jeudi 15 septembre 2022

La loi de Sodome - 1 : Emanation de la Cité du Diable


LA LOI DE SODOME - 1

 

EMANATION DE LA CITE DU DIABLE

 

« Tu ne t’approcheras point d’un homme comme d’une femme, parce que c’est une abomination » (Lévitique XVIII, 22)

 

« Il n’y aura point de femme publique d’entre les filles d’Israël, ni de prostitué d’entre les enfants d’Israël. » (Deutéronome XXIII, 17)

 

« C’est pourquoi Dieu les a livrés à des passions d’ignominie. Car leurs femmes ont changé l’usage naturel en l’usage contre nature. Et pareillement les hommes, l’usage naturel de la femme abandonné, ont brûlé de désirs l’un pour l’autre, l’homme commettant l’infamie avec l’homme, et recevant en eux-mêmes la récompense qui était due à leur égarement. »(I Corinthiens I, 26,27)

 

LA LOI DE SODOME

 

     Gai, gai, marions-nous dit une comptine de mariage. Eh bien, voilà, c’est fait !

 

     Faisant suite à l’Afrique du Sud, l’Angleterre, l’Argentine, la Belgique, la Norvège, la Suède, la Nouvelle-Zélande, L’Ecosse, l’Espagne, le Brésil, le Canada, le Danemark, le Mexique, le Pays de Galles, le Portugal, les Etats-Unis (20 Etats), les Pays-Bas, l’Islande, l’Uruguay, une certaine France révolutionnaire, corrompue et dégoulinante de malpropreté morale, entérine les unions homosexuelles contre-nature. Honte à ces scandaleux mandataires et pourvoyeurs de l’enfer.

 

     Après les votes du Parlement par 329 voix contre 229 et du Sénat par 179 voix contre 157, soit 508 voix pour et 386 contre pour les deux assemblées, le Conseil constitutionnel, sans doute par crainte de relever le niveau, vient de promulguer ce nouveau vomissement de l’enfer contre les lois positives de Dieu. Faut-il s’en étonner ? Sûrement pas ! Cela était assez prévisible si, plutôt que se fier aux états d’âme, bons sentiments, ou illusions des uns et des autres, on veut bien considérer la prophétie inconditionnelle de Jésus sur les conditions morales et sociales avant son second avènement. (Le texte biblique sera mis dans la suite de cet article).

 

     J’avais mis en garde deux de mes connaissances à ne pas trop s’illusionner sur la manif pour tous, car nous vivons dans un système idéologique et politique perdu de moeurs ayant déjà - dans un crescendo diaboliquement planifié - fait exploser certaines barrières morales dans le but de bouleverser et de subvertir la vie éducative, familiale et sociale, en offrant aux français la panoplie législative facilitant la pratique du divorce, de la pilule, des préservatifs, de la contraception et de l’avortement.

 

     Cet article est écrit pour les Catholiques, mais aussi pour les pratiquants des autres confessions religieuses ou philosophiques qui souffrent devant les ignominies que certains dirigeants dépravés et leurs supplétifs de la prostituée républicaine légalisent et promeuvent. Ces monstres d’iniquité, aveugles et conducteurs d’aveugles, véritables adorateurs et continuateurs de cette bête immonde que leurs prédécesseurs mirent en place en 1789 et exportèrent avec les guerres napoléoniennes et qui, sous le masque de la démocratie et des Droits de l’homme - sans Dieu - sécréta ces autres émanations de l’enfer, ces Molochs des temps modernes, abreuvés de sang, que furent le communisme et le nazisme, volontairement préparés par la haute finance internationale apatride, et suscités pour dynamiter le catholicisme et la chrétienté. Cette bête immonde se doit, maintenant, de parachever le travail préparatoire dissolvant et destructeur de ces deux idéologies mortifères en les synthétisant dans le mondialisme - nouveau masque de la Révolution - et sa tyrannie universelle.

 

     Après les attaques contre les préceptes divins que sont les atteintes à la procréation avec les pilules et les diverses méthodes contraceptives illégitimes, l’agression contre la vie avec l’avortement, l’euthanasie (en gestation) mais déjà pratiquée, et la dernière en date de ces ignominies : la légalisation, avec l’accord du Conseil constitutionnel, des unions homosexuelles et lesbiennes sorties de ces puits de l’abîme que sont l’Assemblée nationale et le Sénat approbateur. Cette loi et sa mise en pratique marquent la flétrissure de l’esprit, la conscience marquée au fer rouge de ces ignobles et pervers suppôts de Satan, promoteurs et consommateurs de Sodome et Gomorrhe que Dieu, dans sa Sainte Ecriture, qualifie d’ « abominables, prostitués, infâmes ». Ayant perdu tout sens moral, drapés dans une dignité humaine dont ils sont la négation même ils piétinent, sans vergogne et comme des porcs, les normes divines de l’ordre naturel, familial et social, et ouvrent bien grande la boite de pandore préparant la voie, posant les jalons menant à toutes les autres dérives, bassesses et ignominies que l’esprit dépravé pourra concevoir dans l’avenir, et qui, plus en descendra la pente de l’immoralité, se verront qualifiées, encore et toujours, de progrès sociaux.

 

     Cette frénésie d’immoralité et d’impiété que constituent ces assauts continuels contre toutes les lois divines permettent, dans ce contexte de mépris total de Dieu, d’appliquer à ces monuments d’iniquité, les paroles suivantes de Jésus :

 

« Vous avez le diable pour père, et vous voulez accomplir les désirs de votre père (…) » (St Jean VIII, 44)

 

(A suivre...« La loi de Sodome - 2 : Que faire maintenant ? - 1 »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini

 

Mis sur un autre blogue le 20 juin 2014

 

 

mercredi 14 septembre 2022

Comment faire une bonne méditation ?


COMMENT FAIRE UNE BONNE MEDITATION ?

     Cette publication sur la méditation suite à plusieurs sollicitations sur ce thème.

     Méditer c’est réfléchir avec une certaine intensité sur une idée qui nous préoccupe et que l’on veut réaliser. Difficulté : effort pour discipliner son esprit et l’obliger à réfléchir sur le sujet précis qui a été choisi.

     Méditer est une chose très nécessaire car : « Le monde entier est plein de désolation, parce que personne ne réfléchit dans son cœur ». (Jérémie XII, 11)

LES TROIS PHASES D’UNE BONNE MEDITATION :

I - AVANT L’EXERCICE :

     Ai-je observé le SILENCE et le RECUEILLEMENT INTERIEUR, si nécessaire pour être préparé ?

     Avant de commencer, ai-je considéré DIEU PRESENT et fait, de tout mon cœur l’ACTE D’ADORATION.

II - DURANT L’EXERCICE (les 3 actes nécessaires) 

Ai-je fait :

1 – l’ORAISON PREPARATOIRE ?

