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jeudi 1 septembre 2022

Antisémitisme et antijudaïsme - 6 : L'antisémitisme, une arme de propagande


 ANTISEMITISME ET ANTIJUDAÏSME - 6

L’ANTISEMITISME, UNE ARME DE PROPAGANDE 

     Au XIXe siècle, le Juif Bernard Lazare écrivit :

« Partout où les Juifs, cessant d’être une nation prête à défendre sa liberté et son indépendance se sont établis, partout s’est développé l’antisémitisme, ou plutôt l’antijudaïsme, car l’antisémitisme est un mot mal choisi, qui n’a sa raison d’être que de notre temps, quand on a voulu élargir cette lutte du Juif et des peuples chrétiens, et lui donner une philosophie en même temps qu’une raison plus métaphysique que matérielle. Si cette hostilité, cette répugnance même, ne s’étaient exercées vis-à-vis des Juifs qu’en un temps et en un pays, il serait facile de démêler les causes restreintes de ces colères ; mais cette race a été, au contraire, en butte à la haine de tous les peuples au milieu desquels elle s’est établie.  Il faut donc, puisque les ennemis des Juifs appartenaient aux races les plus diverses, qu’ils vivaient dans des contrées fort éloignées les unes des autres, qu’ils étaient régis par des lois différentes, gouvernés par des principes opposés, qu’ils n’avaient ni les mêmes mœurs, ni les mêmes coutumes, qu’ils étaient animés d’esprits dissemblables ne leur permettant pas de juger également de toutes choses, il faut donc que les causes générales de l’antisémitisme aient toujours résidées en Israël même et non chez ceux qui les combattent. » (Livre l’Antisémitisme, 1894, page 4)

     Trois remarques dans cet extrait :

- Une vérité : L’antisémitisme (mot relativement récent) est bien différencié de l’antijudaïsme car c’est bien l’enseignement du judaïsme, et non l’appartenance raciale qui fait problème. (1)

- Des inexactitudes (sont-elles volontaires ?) lorsqu’il dit : « les Juifs, cessant d’être une nation ». En effet, ils n’ont jamais cessé, bien que dispersée, d’être une nation avec ses propres lois civiles et religieuses, comme je me suis efforcé de le montrer avec trois articles, voir ici : 

- Le gouvernement occulte d'Israël (2 articles) et les fruits de la Kabbale dans l'histoire, ici : https://la-royaute-du-christ.blogspot.com/2022/05/le-gouvernement-occulte-disrael-1-la.html

https://la-royaute-du-christ.blogspot.com/2022/06/le-gouvernement-occulte-disrael-2-les.html

https://la-royaute-du-christ.blogspot.com/2022/06/le-gouvernement-occulte-disrael-3.html

     D’autre part, ils n’ont jamais « cessé de défendre leur liberté et leur indépendance ». Etant, partout, un Etat dans l’Etat. Bien entendu, liberté et indépendance selon leur conception kabbaliste et talmudique les amenant à conspirer continuellement, à cet effet, à l’intérieur des nations hôtes.

- Un aveu lorsque Lazare nous dit « partout s’est développé l’antisémitisme ». Les Juifs sont-ils donc fondés de parler continuellement de haine ‘’antisémite’’ ? Un bémol : comme l’indique la citation, ils rencontrent ce problème face à toutes les races quels que soient les lois et les principes qui régissent ces peuples. Sauf à considérer que ces races et peuples divers soient tous pris de folie furieuse dès qu’ils sont face à des Juifs, il faut donc admettre qu’ils sont incapables de se plier « aux lois, principes et mœurs » qui régissent les autres peuples, aussi divers soient-ils. Il faut donc conclure que « les causes générales de l’antisémitisme aient toujours résidées en Israël même et non chez ceux qui les combattent ». Par leur orgueil, leurs complots, leurs mœurs et l’usure enseignés par le judaïsme corrompu, les Juifs se rendaient insupportables au sein des peuples dans lesquels ils vivaient, et provoquaient une saine réaction à leur encontre, même si parfois elle fut brutale.

