samedi 13 août 2022

Antisémitisme et antijudaïsme - 4 : Antijudaïsme rabbinique, pourquoi ?


ANTISEMITISME ET ANTIJUDAÏSME - 4


LA RELIGION JUIVE RABBINIQUE OU JUDAÏSME RABBINIQUE

 

ANTIJUDAÏSME RABBINIQUE, POURQUOI ?

 

     Si des chrétiens mettent les Juifs en cause, ce n’est pas parce qu’ils sont de race sémite, ce serait absurde, mais pour l’inoculation et la mise en pratique de leurs principes moraux, sociaux et politiques issus de leur judaïsme rabbinique kabbaliste et talmudique dans les pays qu’ils vampirisent en compagnie de tous ceux qui les secondent, dans leurs œuvres iniques, par appât de l’argent, intérêt, opportunisme, arrivisme ou haine de la France chrétienne et de l’Eglise. En définitive des personnes déchristianisées dont l’esprit s’est plus ou moins judaïsé, par l’adhésion à des principes mortels de vie sociale et politique contraires à l’essence même de ce qui est constitutif de la France et du christianisme : principes qui ne peuvent que leur nuire et les détruire. Si nous n’avions les promesses réitérées de Dieu, des Papes, des Saints et des grands auteurs ecclésiastiques sur notre pays, la France ne pourrait que disparaître dans une République universelle anti-christique, après dissolution dans une République européenne.

     Dans cette affaire le mot convenable pour ce qui me concerne est « antijudaïsme » et c’est une toute autre chose qu’antisémitisme (voir les articles précédents de la rubrique : Antisémitisme et antijudaïsme) car c’est l’aspect religieux qui est en cause et non l’aspect racial. En tant que chrétien non subjugué par le délire œcuménique des ennemis plus ou moins conscients de l’Eglise, de l’apostasie en actes du Concile Vatican II, et du gros bobard sur l’interprétation du Concile à la lumière de la Tradition (sérieusement amochée pour la circonstance), c’est un devoir de mettre en garde contre le faux judaïsme des pharisiens véhiculé par les rabbins.

ANTIJUDAÏSME PHARISIEN : UN DEVOIR, MAIS SANS HAINE

     *  J’ai le droit et le devoir de combattre ce Judaïsme ennemis du Christ et de ses enseignements fondateurs de la France chrétienne née, en 496, au Baptistère de Reims, par la conversion et le baptême de Clovis et de sa tribu franque, à la prédestination et la vocation particulière que Dieu a conférée, à cette époque, à notre nation par rapport aux autres nations, à savoir : défendre l’Eglise romaine et être prospère en étant fidèle à Dieu et rudement châtiée pour ses infidélités, selon la mise en garde de Saint Rémy :

« Apprenez mon fils que le royaume de France est prédestiné par Dieu à la défense de l’Eglise Romaine qui est la seule véritable Eglise du Christ (…) Il sera victorieux et prospère tant qu’il sera fidèle à la Foi romaine. Mais il sera rudement châtié toutes les fois qu’il sera infidèle à sa vocation. » (Flodoard, Historia Ecclesiae Remensis) 

     L’Etat actuel de déliquescence de la France jacobine dirigée, depuis plus de deux siècles, par une compétition entre irresponsables de tous bords, favorisant ou pratiquant eux-mêmes l’immoralité, l’impiété, le blasphème et le sacrilège, ou de traîtres indignes d’être français vendant ou soumettant leur pays à des puissances étrangères rêvant de domination mondiale. Ceci, témoignant de ce qui attend notre pauvre pays infidèle avant que Dieu, à son heure, n’accomplisse ses promesses pour la France.

     Il y a bientôt six siècles, il y avait grande misère et grand découragement au Royaume de France avant que Sainte Jeanne d’Arc ne soit envoyée par Dieu pour reprendre aux armées anglaises la partie française qu’ils occupaient, et la restituer à son roi Charles VII : Préfiguration de la future libération de notre patrie de ses ennemis intérieurs et extérieurs.

