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vendredi 23 septembre 2022

Le modernisme - 1 : Le combat contre le modernisme - 1


Pape Benoît XV (Pontificat 1914-1922)

LE MODERNISME - 1

 

LE COMBAT CONTRE LE MODERNISME - 1

     La Franc-maçonnerie spiritualiste ayant infiltrée l’Eglise catholique, a constitué en son sein un réseau dont l’esprit moderniste a infecté le catholicisme dans sa théologie et sa philosophie, et mis sous son contrôle la hiérarchie ecclésiastique. Cette tumeur qui ronge l’Eglise ne peut être raisonnablement combattu qu’en s’alimentant et en se formant sur une saine philosophie.

     Avant d’aborder la philosophie chrétienne et ses 24 thèses thomistes un avant-propos sur le modernisme.      

     Pour ce faire, en alternance avec « le modernisme » et « l’excellence de la philosophie chrétienne » une série d’articles consacrés aux 24 thèses philosophiques de Saint thomas d’Aquin tenu en grande estime dans l’Eglise catholique, comme l’atteste l’approbation du Pape Benoît XV adressée :

     « A Notre cher Fils Edouard Hugon, religieux Dominicain, docteur et professeur de théologie au Collège Angélique de Rome  

     « Cher Fils, Salut et Bénédiction apostolique. L’obligation sainte et salutaire qui s’impose aux écoles catholiques où l’on forme à la science de la philosophie et de la théologie la jeunesse du sanctuaire, c’est de prendre pour maître suprême saint Thomas d’Aquin. Tout ce qui fut établi, à ce sujet, avec tant de sagesse par Nos prédécesseurs, en particulier par Léon XIII et Pie X, d’heureuse mémoire, doit être maintenu et inviolablement observé.

     Mais nous estimons que c’est aussi une œuvre très opportune de faire sortir, pour ainsi dire, le Docteur Angélique de l’enceinte de l’Ecole, pour lui permettre de rayonner au dehors et de projeter la lumière presque divine de son génie sur tous ceux qui veulent approfondir notre religion. Il est certain que les modernistes n’ont pu s’écarter si loin de la foi et s’égarer en tant d’opinions diverses, que parce qu’ils ont négligé les principes et la doctrine de saint Thomas.

     C’est pourquoi vous avez eu un dessein excellent d’exposer, sous la guide d’un tel maître, les vérités de la foi chrétienne et nos mystères les plus augustes, pour l’utilité surtout des laïques, en employant un genre d’écrire adapté aux esprits qui n’ont pu s’initier aux études et aux méthodes usitées dans les écoles.

     Nous sommes heureux que vos volumes, dans lesquels vous avez embrassé à peu près tout l’ensemble de la théologie, obtiennent, dans l’appréciation des juges compétents, un plein succès à cause, de leur mérite spécial, qui est, d’une part d’éclairer et de défendre les dogmes du salut, et, d’autre part d’exciter les pieux sentiments de la religion. Comme il n’y a pas de piété véritable que celle qui s’épanouit après s’être alimentée  en quelque sorte à la racine de la saine théologie, c’est aussi l’excellence des livres théologiques d’allumer dans les lecteurs l’amour de la piété. Il Nous est très agréable de pouvoir vous décerner cet éloge, en formant le vœu que votre travail soit profitable à un grand nombre d’âmes.

     Pour vous, cher Fils, outre les fruits abondants de votre œuvre, attendez encore de Dieu la récompense très abondante. Comme gage de ces faveurs et comme témoignage de Notre maternelle bienveillance, Nous vous accordons, très affectueusement, la bénédiction apostolique.

     Donné à Rome, auprès de Saint-Pierre, le 5 mai 1916, de Notre Pontificat, la deuxième année. BENOIT XV, Pape »

     A la lecture de ce texte on comprend la raison de la vigueur avec laquelle les Papes n’ont cessé d’ordonner de suivre l’enseignement de saint Thomas dans les études théologiques et philosophiques pour éviter de « s’écarter si loin de la foi » et pourquoi les modernistes, à l’intérieur de l’Eglise, se sont toujours efforcés, sinon de le combattre ouvertement, au moins de mettre son enseignement sous le boisseau.

(A suivre…« Le combat contre le modernisme – 2 »…si Dieu veut)

René Pellegrini

- C’est moi qui mets en gras et souligne dans le texte.