     Elle consiste à demander à Dieu Notre-Seigneur, que toutes mes intentions, toutes mes actions et toutes mes opérations soient dirigées uniquement au service et à la louange de sa divine Majesté. Par exemple :

« Mon Dieu, je vous remercie très humblement de toutes les grâces que vous m’avez faites jusqu’ici. C’est encore par un effet de votre bonté que je vois ce jour ; je veux aussi l’employer uniquement à vous servir. Je vous en consacre toutes les pensées, les paroles, les actions et les peines. Bénissez-les, Seigneur, afin qu’il n’y en ait aucune qui ne soit animée de votre amour, et qui, ne tende à votre plus grande gloire. »

2 – LA COMPOSITION DE LIEU OU PREMIER PRELUDE.

     Si le sujet de la méditation ou de la contemplation est une chose visible, comme les mystères de Notre-Seigneur Jésus-Christ, ce prélude consistera à me représenter, à l’aide de l’imagination, LE LIEU MATERIEL où se trouve l’objet que je veux méditer ou contempler : par exemple, le temple, la montagne où est Jésus, le Golgotha, ou Notre- Dame à Nazareth.

     Si le sujet de la méditation est une chose invisible, comme les péchés, la composition de lieu sera de voir des yeux de l’imagination et de considérer mon âme emprisonnée dans ce corps mortel et moi-même, c’est-à-dire mon corps et mon âme, dans cette vallée de larmes, comme exilés parmi les animaux sans raison, c’est-à-dire nos passions.

- Composition de lieu : une image pour fixer l’attention et aide à nous remémorer (mémoire) les points, les idées, les faits sur lesquels on veut réfléchir, méditer.

3 – LA DEMANDE OU SECOND PRELUDE ?

     Il s’agit de demander à Dieu, Notre-Seigneur, ce que je veux et ce que je désir en faisant cette méditation.

     Cette demande doit être conforme au sujet de la méditation. S’il s’agit de la Résurrection, par exemple, je demanderai la grâce de participer à la joie ineffable de Jésus-Christ glorieux. S’il s’agit de la Passion, je demanderai la douleur, les larmes, les souffrances, avec Jésus-Christ dans les tourments.

     COLLOQUE EN FIN DE MEDITATION

     Si le sujet de méditation fut la Passion, me représentant Notre-Seigneur Jésus-Christ en croix devant moi, je lui demanderai dans un colloque comment, étant le Créateur de toutes choses, il en est venu jusqu’à se faire homme ; comment, possédant la vie éternelle, il a daigné accepter une mort temporelle et la subir réellement pour mes péchés. Puis, me considérant moi-même, je me demanderai ce que j’ai fait pour Jésus-Christ, ce que je dois faire pour Jésus-Christ. Et, le voyant ainsi attaché à la croix, je ferai les réflexions qui se présenteront à moi.

     Durant cet exercice de Méditation trois facultés de l’âme (mémoire, intelligence et volonté) devront être sollicité.

COMMENT AI-JE EXERCE MA MEMOIRE :

1 – Me suis-je rappelé ce que j’avais à méditer ?

2 – Ai-je écarté le souvenir de toute chose étrangère ?

COMMENT AI-JE EXERCE MON INTELLIGENCE ? (ENTENDEMENT)

1 - En utilisant le raisonnement : l’intelligence réfléchie sur le fait, sur l’idée choisie pour en comprendre : le sens, l’importance, la répercussion dans notre vie.

2 – Ai-je pris soin de tirer les conséquences pratiques ? Ai-je reçu quelque lumière spéciale ? Faudrait-il que j’en écrive quelques petites choses à mon usage ?

COMMENT AI-JE EXERCE MA VOLONTE ?

1 - Ai-je excité en moi les affections que la vérité devait éveiller ?

2 - Ai-je pris des résolutions pratiques, concrètes, lesquelles ? Comment pourrai-je les accomplir ? Que faut-il que j’en écrive ?

3 – Durant la méditation, lorsque je me suis intérieurement porté à m’adresser à Dieu ou à la Sainte Vierge, aux Anges, aux Saints, me suis-je laissé aller à ces saintes impulsions, leur parlant avec foi, respect et confiance ?

     Ai-je pris la position du corps la plus à propos pour pouvoir bien méditer ? Dans les colloques, ai-je pris une attitude de plus grand respect ?

     En terminant, ai-je pris soin de résumer tout cela, et d’adresser au ciel mes remerciements

III – APRES L’EXERCICE DE MEDITATION

     Ai-je examiné la manière dont j’ai fait la méditation en la repassant brièvement ?

     A-t-elle été bonne ? J’en remercierai Dieu ? Mauvaise ?...Pourquoi ? Comment y remédier ? Je prendrai la résolution d’y pourvoir. Est-ce par ma faute ?... J’en demanderai pardon et m’en corrigerai.

NOTA :

     Lorsqu’il s’agit de la méditation du matin, voir si le soir avant de m’endormir, j’ai réfléchi un petit moment pour décider à quelle heure je me lèverai le lendemain et si j’ai résumé en mon esprit la méditation à faire. Et de même si dès le levé, j’ai occupé ma pensée du sujet de la méditation.

     Ne pas se décourager si, surtout les premiers jours, la méditation paraît aride. Le bon Dieu voit vos efforts.

DUREE DE LA MEDITATION : Elle devrait être d’une heure, et pas inférieure à une demi-heure si possible (Annotation 12 du Livre des Exercices spirituels de Saint-Ignace de Loyola)

René Pellegrini

mardi 13 septembre 2022

Prière à Jésus crucifié


PRIERE A JESUS CRUCIFIE

     O bon et très doux Jésus ! Prosterné à genoux en votre présence, je vous prie et vous conjure avec toute la ferveur de mon âme, de daigner graver dans mon coeur de vifs sentiments de foi, d’espérance et de charité, un vrai repentir de mes péchés et une volonté très ferme de m’en corriger, pendant que je considère et contemple en esprit vos cinq plaies, avec une grande affection et une grande douleur, ayant devant les yeux ces paroles que déjà le prophète David mettait sur vos lèvres, ô bon Jésus :

« Ils ont percé mes mains et mes pieds, ils ont compté tous mes os ». 

(Psaumes XXI, 17,18 ou XXII, 17,18 dans les Bibles protestantes)   

 

René Pellegrini

 

lundi 12 septembre 2022

Antilibéralisme - 6 : Le libéralisme est un péché - 6


 Pie XII (1876-1958) Pontificat de 1939 a 1958

ANTILIBERALISME - 6

LE LIBERALISME EST UN PECHE – 6

 

« Pendant qu’il était à Jérusalem pour la fête de Pâque, beaucoup crurent en son nom, voyant les miracles qu’il faisait. Mais Jésus ne se fiait pas à eux, parce qu’il les connaissait tous. » (Saint Jean II,23,24)

« Maudit soit l’homme qui se confie dans l’homme, qui se fait un bras de chair, et dont le cœur se retire du Seigneur » (Jérémie XVII,5)

 

COMMENT SE DIRIGER AVEC PLUS DE SÛRETE AUJOURD’HUI ? – 2


LE CATHOLIQUE ENTACHE DE LIBERALISME

     Il se reconnaît à ceci : Homme de bien et de pratiques sincèrement religieuses il exhale néanmoins une odeur de libéralisme par tout ce qu’il dit, écrit, ou tient entre ses mains. Il pourrait dire à sa manière, comme Madame de Sévigné : « Je ne suis pas la rose, mais je m’en suis approché et j’ai pris quelque chose de son parfum. »

     Ce brave homme raisonne, parle et agit comme un libéral sans qu’il s’en doute. Son fort c’est la charité, il est la charité même. De quelle horreur il est rempli pour les exagérations de la presse ultramontaine ! Traiter de méchant l’homme qui répand de mauvaises idées, c’est aux yeux de ce singulier théologien pécher contre le Saint-Esprit. Pour lui il n’y a que des égarés. On ne doit ni résister ni combattre ; ce qu’il faut sans cesse s’efforcer de faire c’est d’attirer. Etouffer le mal sous l’abondance du bien, c’est sa formule favorite, lue un jour par hasard dans Balmès, et la seule chose qu’il ait retenue du grand philosophe catalan.