     * J’ai le droit et le devoir de combattre ce judaïsme qui n’a rien à voir avec celui de Moïse, si ce n’est un Moïse revu et corrigé par le Talmud car, en réalité, ils ne croyaient pas en lui. C’est Jésus Lui-même qui l’affirme. En effet, si les pharisiens étaient véritablement dirigés par l’esprit de Moïse ils n’auraient jamais fait exécuter leur Messie, pour leur propre malheur :

« Car, si vous croyiez à Moïse, vous croiriez aussi en moi, puisque c’est de moi qu’il a écrit » (St Jean V, 46)

     Les livres de Moïse (Le Pentateuque (1) écrivaient sur le Christ à venir, ils prophétisaient aussi une inimitié historique entre deux postérités et le moyen de la Rédemption et du salut, en Genèse III, 15. Ils annonçaient aussi, le prophète comme Moïse dans Deutéronome XVIII, 15,18 et aussi, à travers les sacrifices, les cérémonies symboliques du culte qui dirigeaient et trouvaient leur accomplissement véritable et définitif dans le futur libérateur du peuple de Dieu.

     S’ils croyaient en Moïse et aux prophètes, ils n’auraient pas façonné le peuple d’Israël en « annulant le commandement de Dieu » par leur « tradition » que Jésus condamnera en reprenant à son compte le reproche « d’hypocrisie » du prophète Isaïe :

« Ainsi, vous avez annulé le commandement de Dieu par votre tradition. Hypocrites, Isaïe a bien prophétisé de vous, quand il a dit : Ce peuple m’honore des lèvres, mais son cœur est loin de moi. » (St Matthieu XV, 6-8).

     * J’ai le droit et le devoir, comme Catholique et chrétien, de combattre les fausses doctrines pharisiennes des rabbins kabbalistes et talmudistes avec leurs incidences sur  la vie morale, économique, financière, politique et sociale des peuples en général, et de la France en particulier, tout comme Jésus dénonça les faux enseignements des pharisiens et des scribes ennemis de la vérité de Dieu, qui le firent mettre à mort et dont les successeurs continuent de le crucifier en donnant leur assentiment au déicide de leurs pères. De même, à leur époque, les apôtres, les martyrs, les Pères de l’Eglise et les saints dénoncèrent les fausses doctrines des rabbins imbus d’enseignements pharisiens, en mettant en garde leurs fidèles, ce que ne fait plus, à sa grande honte, le clergé apostat, tétanisé, moderniste et manipulateur d’aujourd’hui.

     * J’ai le droit et le devoir, sauf à renier ma foi et celle de la France chrétienne, de combattre le judaïsme rabbinique dont l’arme principale est le mensonge, car le levain qu’il contenait à l’époque de Jésus-Christ n’est pas moins dangereux pour les âmes d’aujourd’hui, même si les rabbins kabbalistes talmudistes orthodoxes ou modernisés, sans autel, sans temple, sans prêtre et sans sacrifice, ne sont plus que des personnes ravalées au rang de simples laïcs. L’état de la France et de l’Europe, autrefois chrétienne et désormais sous domination judéo-maçonnique, est de nature à manifester l’impressionnante culbute morale engendrée par les principes nauséabonds véhiculés par le judaïsme politico-religieux et leurs auxiliaires Francs-maçons, et leurs répercussions dévastatrices dans le domaine moral, familial, politique, économique, financier, philosophique et social.

     Que l’antisémitisme et l’antijudaïsme ne peuvent être synonymes, les Juifs le savent très bien.  Mais, comme les orgueilleux qu’ils sont, et n’étant pas handicapés dans l’usage des idées tordues, il leur est nécessaire de se fabriquer un moyen pour qu’aucune critique sérieuse ne puisse se formuler contre eux, et qu’il devienne toujours plus difficile, voire impossible, de leur arracher le masque dont ils s’affublent, tout comme leurs supplétifs temporaires Francs-maçons. Munis de cette parade et de son imposition avec menaces, les gens pourront continuer à larmoyer dans les chaumières, les plaindre inlassablement comme victimes perpétuels, sans se poser les vraies questions des tenants et des aboutissants sur ce point et, ainsi, toujours paraître, comme Jésus disait de leurs pères spirituels « Au dehors, Vous paraissez justes aux hommes » pour dire ensuite, en dépassant les apparences de justice « mais au dedans, vous êtes pleins d’hypocrisie et d’iniquité » (St Matthieu XXIII, 28). L’histoire, tant profane que religieuse, témoigne amplement de cela, ainsi que leurs propres livres.

