lundi 16 janvier 2023

Echelle sainte - 10: Le renoncement - 10


ECHELLE SAINTE – 10

     Pour ceux qui veulent entreprendre le voyage qui permettra d’inscrire leurs noms dans le livre de vie ou le livre du ciel, les trente degrés de l’échelle spirituelle de Saint Climaque nous montrent le chemin. Saint Climaque est un moine syrien connu sous le nom de Jean le Sinaïtique. Il mourut vers 650-680.

 

PREMIER DEGRE : LE RENONCEMENT - 10

1 – 44

     Avant tout, ceux qui sont résolus à servir véritablement le Christ chercheront à faire ceci : ils choisiront avec l’aide des Pères spirituels et selon leur propre connaissance d’eux-mêmes un lieu, une manière de se comporter, une forme de vie et des exercices qui leur soient appropriés. Car les monastères cébobitiques ne conviennent pas à tous, à cause de la gourmandise ; les ermitages, de même, ne conviennent pas à tous, à cause de l’irascibilité. Mais que chacun examine ce pour quoi il est fait.

1 - 45

     Tout l’état monastique est compris, d’une manière générale, sous ces trois formes de vie : soit la retraite et la solitude de l’athlète spirituel ; soit une vie d’hésychia (1) avec un ou deux compagnons ; soit le séjour dans un monastère cénobitique : « Ne te détourne ni à droite, ni à gauche, dit l’Ecclesiaste (Proverbes IV,27), mais suis la voie royale (Nombres XX,17). » De ces trois genres de vie dont il vient d’être question, le second convient à beaucoup, car il est écrit : « Malheur à celui qui est seul », car s’il tombe dans le découragement, la somnolence, la négligence ou le désespoir, il n’a personne pour le relever (Ecclésiaste IV,10) ; mais là ou deux ou trois sont rassemblés en mon Nom, je suis au milieu d’eux » (St Matthieu XVIII,20) à dit le Seigneur.

1 - 46

     Quel est le moine fidèle et sage ? Celui qui a conservé sa ferveur sans la laisser s’éteindre et qui, jusqu’au terme de sa vie, n’a cessé d’ajouter jour après jour feu sur feu, ferveur sur ferveur, désir sur désir et zèle sur zèle.

Premier degré ; toi qui y a posé le pied, ne retourne pas en arrière.

(1) Hésychia : la recherche de la paix de l’âme ou le silence en Dieu. 

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samedi 14 janvier 2023

La conjuration antichrétienne - 9 : La double conception de la vie - 2


 « Je suis la vigne, vous êtes les branches. Comme la branche ne peut porter de fruit par elle-même, sans demeurer dans la vigne, ainsi vous non plus, si vous ne demeurez en moi. » (St Jean XV,5-6)

LA CONJURATION ANTICHRETIENNE – 9

 

CHAPITRE II

 

LA DOUBLE CONCEPTION DE LA VIE – 2

     Nous ne pouvons y arriver que par quelque chose de surajoutée qui nous élève au-dessus de notre nature, qui nous rend capables de ce dont nous sommes radicalement impuissants par nous-mêmes, comme le serait le don de la raison à un animal ou le don de la vue à une plante. Ce quelque chose est appelé ici-bas la grâce sanctifiante. C’est dit l’apôtre saint Pierre, une participation à la nature divine. Et il faut qu’il en soit ainsi ; car nous venons de le voir, en aucun être, l’opération ne dépasse, ne peut dépasser la nature de cet être. Si un jour nous sommes capables de voir Dieu, c’est que quelque chose de divin aura été déposé en nous, sera devenu une partie de notre être, et l’aura élevé jusqu’à le rendre semblable à Dieu. « Bien-aimés, dit l’apôtre saint Jean, nous sommes maintenant enfants de Dieu, et ce que nous serons un jour ne paraît pas encore : nous lui serons semblables, parce que nous le verrons tel qu’il est. » (I Jean, III-2.)

     Ce quelque chose, nous le recevons dès ici-bas au saint Baptême. L’apôtre saint Jean l’appelle un germe (I Jean III-9), c’est-à-dire une vie en principe. C’est ce que Notre-Seigneur nous marquait, lorsqu’il parlait à Nicodème de la nécessité d’une nouvelle naissance, d’une génération à une vie nouvelle : la vie que le Père a en lui-même, qu’il donne au Fils, et que le Fils nous apporte en nous greffant sur lui par le saint Baptême. Ce mot de greffe, qui donne une image si vive de tout le mystère, saint Paul l’avait pris de Notre-Seigneur disant à ses apôtres :

« Je suis la vigne, vous êtes les branches. Comme la branche ne peut porter de fruit par elle-même, sans demeurer dans la vigne, ainsi vous non plus, si vous ne demeurez en moi. » (St Jean XV,5-6)