     De l’Evangile, il cite seulement les textes à saveur de sucre et de miel. Les effrayantes invectives contre le pharisaïsme lui font, on le dirait, l’effet de bizarreries et d’excès de langage chez le divin Sauveur. Ce qui ne l’empêche pas de s’en servir fort bien lui-même, et très durement, contre ces agaçants ultramontains qui compromettent chaque jour par leur défaut de mesure la cause d’une religion toute de paix et d’amour.

     Contre eux ce teinté de libéralisme d’ordinaire si doux se montre acerbe et violent.

     Contre eux son zèle est amer, sa polémique est aigre, sa charité agressive. C’est à lui que s’adressait le Père Félix, dans un discours célèbre où à propos des accusations dont l’éminent Louis Veuillot (1) était l’objet, il s’écriait :

« Messieurs, aimons et respectons jusqu’à nos amis. » Mais non, notre homme à teinte libérale n’agit pas de la sorte. Il garde tous les trésors de sa tolérance et de sa charité pour les ennemis jurés de sa foi ! Quoi de plus naturel, le pauvre homme ne veut-il pas les attirer ? En échange, par exemple, il n’a que sarcasmes et cruelle intolérance pour les plus héroïques défenseurs de cette même foi.

     En résumé, ce teinté de libéralisme n’a jamais pu comprendre l’opposition Per Diametrum dont parle saint Ignace dans les Exercices spirituels. Il ne connaît pas d’autre tactique que celle d’attaquer par le flanc, tactique qui, en religion, peut être la plus commode, mais qui n’est point la plus décisive. Il voudrait bien vaincre, mais à la condition de ne pas blesser l’ennemi, de ne lui causer ni mortification, ni ennui. Le seul mot de guerre lui agace les nerfs et il donne toutes ses préférences à la pacifique discussion. Il est pour les cercles libéraux dans lesquels on pérore et on délibère, et non pour les Associations ultramontaines dans lesquelles on dogmatise et on blâme…En un mot, si on reconnaît le libéral exalté et le libéral modéré à leurs fruits, c’est principalement par ses affections que l’homme à teinte libérale se fait reconnaître.

    Ces traits mal profilés, qui ne vont pas jusqu’au dessin, ni même jusqu’au croquis, encore moins jusqu’à un véritable portrait, suffisent cependant à faire discerner promptement les types de la famille libérale à leurs degrés divers.

     Pour résumer en quelques mots le trait le plus caractéristique de leur respective physionomie, nous dirons que :

- le libéral exalté rugit son libéralisme,

- le libéral modéré le pérore, et que

- le pauvre libéral teinté le soupire et le gémit.

     « Tous sont pires » comme disait de ses parents le coquin du conte populaire. Néanmoins il faut reconnaître que :

- le premier (libéral exalté) est souvent paralysé dans son action par sa propre fureur ;

- le troisième de condition hybride (libéral teinté) est par sa nature stérile et infécond, tandis que

- le deuxième (libéral modéré) est le type satanique par excellence. Il est à notre temps la véritable cause des dévastations libérales.

René Pellegrini

(1) Louis Veuillot (1813-1883) - Journaliste et homme de lettres français, Catholique fervent. Défenseur de l’enseignement privé et de l’infaillibilité pontificale.

dimanche 11 septembre 2022

Le poids du fardeau


 AVIS ET MAXISMES - 10

 

LE POIDS DU FARDEAU


Celui qui tombe sous un fardeau,

 

se relève difficilement avec ce fardeau.


- Les Avis Et Maximes sont tirés des œuvres spirituelles de Saint Jean de la Croix.

 

René Pellegrini

samedi 10 septembre 2022

La Contre-Révolution, qu'est-ce-à-dire ? - 6 : La hiérarchie - 2


 Seigneur, que votre volonté soit faite sur la terre comme au ciel (St Matthieu VI,10) 

LA CONTRE-REVOLUTION, QU’EST-CE A DIRE ? - 6 : LA HIERARCHIE - 2

     A l’égalitarisme révolutionnaire façonné dans les sociétés de pensée (aujourd’hui, les think Tanks) dont l’aboutissement est le nivellement par le bas, et la mise en place progressive des ingrédients de la mise en esclavage, s’oppose la hiérarchie qui fonde l’existence d’une institution assise sur des principes chrétiens.

     La hiérarchie s’oppose per diametrum à la fausse égalité révolutionnaire.

     La Hiérarchie correspond à la réalité alors que l’égalité est une construction dans les nuées.

     La hiérarchie constitue la vraie justice, car elle consiste à donner à chacun selon ses responsabilités et ses capacités, alors que l’égalité est l’injustice absolue du nivellement par le bas.

     La hiérarchie est la nécessité même de la société, son existence même. La société met en relation les besoins des individus : l’ingénieur a besoin de l’ouvrier pour exécuter ses plans ; le malade du médecin pour se soigner ; l’automobiliste du garagiste pour réparer sa voiture ; le justiciable de l’avocat pour sa défense, etc. C’est cette dépendance pour la satisfaction des différents besoins qui permet aux hommes de vivre ensemble dans une institution politique et sociale. C’est à la hiérarchie qu’il appartient d’harmoniser les rapports entre des individus ayant des compétences et des responsabilités différentes.

     Comme déjà dit dans l’article précédent la Hiérarchie prend pour modèle l’organisation céleste : https://la-royaute-du-christ.blogspot.com/2022/08/la-contre-revolution-quest-ce-dire-5-la.html 

« Pour que la volonté de Dieu se fasse sur la terre comme au ciel » (St Matthieu VI, 10)

     Ne jamais oublier que nous vivons une époque de manipulation et de censure de l’information, de mensonges, d’afflictions, de désolation, de tribulation et d’humiliation pour l’Eglise. Ce climat délétère et anti-Dieu caractéristique du cinquième âge de l’Eglise (Eglise de Sardes (1) dans lequel nous sommes encore, semble toucher à sa fin. Il sera suivi du sixième âge de l’Eglise (Eglise de Philadelphie (2), âge de consolation qui verra le Grand Monarque détruire toutes les Républiques, et refleurir, pour un temps, la vérité, la charité, la justice et la paix afin de préparer les chrétiens avant que n’apparaisse l’Antéchrist et ses troupes, pour son assaut final contre l’Eglise et sa défaite éternelle par Notre-Seigneur Jésus-Christ.

