LA ROYAUTE UNIVERSELLE DE JESUS-CHRIST - 18
L’ETENDUE DE LA ROYAUTE DU CHRIST
Cette royauté de
Jésus-Christ, pour le bien des peuples, doit s’étendre sur tous les individus
et toutes les collectivités car souligne le Pape Pie XII :
« Le bien privé et le bien commun ont la même source. »
Etant issus d’une même source, ces
deux biens ne sauraient être pleinement et durablement procurés sans une
reconnaissance et une soumission des nations à la royauté de Jésus-Christ. Et
de justifier cet empire qu’exerce Notre-Seigneur non moins que cette affirmation
de source unique du bien, ainsi que du salut, par un texte de la Sainte
Ecriture : celui de la respectueuse mais ferme et courageuse réponse de
Saint Pierre au Sanhédrin concernant Jésus.
« C’est lui seul qui est la
pierre rejetée par vous les constructeurs, et qui
est devenue la pierre de l’angle, et il n’y a de salut
en aucun autre : car aucun autre nom sous le ciel n’a été donné aux
hommes, par lequel nous devions être sauvés. » (Actes IV, 12-13)
De nos jours, les bâtisseurs de sociétés antichrétiennes
que sont les Juifs, leurs prosélytes francs-maçons et tous ceux qui collaborent
avec eux, rejettent toujours cette « pierre d’angle » la pierre principale pour retenir
l’édifice. Autant dire que leur construction politique et sociale s’appuyant
sur les promesses d’idéologies telles que le socialisme, le marxisme, un
capitalisme sans âme, le libéralisme économique faisant des travailleurs des
objets jetables comme des kleenex, le mondialisme ou le « vivre
ensemble » sont inaptes, non seulement, à assurer le bien privé (de plus
en plus attaqué et taxé) mais aussi le bien commun temporel et, bien moins
encore, le salut des âmes. Ces différents types de constructions sociales
judéo-maçonniques négateurs du « seul nom par lequel nous devions nous être
sauvés » ne peuvent
que, tour à tour, s’effondrer finalement dans un chaos mondial, connaître le
même sort que l’antique Tour de Babel avant de laisser la place, pour un peu de
temps, au gouvernement de l’Antéchrist auquel travaillent les Juifs - tout en
croyant œuvrer pour la venue du Messie déjà venu il y a deux mille ans - et
leurs collaborateurs.
L’Eglise, à temps et à contretemps,
ne peut, sans trahir sa mission salvatrice, taire la suprématie de
Notre-Seigneur et l’obligation dans laquelle se trouvent tous les hommes de s’y
soumettre pour assurer leur salut. Eu égard à cette puissance exercée par le
Christ, le Saint Père détenteur du pouvoir spirituel, non moins que le temporel
qui lui est subordonné (1) se doit de rappeler et d’exhorter les autorités de
ce monde, à ne pas refuser de s’acquitter de leurs devoirs à l’égard de Dieu.
Aujourd’hui, comment l’Eglise conciliaire prise par le délire œcuménique
pourrait-elle, son trahir sa vocation, accomplir sa mission salvatrice en faisant
un rappel équivalant et de même portée que celui de Pie Saint Pierre
(ci-dessus) ou de Pie XI, ci-dessous, sans froisser les autorités juives,
musulmanes qui rejettent le Fils de Dieu et sa dignité royale, et aussi les
chefs de toutes les autres fausses religions ? L’œcuménisme,
malheureusement, tel qu’il a été conçu par le Concile Vatican II, découronne
Notre-Seigneur, le Rois des rois, comme le montre la déposition par Paul VI de
la tiare pontificale représentant les trois pouvoirs de Jésus-Christ (exécutif,
judiciaire, législatif)
« Que les chefs des nations ne refusent donc pas de rendre par
eux-mêmes et par le peuple à la puissance du Christ leurs hommages publics de respect et
d’obéissance, s’ils veulent, en sauvegardant leur autorité, promouvoir et
accroître la prospérité de la patrie ! »
La situation actuelle des nations
occidentales et chrétiennes et de ceux qui les pilotent vautrés qu’ils sont,
par la déchristianisation et la judaïsation de leur esprit dans le naturalisme
qui les paganisent de plus en plus, est révélatrice de la surdité des hommes
d’Etat et de ceux qui les suivent. Les conséquences d’une telle attitude,
poursuivie avec pertinacité, sont lourdes de conséquences et affectent
directement les gouvernants eux-mêmes dans « la sauvegarde de leur autorité » non moins que la nation
concernant « la prospérité de la patrie »
Ainsi, cet irrespect et ce refus
d’obéissance envers Dieu par les chefs des nations et les diverses autorités,
se répercutant dans les peuples, conduisent inexorablement vers l’anarchie
sociale et le paupérisme national, la reprise en main expiatrice par la
dictature ou la tyrannie, avant l’heure fixée par Dieu pour restituer la
souveraineté à qui de droit.
« A suivre… « Les obligations du pouvoir civil »…si
Dieu veut)
René Pellegrini
- C’est moi qui mets en gras dans
l’extrait du Pape.
(1) La finalité de notre pouvoir temporel républicain vautré
dans sa laïcité révolutionnaire et sa revendication d’un athéisme d’Etat est,
de plus en plus et visiblement, la damnation du plus grand nombre par une
législation fauteuse d’insanités morales et méprisante des lois divines. A
l’opposé, la finalité d’un pouvoir temporel digne de ce nom étant la vie
vertueuse du plus grand nombre, il ne peut atteindre cette fin qu’en étant
subordonné au pouvoir spirituel, lequel se doit de juger la moralité de ses
actes. Cette subordination n’exclut pas, afin d’éviter tout cléricalisme, une
juste autonomie de
ce pouvoir temporel pour le choix des moyens dans
la mesure où ils sont conformes à la morale.
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