     Non ! La religion juive des rabbins pharisiens, qui est celle de la Synagogue infidèle, n’est pas la sœur ainée de l’Eglise, et les Juifs qui suivent leurs enseignements ou combattent contre les doctrines chrétiennes ne sont pas, malheureusement, nos « frères aînés » mais, en l’état, des ennemis redoutables non seulement pour les chrétiens, mais pour la France elle-même, quels que soient les artifices utilisés pour donner le change. Comment pourraient-ils être nos « frères aînés » en suivant les enseignements de ceux qui « ont le diable pour père » et veulent « accomplir ses désirs » au sein des nations ? Retenons bien ce que Jésus a déclaré concernant leurs pères spirituels « Si vous croyiez à Moïse, vous croiriez aussi en moi, puisque c’est de moi qu’il a écrit ».

NOS FRERES AÎNES, MAIS SEULEMENT EN JESUS-CHRIST

     Ils seront nos frères aînés lorsque, se rattachant aux enseignements de la Synagogue fidèle, ils deviendront de véritables enfants d’Abraham non selon la chair, mais selon l’esprit, en acceptant le Christ comme leur Messie et leur Roi, en se nourrissant par la foi de la chair et du sang de Jésus-Christ, fils de David et fils d’Abraham (voir la généalogie de St Mathieu I, 1). Nos véritables frères aînés ce sont les Patriarches, les prophètes et tous les vrais croyants de l’ancienne synagogue fidèle depuis Moïse, et non ceux de la Synagogue infidèle et apostate des rabbins pharisiens.

     En attendant ce jour béni pour eux-mêmes et pour notre plus grande joie, ils se présentent à nous sous deux aspects différents et complémentaires, ou en les cumulant, pour ce qui est de leur capacité de nuisance dans une société d’essence chrétienne :

     * Soit, ils pratiquent une fausse religion, un judaïsme gnostique kabbaliste et talmudique déjà à l’œuvre chez les pharisiens, ennemie du Christ et des chrétiens, et ils travaillent à la destruction de l’Eglise catholique et du christianisme par noyautage de ses institutions et l’injection en leur sein du venin moderniste et naturaliste.

     * Soit, engagés politiquement dans des mouvements libéraux ou révolutionnaires de droite ou de gauche, ils participent à la destruction de ce qui revêt encore un caractère véritablement chrétien dans la société. Il n’y a plus que les aveugles spirituels, les indifférents chroniques et les décérébrés par la propagande ecclésiastique et celle des media révolutionnaires pour ne pas s’en rendre compte.

     Inutile d’entrer dans le déni et les contorsions théologiques pour justifier un faux œcuménisme et un Israël à part. Prions plutôt pour leur conversion et aidant-les à s’extraire de l’esclavage des traditions pharisiennes, au lieu de les installer dans une fausse sécurité par une complaisance coupable et lâche, ou une charité qui, en la circonstance relève, non de la vertu, mais du frelatée, et de non-assistance à personne en danger au plan de leur salut éternel.

(A suivre…si Dieu veut)

René Pellegrini

 

(1) On appelle Pentateuque les cinq premiers livres de la Bible écrits par Moïse : Genèse, Exode, Lévitique, Nombres et Deutéronome.

Mis sur un autre blogue le 18 avril 2018

vendredi 12 août 2022

Pour produire de bons fruits


Que de bons fruits avec Jésus comme élagueur

AVIS ET MAXIMES – 6

POUR PRODUIRE DE BONS FRUITS

L’arbre bien cultivé et bien gardé

par un maître vigilant,

donne des fruits

à l’époque attendue.

 

- Les Avis Et Maximes sont extraits des œuvres spirituelles de Saint-Jean-de-la-Croix

COMMENTAIRE PERSONNEL :

     Jésus met en garde contre les faux prophètes qui surgiront dans l’ #Eglise-chrétienne, qui dénatureront ses enseignements pour égarer leurs frères, comme autrefois il y eut des faux-prophètes chez les #Hébreux.

     Notre-Seigneur établit leur portrait pour aider ses disciples actuels et futurs à les reconnaître par leurs paroles et leurs actes qui manifesteront leurs sentiments.

      A cet effet il développe sa pensée par la comparaison de l’arbre et ses fruits, car chaque plante porte son fruit qui révèle immédiatement sa nature. Il en est de même parmi les hommes.