     Si l’esprit révolutionnaire prône tellement l’égalité c’est parce qu’il sait, par expérience, que c’est la solution idéale pour noyauter et faire disparaître plus facilement l’esprit chrétien d’une institution catholique laïque ou religieuse, et en détruire progressivement la hiérarchie remplacée par la collégialité des égaux délibérants.

     Vous voulez faire dériver ou détruire une institution d’esprit catholique (école, collège, université, monastère, épiscopat, syndicat, etc.) faites-lui adopter, insufflez-lui, comme principe de sa constitution la forme révolutionnaire : Liberté, égalité, fraternité. Elle pourra inscrire en grands caractères sur le fronton de son établissement : école, collège, université, monastère, épiscopat ou syndicat catholiques, la forme adoptée, se répercutant logiquement sur les mentalités et l’enseignement dispensé, en révélera sa vraie nature, et en fera une institution imbibée, malgré elle, d’esprit révolutionnaire. De même pour un mouvement ou un parti politique car, comme déjà dit, mais ne l’oublions jamais « La nature d’une chose lui est conférée par sa forme » ce que le Pape Pie XII exprime de la manière suivante :

 « De la forme donnée à la sociétéen harmonie ou non avec les lois divinesdépend et s’infiltre le bien ou le mal des âmes, c’est-à-dire, si les hommes, appelés tous à être vivifiés par la grâce du Christ, respireront dans les contingences terrestres du cours de leur vie, l’air sain et vivifiant de la vérité et des vertus moralesou le microbe morbide et souvent mortel de l’erreur et de la dépravation. » (Radio-Message de la Pentecôte du 1er juin 1941)

     Ainsi, « la forme donnée à la société » (3) est capitale. Pour ne pas être induit en erreur et risquer d’accorder son soutien à un faux label catholique, il faut affirmer qu’il n’y a pas de véritable contre-révolution catholique sans hiérarchie car elle est l’existence même d’une société vraiment catholique, conjointement avec la vérité et la charité qui sont sa loi écrite ou ses coutumes qui forment l’essence de cette société.

     Le chrétien contre-révolutionnaire doit impérativement, en plus de la hiérarchie, concevoir son action politique sous l’angle de la vérité et de la charité qui prend en compte le désir de Dieu de nous unir à sa vie divine. Ce qui implique que cette action politique ne peut vraiment se développer, avec succès, que si les moyens et les pratiques institutionnels existants lui permettent d’atteindre le but de conduire l’ordre social vers Dieu pour qu’il l’aime, l’honore et le serve, et ainsi favoriser le salut du plus grand nombre. Dans le cas contraire, si ces moyens et pratiques institutionnels font défauts (ce qui est le cas présentement) cette action politique sera inexorablement phagocytée et dérivée quelle que soit la bonne foi ou la sincérité de ceux qui la mène.

     A titre d’exemple, pour ce qui est de sortir la France de l’abîme vers lequel elle se précipite, le faux espoir, pour bien des personnes catholiques ou pas, de cet étendard de promiscuité morale et spirituelle qu’est le Front National (aujourd’hui Rassemblement National) constitue un cas d’école. Ce parti politique englué comme les autres composantes politiques dans les présupposés de la République laïque, c’est-à-dire athée en ce qui concerne le respect des valeurs chrétiennes, l’obéissance, l’honneur et la gloire envers Notre-Seigneur Jésus-Christ, mais très dévote quant aux constructions sociales liées aux fausses valeurs et faux principes idéologiques, philosophiques et spirituels sataniques surgis des élucubrations et rêveries des diverses sectes et conventicules maçonniques et kabbalistes. Il suffit de les entendre parler, la bouche en cœur, de la République, de la laïcité, des droits de l’homme, etc.

(A suivre…« But et moyens de la Contre-Révolution - 1 »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini

 

(1) Eglise de Sardes (Apocalypse III, (1). Elle correspond au cinquième âge de l’histoire de l’Eglise (dans laquelle nous sommes) qui commença vers 1520 sous le règne de l’Empereur Charles-Quint et du Pape Léon X. Elle se rapporte aussi au cinquième jour de la création du monde lorsque Dieu dit « que les eaux produisent toutes sortes de poissons et de reptiles, et qu’il créa les oiseaux du ciel » (Genèse I, 20-23). Cet âge est un âge d’affliction, de désolation, d’humiliation et de pauvreté de l’Eglise jusqu’à la venue du Grand Monarque. Il peut s’appeler avec raison un âge de purgation. Sardes signifie principe de beauté ou principe de perfection qui suivra dans le sixième âge de l’Eglise, celle de Philadelphie.

(2) Eglise de Philadelphie (Apocalypse III, 7) signifie « amour du frère », selon l’étymologie grec philadelphia. Elle correspond au sixième âge de l’histoire de l’Eglise. Nous n’y sommes pas encore, seulement lorsque paraîtront le Saint Pape et le Grand Monarque : les guides légitimes des Catholiques.

(3) La forme n’a pas ici le sens d’apparence extérieure d’un objet quelconque (carrée, ronde, rectangulaire, etc.). En métaphysique elle est le principe des forces et de l’activité dans un être. Elle est ce qui explique l’unité, la fixité et l’activité des vivants et qui maintient l’être  tout entier. Par exemple, pour l’homme son âme est la forme substantielle du corps physique humain.

 

Mis sur un autre blogue le 16 février 2015


vendredi 9 septembre 2022

L'inquiétude

« Marthe, Marthe, tu t’inquiètes et tu te troubles pour beaucoup de choses » (Saint Luc X,41)

L’INQUIETUDE

     L’inquiétude est le plus grand mal qui arrive à l’âme, excepté le péché. Car, comme les séditions et troubles intérieures d’une république la ruine entièrement et empêchent qu’elle puisse résister à l’étranger : ainsi notre cœur, étant troublé et inquiété en soi-même, perd la force de maintenir les vertus qu’il avait acquises, et le moyen de résister aux tentations de l’ennemi…

     Ne permettez pas à vos désirs, pour petits qu’ils soient et de petite importance, qu’ils vous inquiètent…Quand vous sentirez arriver l’inquiétude, recommandez-vous à Dieu, et résolvez-vous de ne rien faire du tout de ce que votre désir demande de vous, tant que l’inquiétude n’est pas totalement passée…Et sur cela faites la chose, non selon votre désir, mais selon la raison.

(Saint François de Sales)

René Pellegrini


 

 


 

jeudi 8 septembre 2022

Laïcité révolutionnaire - 2 ou tout restaurer dans le Christ - 1


LAICITE REVOLUTIONNAIRE – 2 

OU TOUT RESTAURER DANS LE CHRIST ? – 1

« Ote ! Ote ! crucifie-le ! (…) Nous n’avons de roi que César »

(St Jean XIX, 15) 

     Pour un homme politique catholique serait-ce un gros mot d’en référer au Christ et à l’enseignement de l’Eglise dans une assemblée parlementaire qui doit légiférer pour un peuple à majorité catholique ? D’en référer à leurs enseignements moraux ? Les mœurs n’auraient-ils rien à voir avec la vie en société et sa stabilité, l’édification morale et vertueuse des jeunes et des moins jeunes ? Jésus serait-il moins compétent en ce domaine que nos hommes politiques et législateurs pécheurs à hautes doses pour certains, pour s’en remettre aux propagandistes de références spirituelles ou philosophiques notoirement antichrétiennes, ou à celles de dépravés et jouisseurs de tous calibres ? Si le Christ est rejeté en ce qui concerne les bonnes mœurs, chez qui les adeptes et défenseurs de la laïcité révolutionnaire iront-ils chercher et défendre ce qui, pour eux, relève du bien et du mal, du normal et de l’anormal, du juste et de l’injuste ?

