jeudi 18 août 2022

Prière de Saint Jean Eudes en l'honneur du Coeur Immacul de Marie


PRIERE DE SAINT JEAN EUDES

EN L’HONNEUR DU CŒUR DE MARIE

 

     Dieu tout puissant, qui avez choisi le Cœur très aimant de la bienheureuse #Vierge Marie pour en faire le sanctuaire de la divinité, le trône de toutes les vertus, le trésor de toute sainteté, accordez-nous, par les mérites et les prières de ce Cœur très saint, de conserver toujours son image dans notre cœur, afin que, à son exemple, accomplissant sans cesse ce qui vous est agréable, nous méritions de devenir à jamais semblable à votre Cœur.

 

Ainsi soit-il. 

Doux Cœur de #Marie, soyez mon salut.

 

Cœur Immaculé de Marie, priez pour nous.

René Pellegrini

mercredi 17 août 2022

Quelle attitude en temps et de privation de sacrements ? - 4 : L'Eucharistie et l'Extrême-Onction


QUELLE ATTITUDE EN TEMPS DE PERSECUTION 

ET DE PRIVATION DE SACREMENTS ? – 4

L’EUCHARISTIE ET L’EXTREME-ONCTION SANS MINISTRE DU SEIGNEUR 

     L’Eucharistie, le sacrement d’amour, avait pour vous bien des douceurs et des avantages quand vous pouviez y participer ; mais maintenant que vous en êtes privés, pour être les défenseurs de la vérité et de la justice, vos avantages sont les mêmes ; car, qui aurait osé approcher de cette table si Jésus-Christ ne nous en eût pas fait un précepte et si l’Eglise, qui désire que nous nous fortifions par ce pain de vie, ne nous eût invités à le manger par la voix de ses ministres qui nous revêtaient de la robe nuptiale ? Mais si nous comparons l’obéissance pour laquelle nous en sommes privés à celle qui nous y conduisait, il sera aisé de juger du mérite.

     Abraham obéit en immolant son fils et en ne l’immolant pas : mais son obéissance fut bien plus grande quand il mit la main à l’épée que quand il remit son épée dans le fourreau.

     Nous obéissons en nous approchant de l’Eucharistie, mais en nous retirons de ce sacrifice, nous nous immolons nous-mêmes. Altérés de la soif de la justice, et nous privant du sang de l’Agneau, qui seul peut l’étancher, nous sacrifions notre propre vie autant qu’il est en nous. Le sacrifice d’Abraham fut d’un instant, un ange arrêta le glaive, le nôtre est journalier et se renouvelle toutes les fois que nous adorons avec soumission la main de Dieu qui nous éloigne de ses autels, et ce sacrifice est volontaire.

     C’est être avantageusement privés de l’Eucharistie que d’élever l’étendard de la croix pour cause de Jésus-Christ et la gloire de son Eglise. Observez, mes enfants, que Jésus-Christ, après avoir donné son corps, ne fit aucune difficulté de mourir pour nous. Voilà la conduite du chrétien dans ses persécutions : la croix succède à l’Eucharistie. Que l’amour de l’Eucharistie ne nous éloigne donc pas de la croix ! C’est montrer et faire un glorieux progrès dans la gloire de l’Evangile que de sortir du cénacle pour monter au Calvaire. Oui, je ne crains pas de le dire, quand l’orage de la malice des hommes gronde contre la vérité et la justice, il est plus avantageux aux fidèles de souffrir pour Jésus-Christ que de participer à son corps sacré par la communion.

     Il me semble entendre le Sauveur nous dire : « Ah ! ne craignez pas d’être séparés de ma table pour la confession de mon nom ! C’est une grâce que je vous fais, qui est bien rare ; réparez par cette humiliation, privation qui me glorifie, toutes les communions qui me déshonoraient. Sentez cette grâce vous ne pouvez rien faire sans moi, et je mets entre vos mains un moyen de faire ce que j’ai fait pour vous, et de me rendre avec magnificence ce que je vous ai donné de plus grand ! Je vous l’ai donné : lorsque vous vous en êtes séparés pour être fidèles à mon service, vous rendez à ma vérité ce que vous aviez reçu de ma charité. Je n’ai rien pu donner de plus grand. Votre reconnaissance égale, par la grâce que je vous ai faite, la grandeur du don que je vous ai fait. Consolez-vous si je ne vous appelle pas à verser votre sang comme les martyrs : Voilà le mien pour y suppléer ; toutes les fois qu’on vous empêchera de le boire, je vous en tiendrai le même compte que si vous aviez répandu le vôtre, et le mien est infiniment plus précieux »

     C’’est ainsi que nous trouvons l’Eucharistie dans la privation même de l’Eucharistie ; d’un autre côté, qui peut nous séparer de Jésus-Christ et de son Eglise dans la communion, en nous approchant par la foi de ses autels d’une manière d’autant plus efficace qu’elle est plus spirituelle et plus éloignée des sens ?

     C’est ce que j’appelle communier spirituellement en s’unissant aux fidèles qui peuvent le faire dans les divers lieux de la terre.

     Cette communion vous était familière dans le temps où vous pouviez vous approcher de la Sainte Table : vous en connaissez les avantages et la manière ; c’est pourquoi je ne vous en entretiens pas.

     Je vais vous exposer ce que l’Ecriture Sainte et les Annales de l’Eglise m’offrent de réflexions sur la privation de la messe et la nécessité d’un sacrifice perpétuel pour les fidèles, dans les temps de persécution, et cela brièvement. Donnez, mes enfants, une attention particulière aux principes que je vais rappeler, ils tiennent à votre édification.

     Rien n’arrive sans la volonté de Dieu : que nous ayons un culte qui nous permette d’assister à la messe ou que nous en soyons privés, nous devons être également soumis à sa volonté sainte et, dans toutes les circonstances, soyons dignes du Dieu que nous servons.

     Le culte que nous devons à Jésus-Christ est fondé sur l’assistance qu’il nous donne et sur la nécessité que nous avons de son secours. Ce culte nous trace des devoirs comme fidèles isolés, ainsi qu’il nous en traçait autrefois dans l’exercice public de notre sainte religion.

     Comme enfants de Dieu, selon le témoignage de saint Pierre et de saint Jean, nous participons au sacerdoce de Jésus-Christ pour offrir des prières et des vœux ; si nous n’avons pas le caractère de l’ordre pour sacrifier sur les autels visibles, nous ne sommes pas sans hosties, puisque nous pouvons l’offrir dans le culte de notre amour en sacrifiant nous-mêmes Jésus-Christ à son Père sur l’autel de nos cœurs. Fidèles à ce principe, nous recueillerons toutes les grâces que nous aurions pu recueillir si nous eussions assisté au saint sacrifice de la messe. La charité nous unit à tous les fidèles de l’univers qui offrent ce divin sacrifice ou qui y assistent. Si l’autel matériel ou les espèces sensibles nous manquent, il n’y en a pas non plus dans le ciel, où Jésus-Christ est offert de la manière la plus parfaite.

