dimanche 18 septembre 2022

La conformité à la volonté de Dieu


LA CONFORMITE A LA VOLONTE DE DIEU

 

 

     Mon ami (e), mon frère, ouvre bien ton cœur et ton intelligence car l’histoire du Père Taulère que tu vas lire est l’application pratique, dans l'adversité, de l’enseignement de #Notre-Seigneur. Le chemin le plus sûr et le plus court de la vraie perfection : la conformité à la #volonté de Dieu. A méditer par ceux qui se plaignent et réclament tous les secours de la terre dès qu’une adversité se manifeste.

 

     Le Père Taulère, pieux et savant religieux de l’Ordre de #Saint Dominique, rapporte à ce sujet un exemple touchant. Animé d’un vif désir de faire des progrès dans la vertu et ne se fiant pas à son savoir, il conjurait le Seigneur, déjà depuis huit ans, de lui envoyer quelqu’un de ses serviteurs qui lui enseignât le chemin le plus sûr et le plus court de la vraie #perfection. Un jour qu’il ressentait ce désir plus vivement encore et qu’il redoublait ses supplications, une voix se fit entendre qui lui disait : « Va à telle Eglise et tu trouveras celui que tu cherches. » Le pieux docteur part aussitôt. Arrivé près de l’Eglise indiquée, il trouve à la porte un pauvre mendiant à demi couvert de haillons, les pieds nus et souillés de boue, d’un aspect tout à fait digne de #pitié et qui semble devoir être plus occupé d’obtenir des secours temporels que propre à donner des avis spirituels. Cependant, Taulère l’aborde et lui dit : « Bonjour, mon ami. » - Maître - répond le mendiant – je vous remercie de votre souhait ; mais je ne me souviens pas d’avoir jamais eu de mauvais jours. » - « Eh bien ! » - reprend Taulère – que Dieu vous accorde une vie heureuse. » - « Oh ! – dit le mendiant – grâce au Seigneur, j’ai toujours été heureux ! Je ne sais pas ce que c’est d’être malheureux. » - « Plaise à Dieu, mon frère – reprend de nouveau Taulère étonné – qu’après le bonheur dont vous dîtes que vous jouissez, vous parveniez encore à la #félicité éternelle. Mais je vous avoue que je ne saisis pas très bien le sens de vos paroles, veuillez donc me l’expliquer plus clairement. »

 

     « Ecoutez – poursuit le mendiant – non, ce n’est point sans raison que je vous ai dit que je n’ai jamais eu de mauvais jours, les jours ne sont mauvais que quand nous ne les employons point à rendre à Dieu, par notre soumission, la gloire que nous Lui devons ; ils sont toujours bons si, quelque chose qui nous arrive, nous les consacrons à le louer et nous le pouvons toujours avec la grâce. Je suis, comme vous voyez, un pauvre mendiant tout infirme et réduit à une extrême indigence, sans aucun appui ni abri dans le monde, je me vois soumis à bien des #souffrances et à bien des #misères de toute sorte. Eh bien ! Lorsque je ne trouve pas d’#aumônes et que j’endure la faim, je loue le bon Dieu ; quand je suis importuné par la pluie ou la grêle ou le vent ou la poussière et les insectes, tourmenté par la chaleur ou par le froid, je bénis le bon Dieu ; quand les hommes me rebutent et me méprisent, je bénis et glorifie le Seigneur. Mes jours ne sont donc pas mauvais, car ce ne sont point les adversités qui rendent les jours mauvais ; ce qui les rend tels, c’est notre impatience, laquelle provient de ce que, notre volonté est rebelle, au lieu d’être soumise et de s’exercer, comme elle le doit, à honorer et à louer Dieu continuellement. »

 

     « J’ai dit, en outre, que je ne sais ce que c’est que d’être malheureux, qu’au contraire, j’ai toujours été heureux. Cela vous étonne. Vous allez en juger vous-même. N’est-il pas vrai que nous nous estimerions tous très heureux, si les choses qui nous arrivent étaient tellement bonnes et favorables qu’il nous fût impossible de rien souhaiter de mieux, de plus avantageux ? Que nous tiendrions pour bienheureuse une personne dont toutes les volontés s’accompliraient sans obstacles, dont tous les désirs seraient toujours satisfaits ? Sans doute, aucun homme ne saurait, en vivant selon les maximes du monde, arriver à cette félicité parfaite ; il est même réservé aux habitants du ciel, consommés dans l’union de leur volonté avec celle de Dieu, de posséder pleinement une telle #béatitude. Cependant, nous sommes appelés à y participer dès ici-bas, et c’est au moyen de la conformité de notre volonté à la volonté de Dieu qu’il nous est donné d’avoir ainsi part à la félicité des élus. La pratique de cette conformité est, en effet, toujours accompagnée d’une paix délicieuse, qui est comme un avant-goût du #bonheur céleste. Et il n’en peut être autrement, car celui qui ne veut que ce que Dieu veut ne rencontre plus aucun obstacle à sa volonté, tous ses désirs, n’ayant rien que de conforme au bon plaisir de Dieu, ne sauraient manquer d’être satisfaits ; il est donc bienheureux. »

 

     « Hé ! Mon Père, tel que vous me voyez, je jouis toujours de ce bonheur. Rien ne nous arrive, vous le savez, que Dieu ne le veuille ; et ce que Dieu veut est toujours ce qu’il y a de mieux pour nous. Je dois donc m’estimer heureux, quoi que ce soit que je reçoive de Dieu ou que Dieu permette que je reçoive des hommes. Et comment n’en serais-je pas heureux, persuadé, comme je le suis, que ce qui m’arrive est précisément ce qu’il y a pour moi de plus avantageux et de plus à propos ? Je n’ai qu’à me rappeler que Dieu est mon Père et que je suis son enfant. Un Père infiniment sage, infiniment bon et tout-puissant sait bien ce qui convient à ses enfants et ne manque pas de le leur donner. Ainsi, que les choses qui m’arrivent répugnent aux #sentiments de la nature ou qu’elles les flattent, qu’elles soient assaisonnées de douceur ou d’amertume, favorables ou nuisibles à la #santé, qu’elles m’attirent l’estime ou le mépris des hommes, je les reçois comme ce qu’il y a, dans la circonstance, de plus convenable pour moi et j’en suis aussi content que peut l’être celui dont tous les goûts sont pleinement satisfaits. Voilà comment tout m’est sujet de joie et de bonheur. »

 

     Emerveillé de la profonde #sagesse et de la haute perfection de ce mendiant, le théologien lui demande : « D’où venez-vous ? » - Je viens de Dieu, répond le pauvre. – « Vous venez de Dieu ! Et où l’avez-vous rencontré ? » Là où j’ai quitté les créatures. - Et où demeure-t-il ?  Dans les cœurs purs et les âmes de bonne volonté. – Mais qui êtes-vous donc ? – Je suis roi. – Ha ! Où est votre royaume ?  Là-haut, dit-il, en montrant le ciel ; celui-là est roi, qui possède un titre certain au #royaume de Dieu, son Père. – Quel est, demande enfin Taulère, le maître qui vous a enseigné une si belle doctrine ? Comment l’avez-vous acquise ? – Je vais vous le dire, répond le mendiant : « Je l’ai acquise en évitant de parler aux hommes, pour m’entretenir avec Dieu dans la #prière et la #méditation ; mon unique soin est de me tenir constamment et intimement uni à Dieu et à sa volonté sainte. C’est là toute ma science et tout mon bonheur. »