     Ces hautes idées étaient familières aux premiers chrétiens. Ce qui le montre, c’est que les apôtres, quand ils sont amenés à en parler dans les Epîtres, le font comme d’une chose déjà connue. Et de fait, c’est ainsi que leur étaient présentés en de longues catéchèses les rites du baptême. Puis, les vêtements blancs des néophytes leur disaient qu’ils commençaient une vie nouvelle, qu’ils en étaient pour cette vie aux jours de l’enfance : Fils spirituels, leur était-il dit, comme des enfants nouveaux nés, désirez ardemment le lait qui doit alimenter votre vie surnaturelle : le lait de la foi sans altération, sine dolo lac concupiscite, et le lait de la charité divine. Quand le développement du germe que vous avez reçu sera arrivé à son terme, cette foi deviendra la claire vision, cette charité la béatitude de l’amour divin.

     Toute la vie présente doit tendre à cet épanouissement, à la transformation du vieil homme, de l’homme de la pure nature et même de la nature déchue, en l’homme déifié. Voilà ce qui se fait ici-bas dans le chrétien fidèle. Les vertus surnaturelles, infuses dans notre âme au baptême, se développent de jour en jour par l’exercice que nous leur donnons avec le secours de la grâce, et la rendent ainsi capable des activités surnaturelles qu’elle aura à déployer dans le ciel. L’entrée dans le ciel sera la naissance, comme le baptême a été l’engendrement.

     Voilà ce qui est. Voilà ce que Jésus a fait et ce dont il est venu informer le genre humain. Dès lors la conception de la vie présente fut radicalement changée. L’homme ne fut plus sur la terre pour jouir et mourir, mais pour se préparer à la vie d’en haut et la mériter.

     Jouir, mériter, ce sont les deux mots qui caractérisent, qui séparent, qui opposent les deux civilisations.

     Ce n’est point à dire que du moment où le christianisme fut prêché, les hommes ne songèrent plus à rien autre qu’à leur sanctification. Ils continuèrent à poursuivre les buts secondaires de la vie présente, et à remplir, dans la famille et la société, les fonctions qu’elles demandent et les devoirs qu’elles imposent. D’ailleurs, la sanctification ne s’opère point uniquement par les exercices spirituels, mais par l’accomplissement de tout devoir d’état, par tout acte fait avec pureté d’intention.

« Quelque chose que vous fassiez, dit l’apôtre saint Paul, en paroles ou en œuvres, faites tout au nom, de Notre-Seigneur Jésus-Christ…Travaillez à plaire à Dieu en toutes choses, et vous fructifierez en bonne œuvre. » (Colossiens I-10 et III-17) 

     Restèrent d’ailleurs dans la société et y resteront jusqu’à la fin des temps, les deux catégories d’hommes que la Sainte Ecriture appelle si bien : les bons et les méchants. Il est à remarquer toutefois que le nombre des méchants diminue et le nombre des bons s’accroît à mesure que la foi prend plus d’empire dans la société. Ceux-ci, parce qu’ils ont la foi en la vie éternelle, aiment Dieu, font le bien, observent la justice, sont les bienfaiteurs de leurs frères, et par tout cela font régner dans la société la sécurité et la paix. Ceux-là, parce qu’ils n’ont pas la foi, parce que leur regard reste fixé sur cette terre, sont égoïstes, sans amour, sans pitié pour leur semblables : ennemis de tout bien, ils sont dans la société une cause de trouble et d’arrêt pour la civilisation.

     Mêlés les uns aux autres, les bons et les méchants, les croyants et les incroyants, forment les deux cités décrites par saint Augustin : « l’amour de soi pouvant aller jusqu’au mépris de Dieu constitue la société communément appelée « le monde », l’amour de Dieu porté jusqu’au mépris de soi produit la sainteté et peuple « la vie céleste ».

Mgr Henri Delassus

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jeudi 12 janvier 2023

La Franc-Maçonnerie, Synagogue de Satan - 3 : Qu'est-ce-que la Franc-Maçonnerie ? - 1

Photo : Centre de l’Union écossaise, Grande Loge de France de Barcelone

     Par erreur, j’ai passé l’article 4 sur la Franc-Maçonnerie après l’article 2. Celui-ci, s’insère donc entre les 2 et 4. 