     Oui, mes enfants, les fidèles qui sans prêtres étant eux-mêmes prêtres et rois, selon saint Pierre, offrent leurs sacrifices sans temple, sans ministère et sans rien de sensible ; il n’est besoin que de Jésus-Christ pour l’offrir, pour le sacrifice du cœur, où la victime doit être consumée par le feu de l’amour du Saint-Esprit, c’est être uni à Jésus-Christ, dit saint Clément d’Alexandrie, par les paroles, par les actes et par le cœur.

     Nous lui sommes unis par nos paroles quand elles sont vraies, par nos actions quand elles sont justes et par nos cœurs quand la charité les enflamme. Ainsi, disons la vérité, n’aimons que la vérité, alors nous rendrons è Dieu la gloire qui Lui est due. Quand nous sommes vrais dans nos paroles, justes dans nos actions, soumis à Dieu dans nos désirs et nos pensées, en ne parlant que de Lui seul, en Le louant de ses dons et en nous humilions de nos infidélités, nous offrons un sacrifice agréable à Dieu, qui ne peut nous être ôté. Le sacrifice que Dieu demande est un esprit pénétré de douleur, dit le saint roi David ; vous ne méprisez pas, ô mon Dieu, un cœur contrit et humilié. (Psaumes L, 19) (1)

     Il me reste à considérer l’Eucharistie comme viatique, vous pouvez en être privés à la mort ; je dois vous éclairer et vous prémunir contre une privation si sensible. Dieu, qui nous aime et nous protège, a voulu nous donner son corps aux approches de la mort pour nous fortifier dans ce dangereux passage.

     Lorsque vous portez vos regards sur l’avenir, que vous vous voyez dans votre agonie, sans victime, sans extrême-onction, et sans aucune assistance de la part des ministres du Seigneur, vous vous regardez comme dans l’abandon le plus triste et le plus affligeant !

     Consolez-vous, mes enfants, dans la confiance que vous devez à Dieu ; ce père tendre répandra sur vous ses grâces, ses bénédictions et ses miséricordes, dans ces moments terribles que vous redoutez, avec plus d’abondance que si vous pouviez être assistés par ses ministres, dont vous n’êtes privés que parce que vous n’avez pas voulu L’abandonner Lui-même.

     L’abandon et le délaissement où nous redoutons de nous trouver ressemble à celui du Sauveur sur la croix, lorsqu’il disait à son Père : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’avez-vous abandonné ? » - Ah ! que ces paroles sont instructives : vos peines et vos délaissements vous conduisent à vos glorieuses destinées en terminant votre carrière comme Jésus-Christ termina la sienne. Jésus, dans les souffrances, dans son abandon et sa mort, était dans l’union la plus intime avec son Père. Dans vos peines et vos délaissements, soyez Lui de même unis, et que votre dernier soupir soit comme le sien : que la volonté de Dieu s’accomplisse.

     Ce que j’ai dit de la privation du viatique à la mort, je le dirai aussi de l’Extrême-Onction. Si je meurs entre les mains de personne qui, non seulement ne m’assistent pas, mais qui m’insultent, je serai d’autant plus heureux que ma mort aura plus de conformité avec celle de Jésus-Christ qui fut un spectacle d’opprobres à toute la terre !...Crucifié par les mains de ses ennemis, Il est traité comme un voleur et meurt entre deux larrons ! Il était la sagesse même, Il passe pour un insensé ; Il était la vérité, et Il passe pour un fourbe et un séducteur ! Les pharisiens et les scribes ont triomphé de Lui et en Sa présence ! Enfin, ils se sont rassasiés de son sang ! Jésus-Christ est mort dans l’infamie du supplice le plus honteux et dans les douleurs les plus sensibles ! Chrétiens, si votre agonie et votre mort sont à vos ennemis une occasion de vous insulter et de vous traiter avec opprobre, quelle fut celle de Jésus-Christ ? Je ne sais si l’ange qui fut envoyé pour suppléer à la dureté et à l’insensibilité des hommes ne fut point pour nous apprendre que dans une telle rencontre nous recevons la consolation du ciel quand celles de la terre nous manquent. Ce ne fut point sans un dessein particulier de Dieu que les apôtres, qui eussent dû consoler Jésus-Christ, demeurèrent dans un assoupissement profond.

     Que le fidèle ne s’étonne pas de se retrouver sans prêtre à sa dernière heure. Jésus-Christ fait des reproches à ses apôtres de ce qu’ils dormaient, mais il ne leur en fait point de ce qu’ils Le laissèrent sans consolation, pour nous apprendre que, si nous entrons dans le jardin des Oliviers, si nous montons au calvaire, si nous expirons seuls et sans secours humains, Dieu veille sur nous, nous console et suffit à tous nos besoins. Fidèles qui craignez les suites du moment actuel, portez vos regards sur Jésus : fixez-Le, contemplez-Le, il est votre modèle ; je n’ai rien à vous dire de plus sur ce sujet.

     Après l’avoir contemplé, craindrez-vous encore la privation des prières et des cérémonies que l’Eglise a établies pour honorer votre agonie, votre mort et votre sépulcre ? Pensez que la cause pour laquelle vous souffrez et mourrez rend cette privation une nouvelle gloire et vous donne le mérite du dernier trait de ressemblance que vous pouvez avoir avec Jésus-Christ. La Providence a permis et voulu, pour notre instruction, que les pharisiens missent des gardes au sépulcre pour garder le corps de Jésus crucifié ; elle a voulu qu’après la mort même, son corps restât entre les mains de ses ennemis pour nous apprendre que quelque longue que soit la domination de nos ennemis, nous devons le souffrir avec patience et prier pour eux.

     Saint Ignace martyr, qui avait tant d’ardeur pour être dévoré par les bêtes, ne préféra-t-il pas les avoir pour sépulcre au plus beau mausolée ? Les premiers Chrétiens que l’on livrait aux bourreaux, se sont-ils jamais mis en peine de leur agonie et de leur sépulcre ? Tous étaient sans inquiétude de ce qu’on ferait de leur corps. Oui, mes enfants, quand on se fie à Jésus-Christ pendant la vie, on se fie à lui après sa mort.

     Jésus sur la croix et près d’expirer vit les femmes qui l’avaient suivi depuis la Galilée qui se tenaient éloignées, sa Mère, Marie-Madeleine el le disciple bien-aimé étaient auprès de la croix dans l’abattement, le silence et la douleur !...Voilà, mes enfants, l’image de ce que vous verrez : la plupart des chrétiens plaignent ceux des fidèles qui sont livrés à la persécution, mais ils se tiennent éloignés ; quelques-uns, comme la mère de Jésus, approchent de la victime innocente que l’iniquité immole.

