lundi 12 septembre 2022

Antilibéralisme - 6 : Le libéralisme est un péché - 6


 Pie XII (1876-1958) Pontificat de 1939 a 1958

ANTILIBERALISME - 6

LE LIBERALISME EST UN PECHE – 6

 

« Pendant qu’il était à Jérusalem pour la fête de Pâque, beaucoup crurent en son nom, voyant les miracles qu’il faisait. Mais Jésus ne se fiait pas à eux, parce qu’il les connaissait tous. » (Saint Jean II,23,24)

« Maudit soit l’homme qui se confie dans l’homme, qui se fait un bras de chair, et dont le cœur se retire du Seigneur » (Jérémie XVII,5)

 

COMMENT SE DIRIGER AVEC PLUS DE SÛRETE AUJOURD’HUI ? – 2


LE CATHOLIQUE ENTACHE DE LIBERALISME

     Il se reconnaît à ceci : Homme de bien et de pratiques sincèrement religieuses il exhale néanmoins une odeur de libéralisme par tout ce qu’il dit, écrit, ou tient entre ses mains. Il pourrait dire à sa manière, comme Madame de Sévigné : « Je ne suis pas la rose, mais je m’en suis approché et j’ai pris quelque chose de son parfum. »

     Ce brave homme raisonne, parle et agit comme un libéral sans qu’il s’en doute. Son fort c’est la charité, il est la charité même. De quelle horreur il est rempli pour les exagérations de la presse ultramontaine ! Traiter de méchant l’homme qui répand de mauvaises idées, c’est aux yeux de ce singulier théologien pécher contre le Saint-Esprit. Pour lui il n’y a que des égarés. On ne doit ni résister ni combattre ; ce qu’il faut sans cesse s’efforcer de faire c’est d’attirer. Etouffer le mal sous l’abondance du bien, c’est sa formule favorite, lue un jour par hasard dans Balmès, et la seule chose qu’il ait retenue du grand philosophe catalan.

     De l’Evangile, il cite seulement les textes à saveur de sucre et de miel. Les effrayantes invectives contre le pharisaïsme lui font, on le dirait, l’effet de bizarreries et d’excès de langage chez le divin Sauveur. Ce qui ne l’empêche pas de s’en servir fort bien lui-même, et très durement, contre ces agaçants ultramontains qui compromettent chaque jour par leur défaut de mesure la cause d’une religion toute de paix et d’amour.

     Contre eux ce teinté de libéralisme d’ordinaire si doux se montre acerbe et violent.

     Contre eux son zèle est amer, sa polémique est aigre, sa charité agressive. C’est à lui que s’adressait le Père Félix, dans un discours célèbre où à propos des accusations dont l’éminent Louis Veuillot (1) était l’objet, il s’écriait :

« Messieurs, aimons et respectons jusqu’à nos amis. » Mais non, notre homme à teinte libérale n’agit pas de la sorte. Il garde tous les trésors de sa tolérance et de sa charité pour les ennemis jurés de sa foi ! Quoi de plus naturel, le pauvre homme ne veut-il pas les attirer ? En échange, par exemple, il n’a que sarcasmes et cruelle intolérance pour les plus héroïques défenseurs de cette même foi.

     En résumé, ce teinté de libéralisme n’a jamais pu comprendre l’opposition Per Diametrum dont parle saint Ignace dans les Exercices spirituels. Il ne connaît pas d’autre tactique que celle d’attaquer par le flanc, tactique qui, en religion, peut être la plus commode, mais qui n’est point la plus décisive. Il voudrait bien vaincre, mais à la condition de ne pas blesser l’ennemi, de ne lui causer ni mortification, ni ennui. Le seul mot de guerre lui agace les nerfs et il donne toutes ses préférences à la pacifique discussion. Il est pour les cercles libéraux dans lesquels on pérore et on délibère, et non pour les Associations ultramontaines dans lesquelles on dogmatise et on blâme…En un mot, si on reconnaît le libéral exalté et le libéral modéré à leurs fruits, c’est principalement par ses affections que l’homme à teinte libérale se fait reconnaître.

    Ces traits mal profilés, qui ne vont pas jusqu’au dessin, ni même jusqu’au croquis, encore moins jusqu’à un véritable portrait, suffisent cependant à faire discerner promptement les types de la famille libérale à leurs degrés divers.

     Pour résumer en quelques mots le trait le plus caractéristique de leur respective physionomie, nous dirons que :

- le libéral exalté rugit son libéralisme,

- le libéral modéré le pérore, et que

- le pauvre libéral teinté le soupire et le gémit.

     « Tous sont pires » comme disait de ses parents le coquin du conte populaire. Néanmoins il faut reconnaître que :

- le premier (libéral exalté) est souvent paralysé dans son action par sa propre fureur ;

- le troisième de condition hybride (libéral teinté) est par sa nature stérile et infécond, tandis que

- le deuxième (libéral modéré) est le type satanique par excellence. Il est à notre temps la véritable cause des dévastations libérales.

René Pellegrini

(1) Louis Veuillot (1813-1883) - Journaliste et homme de lettres français, Catholique fervent. Défenseur de l’enseignement privé et de l’infaillibilité pontificale.

dimanche 11 septembre 2022

Le poids du fardeau


 AVIS ET MAXISMES - 10

 

LE POIDS DU FARDEAU


Celui qui tombe sous un fardeau,

 

se relève difficilement avec ce fardeau.


- Les Avis Et Maximes sont tirés des œuvres spirituelles de Saint Jean de la Croix.

 

René Pellegrini

samedi 10 septembre 2022

La Contre-Révolution, qu'est-ce-à-dire ? - 6 : La hiérarchie - 2


 Seigneur, que votre volonté soit faite sur la terre comme au ciel (St Matthieu VI,10) 

LA CONTRE-REVOLUTION, QU’EST-CE A DIRE ? - 6 : LA HIERARCHIE - 2

     A l’égalitarisme révolutionnaire façonné dans les sociétés de pensée (aujourd’hui, les think Tanks) dont l’aboutissement est le nivellement par le bas, et la mise en place progressive des ingrédients de la mise en esclavage, s’oppose la hiérarchie qui fonde l’existence d’une institution assise sur des principes chrétiens.

     La hiérarchie s’oppose per diametrum à la fausse égalité révolutionnaire.

     La Hiérarchie correspond à la réalité alors que l’égalité est une construction dans les nuées.

     La hiérarchie constitue la vraie justice, car elle consiste à donner à chacun selon ses responsabilités et ses capacités, alors que l’égalité est l’injustice absolue du nivellement par le bas.

     La hiérarchie est la nécessité même de la société, son existence même. La société met en relation les besoins des individus : l’ingénieur a besoin de l’ouvrier pour exécuter ses plans ; le malade du médecin pour se soigner ; l’automobiliste du garagiste pour réparer sa voiture ; le justiciable de l’avocat pour sa défense, etc. C’est cette dépendance pour la satisfaction des différents besoins qui permet aux hommes de vivre ensemble dans une institution politique et sociale. C’est à la hiérarchie qu’il appartient d’harmoniser les rapports entre des individus ayant des compétences et des responsabilités différentes.

