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jeudi 26 mai 2022

Faut-il observer le Sabbat ? - 5 : La non-célébration du Sabbat : Motif 2



 FAUT-IL OBSERVER LE SABBAT ? - 5

Réfutation doctrinale 

LA NON-CELEBRATION DU SABBAT : MOTIF 2

    

DEUXIEME MOTIF :

     Saint Thomas d’Aquin nous enseigne, maintenant, le deuxième motif de non-célébration du précepte du Sabbat juif.

     * Pour nous instruire dans la foi au Rédempteur. Foi dans le Christ, dont la chair ne fut pas corrompue dans le sépulcre.

« C’est pourquoi mon cœur s’est réjoui et ma langue a tressailli, et même ma chair reposera dans l’espérance. Car vous ne laisserez point mon âme dans l’enfer, et vous ne permettrez pas que votre saint voie la corruption. » (Psaumes XV, 9-10 ou 16 : 9-10 dans les Bibles protestantes)    

     Après avoir cité ces deux versets de l’Ecriture, Saint Thomas établit la relation qui existe entre « la chair non corrompue du Christ » et « le repos du Sabbat » dont Dieu voulut l’observation par les Juifs.

« (…) comme en effet les sacrifices de la Loi signifiaient la mort du Christ, ainsi le repos du Sabbat signifiait le repos de sa chair. »

     Les « sacrifices de la Loi » signifiaient « la mort du Christ » ; de même que « le repos du Sabbat » signifiait « Le repos de sa chair ».  C’est la raison pour laquelle nous ne conservons pas ces sacrifices de la Loi car lorsque sont apparues la réalité et la vérité (Le Christ), la figure ou les ombres (les sacrifices de la Loi) devaient disparaître comme l’enseignera Saint Paul aux Chrétiens de Colosses.

« Que personne donc ne vous juge sur le manger ou le boire, ou à cause des jours de fête, ou des néoménies, ou des sabbats ; choses qui ne sont que l’ombre des futures, tandis que le Christ en est le corps» (Colossiens II, 16,17)

     Cependant, comme le fait remarquer Saint Thomas, les chrétiens ne rejettent pas le Sabbat (samedi), mais ils le conservent et le consacrent en l’honneur de la Sainte Vierge Marie.

« (…) toutefois nous conservons le Sabbat en l’honneur de la glorieuse Vierge. » 

     Pourquoi en l’honneur de la Sainte Vierge ?

« Car, nous dit Saint Thomas, en ce jour de la mort du Christ sa foi demeura entière ».

     La Sainte Vierge viendra confirmer au XXe siècle le commentaire de Saint Thomas et sa prédilection pour le samedi, lors de son apparition à Fatima (Portugal), le 13 juillet 1917 (1), en disant :

« Pour empêcher cela (la guerre, la famine et des persécutions contre l’Eglise et le Saint Père), je viendrai demander la consécration de la Russie à mon Cœur Immaculé et la communion réparatrice des premiers samedis du mois. »

     Si on veut bien considérer l’état actuel de notre monde, où la guerre et la famine ne sont visiblement pas « empêchées », bien au contraire, cela prouve, s’il en était encore besoin, à moins de faire de la Sainte Vierge une menteuse, que « la consécration de la Russie » (et pas celle du monde) pas plus, probablement, que « la communion réparatrice des premiers samedis du mois » n’ont été faites par l’Eglise catholique depuis cette époque, selon les demandes formelles de la Sainte Vierge. Ce qui, maintenant, est lourd de conséquences.

 

(A suivre…« La non-célébration du Sabbat : Motif 3 »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini

 

- C’est moi qui mets la note et en gras dans les citations et textes bibliques.

 

(1) Cette prophétie de la Sainte Vierge, avertissant le monde, fut faite trois mois avant que n’éclate la sinistre Révolution d’octobre 1917, avec tous ses crimes, ses persécutions contre l’Eglise, ses goulags et camps de concentration (bien avant Hitler et le nazisme) et la mise en esclavage d’une moitié de la population mondiale, par la propagation planétaire de l’idéologie de l’Union des Républiques Socialistes Soviétiques (URSS).

 

lundi 23 mai 2022

Faut-il observer le Sabbat? - 4 : La non-célébration du Sabbat : Motif 1



 FAUT-IL OBSERVER LE SABBAT ? - 4

 

Réfutation doctrinale 

 

LA NON-CELEBRATION DU SABBAT : MOTIF 1

 

MOTIF 1 :

     Pour commémorer entre tous les bienfaits passés et rappelés dans le culte rendu à Dieu, le bienfait principal de la création de l’univers et, par là-même, détruire une erreur, celle de l’éternité du monde.