     Je remarque avec Saint Ambroise, que la mère de Jésus, au pied de la croix, savait que son fils mourait pour la rédemption des hommes et que, désirant d’expirer avec lui pour l’accomplissement de cette grande œuvre, elle ne craignait point d’irriter les Juifs par sa présence et de mourir avec son divin fils. Quand vous verrez, mes chers enfants, mourir quelqu’un dans le délaissement ou sous le glaive de la persécution, imitez la mère de Jésus, et non les femmes qui l’avaient suivi de Galilée. Soyez pénétrés de cette vérité : que le temps de mourir le plus glorieux et le plus salutaire est lorsque la vertu est la plus forte dans notre cœur ; on ne doit pas craindre pour le membre de Jésus-Christ quand il est dans la souffrance ! Assistons-le, ne fût-ce que par nos regards et par nos larmes.

     Voilà, mes enfants, ce que j’ai cru devoir vous dire : Je le crois suffisant pour répondre à vos demandes et tranquilliser votre piété ; j’ai posé les principes sans entrer dans aucun détail ; ils me paraissent inutiles. Vos fermes réflexions y suppléeront aisément et vos conversations, si jamais la Providence le permet, auront de nouveaux désirs. Je dois ajouter, mes enfants que vous ne devez point vous affliger du spectacle étonnant dont nous sommes témoins. La foi ne s’allie point à ses terreurs ; le nombre des élus est toujours fort petit. Craignez seulement que Dieu ne vous reproche votre peu de foi et de n’avoir pu veiller une heure avec Lui. Je vous avouerai cependant que l’humanité peut s’affliger, mais en vous faisant cet aveu, je dirai que la foi doit se réjouir.

LES EXHORTATIONS DE DAMARIS AUX FIDELES

     Dieu fait bien toutes choses ; portez ce jugement, mes enfants, il est le seul qui soit digne de vous. Les fidèles eux-mêmes le portaient lorsque le Sauveur faisait des guérisons miraculeuses. Ce qu’il fait à présent est bien plus grand : dans sa vie mortelle, il guérissait les corps ; actuellement, il guérit les âmes et complète par la tribulation le petit nombre des élus.

     Quels que soient les desseins de Dieu sur nous, adorons la profondeur de ses jugements et mettons en lui toute notre confiance. S’il veut nous délivrer, le moment est proche. Tous s’élèvent contre nous : nos amis nous oppriment, nos parents nous traitent en étrangers ! Les fidèles qui participent aux saints mystères avec nous sont détournés par le seul regard. On craint de dire non seulement que, comme nous, on est fidèle à sa patrie, soumis à ses lois, mais fidèles à Dieu ; on craint de dire que l’on nous chérit, et même qu’on nous connaît. Si nous sommes sans secours du côté des hommes, nous voilà du côté de Dieu, qui, selon le prophète-roi, délivrera le pauvre du puissant et le faible qui n’avait aucun secours. L’univers est l’ouvrage de Dieu ; il le régit, et tout ce qui arrive est dans les desseins de sa Providence. Quand nous croyons que la désertion va être générale, nous oublions qu’il suffit d’un peu de foi pour rendre la foi à la famille de Jésus-Christ, comme un peu de levain fait fermenter la pâte.

     Ces événements extraordinaires, où la multitude lève la hache pour saper l’ouvrage de Dieu, servent merveilleusement à manifester sa toute puissance.

     Dans tous les siècles, on verra ce que vit le peuple de Dieu quand le Seigneur voulut, par Gédéon, manifester sa toute puissance contre les Madianites. Il lui fit renvoyer presque toute son armée. Trois cents hommes seulement furent conservés, et encore sans armes, afin que la victoire fut visiblement reconnue venir de Dieu. Ce petit nombre de soldats de Gédéon est la figure du petit nombre des élus vivants dans ce siècle. Vous avez vu, mes enfants, avec l’étonnement le plus douloureux, que la multitude de ceux qui étaient appelés (puisque toute la France était chrétienne) le plus grand nombre, comme dans l’armée de Gédéon, est demeuré faible, timide, craignant de perdre leur intérêt temporel. Dieu les renvoie. Dieu ne veut se servir, dans sa justice, que de ceux qui se donnent entièrement à Lui. Ne nous étonnons donc pas du grand nombre de ceux qui Le quittent ; la vérité triomphe, quelque petit que soit le nombre de ceux qui L’aiment et Lui restent attachés. Pour moi, je ne forme qu’un vœu : c’est le désir de Saint Paul. Comme enfant de l’Eglise, je souhaite la paix de l’Eglise ; comme soldat de Jésus-Christ, je souhaite de mourir sous ses étendards.

     Si vous avez les ouvrages de Saint Cyprien, lisez-les, mes chers enfants, c’est surtout aux premiers siècles de l’Eglise qu’il faut remonter pour trouver des exemples dignes de nous servir de modèles. C’est dans les livres saints et dans ceux des premiers défenseurs de la foi qu’il faut se former une idée précise de l’objet du martyre et de la confession du nom de Jésus-Christ : c’est la vérité et la justice, ce sont les objets augustes et immuables de la foi qu’il faut confesser. C’est l’Evangile, car les instructions humaines, quelles qu’elles soient, sont variables et temporelles ; mais l’Evangile et la loi de Dieu tiennent à l’éternité. C’est en méditant cette distinction que vous verrez clairement ce qui est de Dieu et ce qui est à César, car, à l’exemple de Jésus-Christ, vous devez rendre avec respect, à l’un et è l’autre, ce que vous leur devez.

     Toutes les églises et tous les siècles sont d’accord : il ne peut y avoir rien de si saint et de si glorieux que de confesser le nom de Jésus-Christ. Mais rappelez-vous, mes enfants, que pour le confesser d’une manière digne de la couronne que nous désirons, c’est dans le temps où l’on souffre davantage qu’il faut faire paraître une plus grande sainteté. On ne trouve rien de si beau que ces paroles de Saint Cyprien lorsqu’il loue toutes les vertus chrétiennes dans les confesseurs de Jésus-Christ : « Vous avez toujours observé, leur dit-il, le commandement du Seigneur avec une vigueur digne de votre fermeté ; vous avez conservé la simplicité, l’innocence, la charité, la concorde, la modestie et l’humilité ; vous vous êtes acquittés de votre ministère avec beaucoup de soin et d’exactitude ; vous avez fait paraître de la vigilance pour aider ceux qui avaient besoin de secours ; de la compassion pour les pauvres ; de la constance pour défendre la vertu ; de courage pour maintenir la sévérité de la discipline, et enfin qu’il ne manquât rien à ces grands exemples de vertu que vous avez donnés, voilà que par une confession et des souffrances généreuses, vous animez hautement vos frères au martyre et leur tracez le chemin. »

     J’espère, mes chers enfants, quoique Dieu ne vous appelle pas au martyre, ni à aucune confession douloureuse de son nom, pouvoir un jour vous parler comme il parlait aux confesseurs Célerin et Aurèle, et louer en vous plus votre humilité que votre constance, et vous glorifier plus de la sainteté de vos mœurs que de vos peines et de vos plaies…

     En attendant cet heureux moment profitez de mes conseils et soutenez-vous vous-même par mon exemple. Dieu veille sur vous. Notre espérance est fondée ; elle nous montre ou la persécution qui finit ou la persécution qui nous couronne. Dans l’alternative de l’une ou de l’autre, je vois l’accomplissement de notre destinée.

