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vendredi 2 décembre 2022

Un témoignage de la grande Sainte Thérèse


 Sainte Thérèse d’Avila (1515-1582)

UN TEMOIGNAGE DE LA GRANDE SAINTE THERESE

  « Je connais beaucoup de personnes qui prient vocalement, et que Dieu élève, sans qu’elles sachent comment, à une haute contemplation.

     J’en connais une en particulier, qui n’a jamais su que prier vocalement : et si elle ne priait pas tout haut, son esprit s’égarait. Or, en y étant fidèle, elle avait tout à la fois ; je vis que fidèle à réciter le Pater, elle était arrivée à l’oraison de pure contemplation ; Notre-Seigneur l’élevait, même, jusqu’à l’oraison d’union. Je ne pus m’empêcher d’en louer le Seigneur…

     Je portais envie à son oraison vocale.

     Si cela est la vérité, comme ce l’est en effet, savez-vous, vous qui n’aimez guère les contemplatifs, que vous le deviendriez vous-même, si vous récitiez vos prières comme il faut, et avec une conscience pure. »

(Sainte Thérèse d’Avila – Le chemin de la perfection, Ch. 32)

 

René Pellegrini

Anciens articles à voir ou à revoir :

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https://la-royaute-du-christ.blogspot.com/2022/04/les-propheties-sur-la-france-1.html

 

 

 

 

vendredi 26 août 2022

Quelle attitude en temps de persécution et de privation de sacrements ? - 5 : La lettre de Monseigneur de Marboeuf


QUELLE ATTITUDE EN TEMPS DE PERSECUTION
     ET DE PRIVATION DE SACREMENTS ? – 5
  
LA LETTRE DE MONSEIGNEUR DE MARBOEUF

Monseigneur de Marboeuf, archevêque légitime de Lyon, écrivait, du fond de l’exil aux fidèles de son diocèse, au sujet de la privation des secours religieux.

Basse Saxe, le 6 décembre 1796

« Mes très chers frères,

     Si le malheur des temps vous prive d’assister au saint sacrifice de la messe et de participer aussi souvent que vous le désirez aux saints mystères, ne craignez point et ne vous découragez point pour cela ; vous n’y perdrez rien.

     Dieu verra avec complaisance que, malgré ces privations, vous conservez dans votre cœur la confiance et la fidélité que vous Lui devez ; Il entendra vos prières domestiques et les vœux que vous formerez pour le rétablissement de son culte ; il en sera touché et, en attendant les moments marqués par sa sagesse pour faire luire sur nous des jours plus sereins, Lui-même vous tiendra lieu de pasteur, de guide, de soutien ; Il répandra dans vos âmes une mesure abondante de grâces, de force, de constance pour vous mettre en état de résister à toutes les tentations de l’ennemi, et, dans le temps de la plus grande disette des secours extérieurs de la religion, IL vous fera recueillir intérieurement des trésors de bénédiction.

     Demeurez donc sans inquiétude dans la bergerie d’un si bon maître ; invoquez-Le avec confiance dans toutes vos nécessités et soyez certains que la nourriture spirituelle dont vous pouvez avoir besoin, en telle situation que vous vous trouviez, ne vous manquera jamais. Vous la recevrez immédiatement de la main de Dieu, lorsque le malheur des temps vous privera de l’usage des moyens qu’IL a établis pour être les canaux de sa grâce. »

 

René Pellegrini

 

 

mercredi 20 juillet 2022

Le souvenez-vous de Saint Bernard


 L’Apparition de la Sainte Vierge à Saint Bernard (Le Pérugin) 

LE SOUVENEZ-VOUS DE SAINT BERNARD


     Souvenez-vous, ô très miséricordieuse Vierge Marie, qu’on n’a jamais entendu dire qu’aucun de ceux qui ont eu recours à votre protection, imploré votre assistance ou réclamé votre secours, ait été abandonné.

     Animé d’une pareille confiance, j’accours vers vous, ô Vierge des vierges, ô ma mère, je viens à vous, et gémissant sous le poids de mes péchés, je me prosterne à vos pieds.

     O mère du Verbe Incarné, ne méprisez pas mes prières, mais écoutez-les favorablement, et daignez les exaucés.

Ainsi soit-il

 

René Pellegrini

 


vendredi 3 juin 2022

Souvenez-vous O Notre Dame de la Salette


 SOUVENEZ-VOUS O NOTRE DAME DE LA SALETTE

     Souvenez-Vous, ô Notre Dame de la Salette, Notre vraie Mère de douleurs, des larmes que Vous avez versées pour nous sur le Calvaire ;

     Souvenez-vous aussi du soin que Vous avez eu sans cesse de nous soustraire à la justice de Dieu, et voyez si, après avoir tant fait pour vos enfants, Vous pouvez les abandonner.

     Réconfortés par cette pensée consolante, nonobstant nos infidélités et nos ingratitudes, nous nous prosternons à vos pieds.

     Ne repoussez pas nos prières, ô Vierge réconciliatrice et convertissez-nous ;

     Faites-nous cette grâce insigne d’aimer Jésus par-dessus tout et de nous consoler, Vous aussi, par la sainteté de notre vie afin de pouvoir un jour Vous contemplez au Ciel.

