lundi 5 septembre 2022

Antilibéralisme - 5 : Le libéralisme est un péché - 5


ANTILIBERALISME – 5


LE LIBERALISME EST UN PECHE – 5

« Pendant qu’il était à Jérusalem pour la fête de Pâque, beaucoup crurent en son nom, voyant les miracles qu’il faisait. Mais Jésus ne se fiait pas à eux, parce qu’il les connaissait tous. » (Saint Jean II,23,24)

« Maudit soit l’homme qui se confie dans l’homme, qui se fait un bras de chair, et dont le cœur se retire du Seigneur » (Jérémie XVII,5)

COMMENT SE DIRIGER AVEC PLUS DE SÛRETE AUJOURD’HUI ? – 1

     Pour le Catholique la réponse n’est pas difficile : il suffit de se laisser instruire par Rome. Plus précisément par le Pape, représentant Notre-Seigneur ici-bas, s’exprimant par son double magistère : Extraordinaire ou Ex cathedra utilisé pour les définitions dogmatiques, et Ordinaire, celui de tous les jours, utilisé par exemple par les Encycliques, Bulles et autres documents par lesquels il enseigne, dirige et avertit l’Eglise, ne pouvant pas réunir à tout instant un Concile dont les décisions, toutefois, n’ont de valeur que parce qu’elles sont validées par le Pape et non pas l’inverse. Mais aussi, par le Magistère Ordinaire Universel des évêques en union avec Rome.

     Si la chose allait de soi jusqu’au Pape Pie XII pour tous les fidèles conscients de l’infaillibilité pontificale sous ces deux modes d’expression, et de l’obéissance qui lui est due selon l’affirmation de Notre Seigneur « Qui vous écoute m’écoute » (1) la question est devenue beaucoup plus délicate depuis le Concile Vatican II et les changements doctrinaux intervenus depuis, entre autres : la liberté religieuse, la réforme liturgique…Si on y ajoute, pour beaucoup de fidèles, l’ignorance historique de l’insidieux et pervers processus révolutionnaire et les tendances modernistes et progressistes à l’œuvre dans le domaine politique et religieux, ceci secondé - par ignorance, crainte (2) ou dissimulation malveillante d’infiltrée - par l’attitude incompréhensible de censure obstinément pratiquée par certains responsables de groupes catholiques Facebook sur des publications propres à mettre en garde et à éclairer aussi bien sur ces processus subversifs que moralement, voire doctrinalement, sans oublier la propagande médiatique, il y a de quoi avoir la conscience brouillée pour bien des fidèles et, sauf grâce spéciale, bien du mal à s’y retrouver ou à se préserver des voies de garage et des chausse-trappes.

     Alors comment faire ? Comment reconnaître qu’un livre, un journal, un blogue, un site Internet, une œuvre ou une personne est libéral(e) ? C’est très important pour pouvoir exercer son propre jugement et éviter de se fourvoyer.

     Un petit livre intitulé « Le libéralisme est un péché » écrit par un prêtre espagnol du XIXe siècle, Don Sarda y Salvany, lu et approuvé par la Sacré Congrégation de l’Index, va nous aider à discerner quelles genres de personnes nous fréquentons ou côtoyons obligatoirement ou occasionnellement, ou de journaux, ouvrages, sites que nous aimons lire, d’œuvres que nous soutenons. En nous rappelons que Bonum est ex intigritate causa et malum quoque defecta, c’est-à-dire : Le bien procède d’une cause dont tous les éléments doivent être bons, le mal se reconnaît à n’importe quel défaut. Le bon, terme de l’appétit pour une chose, se divise en trois catégories : il s’appelle utile en tant que moyen pour parvenir à une fin, honnête en tant que dernier but recherché pour lui-même, et délectable en tant que repos dans ce but atteint.

     Le libéralisme est un péché qui affecte à des degrés divers pratiquement toutes les personnes croyant(e)s ou incroyant(e)s. Il y a grosso modo trois types de libéraux : exaltés, modérés et entachés de libéralisme.

     Pour cette fois nous examinerons le type psychologique du libéral exalté et modéré :

LIBERAL EXALTE

     Le libéral exalté se reconnaît tout d’abord parce qu’il ne cherche ni à nier ni à cacher sa perversité. Il est l’ennemi déclaré du Pape, des prêtres, et de tout ce qui est ecclésiastique ; il suffit qu’une chose soit sacrée pour qu’elle excite son implacable haine.

     Parmi les journaux il recherche les plus incendiaires ; il vote pour les candidats les plus ouvertement impies, et de son funeste système il accepte jusqu’aux conséquences les plus extrêmes.

     Il se fait gloire de vivre en dehors des pratiques religieuses, et à grand peine il les tolère chez sa femme et ses enfants ; il appartient ordinairement aux sociétés secrètes et meurt presque toujours privé des secours de l’Eglise

LE LIBERAL MODERE

     Il est d’ordinaire aussi mauvais que le précédent ; mais il fait grand soin de ne pas le paraître. Les bonnes manières et les convenances sociales sont tout pour lui ; ce point excepté, le reste lui importe peu.

     Incendier un couvent ne lui paraît pas bien ; s’emparer du sol du couvent incendié lui semble beaucoup plus régulier et tolérable.

     Qu’une misérable feuille de mauvais lieu vende ses blasphèmes en prose, vers ou gravure à deux sous l’exemplaire, c’est un excès qu’il prohiberait, et il se plaint même qu’un gouvernement conservateur ne le prohibe pas ; mais, qu’on dise absolument les mêmes choses en style élégant, dans un livre bien imprimé ou dans un drame aux vers sonores, surtout si l’auteur est un académicien ou quelque chose de ce genre, il n’y voit plus d’inconvénient. Au seul nom de club il est pris de sueurs froides et de fièvre : parce que, dit-il, c’est là qu’on séduit les masses et qu’on bouleverse les fondements de l’ordre social ; mais, selon lui, on peut parfaitement consentir à l’ouverture d’athénées libres (3).

     Qui oserait condamner la discussion scientifique de tous les problèmes sociaux ? En effet, une école sans catéchisme est une insulte à la nation catholique qui la paie ; mais une Université catholique, c’est-à-dire une université entièrement soumise au catéchisme, ou plus exactement au critérium de la foi, n’était bonne qu’aux temps de l’Inquisition.

     Le libéral modéré ne déteste pas le Pape ; seulement il blâme certaines prétentions de la Curie romaine et certaines exagérations de l’ultramontanisme qui ne cadrent pas avec les idées du jour.

     Il aime les prêtres surtout ceux qui sont éclairés, c’est-à-dire ceux qui pensent comme lui à la façon moderne : quant aux ‘’fanatiques’’ et aux réactionnaires il les évite ou les plaint.