     Que la volonté de Dieu soit faite, puisque de quelque manière qu’il nous délivre, ses miséricordes éternelles se répandent sur nous.

     Je finis, mes chers enfants, en vous embrassant et en priant Dieu pour vous ; priez-Le pour moi et recevez ma bénédiction paternelle, comme le gage de ma tendresse envers vous, de ma foi et de ma résignation à n’avoir pas d’autre volonté que celle de Dieu.

                                                                                            DEMARIS

QUELQUES REFLEXIONS PERSONNELLES

     Ainsi se termine la lettre adressée par ce prêtre exilé, pour sa foi en Jésus-Christ, et destinée à consoler et réconforter les fidèles privés des sacrements. Elle invite, à l’exemple de Jésus-Christ et des premiers chrétiens, à nous soumettre à la volonté de Dieu en TOUT ce qu’il permet ou est voulu par Lui, car rien n’arrive par hasard, rien n’échappe à la vue de Dieu. La Sainte Ecriture nous affirme que « toutes choses coopèrent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés saints selon son décret. » (Romains VIII, 28) Oui, « TOUTES CHOSES » (les privations, les souffrances) sont pour notre « BIEN » car tel est le « DECRET DE DIEU » pour ceux qui « SONT APPELES SAINTS ». Soumettons-nous donc comme Jésus-Christ s’est soumis à son Père jusqu’à la mort et à toutes les souffrances qui l’ont précédée, Lui qui pouvait, en toutes circonstances, faire appel à plus de douze légions d’anges pour le délivrer de toutes ses épreuves (St Matthieu XXVI, 53)

     Les empêchements à la vie chrétienne nous mettent à l’épreuve non pour nous rebeller contre ceux qui font obstruction (laïques ou religieux), mais pour exercer la sincérité de notre amour pour Dieu et notre sainte obéissance à ce qu’Il permet.

     La privation des sacrements et des lumières des ministres de Dieu, permise par Dieu, ne pourra jamais nous séparer de Lui si nous l’aimons car c’est la promesse formelle de Jésus-Christ « Tout ce que le Père me donne viendra à moi, et celui qui vient à moi, je ne le jetterai pas dehors » (St Jean VI, 37).

     Dans la perturbation de notre pratique habituelle et tranquille, voire routinière de la piété, je considère cette privation comme une grande miséricorde de Dieu pour nous avertir et nous préparer, par cette simple privation, à faire face à de plus grandes épreuves alliant privation et persécution dans lesquelles nous serons privés de tout secours humain, et, dans une telle situation, sans autre possibilité que de nous en remettre entièrement à la miséricorde de Dieu, notre seul recours. Que cette privation nous donne à réfléchir.

     Aujourd’hui, nous avons peut-être beaucoup d’amis (Internet ou autres) qu’en sera-t-il demain lorsque l’orage grondera véritablement ? Jésus-Christ nous instruit encore : Après vous avoir flatté, voire loué, se tiendront-ils à distance, comme les Juifs avec Jésus après l’avoir accueilli comme un roi ?

    Soyez prudent avec ceux qui font consister leur piété à la saupoudrer d’injures, de grossièretés, d’images ou de propos obscènes, ou, sincère dans leur piété mais désireux de solutionner un problème en vous invitant à manifester ou à pétitionner, dont le seul véritable intérêt sera de vous signaler aux Renseignements Généraux. Mais refuser l’obéissance à l’autorité parce qu’on veut vous obliger à désobéir à un commandement positif de Dieu est légitime : dans un tel cas nous devons obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes (Actes V, 29)

René Pellegrini

 

(1) Lire 51, 19 dans les Bibles protestantes


 

mardi 16 août 2022

Le bien de la vieillesse

 


Représentation d’Abraham et Sarah dans leur vieillesse avec leur fils Isaac, l’enfant de la Promesse.

LE BIEN DE LA VIEILLESSE

 

     Il me semble que c’est toujours beaucoup de reproche aux mortels de mourir sans y avoir pensé ; mais le reproche est double à ceux que Notre-Seigneur a favorisés du « bien de la vieillesse ». Ceux qui s’arment avant que l’alarme ne se donne le sont toujours mieux que les autres qui, sur l’effroi, courent ça et là au plastron, aux cuissards et au casque. Il faut tout à l’aise dire ses adieux au monde, et retirer petit à petit ses affections des créatures.

     Les arbres que le vent arrache ne sont pas propres pour être transplantés, parce qu’ils laissent leurs racines en terre ; mais qui veut les porter en une autre terre il faut que dextrement il désengage petit à petit toutes les racines…

 

     Il se « faut tenir prêt » ; ce n’est pas pour partir devant l’heure, mais pour l’attendre avec plus de tranquillité.

 

(Lettre de Saint François de Sales)

 

René Pellegrini

 



lundi 15 août 2022

La Royauté du Christ sur les familles ou sociétés domestiques


LA ROYAUTE UNIVERSELLE DE JESUS-CHRIST - 16

 

 

LA ROYAUTE DU CHRIST SUR LES FAMILLES OU SOCIETES DOMESTIQUES

 

     Jésus-Christ est vraiment roi des familles lorsque celles-ci reposent non sur l’union libre ou concubinage, le Pacs, et toutes les autres insanités que déversent régulièrement dans la société la législation républicaine en état de putréfaction morale. Ces pratiques antichrétiennes et déshonorantes votées par des législateurs paganisés sont encouragées par des hommes politiques, des religieux et des particuliers dont l’intelligence se complaît dans la satisfaction des désirs désinvoltes, les plus bas et la violation des lois divines.

 

     Lois républicaines pestilentielles qui assurent la damnation du plus grand nombre car elles sont toutes ensembles, une violation éhontée des lois divines, un retour et une installation dans le paganisme le plus abject, et des péchés mortels en tant qu’acte soit de fornication, d’adultère ou de sodomie, vérifiant ces paroles de l’Ecriture :

 

 « En disant qu’ils sont sages, ils sont devenus fous. » (Romains I, 22).