     Par exemple, chez quels cerveaux détraqués puisent-ils la loi sur l’avortement, cet assassinat légal, reflet de la bassesse et de la déchéance humaine non moins que la pourriture de l’esprit de celle qui a présenté le projet de loi : Madame Simone Veil, ministre de la santé de 1974 à 1979. Tu parles d’une santé d’envoyer des embryons et des fœtus humain finir dans l’incinérateur !!! La peine de mort est abolie pour les criminels récidivistes ou pas ; mais elle existe pour les embryons et les fœtus non désirés. IGNOBLES HYPOCRITES ! Pourtant, Madame Veil est une rescapée des camps de concentration. Elle a certainement béni le jour où elle en est sortie. Elle a survécu à ces camps mais elle ne laisse aucune chance aux bébés à naître dès qu’ils entrent dans l’avortoir : cette chambre de mort pour innocents et de médecins à la conscience atrophiée. Aucune chance, sauf remords de conscience de la mère, à l’ultime moment.

     Cette femme, responsable d’une loi qui permet l’assassinat annuel d’environ 200 000 à 250 000 embryons et fœtus humains (1), est louangée et décorée. Dans une société normale, respectueuse de la vie dès sa conception, (2) mériterait-t-elle de tels honneurs ? C’est quoi ce nid de serpents venimeux, cette Assemblée d’estropiés mentaux qui décorent la permission d’assassiner de petits êtres sans défense ? Plutôt qu’accepter ces honneurs, il eût été préférable que, revenant à résipiscence pour sa loi scélérate, elle demande pardon à Dieu et aille pleurer ses péchés, jusqu’à la fin de ses jours, dans un couvent ou dans la solitude, pour tous les crimes qu’elle a permis de commettre en France. D’un point de vue statistique, Josef Mengele est un enfant de chœur.

     On vous demande, à vous catholiques, de vous taire au Parlement sur la référence aux valeurs morales du Christ, pendant qu’on porte aux nues la loi génocidaire d’un tel monstre ouvrant la porte de la bonne conscience pour l’extermination en masse d’innocents ? C’est bas, c’est sale, c’est indigne, c’est méprisable, non parce qu’elle est juive, mais elle est, comme bien des catholiques et autres spécimens de chrétiens, la négation même de la dignité humaine dont-on se glorifie généreusement tout en permettant sa négation dès le principe, en s’appuyant sur une science complaisante. Ceci, est à l’image même de la puanteur morale déversée sur la société française depuis les gradins de l’Assemblée nationale par des dirigeants politiques et des idéologues encartés, traîtres à leur propre pays et porteurs complaisants, de longue date, des valises d’ennemis de la France et prêts - le monde ouvrier et employé autochtone les fuyant de plus en plus pour se réfugier dans d’autres partis politiques - à favoriser le chaos pour se constituer un socle électoral avec un nouveau prolétariat étranger. Ne vous laissez pas duper par ceux (individus ou partis politiques) qui s’affichent ennemis en apparence et sont amis en secret.

     Des cerveaux enténébrés, logés dans une boîte crânienne qui ressemblent plus à une fosse à purin qu’a un habitacle de la sagesse humaine, qui estimeraient que pour vous, Catholiques, ce serait un dérapage inconséquent d’en référer au Christ quand les membres de la cage aux folles peuvent s’exprimer et revendiquer leur adhésion à la jaquette flottante, et même organiser des défilés urbains ? Cette panacée universelle qu’est la religion laïque révolutionnaire peut débattre et légiférer pour les adeptes des mœurs contre-nature en s’appuyant sur de pseudo-présupposés idéologiques, sociologiques ou scientifiques issus de tous les corpus anticatholiques et apostats pour justifier ces pratiques, dont l’origine est plutôt sulfureuse, mais vous, Catholiques qui refuseriez de jouer la comédie du double jeu et de l’hypocrite, vous devriez taire les références aux enseignements de Dieu sur ces mêmes questions d’un point de vue chrétien s’appuyant, lui aussi, sur des préceptes moraux, des enseignements sociaux et philosophiques éprouvés par le temps, et, en matière scientifique, refusant sur le plan anthropologique, social et d’explication du monde, de prendre appui sur des hypothèses ou des théories contredites par des faits concrets dûment établis. De qui se moque-t-on ?

     Députés et sénateurs catholiques comment pouvez-vous collaborer  à ce jeu sordide et immonde et le cautionner par vos votes ? Pensez-vous que Jésus-Christ soit honoré par de telles lois ? Pour vous, ces misérables pêcheurs qui s’agitent dans cet antre de l’enfer qu’est le Palais Bourbon, seraient-ils au-dessus de Dieu ? Si c’est le cas, qu’avez-vous fait de votre baptême au nom de la Très Sainte Trinité (Père, Fils et Saint-Esprit) et de vos devoirs envers elle, qui consistent à faire sa volonté en tous lieux ? Seriez-vous des chrétiens de jours de fête ou à mi-temps ? Dieu vous accorde-t-il le souffle de vie, l’être et le mouvement à temps partiel ?

     Que recherchez-vous en faisant de la politique : l’honneur et la gloire de Dieu, ou les décorations, les honneurs mondains et la satisfaction d’une ambition personnelle ? Qui servez-vous en réalité ? Vers qui vont vos affections ? De qui êtes-vous les disciples et les collaborateurs : De Dieu ou du diable et sa République apostate favorisant la damnation du plus grand nombre ? Rentrez en vous-mêmes et cessez de faire honte à Dieu, aux anges et aux hommes ! Si c’est de Dieu, seule la vérité doit vous contraindre et non les désidératas de pervers, de conscience marquée au fer rouge, de jouisseurs, d’apostats ou d’ennemis de l’Eglise et du Christ. Et, prenez garde, car cette même vérité vous oblige à ceci, à moins d’être le portait type du menteur et de l’hypocrite à qui, en l’état, on ne peut accorder aucune confiance :

« La vertu de vérité fait que l’on se montre au-dehors tel qu’on est au-dedans, ce qui a lieu non seulement par des paroles, mais encore par des actes. Donc, s’il est contraire à la vérité de parler contre sa penséece qui constitue le mensonge : il l’est aussi d’agir de manière à se faire passer pour autre que l’on est, ce qui constitue la simulation, qui est ainsi, à proprement parler, un mensonge en action. Or le mensonge est toujours un péché, quelle que soit sa manière ; la simulation est donc, elle aussi, toujours un péché. » (Somme Théologique (IIa-IIæ question 111, article 1)

     N’est-ce pas MM les politiciens catholiques, et ceux qui leurs ressemblent sur l’échiquier politique et en dehors ? Propos de Saint Thomas d’Aquin sans aucune commune mesure avec les postures et les pratiques politiciennes. Pour un Catholique,  c’est une question de foi dans laquelle l’intelligence adhère, sous les feux de la grâce, aux vérités révélées par Dieu parce qu’Il ne peut ni se tromper, ni nous tromper. En dehors de cala, ce n’est qu’une vague croyance ou une religiosité à la carte sans véritable consistance, qui vole en éclat face aux décisions morales, sociales et politiques, aussi impopulaires soient-elles, que la foi oblige à prendre sous le regard de Dieu.

