LE MODERNISME - 1
LE
COMBAT CONTRE LE MODERNISME - 1
La Franc-maçonnerie spiritualiste ayant
infiltrée l’Eglise catholique, a constitué en son sein un réseau dont l’esprit moderniste
a infecté le catholicisme dans sa théologie et sa philosophie, et mis sous son
contrôle la hiérarchie ecclésiastique. Cette tumeur qui ronge l’Eglise ne peut
être raisonnablement combattu qu’en s’alimentant et en se formant sur une saine
philosophie.
Avant d’aborder la philosophie chrétienne
et ses 24 thèses thomistes un avant-propos sur le modernisme.
Pour ce faire, en alternance avec
« le modernisme » et « l’excellence de la philosophie
chrétienne » une série d’articles consacrés aux 24 thèses philosophiques
de Saint thomas d’Aquin tenu en grande estime dans l’Eglise catholique, comme
l’atteste l’approbation du Pape Benoît XV adressée :
« A Notre cher Fils Edouard Hugon, religieux
Dominicain, docteur et professeur de théologie au Collège Angélique de
Rome
« Cher Fils, Salut et Bénédiction apostolique. L’obligation sainte et salutaire
qui s’impose aux écoles
catholiques où l’on forme à la science de la philosophie et de la théologie la
jeunesse du sanctuaire, c’est de prendre pour maître suprême saint
Thomas d’Aquin. Tout ce qui fut établi, à ce sujet, avec tant
de sagesse par Nos prédécesseurs, en particulier par Léon XIII et Pie X,
d’heureuse mémoire, doit être maintenu et inviolablement observé.
Mais nous estimons que c’est aussi une
œuvre très opportune de faire sortir, pour ainsi dire, le Docteur Angélique de
l’enceinte de l’Ecole, pour lui permettre de rayonner au dehors et de projeter
la lumière presque divine de son génie sur tous ceux qui veulent approfondir
notre religion. Il est
certain que les modernistes n’ont pu s’écarter si loin de la foi et s’égarer en
tant d’opinions diverses, que parce qu’ils ont négligé les principes et la
doctrine de saint Thomas.
C’est pourquoi vous avez eu un dessein
excellent d’exposer, sous la guide d’un tel maître, les vérités de la foi
chrétienne et nos mystères les plus augustes, pour l’utilité surtout des
laïques, en employant un genre d’écrire adapté aux esprits qui n’ont pu
s’initier aux études et aux méthodes usitées dans les écoles.
Nous sommes heureux que vos volumes, dans
lesquels vous avez embrassé à peu près tout l’ensemble de la théologie,
obtiennent, dans l’appréciation des juges compétents, un plein succès à cause,
de leur mérite spécial, qui est, d’une part d’éclairer et de défendre les
dogmes du salut, et, d’autre part d’exciter les pieux sentiments de la
religion. Comme il n’y a pas de piété véritable que celle qui s’épanouit après
s’être alimentée en quelque sorte à la racine de la saine théologie,
c’est aussi l’excellence des livres théologiques d’allumer dans les lecteurs
l’amour de la piété. Il Nous est très agréable de pouvoir vous décerner cet
éloge, en formant le vœu que votre travail soit profitable à un grand nombre
d’âmes.
Pour vous, cher Fils, outre les fruits
abondants de votre œuvre, attendez encore de Dieu la récompense très abondante.
Comme gage de ces faveurs et comme témoignage de Notre maternelle
bienveillance, Nous vous accordons, très affectueusement, la bénédiction
apostolique.
Donné à Rome, auprès de Saint-Pierre, le 5
mai 1916, de Notre Pontificat, la deuxième année. BENOIT XV, Pape »
A la lecture de ce texte on comprend la raison de la vigueur avec laquelle les
Papes n’ont cessé d’ordonner de suivre l’enseignement de saint Thomas dans les
études théologiques et philosophiques pour éviter de « s’écarter
si loin de la foi » et pourquoi les modernistes, à l’intérieur de
l’Eglise, se sont toujours efforcés, sinon de le combattre ouvertement, au
moins de mettre son enseignement sous le boisseau.
(A suivre…« Le combat contre le modernisme – 2 »…si Dieu veut)
René
Pellegrini
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C’est moi qui mets en gras et souligne dans le texte.
Mis sur un autre blogue le 11 novembre 2014