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samedi 1 octobre 2022

Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu


 

RENDEZ A CESAR CE QUI EST A CESAR, ET A DIEU CE QUI EST A DIEU – 1

 


« Alors il leur dit : Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu »

(St Luc XX, 25)

 

     Ces paroles de Jésus sont abondamment utilisées, non seulement par les ennemis de l’Eglise, mais encore par un grand nombre de Catholiques, clergé et laïcs. Elles sont destinées à couper court aux propos de tous ceux qui, au Parlement ou entre particuliers, s’efforceraient de rappeler la doctrine pourtant classique des devoirs de l’Etat envers Dieu quand bien même celui-ci se soucierait peu de sa responsabilité vis à vis des âmes et de leur salut. On veut, par cette citation, signifier que les chrétiens doivent laisser au vestiaire leurs références aux enseignements de Dieu en matière morale et politique, en d’autres termes : L’Eglise et les chrétiens n’ont pas leur place pour ce genre de discussions dans une République laïque ; tout juste bons à payer l’impôt et, sans leur accord, même les subventions gouvernementales aux journaux politiques révolutionnaires libéraux et antichrétiens. La laïcité révolutionnaire c’est : Dieu et Jésus persona non grata ! Un certain clergé, le plus souvent mal inspiré en matière politique et de nombreux chrétiens ont avalisé et secondé ce principe inique. HONTE A EUX !

 

     Ce qu’ils oublient, ou feignent d’ignorer, c’est que l’Eglise n’est pas simplement un bâtiment de pierres muettes mais, et plus précisément, selon l’étymologie du mot grec « EKKLESIA » l’ensemble des fidèles : le clergé et aussi le laïcat (tous les deux faisant partie de l’Eglise enseignée) qui participent activement, à des degrés divers, à la vie spirituelle, intellectuelle, sociale et politique du pays selon leur croyance concernant l’homme, la société et le monde, et ce qui est propre à favoriser, le plus possible, le bien commun qui consiste à favoriser la vie vertueuse du plus grand nombre dans l’ordre temporel, et non à faciliter les vices et la débauche. Aujourd’hui, tout est mis en œuvre, avec l’école sans Dieu, pour un dévergondage de plus en plus inique.

 

     Ils oublient encore, l’esprit imprégné par une fausse philosophie ou par les poncifs de la désinformation et de l’ignorance qui arrangent les jouisseurs en tous genres, les apostats et les athées, que la politique (1) est une partie de la morale (2) avec l’éthique (3) et l’économie (ou morale domestique (4). Les mœurs étant avec la foi le plus haut domaine de compétence de l’Eglise. Aujourd'hui, en ‘’démocrassie’’ (ne pas considérer comme faute d’orthographe) les partis politiques ne font plus de politique, au sens noble du terme, mais de la ‘’cuisine électorale’’ pour attirer l’électeur et se ménager une carrière politique avec ses avantages.

 

      Une fois au pouvoir, ils appliquent les directives des cénacles mondialistes qui, selon les besoins et les obstacles du moment à éradiquer, activent et poussent en avant les partis politiques de gauche ou de droite avant de les plonger, à terme, dans un cataclysme social destiné à faciliter la demande d’un gouvernement mondial par des populations désespérées. Leur couleur politique est d’abord celle du veau d’or qui permet d’acquérir les richesses et la domination mondiales, et ensuite celle du communisme totalitaire planétaire dont la mise en marche s’effectue sous nos yeux. Ces mondialistes milliardaires sont les hauts dirigeants Initiés (5) des loges maçonniques et de la Synagogue : personnages qui ne s’embarrassent pas de morale dans tous les aspects de la vie, comme l’histoire passée et présente en témoigne.

 

     Cependant, l’Etat fait obligation à ce croyant chrétien de payer le tribut, les taxes diverses, de financer les journaux et les media qui lui servent bien la soupe, les partis politiques et même leur campagne électorale quand bien même ils seraient en opposition totale avec leurs croyances et leurs principes. L’Etat, ayant perdu toute pudeur, les subventionnent grassement et sans vergogne avec les impôts des contribuables, mais, on dénierait à ce chrétien, au nom de la bien commode muselière laïque, de défendre ses convictions chrétiennes concernant les mesures politiques qui vont conditionner la vie morale, intellectuelle, spirituelle, sociale et politique de sa patrie. Laïcité révolutionnaire qui, dans le même temps, permet à des libéraux, socialistes et communistes de défendre leur idéologie sur l’homme et la vie sociale, dont les soubassements ne sont pas moins religieux puisqu’inspirés, soit par la gnose antichrétienne, la Kabbale ou le Talmud ou des systèmes philosophiques qui y puisent. De qui se moquent ces parangons d’une liberté d’expression canalisée et de plus en plus soviétisée ?