(A suivre…si Dieu veut)

René Pellegrini


(1) Soit, depuis 42 ans, entre 8 à 10 millions de créatures exterminées, en France, non pour appartenance religieuse ou ethnique, mais pour leur avoir refusés la qualité d’êtres humains et d’adultes en devenir.

(2) Les Droits de l’homme ou ‘’Evangile’’ de la laïcité, furent assassins dès leur origine. Et, en continuité, c’est dès l’origine de la vie qu’ils s’attaquent à elle refusant d’accorder la qualité de personne humaine à l’œuf fécondé, et, par conséquent, la protection que ces Droits sont censés lui accorder. De la même façon que le gland possède, en lui-même, tous les caractères de la vie végétale lui permettant (si on ne le détruit pas) de devenir un chêne imposant et vigoureux, il y a, en sommeil, dès la fécondation de l’œuf tous les caractères d’une vie intellectuelle lui permettant, (si on ne détruit pas cet œuf) de l’enfance à l’état d’adulte, le plein développement de la raison avec ses caractéristiques propres. La vie qui va favoriser le développement de ce nouvel être humain avec toutes ses potentialités, est déjà en acte dans cet œuf fécondé comme le chêne imposant est déjà en puissance dans la vie végétale du petit gland si on ne le détruit pas.

VOUS POUVEZ DIFFUSER A QUI VOUS VOUDREZ

 

Mis sur un autre blogue le 12 avril 2017

mercredi 7 septembre 2022

Prière à Marie, Reine de l'Univers


PRIERE A MARIE, REINE DE L’UNIVERS !

     O Vierge Marie, jetez un regard de pitié sur ce monde.

     La religion de Jésus-Christ avait été pour les nations chrétiennes le principe d’une stabilité, d’une liberté, d’une gloire que n’avaient pas connue les peuples et les siècles païens.

     Comment cette couronne est-elle tombée de notre tête ?

     Ah ! Le prophète a fait la réponse : « Malheur à nous parce que nous avons péché ! »

     Reine de l’Univers, ramenez le monde entier à Dieu, ramenez les nations à Jésus-Christ : vous rendrez ainsi à la société terrestre sa plus belle couronne, sa couronne de pierre précieuse ou plutôt vous rendrez à cette société depuis longtemps mutilée et décapitée sa véritable tête qui est Jésus-Christ, votre Fils.

      A Lui soit louange, amour, puissance et empire pendant tous les siècles des siècles !

     Amen.

mardi 6 septembre 2022

Le massacre de la Légion thébaine : La foi en acte


LE MASSACRE DE LA LEGION THEBAINE


LA FOI EN ACTE –

 

     En commentant le récit sur cette légion chrétienne, je prends le risque de heurter certaines consciences sensibles ou ne goûtant pas ce qui va suivre. Je ne cherche pas à provoquer ni à blesser. Chacun s’examinera par rapport au comportement décrit et au désir qu’il a de s’y conformer ou d’y tendre. Je souhaiterai que mes commentaires soient reçus, par ceux qui seraient en désaccord, comme la volonté de montrer jusqu’où peut conduire une foi profonde formée sans réserve sur le modèle parfait de Jésus-Christ et à laquelle je ne suis pas insensible, car l’Eglise les ayant portés sur les autels ils sont, à mon sens, dignes d’être suivis et imités avec l’aide de la grâce et autant qu’elle le permet. Je m’excuse pour la longueur de cet article, mais, pour en faciliter le suivi et sa compréhension, j’ai préféré le donner en totalité.

     Le massacre de la légion thébaine – six mille six cents hommes – qui eut lieu aux temps du tyrannique empereur Dioclétien, et que j’extraie de la « Fleur des Saints » du Père Ribadeneira. Ce récit nous est rapporté par Saint Eucher, évêque de Lyon, dans une lettre adressée à l’évêque Salvius.

     Pourquoi un tel massacre ? Parce que le prince Maximien avait ordonné à cette légion – qu’il avait fait venir spécialement d’Orient – d’aller avec d’autres troupes, enlever les chrétiens parmi lesquels, bien entendu, des hommes, des femmes et des enfants de tous âges, et de les conduire à la mort. Devant le refus motivé des chefs chrétiens de la légion, le tyran exerce une première contrainte, il fait décimer (un sur dix) la légion, ce qui provoque la mort de plus de 600 soldats chrétiens.

     « La fureur qu’elle excita dans l’esprit de ce prince fut si violente, qu’il commanda sur le champ qu’on décimât la légion, afin que ceux que le sort aurait épargné, épouvantés par le danger qu’ils venaient d’éviter, et par la vue de leurs compagnons égorgés à leurs yeux, se résolussent d’obéir ; mais ni ce triste spectacle, ni la crainte d’une pareille destinée, ne purent les ébranler. Ils s’écrièrent tous qu’on ne verrait jamais leurs mains souillées du meurtre de leurs frères, ni fumantes de leur sang innocent ; qu’ils détestaient le culte impie des idoles, qu’ils étaient des adorateurs du vrai Dieu, et qu’ils endureraient les dernières extrémités et la mort même, plutôt que de faire quelque chose contre la religion qu’ils professaient. »

     Observons bien que le refus d’obéissance est en rapport avec un ordre reçu, mais un ordre mauvais. Le païen Maximien exigeait des soldats chrétiens « le meurtre de leurs frères ». Il est impossible pour un vrai chrétien d’obéir à un ordre mauvais ou injuste. Le fondement d’un tel refus étant « adorateurs du vrai Dieu, ils respecteraient la religion qu’ils professaient ». Le premier massacre n’ayant en rien changé l’attitude des légionnaires, et leurs propos ayant été rapportés à Maximien, il exerce une nouvelle contrainte, et décime une seconde fois.

« Cela ayant été rapporté à Maximien, il ordonna qu’on décimât la légion pour la seconde fois, et qu’on ne laissât pas ensuite de contraindre ceux qui resteraient à exécuter ses premiers ordres. La légion fut donc encore décimée ; mais le reste, sans s’étonner, persévéra toujours dans le même refus ; les officiers et les soldats s’exhortent mutuellement les uns les autres à demeurer fermes dans une si belle résolution. Mais celui qui leur inspirait le plus cette admirable fermeté, était saint Maurice, leur colonel, auquel se joignirent Exupère, maréchal de camp, et Candide, prévôt de la légion. Ces trois officiers ne cessaient de leur représenter la sainteté du serment qu’ils avaient fait à Jésus-Christla fidélité qu’ils lui devaient comme à leur véritable empereur ; qu’il était beau de mourir pour la défense de la loi de Dieu ; que l’exemple de leurs compagnons qu’ils voyaient étendus sur la poussière, comme autant de victimes sacrifiées à Dieu, les devait merveilleusement encourager ; que du haut du ciel, où ils venaient de monter, ils leur tendaient la main, et leur montraient des couronnes toutes pareilles à celles qu’ils apercevaient briller sur leurs têtes. Ces trois grands hommes n’eurent pas de peine à allumer dans le cœur de leurs soldats, ce feu divin dont ils brûlaient eux-mêmes. »

     Ils sont passifs, n’esquissent aucun geste pour se défendre ou pour protéger leurs frères d’armes exécutés sous leurs yeux. Cependant, il est dit qu’ils moururent pour « la défense de la loi de Dieu ». Ils ont donc parfaitement défendu la loi divine en n’intervenant pas : en refusant de tuer leurs frères.