René Pellegrini

 Voir : https://la-royaute-du-christ.blogspot.com/2022/08/le-magistere-ordinaire-du-pape-est-il_0470033972.html

 

 


jeudi 11 août 2022

La Royauté du Christ sur les individus ou particuliers

 

LA ROYAUTE UNIVERSELLE DE JESUS-CHRIST - 15

 

LA ROYAUTE DU CHRIST SUR LES INDIVIDUS OU PARTICULIERS 

 

     Comme le démontreront les différents articles sur la #Royauté du Christ, les affirmations du #Pape montreront que Notre-Seigneur n’est pas un Roi qui doit régner uniquement dans les cœurs.

 

     Bien entendu, c’est d’abord là qu’il doit régner en priorité, car comment pourrait-il régner ailleurs : sur nos familles, sur la cité, sur les institutions nationales, s’Il ne commence pas par régner dans nos cœurs et les imprégner ? C’est une condition essentielle, en même temps qu’une évidence de bon sens.

 

     Demandera-ton aux adeptes du #libéralisme, du #naturalisme, du #communisme et de l’#athéisme de faire régner leur #idéologie sur leurs familles, la cité et les institutions nationales si leurs doctrines n’imprègnent et ne règnent, pour commencer, dans le cœurs de ceux qui doivent les promouvoir et les faire appliquer dans la vie domestique, sociale et politique ?

 

     Lorsqu’il s’agit de la Royauté du Christ qui est aussi le règne du #Sacré-Cœur de Jésus, le Pape #Pie #XI enseigne qu’on ne peut opérer aucune distinction entre :

 

     - Les particuliers et

 

     - Les sociétés qu’elles soient civiles et domestiques car, dit-il :

 

« En cette matière, il ne faut pas distinguer entre les individus et les sociétés domestiques et civiles, puisque les hommes réunis en société ne sont pas moins sous la puissance du Christ que les particuliers. »

 

     Pour cette fois, on s’arrêtera sur « les particuliers » dont le Pape affirmait, dans une Encyclique précédente « Ubi Arcano Dei » du 23 décembre 1922, que le Christ est véritablement Roi des individus lorsqu’il est le maître incontestable :

 

     - De leur intelligence : qui se laisse former par la Sainte doctrine de vérité qu’il nous a laissée lors de sa venue en ce monde. Cette doctrine de #salut qui contient toute plénitude, éclaire de sa lumière les ténèbres du monde et aide le pécheur à se convertir en réformant sa vie et à progresser dans les vertus. Pour cela :

 

« Ne vous conformez point à ce siècle mais réformez-vous par le renouvellement de votre esprit, afin que vous connaissiez combien la #volonté de Dieu est bonne, agréable et parfaite. » (Romains XII, 2) (1)

 

     - De leur volonté : car en Jésus-Christ se conjuguent aussi bien la #sainteté de sa volonté divine, que l’intégrité et l’obéissance parfaites de sa volonté humaine qui suggère à notre #libre #arbitre des sentiments qui orientent notre volonté vers de nobles actions.

 

« (…) celui qui fait la volonté de Dieu demeure éternellement. » (I Jean II, 17) (2)

 

     - De leur cœur : par l’exemple de la #charité sans bornes de Notre-Seigneur. Cette charité qui surpasse toute science, compatit aux misères humaines, s’efforce de les soulager, et que #Jésus-Christ manifesta en la poussant jusqu’à :

 

« Moi, je suis le bon pasteur (…) et je donne ma vie pour mes brebis. » (St Jean X, 14-16) (3)

 

« Et de connaître la charité du Christ, qui surpasse toute #science, afin que vous soyez remplis de toute plénitude de Dieu. » (Ephésiens III, 19)

 

     - de leur vie entière : par la #soumission à sa loi et l’imitation de ses exemples, dans la #vie #privée comme dans la #vie #publique. C’est l’observation de cette loi et des exemples de Jésus qui constituent la voie royale éprouvée, pour nous permettre d’éviter les embûches du #démon et d’atteindre notre fin dernière dans le bonheur parfait.