     Quel aveu ! Ainsi, c’est Israël lui-même qui fabrique l’antisémitisme, le suscite, le téléguide et l’utilise à son avantage. Pauvres Juifs, vos rabbins et vos élites sans scrupules vous manipulent et se servent de vous pour atteindre leur but antéchristique. L’antisémitisme est donc, en définitive, une création juive. Mais pourquoi agir de la sorte, en mettant en danger ses propres coreligionnaires ?

     Pour le comprendre, il faut considérer non pas les Juifs qui ont peu ou pas d’influence, c’est-à-dire ceux qui suivent plus ou moins les enseignements rabbiniques, mais ceux qui dirigent vraiment, le gouvernement occulte de la nation juive, ceux qui rêvent et travaillent toujours pour leur domination sur le monde. Ceux-ci, avaient une double crainte :

     1 - Que la nation juive dispersée se fasse absorber par les nations hôtes, car l’histoire leur a appris que ce phénomène d’absorption à fait disparaître bien des peuples.

     2 - Que les Juifs finissent par se convertir au catholicisme, à l’Eglise catholique qui demeure le seul et véritable ennemi des successeurs des pharisiens « ceux qui ont le diable pour père et veulent accomplir ses désirs » et profanateurs de l’enseignement de de la Synagogue fidèle. Sûrement pas l’Eglise conciliaire pour qui les apostats de la Synagogue infidèle et falsificateurs prouvés de la Torah sont nos ‘’frères aînés’’ ! Ils sont frères comme « Caïn qui était enfant du malin et qui tua son frère » (I Jean III, 12). Mort physique pour Abel, et mort physique par nos ‘’frères aînés’’ avec les guerres et révolutions qu’ils ont fomentées et financées, l’avortement par la panthéonisée Simone Veil, la contraception par Lucien Neuwirth, et mort spirituelle avec les fausses doctrines philosophiques, morales, politiques et religieuses inoculées dans la société chrétienne.

     Eh, les apostats du Vatican moderniste, vous n’avez pas d’autres frères à nous proposer que des fils spirituels de criminels impénitents et continuateurs de leurs œuvres mauvaises au sein de ce qui reste de la société chrétienne ?

     Pour atteindre leur objectif final de domination mondiale, une fois acquis les droits civiques et politiques par cette erreur fondamentale de l’émancipation, les chefs occultes de la Synagogue infidèle devaient se doter de moyens permettant de faire obstacle à ces deux dangers menaçants la pérennité de la nation juive, en utilisant toutes les possibilités offertes par la Révolution, et dont ils ne sont pas étrangers :

     Ce fut l’antisémitisme car nous savons que « les causes générales de l’antisémitisme (ont) toujours résidées en Israël même ». Le Juif est certainement l’être le plus individualiste et insociable qui soit mais, confronté à la persécution, la communauté juive resserre ses liens. L’antisémitisme était donc de nature à constituer un bouclier destiné à les protéger, et à les ressouder dans leur orgueil de race, face à ce double danger. La Shoah, érigée en dogme républicain infaillible, diffusée, propagée et commémorée sur tous les supports disponibles, jusqu’à plus soif, pourrait être analysée sous cet angle.

     Les deux dogmes républicains que sont l’antisémitisme et la Shoah s’appuient sur des faits réels, mais discutables sur certains points, et une certaine occultation des causes qui préparèrent et provoquèrent les phénomènes déclencheurs avec leurs conséquences (2). Ils sont des armes de propagande juive et une auto-défense qui vise un quadruple objectif :

     - Lutter contre l’absorption de la nation juive dispersée,

     - Empêcher ou atténuer le plus possible les conversions de Juifs au catholicisme.

     - Susciter de plus en plus de difficultés aux Catholiques qui mettent en garde contre leurs doctrines religieuses, morales, philosophiques, politiques et sociales.

     - Travailler plus sereinement, et pratiquement sans entrave avec des lois sur mesure, à leur rêve de domination mondiale par le faux messie juif que sera l’Antéchrist dont les mœurs sont déjà à l’œuvre de nos jours

     Tel est but assigné à l’antisémitisme et le piège dans lequel tombent, par ignorance, lâcheté ou complicité, les hommes politiques et bien des Catholiques ainsi que des personnes d’autres confessions religieuses subjuguées par le sionisme.