     Ce qui suit illustre parfaitement leur foi et la fidélité du serment fait à Jésus-Christ lorsqu’un ordre de l’autorité temporelle entre en conflit avec un commandement de Dieu.

« Tous soupiraient après le martyre. Ainsi animés de ce beau feu. Ils firent présenter à Maximien un écrit conçu à peu près en ces termes : Seigneur, nous sommes vos soldats, il est vrai, mais nous sommes aussi les serviteurs du vrai Dieu, et nous nous faisons gloire de le confesser. Vous nous honorez de la milice ; mais nous devons à Dieu le don inestimable de l’innocence. Nous recevons de vous la solde comme une récompense due à nos travaux ; mais nous tenons de Dieu la vie, comme un don purement gratuit, et que nous ne pouvons jamais mériter. Il ne nous est donc plus permis d’obéir à notre empereur, dès que Dieu nous le défend : oui notre Dieu, et le vôtre, seigneur. Commandez-nous des choses justes, vous nous trouverez soumis, obéissants, prêts à tout entreprendre pour votre service et pour votre gloire : Montrez-nous l’ennemi ; et nous répondons de sa défaite, nos mains n’attendent que votre ordre pour se tremper dans le sang ; mais nous ne répandrons jamais celui de nos frères, de vos sujets. »

     Placés dans un état d’obéissance à l’égard de leur prince – bien que païen et sanguinaire – qui est leur autorité supérieure, ils sont aussi « serviteurs de Dieu » de qui ils tiennent les dons inestimables « de l’innocence et de la vie » ce qui leur fait dire « Commandez-nous des choses justes » justifiant ainsi leur désobéissance par l’ordre mauvais reçu, se dressant contre l’autorité souveraine de Dieu.

     Pensez-y militaires et forces de l’ordre catholiques et chrétiens car viendra le temps où vous aurez de graves décisions à prendre, lorsqu’on vous enverra contre vos frères - sans armesans défense, se tenant tranquille et loin de toute agitation et propagande révolutionnaire contre les autorités établies, n’ayant que le mauvais goût de vouloir louer, aimer, servir Dieu et, selon la mission reçue de confesser leur foi devant les hommes, jusqu’à la fin du monde, et de dénoncer verbalement, ou par écrit, tout ce qui se dresse contre les enseignements divins auxquels tout homme doit se soumettre, qu’elle que soit sa position sociale, s’il ne veut pas finir par ressembler à un animal mû uniquement par ses sens, et faire retour à l’animalité et à la barbarie desquelles le christianisme l’a progressivement sorti.

     Ce qui suit peut paraître surprenant :

« Avons-nous pris les armes, pour en exterminer les Romains, ou pour les défendre ? Et n’est-ce pas pour la justice, pour la conservation de l’empire, pour y maintenir la tranquillité, que nous avons jusqu’à présent combattu ? Ca toujours été le prix aussi bien que le motif de tant de périls où nous nous exposons chaque jour ? »

     Pour la défense d’un empire païen, ils prirent les armes, mirent en péril leur vie. Pourquoi ne les prennent-ils pas pour protéger leurs frères en danger de mort ? Sommes-nous en présence d’une légion de chrétiens déficients mentaux ? NON ! L’Eglise les a inscrits dans le catalogue des saints : ils ont été portés sur les autels. Ils sont donc des exemples pour la foi que nous pouvons imiter à condition de nous nourrir de ce qui l’élève et la rend ferme en s’appuyant, prioritairement, non sur les émotions produites sur les sens humains, mais sur l’adhésion de notre intelligence à la vérité révélée et enseignée par l’exemple de Jésus, des saints et l’enseignement infaillible de l’Eglise.    

     Tout aussi surprenant et à méditer ce qui suit :

« Mais enfin, seigneur, si nous manquons à la fidélité que nous avons promise à Dieu, quelle assurance aurez-vous que nous garderons celle que nous vous avons jurée ? Un double serment nous lie envers Dieu, et envers notre empereur ; si nous violons le premier, le second nous doit peut coûter à rompre. Vous nous commandez d’égorger des chrétiens ; que n’employez-vous à ce grand exploit vos autres soldats ? Ils vous ont si bien servi, lorsque vous leur avez donné l’ordre de faire main basse sur nos compagnons. »

     Remarquons leur comportement à l’égard de leurs frères voués à une mort certaine. Qui doit faire ce sordide travail de tuer les chrétiens ? « Vos autres soldats ». Ils n’ignorent pas ce qui a déjà été fait « main basse sur leurs compagnons » Inconscience ? Ils sont encore plus de 5000, de surcroît valeureux soldats, ne feraient-ils pas mieux de s’organiser pour se défendre ? Mourir pour mourir, autant que ce soit en combattant et en portant secours aux plus faibles plutôt que de se laisser massacrer, et ainsi ouvrir le chemin pour l’égorgement de leurs frères sans défense (hommes, femmes, vieillards, enfants et enfants à naître) par des soldats païens ! Ils ne font rien pour se (et les) protéger, mais :

« Qu’attendez-vous pour en faire autant de nous ? Qui vous arrête ? Nous confessons un Dieu créateur de toutes choses, et un Jésus-Christ, son Fils, et Dieu comme son Père. Nous venons de voir nos chers compagnons expirer sous le fer meurtrier de vos bourreaux, et nous sommes tous couverts de leur sang. Nous avez-vous vu verser la moindre larme ? Avons-nous jeté le moindre soupir ? Vous a-t-on dit que nous déplorions leur mort prématurée ? Au contraire, nous l’avons accompagné de nos vœux, de mille marques de joie. Nous leur portons envie, nous les estimons heureux d’avoir été trouvés dignes de souffrir pour leur Dieu»

     Voilà qui donne à réfléchir et à méditer. Ils disent « nous venons de voir » et ils n’ont pas bougé, et de nouveau ce qui les détermine et souligne ce qu’est la foi bien comprise et vécue « être digne de souffrir pour Dieu ».