 

Mis sur un autre blogue le 11 novembre 2014

 

 


jeudi 28 juillet 2022

Lieu d'exercice de la Royauté du Christ


LA ROYAUTE UNIVERSELLE DE JESUS-CHRIST - 12

 

    La nature spirituelle et pratique de cette royauté ayant été mise en évidence, sans oublier « l’erreur honteuse » que constituerait le silence et la mise sous le boisseau de Sa royauté « sur les choses civiles » il faut maintenant s’intéresser au :

LIEU D’EXERCICE DE LA ROYAUTE DU CHRIST

     L’Encyclique Quas Primas montre clairement que l’humanité tout entière, individus et sociétés se trouve placée sous l’emprise de cette royauté, en affirmant :

« La royauté de notre Rédempteur embrasse donc tous les hommes »

     Pour appuyer son affirmation et confirmer l’enseignement irréfragable de l’Eglise catholique sur cette question, le Pape reprend à son compte la déclaration que son illustre prédécesseur, Léon XIII, avait formulée en ces termes dans l’Encyclique Annum Sacrum, du 25 mai 1899 :

« Son empire ne s’étend pas seulement aux nations catholiques ou ceux à qui, purifiés par le saint baptême, appartiennent de droit à l’Eglise, bien que des opinions erronées les aient dévoyés ou que le schisme les ait détachés de la charité ; il embrasse tout ce qu’il existe d’hommes n’ayant pas la foi chrétienne, de sorte qu’en toute vérité l’universalité du genre humain est soumise à la puissance de Jésus-Christ.»

     Quel coup de tonnerre, le rappel de cette déclaration solennelle effectué en plein XXe siècle, par le Pape Léon XIII, le 11 décembre 1925 !

     Ainsi, que cela plaise ou non, qu’ils le veuillent ou pas, malgré toutes leurs dénégations : Athées, Bouddhistes, Hindouistes, Musulmans, Francs-Maçons, etc., sans oublier les Juifs déicides à la nuque aussi raide, à notre époque, qu’aux jours de Moïse et des Pharisiens, toutes ces religions ou idéologies « tout ce qu’il existe d’hommes n’ayant pas la foi chrétienne » se trouvent « sous la puissance de Jésus-Christ. »

     Voilà un langage très peu œcuménique, peu soucieux de ménager les susceptibilités ! Langage principalement préoccupé à proclamer loyalement, sans aucune retenue, haut et fort, la suprématie de Notre-Seigneur Jésus-Christ et, ce faisant, remettant à leurs vraies places, Bouddha, Confucius, Vichnou, Mahomet, et toutes les autres fausses lumières encombrant l’espace, pétries de vices, et proposées à l’adoration ou à la vénération des hommes, en s’efforçant vainement de faire ombrage à la splendeur des vertus de Jésus-Christ et de s’opposer à son triomphe final.

     La foi nous enseigne, par la bouche de l’Apôtre inspiré Saint Paul, à qui les hommes sacrifient, à qui ils rendent un culte lorsqu’ils ne sacrifient pas au vrai Dieu, dans ce cas, ils ne peuvent sacrifier qu’aux démons, même s’ils ne s’en doutent pas :

« Ce que les païens immolent, ils l’immolent aux démons. Or je ne veux pas que vous soyez en société avec les démons. Vous ne pouvez pas boire le calice du Seigneur, et le calice des démons. Vous ne pouvez pas participer à la table du Seigneur, et à la table des démons. » (I Corinthiens X, 20,21)

     Ainsi, Saint Paul est formel, on ne peut être « en société avec ceux qui immolent aux démons ». Avec qui « communiait » ou « participait » Jean-Paul II à la Synagogue de Rome ? A Suva, en buvant le breuvage rituel des guerriers fidjiens considéré par les missionnaires comme le geste d’adhésion à Satan ? En Inde, en recevant le signe du Tilak sur le front par une prêtresse hindoue, et à Madras l’imposition des cendres sacrées, etc. ?

     Avec qui « communiait » ou « participait » Benoit XVI à la Synagogue de Rome, et dans la Mosquée bleue d’Istanbul, etc. ?

    Avec qui « communiait » ou « participait » avant son élection, Bergoglio (dit ''pape'' François) célébrant la Hanouka à la Synagogue Emanuel de Buenos Aires, en décembre 2012. Comme ‘’pape’’ lors de sa célébration de la nuit de cristal, avec méthodistes et luthériens, sous le patronage des B’nai B’rith (Francs-Maçons juifs) ennemis de l’Eglise catholique, ou lors de l’exposition des statuettes de la Pachamama déesse de la fertilité dans l’Eglise, et lors de l’exposition et la mise à l’honneur de la statue de l’excommunié Martin Luther, au Vatican, etc.etc.