     C’est donc une vérité bien établie, et vérifiée par l’histoire, de l’inspiration de Saint Paul (le mal aimé des Juifs et pour cause) lorsqu’il écrit à l’Eglise de Thessalonique, concernant les Juifs « qui sont ennemis de tous les hommes » (I Thessaloniciens II, 15). Comment ne pas l’être lorsqu’on perpétuant le pharisaïsme, on valide un enseignement qui tue Celui qui vient enseigner et proclamer d’aimer son prochain ou l’étranger comme le demandait Moïse « Aimez donc les étrangers, parce que vous l’avez été vous-mêmes en Egypte » (Deutéronome X, 19 ; Lévitique XIX, 18,34 ; etc.)

     Nous ne pouvons pas leur faire confiance ainsi qu’à leurs créatures, les Francs-maçons, tant qu’ils resteront fixés sur l’enseignement des rabbins kabbalistes et talmudistes ou, si ayant plus ou moins pris leur distance avec eux, ils appliquent dans leur vie morale, philosophique, politique et sociale certains des enseignements délétères avec lesquels ils ont été formés en les adaptant à la modernité. Ils sont nos ennemis séculaires car le catholicisme est l’antithèse de leur judaïsme, et ils doivent être dénoncés comme tels. Assez de lâcheté, de complaisance coupable chez les Catholiques ! Pour les autres, c’est leur affaire.

     Cependant, en ôtant leurs masques, nous ne devons jamais oublier l’ordre de Notre-Seigneur Jésus-Christ « Mais moi je vous dis : Aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous persécutent et qui vous calomnient » (St Matthieu V, 44) : Un abîme avec les enseignements du Talmud et ceux du Coran. Les aimer en ne leur cachant pas ce que beaucoup doivent ignorer, en les aidant s’ils sont dans le besoin, s’ils ont faim et soif, comme nous le ferions avec toute autre personne, et prier pour que Dieu leur accorde la grâce de conversion. Nous sommes chrétiens avant toute autre chose, et notre Exemple et Maître, en paroles et en actes, c’est le Fils de Dieu fait homme qui n’a pas craint, devant ses ennemis pharisiens, de leur dire en termes peu amènes, ce qu’ils étaient au-delà des apparences. Franchise de Jésus qui, par la suite, a permis au cœur droit de Gamaliel, membre du sanhédrin, de devenir chrétien.

     Les vrais fils d’Israël sauront reconnaître, comme bon nombre de leurs ancêtres, que Jésus de Nazareth est le vrai Messie qu’ils attendaient, que leurs chefs religieux ont exécuté, en poussant l’ignominie jusqu’à falsifier des textes de la Sainte Ecriture, et que son enseignement est tout entier dirigé vers l’amour du prochain quel qu’il soit, et non la haine talmudiste envers le non-Juif.

     Pour notre consolation et notre joie nous savons, par Saint Paul, qu’à la fin des temps eu égard à l’amour et la promesse de Dieu pour leurs pères, que les enfants d’Israël reviendront de leurs égarements. Dieu, leur redonnant l’intelligence des Ecritures sur le Messie qu’ils ont rejeté. Que vienne ce jour béni où, enfin, Juifs et Gentils (non-Juifs) constitueront ensemble cette prophétie de l’Apôtre « Tout Israël sera sauvé. » (Romains XI, 25 ; Isaïe LIX, 20). Les uns (Gentils) ayant méconnus le Christ jusqu’au rejet par les Juifs, les autres (Juifs) l’ayant majoritairement renié à sa venue.

     A vous les Juifs qui me lisez, c’est sans haine que je vous dis : « Délaissez le Talmud, prenez la Bible hébraïque et vous verrez que les docteurs de l’ancienne synagogue fidèle (Traité du Sanhédrin, Zohar, Targums de Jérusalem et de Babylone) décrivaient sans doute possible Jésus de Nazareth comme votre Messie, et elle ne salissaient pas sa Sainte Mère en ne manipulant pas comme certains de vos rabbins et les protestants en général, les diverses significations des mots « Alma » et « Betula » pour nier sa virginité et la salir. »

René Pellegrini

(1) Voir les 5 autres liens de la rubrique Antisémitisme et antijudaïsme sur ce blogue.