 

     Cette obligation étatique du tribut n’est pas supérieure à celle que Dieu demande aux Etats et aux individus de lui rendre ce qui lui revient : l’obéissance, le respect et le culte. Cet Etat de plus en plus décadent, n’est pas moins dispensé d’être rappelé à ses devoirs que les particuliers. Cette formule ou plutôt cette fausse interprétation des paroles de Jésus, que nous examinerons dans un prochain article, était déjà celle des Jansénistes et des Gallicans au XVIIe siècle. Elle a grandement contribué à saper l’ordre chrétien et son remplacement par un désordre de plus en plus prononcé. A cette époque des membres du clergé fréquentaient déjà des loges maçonniques.

 

(A suivre…« Rendez à César… – 2 »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini

 

(1) Le mot politique vient de deux mots grecs : POLIS signifiant « cité » et TECHNE qui signifie art ou science. La politique est l’art ou la science de diriger ou gouverner la cité.

 

(2) La morale c’est la science du bien et du mal.

 

(3) Le mot éthique vient du grec ETHOS qui signifie mœurs : c’est la morale appliquée à la personne.

 

(4) Le mot économie vient de deux mots grecs EIKOS qui signifie maison et NOMOS qui signifie loi. L’économie est donc l’art de gouverner ou de gérer sa maison. Ce qui implique que l’économie est naturellement de nature privée, familiale, domestique. Ainsi, parler d’économie politique est une formule contradictoire puisqu’elle associe le mot économie qui concerne la gestion et la direction de la maison avec le mot politique qui concerne la direction ou gouvernement de la cité. La contradiction étant le signe de l’erreur, celle-ci aura donc des répercussions dans ses applications qui concerneront la monnaie et la valeur des marchandises. Ce dont les requins de la Haute finance qui se sont emparés de l’économie et leurs serviteurs dociles et complices n’ont que faire, et qui vise à faire disparaître les classes moyennes, comme dans tout système totalitaire qui se respecte.

 

(5) Appelés aussi Illuminés ou Illuminati. Ce sont ces 16 familles de hauts lucifériens dont les familles Rothschild, Rockefeller, Du Pont de Nemours, Onassis, etc., membres de Super Loges internationales ayant bâti leur fortune et leur domination sur des torrents de sang. Ils sont les Maîtres de l’or et règnent sur les Banques Centrales, la FED, les grandes banques internationales, la Banque des Règlements Internationaux (BRI), le Fonds Monétaire International (FMI), la Haute Finance, l’Economie mondiale, les Trusts et les Cartels Internationaux. Ils ont TOUT VERROUILLE. Leur puissance est gigantesque comme jamais auparavant. Pauvres Gilets Jaunes ainsi que tous ceux qui se posent comme alternative, qu’espèrent-ils donc ? Désormais, seul le recours à Dieu et à ses moyens (Saint Pape et Grand Monarque) peuvent réduire à néant une telle puissance bénéficiant de l’assistance du démon quand, dans le même temps, l’humanité happée par le naturalisme et s’appuyant sur ses seules forces s’éloigne toujours plus de Celui qui a dit : « Sans moi, vous ne pouvez rien faire » (Saint Jean XV,5)

 

René Pellegrini

 

Mis sur un autre blogue le 19 avril 2017

jeudi 28 juillet 2022

Lieu d'exercice de la Royauté du Christ


LA ROYAUTE UNIVERSELLE DE JESUS-CHRIST - 12

 

    La nature spirituelle et pratique de cette royauté ayant été mise en évidence, sans oublier « l’erreur honteuse » que constituerait le silence et la mise sous le boisseau de Sa royauté « sur les choses civiles » il faut maintenant s’intéresser au :

LIEU D’EXERCICE DE LA ROYAUTE DU CHRIST

     L’Encyclique Quas Primas montre clairement que l’humanité tout entière, individus et sociétés se trouve placée sous l’emprise de cette royauté, en affirmant :

« La royauté de notre Rédempteur embrasse donc tous les hommes »

     Pour appuyer son affirmation et confirmer l’enseignement irréfragable de l’Eglise catholique sur cette question, le Pape reprend à son compte la déclaration que son illustre prédécesseur, Léon XIII, avait formulée en ces termes dans l’Encyclique Annum Sacrum, du 25 mai 1899 :

« Son empire ne s’étend pas seulement aux nations catholiques ou ceux à qui, purifiés par le saint baptême, appartiennent de droit à l’Eglise, bien que des opinions erronées les aient dévoyés ou que le schisme les ait détachés de la charité ; il embrasse tout ce qu’il existe d’hommes n’ayant pas la foi chrétienne, de sorte qu’en toute vérité l’universalité du genre humain est soumise à la puissance de Jésus-Christ.»