     Comme déjà dit dans l’article précédent la Hiérarchie prend pour modèle l’organisation céleste : https://la-royaute-du-christ.blogspot.com/2022/08/la-contre-revolution-quest-ce-dire-5-la.html 

« Pour que la volonté de Dieu se fasse sur la terre comme au ciel » (St Matthieu VI, 10)

     Ne jamais oublier que nous vivons une époque de manipulation et de censure de l’information, de mensonges, d’afflictions, de désolation, de tribulation et d’humiliation pour l’Eglise. Ce climat délétère et anti-Dieu caractéristique du cinquième âge de l’Eglise (Eglise de Sardes (1) dans lequel nous sommes encore, semble toucher à sa fin. Il sera suivi du sixième âge de l’Eglise (Eglise de Philadelphie (2), âge de consolation qui verra le Grand Monarque détruire toutes les Républiques, et refleurir, pour un temps, la vérité, la charité, la justice et la paix afin de préparer les chrétiens avant que n’apparaisse l’Antéchrist et ses troupes, pour son assaut final contre l’Eglise et sa défaite éternelle par Notre-Seigneur Jésus-Christ.

     Si l’esprit révolutionnaire prône tellement l’égalité c’est parce qu’il sait, par expérience, que c’est la solution idéale pour noyauter et faire disparaître plus facilement l’esprit chrétien d’une institution catholique laïque ou religieuse, et en détruire progressivement la hiérarchie remplacée par la collégialité des égaux délibérants.

     Vous voulez faire dériver ou détruire une institution d’esprit catholique (école, collège, université, monastère, épiscopat, syndicat, etc.) faites-lui adopter, insufflez-lui, comme principe de sa constitution la forme révolutionnaire : Liberté, égalité, fraternité. Elle pourra inscrire en grands caractères sur le fronton de son établissement : école, collège, université, monastère, épiscopat ou syndicat catholiques, la forme adoptée, se répercutant logiquement sur les mentalités et l’enseignement dispensé, en révélera sa vraie nature, et en fera une institution imbibée, malgré elle, d’esprit révolutionnaire. De même pour un mouvement ou un parti politique car, comme déjà dit, mais ne l’oublions jamais « La nature d’une chose lui est conférée par sa forme » ce que le Pape Pie XII exprime de la manière suivante :

 « De la forme donnée à la sociétéen harmonie ou non avec les lois divinesdépend et s’infiltre le bien ou le mal des âmes, c’est-à-dire, si les hommes, appelés tous à être vivifiés par la grâce du Christ, respireront dans les contingences terrestres du cours de leur vie, l’air sain et vivifiant de la vérité et des vertus moralesou le microbe morbide et souvent mortel de l’erreur et de la dépravation. » (Radio-Message de la Pentecôte du 1er juin 1941)

     Ainsi, « la forme donnée à la société » (3) est capitale. Pour ne pas être induit en erreur et risquer d’accorder son soutien à un faux label catholique, il faut affirmer qu’il n’y a pas de véritable contre-révolution catholique sans hiérarchie car elle est l’existence même d’une société vraiment catholique, conjointement avec la vérité et la charité qui sont sa loi écrite ou ses coutumes qui forment l’essence de cette société.

     Le chrétien contre-révolutionnaire doit impérativement, en plus de la hiérarchie, concevoir son action politique sous l’angle de la vérité et de la charité qui prend en compte le désir de Dieu de nous unir à sa vie divine. Ce qui implique que cette action politique ne peut vraiment se développer, avec succès, que si les moyens et les pratiques institutionnels existants lui permettent d’atteindre le but de conduire l’ordre social vers Dieu pour qu’il l’aime, l’honore et le serve, et ainsi favoriser le salut du plus grand nombre. Dans le cas contraire, si ces moyens et pratiques institutionnels font défauts (ce qui est le cas présentement) cette action politique sera inexorablement phagocytée et dérivée quelle que soit la bonne foi ou la sincérité de ceux qui la mène.

     A titre d’exemple, pour ce qui est de sortir la France de l’abîme vers lequel elle se précipite, le faux espoir, pour bien des personnes catholiques ou pas, de cet étendard de promiscuité morale et spirituelle qu’est le Front National (aujourd’hui Rassemblement National) constitue un cas d’école. Ce parti politique englué comme les autres composantes politiques dans les présupposés de la République laïque, c’est-à-dire athée en ce qui concerne le respect des valeurs chrétiennes, l’obéissance, l’honneur et la gloire envers Notre-Seigneur Jésus-Christ, mais très dévote quant aux constructions sociales liées aux fausses valeurs et faux principes idéologiques, philosophiques et spirituels sataniques surgis des élucubrations et rêveries des diverses sectes et conventicules maçonniques et kabbalistes. Il suffit de les entendre parler, la bouche en cœur, de la République, de la laïcité, des droits de l’homme, etc.

(A suivre…« But et moyens de la Contre-Révolution - 1 »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini

 

(1) Eglise de Sardes (Apocalypse III, (1). Elle correspond au cinquième âge de l’histoire de l’Eglise (dans laquelle nous sommes) qui commença vers 1520 sous le règne de l’Empereur Charles-Quint et du Pape Léon X. Elle se rapporte aussi au cinquième jour de la création du monde lorsque Dieu dit « que les eaux produisent toutes sortes de poissons et de reptiles, et qu’il créa les oiseaux du ciel » (Genèse I, 20-23). Cet âge est un âge d’affliction, de désolation, d’humiliation et de pauvreté de l’Eglise jusqu’à la venue du Grand Monarque. Il peut s’appeler avec raison un âge de purgation. Sardes signifie principe de beauté ou principe de perfection qui suivra dans le sixième âge de l’Eglise, celle de Philadelphie.

(2) Eglise de Philadelphie (Apocalypse III, 7) signifie « amour du frère », selon l’étymologie grec philadelphia. Elle correspond au sixième âge de l’histoire de l’Eglise. Nous n’y sommes pas encore, seulement lorsque paraîtront le Saint Pape et le Grand Monarque : les guides légitimes des Catholiques.

(3) La forme n’a pas ici le sens d’apparence extérieure d’un objet quelconque (carrée, ronde, rectangulaire, etc.). En métaphysique elle est le principe des forces et de l’activité dans un être. Elle est ce qui explique l’unité, la fixité et l’activité des vivants et qui maintient l’être  tout entier. Par exemple, pour l’homme son âme est la forme substantielle du corps physique humain.

 

Mis sur un autre blogue le 16 février 2015


vendredi 9 septembre 2022

L'inquiétude

« Marthe, Marthe, tu t’inquiètes et tu te troubles pour beaucoup de choses » (Saint Luc X,41)

L’INQUIETUDE

     L’inquiétude est le plus grand mal qui arrive à l’âme, excepté le péché. Car, comme les séditions et troubles intérieures d’une république la ruine entièrement et empêchent qu’elle puisse résister à l’étranger : ainsi notre cœur, étant troublé et inquiété en soi-même, perd la force de maintenir les vertus qu’il avait acquises, et le moyen de résister aux tentations de l’ennemi…

     Ne permettez pas à vos désirs, pour petits qu’ils soient et de petite importance, qu’ils vous inquiètent…Quand vous sentirez arriver l’inquiétude, recommandez-vous à Dieu, et résolvez-vous de ne rien faire du tout de ce que votre désir demande de vous, tant que l’inquiétude n’est pas totalement passée…Et sur cela faites la chose, non selon votre désir, mais selon la raison.