« Au reste, qu’on n’appréhende rien de notre désespoir ; la crainte de la mort n’amènera point nos mains pour repousser celle qu’on voudra nous donner ; et notre empereur, quoique acharné à notre perte, ne nous sera pas moins respectable. Nous ne parerons point les coups qu’il nous fera porter, et nous ne nous servirons point de nos armes pour empêcher l’exécution de ses ordres, quelque injuste qu’ils soient. Nous aimons donc mieux mourir nous-mêmes que de faire le moindre mal à nos frères, et entre mourir innocents et vivre coupables, il n’y a pas à balancer aux choix. Enfin nous sommes chrétiens, nous ne pouvons nous résoudre à verser le sang des chrétiens. »

     C’est ce qu’ils firent :

« Maximien s’étant fait lire cet écrit, également fort et respectueux, et n’espérant plus de pouvoir vaincre la constance de ces généreux chrétiens, se résolut de les faire passer tous par le fil de l’épée. Nos saints voyant approcher les soldats l’épée nue, mirent bas les armes ; présentant la gorge aux bourreaux, ils recevaient le coup mortel sans pousser la moindre plainte. Ils auraient pu vendre bien cher leur vie ; et fort de leur nombre et de leur valeur, faire sentir aux soldats qui les massacraient, qu’il n’était pas si facile de la leur ôter. Mais se ressouvenant que Celui qu’ils adoraient, et pour l’amour duquel ils mourraient, semblable à un paisible agneau, n’avait pas ouvert la bouche pour se plaindre de l’injustice de ses ennemis ; ils se laissèrent déchirer comme d’innocentes brebis, qu’une bande de loups affamés ont assaillies dans un lieu écarté. La terre fut en un instant couverte de corps, ou morts ou mourants, et de longs ruisseaux de sang coulaient de tous côtés. »

    Les soldats ne se défendent pas et assument totalement l’injustice qu’on leur fait subir. Ils ont acquis la sainteté sans pour autant avoir tenté l’impossible pour se sauver eux-mêmes, leurs frères d’armes et les autres chrétiens de la mort.

     Moins de quarante ans plus tard, la Rome païenne et impériale se convertissait au christianisme. Le sang des martyrs, semence de chrétiens, avait fait son œuvre.

« Quel tyran, quelque altéré qu’il en fût, en a jamais fait rouler ainsi des torrents sur le sable ? Un seul arrêt a-t-il jamais puni tant de criminels à la fois ? Cependant, quoiqu’un crime commis par une multitude de coupables demeure presque toujours impuni, ici la multitude ne peut sauver même les innocents. C’est ainsi qu’un seul homme, abusant de sa puissance, fit périr d’une seule parole un peuple tout entier de saints. C’est ainsi que fut éteint dans son sang cette légion d’anges mortels ; mais il faut croire que dans le moment elle s’alla joindre aux légions des esprits célestes, pour louer et bénir le Dieu des armées. »

     Voilà comment ce sont comportés des chrétiens face à un tyran usant de violence pour forcer à commettre un acte contraire à la loi divine, sans faire valoir la légitime défense.

CONCLUSION PERSONNELLE

     On cherche à comprendre un tel comportement. Il ne se comprend que par la foi fondée solidement sur l’adhésion sans réserve à l’exemple de leur Seigneur et Maître face à ses ennemis, et professée sans faille jusqu’à ses ultimes conséquences car « se ressouvenant que Celui qu’ils adoraient, et pour l’amour duquel ils mourraient, semblable à un paisible agneau, n’avait pas ouvert la bouche pour se plaindre de l’injustice de ses ennemis ». Foi qui demeura fidèle au serment les liant à Jésus-Christ par le baptême, et par lequel ils furent revêtus de Jésus-Christ en sa mort et sa résurrection pour marcher en communion et en vérité dans la lumière qu’est l’exemple laissé par Notre-Seigneur : Lui qui pouvait faire appel à son Père et lui enverrait plus de 12 légions d’anges pour le délivrer. (St Matthieu XXVI, 53)

« Si quelqu’un me sert, qu’il me suive ; et là où je suis, mon serviteur sera aussi. Si quelqu’un me sert, mon Père l’honorera » (St Jean XII, 26) et la vérité qu’est venu enseigner Notre-Seigneur concerne aussi bien nos comportements face à la vie qu’à la mort.

     La foi de ces légionnaires chrétiens n’est pas enfantine, elle ne demande ni à être maternée par la Sainte Vierge, ni à se soustraire à l’épreuve que Dieu permet : elle est adulte. Cette foi a parfaitement compris que « le disciple n’est pas au-dessus du Maître ; mais tout disciple sera parfait, s’il est comme son Maître. » (St Luc VI, 40) et ce que signifie vraiment mettre ses pas de disciple dans ceux de Jésus-Christ. « Car c’est à cela que vous avez été appelés, parce que le Christ aussi a souffert pour nous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces ; (…) lui qui injurié, ne rendait point d’injures, et, maltraité, ne faisait point de menaces, mais se livrait à celui qui le jugeait injustement. » (I Pierre II, 21-24). Aucune incitation à la révolte dans l’enseignement de Saint Pierre mais exhortation à fixer son regard sur le Christ pour en suivre l’exemple.

     Devant cette foi des légionnaires chrétiens pas seulement théorique mais en acte, qu’en est-il de la nôtre ? N’est-elle pas trop éreintée et énervée après deux siècles de laïcité, par la conjugaison et la diffusion mortelle du faux humanisme de la Renaissance, des fausses doctrines et faux principes du protestantisme et de ses progénitures, des faux principes révolutionnaires de la judéo-maçonnerie, un milieu ambiant naturaliste, des exemples considérés comme normaux et répétés de rébellion, d’insubordination comme unique solution aux problèmes face aux autorités dirigeantes, et leurs répercussions dans tous les domaines de la vie avec leur incitation à nous y conformer pour ne pas être différents et être acceptés par ce monde oublieux de Dieu, de ses commandements et de sa morale ?

     Tous ces faits dans lesquels baigne continuellement la vie chrétienne n’ont-ils pas vicié et ramolli cette foi la réduisant à un simple confort psychique, ou stérilisée par le confort matériel, les plaisirs, les amusements et les distractions en tous genres, auxquels s’ajoute le brigandage que fut le Concile Vatican II favorisant un catholicisme qui ne s’accommode plus que de compromis, de politiquement et de religieusement corrects, de silences coupables et répétés devant le mal qu’on n’ose plus appeler mal, favorisant ainsi les censures de beaux parleurs que certaines vérités dérangent privant ainsi leurs frères de ce qu’ils devraient connaître pour leur éviter certaines erreurs dangereuses pour leur foi ? Ces censeurs qui vous snobent et refusent de répondre aux demandes légitimes d’explications. Refusant de répondre aux hommes que répondront-ils à Dieu ? Tous ces faits créent une atmosphère qui met sournoisement sur la voie de la trahison et de la lâcheté saupoudrées d’Alléluia, de bêlement et de protestation d’amour de Dieu et de la Sainte Vierge mais qui sonnent faux, car ils sous estiment dangereusement le rude combat pour la foi à mener au sein même de notre religion, avec l’aide de Dieu, contre l’enfer et ses suppôts qui se déchaînent pour subvertir et perdre les âmes aussi bien religieusement que politiquement.

 

René Pellegrini

 

Mis sur un autre blogue le 7 novembre 2018

Introduction à l'histoire des Patriarches - 10 : Le départ du pays natal - 4

INTRODUCTION A L’HISTOIRE DES PATRIARCHES – 10   LE DEPART DU PAYS NATAL – 4 (Genèse, XI, 27 – XII, 5)        Mais par cette stabili...