     Quel coup de tonnerre, le rappel de cette déclaration solennelle effectué en plein XXe siècle, par le Pape Léon XIII, le 11 décembre 1925 !

     Ainsi, que cela plaise ou non, qu’ils le veuillent ou pas, malgré toutes leurs dénégations : Athées, Bouddhistes, Hindouistes, Musulmans, Francs-Maçons, etc., sans oublier les Juifs déicides à la nuque aussi raide, à notre époque, qu’aux jours de Moïse et des Pharisiens, toutes ces religions ou idéologies « tout ce qu’il existe d’hommes n’ayant pas la foi chrétienne » se trouvent « sous la puissance de Jésus-Christ. »

     Voilà un langage très peu œcuménique, peu soucieux de ménager les susceptibilités ! Langage principalement préoccupé à proclamer loyalement, sans aucune retenue, haut et fort, la suprématie de Notre-Seigneur Jésus-Christ et, ce faisant, remettant à leurs vraies places, Bouddha, Confucius, Vichnou, Mahomet, et toutes les autres fausses lumières encombrant l’espace, pétries de vices, et proposées à l’adoration ou à la vénération des hommes, en s’efforçant vainement de faire ombrage à la splendeur des vertus de Jésus-Christ et de s’opposer à son triomphe final.

     La foi nous enseigne, par la bouche de l’Apôtre inspiré Saint Paul, à qui les hommes sacrifient, à qui ils rendent un culte lorsqu’ils ne sacrifient pas au vrai Dieu, dans ce cas, ils ne peuvent sacrifier qu’aux démons, même s’ils ne s’en doutent pas :

« Ce que les païens immolent, ils l’immolent aux démons. Or je ne veux pas que vous soyez en société avec les démons. Vous ne pouvez pas boire le calice du Seigneur, et le calice des démons. Vous ne pouvez pas participer à la table du Seigneur, et à la table des démons. » (I Corinthiens X, 20,21)

     Ainsi, Saint Paul est formel, on ne peut être « en société avec ceux qui immolent aux démons ». Avec qui « communiait » ou « participait » Jean-Paul II à la Synagogue de Rome ? A Suva, en buvant le breuvage rituel des guerriers fidjiens considéré par les missionnaires comme le geste d’adhésion à Satan ? En Inde, en recevant le signe du Tilak sur le front par une prêtresse hindoue, et à Madras l’imposition des cendres sacrées, etc. ?

     Avec qui « communiait » ou « participait » Benoit XVI à la Synagogue de Rome, et dans la Mosquée bleue d’Istanbul, etc. ?

    Avec qui « communiait » ou « participait » avant son élection, Bergoglio (dit ''pape'' François) célébrant la Hanouka à la Synagogue Emanuel de Buenos Aires, en décembre 2012. Comme ‘’pape’’ lors de sa célébration de la nuit de cristal, avec méthodistes et luthériens, sous le patronage des B’nai B’rith (Francs-Maçons juifs) ennemis de l’Eglise catholique, ou lors de l’exposition des statuettes de la Pachamama déesse de la fertilité dans l’Eglise, et lors de l’exposition et la mise à l’honneur de la statue de l’excommunié Martin Luther, au Vatican, etc.etc.

     Acception de rituels et d’objets idolâtres et déploiement de chaleureuse fraternité avec tout ce que la terre compte d’hérétiques et d’ennemis avérés de Jésus-Christ et de l’Eglise catholique. On voit bien qui sont les vrais amis des autorités conciliaires et vers qui vont toutes leurs affections : les apostats, les ennemis du Christ et de l’Eglise catholique. On peut donc leur appliquer ce proverbe : « Dis-moi qui tu fréquentes et je te dirais qui tu es. »