LA FRANC-MACONNERIE, SYNAGOGUE DE SATAN -3

 

     QU’EST-CE QUE LA FRANC-MACONNERIE ? – 1

 

     Laissons-là se présenter elle-même :

 

« La Franc-Maçonnerie, institution essentiellement philanthropique et progressive, a pour objet la recherche de la vérité, l’étude de la morale et la pratique de la solidarité ; elle travaille à l’amélioration matérielle et morale, au perfectionnement intellectuel et social de l’humanité. Elle a pour principe la tolérance mutuelle, le respect des autres et de soi-même et la liberté de conscience. Considérant les conceptions métaphysiques comme étant du domaine exclusif de l’appréciation individuelle de ses membres, elle se refuse à toute affirmation dogmatique. Elle a pour devise : Liberté-Egalité-Fraternité. La Franc-Maçonnerie a pour devoir d’étendre à tous les membres de l’humanité les liens fraternels qui unissent les Francs-Maçons sur toute la surface du globe. Elle recommande à ses adeptes la propagande par l’exemple. Le Franc-Maçon a pour devoir, en toute circonstance, d’aider, d’éclairer, de protéger son Frère, même au péril de sa vie et de le défendre contre l’injustice ». (Edouard E. Plantagenet. La Franc-Maçonnerie en France, p.41. Editions La Paix, 1928. Livre édité par l’Association Maçonnique Internationale)

     Après une telle présentation et sa confrontation avec les faits, on ne peut pas mieux se moquer du monde. Nous y voyons les idées maitresses de la secte maçonnique, expression de sa pensée profonde et l’oeuvre de mise en application : la solidarité, la tolérance, la liberté absolue de conscience, l’adogmatisme et la trilogie révolutionnaire Liberté-Egalité-Fraternité. Leur pénétration et leur adoption quasi-générale par la société aussi bien profane que religieuse, témoignent de la redoutable puissance d’insinuation acquise par la Franc-Maçonnerie, par son noyautage systématique de tous les milieux politiques et religieux, administratifs, judicaires, industriels, universitaires, militaires, bancaires, etc…c’est-à-dire, tous les organismes essentiels d’un pays.

     Les fruits produits par la mise en application progressive, mais ô combien efficace, des idéaux et du vocabulaire maçonnique sont, aujourd’hui, suffisamment visibles et, tout un chacun, parfaitement en mesure de se confondre d’admiration, que dis-je, de s’extasier devant les sublimes hauteurs atteintes par le vocabulaire et les images des moyens dits ‘’culturels’’, mis en œuvre pour les propager : la télévision, la radio, la presse, les magazines, les  affiches publicitaires avec leurs inévitables retombées sur le langage, les comportements et les tenues vestimentaires – après ce remarquable travail « d’élévation morale, intellectuelle et sociale » entrepris par les thuriféraires de la secte.

     On comprend parfaitement, ô combien était légitime une telle débauche (à prendre dans les deux sens) d’efforts pour ruiner, voire ‘’tuer’’ comme nous le verrons par la suite – s’il était possible – l’Eglise catholique qui, avec ses dogmes et son enseignement moral, empêchait nos libres penseurs de travailler à « l’amélioration, au perfectionnement de l’humanité » qu’ils se devaient d’éclairer de leur puissante lumière reçue lors de l’initiation en Loge, s’il vous plaît, et ce n’est pas un canular, un bandeau sur les yeux !!!

     Pour développer ce sujet, je m’appuierai sur :

- Les avertissements pontificaux qui devraient être prioritaires pour un Catholique.

- Les déclarations de Francs-Maçons et les documents maçonniques publiés par la secte elle-même, où tombés aux mains de certains gouvernements qui les livrèrent ensuite au public.

- Les déclarations d’anciens Francs-Maçons.

ANNEXE - 1:

     Pour aider à comprendre l’immense toile d’araignée construite par la judéo-maçonnerie et qui enserre l’humanité tout entière par ses organisations, ses doctrines et enseignements religieux, politiques, philosophiques et scientifiques, je détaillerai progressivement, en annexe, après chaque publication sur la Franc-Maçonnerie, les différents organigrammes pyramidaux, allant de Satan-Lucifer jusqu’aux exécutants des basses besognes terrestres, ainsi que les diverses étapes qui ont préparé et préparent encore, aujourd’hui, l’instauration du gouvernement mondial de l’Antéchrist.

     Ce qui permettra d’éclairer les forces philosophiques, politiques, religieuses et scientifiques qui combattent l’Eglise catholique pour la détruire, et, ce faisant, le combat sans relâche que doivent livrer l’Eglise et les Catholiques, face à cette coalition des forces de l’Enfer. L’Eglise conciliaire, ouverte au monde, ne combat plus et ne protège plus les Catholiques contre les faux-frères de l’œcuménisme, de leurs infiltrations, et de leurs influences jusque dans la liturgie. En outre, il ressortira de ces différents organigrammes que cette secte qui prône hypocritement « l’Egalité » est éminemment hiérarchisée.