 

     Lois iniques élaborées en Loge, promotionnées et impulsées dans la société par une prêtrise laïque judéo-maçonnique et kabbaliste – confortablement installée dans la République démocratique et révolutionnaire – haïssant l’Eglise catholique fidèle aux enseignements des Saintes Ecritures et aux traditions religieuses de ses Pères. Haine de Dieu et de l’Eglise constamment manifestée par les coups répétés pour détruire sa morale et son ordre social avec l’aide de ‘’chrétiens’’ félons, mondains, arrivistes ou opportunistes.

 

     Mais royauté du Christ sur les familles qui concerne les époux, les parents et les enfants. Royauté lorsque dans le mariage elles prennent pour fondement de leur union conjugale :

 

     La sainteté du mariage chrétien dans lequel : 

 

     * Les époux gardent inviolable la chasteté de leur mariage, avec le respect dû à ce qui est sacré comme l’enseignent les exhortations pressantes de :

 

     SAINT PAUL car le divorce était une pratique fréquente chez les Juifs.

 

« Que le mariage soit honoré en toutes choses, et le lit nuptial sans souillure ; car les fornicateurs et les adultères, Dieu les jugera. » (Hébreux XIII, 4) (2)

 

     En France, qui depuis longtemps piétine les lois divines, nous devons, comme par hasard, cette loi inique, du 27 juillet 1884, à un Juif du nom d’Alfred Naquet (1834-1916)

 

     PIE XI reprenant le sixième commandement de Dieu de l’Ancient Testament et le Sermon sur la Montagne de Jésus-Christ, dans sa Lettre Encyclique « Casti Connubii » du 31 décembre 1930, sur le mariage chrétien.

 

« Tu ne commettras pas d’adultère » (Exode XX, 14)

 

« Mais moi je vous dis que quiconque aura regardé une femme pour la convoiter, a déjà commis l’adultère dans son cœur. » (St Matthieu V, 28)

 

     Dans ce Sermon, Jésus perfectionne l’interdiction du Décalogue en l’étendant jusqu’au regard volontairement coupable, appelé par Saint Jean « Concupiscence de la chair. » (I Jean II, 16)

 

     Inutile de dire que si mon lecteur se trouve dans cet état de déliquescence morale, il devrait, sans attendre, demander pardon à Dieu pour ses prévarications et ses iniquités. Mais, cette demande de pardon, faite directement à Dieu, ne dispense pas d’aller se confesser auprès d’un prêtre – en laissant choir le frein de l’orgueil et de la honte qui vous retient maintenant, mais ne vous retenait pas pour pécher – afin de recevoir l’absolution de vos péchés et accomplir la pénitence réparatrice que le prêtre vous conseillera.

 

     De Dieu, on ne se moque pas impunément. Si, pour l’homme appelé à la vie et choisissant la damnation éternelle, le châtiment n’intervient pas en cette courte vie, il s’accomplira dans l’autre pour l’éternité, sans rémission possible.

 

     Quant aux nations qui méprisent les lois divines, comme elles n’ont pas la vie éternelle, c’est dans le cours du temps qu’elles reçoivent le salaire de leurs iniquités. La France en a déjà fait plusieurs fois l’expérience, sans changement et conversion de sa part. Mais, se montrant toujours plus méprisante à l’égard de Dieu et de ses lois, il lui faudra encore comprendre dans le sang et la douleur le prix de ses forfaitures…avant, comme Saul de Tarse (Saint Paul) sur le chemin de Damas, de se repentir et d’implorer le pardon de Dieu comme le prophétisait Saint Pie X.

 

     * La paternité terrestre, l’autorité parentale se manifeste dans ses obligations éducatives, comme celle de tout groupe social (famille, tribu, race) est l’expression de la paternité divine à laquelle elle emprunte son origine et son nom.

 

« C’est pour cela que je fléchis les genoux devant le Père de Notre-Seigneur Jésus-Christ, de qui toute paternité tire son nom au ciel et sur la terre. » (Ephésiens III, 14-15) (3)   

 

     Dans le The Greek New Testament (Grec du Nouveau Testament) nous avons pour le mot Père : patera (patera) et pour le mot Paternité : patrιά (patria). Le mot grec patera joue avec patria. Bien que « patria » ne désigne jamais la paternité, mais signifie la famille au sens large, la race, la tribu. J’ai conservé la traduction « paternité » de la Vulgate car il est beaucoup plus concret pour désigner tout groupe social sur la terre (famille, tribu, race, peuple) ou au ciel (anges) dont l’origine remonte à Dieu, Père suprême.

 

    * Les enfants se tenant, par un commandement de Dieu, dans la soumission qu’ils doivent à leurs parents et prenant pour modèle d’obéissance de l’Enfant Jésus, l’atmosphère familiale est comme baignée du parfum de sainteté de la Famille de Nazareth.

 

« Ecoute, mon fils, la discipline de ton père, et ne rejette pas la loi de ta mère » (Proverbes I, 8)

 

« Enfants, obéissez à vos parents dans le Seigneur ; car cela est juste. » (Ephésiens VI, 1)

 

« Il (Jésus enfant) descendit ensuite avec eux et vint à Nazareth ; et il leur était soumis(…) St Luc II, 51) (4)

 

     Ainsi, c’est un devoir rigoureux pour les enfants de consulter leurs parents, dans leurs choix où dans leurs engagements, d’écouter leurs remontrances et d’y obéir autant que la raison le permet, car l’honneur que l’on doit à ses parents, qui relève de la piété filiale, est un commandement exprès de Dieu, le quatrième, avec une promesse.

 

« Honore ton père et ta mère, afin que tu sois d’une longue vie sur la terre que le Seigneur ton Dieu te donnera. » (Exode XX, 12) (5)

 

     Saint Grégoire de Nysse enseigne que l’obéissance est la voie de la perfection.

 

     Dans de prochains articles, lorsqu’on abordera les bienfaits de la Royauté du Christ, on examinera les devoirs selon les états de vie de chacun.

 

(A suivre… « La royauté du Christ sur les sociétés civiles – 1 »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini

 

(1) Afin d’assurer la virginité de la Sainte Vierge promise à être la mère du Rédempteur par la vertu du Saint-Esprit, Dieu choisit Saint Joseph pour assurer ce merveilleux dessein. Abraham crut à la parole de Dieu lui promettant un fils contre les lois ordinaires de la nature. Il crut que Dieu pouvait vaincre la nature. De même, Saint Joseph crut à la parole de Dieu lui ordonnant d’avoir une épouse pleine de grâces et de vertus. A la différence d’Abraham, avec la grâce de Dieu, il vainquit lui-même la nature triomphant des lois de la vie. C’est pourquoi Dieu l’a fait plus grand qu’Abraham qui fut le patriarche des croyants avant Notre-Seigneur ; Saint Joseph est le patriarche de tous ceux qui ont cru et qui croiront en son Fils adoptif.