(Saint François de Sales)

René Pellegrini


 

 


 

jeudi 8 septembre 2022

Laïcité révolutionnaire - 2 ou tout restaurer dans le Christ - 1


LAICITE REVOLUTIONNAIRE – 2 

OU TOUT RESTAURER DANS LE CHRIST ? – 1

« Ote ! Ote ! crucifie-le ! (…) Nous n’avons de roi que César »

(St Jean XIX, 15) 

     Pour un homme politique catholique serait-ce un gros mot d’en référer au Christ et à l’enseignement de l’Eglise dans une assemblée parlementaire qui doit légiférer pour un peuple à majorité catholique ? D’en référer à leurs enseignements moraux ? Les mœurs n’auraient-ils rien à voir avec la vie en société et sa stabilité, l’édification morale et vertueuse des jeunes et des moins jeunes ? Jésus serait-il moins compétent en ce domaine que nos hommes politiques et législateurs pécheurs à hautes doses pour certains, pour s’en remettre aux propagandistes de références spirituelles ou philosophiques notoirement antichrétiennes, ou à celles de dépravés et jouisseurs de tous calibres ? Si le Christ est rejeté en ce qui concerne les bonnes mœurs, chez qui les adeptes et défenseurs de la laïcité révolutionnaire iront-ils chercher et défendre ce qui, pour eux, relève du bien et du mal, du normal et de l’anormal, du juste et de l’injuste ?

     Par exemple, chez quels cerveaux détraqués puisent-ils la loi sur l’avortement, cet assassinat légal, reflet de la bassesse et de la déchéance humaine non moins que la pourriture de l’esprit de celle qui a présenté le projet de loi : Madame Simone Veil, ministre de la santé de 1974 à 1979. Tu parles d’une santé d’envoyer des embryons et des fœtus humain finir dans l’incinérateur !!! La peine de mort est abolie pour les criminels récidivistes ou pas ; mais elle existe pour les embryons et les fœtus non désirés. IGNOBLES HYPOCRITES ! Pourtant, Madame Veil est une rescapée des camps de concentration. Elle a certainement béni le jour où elle en est sortie. Elle a survécu à ces camps mais elle ne laisse aucune chance aux bébés à naître dès qu’ils entrent dans l’avortoir : cette chambre de mort pour innocents et de médecins à la conscience atrophiée. Aucune chance, sauf remords de conscience de la mère, à l’ultime moment.

     Cette femme, responsable d’une loi qui permet l’assassinat annuel d’environ 200 000 à 250 000 embryons et fœtus humains (1), est louangée et décorée. Dans une société normale, respectueuse de la vie dès sa conception, (2) mériterait-t-elle de tels honneurs ? C’est quoi ce nid de serpents venimeux, cette Assemblée d’estropiés mentaux qui décorent la permission d’assassiner de petits êtres sans défense ? Plutôt qu’accepter ces honneurs, il eût été préférable que, revenant à résipiscence pour sa loi scélérate, elle demande pardon à Dieu et aille pleurer ses péchés, jusqu’à la fin de ses jours, dans un couvent ou dans la solitude, pour tous les crimes qu’elle a permis de commettre en France. D’un point de vue statistique, Josef Mengele est un enfant de chœur.

     On vous demande, à vous catholiques, de vous taire au Parlement sur la référence aux valeurs morales du Christ, pendant qu’on porte aux nues la loi génocidaire d’un tel monstre ouvrant la porte de la bonne conscience pour l’extermination en masse d’innocents ? C’est bas, c’est sale, c’est indigne, c’est méprisable, non parce qu’elle est juive, mais elle est, comme bien des catholiques et autres spécimens de chrétiens, la négation même de la dignité humaine dont-on se glorifie généreusement tout en permettant sa négation dès le principe, en s’appuyant sur une science complaisante. Ceci, est à l’image même de la puanteur morale déversée sur la société française depuis les gradins de l’Assemblée nationale par des dirigeants politiques et des idéologues encartés, traîtres à leur propre pays et porteurs complaisants, de longue date, des valises d’ennemis de la France et prêts - le monde ouvrier et employé autochtone les fuyant de plus en plus pour se réfugier dans d’autres partis politiques - à favoriser le chaos pour se constituer un socle électoral avec un nouveau prolétariat étranger. Ne vous laissez pas duper par ceux (individus ou partis politiques) qui s’affichent ennemis en apparence et sont amis en secret.

     Des cerveaux enténébrés, logés dans une boîte crânienne qui ressemblent plus à une fosse à purin qu’a un habitacle de la sagesse humaine, qui estimeraient que pour vous, Catholiques, ce serait un dérapage inconséquent d’en référer au Christ quand les membres de la cage aux folles peuvent s’exprimer et revendiquer leur adhésion à la jaquette flottante, et même organiser des défilés urbains ? Cette panacée universelle qu’est la religion laïque révolutionnaire peut débattre et légiférer pour les adeptes des mœurs contre-nature en s’appuyant sur de pseudo-présupposés idéologiques, sociologiques ou scientifiques issus de tous les corpus anticatholiques et apostats pour justifier ces pratiques, dont l’origine est plutôt sulfureuse, mais vous, Catholiques qui refuseriez de jouer la comédie du double jeu et de l’hypocrite, vous devriez taire les références aux enseignements de Dieu sur ces mêmes questions d’un point de vue chrétien s’appuyant, lui aussi, sur des préceptes moraux, des enseignements sociaux et philosophiques éprouvés par le temps, et, en matière scientifique, refusant sur le plan anthropologique, social et d’explication du monde, de prendre appui sur des hypothèses ou des théories contredites par des faits concrets dûment établis. De qui se moque-t-on ?

     Députés et sénateurs catholiques comment pouvez-vous collaborer  à ce jeu sordide et immonde et le cautionner par vos votes ? Pensez-vous que Jésus-Christ soit honoré par de telles lois ? Pour vous, ces misérables pêcheurs qui s’agitent dans cet antre de l’enfer qu’est le Palais Bourbon, seraient-ils au-dessus de Dieu ? Si c’est le cas, qu’avez-vous fait de votre baptême au nom de la Très Sainte Trinité (Père, Fils et Saint-Esprit) et de vos devoirs envers elle, qui consistent à faire sa volonté en tous lieux ? Seriez-vous des chrétiens de jours de fête ou à mi-temps ? Dieu vous accorde-t-il le souffle de vie, l’être et le mouvement à temps partiel ?

     Que recherchez-vous en faisant de la politique : l’honneur et la gloire de Dieu, ou les décorations, les honneurs mondains et la satisfaction d’une ambition personnelle ? Qui servez-vous en réalité ? Vers qui vont vos affections ? De qui êtes-vous les disciples et les collaborateurs : De Dieu ou du diable et sa République apostate favorisant la damnation du plus grand nombre ? Rentrez en vous-mêmes et cessez de faire honte à Dieu, aux anges et aux hommes ! Si c’est de Dieu, seule la vérité doit vous contraindre et non les désidératas de pervers, de conscience marquée au fer rouge, de jouisseurs, d’apostats ou d’ennemis de l’Eglise et du Christ. Et, prenez garde, car cette même vérité vous oblige à ceci, à moins d’être le portait type du menteur et de l’hypocrite à qui, en l’état, on ne peut accorder aucune confiance :

« La vertu de vérité fait que l’on se montre au-dehors tel qu’on est au-dedans, ce qui a lieu non seulement par des paroles, mais encore par des actes. Donc, s’il est contraire à la vérité de parler contre sa penséece qui constitue le mensonge : il l’est aussi d’agir de manière à se faire passer pour autre que l’on est, ce qui constitue la simulation, qui est ainsi, à proprement parler, un mensonge en action. Or le mensonge est toujours un péché, quelle que soit sa manière ; la simulation est donc, elle aussi, toujours un péché. » (Somme Théologique (IIa-IIæ question 111, article 1)

     N’est-ce pas MM les politiciens catholiques, et ceux qui leurs ressemblent sur l’échiquier politique et en dehors ? Propos de Saint Thomas d’Aquin sans aucune commune mesure avec les postures et les pratiques politiciennes. Pour un Catholique,  c’est une question de foi dans laquelle l’intelligence adhère, sous les feux de la grâce, aux vérités révélées par Dieu parce qu’Il ne peut ni se tromper, ni nous tromper. En dehors de cala, ce n’est qu’une vague croyance ou une religiosité à la carte sans véritable consistance, qui vole en éclat face aux décisions morales, sociales et politiques, aussi impopulaires soient-elles, que la foi oblige à prendre sous le regard de Dieu.