     Un avertissement et, en même temps, un conseil aux Catholiques : Ne prenez surtout pas cela à la légère, car toutes ces organisations concourent à un but inique et machiavélique qui se déroule sous vos yeux, qui trouve son origine en Genèse III,15. Dans ce combat, plus que millénaire, entre les deux postérités voulues par Dieu Lui-même, après la chute de nos premiers parents : la postérité de la femme (Sainte Vierge) et la postérité de Satan, on se trouve soit dans un camp, soit dans l’autre. Il n’y a pas de position confortable de neutralité. A ce combat pour la foi et le salut, tous les chrétiens, depuis les Apôtres, y ont été confronté, et il durera tant que Marie n’aura pas écrasé la tête du serpent (Satan-Lucifer).

ORGANIGRAME DE LA PYRAMIDE 1

I - SATAN-LUCIFER (appelé par la secte : Grand Architecte de l’Univers (G.A.D.L.U) et LES DEMONS DE ENFER.

II - ANTECHRIST : MAITREYA (Le faux Christ, Roi du Monde et Instructeur mondial)

III - Les ILLUMINES (Illuminati) composés hiérarchiquement du :

1-      Conseil des 13

2-      Conseil des 33

3-      Les 72

4-      Les 300

5-      Ordre maçonnique Palladiste (Albert Pike) ;

6-      Ordre maçonnique de Yale (Skull and Bones) Illuminés de Bavière ;

Kahal - B’nai B’rith (Franc-Maçonnerie juive) ;

Agartha - Ordre San Ho Hei (Chinois)

     Dans la prochaine publication nous détaillerons la Pyramide de Mammon : Haute Finance Internationale.

     Deuxième liste, de quelques noms de membres étrangers, connus ou assez connus, des Super-Loges Internationales (SLI), vivants ou décédés.

SLI – Membres ATLANTIS-ALETHEIA

- Konstantinos Karamanlis (Grèce) ; Carlo Azeglio Ciampi (Italie) ; Corrado Passera (Italie) ; Francisco Pinto Balsemao (Portugal) ; Olaf Scholz (Allemagne) ; Jurgen Chrobog (Allemagne) ; Evangelos Venizelos (Grèce) ; Warren Buffet (USA) ; Moises Naim (Venezuela) ; Max Weber (Allemagne) ;

Beniamino Andreatta (Italie) 

- C’est moi qui mets en gras dans la citation. 

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mardi 10 janvier 2023

La sainteté - 3 : Les libertins et la sainteté : Première injustice - 2


 Les douze saints Apôtres

LA SAINTETE - 3

  « Mirabilis Deus Sanctis in Suis. » 

« Dieu est admirable dans ses Saints. » 

(Psaume LXVII, 36)  

LES LIBERTINS ET LA SAINTETE : PREMIERE INJUSTICE – 2

     Car je l’ai dit, Chrétiens, et je le répète, quelque présomptueux que puisse être le libertinage du monde, jamais il ne se soutiendra contre certains exemples irréprochables que Dieu dans tous les temps lui a opposés, et qu’il lui opposera toujours pour le confondre. Cette nuée de témoins dont parle saint Paul, cette innombrable multitude de saints dont nous honorons la glorieuse mémoire, est en faveur de la sainteté chrétienne un argument trop plausible, et une preuve trop éclatante et trop forte, pour pouvoir être affaiblie par toute impiété du siècle. Il y a dans le monde des hypocrites, je le sais, et peut-être trop pour n’en pas gémir moi-même ; mais l’impiété du siècle peut-elle se prévaloir de l’hypocrisie pour en tirer cette dangereuse conséquence, qu’il n’y a pas dans le monde de vraie sainteté ? Au contraire, répond ingénieusement saint Augustin, c’est de là même qu’elle doit conclure qu’il y a une vraie sainteté, parce qu’il se trouve des saintetés fausses ; et la raison qu’il en apporte est sans réplique : parce que la fausse sainteté, ajoute-t-il, n’est rien autre chose qu’une imitation de la vraie, comme la fiction est une imitation de la vérité.

     En effet, ce sont les vrais vertus qui, par l‘abus qu’on en fait en voulant les imiter, ont produit, contre l’intention de Dieu, les fausses vertus. Le démon, père du mensonge, s’étant étudié à copier, autant qu’il a pu, les œuvres de Dieu, il a pris à tâche de contrefaire la vraie humilité par mille vains fantômes d’humilité, la vraie sévérité de l’Evangile par l’apparente sévérité de l’hérésie, le vrai zèle par le zèle jaloux, la vraie religion par l’idolâtrie et la superstition. Témoignage évident, dit saint Augustin, qu’il y a donc une vraie religion, un vrai zèle, une vraie sévérité de mœurs, une vraie humilité de cœur, en un mot, une vraie sainteté, puisqu’il est impossible de contrefaire ce qui n’est pas, et que les copies, quoique fausses, supposent un modèle.