     Il va à l’Eglise et parfois même s’approche des sacrements ; mais sa maxime est que dans l’Eglise on doit vivre en chrétien, et que hors de l’Eglise, il convient de vivre selon le siècle où l’on est né, sans s’obstiner à ramer contre le courant. Il navigue ainsi entre deux eaux, meurt d’ordinaire avec un prêtre à ses côtés, et sa bibliothèque pleine de livres défendus.

(A suivre…si Dieu veut)

 

René Pellegrini

 

(1) Saint Luc X,16

(2) Si c’est par crainte, sachez que le temps approche où vous devrez prendre des décisions beaucoup moins faciles que celles consistant à censurer. Réfléchissez bien à ce que vous faîtes car vous n’êtes pas sans savoir que vous privez certains de vos frères et sœurs de connaissances utiles (sociales, morales, doctrinales) qu’ils ignorent sans doute ou dont ils ne mesuraient pas forcément toute la portée.

(3) c’est-à-dire les collèges, les lycées dans lesquels tout est mis en œuvre pour faire oublier Dieu et sa loi car le but des programmes scolaires de l’école laïque des suppôts de l’enfer est surtout de prendre le fils d’un chrétien pour en faire un païen.

« Une fois le système de l’instruction laïque et obligatoire fonctionnant, on laïcisera les écoles communales, au besoin graduellement. Une fois la dernière école libre fermée, on matérialisera l’enseignement dans les écoles de l’Etat restées seules. » (Grand Orient, 1877)

« L’école laïque n’a pas pour but de faire acquérir à l’enfant des connaissances déterminées ; seule la méthode qui sera suivie restera et servira à l’enfant pour lui permettre d’acquérir plus tard une école de parti, enseignant les doctrines conformes à celles du parti démocratique qui est au pouvoir. » (Convent de la Grande Loge, 1911)

 

Pie XI (1857-1939) Pontificat du 6 février 1922 au 10 février 1939

 


 

dimanche 4 septembre 2022

Se relever après la chute


AVIS ET MAXISMES - 9


SE RELEVER APRES LA CHUTE


Puisque vous ne craignez pas de tomber étant seul,


Comment vous flattez-vous de vous relever seul ?


Considérez que deux hommes unis sont plus forts qu’un seul.



- Les Avis Et Maximes sont tirés des œuvres spirituelles de Saint Jean de la Croix

 

René Pellegrini

samedi 3 septembre 2022

Les obligations du pouvoir civil - 2 : Le respect de Dieu - 2


LA ROYAUTE UNIVERSELLE DE JESUS-CHRIST – 20

 


LES OBLIGATIONS DU POUVOIR CIVIL – 2

 

LE RESPECT DE DIEU - 2

 

     Dans la précédente publication j’ai montré comment le cinéma s’attaque au christianisme en dénaturant les Evangiles, en blasphémant ce qui est saint, et le peu d’indignation manifestée, voire le silence des milieux catholiques.

 

     La France, en 1789, a préféré Barabbas, le voleur, à Jésus-Christ. Et Barabbas depuis cette date lui a manifesté, et continue de lui manifester toute sa gratitude et son affection par la démocratie qui réchauffe tant le cœur des français, et les libère des despotes. En 1958, elle a enfoncé le clou, par son reniement formel de Dieu, l’adoption et la proclamation publique de sa Constitution laïque. Elle s’est prostituée au veau d’or de ses ennemis séculaires, à ses méthodes d’influence des mentalités que constituent tous ses moyens médiatiques. En conséquence, elle se fait l’apologiste de lois sociales permettant le piétinement des lois divines, ou facilitant toutes les lubricités sexuelles qui installent confortablement l’immense majorité de ses fils et filles avilis ou désorientés intellectuellement, moralement et spirituellement, soit dans la recherche effrénée de de biens et de plaisirs temporels, soit dans les raffinements érotiques de Sodome devenus pour les décérébrés, l’horizon indépassable de la félicité temporelle. Certaines sectes gnostiques y voyant même une union mystique avec la divinité.

 

     En France, dont la vocation depuis le baptistère de Reims et le baptême de Clovis en 496, était d’être le défenseur de l’Eglise et de son Roi : Jésus-Christ, le monarque n’étant, ici-bas, que son lieutenant, vous pouvez, aujourd’hui, sans impunité, encourager et exciter les mœurs les plus infâmes, tourner en dérision la religion catholique, ses vrais ministres, commettre tous les crimes contre la sainteté et la divinité de Jésus-Christ, la pureté de sa Sainte Mère, les traîner dans la boue, tous les ‘’grands défenseurs’’ de la dignité humaine, tous les ‘’justiciers’’ de crime contre l’humanité à géométrie dirigée, toutes les ‘’grandes consciences’’ humanitaires politiques et religieuses, ne se scandalisent pas, ou si peu, de ce crime qui est au-dessus de tous les autres crimes que peuvent avoir à juger les hommes, ici-bas : celui qui consiste, après l’acte du déicide que fût son ignominieuse mise à mort, à le déshonorer en attribuant les péchés de la chair pécheresse, à Celui en qui il n’y a point de péché.

 

« Le Christ (…) lui qui n’a pas commis de péché, et en la bouche de qui n’a pas été trouvé la tromperie. » (I Pierre II,22)

 

     De tels hommes, sans se montrer des fils indignes, n’accepteraient pas sans broncher que l’on puisse porter atteinte à l’honneur de leur père et mère charnels. Comment peuvent-ils alors, possédant une autorité religieuse, ne pas dénoncer, fustiger, vilipender avec fermeté, sans langue de bois, ni contorsions théologiques, le mutisme d’hommes politiques catholiques ? Bien sûr, nous connaissons, depuis longtemps, les réponses à tout cela, mais tous n’entendent-ils pas Jésus-Christ, dont ils se prétendent les disciples, s’adressant à ceux qui osèrent le traiter de « samaritain » ou encore de « possédé du démon » leur répondre « VOUS ME DESHONOREZ » (St Jean VIII,49)

 

     Il fallait bien ce film ordurier du renégat Martin Scorcese et de son bailleur de fonds, le cornac juif Wasserman, pour nous signifier et nous avertir, s’il en était encore besoin :

 

- d’une part, que la lutte que livre le judaïsme kabbaliste et talmudiste contre la Royauté de Notre-Seigneur et la sainteté de sa Personne est constante, depuis les grands prêtres Anne et Caïphe, et qu’il se trouvent toujours, sous toutes les latitudes des Ponce Pilate conciliants et des faux chrétiens, pour accéder aux désirs de ceux qui veulent, avec une satanique obstination, Le discréditer en le salissant comme les porcs qu’ils sont, et, ce faisant, détruire son Eglise si cela était possible.