 

     Taulère savait désormais ce qu’il voulait savoir. Il prit congé de son interlocuteur et s’éloigna. « J’ai donc enfin trouvé - dit-il, une fois livré à ses réflexions – j’ai enfin trouvé celui que je cherchais depuis si longtemps. Oh ! Combien elle est vraie la parole de #Saint Augustin :

 

« Voilà que les ignorants se lèvent et ravissent le ciel ; et nous, avec notre science aride, nous restons embourbés dans la chair et le sang. »

 

 

Extrait de : « La divine Providence »

 

(Par le Père Saint-Jure et le Bienheureux Claude la Colombière)

 

René Pellegrini 

samedi 17 septembre 2022

Laïcité-révolutionnaire - 3 : Jésus-Christ n'est pas neutre


LAICITE REVOLUTIONNAIRE – 3 : JESUS-CHRIST N’EST PAS NEUTRE

 « Ote ! Ote ! crucifie-le ! (…) Nous n’avons de roi que César » (St Jean XIX, 15) 

« Celui qui n’est pas avec moi est contre moi,

et celui qui n’amasse point avec moi disperse. » 

(St Matthieu XII, 30) 

     Députés, sénateurs et hommes politiques catholiques, observez bien tous ces #athées #socialistes ou #communistes, #agnostiques, #libéraux et libertaires de tous calibres et voyez si sur les bancs de l’Assemblée nationale, ils ne défendent pas âprement les convictions qui les animent, les laissent-ils à la maison pour cause de laïcité ? Vous êtes-vous interrogés sur quel socle ils s’appuient pour défendre ce que doit être la morale, la justice, la famille, la nation et la société ? Vous me direz : à l’Assemblée, il ne s’agit pas de religion mais de politique. Je vous réponds :

« Êtes-vous si court de philosophie pour ignorer que la politique est une partie de la morale ? N’avez-vous pas encore constaté ce que devient la famille, l’économie, la politique et la société lorsque la morale est évacuée ou snobée pour être remplacée par l’éthique individuelle, la course effrénée à la rentabilité, la satisfaction des passions humaines du plus grand nombre, ou ceux de groupe de pression minoritaire dont le vote n’est pas négligeable pour ceux qui rêvent surtout de pouvoir, et moins de salut des âmes, de bien commun temporel et spirituel, de stabilité sociale, de grandeur et de rayonnement moral de la France ?

« Vous êtes-vous intéressés aux hommes qui ont élaborés les doctrines reprises et portées à l’Assemblée nationale par les différents courants politiques dont, pour certaines, vous êtes parties prenantes ? Sur quelles philosophies ou théories les ont-ils construites ? Ces hommes du passé lointain ou plus récent tels que #Darwin, #Marx, #Hegel, etc., ont développé des thèses, des doctrines ou des postulats concernant l’homme, le monde et la société. En fait, ils sont plus ou moins #évolutionnistes (1) reflétant une mentalité païenne, gnostique, maçonnique ou une tournure d’esprit juif, ou influencée par cet esprit (#talmud, #kabbale) qui, mises ensemble, phagocyte l’esprit chrétien.

     Pour vous faire une idée de ce qui inspira l’immonde #1789 et ses #sans-culottes sanguinaires, et, depuis, continuent d’influencer et d’inspirer les défenseurs et thuriféraires de la sinistre #Révolution (dite) française et sa #laïcité révolutionnaire, les monuments parisiens sont riches d’une iconographie faite de signes ésotériques et de symboles maçonniques obéissant à une numérologie précise, qui contiennent et véhiculent une liturgie païenne.

#OBSCURANTISME REPUBLICAIN

     Par exemple : Place de la nation, la République symbolisée par une jeune femme coiffée d’un #bonnet#phrygien, juché sur un char tiré par deux lions, réplique de la #déesse #Cybèle de Phrygie. #Place#de#la#Bastille, le #Génie#de#la#liberté, symbole de la #révolte#prométhéenne, sur une colonne dont les différentes parties de sa composition constituent une véritable initiation ésotérique et maçonnique. La Déclaration des #Droits#de#l’homme avec sa référence à ce qui peut servir au plan religieux de fourre-tout appelé l’Être suprême (pas #Jésus#Christ, ni Dieu créateur) et au plan de ce qui s’intitule #rationalisme, l’auto-divinisation de soi. La Fontaine de la Régénération ou #Fontaine#d’Isis qui fut érigée sur les ruines de la Bastille. Le monument des Droits de l’homme au Champ de Mars inspiré des temples égyptiens, avec son #serpent#ouroboros qui se mord la queue, symbole de continuité, de régénération. Le #chandelier#à#7#branches, objet cultuel juif, en descendant les marches de l’Hôtel de Ville de Paris et visible sur le dallage de la place. Etc., etc. Déesse Cybèle, #Isis, #Prométhée, serpent #Ouroboros, chandelier à 7 branches, et bien d’autres choses encore.

     Vous osez, sans craindre le ridicule, appeler siècle des Lumières et de la Raison cette résurgence d’obscurantisme se promouvant en prétextant une raison éclairée, mais ne cessant de véhiculer par ses sources d’inspiration et leurs applications mondiales, des idéologies toujours plus meurtrières et des comportement moraux qui nous plongent dans les pratiques des anciens #paganismes et les honneurs rendus aux déesses (Cybèle, Isis…). Ces références iconographiques païennes nous renvoyant bien au-delà du #Moyen-Age que vous méprisez tant car chrétien ! Vous avez l’air fin avec votre #siècle#des#Lumières qui n’est plus, en tous domaines, et de plus en plus, que la manifestation des ténèbres de la raison lorsqu’elle s’éloigne de Dieu en oubliant, dans son orgueil, qu’il n’est que poussière et expierait, à l’instant même, si ce Dieu qu’il méprise tant lui retirait le souffle de vie.

     Paris est truffé de #symboles#ésotériques et maçonniques. Les parisiens baignent journellement dans un environnement inspiré par le souffle de #Lucifer, dont le génie dénudé de la place de la Bastille en est la personnification. Tel est l’environnement culturel et spirituel dans lequel ils font évoluer les Parisiens et les ‘’représentants du peuple’’ avec pour conséquences, sur l’ensemble de la France, des lois iniques et lucifériennes qui sortent de cet antre de l’#enfer qu’est l’#Assemblée#nationale.