(A suivre…si Dieu veut)

René Pellegrini


(1) Soit, depuis 42 ans, entre 8 à 10 millions de créatures exterminées, en France, non pour appartenance religieuse ou ethnique, mais pour leur avoir refusés la qualité d’êtres humains et d’adultes en devenir.

(2) Les Droits de l’homme ou ‘’Evangile’’ de la laïcité, furent assassins dès leur origine. Et, en continuité, c’est dès l’origine de la vie qu’ils s’attaquent à elle refusant d’accorder la qualité de personne humaine à l’œuf fécondé, et, par conséquent, la protection que ces Droits sont censés lui accorder. De la même façon que le gland possède, en lui-même, tous les caractères de la vie végétale lui permettant (si on ne le détruit pas) de devenir un chêne imposant et vigoureux, il y a, en sommeil, dès la fécondation de l’œuf tous les caractères d’une vie intellectuelle lui permettant, (si on ne détruit pas cet œuf) de l’enfance à l’état d’adulte, le plein développement de la raison avec ses caractéristiques propres. La vie qui va favoriser le développement de ce nouvel être humain avec toutes ses potentialités, est déjà en acte dans cet œuf fécondé comme le chêne imposant est déjà en puissance dans la vie végétale du petit gland si on ne le détruit pas.

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Mis sur un autre blogue le 12 avril 2017

mercredi 7 septembre 2022

Prière à Marie, Reine de l'Univers


PRIERE A MARIE, REINE DE L’UNIVERS !

     O Vierge Marie, jetez un regard de pitié sur ce monde.

     La religion de Jésus-Christ avait été pour les nations chrétiennes le principe d’une stabilité, d’une liberté, d’une gloire que n’avaient pas connue les peuples et les siècles païens.

     Comment cette couronne est-elle tombée de notre tête ?

     Ah ! Le prophète a fait la réponse : « Malheur à nous parce que nous avons péché ! »

     Reine de l’Univers, ramenez le monde entier à Dieu, ramenez les nations à Jésus-Christ : vous rendrez ainsi à la société terrestre sa plus belle couronne, sa couronne de pierre précieuse ou plutôt vous rendrez à cette société depuis longtemps mutilée et décapitée sa véritable tête qui est Jésus-Christ, votre Fils.

      A Lui soit louange, amour, puissance et empire pendant tous les siècles des siècles !

     Amen.

mardi 6 septembre 2022

Le massacre de la Légion thébaine : La foi en acte


LE MASSACRE DE LA LEGION THEBAINE


LA FOI EN ACTE –

 

     En commentant le récit sur cette légion chrétienne, je prends le risque de heurter certaines consciences sensibles ou ne goûtant pas ce qui va suivre. Je ne cherche pas à provoquer ni à blesser. Chacun s’examinera par rapport au comportement décrit et au désir qu’il a de s’y conformer ou d’y tendre. Je souhaiterai que mes commentaires soient reçus, par ceux qui seraient en désaccord, comme la volonté de montrer jusqu’où peut conduire une foi profonde formée sans réserve sur le modèle parfait de Jésus-Christ et à laquelle je ne suis pas insensible, car l’Eglise les ayant portés sur les autels ils sont, à mon sens, dignes d’être suivis et imités avec l’aide de la grâce et autant qu’elle le permet. Je m’excuse pour la longueur de cet article, mais, pour en faciliter le suivi et sa compréhension, j’ai préféré le donner en totalité.

     Le massacre de la légion thébaine – six mille six cents hommes – qui eut lieu aux temps du tyrannique empereur Dioclétien, et que j’extraie de la « Fleur des Saints » du Père Ribadeneira. Ce récit nous est rapporté par Saint Eucher, évêque de Lyon, dans une lettre adressée à l’évêque Salvius.

     Pourquoi un tel massacre ? Parce que le prince Maximien avait ordonné à cette légion – qu’il avait fait venir spécialement d’Orient – d’aller avec d’autres troupes, enlever les chrétiens parmi lesquels, bien entendu, des hommes, des femmes et des enfants de tous âges, et de les conduire à la mort. Devant le refus motivé des chefs chrétiens de la légion, le tyran exerce une première contrainte, il fait décimer (un sur dix) la légion, ce qui provoque la mort de plus de 600 soldats chrétiens.

     « La fureur qu’elle excita dans l’esprit de ce prince fut si violente, qu’il commanda sur le champ qu’on décimât la légion, afin que ceux que le sort aurait épargné, épouvantés par le danger qu’ils venaient d’éviter, et par la vue de leurs compagnons égorgés à leurs yeux, se résolussent d’obéir ; mais ni ce triste spectacle, ni la crainte d’une pareille destinée, ne purent les ébranler. Ils s’écrièrent tous qu’on ne verrait jamais leurs mains souillées du meurtre de leurs frères, ni fumantes de leur sang innocent ; qu’ils détestaient le culte impie des idoles, qu’ils étaient des adorateurs du vrai Dieu, et qu’ils endureraient les dernières extrémités et la mort même, plutôt que de faire quelque chose contre la religion qu’ils professaient. »

     Observons bien que le refus d’obéissance est en rapport avec un ordre reçu, mais un ordre mauvais. Le païen Maximien exigeait des soldats chrétiens « le meurtre de leurs frères ». Il est impossible pour un vrai chrétien d’obéir à un ordre mauvais ou injuste. Le fondement d’un tel refus étant « adorateurs du vrai Dieu, ils respecteraient la religion qu’ils professaient ». Le premier massacre n’ayant en rien changé l’attitude des légionnaires, et leurs propos ayant été rapportés à Maximien, il exerce une nouvelle contrainte, et décime une seconde fois.

« Cela ayant été rapporté à Maximien, il ordonna qu’on décimât la légion pour la seconde fois, et qu’on ne laissât pas ensuite de contraindre ceux qui resteraient à exécuter ses premiers ordres. La légion fut donc encore décimée ; mais le reste, sans s’étonner, persévéra toujours dans le même refus ; les officiers et les soldats s’exhortent mutuellement les uns les autres à demeurer fermes dans une si belle résolution. Mais celui qui leur inspirait le plus cette admirable fermeté, était saint Maurice, leur colonel, auquel se joignirent Exupère, maréchal de camp, et Candide, prévôt de la légion. Ces trois officiers ne cessaient de leur représenter la sainteté du serment qu’ils avaient fait à Jésus-Christla fidélité qu’ils lui devaient comme à leur véritable empereur ; qu’il était beau de mourir pour la défense de la loi de Dieu ; que l’exemple de leurs compagnons qu’ils voyaient étendus sur la poussière, comme autant de victimes sacrifiées à Dieu, les devait merveilleusement encourager ; que du haut du ciel, où ils venaient de monter, ils leur tendaient la main, et leur montraient des couronnes toutes pareilles à celles qu’ils apercevaient briller sur leurs têtes. Ces trois grands hommes n’eurent pas de peine à allumer dans le cœur de leurs soldats, ce feu divin dont ils brûlaient eux-mêmes. »

     Ils sont passifs, n’esquissent aucun geste pour se défendre ou pour protéger leurs frères d’armes exécutés sous leurs yeux. Cependant, il est dit qu’ils moururent pour « la défense de la loi de Dieu ». Ils ont donc parfaitement défendu la loi divine en n’intervenant pas : en refusant de tuer leurs frères.