 

- d’autre part, le magma purulent que sont devenues les cervelles d’un grand nombre de nos ‘’élites’’ politiques et religieuses, et son inévitable rejaillissement sur toute la société croyante et incroyante, rendant ainsi témoignage d’une dramatique perte de la foi et des valeurs morales. L’état actuel d’enténèbrement moral touchant l’éducation, l’enseignement et la pratique du sanitaire, de la science, de l’histoire, de l’économie et autres disciplines dans la formation des jeunes esprits, n’est rien d’autre que l’enseignement révolutionnaire faisant table rase de tous ce qui est contraire à ses dogmes, le stigmatisant et le balayant comme moyenâgeux ou théorie du complot. Enseignement révolutionnaire favorisé par le pacte gouvernemental avec les forces des ténèbres dont est issue la Révolution judéo-maçonnique.

 

     Pourtant, tous devraient se rappeler les sévères reproches que Dieu formulaient à l’encontre des prêtres d’Israël, pour leurs honteuses négligences dans le culte et les sacrifices qu’ils Lui devaient :

 

« Un fils honore son père et un serviteur son maître : si donc moi je suis votre père, où est mon honneur ? Et si moi je suis votre Seigneur, où est la crainte de moi ? Dit le Seigneur des armées (…) » (Malachie I,6)

 

(A suivre…si Dieu veut)

 

LES JOURS MAUVAIS :

 

     Dieu permet, tout en fixant la longueur de la laisse, que le Diable accomplisse son œuvre inique, dans le temps qui lui est donné, pour éprouver notre amour pour Lui et purifier notre foi. Les jours devenant de plus en plus mauvais par la volonté des suppôts de Satan, malfaisants, détraqués et sans scrupules qui dirigent les nations, nous avons donc, plus que jamais, besoin de recourir à la prière et à demander la protection de Dieu. Ne négligez surtout pas ! Fixez votre regard sur le Christ qui nous enseigne, par ses actes et ses paroles, comment se comporter, avec foi et confiance, dans les moments et situations difficiles ayant en tout, pour objectif, la fidélité et la soumission à la volonté de Dieu qui seront facilitées avec l’aide de la grâce, si « nous aimons Dieu de tout notre cœur, de toute notre âme et de toutes nos forces » comme le commande le précepte de l’amour. (Deutéronome VI,5)

     

René Pellegrini

vendredi 2 septembre 2022

J'étais Témoin de Jéhovah - 1 : Les prémisses et la ferveur


 

J'ETAIS TEMOIN DE JEHOVAH - 1 

 

LES PREMISSES ET LA FERVEUR 

     Ce qui va suivre ne prétend pas être exhaustif mais l’exposition très ramassée des conditions de mon entrée, de la manifestation de mon zèle ministériel et de ma démission de l’Organisation des Témoins de Jéhovah. (TDJ)

     Sans culture religieuse, ni biblique, juste une préparation rapide avant de faire ma communion solennelle, j’étais une proie facile pour les TDJ. Malgré ce manque de formation, je n’avais pas d’hostilité envers Dieu, j’y pensais assez souvent. Je souhaitais avoir une Bible, mais lorsque j’en parlais on me répondait parfois que certains étaient devenus fous en la lisant. Cela me surprenait car je me disais : « si elle est le livre de Dieu comment peut-elle rendre fou ? » J’étais très dubitatif sur ce genre de réponse, mais sans chercher plus loin, je laissais faire les choses, me disant qu’un jour j’en aurai une car j’avais toujours ce désir de la lire, et alors je verrai par moi-même.

     C’est sur mon lieu de travail que je fis la connaissance d’un monsieur âgé qui n’était pas TDJ lui-même, mais il assistait parfois à quelques unes de leurs réunions tout en étant lecteur d’une de leurs publications « Réveillez-Vous ! » Sachant qu’il fréquentait les Témoins de #Jéhovah, je le taquinai à propos du déluge, sans toutefois lui manquer de respect car il était beaucoup plus âgé que moi. N’ayant aucune culture biblique je lui fis cette remarque « Comment pouvez-vous croire que tous les animaux aient pu rentrer dans l’arche ? » IL me répondit qu’il y avait bien eu un déluge et qu’il m’apporterait une publication sur ce sujet. Ce qui fut fait avec un Réveillez-Vous !

     En lisant la description du déluge dans cette publication cela devenait plausible car, où moi je voyais « tous les animaux », il ne s’agissait, en fait, que de couples d’animaux, ou une sélection très réduite, propre à sauver l’espèce, de même que d’autres explications concernant la nourriture à bord de l’arche, etc. J’étais très intéressé par cette lecture, et, ce que j’attendais depuis si longtemps se trouvait tout à la fin : la demande d’une étude biblique gratuite à domicile. J’écrivis immédiatement et quelques semaines plus tard on frappa à ma porte, j’ouvris et vis un monsieur d’une quarantaine d’années avec une jeune fille (sa fille) me demandant si j’étais bien M. Pellegrini car une demande d’étude biblique, à mon nom, lui avait été remise. Je les fis entrer car j’avais beaucoup de questions à leur poser. Il manipulait très bien la Bible et répondait à mes questions en s’appuyant assez souvent sur elle. J’étais très impressionné. Après plus d’une heure de discussions il me demanda si j’étais d’accord, ainsi que mon épouse, pour entreprendre cette étude biblique. C’était demander à un aveugle s’il voulait la vue. J’avais 25 ans, ma femme 22 ans. Nous étions en 1969, mariés depuis 18 mois environ, et avions un bébé de quelques mois. 

     Rendez-vous fut pris pour un jour régulier d’étude. Elle se fit sur un livre à couverture bleue de 190 pages et 22 chapitres « La vérité qui conduit à la vie éternelle ». Nous allions de découvertes en découvertes. Pas d’enfer, pas d’âme immortelle, #Jésus-Christ n’était pas Dieu, mais son Fils et inférieur à Lui, la bataille d’Harmaguédon, etc. etc. Nous avions l’impression d’être dans un autre monde. Nous avions enfin la vérité, toutes les réponses à nos questions appuyées sur la Parole de Dieu. Nous n’arrêtions pas d’en parler à notre entourage : Nous voulions les sauver de l’anéantissement d’Harmaguédon, nous ne voulions que leur bonheur éternel, nous voulions qu’ils soient heureux avec nous dans un Nouvel Eden, ce monde nouveau ou nouveau système de choses où il n’y aurait plus de larmes, ni de douleurs. Ils semblaient ne pas comprendre que nous ne voulions que leur bien. Certains se moquaient. Les relations familiales s’en ressentirent fortement.

     J’avais faim et soif de vérité, mes progrès furent très rapides et six mois plus tard, dans une Assemblée de circonscription qui réunissait deux à trois milles personnes, je me faisais baptiser par immersion pour être « un Témoin de Jéhovah » Ma femme, à l’Assemblée suivante. Nous étions voués à Jéhovah pour faire sa volonté en prêchant la « Bonne nouvelle du Royaume de Dieu » de porte en porte. 