     Les chantres de mœurs et de pratiques païennes, de concepts antichrétiens auraient le droit de défendre dans l’hémicycle les relents de leurs idéologies parce que vous les baptisez ‘’politiques’’ en faisant abstraction de l’inspiration ésotérique et philosophico-religieuse de leurs soubassements, alors même qu’ils se déploient et dévoilent leurs idéaux et applications pratiques par une #iconographie religieuse empruntée aux #mystères et #mythologies de l’Inde, aux #pyramides #aztèques, aux #temples et #obélisques#égyptiens avec les fausses divinités assoiffées de sang et de sacrifices humains qu’ils représentent et qu’il faut satisfaire : par les #holocaustes de bébés à naître de l’#avortement, les montagnes de cadavres par les carnages et #massacres incessants des guerres au nom de la #démocratie luciférienne ?  

     Et vous, #Députés, #sénateurs et hommes politiques catholiques vous devriez taire ce qui vous inspire par crainte d’être accusés de ‘’dérapage’’ pour atteinte au politiquement correct des autoproclamés bien-pensants, mais vrais faiseurs et défenseurs de lois malfaisantes ? Qui ne verrait dans ce comportement envers les chrétiens, cette haine sourde et inextinguible de la #Franc#Maçonnerie et du #judaïsme#talmudique et rabbinique, véhiculée dans la société contre le Christ et son Eglise, en définitive contre la France et son héritage civilisationnelle ? Jusqu’à quand serez-vous les convoyeurs et « idiots utiles » de la #Révolution antichrétienne ? Jusqu’à quand ce silence coupable au milieu d’un tel environnement paganisé et destructeur ? N’avez-vous pas encore compris à quel niveau de corruption et de pourriture morale évolue ce système politique ? Quelle race de Catholiques êtes-vous donc ? Qui vous a fasciné à ce point ?

CHRETIENS, VOUS AVEZ UN CHOIX A FAIRE

     En fait, la décision impérieuse qui vous est soumise comme à tous les #chrétiens est la suivante : « Suis-je pour ou contre Jésus-Christ ? ». Suis-je le bon grain semé par le Seigneur qui entend la parole et la transmet, ou l’ivraie du #démon qui la recouvre ? Par mon silence devant les #blasphèmes et le mépris des enseignements divins, suis-je celui dont Jésus a dit :

« Car si quelqu’un rougit de moi et de mes paroles, le Fils de l’homme rougira de lui lorsqu’il viendra dans sa gloire, et dans celle du Père et des saints anges ». (St Luc IX, 26)

     Enfin, en tant que baptisé, qui est mon Maître et mon Roi : Lucifer et ses iniques et dégradantes lois républicaines, ou #Jésus#Christ et la sainteté de ses paroles et de ses lois morales enseignées par l’Eglise ? Si vous êtes chrétiens les réponses devraient être évidentes tout comme les actes qu’elles induisent.

     Nos dirigeants politiques ont dit que nous étions en guerre contre #l’islamisme#radical, mais il en est une autre qui se déroule sous vos yeux depuis plus deux siècles. Elle ne s’est jamais interrompue. Elle s’est accentuée avec la séparation de l’Eglise et de l’Etat. Cette loi de #1905 fut une déclaration de guerre permettant à la laïcité révolutionnaire de travailler, sans relâche, à la destruction de tout ce qui est catholique et représentatif d’une morale chrétienne, avec la complicité d’ecclésiastiques et de catholiques ignorants ou complaisants, et de faux chrétiens : l’état moral de la société en témoigne.

     Les ennemis de l’Eglise et du #christianisme savent pertinemment que cette guerre spirituelle ne peut que s’intensifier et se terminer par la défaite et la disparition de l’un des deux protagonistes : La soumission à la Révolution d’inspiration satanique avec l’appui des faux cultes, ou le #christianisme soumis à Jésus-Christ et à son Eglise. Dans cette guerre il ne peut y avoir de compromissions incessantes, ni girouettes à la #Bayrou tantôt à droite, tantôt à gauche qui, ne réglant les problèmes qu’en apparence, ne font qu’empirer et envenimer les choses dans la société, la réalité reprenant vite ses droits. Dans ce combat prioritaire pour le #salut de son âme et celle des autres, il n’y a que deux positions bien marquées pour ou contre le Christpour ou contre la vérité des enseignements de Dieu. Dans ce combat, il n’y a pas de centristes. Quelles que soient les pertes, nous connaissons l’issue de ce combat comme le suggère ce passage :

« Pourquoi les nations ont elles frémi, et les peuples ont-ils formé de vains desseins ? Les rois de la terre se sont levés, et les princes se sont assemblés contre le Seigneur et contre son Christ(2Rompons leurs liens, et jetons loin de nous leur joug. Celui qui habite dans les cieux se rira d’eux, et le Seigneur se moquera d’eux. Alors, il leur parlera dans sa colère, et il les épouvantera dans sa fureur. » (Psaumes II, 1-5)

     Et cette affirmation de la Sainte Vierge :

« A la fin mon #Cœur #Immaculé triomphera » (Fatima, 13 octobre 1917)

     Prenez garde de ne pas vous trouver en situation de combattant contre Dieu et son Christ par vos complicités, vos silences coupables ou vos lâchetés devant le témoignage clair que vous devez donner, en qualité de baptisés, face à tous ceux qui travaillent diaboliquement à fabriquer des lois destinées à « briser les liens et le joug de Dieu » qui maintiennent dans la voie droite du salut. Et, de surcroît, vous n’êtes pas sans arguments scientifiques et médicaux pour justifier et défendre âprement votre opposition chrétienne, pour peu que vous vous intéressiez vraiment à la question.

René Pellegrini

(1) Les #théories#évolutionnistes sur les #espèces#vivantes, et les #datations longues de l’univers et du monde, sont de plus en plus contestables et contestés par des arguments irréfutables de scientifiques en #biologie, #géologie, #astronomie, #astrophysique. Mais, comme il en est, de plus en plus, pour la #liberté#d’expression lorsqu’elle gêne le diktat de la pensée uniformisée, ils sont censurés des revues de vulgarisation scientifique, soit privé des subsides nécessaires à la poursuite de leurs recherches, ou purement et simplement virés des #laboratoires. C’est la même chose avec l’imposture climatologique. On pratique l’entre-soi, au mépris de ce qu’est la vraie démarche scientifique qui s’appuie sur des faits et les prend en compte, ne les rejettent pas lorsqu’ils infirment la théorie érigée en #dogme. Il faut continuer le formatage des enfants et des adultes avec les théories et les hypothèses qui ont cours, même contre les faits les plus évidents. Gardons notre consensus, nos privilèges, nos revues orientées et nos chaires d’enseignement. Aujourd’hui, c’est la #fausse#science sur la vie et les origines, la science sans conscience qui gouverne et façonne les esprits humains. « Un peu de science éloigne de Dieu, beaucoup de science l’y ramène » (#Francis#Bacon et #Louis#Pasteur)

(2) D’autres traduisent par « oint » ce qui ne change rien. En effet, le mot hébreu « mashiah » qui signifie « oint » est traduit en grec par Christos (Christ).