     Or ce principe établi, qu’il y a une vraie sainteté, l’impiété du siècle la plus maligne demeure désarmée et sans défense. Que cette sainteté pure et sans reproche soit rare parmi les hommes, qu’elle se rencontre en peu de sujets, cela ne favorise en aucune sorte le libertin. Quand il n’y en aurait dans le monde qu’un seul exemple, il n’en faudrait pas davantage pour faire sa condamnation ; et Dieu, par une providence toute spéciale, dispose tellement les choses, que cet exemple, seul si vous le voulez, ne manque jamais, et que malgré l’iniquité, il y en a toujours quelqu’un que le mondain lui-même, de son propre aveu, ne peut s’empêcher de reconnaître.

     Oui, mon cher auditeur, si vous êtes assez malheureux pour être du nombre de ceux à qui je parle ici et que je combats, ce seul homme de bien que vous connaissez, et qui est, dîtes-vous, l’unique en qui vous croyez et dont vous voudriez répondre, c’est celui-là même qui s’élèvera contre vous au jugement de Dieu ; lui seul il vous fermera la bouche. Dieu n’aura qu’à vous le produire, pour vous convaincre malgré vous du prodigieux égarement où vous aurez vécu, et pour faire paraître à tout l’univers la vanité, la faiblesse, le désordre de votre libertinage. En vain, pour votre justification, voudrez-vous alléguer l’hypocrisie de tant de mauvais chrétiens. S’il y a eu dans le monde des hypocrites, vous dira Dieu, vous n’avez pas dû pour cela être un impie. Si plusieurs ont abusé de la sainteté de mon culte, il ne fallait pas vous porter à un excès tout opposé, ni vous livrer au gré de vos passions ; car il n’était pas nécessaire que vous fussiez l’un ou l’autre : entre l’hypocrite et le libertin, il y avait un parti à suivre, et même un parti honorable ; c’était d’être chrétien, et vrai chrétien. Que ceux que vous avez traités de faux dévots l’aient été ou non, c’est sur quoi ils seront jugés ; mais votre cause, qui n’a rien de commun avec eux, n’en a pu devenir meilleure. Tant de faux dévots, de dévots suspects qu’il vous plaira, en voici un, après tout, que vous ne pouvez récuser ; en voici un qui vous confond, et qui vous confond, et qui vous confond par vous-même ; car ce Juste que vous avez vous-même respecté, ce Juste en qui vous avez reconnu vous-même tous les caractères d’une piété sincère et solide, que ne l’avez-vous imité, et pourquoi ne vous êtes-vous pas formé sur ses exemples ?

     Cela, dis-je, suffirait pour faire taire l’impiété. Ce serait assez de ces saints, quoique rares et singuliers, que Dieu nous fait voir sur la terre ; de ces saints qui, non seulement glorifient Dieu, mais ont encore le bonheur, en le glorifiant, d’être généralement approuvés des hommes ; de ces saints dont la vertu est si unie, si simple, si pure, si hautement et si universellement canonisée, que le libertinage même est forcé de les honorer : car il y en a, et, quelque réprouvé que soit le monde, il y en a au milieu de vous ; vous savez bien les démêler, et vous ne vous trompez pas dans le discernement que vous en faîtes.