     Ce qui suit illustre parfaitement leur foi et la fidélité du serment fait à Jésus-Christ lorsqu’un ordre de l’autorité temporelle entre en conflit avec un commandement de Dieu.

« Tous soupiraient après le martyre. Ainsi animés de ce beau feu. Ils firent présenter à Maximien un écrit conçu à peu près en ces termes : Seigneur, nous sommes vos soldats, il est vrai, mais nous sommes aussi les serviteurs du vrai Dieu, et nous nous faisons gloire de le confesser. Vous nous honorez de la milice ; mais nous devons à Dieu le don inestimable de l’innocence. Nous recevons de vous la solde comme une récompense due à nos travaux ; mais nous tenons de Dieu la vie, comme un don purement gratuit, et que nous ne pouvons jamais mériter. Il ne nous est donc plus permis d’obéir à notre empereur, dès que Dieu nous le défend : oui notre Dieu, et le vôtre, seigneur. Commandez-nous des choses justes, vous nous trouverez soumis, obéissants, prêts à tout entreprendre pour votre service et pour votre gloire : Montrez-nous l’ennemi ; et nous répondons de sa défaite, nos mains n’attendent que votre ordre pour se tremper dans le sang ; mais nous ne répandrons jamais celui de nos frères, de vos sujets. »

     Placés dans un état d’obéissance à l’égard de leur prince – bien que païen et sanguinaire – qui est leur autorité supérieure, ils sont aussi « serviteurs de Dieu » de qui ils tiennent les dons inestimables « de l’innocence et de la vie » ce qui leur fait dire « Commandez-nous des choses justes » justifiant ainsi leur désobéissance par l’ordre mauvais reçu, se dressant contre l’autorité souveraine de Dieu.

     Pensez-y militaires et forces de l’ordre catholiques et chrétiens car viendra le temps où vous aurez de graves décisions à prendre, lorsqu’on vous enverra contre vos frères - sans armesans défense, se tenant tranquille et loin de toute agitation et propagande révolutionnaire contre les autorités établies, n’ayant que le mauvais goût de vouloir louer, aimer, servir Dieu et, selon la mission reçue de confesser leur foi devant les hommes, jusqu’à la fin du monde, et de dénoncer verbalement, ou par écrit, tout ce qui se dresse contre les enseignements divins auxquels tout homme doit se soumettre, qu’elle que soit sa position sociale, s’il ne veut pas finir par ressembler à un animal mû uniquement par ses sens, et faire retour à l’animalité et à la barbarie desquelles le christianisme l’a progressivement sorti.

     Ce qui suit peut paraître surprenant :

« Avons-nous pris les armes, pour en exterminer les Romains, ou pour les défendre ? Et n’est-ce pas pour la justice, pour la conservation de l’empire, pour y maintenir la tranquillité, que nous avons jusqu’à présent combattu ? Ca toujours été le prix aussi bien que le motif de tant de périls où nous nous exposons chaque jour ? »

     Pour la défense d’un empire païen, ils prirent les armes, mirent en péril leur vie. Pourquoi ne les prennent-ils pas pour protéger leurs frères en danger de mort ? Sommes-nous en présence d’une légion de chrétiens déficients mentaux ? NON ! L’Eglise les a inscrits dans le catalogue des saints : ils ont été portés sur les autels. Ils sont donc des exemples pour la foi que nous pouvons imiter à condition de nous nourrir de ce qui l’élève et la rend ferme en s’appuyant, prioritairement, non sur les émotions produites sur les sens humains, mais sur l’adhésion de notre intelligence à la vérité révélée et enseignée par l’exemple de Jésus, des saints et l’enseignement infaillible de l’Eglise.    

     Tout aussi surprenant et à méditer ce qui suit :

« Mais enfin, seigneur, si nous manquons à la fidélité que nous avons promise à Dieu, quelle assurance aurez-vous que nous garderons celle que nous vous avons jurée ? Un double serment nous lie envers Dieu, et envers notre empereur ; si nous violons le premier, le second nous doit peut coûter à rompre. Vous nous commandez d’égorger des chrétiens ; que n’employez-vous à ce grand exploit vos autres soldats ? Ils vous ont si bien servi, lorsque vous leur avez donné l’ordre de faire main basse sur nos compagnons. »

     Remarquons leur comportement à l’égard de leurs frères voués à une mort certaine. Qui doit faire ce sordide travail de tuer les chrétiens ? « Vos autres soldats ». Ils n’ignorent pas ce qui a déjà été fait « main basse sur leurs compagnons » Inconscience ? Ils sont encore plus de 5000, de surcroît valeureux soldats, ne feraient-ils pas mieux de s’organiser pour se défendre ? Mourir pour mourir, autant que ce soit en combattant et en portant secours aux plus faibles plutôt que de se laisser massacrer, et ainsi ouvrir le chemin pour l’égorgement de leurs frères sans défense (hommes, femmes, vieillards, enfants et enfants à naître) par des soldats païens ! Ils ne font rien pour se (et les) protéger, mais :

« Qu’attendez-vous pour en faire autant de nous ? Qui vous arrête ? Nous confessons un Dieu créateur de toutes choses, et un Jésus-Christ, son Fils, et Dieu comme son Père. Nous venons de voir nos chers compagnons expirer sous le fer meurtrier de vos bourreaux, et nous sommes tous couverts de leur sang. Nous avez-vous vu verser la moindre larme ? Avons-nous jeté le moindre soupir ? Vous a-t-on dit que nous déplorions leur mort prématurée ? Au contraire, nous l’avons accompagné de nos vœux, de mille marques de joie. Nous leur portons envie, nous les estimons heureux d’avoir été trouvés dignes de souffrir pour leur Dieu»

     Voilà qui donne à réfléchir et à méditer. Ils disent « nous venons de voir » et ils n’ont pas bougé, et de nouveau ce qui les détermine et souligne ce qu’est la foi bien comprise et vécue « être digne de souffrir pour Dieu ».