René Pellegrini 

Mis sur un autre blogue le 21 juin 2017

vendredi 16 septembre 2022

Exhortations et avertissements des Papes : La foi est un combat


EXHORTATIONS ET #AVERTISSEMENTS DES PAPES

LA FOI EST UN COMBAT

« Combats le bon combat de la foi ; remporte la victoire éternelle, à laquelle tu as été appelé ayant si glorieusement confessé la foi devant un grand nombre de témoins. »

(I Timothée VI, 12)

« Il en est qui pensent qu’il n’est pas opportun de résister de front à l’#iniquité puissante et dominante, de peur, disent-ils, que la lutte n’exaspère davantage les #méchants. De tels hommes sont-ils pour ou contre l’Eglise ? On ne saurait le dire. Car, d’une par, ils se donnent pour professer la #foi#catholique, mais, en même temps, ils voudraient que l’Eglise laissât libre cours à certaines théories qui lui sont contraires. Ils gémissent de la perte de la foi et de la #perversion des #moeurs, mais, à de tels maux ils n’ont souci d’apporter aucun remède et même il n’est pas rare qu’ils en augmentent l’intensité, soit par une indulgence excessive, soit par une pernicieuse dissimulation. Ils ne permettent à personne d’élever des doutes sur leur dévouement au #Siège#Apostolique : mais ils ont toujours quelques reproches à formuler contre le Pontife romain. Rien n’est plus impropre à diminuer les maux qu’une semblable #prudence (…) Ceux qui aiment « la prudence de la chair » (Saint Paul) et qui font semblant d’ignorer que tout #chrétien doit être un vaillant #soldat#du#Christ, ceux qui prétendent obtenir les récompenses promises aux vainqueurs en vivant comme des lâches et en s’abstenant de prendre part au #combat, ceux-là, non seulement ne sont pas capables d’arrêter l’invasion de l’armée des #méchants, mais ils secondent ses progrès. » (Léon XIII, Lettre #Encyclique #Sapientae #christianae, le 10 janvier 1890) »

     Comme l’enseigne le Pape #Léon#XIII, dans cet extrait, il est impossible pour un chrétien de rester silencieux face « à l’iniquité puissante et dominante » qui s’est installée dans la société et, aujourd’hui, se trouve favoriser par des ‘’élites’’ corrompues d’entendement, ayant perdu tout sens moral, inscrivant avec arrogance, dans l’enseignement et dans les lois, des pratiques condamnées par Dieu dans sa #Sainte #Ecriture (#avortement, #concubinage, #contraception, #divorce, #homosexualité) non moins que des « théories qui lui sont contraires » (#Evolution, #sexualité, #PMA, etc.)

   Cette « prudence de la chair » dont parle le Pape, c’est le caractère de la prudence libérale qui, in fine, se révèle comme un prétexte d’abandon, de paralysie, de #lâcheté et d’#apostasie sociale, en face des ennemis de la foi. C’est le don de #piété qui servira d’antidote à cette fausse prudence.    

     Saint Paul met en garde contre la dangerosité de ce type de prudence :

« Or la prudence de la chair est mort, mais la prudence de l'esprit est vie et paix. » (Romains VIII, 6) 

     Le combat pour la foi concerne aussi bien la #vie #privée que la #vie #publique. Dieu, Notre-Seigneur, n’est pas le roi des seules sacristies et Eglises, mais de tous les hommes croyants ou non, de toutes les sociétés humaines : sa #royauté est universelle. 

     Les ennemis de la foi dupent constamment les #Catholiques avec cette funeste imposture appelée #laïcité censée maintenir la religion hors des questions politiques. Dîtes-moi, d’où proviennent, pour les chantres surexcités de cette mortifère laïcité, les sources d’inspirations des systèmes politiques libéraux et révolutionnaires qui hantent leur #Assemblée#Nationale, les lois et théories iniques qu’ils défendent avec la dernière énergie, sinon de systèmes philosophico-religieux païens et propagés par cette armée de supplétifs de #Lucifer que constitue la #gnose protéiforme, la #Franc#maçonnerie et la #Kabbale et le #Talmud juifs et toutes les #sectes qui leurs sont apparentées et dont ils sont les géniteurs ?    

     Pas de #religion en #politique ? Mon œil ! Sauf si elle porte, en elle-même, des vestiges ou scories des systèmes philosophico-religieux du #paganisme issus de la #tradition de #Caïn. Car, ne nous abusons pas, les organisations et systèmes politiques, sociaux et religieux qui se sont succédés dans le cours de l’histoire ont pour origine la transmission, l’adaptation et la mise en place, dans les sociétés humaines des enseignements reçus, de l’une des deux seules traditions originelles de l’humanité : celle d’#Abel ou de Caïn. 

     Vous êtes Catholique ? Vous voulez faire, ou vous faites de la politique ? Soit ! Cependant, à moins de rêver, soyez persuadé qu’en l’état actuel de filtrage et de verrouillage #judéo#maçonnique du système, il vous sera impossible d’oeuvrer pour le bien commun véritable. Mais, au moins, ne soyez pas des lâches et défendez à l’Assemblée Nationale, sans honte aucune, vos convictions religieuses catholiques et les lois morales et sociales de Dieu et de l’Eglise qui vont avec, comme les autres défendent âprement les insanités païennes qu’ils déversent ensuite dans la société. Le Pape #Pie #XI ne vous disait-il pas dans son Encyclique #Quas#Primas du 11 décembre 1925 :

« Dans les conférences internationales et dans les #Parlements, on couvre d’un lourd silence le nom très doux de notre #Rédempteur ; plus cette conduite est indigne et plus haut doivent monter nos acclamations, plus doit être propagée la déclaration des droits que confèrent au Christ sa dignité et son autorité royales. »

     Que recherchez-vous, votre propre gloire ou celle de Dieu ? Cessez par vos silences coupables qui font office de négation de Dieu et de privation pour vos semblables de l’Être nécessaire en toutes choses. Cessez par votre mutisme de vous faire complice de ces insultes répétitives envers Dieu. Ce comportement de timoré n’est pas d’aujourd’hui, comme on peut le constater par ces propos du député catholique Emile Keller, le 15 juin 1891, avec pour conséquence, une société qui ne cesse de récolter les fruits amers économiques, politiques et sociaux de ce « lourd silence » 

«  La mollesse est grande non seulement parmi les #partis#politiques qui ne font courir aucun danger au #Gouvernement, mais aussi parmi les catholiques qui sont trop disposés à courber la tête devant l'orage. Le moment ne serait-il pas venu de les réveiller pour le bon combat » (Emile Keller par Gustave Gautherot, 1922, page 321) (1)

       Ressaisissez-vous ! Abandonnez cette mollesse, ou cette lâcheté, décidés à être des #témoins et des hérauts du #Christ et de son Eglise dans les Parlements, vous comprendrez alors vos illusions sur ceux qui vous entourent, et vous ferez vite le compte de ceux qui sont vos vrais amis et, ce qu’est combattre réellement pour la foi, c’est-à-dire combattre, ici et maintenant, non seulement pour le #salut de notre #âme et celle des autres, mais aussi pour un programme politique et social qui soit représentatif de la sainteté de la tradition d’Abel, de la #Cité#de#Dieu ou de l’Eglise, en vous dressant courageusement contre les propagateurs des perversités politiques et sociales de la tradition de Caïn, de la #cité#du#Diable ou #cité#du#monde. Ne les craignez pas !