     Dans le ministère de porte en porte il arrivait, de temps en temps, que des personnes me fassent remarquer que les TDJ avaient fait de fausses prophéties, je ne voulais pas y croire car comment les dirigeants de l’Organisation (ceux qui étaient oints = les élus pour le ciel) pouvaient-ils se tromper ? Ne s’étaient-ils pas présentés comme les prophètes pour notre temps ? Ce n’était pas possible d’autant plus que lorsque j’en parlais aux plus anciens de ma Congrégation, ils me répondaient que ce n’était que pure calomnie, parce qu’il y avait de la haine pour les TDJ. De plus, aucun de ces détracteurs n’avaient pu me fournir une preuve écrite pour valider leurs dires. Cependant, j’aurai bien aimé, pour fermer le bec à ces détracteurs, avoir en ma possession des ouvrages anciens des TDJ pour voir ce qu’ils disaient en ces temps-là. Malheureusement, la bibliothèque de notre salle du Royaume (lieu de réunion des TDJ) ne contenait pas de tels ouvrages. 

     Notre vie tournait autour des cinq réunions hebdomadaires. Ma femme a eu beaucoup de mérites à assumer toutes ses obligations familiales, de réunions et de prédication avec, au final, 5 petits enfants en 1975. Tout cela rendu possible par sa débrouillardise et sa très bonne organisation des tâches. Ces quelques mots pour lui rendre hommage. 

     Mes progrès étant rapides et mon zèle pour Jéhovah bien visible, j’obtins très vite des responsabilités dans ma Congrégation, passant par tous les postes ministériels : serviteur aux publications ; serviteur aux territoires (mise à jour et distribution des zones de prédication) ; serviteur à l’école du ministère théocratique (formation des prédicateurs), serviteur au bulletin intérieur (à usage interne) devenu ensuite la Tour de Garde; conducteur, en semaine, d’une étude sur un ouvrage des TDJ, avec un petit groupe, chez un frère; conducteur de la Tour de Garde; orateur (par roulements entre anciens) dans la réunion publique du dimanche. 

     Une fois, je pris mes congés payés pour m’engager dans le service de pionnier ordinaire en Vendée (à Pouzauges) avec un autre jeune couple. Ce service consistait à assurer 75 heures de prédication dans le mois. En plus du porte-à-porte nous organisâmes une réunion publique. J’étais tout à Jéhovah (plutôt tout à une organisation se servant de Jéhovah). Cela dura 7 ans (1969-1976). Vers le milieu de l’année 1975 tout bascula, année ou j’exerçai la charge de Président de notre Congrégation qui comptait environ 80 témoins.

(A Suivre…« J'étais Témoin de Jéhovah : Tout s’effondre »…si Dieu veut)

René Pellegrini

jeudi 1 septembre 2022

Antisémitisme et antijudaïsme - 6 : L'antisémitisme, une arme de propagande


 ANTISEMITISME ET ANTIJUDAÏSME - 6

L’ANTISEMITISME, UNE ARME DE PROPAGANDE 

     Au XIXe siècle, le Juif Bernard Lazare écrivit :

« Partout où les Juifs, cessant d’être une nation prête à défendre sa liberté et son indépendance se sont établis, partout s’est développé l’antisémitisme, ou plutôt l’antijudaïsme, car l’antisémitisme est un mot mal choisi, qui n’a sa raison d’être que de notre temps, quand on a voulu élargir cette lutte du Juif et des peuples chrétiens, et lui donner une philosophie en même temps qu’une raison plus métaphysique que matérielle. Si cette hostilité, cette répugnance même, ne s’étaient exercées vis-à-vis des Juifs qu’en un temps et en un pays, il serait facile de démêler les causes restreintes de ces colères ; mais cette race a été, au contraire, en butte à la haine de tous les peuples au milieu desquels elle s’est établie.  Il faut donc, puisque les ennemis des Juifs appartenaient aux races les plus diverses, qu’ils vivaient dans des contrées fort éloignées les unes des autres, qu’ils étaient régis par des lois différentes, gouvernés par des principes opposés, qu’ils n’avaient ni les mêmes mœurs, ni les mêmes coutumes, qu’ils étaient animés d’esprits dissemblables ne leur permettant pas de juger également de toutes choses, il faut donc que les causes générales de l’antisémitisme aient toujours résidées en Israël même et non chez ceux qui les combattent. » (Livre l’Antisémitisme, 1894, page 4)

     Trois remarques dans cet extrait :

- Une vérité : L’antisémitisme (mot relativement récent) est bien différencié de l’antijudaïsme car c’est bien l’enseignement du judaïsme, et non l’appartenance raciale qui fait problème. (1)

- Des inexactitudes (sont-elles volontaires ?) lorsqu’il dit : « les Juifs, cessant d’être une nation ». En effet, ils n’ont jamais cessé, bien que dispersée, d’être une nation avec ses propres lois civiles et religieuses, comme je me suis efforcé de le montrer avec trois articles, voir ici : 

- Le gouvernement occulte d'Israël (2 articles) et les fruits de la Kabbale dans l'histoire, ici : https://la-royaute-du-christ.blogspot.com/2022/05/le-gouvernement-occulte-disrael-1-la.html

https://la-royaute-du-christ.blogspot.com/2022/06/le-gouvernement-occulte-disrael-2-les.html

https://la-royaute-du-christ.blogspot.com/2022/06/le-gouvernement-occulte-disrael-3.html

     D’autre part, ils n’ont jamais « cessé de défendre leur liberté et leur indépendance ». Etant, partout, un Etat dans l’Etat. Bien entendu, liberté et indépendance selon leur conception kabbaliste et talmudique les amenant à conspirer continuellement, à cet effet, à l’intérieur des nations hôtes.

- Un aveu lorsque Lazare nous dit « partout s’est développé l’antisémitisme ». Les Juifs sont-ils donc fondés de parler continuellement de haine ‘’antisémite’’ ? Un bémol : comme l’indique la citation, ils rencontrent ce problème face à toutes les races quels que soient les lois et les principes qui régissent ces peuples. Sauf à considérer que ces races et peuples divers soient tous pris de folie furieuse dès qu’ils sont face à des Juifs, il faut donc admettre qu’ils sont incapables de se plier « aux lois, principes et mœurs » qui régissent les autres peuples, aussi divers soient-ils. Il faut donc conclure que « les causes générales de l’antisémitisme aient toujours résidées en Israël même et non chez ceux qui les combattent ». Par leur orgueil, leurs complots, leurs mœurs et l’usure enseignés par le judaïsme corrompu, les Juifs se rendaient insupportables au sein des peuples dans lesquels ils vivaient, et provoquaient une saine réaction à leur encontre, même si parfois elle fut brutale.