« Au reste, qu’on n’appréhende rien de notre désespoir ; la crainte de la mort n’amènera point nos mains pour repousser celle qu’on voudra nous donner ; et notre empereur, quoique acharné à notre perte, ne nous sera pas moins respectable. Nous ne parerons point les coups qu’il nous fera porter, et nous ne nous servirons point de nos armes pour empêcher l’exécution de ses ordres, quelque injuste qu’ils soient. Nous aimons donc mieux mourir nous-mêmes que de faire le moindre mal à nos frères, et entre mourir innocents et vivre coupables, il n’y a pas à balancer aux choix. Enfin nous sommes chrétiens, nous ne pouvons nous résoudre à verser le sang des chrétiens. »

     C’est ce qu’ils firent :

« Maximien s’étant fait lire cet écrit, également fort et respectueux, et n’espérant plus de pouvoir vaincre la constance de ces généreux chrétiens, se résolut de les faire passer tous par le fil de l’épée. Nos saints voyant approcher les soldats l’épée nue, mirent bas les armes ; présentant la gorge aux bourreaux, ils recevaient le coup mortel sans pousser la moindre plainte. Ils auraient pu vendre bien cher leur vie ; et fort de leur nombre et de leur valeur, faire sentir aux soldats qui les massacraient, qu’il n’était pas si facile de la leur ôter. Mais se ressouvenant que Celui qu’ils adoraient, et pour l’amour duquel ils mourraient, semblable à un paisible agneau, n’avait pas ouvert la bouche pour se plaindre de l’injustice de ses ennemis ; ils se laissèrent déchirer comme d’innocentes brebis, qu’une bande de loups affamés ont assaillies dans un lieu écarté. La terre fut en un instant couverte de corps, ou morts ou mourants, et de longs ruisseaux de sang coulaient de tous côtés. »

    Les soldats ne se défendent pas et assument totalement l’injustice qu’on leur fait subir. Ils ont acquis la sainteté sans pour autant avoir tenté l’impossible pour se sauver eux-mêmes, leurs frères d’armes et les autres chrétiens de la mort.

     Moins de quarante ans plus tard, la Rome païenne et impériale se convertissait au christianisme. Le sang des martyrs, semence de chrétiens, avait fait son œuvre.

« Quel tyran, quelque altéré qu’il en fût, en a jamais fait rouler ainsi des torrents sur le sable ? Un seul arrêt a-t-il jamais puni tant de criminels à la fois ? Cependant, quoiqu’un crime commis par une multitude de coupables demeure presque toujours impuni, ici la multitude ne peut sauver même les innocents. C’est ainsi qu’un seul homme, abusant de sa puissance, fit périr d’une seule parole un peuple tout entier de saints. C’est ainsi que fut éteint dans son sang cette légion d’anges mortels ; mais il faut croire que dans le moment elle s’alla joindre aux légions des esprits célestes, pour louer et bénir le Dieu des armées. »

     Voilà comment ce sont comportés des chrétiens face à un tyran usant de violence pour forcer à commettre un acte contraire à la loi divine, sans faire valoir la légitime défense.

CONCLUSION PERSONNELLE

     On cherche à comprendre un tel comportement. Il ne se comprend que par la foi fondée solidement sur l’adhésion sans réserve à l’exemple de leur Seigneur et Maître face à ses ennemis, et professée sans faille jusqu’à ses ultimes conséquences car « se ressouvenant que Celui qu’ils adoraient, et pour l’amour duquel ils mourraient, semblable à un paisible agneau, n’avait pas ouvert la bouche pour se plaindre de l’injustice de ses ennemis ». Foi qui demeura fidèle au serment les liant à Jésus-Christ par le baptême, et par lequel ils furent revêtus de Jésus-Christ en sa mort et sa résurrection pour marcher en communion et en vérité dans la lumière qu’est l’exemple laissé par Notre-Seigneur : Lui qui pouvait faire appel à son Père et lui enverrait plus de 12 légions d’anges pour le délivrer. (St Matthieu XXVI, 53)

« Si quelqu’un me sert, qu’il me suive ; et là où je suis, mon serviteur sera aussi. Si quelqu’un me sert, mon Père l’honorera » (St Jean XII, 26) et la vérité qu’est venu enseigner Notre-Seigneur concerne aussi bien nos comportements face à la vie qu’à la mort.

     La foi de ces légionnaires chrétiens n’est pas enfantine, elle ne demande ni à être maternée par la Sainte Vierge, ni à se soustraire à l’épreuve que Dieu permet : elle est adulte. Cette foi a parfaitement compris que « le disciple n’est pas au-dessus du Maître ; mais tout disciple sera parfait, s’il est comme son Maître. » (St Luc VI, 40) et ce que signifie vraiment mettre ses pas de disciple dans ceux de Jésus-Christ. « Car c’est à cela que vous avez été appelés, parce que le Christ aussi a souffert pour nous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces ; (…) lui qui injurié, ne rendait point d’injures, et, maltraité, ne faisait point de menaces, mais se livrait à celui qui le jugeait injustement. » (I Pierre II, 21-24). Aucune incitation à la révolte dans l’enseignement de Saint Pierre mais exhortation à fixer son regard sur le Christ pour en suivre l’exemple.

     Devant cette foi des légionnaires chrétiens pas seulement théorique mais en acte, qu’en est-il de la nôtre ? N’est-elle pas trop éreintée et énervée après deux siècles de laïcité, par la conjugaison et la diffusion mortelle du faux humanisme de la Renaissance, des fausses doctrines et faux principes du protestantisme et de ses progénitures, des faux principes révolutionnaires de la judéo-maçonnerie, un milieu ambiant naturaliste, des exemples considérés comme normaux et répétés de rébellion, d’insubordination comme unique solution aux problèmes face aux autorités dirigeantes, et leurs répercussions dans tous les domaines de la vie avec leur incitation à nous y conformer pour ne pas être différents et être acceptés par ce monde oublieux de Dieu, de ses commandements et de sa morale ?

     Tous ces faits dans lesquels baigne continuellement la vie chrétienne n’ont-ils pas vicié et ramolli cette foi la réduisant à un simple confort psychique, ou stérilisée par le confort matériel, les plaisirs, les amusements et les distractions en tous genres, auxquels s’ajoute le brigandage que fut le Concile Vatican II favorisant un catholicisme qui ne s’accommode plus que de compromis, de politiquement et de religieusement corrects, de silences coupables et répétés devant le mal qu’on n’ose plus appeler mal, favorisant ainsi les censures de beaux parleurs que certaines vérités dérangent privant ainsi leurs frères de ce qu’ils devraient connaître pour leur éviter certaines erreurs dangereuses pour leur foi ? Ces censeurs qui vous snobent et refusent de répondre aux demandes légitimes d’explications. Refusant de répondre aux hommes que répondront-ils à Dieu ? Tous ces faits créent une atmosphère qui met sournoisement sur la voie de la trahison et de la lâcheté saupoudrées d’Alléluia, de bêlement et de protestation d’amour de Dieu et de la Sainte Vierge mais qui sonnent faux, car ils sous estiment dangereusement le rude combat pour la foi à mener au sein même de notre religion, avec l’aide de Dieu, contre l’enfer et ses suppôts qui se déchaînent pour subvertir et perdre les âmes aussi bien religieusement que politiquement.

 

René Pellegrini

 

Mis sur un autre blogue le 7 novembre 2018

lundi 5 septembre 2022

Antilibéralisme - 5 : Le libéralisme est un péché - 5


ANTILIBERALISME – 5


LE LIBERALISME EST UN PECHE – 5

« Pendant qu’il était à Jérusalem pour la fête de Pâque, beaucoup crurent en son nom, voyant les miracles qu’il faisait. Mais Jésus ne se fiait pas à eux, parce qu’il les connaissait tous. » (Saint Jean II,23,24)

« Maudit soit l’homme qui se confie dans l’homme, qui se fait un bras de chair, et dont le cœur se retire du Seigneur » (Jérémie XVII,5)

COMMENT SE DIRIGER AVEC PLUS DE SÛRETE AUJOURD’HUI ? – 1

     Pour le Catholique la réponse n’est pas difficile : il suffit de se laisser instruire par Rome. Plus précisément par le Pape, représentant Notre-Seigneur ici-bas, s’exprimant par son double magistère : Extraordinaire ou Ex cathedra utilisé pour les définitions dogmatiques, et Ordinaire, celui de tous les jours, utilisé par exemple par les Encycliques, Bulles et autres documents par lesquels il enseigne, dirige et avertit l’Eglise, ne pouvant pas réunir à tout instant un Concile dont les décisions, toutefois, n’ont de valeur que parce qu’elles sont validées par le Pape et non pas l’inverse. Mais aussi, par le Magistère Ordinaire Universel des évêques en union avec Rome.

