, de tout son esprit, conserver Dieu, Jésus-Christ et l’Eglise, non seulement pour lui-même et sa famille, mais aussi au sein de la société et dans toutes ses institutions, et travaille en ce sens.

     Aujourd'hui, pour les gens en général, on parlera plus volontiers de traditionaliste selon qu’on sera perçu en phase avec les orientations du concile Vatican II après ralliement, voire en discussion sur celles-ci, ou comme ''intégriste'' en cas d’opposition radicale et militante, ce qui, à proprement parler, constitue le véritable antilibéralisme. Être antilibéral c’est donc s’opposer au libéralisme, à tout ce qui a un caractère libéral, que celui-ci soit véhiculé oralement par des particuliers, des hommes politiques et des ecclésiastiques, ou qu’il se propage par des supports littéraires, médiatiques ou artistiques utilisés à cette fin. Pour être antilibéral il n’est pas nécessaire d’être intégriste ou d’être qualifié de ce nom par d’autres. Le mot Catholique est suffisant, si celui qui le revendique est intègre vis-à-vis des commandements de Dieu, de l’Eglise, des dogmes, des Encycliques et les documents du Magistère de l’Eglise.

UNE MISE EN GARDE !

« Être croyant ne garantit pas l’absence d’esprit libéral car celui-ci se décline grosso-modo en trois caractères spécifiques : libéral exalté, libéral modéré, entaché de libéralisme. C’est l’adhésion à tout ou partie des doctrines professées par le libéralisme qui fait de nous un libéral et nous range dans l’une ou l’autre de ces trois catégories. Il faut toutefois noter, ne pouvant m’étendre sur ce point pour ne pas faire trop long, bien que ces trois types de libéralisme soient mauvais, le deuxième « libéral modéré » est de type satanique par excellence car le plus insidieux. »

     Dans l’étude d’un objet, ici le « libéralisme », de quelque nature qu’il soit, deux questions se posent :

. Celui de son existence « an est ? » Existe-t-il ?

. Celui de son essence « quid est ? » Qu’est-ce que c’est ?

C’est donc la seconde question, celle de son essence, qui permettra d’expliciter ce qu’est le libéralisme et pourquoi ce blogue s’y oppose en étant antilibéral.

Le libéralisme s’examine selon deux ordres d’analyse : celui des idées ou des doctrines, et celui des faits ou dans sa pratique.

I – DANS L’ORDRE DES IDEES OU DES DOCTRINES :

Sous cet angle, le libéralisme est :

- un ensemble d’idées fausses appelées principes libéraux avec les conséquences qui en découlent : Le rationalisme individuel, politique et social avec :

- La souveraineté totale de l’individu par son indépendance par rapport à Dieu et à son autorité.

- La souveraineté absolue de la société par son indépendance totale par rapport à tout ce qui ne procède pas d’elle-même.

- La souveraineté nationale, le droit reconnu au peuple de faire des lois et de se gouverner en dehors de toute référence à Dieu, par sa volonté propre, par le suffrage universel et la majorité parlementaire. Ce qui permet de légiférer et de se fabriquer des lois propres à satisfaire les appétits les plus infâmes et les plus dégradants : tournez manège !

- La liberté de penser sans frein en politique, en morale, en religion.

- La liberté de la presse quasiment sans limite.

     Maintenant que l’objectif du libéralisme - issu de l’esprit et de la machinerie révolutionnaires d’essence satanique - a été atteint et consistait, PRIORITAIREMENT, à donner libre cours et à mettre en branle tout ce qui pouvait nuire au catholicisme, à l’ordre moral et social catholiques, à les marginaliser dans l’esprit des catholiques eux-mêmes, certaines de ces libertés (penser, presse), afin de poursuivre le processus révolutionnaire, tendent à se réduire ou à être supprimées à propos de certains sujets érigés en ''dogmes infaillibles'', car déclarés ''non contestables'', par des groupes de pression et des législateurs chantres de l’antidogmatisme et de la liberté de penser. Désormais, pour tout ce qui n’a pas été érigé en ''dogme infaillible'' (en évitant de prononcer ces mots, bien entendu) ou revêtu du nihil obstat (1) et de l’imprimatur (2) du religieusement, politiquement et sanitairement corrects, par la ‘’prêtrise’’ laïque des députés et des sénateurs, licence la plus totale est accordée pour publier. Ce qui amène à penser que l’infaillibilité s’est déplacée, sans crier gare, du Vatican au Parlement, aux groupes de pression et aux lobbys.