     Quel aveu ! Ainsi, c’est Israël lui-même qui fabrique l’antisémitisme, le suscite, le téléguide et l’utilise à son avantage. Pauvres Juifs, vos rabbins et vos élites sans scrupules vous manipulent et se servent de vous pour atteindre leur but antéchristique. L’antisémitisme est donc, en définitive, une création juive. Mais pourquoi agir de la sorte, en mettant en danger ses propres coreligionnaires ?

     Pour le comprendre, il faut considérer non pas les Juifs qui ont peu ou pas d’influence, c’est-à-dire ceux qui suivent plus ou moins les enseignements rabbiniques, mais ceux qui dirigent vraiment, le gouvernement occulte de la nation juive, ceux qui rêvent et travaillent toujours pour leur domination sur le monde. Ceux-ci, avaient une double crainte :

     1 - Que la nation juive dispersée se fasse absorber par les nations hôtes, car l’histoire leur a appris que ce phénomène d’absorption à fait disparaître bien des peuples.

     2 - Que les Juifs finissent par se convertir au catholicisme, à l’Eglise catholique qui demeure le seul et véritable ennemi des successeurs des pharisiens « ceux qui ont le diable pour père et veulent accomplir ses désirs » et profanateurs de l’enseignement de de la Synagogue fidèle. Sûrement pas l’Eglise conciliaire pour qui les apostats de la Synagogue infidèle et falsificateurs prouvés de la Torah sont nos ‘’frères aînés’’ ! Ils sont frères comme « Caïn qui était enfant du malin et qui tua son frère » (I Jean III, 12). Mort physique pour Abel, et mort physique par nos ‘’frères aînés’’ avec les guerres et révolutions qu’ils ont fomentées et financées, l’avortement par la panthéonisée Simone Veil, la contraception par Lucien Neuwirth, et mort spirituelle avec les fausses doctrines philosophiques, morales, politiques et religieuses inoculées dans la société chrétienne.

     Eh, les apostats du Vatican moderniste, vous n’avez pas d’autres frères à nous proposer que des fils spirituels de criminels impénitents et continuateurs de leurs œuvres mauvaises au sein de ce qui reste de la société chrétienne ?

     Pour atteindre leur objectif final de domination mondiale, une fois acquis les droits civiques et politiques par cette erreur fondamentale de l’émancipation, les chefs occultes de la Synagogue infidèle devaient se doter de moyens permettant de faire obstacle à ces deux dangers menaçants la pérennité de la nation juive, en utilisant toutes les possibilités offertes par la Révolution, et dont ils ne sont pas étrangers :

     Ce fut l’antisémitisme car nous savons que « les causes générales de l’antisémitisme (ont) toujours résidées en Israël même ». Le Juif est certainement l’être le plus individualiste et insociable qui soit mais, confronté à la persécution, la communauté juive resserre ses liens. L’antisémitisme était donc de nature à constituer un bouclier destiné à les protéger, et à les ressouder dans leur orgueil de race, face à ce double danger. La Shoah, érigée en dogme républicain infaillible, diffusée, propagée et commémorée sur tous les supports disponibles, jusqu’à plus soif, pourrait être analysée sous cet angle.

     Les deux dogmes républicains que sont l’antisémitisme et la Shoah s’appuient sur des faits réels, mais discutables sur certains points, et une certaine occultation des causes qui préparèrent et provoquèrent les phénomènes déclencheurs avec leurs conséquences (2). Ils sont des armes de propagande juive et une auto-défense qui vise un quadruple objectif :

     - Lutter contre l’absorption de la nation juive dispersée,

     - Empêcher ou atténuer le plus possible les conversions de Juifs au catholicisme.

     - Susciter de plus en plus de difficultés aux Catholiques qui mettent en garde contre leurs doctrines religieuses, morales, philosophiques, politiques et sociales.

     - Travailler plus sereinement, et pratiquement sans entrave avec des lois sur mesure, à leur rêve de domination mondiale par le faux messie juif que sera l’Antéchrist dont les mœurs sont déjà à l’œuvre de nos jours

     Tel est but assigné à l’antisémitisme et le piège dans lequel tombent, par ignorance, lâcheté ou complicité, les hommes politiques et bien des Catholiques ainsi que des personnes d’autres confessions religieuses subjuguées par le sionisme.

     C’est donc une vérité bien établie, et vérifiée par l’histoire, de l’inspiration de Saint Paul (le mal aimé des Juifs et pour cause) lorsqu’il écrit à l’Eglise de Thessalonique, concernant les Juifs « qui sont ennemis de tous les hommes » (I Thessaloniciens II, 15). Comment ne pas l’être lorsqu’on perpétuant le pharisaïsme, on valide un enseignement qui tue Celui qui vient enseigner et proclamer d’aimer son prochain ou l’étranger comme le demandait Moïse « Aimez donc les étrangers, parce que vous l’avez été vous-mêmes en Egypte » (Deutéronome X, 19 ; Lévitique XIX, 18,34 ; etc.)

     Nous ne pouvons pas leur faire confiance ainsi qu’à leurs créatures, les Francs-maçons, tant qu’ils resteront fixés sur l’enseignement des rabbins kabbalistes et talmudistes ou, si ayant plus ou moins pris leur distance avec eux, ils appliquent dans leur vie morale, philosophique, politique et sociale certains des enseignements délétères avec lesquels ils ont été formés en les adaptant à la modernité. Ils sont nos ennemis séculaires car le catholicisme est l’antithèse de leur judaïsme, et ils doivent être dénoncés comme tels. Assez de lâcheté, de complaisance coupable chez les Catholiques ! Pour les autres, c’est leur affaire.

     Cependant, en ôtant leurs masques, nous ne devons jamais oublier l’ordre de Notre-Seigneur Jésus-Christ « Mais moi je vous dis : Aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous persécutent et qui vous calomnient » (St Matthieu V, 44) : Un abîme avec les enseignements du Talmud et ceux du Coran. Les aimer en ne leur cachant pas ce que beaucoup doivent ignorer, en les aidant s’ils sont dans le besoin, s’ils ont faim et soif, comme nous le ferions avec toute autre personne, et prier pour que Dieu leur accorde la grâce de conversion. Nous sommes chrétiens avant toute autre chose, et notre Exemple et Maître, en paroles et en actes, c’est le Fils de Dieu fait homme qui n’a pas craint, devant ses ennemis pharisiens, de leur dire en termes peu amènes, ce qu’ils étaient au-delà des apparences. Franchise de Jésus qui, par la suite, a permis au cœur droit de Gamaliel, membre du sanhédrin, de devenir chrétien.