     Ainsi soit-il.


samedi 30 avril 2022

La gloire du Saint-Esprit - Motif 1


TRAITE DU SAINT-ESPRIT - 1

 

LA GLOIRE DU SAINT ESPRIT – MOTIF 1

 

     Introduction au Traité du Saint-Esprit visant à faire connaître, autant qu’il est possible, la troisième Personne de la Sainte Trinité, en elle-même et dans ses oeuvres. Quatre motifs ont déterminé Mgr Gaume a publié ce Traité : le premier, la gloire du Saint-Esprit.

     Toutes les œuvres de Dieu sont amour, car Dieu est charité par essence comme l’enseigne saint Jean :

« Quant à nous, nous avons connu la charité (1) que Dieu à pour nous, et nous y avons cru Dieu est charité ; et qui demeure dans la charité demeure en Dieu, et Dieu en lui. » (I Jean IV, 16)

     Les œuvres de Dieu sont amour. Or créer c’est aimer ; conserver, c’est aimer ; racheter, c’est aimer. Le Saint-Esprit étant l’amour consubstantiel du Père et du Fils, (2) le Saint-Esprit est donc dans toutes leurs œuvres. C’est par lui que les deux autres Personnes de la Sainte Trinité (le Père et le Fils) se mettent, pour ainsi parler, en contact avec le monde. De là, ce mot de Saint Thomas

« Le Saint-Esprit est le premier don de Dieu. » Et cet autre de Saint Basile « Tout ce que possèdent dans l’ordre de la nature, aussi bien que dans l’ordre de la grâce, les créatures du ciel et de la terre, leur vient du Saint-Esprit. »

     Ne semble-t-il pas que ce divin Esprit devrait, par un juste retour, occuper la première place dans nos pensées et dans notre reconnaissance ? Toutefois, par un renversement étrange, personne ou presque personne qui songe à Lui.

     On connaît le Père, on le respecte, on l’aime. Pourrait-il en être autrement ? Ses œuvres sont palpables et toujours présentes aux yeux du corps. Les magnificences des cieux, les richesses de la terre, l’immensité de l’Océan, les mugissements des vagues, les roulements du tonnerre, l’harmonie merveilleuse qui règne dans toutes les parties de l’univers, redisent avec une éloquence intelligible à tous, l’existence, la sagesse et la puissance du Dieu père et conservateur de tout ce qui est.

     On connaît le Fils, on le respecte, on l’aime. Non moins nombreux que ceux du Père, et non moins éloquents, sont les prédicateurs qui parlent de lui. L’histoire si touchante de sa naissance, de sa vie, de sa mort ; la croix, les temples, les images, les tableaux, le sacrifice de l’autel, les fêtes, rendent populaires les différents mystères de ses humiliations, de son amour et de sa gloire. Enfin, l’Eucharistie, qui le tient personnellement présent dans les tabernacles, fait graviter vers lui toute la vie catholique, depuis le berceau jusqu’à la tombe.

(A suivre… « La gloire du Saint-Esprit – motif 2 »…si Dieu veut)

 René Pellegrini

(1) Le mot grec agapè est généralement traduit par amour dans les bibles protestantes et les bibles catholiques plus ou moins récentes (optique œcuménique sans doute ou esprit d’indépendance envers les exhortations de l’Eglise). Le Concile de Trente a recommandé aux fidèles la Vulgate, c’est donc elle que j’utilise. Celle-ci traduit agapè du texte grec par « charité ». Pour quelle raison ? Il y a une différence entre les deux.

L’amour est une passion de l’appétit concupiscible. Acte de la volonté, l’amour consiste dans l’union affective avec un bien suffisamment perçu ou dans le mouvement d’inclination de la volonté vers ce bien. Inclination qui produit le désir et la recherche de l’objet jusqu’à ce que la volonté se repose avec jouissance dans sa possession. Pour être ainsi aimé, ce bien doit être en harmonie avec la volonté et être suffisamment connu, bien que la perfection et l’intensité de l’amour ne soient point nécessairement en équation avec celles de la connaissance.

La charité est un amour provenant de la volonté accompagné d’une grande estime de l’objet aimé en ajoutant à l’amour l’idée d’une certaine perfection affective. Ainsi toute charité est amour, mais tout amour n’est point charité. Quand la charité est mutuelle et accompagnée de bienveillance réciproque, elle prend le nom d’amitié.

L’amour de concupiscence recherche uniquement son propre bien, l’amour d’amitié poursuit uniquement, ou du moins principalement, le bien de l’objet aimé.

Pour rappel la charité est une des trois vertus théologales avec l’espérance et la foi.

Elles sont appelées théologales car ce sont des vertus surnaturelles c’est-à-dire qu’elles élèvent la vie humaine à un niveau supérieur, la transportant dans un domaine qui n’est pas son champ d’action normal, où elles se dépassent elle-même tant par sa manière d’agir que par ses aspirations. Elles sont théologales car Dieu est leur objet direct.

(2) C’est moi qui souligne en gras.


 

Introduction à l'histoire des Patriarches - 10 : Le départ du pays natal - 4

INTRODUCTION A L’HISTOIRE DES PATRIARCHES – 10   LE DEPART DU PAYS NATAL – 4 (Genèse, XI, 27 – XII, 5)        Mais par cette stabili...