     Adeptes de l’escroquerie intellectuelle qu’est la neutralité religieuse, taillée sur mesure pour les ennemis de la foi catholique et de l’Eglise, ouvrez vos oreilles et comprenez les conséquences de cet avertissement solennel de Jésus-Christ :

« Car qui aura rougi de moi et de mes parolesle #Fils #de #l’homme rougira de lui, lorsqu’il viendra dans sa majesté et dans celle du Père et de ses saints anges. » (St Luc IX, 26)

     Pour ce qui me concerne, ma devise est :

« Et maintenant, est-ce la faveur des hommes que je désire, ou celle de Dieu ? Est-ce que je cherche à plaire aux hommes ? Si je plaisais encore aux hommes, je ne serais pas #serviteur#de#Christ ? » (Galates I,10)

 

René Pellegrini

 

(1) Gustave Gautherot, Docteur ès lettres, Professeur aux Facultés libres de Paris.

jeudi 15 septembre 2022

La loi de Sodome - 1 : Emanation de la Cité du Diable


LA LOI DE SODOME - 1

 

EMANATION DE LA CITE DU DIABLE

 

« Tu ne t’approcheras point d’un homme comme d’une femme, parce que c’est une abomination » (Lévitique XVIII, 22)

 

« Il n’y aura point de femme publique d’entre les filles d’Israël, ni de prostitué d’entre les enfants d’Israël. » (Deutéronome XXIII, 17)

 

« C’est pourquoi Dieu les a livrés à des passions d’ignominie. Car leurs femmes ont changé l’usage naturel en l’usage contre nature. Et pareillement les hommes, l’usage naturel de la femme abandonné, ont brûlé de désirs l’un pour l’autre, l’homme commettant l’infamie avec l’homme, et recevant en eux-mêmes la récompense qui était due à leur égarement. »(I Corinthiens I, 26,27)

 

LA LOI DE SODOME

 

     Gai, gai, marions-nous dit une comptine de mariage. Eh bien, voilà, c’est fait !

 

     Faisant suite à l’Afrique du Sud, l’Angleterre, l’Argentine, la Belgique, la Norvège, la Suède, la Nouvelle-Zélande, L’Ecosse, l’Espagne, le Brésil, le Canada, le Danemark, le Mexique, le Pays de Galles, le Portugal, les Etats-Unis (20 Etats), les Pays-Bas, l’Islande, l’Uruguay, une certaine France révolutionnaire, corrompue et dégoulinante de malpropreté morale, entérine les unions homosexuelles contre-nature. Honte à ces scandaleux mandataires et pourvoyeurs de l’enfer.

 

     Après les votes du Parlement par 329 voix contre 229 et du Sénat par 179 voix contre 157, soit 508 voix pour et 386 contre pour les deux assemblées, le Conseil constitutionnel, sans doute par crainte de relever le niveau, vient de promulguer ce nouveau vomissement de l’enfer contre les lois positives de Dieu. Faut-il s’en étonner ? Sûrement pas ! Cela était assez prévisible si, plutôt que se fier aux états d’âme, bons sentiments, ou illusions des uns et des autres, on veut bien considérer la prophétie inconditionnelle de Jésus sur les conditions morales et sociales avant son second avènement. (Le texte biblique sera mis dans la suite de cet article).

 

     J’avais mis en garde deux de mes connaissances à ne pas trop s’illusionner sur la manif pour tous, car nous vivons dans un système idéologique et politique perdu de moeurs ayant déjà - dans un crescendo diaboliquement planifié - fait exploser certaines barrières morales dans le but de bouleverser et de subvertir la vie éducative, familiale et sociale, en offrant aux français la panoplie législative facilitant la pratique du divorce, de la pilule, des préservatifs, de la contraception et de l’avortement.

 

     Cet article est écrit pour les Catholiques, mais aussi pour les pratiquants des autres confessions religieuses ou philosophiques qui souffrent devant les ignominies que certains dirigeants dépravés et leurs supplétifs de la prostituée républicaine légalisent et promeuvent. Ces monstres d’iniquité, aveugles et conducteurs d’aveugles, véritables adorateurs et continuateurs de cette bête immonde que leurs prédécesseurs mirent en place en 1789 et exportèrent avec les guerres napoléoniennes et qui, sous le masque de la démocratie et des Droits de l’homme - sans Dieu - sécréta ces autres émanations de l’enfer, ces Molochs des temps modernes, abreuvés de sang, que furent le communisme et le nazisme, volontairement préparés par la haute finance internationale apatride, et suscités pour dynamiter le catholicisme et la chrétienté. Cette bête immonde se doit, maintenant, de parachever le travail préparatoire dissolvant et destructeur de ces deux idéologies mortifères en les synthétisant dans le mondialisme - nouveau masque de la Révolution - et sa tyrannie universelle.

 

     Après les attaques contre les préceptes divins que sont les atteintes à la procréation avec les pilules et les diverses méthodes contraceptives illégitimes, l’agression contre la vie avec l’avortement, l’euthanasie (en gestation) mais déjà pratiquée, et la dernière en date de ces ignominies : la légalisation, avec l’accord du Conseil constitutionnel, des unions homosexuelles et lesbiennes sorties de ces puits de l’abîme que sont l’Assemblée nationale et le Sénat approbateur. Cette loi et sa mise en pratique marquent la flétrissure de l’esprit, la conscience marquée au fer rouge de ces ignobles et pervers suppôts de Satan, promoteurs et consommateurs de Sodome et Gomorrhe que Dieu, dans sa Sainte Ecriture, qualifie d’ « abominables, prostitués, infâmes ». Ayant perdu tout sens moral, drapés dans une dignité humaine dont ils sont la négation même ils piétinent, sans vergogne et comme des porcs, les normes divines de l’ordre naturel, familial et social, et ouvrent bien grande la boite de pandore préparant la voie, posant les jalons menant à toutes les autres dérives, bassesses et ignominies que l’esprit dépravé pourra concevoir dans l’avenir, et qui, plus en descendra la pente de l’immoralité, se verront qualifiées, encore et toujours, de progrès sociaux.

 

     Cette frénésie d’immoralité et d’impiété que constituent ces assauts continuels contre toutes les lois divines permettent, dans ce contexte de mépris total de Dieu, d’appliquer à ces monuments d’iniquité, les paroles suivantes de Jésus :

 

« Vous avez le diable pour père, et vous voulez accomplir les désirs de votre père (…) » (St Jean VIII, 44)

 

(A suivre...« La loi de Sodome - 2 : Que faire maintenant ? - 1 »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini

 

Mis sur un autre blogue le 20 juin 2014

 

 

mercredi 14 septembre 2022

Comment faire une bonne méditation ?


COMMENT FAIRE UNE BONNE MEDITATION ?

     Cette publication sur la méditation suite à plusieurs sollicitations sur ce thème.