 

(2, 4, 5) Ces textes bibliques ne sont pas cités par le Pape. Je les cite pour appuyer ses commentaires.

 

(3) Texte biblique donné par le Pape.

 

 

 

Mis sur un autre blogue le 23 janvier 2016  23/01/2016

 


dimanche 14 août 2022

Prière à Marie de Saint Bonaventure


LA PRIERE A MARIE DE SAINT BONAVENTURE

     Ô ma Mère et ma Patronne, mes péchés me rendent indigne de m'approcher de Vous, et je ne dois attendre que des châtiments ;

     mais quand Vous me rebuteriez, et quand bien même Vous m'ôteriez la vie, je ne douterais jamais que Vous ne vouliez me sauver ;

     je mets en Vous toute ma confiance, et pourvu que je sois assez heureux d'implorer toujours votre Miséricorde, j'ai la ferme espérance d'aller Vous louer dans le Ciel, avec cette multitude innombrable de Vos serviteurs, qui se sont sauvés par Votre puissante Intercession.

 

René Pellegrini

samedi 13 août 2022

Antisémitisme et antijudaïsme - 4 : Antijudaïsme rabbinique, pourquoi ?


ANTISEMITISME ET ANTIJUDAÏSME - 4


LA RELIGION JUIVE RABBINIQUE OU JUDAÏSME RABBINIQUE

 

ANTIJUDAÏSME RABBINIQUE, POURQUOI ?

 

     Si des chrétiens mettent les Juifs en cause, ce n’est pas parce qu’ils sont de race sémite, ce serait absurde, mais pour l’inoculation et la mise en pratique de leurs principes moraux, sociaux et politiques issus de leur judaïsme rabbinique kabbaliste et talmudique dans les pays qu’ils vampirisent en compagnie de tous ceux qui les secondent, dans leurs œuvres iniques, par appât de l’argent, intérêt, opportunisme, arrivisme ou haine de la France chrétienne et de l’Eglise. En définitive des personnes déchristianisées dont l’esprit s’est plus ou moins judaïsé, par l’adhésion à des principes mortels de vie sociale et politique contraires à l’essence même de ce qui est constitutif de la France et du christianisme : principes qui ne peuvent que leur nuire et les détruire. Si nous n’avions les promesses réitérées de Dieu, des Papes, des Saints et des grands auteurs ecclésiastiques sur notre pays, la France ne pourrait que disparaître dans une République universelle anti-christique, après dissolution dans une République européenne.

     Dans cette affaire le mot convenable pour ce qui me concerne est « antijudaïsme » et c’est une toute autre chose qu’antisémitisme (voir les articles précédents de la rubrique : Antisémitisme et antijudaïsme) car c’est l’aspect religieux qui est en cause et non l’aspect racial. En tant que chrétien non subjugué par le délire œcuménique des ennemis plus ou moins conscients de l’Eglise, de l’apostasie en actes du Concile Vatican II, et du gros bobard sur l’interprétation du Concile à la lumière de la Tradition (sérieusement amochée pour la circonstance), c’est un devoir de mettre en garde contre le faux judaïsme des pharisiens véhiculé par les rabbins.

ANTIJUDAÏSME PHARISIEN : UN DEVOIR, MAIS SANS HAINE

     *  J’ai le droit et le devoir de combattre ce Judaïsme ennemis du Christ et de ses enseignements fondateurs de la France chrétienne née, en 496, au Baptistère de Reims, par la conversion et le baptême de Clovis et de sa tribu franque, à la prédestination et la vocation particulière que Dieu a conférée, à cette époque, à notre nation par rapport aux autres nations, à savoir : défendre l’Eglise romaine et être prospère en étant fidèle à Dieu et rudement châtiée pour ses infidélités, selon la mise en garde de Saint Rémy :

« Apprenez mon fils que le royaume de France est prédestiné par Dieu à la défense de l’Eglise Romaine qui est la seule véritable Eglise du Christ (…) Il sera victorieux et prospère tant qu’il sera fidèle à la Foi romaine. Mais il sera rudement châtié toutes les fois qu’il sera infidèle à sa vocation. » (Flodoard, Historia Ecclesiae Remensis) 

     L’Etat actuel de déliquescence de la France jacobine dirigée, depuis plus de deux siècles, par une compétition entre irresponsables de tous bords, favorisant ou pratiquant eux-mêmes l’immoralité, l’impiété, le blasphème et le sacrilège, ou de traîtres indignes d’être français vendant ou soumettant leur pays à des puissances étrangères rêvant de domination mondiale. Ceci, témoignant de ce qui attend notre pauvre pays infidèle avant que Dieu, à son heure, n’accomplisse ses promesses pour la France.

     Il y a bientôt six siècles, il y avait grande misère et grand découragement au Royaume de France avant que Sainte Jeanne d’Arc ne soit envoyée par Dieu pour reprendre aux armées anglaises la partie française qu’ils occupaient, et la restituer à son roi Charles VII : Préfiguration de la future libération de notre patrie de ses ennemis intérieurs et extérieurs.

     * J’ai le droit et le devoir de combattre ce judaïsme qui n’a rien à voir avec celui de Moïse, si ce n’est un Moïse revu et corrigé par le Talmud car, en réalité, ils ne croyaient pas en lui. C’est Jésus Lui-même qui l’affirme. En effet, si les pharisiens étaient véritablement dirigés par l’esprit de Moïse ils n’auraient jamais fait exécuter leur Messie, pour leur propre malheur :

« Car, si vous croyiez à Moïse, vous croiriez aussi en moi, puisque c’est de moi qu’il a écrit » (St Jean V, 46)

     Les livres de Moïse (Le Pentateuque (1) écrivaient sur le Christ à venir, ils prophétisaient aussi une inimitié historique entre deux postérités et le moyen de la Rédemption et du salut, en Genèse III, 15. Ils annonçaient aussi, le prophète comme Moïse dans Deutéronome XVIII, 15,18 et aussi, à travers les sacrifices, les cérémonies symboliques du culte qui dirigeaient et trouvaient leur accomplissement véritable et définitif dans le futur libérateur du peuple de Dieu.

     S’ils croyaient en Moïse et aux prophètes, ils n’auraient pas façonné le peuple d’Israël en « annulant le commandement de Dieu » par leur « tradition » que Jésus condamnera en reprenant à son compte le reproche « d’hypocrisie » du prophète Isaïe :

« Ainsi, vous avez annulé le commandement de Dieu par votre tradition. Hypocrites, Isaïe a bien prophétisé de vous, quand il a dit : Ce peuple m’honore des lèvres, mais son cœur est loin de moi. » (St Matthieu XV, 6-8).