     Mais je dis bien plus ; et pour un Juste dont l’exemple pourrait suffire, Dieu m’en découvre aujourd’hui une multitude innombrable, et me fournit autant de preuves contre vous. Il m’ouvre le ciel, et, m’élevant au-dessus de la terre, il me montre ces troupes d’élus qu’une sainteté éprouvée, purifiée, consommée, a fait monter aux plus hauts rangs de la gloire. Des hommes, dit saint Chrysostome (induction admirable et dont vous devez être touchés !), des hommes en qui la sainteté n’a été ni tempérament, puisqu’elle a réformé, changé, détruit dans eux le tempérament ; ni humeur, puisqu’elle ne les a sanctifiés qu’en combattant, qu’en réprimant, qu’en mortifiant sans cesse l’humeur ; ni politique, puisqu’elle les a dégagés de toutes les vues humaines ; ni intérêts, puisqu’elle les a fait renoncer à tous intérêts ; ni vanité, puisqu’elle les a en quelque sorte anéantis, et qu’ils ne se sont presque tous sanctifiés qu’en se cachant dans les ténèbres ; ni chagrin, puisqu’elle les a souvent détachés, séparés du monde lorsqu’ils étaient plus en état de jouir des prospérités et de goûter les agréments du monde ; ni faiblesse, puisqu’elle leur a fait prendre les plus généreuses résolutions et soutenir les plus héroïques entreprises ; ni petitesse de génie, puisqu’en souffrant , en mourant, en s’immolant pour Dieu, ils ont fait voir une grandeur d’âme que l’infidélité même à admirée ; ni hypocrisie, puisque, bien loin de vouloir paraître ce qu’ils n’étaient pas, tout leur soin a été de ne pas paraître ce qu’ils étaient. Des hommes que le christianisme a formés, et dont la sainteté incontestablement reconnue est d’un ordre si supérieur à tout ce que la philosophie païenne, je ne dis pas pratiqué, mais a enseigné, mais a imaginé, mais a voulu feindre, que, dans l’opinion de saint Augustin, l’exemple de ces héros chrétiens dont nous solennisons la fête est une des preuves les plus invincibles qu’il y a un Dieu, qu’il y a une religion, qu’il y a une grâce surnaturelle qui agit en nous. Pourquoi ? Parce qu’une sainteté aussi éminente que celle-là ne peut être sortie du fond d’une nature aussi corrompue que la nôtre ; parce que la philosophie et la raison ne vont point jusque là ; parce qu’il n’y a donc que la grâce de Jésus-Christ qui puisse ainsi élever les hommes au-dessus de toute l’humanité, et que c’est par conséquent l’œuvre de Dieu. Voilà ce que célèbre aujourd’hui l’Eglise militante, dans cette auguste solennité qu’elle consacre à l’Eglise triomphante. Voilà de quoi le ciel est rempli. Exemples mémorables dont l’impiété n’effacera jamais le souvenir, et contre lesquels elle ne prescrira jamais. Exemples convaincants auxquels il faut que le libertinage cède, et qui confondront éternellement l’orgueil du monde. Miracles de votre grâce, ô mon Dieu, dont je me sers ici pour répandre, au moins dans la cour du plus chrétien de tous les rois, les sentiments de respect et de vénération dus à la vraie piété. Heureux si j’en pouvais bannir cet esprit mondain toujours déclaré  contre ceux qui vous servent, ou plutôt, Seigneur, toujours déclaré contre votre service même ! Heureux si je pouvais  le détruire dans tous les cœurs, si je pouvais détromper toutes les personnes qui m’écoutent, et leur faire une fois comprendre combien ces injustes préjugés dont on se laisse si aisément prévenir, et où l’on aime tant à s’entretenir, sont capables de les éloigner, et les éloignent en effet de vous !

Père Louis Bourdaloue (1632-1704) 

(A suivre…« Les libertins et la sainteté : Seconde injustice »…si Dieu veut) 


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lundi 9 janvier 2023

Introduction à l'histoire des Patriarches - 9 : Le départ du pays natal - 3


INTRODUCTION A L’HISTOIRE DES PATRIARCHES – 9

 

LE DEPART DU PAYS NATAL – 3

(Genèse, XI, 27 – XII, 5)

 

     Epouvanté d’un pareil crime, redoutant la vengeance de ses dieux, Tharé alla trouver le roi et lui dénonça son fils. Le souverain fit amener Abram en sa présence et l’invita à adorer le feu, que les Chaldéens considéraient comme le principe de toutes choses. Mais le jeune homme s’y refusa énergiquement : « Pourquoi, demanda-t-il, n’adorez-vous pas plutôt l’eau, qui éteint le feu ? – ou le nuage, qui porte l’eau ? – ou le vent, qui dissipe le nuage ? – ou l’homme, qui résiste au vent ? » Et il confessa intrépidement sa foi dans le Dieu invisible, maître souverain de l’univers, exhortant tous les assistants à l’adorer, comme lui. Outré d’indignation, le roi ordonna de chauffer, pendant trois jours et trois nuits sans désemparer, le four de son palais : après quoi, en présence d’une foule immense, on y jeta Abraham, et avec lui son frère Aran, qui avait adhéré à sa foi. Mais Dieu protégea son serviteur que le feu n’osa toucher et qui sortit sain et sauf de la fournaise. Aran, au contraire, fut dévoré par les flammes, parce que – disent nos auteurs – son cœur n’adhérait pas entièrement à Dieu. A la suite de ce prodige, Abram devint l’objet de la considération générale et se retira dans la maison de son père. De nombreux serviteurs du roi s’attachèrent à lui et embrassèrent dès lors du culte du vrai Dieu (12). Quelle est la part de vérité et celle de la légende dans cette histoire ? Il est naturellement impossible de le dire. Certains voudraient n’y voir qu’une transposition à l’épisode des trois enfants dans la fournaise…En tout cas, le fait même de la persécution ne paraît pas contestable. Parmi les multiples témoignages que l’on peut évoquer, citons, en particulier, celui de l’historien Josèphe, dans ses Antiquités judaïques (13) ; celui de saint Jérôme, qui tient pour « vrai » (vera est traditio Hebracorum, dit-il) – qu’Abraham, ayant méprisé les idoles et confessé le Seigneur, fut miraculeusement préservé du feu dans lequel il avait été jeté (14) ; enfin et surtout celui de la Bible elle-même. Au IIe livre d’Esdras, Dieu est remercié d’avoir tiré Abraham du feu des Chaldéens : Domine Deus qui elegisti Abram, et eduxisti cum de igne Chaldacorum…(15). Et la version arabe de la Genèse dit d’Aran qu’il mourut, non pas dans le pays des Chaldéens, comme le fait la Vulgate, mais : dans la fournaise des Chaldéens.

