Basilique Saint Pierre de Rome
CHAPITRE I
LES DEUX CIVILISATIONS - 2
Il faut que l’Eglise se réconcilie avec la civilisation moderne. Et la base proposée pour cette réconciliation, c’est non point l’acceptation des données de la vraie science que l’Eglise n’a jamais répudiée, qu’elle a toujours favorisée, aux progrès de laquelle elle a toujours applaudi et contribué plus que qui que ce soit ; mais l’abandon de la vérité révélée, abandon qui transformerait le catholicisme en un protestantisme large et libéral dans lequel tous les hommes pourraient se rencontrer, quelles que soit leurs idées sur Dieu, sur ses révélations et ses commandements. Ce n’est, disent les modernistes, que par ce libéralisme (1) que l’Eglise peut voir de nouveaux jours s’ouvrir devant elle, se procurer l’honneur d’entrer dans les voies de la civilisation moderne et de marcher avec le progrès.
Toutes les
erreurs signalées dans l’un et l’autre Syllabus se présentent comme les
diverses clauses du traité proposé à la signature de l’Eglise pour cette
réconciliation avec le monde, pour son admission dans la cité moderne.
Monseigneur Delassus
(1) Le libéralisme et un péché : voir les six
publications sur la question, ici sur Blogspot
René Pellegrini