« Car l’Esprit-Saint a prévu qu’il y aurait un jour des hommes qui affirmeraient l’éternité du monde » dit Saint Thomas d’Aquin en citant la deuxième épître de Saint Pierre III, 3-5

« Sachant avant tout qu’il viendra à la fin des jours des imposteurs artificieux marchant selon leurs propres convoitises, disant : « Où est la promesse ou son avènement ? Car depuis que nos pères se sont endormistout demeure comme au commencement de la création. Mais ils ignorent, le voulant bien, que par la parole de Dieu, existèrent d’abord les cieux et la terre qui sortit de l’eau, et qui subsiste par l’eau ».

     Rappelons que le Sabbat est un signe. Saint Thomas dirige maintenant notre attention sur le Christ.

« Or le Christ vint accomplir une nouvelle création. Par la première en effet fut fait l’homme terrestre, et par la seconde l’homme céleste»

     Il cite à cet effet l’épître de Saint Paul aux Galates VI, 15 :

« Car en Jésus-Christ la circoncision n’est rien, ni l’incirconcision, mais la création nouvelle. »

« Et cette création nouvelle est l’œuvre de la grâce ; celle-ci eut son principe dans la résurrection du Christ. »

     L’importance de la résurrection du Christ en tant que principe de la nouvelle création, Saint Thomas l’appuie sur l’épître de Saint Paul aux Romains VI, 4,5)

« Car nous avons été ensevelis avec lui par le baptême pour mourir, afin que comme le Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, nous aussinous marchions dans une nouveauté de vie. Si, en effet, nous avons été entés en la ressemblance de sa mort, nous le serons aussi en celle de sa résurrection ».

     Ce qui précède nous permet, concernant le premier motif, de tirer les conclusions suivantes :

* Les Juifs honoraient le Sabbat en souvenir de la première création.

* Les chrétiens honorent le dimanche en souvenir de la seconde création qui eut son principe dans la Résurrection du Christ. Celle-ci eut lieu un dimanche, et la Sainte Ecriture l’appelle « le premier jour de la semaine »

« Or la nuit du sabbat, le premier jour de la semaine commençant à luire Marie Madeleine et l’autre Marie vinrent pour voir le sépulcre (…) l’ange prenant la parole dit aux femmes (…) Jésus qui a été crucifié (…) il est ressuscité. » (St Matthieu XXVIII, 1-6 et les textes parallèles St Marc XVI, 1-7 ; St Luc XXIV, 1-8 ; St Jean XX, 1,2)

     C’est le dimanche, le jour de la Résurrection de Jésus-Christ, qui inaugure la nouvelle création que nous solennisons, comme les Juifs solennisèrent le Sabbat, à cause, et en souvenir, de la première création.

 

(A suivre…« La non-célébration du Sabbat : Motif 2 »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini 

 

- C’est moi qui mets en gras dans les commentaires de Saint Thomas. 

 

dimanche 15 mai 2022

Faut-il observer le Sabbat ? - 2 : Les exigences de la nature ou de la raison



 FAUT-IL OBSERVER LE SABBAT ? - 2

Réfutation doctrinale 

LES EXIGENCES DE LA NATURE OU DE LA RAISON

 

     Pour bien expliquer le précepte du Sabbat, il faut tenir compte de deux considérations :

- Ce en quoi il diffère des autres commandements

- Ce qu’il a de commun avec les autres commandements du Décalogue.

     Précisions tout d’abord que les neuf autres commandements sont tous fondés la nature des choses ou la loi naturelle :

     - ce qui est dû en tout temps et en tous lieux à Dieu, c’est-à-dire les deux premiers préceptes, et

     - ce qui est dû aux hommes, en tout temps et en tous lieux, c’est-à-dire les sept autres : commandement 4 à 10.

     Ils sont donc invariables et ne peuvent être changés pour aucun prétexte. Ceci étant précisé, il convient concernant le jour du Sabbat (3e commandement) de montrer par rapport aux autres préceptes

CE EN QUOI IL DIFFERE :

     Considéré par rapport au septième jour et contrairement à tous les autres, le troisième précepte du Décalogue qui invite à sanctifier le jour du Sabbat n’est pas fondé, ni n’a sa raison d’être dans la nature des choses, il n’est donc pas immuable. De ce fait la nature des choses ou la loi naturelle ne nous oblige en aucune manière à choisir un jour plutôt qu’un autre pour rendre à Dieu un culte extérieur et public.

    Remarquons bien que le peuple d’Israël ne commença à sanctifier le jour du Sabbat, par ordre de Dieu, qu’après avoir été libéré de la servitude égyptienne.