     A la suite de cet épisode dramatique, Tharé, revenu sans doute à des sentiments orthodoxes, se résolut à émigrer sous un ciel plus clément. Il se mit en route, suivi d’Abram, de Saraï et de Lot, le fils d’Aran. Nachor, par contre, n’est pas mentionné dans ce départ, ni sa femme Melcha : il est probable qu’ils demeurèrent quelque temps encore en Chaldée. Plus tard, ils devaient rejoindre la tribu familiale à Charan et s’y fixer. Nous les retrouverons là quand il s’agira de marier Isaac.

     Le dessein de Tharé était d’atteindre la terre de Chanaan, c’est-à-dire la Palestine actuelle. Mais il ne pouvait, des bords du Bas-Euphrate, s’y rendre directement : la région qui sépare la Chaldée des rives du Jourdain, est, en effet, un désert, un des plus sévères du globe, et ses bêtes y auraient péri de faim. Il lui fallait suivre le tracé du « Croissant fertile », c’est-à-dire remonter d’abord vers le nord en longeant l’Euphrate, jusque vers le point où se trouve actuellement Damas, puis de là, redescendre vers le sud-ouest. La caravane se mit donc en marche. A petites journées elle atteignit Charan, point de passage, et peut-être marché important, situé dans la région de l’Anti-Taurus, sur un affluent de l’Euphrate, le Balikh.

     C’est un pays fort accueillant pour un nomade pasteur de troupeaux. Assez bien arrosée par quelques pluies et par les rivières, cette région a de l’herbe. Au printemps, la flore y est même somptueuse : des marguerites blanches, des tulipes de sang et des crocus jaunes y font un tapis moucheté ; les capriers agitent leurs touffes mauves, et de hautes hampes à bouquets roses surgissent de partout. Cette steppe odorante est riche dès que mai arrive, mais les troupeaux ne manquent jamais vraiment de pâture. Charan au creux de ses collines était sans doute comme aujourd’hui une bourgade aux maisons de briques peintes à la chaux, dont les minuscules coupoles (chacune recouvre une pièce) font comme un conglomérat de billes (16).

     Tharé trouva le site à son goût. La distance qui le séparait des Chaldéens était maintenant suffisante ; il jugea inutile de pousser plus loin et fixa ses tentes en cet endroit. Il y demeura jusqu’à sa mort, qui l’atteignit à l’âge de deux cent cinq ans.

(12) Le récit que nous venons de faire est tiré de divers écrits rabbiniques, mais surtout du Livre de la génération d’Adam, que l’on trouve au Dictionnaire des Apocryphe de Migne, I. II, col. 1111 et suiv. Le traducteur de cet ouvrage dit ici en note : « Abraham sauvé miraculeusement du four ardent à Ur en Chaldée, en récompense de sa foi…et le motif de sa condamnation, sont une tradition de la synagogue. Elle est consignée dans les livres anciens : la paraphrase chaldaïque de Jonathan, le Talmud, le Midrash-Rabba, le Midrash-Schokhertob. Elle revient souvent dans la liturgie de la synagogue. La mort d’Aran, telle qu’elle est racontée ici, est également la tradition constante de la synagogue, aussi bien que le moyen employé par Abraham pour amener son père à confesser lui-même l’impuissance des idoles, en lui disant que la grande avait brisé toutes les autres.» - Le tombeau d’Aran se voyait encore à Ur du temps de saint Jérôme. Le saint le dit lui-même à la fin de son traité : Sur l’emplacement et les noms des lieux hébreux.

(A suivre…si Dieu veut)

Don Jean de Monléon (O.S.B)

 

(13) I. I, c. 7

(14) Hier., c. 1005,1006

(15) IX, 7.

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samedi 7 janvier 2023

Que vous nous aimez, ô Coeur de Jésus !

 

QUE VOUS NOUS AIMEZ, Ô COEUR DE JESUS !

     Que Vous nous aimez, ô Coeur de Jésus !