(2) En toutes choses (morales, politiques, sociales, etc.) se vérifie, en bien ou en mal, le principe : « on récolte ce que l’on sème » (Galates VI, 7-8)


samedi 7 mai 2022

L'Antéchrist ou postérité du sepent



 ANTECHRIST - 3

 

L’ANTECHRIST OU POSTERITE DU SERPENT

 

     Dans le Nouveau Testament, c’est Saint Jean qui utilise le mot « Antéchrist » (1) dans sa première épître en nous précisant que sa venue est précédée de « plusieurs antéchrists »

« Mes petits enfants c’est la dernière heure ; et comme vous avez entendu dire que l’Antéchrist doit venir, dès maintenant il y a plusieurs antéchrists ; par là nous savons que c’est la dernière heure ». (I Jean II, 18)

     Les expressions telles que derniers jours, derniers temps, dernière heure ne désignent pas nécessairement la fin du monde comme une chose immédiate ou prochaine ; ce que suggère bien le rappel fait par St Jean « vous avez entendu dire » indiquant que cette expression avait déjà été utilisée, par d’autres, avant que lui-même en fasse mention dans son Epître.

     Cependant, l’Antéchrist qui doit apparaître avant la fin du monde était déjà suggéré comme un être antagoniste, dès la Genèse le premier livre de la Bible, comme issu de la lignée spirituelle de Satan à qui Dieu déclara, après qu’il eut tenté et fait chuter Eve :

 « Je mettrai une inimitié entre toi et la femme, entre ta race et la sienne. Elle te brisera la tête, et tu tâcheras de la mordre par le talon ». (Genèse III, 15)

     On observera que cette « inimitié » entre les deux postérités (races) est voulue par Dieu car il dit « Je mettrai ». Elle a débuté dans les cieux, avant la tentation d’Adam et Eve dans le jardin d’Eden, par l’expulsion du ciel de Lucifer. Cette inimitié se poursuit sur la terre et durera jusqu’à la fin du monde. Il y a donc, voulu de manière positive par Dieu, deux postérités irréconciliables : la postérité de la femme et la postérité du serpent. Il est donc vain, sauf à se dresser contre le décret formel de Dieu, de vouloir et professer l’unité de l’Eglise par l’œcuménisme tel qu’il est conçu par Vatican II, et complètement à rebours de l’Encyclique Mortalium Animos du Pape Pie XI, du 6 janvier 1928, qui dénonce énergiquement le panchristianisme (2), l’indifférentisme, le relativisme et le faux irénisme.

     Ces deux postérités donneront naissance à deux traditions religieuses différentes :

La vraie tradition portée par Abel (assassiné comme Jésus) poursuivie et transmise par les Patriarches, Moïse… et le Christ venue l’accomplir et la porter à sa perfection dans la Nouvelle Alliance conclue non avec du sang animal, mais par le sang précieux du sacrifice de Jésus-Christ, sa mort et sa résurrection. Cette vraie tradition construira des autels (et pas des tables) pour offrir des sacrifices à Dieu. Et d’Abel jusqu’à Jésus-Christ, elle honorera Dieu par un sacrifice sanglant et, ensuite, depuis les Apôtres jusqu’à nos jours, L’Eglise honorera Dieu par un sacrifice non sanglant.

La fausse tradition portée par Caïn (le meurtrier) honorera Dieu et se perpétuera de façon sanglante ou non sanglante selon la diversité des cultes païens et des sectes d’avant et après Jésus-Christ, elle pourra même, abandonnant le caractère sacrificiel honorer Dieu, comme le fit Caïn, par des produits (ou fruits) de la terre.

     Nous savons qu’Eve fut vaincue par le démon en succombant à la suggestion du serpent. Cependant, la prophétie étant formelle, elle devait donc s’accomplir. Qui donc va pouvoir porter cette prophétie à son accomplissement, après la chute originelle d’Eve ? : C’est Marie, la Sainte Vierge, celle qui, contrairement à Eve, manifestera sa soumission à Dieu en acceptant, à la demande de l’ange, d’être la mère du Messie, en disant à l’ange Gabriel, l’envoyé de Dieu « Voici la servante du Seigneur ; qu’il me soit fait selon votre parole » (St Luc I, 38). Là où le désir coupable « d’être comme des dieux » poussa Eve à la désobéissance, Marie fit preuve d’obéissance et d’humilité en se qualifiant de « Servante du Seigneur ».