     Etant, sous le rapport de la désignation du septième jour une loi cérémonielle, ce précepte devait être aboli lorsque toutes les autres lois cérémonielles hébraïques allaient être rejetées : ce qui fut fait à la mort de Jésus-Christ. C’est pourquoi Saint Paul se permettait de reprendre les Galates qui restaient attachés aux cérémonies de la Loi et leur disait :

« Vous observez certains jours, certains mois, certains temps, et certaines annéesJe crains pour vous d’avoir en vain travaillé pour vous. » (Galates IV, 10,11)

     Toujours en rapport avec le problème posé par l’observance des lois cérémonielles judaïques, et pour rassurer ceux qui les pratiquent encore, il tient une fois de plus, le même langage aux chrétiens de l’Eglise de Colosses en disant :

« Que personne donc ne vous juge sur le manger ou sur le boire, ou à cause des jours de fête, ou des néoménies, (1ou des, ou des sabbats » (Colossiens II, 16)

     Et pourquoi donc les chrétiens ne doivent-ils plus se préoccuper de ces observances ? Saint Paul va nous fournir la haute raison théologique.

« Choses qui sont l’ombre des futures, tandis que le Christ en est le corps. » Colossiens II, 17)

     Voilà ! Tout est dit ! Ces lois cérémonielles n’étaient qu’une « ombre » qui devait disparaître, car destinée à attirer l’attention sur « un corps » qui n’est autre que la réalité tant attendue, cette lumière de la vérité qui devait venir, et qui, maintenant est venue : « Jésus-Christ. »

CE QU’IL A DE COMMUN :

     Cependant, considéré non plus sous le rapport du septième jour, mais sous le rapport du culte qu’ici-bas tout homme doit à son Créateur, il appartient, cette fois-ci, à la loi morale, aux mœurs et, seulement sous ce rapport précis il est semblable aux autres commandements et dérive donc de la loi naturelle. En effet, c’est une exigence liée à la nature des choses que nous employions quelques heures aux choses qui regardent le culte de Dieu.

     Résumons ce qui vient d’être dit. C’est donc seulement à l’obligation de culte (loi morale immuable) que contraint le troisième commandement et non à l’observance d’un jour précis tel que le Sabbat (lié aux lois cérémonielles qui peuvent changer comme l’a très bien montré Saint Paul dans ses exhortations ci-dessus.

(A suivre… « Qu’est-ce que Dieu nous demande ? »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini

 

(1) Néoménie, c’est-à-dire nouvelle lune.

samedi 14 mai 2022

Le retour des Juifs en Palestine - 5 : Autres versets bibliques et interprétations : Isaïe et Zacharie



 LE SIONISME - 5

 

« Jérusalem sera foulée aux pieds par les nations,

jusqu'à ce que les temps des nations soient accomplis.»

 (Luc XXI, 24) 

« Je vous retirerai d’entre les nations, et je vous rassemblerai de tous les pays, et je vous amènerai dans votre pays (…) »

(Ezéchiel XXXVI, 26)

 

LE RETOUR DES JUIFS EN PALESTINE – 5

 

Autres versets bibliques et interprétation : Isaïe et Zacharie

  

ISAÏE LXVI, 8 (De LVIII, 1 à LXVI, 24) :

     Ces versets évoquent la splendeur du peuple de Dieu aux jours messianiques et dans le ciel :

« Qui a jamais entendu pareille chose ? Qui a jamais rien vu de semblable ? La terre produit-elle son fruit en un seul jour, un peuple est-il engendré en même temps ? Car Sion, à peine en travail, a enfanté tous ses fils ».

« Les enfants de la stérilité diront à tes oreilles : l’espace est trop étroit pour moi ; fais-moi de la place pour que j’y habite. Et tu diras dans ton cœur : Qui me les a engendré ? Car j’étais stérile et je n’enfantais point, j’étais exilée et captive. Et qui les a nourris ? Car j’étais seule et abandonnée ; et ceux-ci, où étaient-ils ? ». (XLIX, 20-21)

     1er constat : Ce verset met en évidence une ignorance, celle du comment « ses fils ont été enfantés », puisqu’Israël « était captive et  séparée » de son divin Epoux.

 « Réjouis-toi, stérile qui n’enfantes pas ; chante des cantiques de louanges, et pousse des cris de joie, toi qui n’avais pas d’enfants, car la délaissée a plus d’enfants que celle qui avait un mari, dit le Seigneur, élargis l’espace de ta tente (…) tu t’étendras à droite et à gauche ; ta postérité aura les nations pour héritage (…) » (Isaïe LIV, 1 et ss)

     2e constat : Ces versets mettent en évidence deux faits :

     - que les limites frontalières et géographiques d’Israël son trop étroites pour accueillir « les enfants de celle qui était stérile, la délaissée » et,

     - que les « enfants de la délaissée » sont « plus nombreux que celle qui avait un mari ». Cette délaissée, c’est celle qui n’était pas le peuple de l’Alliance initiale de Dieu. C’est l’annonce prophétique de la Nouvelle Sion qu’est l’Eglise, et non celle des sionistes ennemis de cette Eglise et de Jésus-Christ comme leurs pères spirituels les pharisiens.

