LA ROYAUTE UNIVERSELLE DE JESUS-CHRIST - 12
La nature
spirituelle et pratique de cette royauté ayant été mise en évidence, sans
oublier « l’erreur honteuse » que
constituerait le silence et la mise sous le boisseau de Sa royauté « sur les
choses civiles » il faut maintenant s’intéresser au :
LIEU
D’EXERCICE DE LA ROYAUTE DU CHRIST
L’Encyclique Quas Primas montre clairement que l’humanité
tout entière, individus et sociétés se trouve placée sous
l’emprise de cette royauté, en affirmant :
« La royauté
de notre Rédempteur embrasse donc tous les hommes »
Pour
appuyer son affirmation et confirmer l’enseignement irréfragable de l’Eglise
catholique sur cette question, le Pape reprend à son compte la déclaration que
son illustre prédécesseur, Léon XIII, avait formulée en ces termes dans
l’Encyclique Annum Sacrum, du 25 mai 1899 :
« Son empire
ne s’étend pas seulement aux nations catholiques ou ceux à qui, purifiés par le saint baptême, appartiennent de
droit à l’Eglise, bien que des opinions erronées les aient dévoyés ou que le
schisme les ait détachés de la charité ; il embrasse tout ce qu’il existe
d’hommes n’ayant pas la foi chrétienne, de sorte qu’en toute
vérité l’universalité du genre humain est
soumise à la puissance de Jésus-Christ.»
Quel
coup de tonnerre, le rappel de cette déclaration solennelle effectué en plein
XXe siècle, par le Pape Léon XIII, le 11 décembre 1925 !
Ainsi,
que cela plaise ou non, qu’ils le veuillent ou pas, malgré toutes leurs
dénégations : Athées, Bouddhistes, Hindouistes, Musulmans, Francs-Maçons,
etc., sans oublier les Juifs déicides à la nuque aussi raide, à notre époque, qu’aux
jours de Moïse et des Pharisiens, toutes ces religions ou idéologies « tout ce
qu’il existe d’hommes n’ayant pas la foi chrétienne » se
trouvent « sous la puissance de Jésus-Christ. »
Voilà
un langage très peu œcuménique, peu soucieux de ménager les
susceptibilités ! Langage principalement préoccupé à proclamer loyalement,
sans aucune retenue, haut et fort, la suprématie de Notre-Seigneur Jésus-Christ
et, ce faisant, remettant à leurs vraies places, Bouddha, Confucius, Vichnou,
Mahomet, et toutes les autres fausses lumières encombrant l’espace, pétries de
vices, et proposées à l’adoration ou à la vénération des hommes, en s’efforçant
vainement de faire ombrage à la splendeur des vertus de Jésus-Christ et de
s’opposer à son triomphe final.
La foi
nous enseigne, par la bouche de l’Apôtre inspiré Saint Paul, à qui les hommes
sacrifient, à qui ils rendent un culte lorsqu’ils ne sacrifient pas au vrai
Dieu, dans ce cas, ils ne peuvent sacrifier qu’aux démons, même s’ils ne s’en
doutent pas :
« Ce que
les païens immolent, ils l’immolent aux démons. Or je ne veux pas que vous
soyez en société avec les démons. Vous ne pouvez pas boire le
calice du Seigneur, et le calice des démons. Vous ne
pouvez pas participer à la table du Seigneur, et à la table des démons. »
(I Corinthiens X, 20,21)
Ainsi, Saint Paul est formel, on ne peut
être « en société avec ceux qui immolent aux démons ».
Avec qui « communiait »
ou « participait »
Jean-Paul II à la Synagogue de Rome ? A Suva, en buvant le breuvage rituel
des guerriers fidjiens considéré par les missionnaires comme le geste
d’adhésion à Satan ? En Inde, en recevant le signe du Tilak sur le front
par une prêtresse hindoue, et à Madras l’imposition des cendres sacrées,
etc. ?
Avec qui « communiait »
ou « participait »
Benoit XVI à la Synagogue de Rome, et dans la Mosquée bleue d’Istanbul,
etc. ?
Avec
qui « communiait »
ou « participait »
avant son élection, Bergoglio (dit ''pape'' François) célébrant la Hanouka à la
Synagogue Emanuel de Buenos Aires, en décembre 2012. Comme ‘’pape’’ lors de sa
célébration de la nuit de cristal, avec méthodistes et luthériens, sous le
patronage des B’nai B’rith (Francs-Maçons juifs) ennemis de l’Eglise catholique,
ou lors de l’exposition des statuettes de la Pachamama déesse de la fertilité
dans l’Eglise, et lors de l’exposition et la mise à l’honneur de la statue de
l’excommunié Martin Luther, au Vatican, etc.etc.