     * J’ai le droit et le devoir, comme Catholique et chrétien, de combattre les fausses doctrines pharisiennes des rabbins kabbalistes et talmudistes avec leurs incidences sur  la vie morale, économique, financière, politique et sociale des peuples en général, et de la France en particulier, tout comme Jésus dénonça les faux enseignements des pharisiens et des scribes ennemis de la vérité de Dieu, qui le firent mettre à mort et dont les successeurs continuent de le crucifier en donnant leur assentiment au déicide de leurs pères. De même, à leur époque, les apôtres, les martyrs, les Pères de l’Eglise et les saints dénoncèrent les fausses doctrines des rabbins imbus d’enseignements pharisiens, en mettant en garde leurs fidèles, ce que ne fait plus, à sa grande honte, le clergé apostat, tétanisé, moderniste et manipulateur d’aujourd’hui.

     * J’ai le droit et le devoir, sauf à renier ma foi et celle de la France chrétienne, de combattre le judaïsme rabbinique dont l’arme principale est le mensonge, car le levain qu’il contenait à l’époque de Jésus-Christ n’est pas moins dangereux pour les âmes d’aujourd’hui, même si les rabbins kabbalistes talmudistes orthodoxes ou modernisés, sans autel, sans temple, sans prêtre et sans sacrifice, ne sont plus que des personnes ravalées au rang de simples laïcs. L’état de la France et de l’Europe, autrefois chrétienne et désormais sous domination judéo-maçonnique, est de nature à manifester l’impressionnante culbute morale engendrée par les principes nauséabonds véhiculés par le judaïsme politico-religieux et leurs auxiliaires Francs-maçons, et leurs répercussions dévastatrices dans le domaine moral, familial, politique, économique, financier, philosophique et social.

     Que l’antisémitisme et l’antijudaïsme ne peuvent être synonymes, les Juifs le savent très bien.  Mais, comme les orgueilleux qu’ils sont, et n’étant pas handicapés dans l’usage des idées tordues, il leur est nécessaire de se fabriquer un moyen pour qu’aucune critique sérieuse ne puisse se formuler contre eux, et qu’il devienne toujours plus difficile, voire impossible, de leur arracher le masque dont ils s’affublent, tout comme leurs supplétifs temporaires Francs-maçons. Munis de cette parade et de son imposition avec menaces, les gens pourront continuer à larmoyer dans les chaumières, les plaindre inlassablement comme victimes perpétuels, sans se poser les vraies questions des tenants et des aboutissants sur ce point et, ainsi, toujours paraître, comme Jésus disait de leurs pères spirituels « Au dehors, Vous paraissez justes aux hommes » pour dire ensuite, en dépassant les apparences de justice « mais au dedans, vous êtes pleins d’hypocrisie et d’iniquité » (St Matthieu XXIII, 28). L’histoire, tant profane que religieuse, témoigne amplement de cela, ainsi que leurs propres livres.

     Non ! La religion juive des rabbins pharisiens, qui est celle de la Synagogue infidèle, n’est pas la sœur ainée de l’Eglise, et les Juifs qui suivent leurs enseignements ou combattent contre les doctrines chrétiennes ne sont pas, malheureusement, nos « frères aînés » mais, en l’état, des ennemis redoutables non seulement pour les chrétiens, mais pour la France elle-même, quels que soient les artifices utilisés pour donner le change. Comment pourraient-ils être nos « frères aînés » en suivant les enseignements de ceux qui « ont le diable pour père » et veulent « accomplir ses désirs » au sein des nations ? Retenons bien ce que Jésus a déclaré concernant leurs pères spirituels « Si vous croyiez à Moïse, vous croiriez aussi en moi, puisque c’est de moi qu’il a écrit ».

NOS FRERES AÎNES, MAIS SEULEMENT EN JESUS-CHRIST

     Ils seront nos frères aînés lorsque, se rattachant aux enseignements de la Synagogue fidèle, ils deviendront de véritables enfants d’Abraham non selon la chair, mais selon l’esprit, en acceptant le Christ comme leur Messie et leur Roi, en se nourrissant par la foi de la chair et du sang de Jésus-Christ, fils de David et fils d’Abraham (voir la généalogie de St Mathieu I, 1). Nos véritables frères aînés ce sont les Patriarches, les prophètes et tous les vrais croyants de l’ancienne synagogue fidèle depuis Moïse, et non ceux de la Synagogue infidèle et apostate des rabbins pharisiens.

     En attendant ce jour béni pour eux-mêmes et pour notre plus grande joie, ils se présentent à nous sous deux aspects différents et complémentaires, ou en les cumulant, pour ce qui est de leur capacité de nuisance dans une société d’essence chrétienne :

     * Soit, ils pratiquent une fausse religion, un judaïsme gnostique kabbaliste et talmudique déjà à l’œuvre chez les pharisiens, ennemie du Christ et des chrétiens, et ils travaillent à la destruction de l’Eglise catholique et du christianisme par noyautage de ses institutions et l’injection en leur sein du venin moderniste et naturaliste.

     * Soit, engagés politiquement dans des mouvements libéraux ou révolutionnaires de droite ou de gauche, ils participent à la destruction de ce qui revêt encore un caractère véritablement chrétien dans la société. Il n’y a plus que les aveugles spirituels, les indifférents chroniques et les décérébrés par la propagande ecclésiastique et celle des media révolutionnaires pour ne pas s’en rendre compte.

     Inutile d’entrer dans le déni et les contorsions théologiques pour justifier un faux œcuménisme et un Israël à part. Prions plutôt pour leur conversion et aidant-les à s’extraire de l’esclavage des traditions pharisiennes, au lieu de les installer dans une fausse sécurité par une complaisance coupable et lâche, ou une charité qui, en la circonstance relève, non de la vertu, mais du frelatée, et de non-assistance à personne en danger au plan de leur salut éternel.

(A suivre…si Dieu veut)

René Pellegrini

 

(1) On appelle Pentateuque les cinq premiers livres de la Bible écrits par Moïse : Genèse, Exode, Lévitique, Nombres et Deutéronome.

Mis sur un autre blogue le 18 avril 2018

vendredi 12 août 2022

Pour produire de bons fruits


Que de bons fruits avec Jésus comme élagueur

AVIS ET MAXIMES – 6

POUR PRODUIRE DE BONS FRUITS

L’arbre bien cultivé et bien gardé

par un maître vigilant,

donne des fruits

à l’époque attendue.

 

- Les Avis Et Maximes sont extraits des œuvres spirituelles de Saint-Jean-de-la-Croix

COMMENTAIRE PERSONNEL :

     Jésus met en garde contre les faux prophètes qui surgiront dans l’ #Eglise-chrétienne, qui dénatureront ses enseignements pour égarer leurs frères, comme autrefois il y eut des faux-prophètes chez les #Hébreux.