(A suivre…« Le libéralisme est un péché – 2 »…si Dieu veut)

René Pellegrini

(1) Nihil Obstat c’est-à-dire « rien n’empêche » : l’autorisation donnée par l’autorité ecclésiastique compétente (évêque du lieu) d’imprimer un livre après vérification, ne contenant rien de contraire à la foi ou aux mœurs.

(2) Imprimatur c’est-à-dire « qu’il soit imprimé » : l’autorisation d’imprimer donnée par l’Eglise

dimanche 22 mai 2022

11 certitudes sur l'Antéchrist - 9 : Certitude 6



 ANTECHRIST – 9

11 CERTITUDES SUR L’ANTECHRIST - 9

 

CERTITUDE  6

 

     L’ANTECHRIST GRANDIRA ET FERA DES CONQUÊTES

 

     Après des débuts humbles et insignifiants cette petite corne, devient plus grande et plus forte, et l’Antéchrist prendra de l’envergure, comme le dira le verset 20

« Je considérais  les cornes, et voici, une autre petite corne sortit du milieu d’elles ; trois des premières cornes furent arrachées de devant elle (…) » (Daniel VII, 8)

     Dans cette petite corne se concentrera toute la force des puissances précédentes qui lui permettront de devenir roi et conquérant. (1) Trois des dix cornes, c’est-à-dire trois des dix Etats issus et démembrés de l’ancien Empire romain, tombent sous sa puissance. Ce fait indique que l’individu représenté par la petite corne, ou le royaume qu’il aura fondé, s’agrandira et soumettra à son autorité trois rois ou trois Etats issus du quatrième empire (Rome)

« Je voulais aussi m’enquérir aussi des dix cornes qu’elle avait sur la tête, et de l’autre qui était sortie et devant laquelle trois de ces cornes étaient tombées, et de cette corne (…) qui était plus grande que les autres. » (Daniel VII, 20)

« Les dix cornes de ce même royaume, ce sont dix rois ; il s’en élèvera un autre après eux, et il sera plus puissant que les premiers, et il abaissera trois rois. » (Daniel VII, 24)

     Les dix cornes de la quatrième bête représentent donc autant de rois qui devaient sortir du quatrième royaume (Empire romain) divisé et démembré. Ces cornes se tenant à côté l’une de l’autre sur la tête de l’animal. Il faut regarder les dix rois comme simultanés. Par-là est symbolisé le partage de la quatrième monarchie en dix principautés, car dix rois simultanés supposent dix royaumes coexistant les uns auprès des autres. Dix est probablement un chiffre rond, qui figure la division de l’Empire romain, à la suite de l’invasion des barbares, en un certain nombre d’Etats, qui ont conservé sa politique et ses rois. Un autre roi, distinct des dix autres, et doué d’une puissance particulière. C’est de lui que la petite corne était l’emblème. Il sera différent des premiers car il renversera, il abattra.

     Aussi faut-il noté que l’aspect de la petite corne, étant devenu plus grande, offre un aspect de puissance différent de celui des dix rois «  cette corne (…) qui était plus grande que les autres. » l’Antéchrist, onzième corne, a surgi et grandit au milieu d’eux, et il vient d’en abattre trois. S’il est dit par l’ange « qu’un autre s’élèvera après eux » l’expression « après eux » ne signifie pas que l’Antéchrist n’apparaîtra qu’après la disparition des dix Etats, puisque, d’après le verset 8 (voir certitude 5), la petite corne (l’Antéchrist) surgit, s’élève au milieu des dix Etats (dix cornes ou royaumes), après en avoir abattu trois. Que signifie donc l’expression « après eux » ? Elle signifie que le royaume de l’Antéchrist proviendra de la même source que les autres qui l’on précédé, c’est-à-dire des débris de l’ancien Empire romain.