     Il ne Vous a pas suffi de contenir tous les hommes, tous ces hommes si ingrats, pendant toute votre Vie, Vous avez voulu encore leur être ouvert et être blessé pour eux après Votre mort.

     À tous, même aux plus indignes, votre Coeur est ouvert ; pour tous, Il a été percé !

     Vous aimez tous les vivants, Vous les appelez tous à Vous, Vous leur offrez à tous le Salut jusqu'à leur dernière heure, leur dernier instant.

     Vous êtes venu apporter l'Amour sur la terre ; Vous êtes venu mettre au milieu de nous les Flammes de votre Coeur.

     Que Vous êtes Bon !

     Ayons une grande dévotion à ce Coeur Sacré de Jésus, par Lequel Dieu a allumé le feu sur la terre !

     Ô mon Dieu, faites brûler ce Feu dans mon coeur et dans celui de tous les hommes !

Ainsi soit-il.

Prière du Bienheureux Charles de Foucauld (1858-1916) 

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jeudi 5 janvier 2023

Avis et Maximes - 17 : L'obéissance, remède contre la volonté propre


AVIS ET MAXISMES – 17

  

L’OBEISSANCE, REMEDE CONTRE LA VOLONTE PROPRE

 

Si vous devez être doublement affligé,

parce que vous aurez suivi votre volonté,

ne la suivez pas quand bien même vous seriez dans l’amertume 


- Les Avis Et Maximes sont tirés des œuvres spirituelles de Saint Jean de la Croix

 

René Pellegrini

 

COMMENTAIRE PERSONNEL :

     La volonté propre est la racine de tous les vices et de tous les péchés que nous commettons, et de tous ceux qui se commettent dans le monde. Par ses vices elle peut se réduire à trois types de comportements :

- La désobéissance générale à tout ce que Dieu commande.

- Le défaut de rectitude dans l’intention. Par exemple, faire le bien non pour se conformer à la volonté de Dieu mais par intérêt, vanité, plaisir.

- S’approprier tout ce qui tombe sous sa main, sans se préoccuper du tort fait à son prochain.

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mardi 3 janvier 2023

Les larmes de Sainte Marie-Madeleine


LES LARMES DE SAINTE MARIE-MADELEINE

     Que Sainte Marie-Madeleine peut obtenir la pénitence à ceux qui l’invoquent.

     « Toute personne qui rends grâce à Dieu pour les larmes que j’ai versées sur les pieds du Christ, et pour ce que j’ai lavé de mes mains ses pieds sacrés et les ai essuyés avec mes cheveux, pour l’amour qu’il a allumé dans mon âme et dans mon cœur, et dont il m’a embrasée tout entière, tellement que je ne pouvais plus aimer autre chose ; si cette personne prie pour obtenir les larmes d’une vraie pénitence et l’infusion de l’amour divin, le Seigneur très bon, en vue de mes mérites, fera droit à sa pieuse demande. »

PRIERE :

     Mon Dieu, je vous rends grâce pour les larmes que Sainte Marie-Madeleine a versées sur vos pieds sacrés, et pour l’amour dont vous l’avez remplie tout entière.

     C’est pourquoi je vous prie, Seigneur Jésus, qu’eu égard à ses mérites vous m’accordiez les larmes d’une vraie pénitence, et que vous me remplissiez de l’amour divin.

(Des révélations de Sainte Mechtilde)

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lundi 2 janvier 2023

Imitation de Jésus-Christ - 10 : Avoir d'humbles sentiments de soi-même - 10


IMITATION DE JESUS-CHRIST - 10

   Un AVIS, utile à méditer pour entrer dans la vie intérieure. Ces avis, extraits du livre « l’Imitation de Jésus-Christ » par Thomas A Kempis, continueront d’être mis avec chaque publication, si les visites sont jugées suffisantes.  

LIVRE I-2

AVOIR D’HUMBLES SENTIMENTS DE SOI-MÊME - 10

AVIS 4 B : La science la plus haute et la plus utile est la connaissance exacte et le mépris de soi-même.

     Ne rien s’attribuer et penser favorablement des autres, c’est une grande sagesse et une grande perfection.

     Quand vous verriez votre frère commettre ouvertement une faute, même une faute très grave, ne pensez pas cependant être meilleur que lui ;

     car vous ignorez combien de temps vous persévérerez dans le bien.

     Nous sommes tous fragiles, mais pensez que personne n’est plus fragile que vous.

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Introduction à l'histoire des Patriarches - 10 : Le départ du pays natal - 4

INTRODUCTION A L’HISTOIRE DES PATRIARCHES – 10   LE DEPART DU PAYS NATAL – 4 (Genèse, XI, 27 – XII, 5)        Mais par cette stabili...