     Méditer c’est réfléchir avec une certaine intensité sur une idée qui nous préoccupe et que l’on veut réaliser. Difficulté : effort pour discipliner son esprit et l’obliger à réfléchir sur le sujet précis qui a été choisi.

     Méditer est une chose très nécessaire car : « Le monde entier est plein de désolation, parce que personne ne réfléchit dans son cœur ». (Jérémie XII, 11)

LES TROIS PHASES D’UNE BONNE MEDITATION :

I - AVANT L’EXERCICE :

     Ai-je observé le SILENCE et le RECUEILLEMENT INTERIEUR, si nécessaire pour être préparé ?

     Avant de commencer, ai-je considéré DIEU PRESENT et fait, de tout mon cœur l’ACTE D’ADORATION.

II - DURANT L’EXERCICE (les 3 actes nécessaires) 

Ai-je fait :

1 – l’ORAISON PREPARATOIRE ?

     Elle consiste à demander à Dieu Notre-Seigneur, que toutes mes intentions, toutes mes actions et toutes mes opérations soient dirigées uniquement au service et à la louange de sa divine Majesté. Par exemple :

« Mon Dieu, je vous remercie très humblement de toutes les grâces que vous m’avez faites jusqu’ici. C’est encore par un effet de votre bonté que je vois ce jour ; je veux aussi l’employer uniquement à vous servir. Je vous en consacre toutes les pensées, les paroles, les actions et les peines. Bénissez-les, Seigneur, afin qu’il n’y en ait aucune qui ne soit animée de votre amour, et qui, ne tende à votre plus grande gloire. »

2 – LA COMPOSITION DE LIEU OU PREMIER PRELUDE.

     Si le sujet de la méditation ou de la contemplation est une chose visible, comme les mystères de Notre-Seigneur Jésus-Christ, ce prélude consistera à me représenter, à l’aide de l’imagination, LE LIEU MATERIEL où se trouve l’objet que je veux méditer ou contempler : par exemple, le temple, la montagne où est Jésus, le Golgotha, ou Notre- Dame à Nazareth.

     Si le sujet de la méditation est une chose invisible, comme les péchés, la composition de lieu sera de voir des yeux de l’imagination et de considérer mon âme emprisonnée dans ce corps mortel et moi-même, c’est-à-dire mon corps et mon âme, dans cette vallée de larmes, comme exilés parmi les animaux sans raison, c’est-à-dire nos passions.

- Composition de lieu : une image pour fixer l’attention et aide à nous remémorer (mémoire) les points, les idées, les faits sur lesquels on veut réfléchir, méditer.

3 – LA DEMANDE OU SECOND PRELUDE ?

     Il s’agit de demander à Dieu, Notre-Seigneur, ce que je veux et ce que je désir en faisant cette méditation.

     Cette demande doit être conforme au sujet de la méditation. S’il s’agit de la Résurrection, par exemple, je demanderai la grâce de participer à la joie ineffable de Jésus-Christ glorieux. S’il s’agit de la Passion, je demanderai la douleur, les larmes, les souffrances, avec Jésus-Christ dans les tourments.

     COLLOQUE EN FIN DE MEDITATION

     Si le sujet de méditation fut la Passion, me représentant Notre-Seigneur Jésus-Christ en croix devant moi, je lui demanderai dans un colloque comment, étant le Créateur de toutes choses, il en est venu jusqu’à se faire homme ; comment, possédant la vie éternelle, il a daigné accepter une mort temporelle et la subir réellement pour mes péchés. Puis, me considérant moi-même, je me demanderai ce que j’ai fait pour Jésus-Christ, ce que je dois faire pour Jésus-Christ. Et, le voyant ainsi attaché à la croix, je ferai les réflexions qui se présenteront à moi.

     Durant cet exercice de Méditation trois facultés de l’âme (mémoire, intelligence et volonté) devront être sollicité.

COMMENT AI-JE EXERCE MA MEMOIRE :

1 – Me suis-je rappelé ce que j’avais à méditer ?

2 – Ai-je écarté le souvenir de toute chose étrangère ?

COMMENT AI-JE EXERCE MON INTELLIGENCE ? (ENTENDEMENT)

1 - En utilisant le raisonnement : l’intelligence réfléchie sur le fait, sur l’idée choisie pour en comprendre : le sens, l’importance, la répercussion dans notre vie.

2 – Ai-je pris soin de tirer les conséquences pratiques ? Ai-je reçu quelque lumière spéciale ? Faudrait-il que j’en écrive quelques petites choses à mon usage ?

COMMENT AI-JE EXERCE MA VOLONTE ?

1 - Ai-je excité en moi les affections que la vérité devait éveiller ?

2 - Ai-je pris des résolutions pratiques, concrètes, lesquelles ? Comment pourrai-je les accomplir ? Que faut-il que j’en écrive ?

3 – Durant la méditation, lorsque je me suis intérieurement porté à m’adresser à Dieu ou à la Sainte Vierge, aux Anges, aux Saints, me suis-je laissé aller à ces saintes impulsions, leur parlant avec foi, respect et confiance ?

     Ai-je pris la position du corps la plus à propos pour pouvoir bien méditer ? Dans les colloques, ai-je pris une attitude de plus grand respect ?

     En terminant, ai-je pris soin de résumer tout cela, et d’adresser au ciel mes remerciements

III – APRES L’EXERCICE DE MEDITATION

     Ai-je examiné la manière dont j’ai fait la méditation en la repassant brièvement ?

     A-t-elle été bonne ? J’en remercierai Dieu ? Mauvaise ?...Pourquoi ? Comment y remédier ? Je prendrai la résolution d’y pourvoir. Est-ce par ma faute ?... J’en demanderai pardon et m’en corrigerai.

NOTA :

     Lorsqu’il s’agit de la méditation du matin, voir si le soir avant de m’endormir, j’ai réfléchi un petit moment pour décider à quelle heure je me lèverai le lendemain et si j’ai résumé en mon esprit la méditation à faire. Et de même si dès le levé, j’ai occupé ma pensée du sujet de la méditation.

     Ne pas se décourager si, surtout les premiers jours, la méditation paraît aride. Le bon Dieu voit vos efforts.

DUREE DE LA MEDITATION : Elle devrait être d’une heure, et pas inférieure à une demi-heure si possible (Annotation 12 du Livre des Exercices spirituels de Saint-Ignace de Loyola)

René Pellegrini

mardi 13 septembre 2022

Prière à Jésus crucifié


PRIERE A JESUS CRUCIFIE

     O bon et très doux Jésus ! Prosterné à genoux en votre présence, je vous prie et vous conjure avec toute la ferveur de mon âme, de daigner graver dans mon coeur de vifs sentiments de foi, d’espérance et de charité, un vrai repentir de mes péchés et une volonté très ferme de m’en corriger, pendant que je considère et contemple en esprit vos cinq plaies, avec une grande affection et une grande douleur, ayant devant les yeux ces paroles que déjà le prophète David mettait sur vos lèvres, ô bon Jésus :

« Ils ont percé mes mains et mes pieds, ils ont compté tous mes os ». 