     Quel contraste, à peine soixante ans après la réaffirmation de l’Encyclique Annum Sacrum de Léon XIII, lorsque pour plaire aux adorateurs des démons, ces apostats réfractaires aux enseignements magistériels de leurs prédécesseurs, pris de vertiges par les divagations de l’utopie œcuméniste (1) réductrice et destructrice de la foi véritable, pour ne pas peiner leurs interlocuteurs et nuire au dialogue œcuménique sont dans l’obligation d’amoindrir la suprématie de Notre-Seigneur, ou de la mettre entre guillemets, alors qu’ils devraient être ses plus fidèles hérauts, à l’exemple de tous leurs prédécesseurs depuis l’origine de l’Eglise, et préférer mourir plutôt que d’édulcorer ou de passer sous silence la royauté de Jésus-Christ (seule voie de salut) qui s’exerce même sur « les nations qui n’ont pas la foi chrétienne » comme l’enseignent et le proclament les Papes Léon XIII et Pie XI.

     Avant de poursuivre sur les implications liées au lieu d’exercice de la Royauté du Christ, on s’arrêtera dans les prochaines publications sur les paroles de Jésus-Christ concernant Sa royauté, mal comprises ou déformées à dessein : « Mon royaume n’est pas de ce monde. » (St Jean XVIII, 36)

     Combien vais-je perdre de lecteurs après cette publication ? Dieu seul le sait ! Je ne cherche ni à choquer, ni à tromper qui que ce soit car je sais que je devrais rendre compte de mes propos au tribunal de Dieu, mais les faits sont les faits et ils témoignent d’autant plus fortement qu’il ne s’agit pas de cas isolés mais d’actes répétés, autrement dit l’exemple d’obéissance aux enseignements de l’Eglise ne vient plus d’en haut. On ne peut pas taire, ni justifier ce qui est de notoriété publique et diamétralement opposé aux avertissements du Magistère pontifical ordinaire de l’Eglise (2) sauf à être complice, apathique, ou avoir renier sa foi et l’enseignement de la Sainte Eglise sur ces questions.

     Certaines choses incontestables finiront par être dévoilées sur ce qui s’est passé dans la hiérarchie de l’Eglise lors du Concile Vatican II et depuis cette date, qui en ébranleront plus d’un. En effet, Notre-Seigneur qui est la Vérité même à affirmé : « Il n’y a rien de secret qui ne doive être découvert, ni rien de caché qui ne doive être connu » (St Lux XII, 2) En attendant que Dieu jette une lumière toujours plus grande sur la véracité des révélations déjà contenues dans le Message de La Salette, je ne peux que prier Notre-Seigneur pour qu’Il veuille bien accorder à François, pour le bien de l’Eglise et son propre salut, la grâce de revenir à certains enseignements solennels du Magistère des Papes d’avant Jean XXIII.

(A suivre…« Mon royaume n’est pas de ce monde - 1 »…si Dieu veut)

René Pellegrini

- C’est moi qui mets en gras dans les textes 

(1) Rappelons-nous que l’œcuménisme va bien au-delà du pan-christianisme (union chrétienne seulement) qui fut néanmoins dénoncé et condamné par le Magistère de l’Eglise catholique, dès 1928, dans un document revêtu du sceau de l’infaillibilité pontifical ordinaire : l’Encyclique Mortalium Animos, du Pape Pie XI, dans laquelle il appelait face à ce projet d’union chrétienne, à « la défense de la foi ». Cet ardent désir de pan-christianisme que Pie XI qualifiait « d’opinion fausse, destructrice de la religion et conduisant progressivement au naturalisme et à l’athéisme » était déjà, pour les fidèles, de nature à constituer un prémonitoire et sérieux avertissement destiné à éclairer leur chemin pour les décennies qui suivraient. Naturalisme devenu bien évident dans certains groupes catholiques s’aveuglant ou pensant s’exonérer de leur dérive ou propagande naturaliste avec la présentation d’images de la Sainte Vierge ou de Jésus. Attitude qui me fait penser à cette dame regardant des films pas très chrétiens et se rassurant en ayant une image de la Sainte Vierge au-dessus de sa télévision.

(2) Le Magistère pontifical ordinaire est l’une des deux expressions véridiques du Magistère, avec le Magistère ex Cathedra. L’un s’exerçant ou pouvant s’exercer tous les jours (Magistère pontifical ordinaire) ; l’autre, très occasionnellement, lors des controverses théologiques non encore définis et justifiant l’affirmation d’un dogme

(Magistère ex cathedra)

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INTRODUCTION A L’HISTOIRE DES PATRIARCHES – 10   LE DEPART DU PAYS NATAL – 4 (Genèse, XI, 27 – XII, 5)        Mais par cette stabili...