« Il dit : C’est peu que tu sois mon serviteur pour relever les tribus de Jacob, et pour convertir les restes d’Israël ; je t’ai établi pour être la lumière des nations, et mon salut jusqu’à l’extrémité de la terre (…) ». (Isaïe XLIX, 6 et ss)

     La portée de ces différents textes d’Ezéchiel s’éclaire en lisant Isaïe XLIX, 20-21 et LIV, 1 et ss). Ce langage interrogatif et de surprise « un peuple est-il engendré en même temps ? » concernant les enfants innombrables de ce peuple méconnu du prophète qui rendent désormais « trop étroit » l’espace géographique de Jacob, ce sont les païens convertis par la « lumière des nations » (verset XLIX, 6) le serviteur de Yahvé, Jésus-Christ. Ce qui nous amène aux temps glorieux du Messie et de l’économie de la grâce. La visée prophétique va donc bien au-delà du retour des Juifs sur la terre physique d’Israël, car elle trouve son véritable accomplissement dans l’universalité de l’Eglise de Jésus-Christ : la Nouvelle Sion composée de Juifs convertis, et de non-Juifs devenus chrétiens : Le vrai Israël de Dieu.

ZACHARIE XII, 3, 8-9

     Ce chapitre concerne les jugements de Dieu sur les peuples et les bénédictions de l’ère messianique, la conversion et la sanctification des Juifs. Il n’a pas de rapport avec le retour organisé des Juifs en Palestine, avec la permission de Dieu, pour qu’ils puissent assister à l’effondrement de leur plan diabolique ourdi contre les peuples en général, et le christianisme en particulier, par leurs rabbins imprégnés de Talmud et de Kabbale, et pour qu’un ‘’reste’’ d’Israël puisse se convertir à Celui que leurs pères firent crucifier, en demandant que Son sang retombe sur eux-mêmes et sur leurs enfants (St Matthieu XXVII, 25).

« En ce jour-là, je ferai de Jérusalem une pierre pesante pour tous les peuples : tous ceux qui la soulèveront seront meurtris, et tous les royaumes s’assembleront contre elle ».

« En ce jour-là, le Seigneur protégera la habitants de Jérusalem ; et le plus faible d’entre eux sera en ce jour-là comme David, et la maison de David sera comme une maison de Dieu, comme un ange du Seigneur devant eux. En ce jour-là, je chercherai à écraser toutes les nations qui viendront contre Jérusalem ».     

     Tout en conservant l’imagerie géographique et la référence dynastique traditionnelles (Israël, Jérusalem, maison de David) c’est contre l’Israël de Dieu, comme l’appelle Saint Paul, ayant atteint sa perfection et sa plénitude dans l’Eglise de Jésus-Christ composée de Juifs convertis et de chrétiens, que l’assaut qui prélude à la fin des temps est livré, comme le montre le contexte général du Livre de Zacharie.

     Tout le livre de Zacharie est messianique. Il se rapporte directement à la personne et à l’œuvre du Christ. Les principaux passages qui les illustrent sont : germe (III, 8) ; le Messie est roi et prêtre (VI,13) ; annonce d’un triomphe modeste à Jérusalem (IX, 9-10, voir St Matthieu XX1, 4) ; il sera trahi par l’un des siens (XI, 12-13, voir St Matthieu XXVII, 9) ; transpercé par la lance (XII, 10 et ss, voir St Jean XIX, 37) ; abandonné par ses apôtres (XIII, 7, voir St Matthieu XXVI, 31)

 

(A suivre…« Le retour des Juifs en Palestine – 6 »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini

 

 - Le percement du côté de Jésus-Christ par le centurion romain Longin ou Longinus (nom latin). C’est lui voyant comment Jésus avait expiré s’écria : « Vraiment, cet homme était le Fils de Dieu » (St Marc XV,39). Dans sa carrière militaire, il en avait vu des crucifixions et il savait que les crucifiés n’expiraient pas en poussant « un grand cri » (St Matthieu XXVII,50). Après sa conversion et avoir confessé sa foi en Jésus-Christ, il consomma son martyr en mourant décapité par le glaive : le sort réservé aux citoyens romains.