     S’inscrivant dans la descendance d’Eve la désobéissante, Marie, par son acceptation et son obéissance, rend possible la naissance du Messie et la Rédemption du genre humain. Elle est donc la femme par excellence et Jésus-Christ, objet avec Marie de l’inimitié du serpent, la postérité par excellence de la femme. Jésus est le seul de tous les hommes à qui l’on puisse appliquer strictement « race de la femme » puisqu’il n’a pas eu de père selon la chair. Le texte latin traduit le mot hébreu « Zéra » (race) par « semen » (semence) mais on le traduit généralement par postérité ou descendance.

     Le serpent ou Satan n’ayant pas de descendance humaine, il s’agira donc d’une filiation spirituelle. Etant déjà, avant la tentation de l’Eden, en « inimitié » avec le Christ, le personnage le plus conforme à cette filiation sera l’Antéchrist qui, avant sa venue, construira sa filiation spirituelle, de siècle en siècle, avec ceux qui se laissent façonner par les vices du diable, c’est ce que confirme Notre-Seigneur lorsqu’il dit aux Juifs, ses contradicteurs :

« Vous avez le diable pour père, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été homicide dès le commencement, et il n’est pas demeuré dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il profère le mensonge, il parle de son propre fonds, car il est menteur, et père du mensonge ». (St Jean VIII, 44)

     Ainsi, les contradicteurs de Jésus, les menteurs et les homicides non repentis appartiennent à la « postérité du serpent ». Elle se compose donc de tous ceux qui, au cours des siècles, se posent en contradicteurs ou ennemis du Christ et de son unique Eglise. A l’exemple d’un corps humain, ils forment un corps que l’on peut appeler sans que ce soit blasphématoire : un corps mystique qui, comme un enfant mal né, sera achevé seulement lorsque paraîtra sa tête : l’Antéchrist. Quant à l’Eglise qui est le corps mystique de Jésus-Christ, comme un enfant bien né, elle possède déjà sa tête : le Christ.

     Cette postérité du serpent est désignée avec des mots différents dans la Bible, tels que, par exemple : les fils de l’incrédulité, enfants du diable, fils des ténèbres. On ne quitte cette postérité qu’en répondant à la grâce prévenante de Dieu nous incitant à une repentance et une conversion sincères en produisant des fruits qui leur soient conformes.

« Et vous, vous étiez morts par vos transgressions et par vos péchés, dans lesquels vous marchiez autrefois selon l’esprit de ce monde, selon le prince de la puissance de l’air, l’esprit qui agit maintenant dans les fils de l’incrédulité ». (Ephésiens II, 1-2)

     Il y a donc incompatibilité totale entre « l’esprit du monde » sous l’emprise du démon et l’Esprit du Christ.

« Celui qui commet le péché est enfant du diable, car le diable pèche depuis le commencement. » (I Jean III, 8)

     Être « enfant du diable » c’est vivre dans le péché, mais aussi se mettre à son service en propageant en actes et en paroles ses doctrines politiques, religieuses, sociales et ses mœurs corrupteurs et dégradants, au lieu de servir le Christ, d’enseigner sa doctrine et sa morale évangéliques et d’exhorter les hommes à s’y conformer.

ORIGINE DE L’ANTECHRIST

     Quant à l’origine de l’Antéchrist, les trois citations suivantes le désignent comme venant du milieu juif.

     1 - La tradition patristique le fait venir du judaïsme, en s’appuyant sur la prophétie de Jacob et de ses douze fils, dans laquelle le Patriarche parlant de Dan dit :

« Que Dan devienne comme un serpent dans le chemin, et comme un céraste (3) dans le sentier, qui mord le pied du cheval, afin que celui qui le monte tombe à la renverse ». (Genèse XLIX, 17)

     2 - St Irénée et St Grégoire le Grand observent, dans l’énumération des tribus d’Israël qui reçoivent le sceau du salut et d’appartenance au peuple de Dieu, que Saint Jean ne mentionne pas la tribu de Dan au chapitre VII, 4-8 de l’Apocalypse.

