« Tout restaurer dans le Christ » (Colossiens I, 10)
LA
CONTRE-REVOLUTION QU’EST-CE A DIRE ? - 8 :
BUT
ET MOYENS – 2
« Tout restaurer dans le Christ » (Colossiens I, 10)
Je suis toujours sidéré lorsque je
lis sur des sites catholiques des messages ponctués par des appels à la
Révolution. Pour qui travaillent ces gens-là ? Que penser de ces
administrateurs de forums, de blogues qui laissent de tels inconscients agiter
ce genre de propagande ? Ces personnes sont-elles Catholiques ?
Catholiques libérales ou entachées de libéralisme certainement. Catholiques,
j’en doute, car s’ils l’étaient vraiment ils sauraient que la Contre-Révolution
- pas la Révolution fruit de l’ignorance et de l’orgueil dont on connaît l’inspirateur satanique -
n’est possible et victorieuse qu’avec des autorités légitimes : temporelle
et religieuse de droit pour la diriger, et non de fait. Ce qui
n’est pas le cas présentement. Ce qui veut dire que cette tentative de
renversement serait vouée à l’échec et, encore et toujours, à l’avantage de
cette tumeur mortifère qu’est la Révolution, qu’on se proposait justement
d’éliminer.
Il est illusoire de vouloir
renverser sans autorités légitimes, un système qui depuis plus de deux siècles
a soigneusement filtré et verrouillé les modalités d’accès aux postes
stratégiques et vitaux pour sa survie et, de plus, expert en noyautage destiné
à faire dériver tout mouvement politique et syndical façonné par le broyage et
le recyclage sociologique de mai 1968. De même, pour toutes manifestations
jugées réellement hostiles à ses plans. A ces inconscients on
rappellera, par charité chrétienne, ce que disait déjà à son époque le Cardinal
Pie, et ô combien factuel :
« Malgré
leurs vains efforts pour se hausser et se grandir, les hommes continuent de
descendre et chacun des sauveurs qui apparaît à l’horizon ne tarde pas
à tomber au-dessous de celui qui l’a précédé ; c’est comme une
compétition et une rivalité d’impuissance. »
(Homélie lors de la solennité du couronnement de Notre-Dame de Lourdes, 3
juillet 1876 – Œuvres IX, 345-346) (1)
Actuellement, il n’y a plus
– pas même Marine Le Pen (2) – d’hommes politiques
capables de guérir la société de sa laïcité insultante à l’égard de Dieu et de
sa fièvre révolutionnaire aux visages multiples générés par les faux et
mortifères principes de la Révolution de 1789, et d’arrêter le châtiment des
sociétés humaines ayant rejeté Notre-Seigneur par leur apostasie. Nous savons
que toute apostasie généralisée reçoit son châtiment par Dieu, comme toute
l’histoire nationale et religieuse d’Israël nous l’enseigne, et comme l’atteste
toutes les tragédies déjà vécues par la France et l’Europe, aux mains des
cercles politiques et mondialistes judéo-maçonniques et leurs supplétifs, et
soumises à leurs influences antichrétiennes depuis plus de deux siècles.
La France, livrée aux mains
de ses ennemis politiques et religieux, arrachant avec frénésie les racines de
ce qui l’a construite pendant treize siècles, se rue vers sa servitude.
Humainement parlant tout est perdu comme le montre, à l’évidence, la
trajectoire législative foncièrement antichrétienne et dissolvante élaborée par
les divers gouvernements français de droite et de gauche, ainsi que l’histoire
des tentatives de restauration monarchique avortée : les mouvements
monarchiques étant eux-mêmes divisés, noyautés, et inexorablement dérivés, comme
c’est encore le cas aujourd’hui.
La Contre-Révolution sera
possible et victorieuse lorsque paraîtront les autorités légitimes que
sont le Saint Pape et le Grand Monarque annoncés,
dans le cours des siècles, par une longue suite de prophéties privées. Voir ici : https://la-royaute-du-christ.blogspot.com/2022/05/les-propheties-sur-la-france-2.html Les
hauts dirigeants illuminés de la secte judéo-maçonnique donneraient cher pour
pouvoir identifier, aujourd’hui ou demain, ce Grand Monarque, instrument de
leur défaite, et lui faire un mauvais sort. Ils n’ont aucune illusion à se
faire. Il est, ou sera (comme Sainte Jeanne d’Arc) dans la main de Dieu pour
l’heure qu’Il s’est choisi pour détruire, de fond en comble, le cloaque des
Républiques démocratiques pourvoyeuses d’impiétés et de vices. Pour ce
Monarque, Dieu n’aura nul besoin de cette double escroquerie intellectuelle et
morale du suffrage universel et du ‘’peuple souverain’’ pour les faire
apparaître, pas plus qu’il n’eût besoin de ce procédé pour accomplir ses grandes
œuvres du passé.