 

vendredi 13 mai 2022

La Révolution face à la patience chrétienne



 LA REVOLUTION FACE A LA PATIENCE CHRETIENNE

     Après les « Les chrétiens et les manifestations » anciennement « Les mouvements de masse » et « Les appels à la Révolution ou à manifester » et pour ne pas tirer de conclusions erronées, je tiens à préciser que si l’obéissance envers les autorités supérieures est enseignée dans les Saintes Ecritures, cela ne signifie pas, si un individu nous agresse, que nous devons rester les bras ballants. C’est un devoir chrétien de pardonner les offenses personnelles et de prier pour la conversion des pécheurs et des criminels, mais pardonner ne signifie pas faiblesse, ni silence sur la vérité connue et enseignée par l'Eglise.

    Evidemment, obéissance aux autorités supérieures en tout ce qui n’est pas en opposition avec les lois divines ou en contradiction avec le témoignage de la foi chrétienne. Témoignage qui doit être porté, jusqu’à la fin du monde, par ceux qui se réclament du Christ et selon son enseignement très clair, très précis et irréformable par qui que ce soit, à savoir « (…) Je suis la voie, la vérité et la vie. Personne ne vient au Père, si ce n’est par moi. » (St Jean XIV, 6). Inutile d’enfumer le discours religieux, en écartant ou en taisant Jésus-Christ pour complaire aux négateurs de sa messianité et de sa divinité. Tout enseignement qui va à l’encontre de cette vérité fondamentale synonyme de salut n’est qu’imposture diabolique, disqualifiant totalement les doctrines religieuses messianiques, politiques et sociales du judaïsme rabbinique talmudiste et kabbaliste et celles de l’islam toutes tendances confondues. Pour le bien éternel des âmes, celle des Juifs et des musulmans eux-mêmes, il faut avoir le courage et la franchise de le dire, et combattre doctrinalement ou philosophiquement ces enseignements corrupteurs de la foi chrétienne, plutôt que se contorsionner politiquement et religieusement en tous sens pour ne pas voir, ou refuser de voir la tragique réalité culturelle, politique et sociale de leurs applications pratiques dans la société française et ailleurs.

     Dans le contexte actuel, l’attrape-nigauds œcuménique du ‘’vivre ensemble’’, (enfourché par des politiques et des religieux) associé au blasphémateur égalitarisme religieux de l’auberge espagnole judéo-maçonnique et des rêveurs conciliaires, est irrecevable de quelque autorité politique ou religieuse qu’il émane. Ce qui signifie en clair que le judaïsme actuel kabbaliste et talmudiste et l’enseignement coranique sont incompatibles avec l’enseignement de Notre-Seigneur et la civilisation chrétienne qui en est issue par l’Evangile. Catholiques ne vous laissez plus berner par les bêlements fraternels, hypocrites et orientés de la fausse fraternité prêchée par les apostats du Vatican, ni intimider par les adeptes de Mahomet dont la vie de pilleur de caravanes, de combats et d’enseignements guerriers contredit, et met à mal, la présentation pacifique, tolérante et miséricordieuse de sa religion, la mettant aux antipodes de  la vie de paix enseignée, vécue et pratiquée sans crainte - en paroles et en actes - par le Christ, face à ses meurtriers juifs (et romains) devenus pères spirituels de ceux qui, depuis, se sont infiltrés dans le corps social de l’Eglise pour œuvrer à la destruction du christianisme et de notre religion. Il faut être aveugle ou complice pour ne pas voir.

     Il ne faut pas confondre ne pas se révolter contre les autorités supérieures, selon les motifs indiqués dans les articles précédents, avec l’agression subie par des particuliers n’ayant aucune autorité sur nous. Dans ce cas, le droit naturel de légitime défense pour protéger sa famille, ou soi-même, n’est pas interdit pour repousser l’agresseur par la force. L’expression évangélique « tendre l’autre joue » est une hyperbole comme l’atteste l’attitude de Saint Paul et de Jésus qui, frappés, n’ont pas présenté l’autre joue. Ceci étant, combien il est affligeant et horrible d’entendre des chrétiens après avoir subi ou vécu certains drames dire : « Jamais je ne pourrai pardonner ! » Paroles et réflexes qui, s'ils peuvent se comprendre sous le coup de l’émotion et de la douleur, ne sauraient être maintenus sans être le fruit d’un christianisme de contrebande à l’opposé des exigences de la Charte du Royaume de Dieu dans laquelle Notre-Seigneur et Maître nous enseigne :

« Aimez vos ennemis et faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous persécutent et qui vous calomnient » (St Matthieu V, 44) 

(A suivre…« La Patience chrétienne face aux abominations »… si Dieu veut )


 René Pellegrini 

 