Acception
de rituels et d’objets idolâtres et déploiement de chaleureuse fraternité avec
tout ce que la terre compte d’hérétiques et d’ennemis avérés de Jésus-Christ et
de l’Eglise catholique. On voit bien qui sont les vrais amis des autorités conciliaires
et vers qui vont toutes leurs affections : les apostats, les ennemis du
Christ et de l’Eglise catholique. On peut donc leur appliquer ce
proverbe : « Dis-moi qui tu fréquentes et je te dirais qui tu es. »
Quel
contraste, à peine soixante ans après la réaffirmation de l’Encyclique Annum
Sacrum de Léon XIII, lorsque pour plaire aux adorateurs des démons, ces
apostats réfractaires aux enseignements magistériels de leurs prédécesseurs,
pris de vertiges par les divagations de l’utopie œcuméniste (1) réductrice et
destructrice de la foi véritable, pour ne pas peiner leurs interlocuteurs et
nuire au dialogue œcuménique sont dans l’obligation d’amoindrir la suprématie
de Notre-Seigneur, ou de la mettre entre guillemets, alors qu’ils devraient
être ses plus fidèles hérauts, à l’exemple de tous leurs prédécesseurs depuis
l’origine de l’Eglise, et préférer mourir plutôt que d’édulcorer ou de passer
sous silence la royauté de Jésus-Christ (seule voie de salut) qui s’exerce même
sur « les nations qui n’ont pas la foi chrétienne »
comme l’enseignent et le proclament les Papes Léon XIII et Pie XI.
Avant
de poursuivre sur les implications liées au lieu d’exercice de la Royauté du
Christ, on s’arrêtera dans les prochaines publications sur les paroles de
Jésus-Christ concernant Sa royauté, mal comprises ou déformées à dessein :
« Mon royaume n’est pas de ce monde. » (St Jean XVIII,
36)
Combien vais-je perdre de lecteurs après
cette publication ? Dieu seul le sait ! Je ne cherche ni à choquer,
ni à tromper qui que ce soit car je sais que je devrais rendre compte de mes
propos au tribunal de Dieu, mais les faits sont les faits et ils témoignent
d’autant plus fortement qu’il ne s’agit pas de cas isolés mais d’actes répétés,
autrement dit l’exemple d’obéissance aux enseignements de l’Eglise ne vient
plus d’en haut. On ne peut pas taire, ni justifier ce qui est de notoriété
publique et diamétralement opposé aux avertissements du Magistère pontifical
ordinaire de l’Eglise (2) sauf à être complice, apathique, ou avoir
renier sa foi et l’enseignement de la Sainte Eglise sur ces questions.
Certaines choses incontestables finiront
par être dévoilées sur ce qui s’est passé dans la hiérarchie de l’Eglise lors
du Concile Vatican II et depuis cette date, qui en ébranleront plus d’un. En
effet, Notre-Seigneur qui est la Vérité même à affirmé : « Il n’y
a rien de secret qui ne doive être découvert, ni rien de caché qui ne doive
être connu » (St Lux XII, 2) En attendant que Dieu jette une lumière toujours
plus grande sur la véracité des révélations déjà contenues dans le Message de
La Salette, je ne peux que prier Notre-Seigneur pour qu’Il veuille bien accorder
à François, pour le bien de l’Eglise et son propre salut, la grâce de revenir à
certains enseignements solennels du Magistère des Papes d’avant Jean XXIII.
(A
suivre…« Mon royaume n’est pas de ce monde - 1 »…si Dieu veut)
René Pellegrini
- C’est moi qui mets en gras dans les textes
(1) Rappelons-nous que
l’œcuménisme va bien au-delà du pan-christianisme (union chrétienne seulement) qui fut
néanmoins dénoncé et condamné par le Magistère de l’Eglise catholique, dès
1928, dans un document revêtu du sceau de l’infaillibilité pontifical
ordinaire : l’Encyclique Mortalium Animos, du Pape Pie XI, dans laquelle
il appelait face à ce projet d’union chrétienne, à « la défense de la foi ».
Cet ardent désir de pan-christianisme que Pie XI qualifiait « d’opinion
fausse, destructrice de la religion et conduisant progressivement au
naturalisme et à l’athéisme » était déjà, pour les fidèles, de
nature à constituer un prémonitoire et sérieux avertissement destiné à éclairer
leur chemin pour les décennies qui suivraient. Naturalisme devenu bien évident
dans certains groupes catholiques s’aveuglant ou pensant s’exonérer de leur
dérive ou propagande naturaliste avec la présentation d’images de la Sainte
Vierge ou de Jésus. Attitude qui me fait penser à cette dame regardant des
films pas très chrétiens et se rassurant en ayant une image de la Sainte Vierge
au-dessus de sa télévision.
(2)
Le Magistère pontifical ordinaire est l’une des deux expressions véridiques du
Magistère, avec le Magistère ex Cathedra. L’un s’exerçant ou pouvant s’exercer tous
les jours (Magistère pontifical ordinaire) ; l’autre, très
occasionnellement, lors des controverses théologiques non encore définis et
justifiant l’affirmation d’un dogme
(Magistère
ex cathedra)