     Les vrais fils d’Israël sauront reconnaître, comme bon nombre de leurs ancêtres, que Jésus de Nazareth est le vrai Messie qu’ils attendaient, que leurs chefs religieux ont exécuté, en poussant l’ignominie jusqu’à falsifier des textes de la Sainte Ecriture, et que son enseignement est tout entier dirigé vers l’amour du prochain quel qu’il soit, et non la haine talmudiste envers le non-Juif.

     Pour notre consolation et notre joie nous savons, par Saint Paul, qu’à la fin des temps eu égard à l’amour et la promesse de Dieu pour leurs pères, que les enfants d’Israël reviendront de leurs égarements. Dieu, leur redonnant l’intelligence des Ecritures sur le Messie qu’ils ont rejeté. Que vienne ce jour béni où, enfin, Juifs et Gentils (non-Juifs) constitueront ensemble cette prophétie de l’Apôtre « Tout Israël sera sauvé. » (Romains XI, 25 ; Isaïe LIX, 20). Les uns (Gentils) ayant méconnus le Christ jusqu’au rejet par les Juifs, les autres (Juifs) l’ayant majoritairement renié à sa venue.

     A vous les Juifs qui me lisez, c’est sans haine que je vous dis : « Délaissez le Talmud, prenez la Bible hébraïque et vous verrez que les docteurs de l’ancienne synagogue fidèle (Traité du Sanhédrin, Zohar, Targums de Jérusalem et de Babylone) décrivaient sans doute possible Jésus de Nazareth comme votre Messie, et elle ne salissaient pas sa Sainte Mère en ne manipulant pas comme certains de vos rabbins et les protestants en général, les diverses significations des mots « Alma » et « Betula » pour nier sa virginité et la salir. »

René Pellegrini

(1) Voir les 5 autres liens de la rubrique Antisémitisme et antijudaïsme sur ce blogue.

(2) En toutes choses (morales, politiques, sociales, etc.) se vérifie, en bien ou en mal, le principe : « on récolte ce que l’on sème » (Galates VI, 7-8)


mercredi 31 août 2022

Prière à Notre-Dame des dons


PRIERE A NOTRE-DAME DES DONS  

     O Vierge Marie, notre guide et notre souveraine nous venons nous jeter dans le sein de votre miséricorde et mettre dès ce moment, et pour toujours, nos âmes et nos corps sous votre spéciale protection.

     Très Sainte Mère, nous déposons entre vos mains, nos peines, nos misères, nos espérances et nos consolations, le cours et la fin de nos vies.

     Que par votre intercession et vos mérites, toutes nos œuvres soient faites selon votre volonté, à la gloire du CHRIST-ROI, votre divin Fils !

     O Notre Dame des dons, chassez des esprits les ténèbres de l’erreur par la lumière de la Foi.

     Soulagez les âmes abattues, ranimez les cœurs arides par la Divine Charité, donnez-nous les Dons du Saint-Esprit.

     NOTRE-DAME DES DONS, priez pour nous.

 

René Pellegrini

mardi 30 août 2022

Antilibéralisme - 4 : Le Libéralisme est un péché - 4


ANTILIBERALISME – 4 

 

LE LIBERALISME EST UN PECHE - 4

 

ABOUTISSEMENT PRATIQUE ET MORAL DE L’ESPRIT LIBERAL :

 

     Pour les abrutis diplômés ou surdiplômés, négateurs d’un complot contre l’Eglise catholique instruit de longue date et s’inscrivant dans la durée, il faut rappeler que sous ces deux aspect, les idées et les faits, le libéralisme, fruit empoisonné de la Révolution dite française (1), n’est rien d’autre que le monde de Lucifer s’enhardissant de plus en plus, dans le monde moderne, à mesure que l’œuvre de déchristianisation de la société laisse le champ libre à la propagation de la ''morale'' et à l’enseignement gnostiques et kabbalistiques issus de la tradition originelle du serpent de l’Eden par Caïn le premier homicide : aboutissant à l’Antéchrist et à son corps mystique qu’est ''la Bête'' de l’Apocalypse de Saint Jean et ceux qui s’y agrègent, ennemis plus que millénaire de la Sainte Tradition issue de la femme du livre de la Genèse (III, 15) aboutissant à Jésus-Christ, par la Sainte Vierge, et à son Corps Mystique qu’est l’Eglise. 

     Au-delà de l’obéissance aux commandements de Dieu, ce qui, dans l’attitude morale et pratique, différencie fondamentalement ces deux postérités c’est : 

     - l’une, récusant ou méprisant l’amour de Dieu et les enseignements de sa loi morale, avant de frapper physiquement ou spirituellement ses coups destructeurs et  meurtriers, les préparent sournoisement dans les ténèbres car : 

« (…) la lumière est venue dans le monde, et les hommes ont mieux aimé les ténèbres que la lumière, parce que leurs oeuvres étaient mauvaises. Car quiconque fait le mal hait la lumière, et ne vient pas à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient condamnées » (St Jean III, 19-20)

     - l’autre, faisant siennes les paroles de Notre-Seigneur ne craint pas de répondre à l’amour de Dieu en se conformant à la vérité de son enseignement et de sa loi morale :

« Mais celui qui accomplit la vérité vient à la lumièreafin que ses oeuvres soient manifestées, parce qu’elles ont été faites en Dieu. » (St Jean III, 21)   

     Cette déchristianisation de la société par l’idéologie et la pratique du libéralisme (2) entraîne, à grande échelle, l’effondrement des barrières morales chrétiennes, le relativisme ou le laxisme moral chez les gouvernants, les hommes publics, les laïcs, les religieux et, par ricochet, dans toutes les classes sociales du peuple instruit et encouragé par l’exemple délétère venant d’en haut, pendant que d’autres refusant cet état de fait et résistant au milieu ambiant, ne peuvent qu’être profondément écoeurés et prêts à vomir devant un tel niveau d’abjection et de putréfaction morale qui ne demande qu’à s’amplifier au fur et à mesure des pressions et contraintes de l’environnement politique et social. Profond mépris envers la majesté divine et corruption sociale comparable à celle des Juifs d’autrefois, faisant dire à Dieu ces paroles menaçantes, par la bouche de son prophète :

« Malheur à la nation pécheresse, au peuple chargé d’iniquité, à la race corrompue, aux enfants scélérats. Ils ont abandonné le Seigneur (…) Depuis la plante des pieds jusqu’au sommet de la tête, il n’y a plus rien de sain en lui (…) » (Isaie I, 4-6)

 

René Pellegrini 

Nota bene :

     Pour rédiger cet article sur le libéralisme je me suis inspiré de l’opuscule « Le libéralisme est un péché » rédigé au XIXe siècle par le prêtre espagnol Don Félix Sarda y Salvany. Opuscule approuvé par la Sacrée Congrégation de l’Index.