 

« Soyez donc soumis à Dieu et résistez au #diable, et il s’enfuira de vous. » (St Jacques IV, 7) (4)

 

« (…) parce que le Christ même à souffert pour nous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces. » (I Pierre II, 21) (5)

 

     Ainsi, en tant que #chrétien, ou individu, il n’est pas possible de prétendre se placer sous la royauté de Jésus-Christ et œuvrer pour elle, sous les différents aspects, états et conditions de vie que présentent l’existence humaine : familial, social, #politique, marié, célibataire consacré ou non, pauvre, riche, éducateurs, professeurs, etc., si notre intelligence, notre volonté, notre cœur et notre vie tout entière, n’acceptent pas, ou négligent Notre-Seigneur comme «  maître incontestable de sa propre vie. »

 

     Ce qui doit nous rendre très prudent avant de jeter notre dévolu sur une personne pour lui confier les rênes du pouvoir, si pas encore guéri du #suffrage #universel. Comment pourra-t-elle faire régner dans la société le Christ, et les vertus morales qui en découlent, s’il ne règne pas déjà « comme maître incontestable » dans son intelligence, sa volonté, son cœur et sa vie ? Et, comment pourra-t-elle faire croire qu’elle veut le faire régner sur son pays sans changer sa Constitution, mais en faisant allégeance à la #démocratie et la #laicité révolutionnaires, et aux #droits #de #l’homme (sésames obligatoires pour postuler) qui ne ne veulent surtout pas le Christ comme maître, mais font tout ce qu’ils peuvent pour éradiquer et remplacer son enseignement ? 

 

(A suivre…« La Royauté du Christ sur les familles »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini

 

- C’est moi qui mets en gras dans les citations

 

(1 à 5) Textes non cités par le Pape mais ajoutés, par moi-même, pour étayer ses propos.

Voir plus ici : https://la-royaute-du-christ.blogspot.com/2022/08/le-magistere-ordinaire-du-pape-est-il_0470033972.html

Mis sur un autre blogue le 6 novembre 2015

mercredi 10 août 2022

Prière à Notre-Dame du Bon Conseil


#PRIERE A NOTRE-DAME DU BON CONSEIL

     O Très glorieuse #Vierge Marie, choisie par le Conseil éternel pour être la Mère du Verbe éternel fait chair, la Trésorière des grâces divines et l’Avocate des pécheurs, moi, le plus indigne de vos serviteurs, je recours à Vous afin que vous daigniez être mon guide et mon Conseil dans cette vallée de larmes.

     Obtenez-moi, par le très précieux Sang de votre divin Fils, le pardon de mes péchés, le salut de mon âme, et les moyens nécessaires pour l’opérer.

     Obtenez à la sainte Eglise le triomphe sur ses ennemis, et la propagation du #règne de Jésus-Christ sur la terre.

     Ô vrai trésor de vie et fleuve inépuisable de Grâce Divine, grande Reine des Cieux, très Sainte-Marie, Vous qui, par Vos Vertus ineffables avez plu aux yeux de Dieu et mérité de concevoir dans Votre sein virginal l'Auteur même de la #Vie de la Grâce, Jésus-Christ ;

     Ô vous, Mère de l'Homme-Dieu et Mère de l'humanité rachetée, Mère aussi de Grâce et de Vie, de Miséricorde et de Pardon, tournez vers moi Votre regard maternel ; jetez un œil de compassion sur mes nombreuses misères spirituelles et corporelles ; élevez-moi à l'état de parfaite amitié avec Dieu ; et obtenez-moi le don de la #persévérance finale.

     Et puisque Votre prière est toute-puissante auprès du Seigneur, Ô Marie, permettez que, malgré ma misère, je Vous choisisse pour ma patronne spéciale.

     Avec l'aide de Votre très puissante intercession, je suis sûr d'obtenir de Votre Divin Fils toutes les Grâces qui me sont nécessaires pour servir Dieu fidèlement par les #œuvres spirituelles et corporelles de miséricorde Vous Vous montrerez ainsi envers moi telle que Vous êtes, la Mère de la Divine Grâce, et moi, après avoir vécu saintement sur la terre en m'aidant des Grâces que Vous m'avez obtenues, j'aurai le bonheur de Vous louer éternellement dans le Ciel. Amen.

Ainsi soit-il.

mardi 9 août 2022

La Contre-Révolution, qu'est-ce à dire ? - 5 : La hiérarchie - 1


LA CONTRE-REVOLUTION, QU’EST-CE A DIRE ? - 5 : LA HIERARCHIE -1

     La hiérarchie s’oppose per diametrum à la mensongère égalité révolutionnaire. Cette égalité, fonds de commerce des partis politiques, faisait dire à un humoriste disparu « il y en a qui sont plus égaux que d’autres » ce qu’atteste chaque jour qui passe. De plus, au- delà du droit juridique, elle est en accord avec la réalité humaine où l’on observe des différences certaines entre individus, dans tous les domaines.