En attendant, avec patience, dans
la pénitence et la prière, plutôt que nous agiter en tous sens
suite aux harangues d’un inconscient (peut-être de bonne foi) n’ayant aucune
autorité légitime, et que, tant qu’à parler de bête, je cite, tel quel :
« QUELS
SONT DONC LES VALEUREUX FRANÇAIS CHRETIENS QUI IRONT CONTRE MANIFESTER CONTRE
LA RFID ET LES PUCES IMPLANTABLES (= MARQUE DE LA BETE) ??? » ou, pour d’autres, d’en
appeler au nombre (imitation de la démocratie) du genre « Venez
nombreux ! » à notre rassemblement protestataire X ou Y, alors
que Dieu, dans un environnement hostile, à l’habitude de faire de grandes
choses avec ce qui est jugé insignifiant et sans force par le monde. Et ce,
pour confondre ce qui est plus fort (David et Goliath, Gédéon et les
Madianites, Sainte Jeanne d’Arc et les Anglais) afin que personne ne puisse,
avec évidence, s’en attribuer le mérite et que toute gloire soit rendue à Dieu.
Alors, plutôt que s’appuyer
illusoirement sur le nombre, sur des rassemblements et des foules hétéroclites,
aux intérêts divergents, commençons par réformer nos intelligences,
soyons vigilants, et travaillons au sauvetage spirituel du
« reste »
comme le recommande l’ange de l’Eglise de Sardes, période de l’Eglise dans
laquelle nous sommes encore, pour peu de temps, semble-t-il :
« Sois
vigilant, et affermis ce qui reste et qui est près de
mourir (…) » (Apocalypse III, 2)
Inutile de s’agiter dans
l’activisme politique, mais se souvenir lorsqu’on veut bien dépasser l’analyse
purement matérielle et ponctuelle des choses pour les jauger au plan surnaturel :
« Nous
savons que toutes choses (même les
mauvaises) coopèrent au bien de ceux qui aiment Dieu,
de ceux qui sont appelés saints selon son décret. »
(Romains VIII, 28)
En effet, les actes mauvais
commis contre les chrétiens, avec la permission de Dieu, sont ordonnés à leur
sanctification comme l’enseigne l’Eglise, et comme l’enseigne l’exemple et la
conduite de Jésus-Christ avec les méchants et ses ennemis.
Laissons au Bon Dieu la
prérogative d’assurer le salut de ceux qui l’aiment à la manière qu’il jugera
la plus convenable et profitable pour eux, aux milieux des tribulations de
toutes sortes
Tel est le décret éternel de
Dieu pour ceux qui reflètent en eux-mêmes l’image de Jésus-Christ, comme
Lui-même reflète l’image du Père qui est dans les cieux.
Dans ces temps d’apostasie
généralisée et de grands dangers pour les âmes, en dépassant l’aspect visible
des luttes et vicissitudes mondiales, se souvenir que deux puissances sont en
lutte : la Révolution d’inspiration satanique et la Révélation de Dieu.
Pour ce combat dont les implications dépassent la sphère terrestre, dans
l’attente des moyens prévus par Dieu pour faire éclater sa gloire et sa
justice, seules les armes divines seront efficaces pour notre
salut. Méditez et imprégnez-vous des versets 28 à 39 du chapitre VIII de
l’Epître aux Romains soulignant la qualité morale qui donne ce privilège de
voir « tout coopérer à notre bien » à savoir « notre
amour pour Dieu » et dès lors plus RIEN « ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu » ce qui, au-delà de tous les aléas de la vie, est le
plus essentiel pour notre salut éternel.
« Tout restaurer dans le Christ » (Colossiens I,
10)
FIN
René Pellegrini
(1) C’est moi qui mets en gras dans
le texte.
(2) Comme tous les autres prétendants, Marine le Pen n’a pas
l’envergure morale ni la puissance politique nécessaires pour renverser ce qui
relève du surnaturel ou, pour le dire comme Saint Paul, : « Ce
n’est pas contre la chair et le sang que nous avons à lutter (…) mais
contre les esprits de malice des régions célestes. » (Ephésiens VI,12)
à savoir : le mystère d’iniquité – et son noyau dirigeant - qui hypnotise,
ensorcelle et fait déraisonner toutes les sociétés humaines. Le croire possible
s’est enfoncer dans une nouvelle et cruelle illusion. La solution aux problèmes
français et mondiaux ne relève plus des moyens naturels et institutionnels
issus de l’imposture révolutionnaire, de son mantra fétichiste et mystificateur
Liberté-Egalité-Fraternité, ni de la promotion de la République universelle et
démocratique, ou pour le dire à la manière de Blanc de Saint Bonnet « Ils
veulent remettre le navire à flot avec une partie des moyens qui le retiennent
dans la vase » (3). Certainement pas de cette façon, mais par
la mise en œuvre des moyens prévus par Dieu et dont le terme nous a été donnée
il y a plus de 170 ans : « Par un acte de sa justice Dieu
commandera à ses anges que tous ses ennemis soient mis à mort. » (Message
de La Salette, 1846). Tant que nous sommes en vie, profitons de ce temps de la
bienveillance de Dieu pour nous réconcilier avec Dieu, avant que n’arrive le
temps de sa justice où chacun reçoit selon ses œuvres, faites selon la volonté Dieu
ou contre Lui. (Aujourd’hui, on peut y ajouter Eric Zemmour)
(3) Antoine-Joseph-Elisée-Adolphe Blanc de Saint Bonnet (1815-1880)
est un philosophe et sociologue catholique, contre-révolutionnaire, antilibéral
et légitimiste. Il est un des meilleurs critiques de la Révolution française.
Quasiment inconnu de nos jours, la bête immonde sait bien ceux qu’il faut
laisser dans l’oubli et ceux dont ils faut faire la promotion aussi dépravés
soient-ils.)
Mis sur un autre blogue le 20 juin 2015