 Mis sur un autre blogue le 6 août 2016

mercredi 11 mai 2022

Le retour des Juifs en Palestine - 4 : Versets d'Ezéchiel et St Matthieu et interprétation - 2



 LE SIONISME – 4

« Jérusalem sera foulée aux pieds par les nations,

jusqu'à ce que les temps des nations soient accomplis

 (Luc XXI, 24) 

« Je vous retirerai d’entre les nations, et je vous rassemblerai de tous les pays, et je vous amènerai dans votre pays (…) »

(Ezéchiel XXXVI, 26)

  

LE RETOUR DES JUIFS EN PALESTINE – 4


Versets d’Ezéchiel et St Matthieu et interprétation -2

 

    Plusieurs prophéties d’Ezéchiel font mention d’un retour des Juifs en Israël. Comme toutes utilisent des mots identiques ou de même sens pour en faire état, je n’ai retenu que certaines d’entre-elles.

     Si on veut résumer succinctement le Livre d’Ezéchiel, dans une première partie allant de III, 22 à XXXII, 32, on lit les jugements de Dieu punissant la culpabilité de son peuple, et ensuite les crimes des païens. Dans une seconde partie allant de XXX, 1 à XLVIII, 35 l’annonce de grandes consolations pour un Israël régénéré et transformé. Dans cette partie prophétique figure l’institution des temps messianiques et de son Eglise

EZECHIEL XX, 42

     Ce verset s’inscrit dans une partie prophétique (III, 22 à XXXII, 32) qui annonce les terribles jugements de Yahvé pour châtier d’abord son peuple coupable, et ensuite les crimes des peuples païens.

« Et vous saurez que je suis le Seigneur, lorsque je vous aurai ramenés dans le pays d’Israël, dans le pays que j’avais juré à vos pères de leur donner. Là vous vous souviendrez de vos voies, et de tous les crimes dont vous êtes souillés ; et vous vous déplairez à vous-mêmes, à la vue de toutes les méchancetés que vous avez faites ».

     En bonne exégèse, ce verset ne peut être interprété sans tenir compte du contexte dans lequel il s’insère. Notamment le chapitre XVII, versets 23 et 24 qui l’éclaire, et lui fait déborder l’accomplissement purement littéral (déjà réalisé avant la venue de Jésus-Christ) pour orienter vers l’accomplissement final de l’oracle : les temps messianiques et, comme le suggèrent les images champêtres d’Ezéchiel XVII, 23, son accomplissement final dans le même style d’mages illustrant la parabole de Jésus sur le « royaume des cieux » en Saint Matthieu XIII, 31-32.

« Je le planterai sur la haute montagne d’Israël ; il poussera des rejetons, il portera des fruits et deviendra un grand cèdre ; et tous les oiseaux habiteront sous lui, et tout ce qui vole fera son nid sous l’ombre de ces branches »  (Ezéchiel XVII, 23)

          SAINT MATTHIEU XIII, 31-32

« Il (Jésus) leur proposa une autre parabole en disant : Le royaume des cieux est semblable à un grain de sénevé (…) C’est la plus petite de toute les semences ; mais lorsqu’elle a crû, elle est plus grande que tous les autres légumes, et elle devient un arbre, de sorte que les oiseaux du ciel viennent habiter sur ses branches ».

EZECHIEL XVII, 24

« Et tous les arbres du pays sauront que c’est moi, le Seigneur, qui ai humilié le grand arbre et élevé l’arbre faible, qui ai desséché l’arbre vert et fait reverdir l’arbre sec. Moi, le Seigneur, j’ai parlé et j’ai agi ».

     Même orientation messianique pour la portée de cet oracle. Ce verset nous met en présence de deux contrastes frappants : « Humilié » et « élevé ou exalté » : Yahvé s’est complu à « humilier le grand arbre » (l’orgueil de la maison royale de Juda (lignum sublime) et « dessécher (siccavi) l’arbre vert » ; et à exalter son Christ (lignum humide = arbre faible) et fait reverdir l’arbre sec (fondere feci lignum aridum)

     Est-ce vraiment sérieux de penser que les « l’arbre humilié et desséché » que constitue les assassins haineux du roi de ce royaume des cieux et contempteurs séculaires de ses disciples, puissent aussi servir de refuge protecteur aux chrétiens qui suivent les traces de leurs illustres prédécesseurs ?