(A suivre…si Dieu veut)

René Pellegrini

 

(1) Dans Les livres bibliques, tels que Daniel ou celui de l’Apocalypse qui s’expriment sur des événements qui portent jusqu’à la fin des temps, ce sont toujours des rois qui sont mis en avant dans les affaires temporelles. Les rois étant représentés par des cornes, la « petite corne » - ou Antéchrist - s’affichera lui-même comme roi. Les Républiques démocratiques laïques et révolutionnaires véritables tumeurs cancéreuses dans l’ordre temporel, n’ont aucun avenir puisque Dieu n’est pas un républicain démocrate laïc, ni le roi d’un univers démocratique et laïc, ou d’une République démocratique et laïque. D’innombrables versets de la Bible nous le présentent comme ROI éternel de tout l’univers visible et invisible. Le type gouvernemental qui, sur terre, Le représente le mieux possible en dépit des faiblesses humaines : c’est la Royauté. Voilà pourquoi les chrétiens ne cessent de prier Dieu le Père, selon la recommandation de Jésus-Christ, pour que « son royaume vienne sur la terre ». Et, lorsque ces chrétiens sont cohérents (il y en a) ils ne se précipitent pas pour aller voter pour des fifrelins de l’enfer (catholiques ou pas) revendiquant leur allégeance à la démocratie et à la laïcité révolutionnaires et aux droits de l’homme sans Dieu : autant de principes blasphématoires qui excluent et bannissent Dieu des institutions, empêchent et combattent la mise en place de structures morales, sociales et politiques destinées à produire, ici-bas, des fruits dignes de salut pour le plus grand nombre. Même si ledit chrétien, lors de son pèlerinage terrestre dans cette vallée de larmes, sait très bien que sa patrie finale est céleste, en attendant de la rejoindre, s’il en est digne, il travaille ici-bas - où s’affronteront jusqu’à la fin du monde les deux postérités décrites dans la Genèse (III, 15) - pour favoriser le plus possible un gouvernement respectant et faisant respecter les lois divines. Lorsque ce n’est plus possible, comme de nos jours où tous les prétendants ne jurent que par des principes qui excluent et offensent Dieu et Notre-Seigneur, il travaille oralement ou par écrit pour la défense et la propagation des principes et des lois de Dieu. Il met en garde contre les sociétés secrètes et les machinations révolutionnaires des pires ennemis du christianisme et de l’Eglise catholique (Francs-maçons, Juifs (2) et les adeptes de Mahomet, et contre ceux qui, laïcs ou religieux, dans le déshonneur de la trahison collaborent avec eux. Il ne va pas perdre son temps à faire fonctionner la machinerie électorale d’un système conçu pour abuser les braves gens et les naïfs, ni en allant voter pour des fausses barbes faisant allégeance à ce que Dieu ou l’Eglise condamnent, à des négateurs de sa Parole.

(2) Comprenons-nous bien. Les Juifs qui, sans intention de marranisme, reconnaissent Notre-Seigneur Jésus-Christ et rejoignent son Eglise (il y en a à toutes les époques) et adhèrent à ses enseignements en le servent loyalement, ne sont pas nos ennemis : ce sont nos frères, nos véritables frères aînés. Les autres tout comme les musulmans non convertis sont de faux frères ou des frères à la manière de Caïn tuant physiquement ou spirituellement par de faux enseignements ou fausses doctrines.

 

NOTE : Je pense être assez clair dans mes écrits sur les ‘’papes’’ depuis le Concile Vatican II jusqu’à ce jour. Cependant, je m’inscris en faux contre ceux qui sur Internet les présentent comme Antéchrists car, s’ils ont encore une certaine influence religieuse, ils n’ont aucun pouvoir politique réel. Après leur ouverture au monde et leur silence coupable sur certains enseignements doctrinaux ou modifications de pratiques liturgiques revêtus de l’infaillibilité du Magistère Pontifical Ordinaire, ils ne sont que des précurseurs et faux prophètes religieux de l’Antéchrist qui, lui, aura un pouvoir politique et religieux. Ce constat douloureux ne n'empêche pas de prier pour François. 


Mis sur un autre blogue le 26 septembre 2018

 

Introduction à l'histoire des Patriarches - 10 : Le départ du pays natal - 4

INTRODUCTION A L’HISTOIRE DES PATRIARCHES – 10   LE DEPART DU PAYS NATAL – 4 (Genèse, XI, 27 – XII, 5)        Mais par cette stabili...