(Psaumes XXI, 17,18 ou XXII, 17,18 dans les Bibles protestantes)   

 

René Pellegrini

 

lundi 12 septembre 2022

Antilibéralisme - 6 : Le libéralisme est un péché - 6


 Pie XII (1876-1958) Pontificat de 1939 a 1958

ANTILIBERALISME - 6

LE LIBERALISME EST UN PECHE – 6

 

« Pendant qu’il était à Jérusalem pour la fête de Pâque, beaucoup crurent en son nom, voyant les miracles qu’il faisait. Mais Jésus ne se fiait pas à eux, parce qu’il les connaissait tous. » (Saint Jean II,23,24)

« Maudit soit l’homme qui se confie dans l’homme, qui se fait un bras de chair, et dont le cœur se retire du Seigneur » (Jérémie XVII,5)

 

COMMENT SE DIRIGER AVEC PLUS DE SÛRETE AUJOURD’HUI ? – 2


LE CATHOLIQUE ENTACHE DE LIBERALISME

     Il se reconnaît à ceci : Homme de bien et de pratiques sincèrement religieuses il exhale néanmoins une odeur de libéralisme par tout ce qu’il dit, écrit, ou tient entre ses mains. Il pourrait dire à sa manière, comme Madame de Sévigné : « Je ne suis pas la rose, mais je m’en suis approché et j’ai pris quelque chose de son parfum. »

     Ce brave homme raisonne, parle et agit comme un libéral sans qu’il s’en doute. Son fort c’est la charité, il est la charité même. De quelle horreur il est rempli pour les exagérations de la presse ultramontaine ! Traiter de méchant l’homme qui répand de mauvaises idées, c’est aux yeux de ce singulier théologien pécher contre le Saint-Esprit. Pour lui il n’y a que des égarés. On ne doit ni résister ni combattre ; ce qu’il faut sans cesse s’efforcer de faire c’est d’attirer. Etouffer le mal sous l’abondance du bien, c’est sa formule favorite, lue un jour par hasard dans Balmès, et la seule chose qu’il ait retenue du grand philosophe catalan.

     De l’Evangile, il cite seulement les textes à saveur de sucre et de miel. Les effrayantes invectives contre le pharisaïsme lui font, on le dirait, l’effet de bizarreries et d’excès de langage chez le divin Sauveur. Ce qui ne l’empêche pas de s’en servir fort bien lui-même, et très durement, contre ces agaçants ultramontains qui compromettent chaque jour par leur défaut de mesure la cause d’une religion toute de paix et d’amour.

     Contre eux ce teinté de libéralisme d’ordinaire si doux se montre acerbe et violent.

     Contre eux son zèle est amer, sa polémique est aigre, sa charité agressive. C’est à lui que s’adressait le Père Félix, dans un discours célèbre où à propos des accusations dont l’éminent Louis Veuillot (1) était l’objet, il s’écriait :

« Messieurs, aimons et respectons jusqu’à nos amis. » Mais non, notre homme à teinte libérale n’agit pas de la sorte. Il garde tous les trésors de sa tolérance et de sa charité pour les ennemis jurés de sa foi ! Quoi de plus naturel, le pauvre homme ne veut-il pas les attirer ? En échange, par exemple, il n’a que sarcasmes et cruelle intolérance pour les plus héroïques défenseurs de cette même foi.

     En résumé, ce teinté de libéralisme n’a jamais pu comprendre l’opposition Per Diametrum dont parle saint Ignace dans les Exercices spirituels. Il ne connaît pas d’autre tactique que celle d’attaquer par le flanc, tactique qui, en religion, peut être la plus commode, mais qui n’est point la plus décisive. Il voudrait bien vaincre, mais à la condition de ne pas blesser l’ennemi, de ne lui causer ni mortification, ni ennui. Le seul mot de guerre lui agace les nerfs et il donne toutes ses préférences à la pacifique discussion. Il est pour les cercles libéraux dans lesquels on pérore et on délibère, et non pour les Associations ultramontaines dans lesquelles on dogmatise et on blâme…En un mot, si on reconnaît le libéral exalté et le libéral modéré à leurs fruits, c’est principalement par ses affections que l’homme à teinte libérale se fait reconnaître.

    Ces traits mal profilés, qui ne vont pas jusqu’au dessin, ni même jusqu’au croquis, encore moins jusqu’à un véritable portrait, suffisent cependant à faire discerner promptement les types de la famille libérale à leurs degrés divers.

     Pour résumer en quelques mots le trait le plus caractéristique de leur respective physionomie, nous dirons que :

- le libéral exalté rugit son libéralisme,

- le libéral modéré le pérore, et que

- le pauvre libéral teinté le soupire et le gémit.

     « Tous sont pires » comme disait de ses parents le coquin du conte populaire. Néanmoins il faut reconnaître que :

- le premier (libéral exalté) est souvent paralysé dans son action par sa propre fureur ;

- le troisième de condition hybride (libéral teinté) est par sa nature stérile et infécond, tandis que

- le deuxième (libéral modéré) est le type satanique par excellence. Il est à notre temps la véritable cause des dévastations libérales.

René Pellegrini

(1) Louis Veuillot (1813-1883) - Journaliste et homme de lettres français, Catholique fervent. Défenseur de l’enseignement privé et de l’infaillibilité pontificale.

dimanche 11 septembre 2022

Le poids du fardeau


 AVIS ET MAXISMES - 10

 

LE POIDS DU FARDEAU


Celui qui tombe sous un fardeau,

 

se relève difficilement avec ce fardeau.


- Les Avis Et Maximes sont tirés des œuvres spirituelles de Saint Jean de la Croix.

 

René Pellegrini

samedi 10 septembre 2022

La Contre-Révolution, qu'est-ce-à-dire ? - 6 : La hiérarchie - 2


 Seigneur, que votre volonté soit faite sur la terre comme au ciel (St Matthieu VI,10) 

LA CONTRE-REVOLUTION, QU’EST-CE A DIRE ? - 6 : LA HIERARCHIE - 2

     A l’égalitarisme révolutionnaire façonné dans les sociétés de pensée (aujourd’hui, les think Tanks) dont l’aboutissement est le nivellement par le bas, et la mise en place progressive des ingrédients de la mise en esclavage, s’oppose la hiérarchie qui fonde l’existence d’une institution assise sur des principes chrétiens.

     La hiérarchie s’oppose per diametrum à la fausse égalité révolutionnaire.

     La Hiérarchie correspond à la réalité alors que l’égalité est une construction dans les nuées.

     La hiérarchie constitue la vraie justice, car elle consiste à donner à chacun selon ses responsabilités et ses capacités, alors que l’égalité est l’injustice absolue du nivellement par le bas.

     La hiérarchie est la nécessité même de la société, son existence même. La société met en relation les besoins des individus : l’ingénieur a besoin de l’ouvrier pour exécuter ses plans ; le malade du médecin pour se soigner ; l’automobiliste du garagiste pour réparer sa voiture ; le justiciable de l’avocat pour sa défense, etc. C’est cette dépendance pour la satisfaction des différents besoins qui permet aux hommes de vivre ensemble dans une institution politique et sociale. C’est à la hiérarchie qu’il appartient d’harmoniser les rapports entre des individus ayant des compétences et des responsabilités différentes.