     Acception de rituels et d’objets idolâtres et déploiement de chaleureuse fraternité avec tout ce que la terre compte d’hérétiques et d’ennemis avérés de Jésus-Christ et de l’Eglise catholique. On voit bien qui sont les vrais amis des autorités conciliaires et vers qui vont toutes leurs affections : les apostats, les ennemis du Christ et de l’Eglise catholique. On peut donc leur appliquer ce proverbe : « Dis-moi qui tu fréquentes et je te dirais qui tu es. »

     Quel contraste, à peine soixante ans après la réaffirmation de l’Encyclique Annum Sacrum de Léon XIII, lorsque pour plaire aux adorateurs des démons, ces apostats réfractaires aux enseignements magistériels de leurs prédécesseurs, pris de vertiges par les divagations de l’utopie œcuméniste (1) réductrice et destructrice de la foi véritable, pour ne pas peiner leurs interlocuteurs et nuire au dialogue œcuménique sont dans l’obligation d’amoindrir la suprématie de Notre-Seigneur, ou de la mettre entre guillemets, alors qu’ils devraient être ses plus fidèles hérauts, à l’exemple de tous leurs prédécesseurs depuis l’origine de l’Eglise, et préférer mourir plutôt que d’édulcorer ou de passer sous silence la royauté de Jésus-Christ (seule voie de salut) qui s’exerce même sur « les nations qui n’ont pas la foi chrétienne » comme l’enseignent et le proclament les Papes Léon XIII et Pie XI.

     Avant de poursuivre sur les implications liées au lieu d’exercice de la Royauté du Christ, on s’arrêtera dans les prochaines publications sur les paroles de Jésus-Christ concernant Sa royauté, mal comprises ou déformées à dessein : « Mon royaume n’est pas de ce monde. » (St Jean XVIII, 36)

     Combien vais-je perdre de lecteurs après cette publication ? Dieu seul le sait ! Je ne cherche ni à choquer, ni à tromper qui que ce soit car je sais que je devrais rendre compte de mes propos au tribunal de Dieu, mais les faits sont les faits et ils témoignent d’autant plus fortement qu’il ne s’agit pas de cas isolés mais d’actes répétés, autrement dit l’exemple d’obéissance aux enseignements de l’Eglise ne vient plus d’en haut. On ne peut pas taire, ni justifier ce qui est de notoriété publique et diamétralement opposé aux avertissements du Magistère pontifical ordinaire de l’Eglise (2) sauf à être complice, apathique, ou avoir renier sa foi et l’enseignement de la Sainte Eglise sur ces questions.

     Certaines choses incontestables finiront par être dévoilées sur ce qui s’est passé dans la hiérarchie de l’Eglise lors du Concile Vatican II et depuis cette date, qui en ébranleront plus d’un. En effet, Notre-Seigneur qui est la Vérité même à affirmé : « Il n’y a rien de secret qui ne doive être découvert, ni rien de caché qui ne doive être connu » (St Lux XII, 2) En attendant que Dieu jette une lumière toujours plus grande sur la véracité des révélations déjà contenues dans le Message de La Salette, je ne peux que prier Notre-Seigneur pour qu’Il veuille bien accorder à François, pour le bien de l’Eglise et son propre salut, la grâce de revenir à certains enseignements solennels du Magistère des Papes d’avant Jean XXIII.

(A suivre…« Mon royaume n’est pas de ce monde - 1 »…si Dieu veut)

René Pellegrini

- C’est moi qui mets en gras dans les textes 

(1) Rappelons-nous que l’œcuménisme va bien au-delà du pan-christianisme (union chrétienne seulement) qui fut néanmoins dénoncé et condamné par le Magistère de l’Eglise catholique, dès 1928, dans un document revêtu du sceau de l’infaillibilité pontifical ordinaire : l’Encyclique Mortalium Animos, du Pape Pie XI, dans laquelle il appelait face à ce projet d’union chrétienne, à « la défense de la foi ». Cet ardent désir de pan-christianisme que Pie XI qualifiait « d’opinion fausse, destructrice de la religion et conduisant progressivement au naturalisme et à l’athéisme » était déjà, pour les fidèles, de nature à constituer un prémonitoire et sérieux avertissement destiné à éclairer leur chemin pour les décennies qui suivraient. Naturalisme devenu bien évident dans certains groupes catholiques s’aveuglant ou pensant s’exonérer de leur dérive ou propagande naturaliste avec la présentation d’images de la Sainte Vierge ou de Jésus. Attitude qui me fait penser à cette dame regardant des films pas très chrétiens et se rassurant en ayant une image de la Sainte Vierge au-dessus de sa télévision.

(2) Le Magistère pontifical ordinaire est l’une des deux expressions véridiques du Magistère, avec le Magistère ex Cathedra. L’un s’exerçant ou pouvant s’exercer tous les jours (Magistère pontifical ordinaire) ; l’autre, très occasionnellement, lors des controverses théologiques non encore définis et justifiant l’affirmation d’un dogme

(Magistère ex cathedra)

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