EZECHIEL 36 : 24-28

« Car je vous retirerai d’entre les nations, et je vous rassemblerai de tous les pays, et je vous amènerai dans votre paysJe répandrai sur vous une eau pure, et vous serez purifiés de toutes vos souillures, et je vous purifierai de toutes vos idoles. Je vous donnerai un cœur nouveau, et je mettrai un esprit nouveau au milieu de vous ; j’ôterai de votre chair le cœur de pierre, et je vous donnerai un cœur de chair. Je mettrai mon esprit au milieu de vous, et je ferai que vous marchiez dans mes préceptesque vous gardiez et que vous pratiquiez mes ordonnances. Vous habiterez le pays que j’ai donné à vos pères, et vous serez mon peuple, et je serai votre Dieu »

     Très belle promesse de salut futur dans les versets de ces deux chapitres. On peut dire qu’ils appartiennent par avance au Nouveau Testament. Comparer avec Jérémie XXXI, 31-34.

     Si les versets de ces deux chapitres sont significatifs pour accréditer le retour des Juifs en Palestine – depuis plus de 70 ans - et constituer un ‘’signe irréfutable’’ de la fin du temps des nations, alors des questions se posent :

- Quand ont-ils reçu et manifestent-ils par leurs actes les fruits attendus de ce « cœur nouveau et de cet esprit nouveau » permettant de « marcher selon mes préceptes » alors qu’ils sont toujours, depuis ce retour, ennemis du Christ et de son Eglise ?

- Depuis quand « marchent-ils dans mes préceptes » alors que depuis 70 ans ils bafouent par la loi du talion les commandements d’amour laissés par Jésus, et sa Charte du Royaume de Dieu d’aimer ses ennemis et de prier pour eux ?

- Depuis quand « marchent-ils dans mes préceptes » lors-même qu’ils rejettent, profanent et blasphèment, jusqu’à ce jour, Celui qui affirme « Personne ne vient au Père, si ce n’est par moi. » (St Jean XIV, 6) et Celui dont Saint Jean déclare « Et nous savons que le Fils de Dieu est venu (…) C’est lui qui est le vrai Dieu et la vie éternelle. » ? (I Jean V, 20)

     Les faits sont criants : loin de correspondre à la prophétie, ils perpétuent l’animosité rabbinique pharisienne de leurs ancêtres et pères spirituels contre Jésus et l’Eglise. Les Juifs devraient recourir aux anciens docteurs hébreux qui enseignaient que le Verbe est Dieu et une personne divine, distincte du Père. Voir Traité Sanhedrin au Chapitre Diné Mamonoth écrit par Petrus Galatinus, 1, III,3 : Targum d’Onkelos ; les Septante et même dans des livres comme le Zohar, les Targums de Jérusalem et de Babylone.    

 

(A suivre…« Le retour des Juifs en Palestine – 5 »…si Dieu veut)

René Pellegrini

mardi 10 mai 2022

Traité du Saint-Esprit - 4 : Le besoin des fidèles - Motif 4



 TRAITE DU SAINT-ESPRIT - 4

 

LE BESOIN DES FIDELES – MOTIF 3

 

      Plus il est difficile de parler convenablement du Saint-Esprit, plus, il semble, on devrait multiplier les instructions sur ce dogme fondamental. Ne pas le faire et tenir en quelque sorte le Saint-Esprit dans l’ombre, pendant qu’on s’efforce de mettre en relief toutes les autres vérités de la religion, n’est-ce pas une anomalie, un malheur, une faute ? N’est-ce pas aller manifestement contre l’enseignement de la foi, contre les recommandations de l’Ecriture, contre la conduite des Pères, contre l’intention de l’Eglise et contre nos propres intérêts ?

     Pensons-nous bien que, placés entre deux éternités, nous tous, prêtres et fidèles, sommes obligés, sous peine de tomber en mourant dans les brasiers éternels de l’enfer, de monter sur des trônes brillants (1), préparés pour nous dans le ciel ? Pensons-nous bien que, pour y arriver, il nous faut devenir, par la perfection de nos vertus, des images parfaitement ressemblantes de la très sainte Trinité ? Pensons-nous bien qu’entre ces vertus et notre faiblesse, il y a l’infini ? Pensons-nous bien que, sans le secours du Saint-Esprit, il nous est impossible non seulement d’arriver à la perfection d’aucune vertu, mais encore d’accomplir méritoirement le premier acte de la vie chrétienne ? (2)

     Cependant, de la pénurie de doctrine dans le prêtre, viennent la maigreur et la rareté des instructions sur le Saint-Esprit. Les chrétiens réfléchis s’en étonnent et s’en affligent. Dans un langage qu’on nous permettra de citer, tel qu’il a frappé nos oreilles, ils demandent si le Saint-Esprit a été destitué, puisqu’on ne parle plus de lui ? Bien que, fondées sur des raisons différentes, les plaintes des fidèles sont aussi légitimes que celles du clergé. Elles appellent la satisfaction d’un besoin dont plusieurs peut-être ne se rendent pas bien compte, mais qui n’en est pas moins réel. Nous voulons parler de l’invincible tendance qu’éprouve tout homme venant en ce monde, à se développer en Dieu : Anima naturaliter christiana. (3)