     3 – Lors de l’apparition de la Sainte Vierge à la Salette, en 1846, elle déclara dans son message concernant l’Antéchrist :

 « Il naîtra d’une religieuse hébraïque, d’une fausse vierge qui aura communication avec le vieux serpent, le maître de l’impureté ; son père sera évêque (…) ».

     Ayant rejeté, lors de sa venue, le vrai Messie qu’ils attendaient depuis des millénaires les Juifs, dans leur aveuglement, accueilleront l’Antéchrist lors de son avènement avant la fin du monde. En conformité avec les exégèses patristiques ci-dessus et la prophétie de la Salette, il faudra donc, pour illusionner les Juifs et les disposer à l’accueillir comme leur ‘’messie’’, qu’il puisse se prévaloir d’origines ataviques probantes, par exemple sa « naissance d’une religieuse hébraïque ».

     Quant au père selon la chair de l’Antéchrist, il est désigné avec le titre d’« Evêque ». S’agira-t-il d’un évêque catholique proprement dit, d’un ‘’évêque’’ fruit d’une fausse conversion au catholicisme, ou d’un ‘’évêque’’ émanant de sectes ésotéristes et occultistes ?

 

(A suivre…« 11 certitudes sur l’Antéchrist »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini

 

(1) Antéchrist car venant avant le retour de Jésus-Christ en gloire mais aussi, sans conteste, Antichrist car ennemi séculaire du Christ et de ses enseignements.

(2) Panchristianisme : Mouvement oecumenique qui cherche à réunir toutes les Églises chrétiennes. Il est l’émergence de l’œcuménisme gnostique qui se fonde sur une religiosité naturelle à tous les hommes et non sur un donné révélé auquel on croit parce que Dieu ne peut ni se tromper ni nous tromper.

(3) Vipère à cornes.

 

Mis sur un autre blogue le 7 juin 2017

dimanche 1 mai 2022

La marque de l'esprit révolutionnaire et ses causes



LA MARQUE DE L’ESPRIT REVOLUTIONNAIRE ET SES CAUSES

 

     Une bonne appréciation de ce que sont la Révolution et l’esprit révolutionnaire aide à comprendre qu’en politique se dire de gauche ou de droite, de multiplier stupidement les sigles d’appartenance pour mieux égarer ou embarrasser l’électeur, n’est pas le critère fondamental pour juger de l’esprit et des finalités qui animent réellement les prétendants à une élection présidentielle, à la députation ou à des charges publiques. En effet, il est patent que l’esprit révolutionnaire souffle dans ces diverses composantes politiques eu égard à la place qu’ils se refusent d’accorder à Dieu Notre-Seigneur (ce qui devrait être en haut) dans leur programme respectif.

     Ainsi, la pierre de touche, la marque, le propre et le constant du système et de l’esprit révolutionnaires, ce qui permet de les reconnaître comme tels sous leurs différents masques (droite, gauche, centre, etc.), et de ceux qui s’y agrègent – qu’elles que soient les divisions et les animosités qu’ils affichent sur le grand théâtre de Guignol qu’est devenu la scène politique - c’est leur refus caractéristique et catégorique (chacun selon ses propres termes) de la Royauté de Notre Seigneur Jésus-Christ sur eux-mêmes et sur notre pays. Ce que je dis à propos du système et de l’esprit révolutionnaire français est aussi valable pour les prétendants politiques d’autres pays que la France. C’est-à-prendre en considération si vous n’êtes pas encore guéri du suffrage universel (le Père Noël des grandes personnes) aux dés pipés.

     De la place accordée à Dieu Notre-Seigneur dans la société civile et politique (qui ne peut être que la première) découle l’esprit qui anime réellement les institutions ainsi que les individus qui les défendent et les soutiennent, que ceux-ci s’affichent ouvertement révolutionnaires ou non, quand bien même vont-ils à l’Eglise, au temple, à la mosquée ou à la synagogue ; quand bien même sont -ils religieux, prêtres, évêques, cardinaux, ‘’papes’’, pasteurs, imams ou rabbins.

     Le fait que des hommes politiques aillent à l’Eglise n’est pas du tout une garantie. Ce qui importe, surtout, une fois sortie de l’Eglise, quelle place accorde-t-il à Jésus-Christ dans la vie publique : la première qui Lui revient de droit, ou dans le local des objets encombrants en attendant la prochaine Messe, lorsqu’il ne s’agit pas d’une présence hypocrite à caractère uniquement électoral ?