(1) Comme, aujourd’hui, les révolutions dites arabes. Pas besoin de sortir de Saint-Cyr pour connaître les instigateurs, appuis et soutiens financiers de ces révolutions ''arabes'' et leurs téléguidages par les services secrets occidentaux, eux-mêmes noyautés par les services secrets juifs. L'objectif inavoué des forces occultes du mondialisme qui abhorrent le catholicisme, en appuyant et orchestrant ces révolutions : susciter la haine contre les ''Croisés'' et achever de dynamiter ce qui reste de la civilisation de l'Occident chrétien, en préparant le choc civilisationnel et, sur les débris ou le chaos créé, construire le Nouvel Ordre Mondial luciférien. On comprend mieux ainsi les facilités et la complicité imbécile et irresponsable, accordées à l'immigration par les pouvoirs publics européens : les pratiques cultuelles et culturelles publiques de l'Islam devant susciter les tensions nécessaires entre citoyens, et servir d'instrument pour assouvir les désirs des maîtres d'oeuvre du mondialisme.

(2) Rappelons que les premiers pas du libéralisme consistent à affirmer la vérité mais en faisant l’impasse sur la détestation de l’erreur. Il est le précurseur du socialisme, lui-même antichambre du communisme.

 

Mis sur un autre blogue le 5 octobre 2013

 

Pape Benoit XV (1854-1922) Pontificat 1914-1922

lundi 29 août 2022

Avis et Maximes - 8 : Prendre soin de son âme


AVIS ET MAXISMES - 8

 

PRENDRE SOIN DE SON ÂME


Celui qui étant seul vient à tomber, reste seul par terre.

Il fait bien peu de cas de son âme,

puisqu’il ne se fie qu’à lui seul.

 

- Les Avis Et Maximes sont tirés des œuvres spirituelles de Saint Jean de la Croix.

COMMENTAIRE PERSONNEL:

     Comment prendre bien soin de son âme : en lui donnant le meilleur Compagnon qui soit, afin de ne pas la laissée affamée et assoiffée, mais en la nourrissant spirituellement des paroles de Notre-Seigneur.

« Comme le cerf soupire après les sources des eaux, ainsi mon âme soupire vers vous mon Dieu. Mon âme à soif du Dieu fort et vivant (…) » (Psaumes XLI, 2-3 (1)

     Les étapes de la vie de Jésus-Christ, telles que les relate l’Evangile depuis l’enfance jusqu’à la crucifixion, sont autant de leçons qu’Il donne par ses exemples en actes et en paroles pour nous tracer la voie droite, et nous  aider à prendre soin de notre âme dans ce pèlerinage terrestre afin qu’elle puisse atteindre sa demeure céleste.

     Les lectures pieuses de saint(e)s sont aussi très utiles pour la l’entretien de la vie spirituelle de notre âme. Ne négligez pas ces lectures.

 

(1) 42, 2-3 dans les Bibles protestantes

 

René Pellegrini

Mon blogue : https://la-royaute-du-christ.blogspot.com/2022/04/la-recherche-de-dieu.html

https://la-royaute-du-christ.blogspot.com/2022/04/preuves-scripturaires-de-la-royaute-de.html

dimanche 28 août 2022

Les obligations du pouvoir civil


LA ROYAUTE UNIVERSELLE DE JESUS-CHRIST - 19

 

LES OBLIGATIONS DU POUVOIR CIVIL

 

     Ultérieurement, nous examinerons ce qu’implique de la part de tous les fidèles une véritable restauration du règne social et politique de #Jésus-Christ sur la France. Pour l’instant, bornons-nous, selon les paroles du Pape Pie IX – prononcées en pleine gouvernance républicaine et laïque - à l’obligation qui incombe aux autorités, aux chefs des nations, d’honorer d’un culte public et d’ « hommages publics » leur Créateur, se traduisant dans la pratique par le « respect » que nous considérerons cette fois, et l’ « obéissance » dans un prochain article.

 

RESPECT DE DIEU 

 

     Pour ne parler que de la France, fille aînée de l’Eglise et, à ce titre, devant être un exemple pour les autres nations, où est passé ce respect dû et exigé par Dieu ? De nos jours les blasphèmes contre Dieu, Jésus-Christ ou la Sainte Vierge sont monnaies courantes, à tous les échelons de la société. A titre d’exemple, relativement récent, pris sous la présidence de M. François Mitterand, que penser de responsables politiques et d’une législation qui permirent la projection d’un film aussi scandaleux que « la dernière tentation du Christ » du metteur en scène Martin Scorcese (ancien séminariste) reprenant à son compte l’immondice du grec Nikos Kazantzakis (excommunié par Pie XII lors de la sortie de son ignoble roman)

 

     Ce film, caricature de la réalité des #Evangiles, présentant un Jésus livré aux pires turpitudes lubriques fut non seulement une attaque du #christianisme, mais encore un véritable blasphème contre la sainteté de Notre-Seigneur. Qu’une telle abjection ait pu paraître en France montre le niveau de pourriture morale et spirituelle de nos dirigeants, et l’affadissement spirituel de bien des français ravalés au niveau des comportements #pharisiens à l’égard de Jésus.

 

     Faut-il s’étonner d’apprendre que le producteur de ce film blasphématoire n’est autre qu’un fils d’Israël propageant l’enseignement blasphématoire véhiculé, sur la Personne du Fils de Dieu, par la secte des pharisiens que Jésus stigmatisa en ces termes « serpents, races de vipères » ? (St Matthieu XXIII, 33) En effet, il s’agit de ''l’illustre'' Lew Wasserman, de la firme cinématographique américaine Universal. En somme, c’est la manière contemporaine pour continuer de faire retomber, sous couvert de culture, de spectacle et d’oeuvre d’art, les blasphèmes que la #Synagogue infidèle n’a jamais cessé de proférer et d’encourager contre Notre-Seigneur depuis vingt siècles.

 

     Face à une telle ordure cinématographique comment des hommes, des parlementaires, un chef d’état se disant #Catholiques ou #chrétiens et, encore plus scandaleux, des #ecclésiastiques ont-ils pu faire preuve d’un tel laxisme ou prendre avec une certaine bonhomie de tels blasphèmes ? Comment ont-ils pu permettre de tels outrages sans s’indigner et s’opposer en tant qu’autorités civiles chrétiennes ou religieuses, sans fulminer des reproches en tant qu’hommes d’Eglise ? Comment ont-ils pu laisser commettre une telle impiété sans rappeler le respect qui est dû à Dieu et le grave péché commis en la circonstance, sinon pour signifier leur indignité à l’égard de leur Seigneur et Maître, non moins que leur profonde déchéance intellectuelle, morale et spirituelle ? C’est au nom de la #laïcité dégénérée que de telles ignominies sont possibles.