     Comme déjà dit dans l’article précédent la Hiérarchie prend pour modèle l’organisation céleste : https://la-royaute-du-christ.blogspot.com/2022/08/la-contre-revolution-quest-ce-dire-5-la.html 

« Pour que la volonté de Dieu se fasse sur la terre comme au ciel » (St Matthieu VI, 10)

     Ne jamais oublier que nous vivons une époque de manipulation et de censure de l’information, de mensonges, d’afflictions, de désolation, de tribulation et d’humiliation pour l’Eglise. Ce climat délétère et anti-Dieu caractéristique du cinquième âge de l’Eglise (Eglise de Sardes (1) dans lequel nous sommes encore, semble toucher à sa fin. Il sera suivi du sixième âge de l’Eglise (Eglise de Philadelphie (2), âge de consolation qui verra le Grand Monarque détruire toutes les Républiques, et refleurir, pour un temps, la vérité, la charité, la justice et la paix afin de préparer les chrétiens avant que n’apparaisse l’Antéchrist et ses troupes, pour son assaut final contre l’Eglise et sa défaite éternelle par Notre-Seigneur Jésus-Christ.

     Si l’esprit révolutionnaire prône tellement l’égalité c’est parce qu’il sait, par expérience, que c’est la solution idéale pour noyauter et faire disparaître plus facilement l’esprit chrétien d’une institution catholique laïque ou religieuse, et en détruire progressivement la hiérarchie remplacée par la collégialité des égaux délibérants.

     Vous voulez faire dériver ou détruire une institution d’esprit catholique (école, collège, université, monastère, épiscopat, syndicat, etc.) faites-lui adopter, insufflez-lui, comme principe de sa constitution la forme révolutionnaire : Liberté, égalité, fraternité. Elle pourra inscrire en grands caractères sur le fronton de son établissement : école, collège, université, monastère, épiscopat ou syndicat catholiques, la forme adoptée, se répercutant logiquement sur les mentalités et l’enseignement dispensé, en révélera sa vraie nature, et en fera une institution imbibée, malgré elle, d’esprit révolutionnaire. De même pour un mouvement ou un parti politique car, comme déjà dit, mais ne l’oublions jamais « La nature d’une chose lui est conférée par sa forme » ce que le Pape Pie XII exprime de la manière suivante :

 « De la forme donnée à la sociétéen harmonie ou non avec les lois divinesdépend et s’infiltre le bien ou le mal des âmes, c’est-à-dire, si les hommes, appelés tous à être vivifiés par la grâce du Christ, respireront dans les contingences terrestres du cours de leur vie, l’air sain et vivifiant de la vérité et des vertus moralesou le microbe morbide et souvent mortel de l’erreur et de la dépravation. » (Radio-Message de la Pentecôte du 1er juin 1941)

     Ainsi, « la forme donnée à la société » (3) est capitale. Pour ne pas être induit en erreur et risquer d’accorder son soutien à un faux label catholique, il faut affirmer qu’il n’y a pas de véritable contre-révolution catholique sans hiérarchie car elle est l’existence même d’une société vraiment catholique, conjointement avec la vérité et la charité qui sont sa loi écrite ou ses coutumes qui forment l’essence de cette société.

     Le chrétien contre-révolutionnaire doit impérativement, en plus de la hiérarchie, concevoir son action politique sous l’angle de la vérité et de la charité qui prend en compte le désir de Dieu de nous unir à sa vie divine. Ce qui implique que cette action politique ne peut vraiment se développer, avec succès, que si les moyens et les pratiques institutionnels existants lui permettent d’atteindre le but de conduire l’ordre social vers Dieu pour qu’il l’aime, l’honore et le serve, et ainsi favoriser le salut du plus grand nombre. Dans le cas contraire, si ces moyens et pratiques institutionnels font défauts (ce qui est le cas présentement) cette action politique sera inexorablement phagocytée et dérivée quelle que soit la bonne foi ou la sincérité de ceux qui la mène.

     A titre d’exemple, pour ce qui est de sortir la France de l’abîme vers lequel elle se précipite, le faux espoir, pour bien des personnes catholiques ou pas, de cet étendard de promiscuité morale et spirituelle qu’est le Front National (aujourd’hui Rassemblement National) constitue un cas d’école. Ce parti politique englué comme les autres composantes politiques dans les présupposés de la République laïque, c’est-à-dire athée en ce qui concerne le respect des valeurs chrétiennes, l’obéissance, l’honneur et la gloire envers Notre-Seigneur Jésus-Christ, mais très dévote quant aux constructions sociales liées aux fausses valeurs et faux principes idéologiques, philosophiques et spirituels sataniques surgis des élucubrations et rêveries des diverses sectes et conventicules maçonniques et kabbalistes. Il suffit de les entendre parler, la bouche en cœur, de la République, de la laïcité, des droits de l’homme, etc.

(A suivre…« But et moyens de la Contre-Révolution - 1 »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini

 

(1) Eglise de Sardes (Apocalypse III, (1). Elle correspond au cinquième âge de l’histoire de l’Eglise (dans laquelle nous sommes) qui commença vers 1520 sous le règne de l’Empereur Charles-Quint et du Pape Léon X. Elle se rapporte aussi au cinquième jour de la création du monde lorsque Dieu dit « que les eaux produisent toutes sortes de poissons et de reptiles, et qu’il créa les oiseaux du ciel » (Genèse I, 20-23). Cet âge est un âge d’affliction, de désolation, d’humiliation et de pauvreté de l’Eglise jusqu’à la venue du Grand Monarque. Il peut s’appeler avec raison un âge de purgation. Sardes signifie principe de beauté ou principe de perfection qui suivra dans le sixième âge de l’Eglise, celle de Philadelphie.

(2) Eglise de Philadelphie (Apocalypse III, 7) signifie « amour du frère », selon l’étymologie grec philadelphia. Elle correspond au sixième âge de l’histoire de l’Eglise. Nous n’y sommes pas encore, seulement lorsque paraîtront le Saint Pape et le Grand Monarque : les guides légitimes des Catholiques.

(3) La forme n’a pas ici le sens d’apparence extérieure d’un objet quelconque (carrée, ronde, rectangulaire, etc.). En métaphysique elle est le principe des forces et de l’activité dans un être. Elle est ce qui explique l’unité, la fixité et l’activité des vivants et qui maintient l’être  tout entier. Par exemple, pour l’homme son âme est la forme substantielle du corps physique humain.

 

Mis sur un autre blogue le 16 février 2015


Introduction à l'histoire des Patriarches - 10 : Le départ du pays natal - 4

INTRODUCTION A L’HISTOIRE DES PATRIARCHES – 10   LE DEPART DU PAYS NATAL – 4 (Genèse, XI, 27 – XII, 5)        Mais par cette stabili...