     Si la chose allait de soi jusqu’au Pape Pie XII pour tous les fidèles conscients de l’infaillibilité pontificale sous ces deux modes d’expression, et de l’obéissance qui lui est due selon l’affirmation de Notre Seigneur « Qui vous écoute m’écoute » (1) la question est devenue beaucoup plus délicate depuis le Concile Vatican II et les changements doctrinaux intervenus depuis, entre autres : la liberté religieuse, la réforme liturgique…Si on y ajoute, pour beaucoup de fidèles, l’ignorance historique de l’insidieux et pervers processus révolutionnaire et les tendances modernistes et progressistes à l’œuvre dans le domaine politique et religieux, ceci secondé - par ignorance, crainte (2) ou dissimulation malveillante d’infiltrée - par l’attitude incompréhensible de censure obstinément pratiquée par certains responsables de groupes catholiques Facebook sur des publications propres à mettre en garde et à éclairer aussi bien sur ces processus subversifs que moralement, voire doctrinalement, sans oublier la propagande médiatique, il y a de quoi avoir la conscience brouillée pour bien des fidèles et, sauf grâce spéciale, bien du mal à s’y retrouver ou à se préserver des voies de garage et des chausse-trappes.

     Alors comment faire ? Comment reconnaître qu’un livre, un journal, un blogue, un site Internet, une œuvre ou une personne est libéral(e) ? C’est très important pour pouvoir exercer son propre jugement et éviter de se fourvoyer.

     Un petit livre intitulé « Le libéralisme est un péché » écrit par un prêtre espagnol du XIXe siècle, Don Sarda y Salvany, lu et approuvé par la Sacré Congrégation de l’Index, va nous aider à discerner quelles genres de personnes nous fréquentons ou côtoyons obligatoirement ou occasionnellement, ou de journaux, ouvrages, sites que nous aimons lire, d’œuvres que nous soutenons. En nous rappelons que Bonum est ex intigritate causa et malum quoque defecta, c’est-à-dire : Le bien procède d’une cause dont tous les éléments doivent être bons, le mal se reconnaît à n’importe quel défaut. Le bon, terme de l’appétit pour une chose, se divise en trois catégories : il s’appelle utile en tant que moyen pour parvenir à une fin, honnête en tant que dernier but recherché pour lui-même, et délectable en tant que repos dans ce but atteint.

     Le libéralisme est un péché qui affecte à des degrés divers pratiquement toutes les personnes croyant(e)s ou incroyant(e)s. Il y a grosso modo trois types de libéraux : exaltés, modérés et entachés de libéralisme.

     Pour cette fois nous examinerons le type psychologique du libéral exalté et modéré :

LIBERAL EXALTE

     Le libéral exalté se reconnaît tout d’abord parce qu’il ne cherche ni à nier ni à cacher sa perversité. Il est l’ennemi déclaré du Pape, des prêtres, et de tout ce qui est ecclésiastique ; il suffit qu’une chose soit sacrée pour qu’elle excite son implacable haine.

     Parmi les journaux il recherche les plus incendiaires ; il vote pour les candidats les plus ouvertement impies, et de son funeste système il accepte jusqu’aux conséquences les plus extrêmes.

     Il se fait gloire de vivre en dehors des pratiques religieuses, et à grand peine il les tolère chez sa femme et ses enfants ; il appartient ordinairement aux sociétés secrètes et meurt presque toujours privé des secours de l’Eglise

LE LIBERAL MODERE

     Il est d’ordinaire aussi mauvais que le précédent ; mais il fait grand soin de ne pas le paraître. Les bonnes manières et les convenances sociales sont tout pour lui ; ce point excepté, le reste lui importe peu.

     Incendier un couvent ne lui paraît pas bien ; s’emparer du sol du couvent incendié lui semble beaucoup plus régulier et tolérable.

     Qu’une misérable feuille de mauvais lieu vende ses blasphèmes en prose, vers ou gravure à deux sous l’exemplaire, c’est un excès qu’il prohiberait, et il se plaint même qu’un gouvernement conservateur ne le prohibe pas ; mais, qu’on dise absolument les mêmes choses en style élégant, dans un livre bien imprimé ou dans un drame aux vers sonores, surtout si l’auteur est un académicien ou quelque chose de ce genre, il n’y voit plus d’inconvénient. Au seul nom de club il est pris de sueurs froides et de fièvre : parce que, dit-il, c’est là qu’on séduit les masses et qu’on bouleverse les fondements de l’ordre social ; mais, selon lui, on peut parfaitement consentir à l’ouverture d’athénées libres (3).

     Qui oserait condamner la discussion scientifique de tous les problèmes sociaux ? En effet, une école sans catéchisme est une insulte à la nation catholique qui la paie ; mais une Université catholique, c’est-à-dire une université entièrement soumise au catéchisme, ou plus exactement au critérium de la foi, n’était bonne qu’aux temps de l’Inquisition.

     Le libéral modéré ne déteste pas le Pape ; seulement il blâme certaines prétentions de la Curie romaine et certaines exagérations de l’ultramontanisme qui ne cadrent pas avec les idées du jour.

     Il aime les prêtres surtout ceux qui sont éclairés, c’est-à-dire ceux qui pensent comme lui à la façon moderne : quant aux ‘’fanatiques’’ et aux réactionnaires il les évite ou les plaint.

     Il va à l’Eglise et parfois même s’approche des sacrements ; mais sa maxime est que dans l’Eglise on doit vivre en chrétien, et que hors de l’Eglise, il convient de vivre selon le siècle où l’on est né, sans s’obstiner à ramer contre le courant. Il navigue ainsi entre deux eaux, meurt d’ordinaire avec un prêtre à ses côtés, et sa bibliothèque pleine de livres défendus.

(A suivre…si Dieu veut)

 

René Pellegrini

 

(1) Saint Luc X,16

(2) Si c’est par crainte, sachez que le temps approche où vous devrez prendre des décisions beaucoup moins faciles que celles consistant à censurer. Réfléchissez bien à ce que vous faîtes car vous n’êtes pas sans savoir que vous privez certains de vos frères et sœurs de connaissances utiles (sociales, morales, doctrinales) qu’ils ignorent sans doute ou dont ils ne mesuraient pas forcément toute la portée.

(3) c’est-à-dire les collèges, les lycées dans lesquels tout est mis en œuvre pour faire oublier Dieu et sa loi car le but des programmes scolaires de l’école laïque des suppôts de l’enfer est surtout de prendre le fils d’un chrétien pour en faire un païen.

« Une fois le système de l’instruction laïque et obligatoire fonctionnant, on laïcisera les écoles communales, au besoin graduellement. Une fois la dernière école libre fermée, on matérialisera l’enseignement dans les écoles de l’Etat restées seules. » (Grand Orient, 1877)

« L’école laïque n’a pas pour but de faire acquérir à l’enfant des connaissances déterminées ; seule la méthode qui sera suivie restera et servira à l’enfant pour lui permettre d’acquérir plus tard une école de parti, enseignant les doctrines conformes à celles du parti démocratique qui est au pouvoir. » (Convent de la Grande Loge, 1911)

 

Pie XI (1857-1939) Pontificat du 6 février 1922 au 10 février 1939

 


 

dimanche 4 septembre 2022

Se relever après la chute


AVIS ET MAXISMES - 9


SE RELEVER APRES LA CHUTE


Puisque vous ne craignez pas de tomber étant seul,


Comment vous flattez-vous de vous relever seul ?