     Pour en terminer avec l’aspect révolutionnaire, il suffira de dire, succinctement, qu’examiner sous l’angle métaphysique, quatre causes prédisposent à la Révolution et à l’esprit révolutionnaire faisant agir, en paroles et en actions, à rebours de sa profession de foi informée par l’enseignement de l’Eglise et de l’Evangile :

- La cause formelle « Les hommes naissent libres et égaux en droits » contenue dans cette imposture qui fait tourner les têtes avant de les faire tomber : le mantra et faux principe révolutionnaire « Liberté–Egalité–Fraternité » d’origine maçonnique. A la naissance il n’y a pas plus dépendant que le nouveau-né. Quant aux droits ils doivent être compris dans leur sens révolutionnaire c’est-à-dire comme la négation même des droits de Dieu (1). Les mots de cette trilogie ont séduit beaucoup de Catholiques car s’ils sont acceptables pour un chrétien, leur contenu est différent examiné à la lumière des principes du christianisme.

- La cause matérielle : les hommes qui se laissent imposer cette cause formelle qui, prise dans un sens différent du christianisme, les amène progressivement à l’indifférence religieuse ou à la révolte contre Dieu, en ne lui attribuant pas la place, le respect, l’honneur et l’obéissance qui lui sont dus dans et par la société, ou qui se laissent séduire par la sonorité agréable mais mensongère des mots.

- La cause efficiente : le Diable ou Satan et les démons agissant sur la société par le moyen d’une double cause instrumentale : la Franc-maçonnerie et son inspirateur le judaïsme kabbalistique et talmudique (la gnose juive). Cette cause efficiente explique pourquoi la Révolution demeure et se perpétue, avec des hommes et sous des masques idéologiques différents : son inspirateur, Lucifer étant immortel de par sa nature spirituelle qu’il a conservée, après sa révolte contre Dieu son Créateur, devenant ainsi Satan ou adversaire de Dieu, et dont l’orgueilleuse ambition et le travail constant sont de recevoir par les hommes l’adoration que lui a refusé Jésus-Christ lors de sa troisième tentation. Adoration qu’il recevra par le moyen de l’Antéchrist et de ceux qui seront à son service à la fin des temps, pour livrer le dernier assaut contre l’Eglise qui aura été restaurée durant la sixième période de son histoire (Eglise de Philadelphie = Eglise de l’amour fraternel (Apocalypse III, 7-13), et avant le retour en gloire de Jésus-Christ.

- La cause finale ou le but : d’abord, le remplacement de l’aristocratie chrétienne par une aristocratie juive et gnostique et, ensuite, la damnation du plus grand nombre.

 

René Pellegrini

 

(1) Se rappeler que la Franc-Maçonnerie étant d’inspiration juive, le Talmud, le code morale et religieux des Juifs, enseigne que seul le Juif est un homme, les autres ne sont que des animaux. C’est une erreur de croire, et de faire accroire, que les Juifs sont nos ‘’frères aînés’’ car les rabbins ne suivent pas Moïse selon les enseignements de l’ancienne Synagogue fidèle jusqu’à Siméon le Juste, dépositaire de la tradition et grand prêtre après la mort d’Esdras le prophète. Les fameux ‘’frères aînés’’ suivent les enseignements des planificateurs du meurtre de Jésus-Christ jusqu’à nos jours, car pour eux le Talmud – l’expression écrite de la tradition des pharisiens - est au-dessus de Moïse. Depuis la crucifixion de Jésus, ils sont nos ‘’frères aînés’’ comme Caïn, l’aîné, l’était avec Abel.

 

Ultérieurement, si Dieu veut, on examinera ce qu’est la Contre-révolution et ce qu’il faut entendre par ce mot dans une optique chrétienne.

 

Mis sur un autre blogue le 9 janvier 2014 


 

Introduction à l'histoire des Patriarches - 10 : Le départ du pays natal - 4

INTRODUCTION A L’HISTOIRE DES PATRIARCHES – 10   LE DEPART DU PAYS NATAL – 4 (Genèse, XI, 27 – XII, 5)        Mais par cette stabili...