     Image active de Celui qui est amour, l’âme aspire à lui ressembler. Or, ainsi que la foi nous l’enseigne, le Saint-Esprit est l’amour même, l’amour consubstantiel du Père et du Fils. Il en résulte que, sans la connaissance sérieuse du Saint-Esprit, par conséquent de la grâce et de ses opérations, le principe de vie divine, déposé en nous par le baptême, se trouve arrêté ou contrarié dans son développement. Le chrétien souffre, végète, s’étiole, et difficilement il parvient à la vérité de la vie surnaturelle. Pour arriver au sommet de l’échelle de Jacob, (4) il faut d’abord en connaître les échelons.

     Ces observations regardent les bons chrétiens, dont un grand nombre, malgré leur instruction, pourraient presque dire comme autrefois les néophytes d’Ephèse : « (…) S’il y a un Esprit-Saint, nous ne l’avons pas même ouïe dire ». (Actes XIX, 2)

     Que dire de ces multitudes innombrables qui se remuent au sein des villes ou qui peuplent les campagnes ? Sans autre science religieuse que les leçons nécessairement très imparfaites, et toujours trop vite oubliées, du catéchisme : que pensez-vous que soit pour elles le Saint-Esprit ? Nous ne craindrons pas de l’affirmer : il est le Dieu inconnu dont saint Paul trouva l’autel solitaire en entrant dans Athènes. Si elles ont conservé quelques notions des principaux mystères de la foi, l’expérience apprend qu’à l’égard du Saint-Esprit, de son influence nécessaire, de l’enchaînement et du but final de ses opérations successives, elles vivent dans une ignorance à peu près complète. Ces multitudes, personne ne le contestera, forment l’immense majorité des nations actuelles. Ainsi se trouvent tristement justifiée la rigoureuse exactitude de l’épigraphe de cet ouvrage : « Au Dieu inconnu » (Actes XVII, 23) (5)

     Si la connaissance imparfaite du Saint-Esprit est un obstacle à la perfection du chrétien, nous demandons ce que sera l’ignorance absolue ? Quelle peut être la vie divine  dans celui qui n’en connaît pas même le principe ? Un couvercle de plomb s’interpose entre lui et le monde surnaturel. Ce monde de la grâce, cette vraie, cette unique société des âmes, avec ses éléments divins, ses lois merveilleuses, ses glorieux habitants, ses devoirs sacrés, ses magnificences incomparables, ses réalités éternelles, ses luttes, ses joies, ses ressources et son but ; ce monde, pour lequel l’homme est fait et dans lequel il doit vivre, est pour lui comme s’il n’était pas. La noble ambition qu’il devait exciter se change en indifférence, l’estime en mépris, l’amour en dégoût.

     Au lieu d’être surnaturelle, la vie, ou ne l’est qu’à demi ; ou, concentrée dans le monde sensible, elle devient terrestre et animale. Le naturalisme, usurpant l’empire des âmes, forme le caractère général de la société. Divorce déplorable ! Qui, détournant l’humanité de sa fin, dépouille le Saint-Esprit de sa gloire et ravit au Verbe incarné (6) le prix de son sang, pour le livrer au démon.

 

(A suivre…« L’intérêt de la société – motif 4 »…si Dieu veut)

 

PS : Les gras dans le texte et les notes ci-dessous sont de moi.

 

(1) « Je vis aussi des trônes, et il y en eu qui s’y assirent. Et le pouvoir de juger leur fut donné, et les âmes de ceux qui ont eu la tête tranchée à cause du témoignage de Jésus, et à cause de la parole de Dieu, et qui n’ont point adoré la bête ni son imageni reçu son caractère sur le front ou leurs mains ; et ils ont vécu et régné avec Jésus-Christ pendant mille ans ». (Apocalypse XX, 4)

(2) Dire Jésus est Seigneur

(3) Cette échelle de Jacob (Genèse XXVIII, 12) comporte des échelons  C’est par les divers échelons de cette échelle mystique : lecture, méditation, oraison et contemplation que nous nous élevons de la terre (l’appétit et le désir des choses terrestres) vers le ciel : l’appétit et le désir des choses célestes, avec Dieu en haut de cette échelle mystique.  

(4) L’âme naturellement chrétienne

(5) A Athènes saint Paul voit un autel dédié « au Dieu inconnu ».

(6) Verbe (ou Fils de Dieu) incarné ou encore le Verbe s’est fait chair. Ces mots affirment l’union de la nature divine et de la nature humaine en la Personne de Jésus-Christ. 

René Pellegrini

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