Considérez que deux hommes unis sont plus forts qu’un seul.



- Les Avis Et Maximes sont tirés des œuvres spirituelles de Saint Jean de la Croix

 

René Pellegrini

samedi 3 septembre 2022

Les obligations du pouvoir civil - 2 : Le respect de Dieu - 2


LA ROYAUTE UNIVERSELLE DE JESUS-CHRIST – 20

 


LES OBLIGATIONS DU POUVOIR CIVIL – 2

 

LE RESPECT DE DIEU - 2

 

     Dans la précédente publication j’ai montré comment le cinéma s’attaque au christianisme en dénaturant les Evangiles, en blasphémant ce qui est saint, et le peu d’indignation manifestée, voire le silence des milieux catholiques.

 

     La France, en 1789, a préféré Barabbas, le voleur, à Jésus-Christ. Et Barabbas depuis cette date lui a manifesté, et continue de lui manifester toute sa gratitude et son affection par la démocratie qui réchauffe tant le cœur des français, et les libère des despotes. En 1958, elle a enfoncé le clou, par son reniement formel de Dieu, l’adoption et la proclamation publique de sa Constitution laïque. Elle s’est prostituée au veau d’or de ses ennemis séculaires, à ses méthodes d’influence des mentalités que constituent tous ses moyens médiatiques. En conséquence, elle se fait l’apologiste de lois sociales permettant le piétinement des lois divines, ou facilitant toutes les lubricités sexuelles qui installent confortablement l’immense majorité de ses fils et filles avilis ou désorientés intellectuellement, moralement et spirituellement, soit dans la recherche effrénée de de biens et de plaisirs temporels, soit dans les raffinements érotiques de Sodome devenus pour les décérébrés, l’horizon indépassable de la félicité temporelle. Certaines sectes gnostiques y voyant même une union mystique avec la divinité.

 

     En France, dont la vocation depuis le baptistère de Reims et le baptême de Clovis en 496, était d’être le défenseur de l’Eglise et de son Roi : Jésus-Christ, le monarque n’étant, ici-bas, que son lieutenant, vous pouvez, aujourd’hui, sans impunité, encourager et exciter les mœurs les plus infâmes, tourner en dérision la religion catholique, ses vrais ministres, commettre tous les crimes contre la sainteté et la divinité de Jésus-Christ, la pureté de sa Sainte Mère, les traîner dans la boue, tous les ‘’grands défenseurs’’ de la dignité humaine, tous les ‘’justiciers’’ de crime contre l’humanité à géométrie dirigée, toutes les ‘’grandes consciences’’ humanitaires politiques et religieuses, ne se scandalisent pas, ou si peu, de ce crime qui est au-dessus de tous les autres crimes que peuvent avoir à juger les hommes, ici-bas : celui qui consiste, après l’acte du déicide que fût son ignominieuse mise à mort, à le déshonorer en attribuant les péchés de la chair pécheresse, à Celui en qui il n’y a point de péché.

 

« Le Christ (…) lui qui n’a pas commis de péché, et en la bouche de qui n’a pas été trouvé la tromperie. » (I Pierre II,22)

 

     De tels hommes, sans se montrer des fils indignes, n’accepteraient pas sans broncher que l’on puisse porter atteinte à l’honneur de leur père et mère charnels. Comment peuvent-ils alors, possédant une autorité religieuse, ne pas dénoncer, fustiger, vilipender avec fermeté, sans langue de bois, ni contorsions théologiques, le mutisme d’hommes politiques catholiques ? Bien sûr, nous connaissons, depuis longtemps, les réponses à tout cela, mais tous n’entendent-ils pas Jésus-Christ, dont ils se prétendent les disciples, s’adressant à ceux qui osèrent le traiter de « samaritain » ou encore de « possédé du démon » leur répondre « VOUS ME DESHONOREZ » (St Jean VIII,49)

 

     Il fallait bien ce film ordurier du renégat Martin Scorcese et de son bailleur de fonds, le cornac juif Wasserman, pour nous signifier et nous avertir, s’il en était encore besoin :

 

- d’une part, que la lutte que livre le judaïsme kabbaliste et talmudiste contre la Royauté de Notre-Seigneur et la sainteté de sa Personne est constante, depuis les grands prêtres Anne et Caïphe, et qu’il se trouvent toujours, sous toutes les latitudes des Ponce Pilate conciliants et des faux chrétiens, pour accéder aux désirs de ceux qui veulent, avec une satanique obstination, Le discréditer en le salissant comme les porcs qu’ils sont, et, ce faisant, détruire son Eglise si cela était possible.

 

- d’autre part, le magma purulent que sont devenues les cervelles d’un grand nombre de nos ‘’élites’’ politiques et religieuses, et son inévitable rejaillissement sur toute la société croyante et incroyante, rendant ainsi témoignage d’une dramatique perte de la foi et des valeurs morales. L’état actuel d’enténèbrement moral touchant l’éducation, l’enseignement et la pratique du sanitaire, de la science, de l’histoire, de l’économie et autres disciplines dans la formation des jeunes esprits, n’est rien d’autre que l’enseignement révolutionnaire faisant table rase de tous ce qui est contraire à ses dogmes, le stigmatisant et le balayant comme moyenâgeux ou théorie du complot. Enseignement révolutionnaire favorisé par le pacte gouvernemental avec les forces des ténèbres dont est issue la Révolution judéo-maçonnique.

 

     Pourtant, tous devraient se rappeler les sévères reproches que Dieu formulaient à l’encontre des prêtres d’Israël, pour leurs honteuses négligences dans le culte et les sacrifices qu’ils Lui devaient :

 

« Un fils honore son père et un serviteur son maître : si donc moi je suis votre père, où est mon honneur ? Et si moi je suis votre Seigneur, où est la crainte de moi ? Dit le Seigneur des armées (…) » (Malachie I,6)

 

(A suivre…si Dieu veut)

 

LES JOURS MAUVAIS :

 

     Dieu permet, tout en fixant la longueur de la laisse, que le Diable accomplisse son œuvre inique, dans le temps qui lui est donné, pour éprouver notre amour pour Lui et purifier notre foi. Les jours devenant de plus en plus mauvais par la volonté des suppôts de Satan, malfaisants, détraqués et sans scrupules qui dirigent les nations, nous avons donc, plus que jamais, besoin de recourir à la prière et à demander la protection de Dieu. Ne négligez surtout pas ! Fixez votre regard sur le Christ qui nous enseigne, par ses actes et ses paroles, comment se comporter, avec foi et confiance, dans les moments et situations difficiles ayant en tout, pour objectif, la fidélité et la soumission à la volonté de Dieu qui seront facilitées avec l’aide de la grâce, si « nous aimons Dieu de tout notre cœur, de toute notre âme et de toutes nos forces » comme le commande le précepte de l’amour. (Deutéronome VI,5)

     

René Pellegrini

Introduction à l'histoire des Patriarches - 10 : Le départ du pays natal - 4

INTRODUCTION A L’HISTOIRE DES PATRIARCHES – 10   LE DEPART DU PAYS NATAL – 4 (Genèse, XI, 27 – XII, 5)        Mais par cette stabili...