     Notre-Seigneur établit leur portrait pour aider ses disciples actuels et futurs à les reconnaître par leurs paroles et leurs actes qui manifesteront leurs sentiments.

      A cet effet il développe sa pensée par la comparaison de l’arbre et ses fruits, car chaque plante porte son fruit qui révèle immédiatement sa nature. Il en est de même parmi les hommes.

René Pellegrini

 Voir : https://la-royaute-du-christ.blogspot.com/2022/08/le-magistere-ordinaire-du-pape-est-il_0470033972.html

 

 


jeudi 11 août 2022

La Royauté du Christ sur les individus ou particuliers

 

LA ROYAUTE UNIVERSELLE DE JESUS-CHRIST - 15

 

LA ROYAUTE DU CHRIST SUR LES INDIVIDUS OU PARTICULIERS 

 

     Comme le démontreront les différents articles sur la #Royauté du Christ, les affirmations du #Pape montreront que Notre-Seigneur n’est pas un Roi qui doit régner uniquement dans les cœurs.

 

     Bien entendu, c’est d’abord là qu’il doit régner en priorité, car comment pourrait-il régner ailleurs : sur nos familles, sur la cité, sur les institutions nationales, s’Il ne commence pas par régner dans nos cœurs et les imprégner ? C’est une condition essentielle, en même temps qu’une évidence de bon sens.

 

     Demandera-ton aux adeptes du #libéralisme, du #naturalisme, du #communisme et de l’#athéisme de faire régner leur #idéologie sur leurs familles, la cité et les institutions nationales si leurs doctrines n’imprègnent et ne règnent, pour commencer, dans le cœurs de ceux qui doivent les promouvoir et les faire appliquer dans la vie domestique, sociale et politique ?

 

     Lorsqu’il s’agit de la Royauté du Christ qui est aussi le règne du #Sacré-Cœur de Jésus, le Pape #Pie #XI enseigne qu’on ne peut opérer aucune distinction entre :

 

     - Les particuliers et

 

     - Les sociétés qu’elles soient civiles et domestiques car, dit-il :

 

« En cette matière, il ne faut pas distinguer entre les individus et les sociétés domestiques et civiles, puisque les hommes réunis en société ne sont pas moins sous la puissance du Christ que les particuliers. »

 

     Pour cette fois, on s’arrêtera sur « les particuliers » dont le Pape affirmait, dans une Encyclique précédente « Ubi Arcano Dei » du 23 décembre 1922, que le Christ est véritablement Roi des individus lorsqu’il est le maître incontestable :

 

     - De leur intelligence : qui se laisse former par la Sainte doctrine de vérité qu’il nous a laissée lors de sa venue en ce monde. Cette doctrine de #salut qui contient toute plénitude, éclaire de sa lumière les ténèbres du monde et aide le pécheur à se convertir en réformant sa vie et à progresser dans les vertus. Pour cela :

 

« Ne vous conformez point à ce siècle mais réformez-vous par le renouvellement de votre esprit, afin que vous connaissiez combien la #volonté de Dieu est bonne, agréable et parfaite. » (Romains XII, 2) (1)

 

     - De leur volonté : car en Jésus-Christ se conjuguent aussi bien la #sainteté de sa volonté divine, que l’intégrité et l’obéissance parfaites de sa volonté humaine qui suggère à notre #libre #arbitre des sentiments qui orientent notre volonté vers de nobles actions.

 

« (…) celui qui fait la volonté de Dieu demeure éternellement. » (I Jean II, 17) (2)

 

     - De leur cœur : par l’exemple de la #charité sans bornes de Notre-Seigneur. Cette charité qui surpasse toute science, compatit aux misères humaines, s’efforce de les soulager, et que #Jésus-Christ manifesta en la poussant jusqu’à :

 

« Moi, je suis le bon pasteur (…) et je donne ma vie pour mes brebis. » (St Jean X, 14-16) (3)

 

« Et de connaître la charité du Christ, qui surpasse toute #science, afin que vous soyez remplis de toute plénitude de Dieu. » (Ephésiens III, 19)

 

     - de leur vie entière : par la #soumission à sa loi et l’imitation de ses exemples, dans la #vie #privée comme dans la #vie #publique. C’est l’observation de cette loi et des exemples de Jésus qui constituent la voie royale éprouvée, pour nous permettre d’éviter les embûches du #démon et d’atteindre notre fin dernière dans le bonheur parfait.

 

« Soyez donc soumis à Dieu et résistez au #diable, et il s’enfuira de vous. » (St Jacques IV, 7) (4)

 

« (…) parce que le Christ même à souffert pour nous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces. » (I Pierre II, 21) (5)

 

     Ainsi, en tant que #chrétien, ou individu, il n’est pas possible de prétendre se placer sous la royauté de Jésus-Christ et œuvrer pour elle, sous les différents aspects, états et conditions de vie que présentent l’existence humaine : familial, social, #politique, marié, célibataire consacré ou non, pauvre, riche, éducateurs, professeurs, etc., si notre intelligence, notre volonté, notre cœur et notre vie tout entière, n’acceptent pas, ou négligent Notre-Seigneur comme «  maître incontestable de sa propre vie. »

 

     Ce qui doit nous rendre très prudent avant de jeter notre dévolu sur une personne pour lui confier les rênes du pouvoir, si pas encore guéri du #suffrage #universel. Comment pourra-t-elle faire régner dans la société le Christ, et les vertus morales qui en découlent, s’il ne règne pas déjà « comme maître incontestable » dans son intelligence, sa volonté, son cœur et sa vie ? Et, comment pourra-t-elle faire croire qu’elle veut le faire régner sur son pays sans changer sa Constitution, mais en faisant allégeance à la #démocratie et la #laicité révolutionnaires, et aux #droits #de #l’homme (sésames obligatoires pour postuler) qui ne ne veulent surtout pas le Christ comme maître, mais font tout ce qu’ils peuvent pour éradiquer et remplacer son enseignement ? 

 

(A suivre…« La Royauté du Christ sur les familles »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini

 

- C’est moi qui mets en gras dans les citations

 

(1 à 5) Textes non cités par le Pape mais ajoutés, par moi-même, pour étayer ses propos.

Voir plus ici : https://la-royaute-du-christ.blogspot.com/2022/08/le-magistere-ordinaire-du-pape-est-il_0470033972.html

Mis sur un autre blogue le 6 novembre 2015

Introduction à l'histoire des Patriarches - 10 : Le départ du pays natal - 4

INTRODUCTION A L’HISTOIRE DES PATRIARCHES – 10   LE DEPART DU PAYS NATAL – 4 (Genèse, XI, 27 – XII, 5)        Mais par cette stabili...