 

- Ignoble et perverse laïcité dégénérée tu ressembles de plus en plus à un proxénète, source de scélératesse et de corruption morales, qui se réjouit et se vautre dans ses propres immondices, qui permet et encourage toutes les turpitudes, non moins que le vomissement de tous les blasphèmes contre la sainteté des personnes.

 

- Ignoble et perverse laïcité dégénérée pour qui ce mot de #sainteté n’est même plus accessible à la flagrante pourriture de ton esprit qui n’exhale plus qu’une odeur putride.

 

- Ignoble et perverse laïcité dégénérée qui se pare de tolérance et de liberté de conscience pour permettre et justifier toutes les abominations, promouvoir toutes les indécences et tous les blasphèmes mais qui, subitement, perd l’une et l’autre et s’indigne allant jusqu’à stigmatiser du nom d’homophobes (1) dès que les ignobles pratiques contre-nature sodomites et les manipulations psychologiques à l’éducation sexuelle dès le plus jeune âge, sont dénoncées parce qu’elles heurtent violemment les consciences respectueuses des lois divines, et soucieuses d’un environnement et d’un enseignement favorisant la formation à la #pureté morale de leurs enfants. Ces consciences qui s’indignent face au formatage insidieux et mortifère, moralement et spirituellement, de l’idéologie socialo-communiste, libérale et libertaire.

 

- Ignoble et perverse laïcité dégénérée, comme l’esprit de l’abîme qui t’a permis de naitre et ceux qui, hier comme aujourd’hui, t’adulent et te font prospérer, vous ne méritez pas mieux que cette forte invective prononcée il y a deux mille ans « Serpents, race de vipères » (St Matthieu XXIII, 33) et cette autre « Vous avez le #diable pour père, et vous voulez accomplir les désirs de votre père » (St Jean VIII, 44)

 

     Ce comportement complaisant, laxiste et sélectif est d’autant plus écoeurant si on considère, prenant cet autre exemple du passé que fut la médiatique affaire #Touvier accusé de ''crime contre l’humanité'' à l’encontre de Juifs, comment des hommes politiques et des ecclésiastiques ont su, en cette circonstance, avec un certain acharnement, demander réparation pour des actes commis depuis cinquante ans, déjà jugés et classés deux fois par l’autorité publique, sauf erreur de ma part. Ignobles TARTUFFES vous n’êtes pas aussi acharnés lorsqu’il s’agit de défendre l’honneur et la sainteté de Dieu et de la Sainte Vierge ! Que ces autorités qui se disent chrétiennes et ont leur langue collée au palais, hier comme aujourd’hui, prennent bien garde à ces avertissements du prophète et du Roi des rois à l’égard de ceux qui se réclament ses disciples ou font profession d’être ses serviteurs :

 

« Si je dis à l’impie : Tu mourras, et que tu ne le lui annonces pas et que tu ne lui parles pas, afin qu’il se détourne de sa voie impie et qu’il vive, cet impie mourra dans son iniquité ; mais je redemanderai son sang à ta main. Mais si tu avertis l’impie, et qu’il ne se détourne pas de son impiété et de sa mauvaise voie, il mourra dans son iniquité ; mais toi, tu auras délivré ton âme. » (Ezéchiel III, 18,19)

 

« Vous êtes le sel de la terre. Mais si le sel s’affadit, avec quoi le salera-t-on ? Il n’est plus bon, qu’à être jeté dehors, et foulé aux pieds par les hommes. » (St Matthieu V, 13)

 

(A suivre… « Le respect de Dieu - 2 » si Dieu veut)

 

René Pellegrini

 

(1) La perversion intellectuelle et morale est telle que même le mot « homophobie » est pervertie. Etymologiquement « homo » est le nom générique de l’espèce humaine et « Phobie » vient du grec « phobos » signifiant « peur, crainte ». Eu égard à l’étymologie, en qualité de chrétien j’espère ne pas dépasser les facultés intellectuelles de certains, en disant ne pas avoir peur des #homosexuels et autres pervers. Ils sont plutôt à plaindre. Cependant, c’est mon devoir de dénoncer ces pratiques qui violent les lois divines et constituent un véritable danger de destructuration familiale et sociale. Pour agir de la sorte, je me réfère aux préceptes de Dieu, à l’Evangile, et non à l’esprit paganisé, complaisant et indifférent du siècle, ni aux enseignements d’une #Kabbale sulfureuse avec son dieu mâle et femelle permettant de comprendre où s’origine la pseudo justification des pratiques contre-nature et la théorie du genre. Comme chrétien, je porterai devant Dieu une lourde responsabilité en restant silencieux, en n’avertissant pas le pêcheur sur les conséquences éternelles de ses mœurs coupables et, ce faisant, ceux qui se proposeraient d’imiter cette pratique fermement condamnée par la loi divine. Rien qu’évoquer #Sodome nous renvoie à un épisode biblique où Dieu, en faisant pleuvoir le feu et le soufre sur cette ville corrompue, manifeste de manière non équivoque, ce qu’il pense de ces pratiques. Si ceux qui sodomisent et ceux qui nous gouvernent et légifèrent de manière aussi indigne et irrespectueuse se fichent de Dieu, pas moi ! Je ne suis pas obligé de suivre cette voie de perdition, de rester silencieux face à ceux qui s’exhibent et promotionnent avec la bénédiction des autorités civiles. Quant aux ecclésiastiques qui se taisent ou se contorsionnent pour ne pas appeler les choses et les êtres par leur nom, ils ne font que signifier leur indignité, et l’amour du prochain dont ils abreuvent leurs homélies, en cette circonstance, n’est plus qu’une grossière caricature et une falsification visant à camoufler sa mutation en non-assistance à personnes en danger de damnation éternelle, à l’exemple du ''pontife'' rigolard. Quant au suffixe « phobe » c’est un mot utilisé en psychiatrie pour qualifier des troubles psychiatriques. Que cherche-t-on à insinuer ou à imprimer dans l’esprit des gens en utilisant de façon récurrente le terme homophobe ?… Bon pour l’asile ? Dans ce cas, la destination est toute trouvée pour les troubles psychiatriques des cathophobes, des christianophobes, des nationophobes, des tradiphobes, des papophobes et des bouffeurs de curés : beaucoup de monde en perspective ! Attention à vos sous-entendus tendancieux, bandes d’irresponsables : ce qu’il n’est plus nécessaire de prouver.

 

Mis sur un autre blogue le 16 décembre 2016

Introduction à l'histoire des Patriarches - 10 : Le départ du pays natal - 4

INTRODUCTION A L’HISTOIRE DES PATRIARCHES – 10   LE DEPART DU PAYS NATAL – 4 (Genèse, XI, 27 – XII, 5)        Mais par cette stabili...