     La hiérarchie, à quelque niveau où elle se situe, n’est pas un problème lorsque celui qui se voit investi d’une autorité, en quelque secteur d’activité que ce soit, l’assume dans le respect et le souci du bien temporel et spirituel de ses subordonnés. Lorsqu’elle ne les considère pas comme des sujets corvéables et pressurisables à merci, comme objets jetables ou à écraser pour se maintenir ou parvenir.

     Si, comme indiqué dans les articles précédents, la Vérité et la Charité sont l’essence de la Contre-Révolution catholique, il reste à la mettre en acte, c’est-à-dire lui donner l’existence : c’est la Hiérarchie, le troisième volet du triptyque, qui va le permettre.

     Sans entrer dans une explication métaphysique des notions d’essence et d’existence, qui déborderait le cadre de ce sujet précisant, toutefois, que si en Dieu l’essence et l’existence sont identiques, il n’en va pas de même dans l’ordre du créé dans lequel l’essence et l’existence sont distincts. Ainsi, dans l’institution contre-révolutionnaire si la Vérité et la Charité constituent l’essence de la Contre-révolution catholique, c’est la Hiérarchie qui mettra en acte, ou donnera l’acte d’exister à la contre-révolution. Il est donc tout à fait inopportun d’inciter à une action Contre-révolutionnaire, et encore moins à une Révolution, en l’absence de toute hiérarchie légitime (religieuse ou politique).

     Il est inconcevable pour un chrétien de défendre, de promouvoir, de voter pour des partis politiques, des mouvements ou groupes religieux, des institutions ou organismes sociaux se façonnant sur le mécanisme révolutionnaire de l’égalitarisme démocratique dont l’organisation et la structure sociale qu’il génère ne sont que l’application pratique, non moins que la continuation, du cri de révolte satanique de 1789 contre Dieu « Nous ne voulons pas qu’il règne sur nous » (St Luc XIX, 14,27) permis par Dieu, en châtiment des péché, des prévarications et de la surdité française aux nombreuses mises en garde de l’Eglise.

    C’est encore inconcevable, si ce sont bien les enseignements de Dieu et de l’Eglise qui façonnent et dirigent son existence chrétienne, car il sait, ou devrait savoir, que l’égalité démocratique (ou des égaux délibérants) n’a pas sa place dans le ciel de Dieu. A moins d’estimer, ô irrévérence, que Dieu est incompétent en matière d’organisation sociale.

     Alors, il lui faut être cohérent avec la prière du Notre Père qu’il récite chaque jour :

 « Que votre règne vienne sur la terre comme au ciel »

     Il ne peut donc concevoir, vouloir et militer durant son pèlerinage terrestre que pour une société se construisant et s’organisant selon les principes hiérarchiques que Dieu a posé comme modèle pour que ce « règne vienne sur la terre » : celle qui se conforme le mieux possible à la société céleste qui, elle-même, est hiérarchisée puisque composée de trois hiérarchies et neuf chœurs d’anges :

- La première hiérarchie  : Le chœur des Séraphins, des Chérubins et des Trônes.

- La deuxième hiérarchie : Le chœur des Dominations, des Vertus et des Puissances.

- la troisième hiérarchie  : Le chœur des Principautés, des Archanges et des Anges.

     Ces différentes dénominations sont disséminées dans divers textes des Saintes

Ecritures : Genèse III, 24 ; Isaïe VI, 2 ; Ezéchiel X, 3 : I Thessaloniciens IV, 16 ; Colossiens I, 16 ; Ephésiens 1, 21 ; I Pierre III, 32 (liste non exhaustive)

     Cette société humaine conforme aux trois hiérarchies célestes que la chrétienté avait progressivement mise en place, est figurées par la triple couronne du Pape (1) symbolisant les trois pouvoirs de Jésus-Christ (législatif, judiciaire et exécutif) et leur traduction dans l’organisation de la société chrétienne par :

- le pouvoir spirituel du Pape gouvernant l’Eglise c’est-à-dire les évêques, les curés, les religieux, les fidèles et qui assure la doctrine et les sacrements.

- le pouvoir temporel ou politique délégué par le Pape au roi ou à l’empereur qu’il désigne lui-même.

- le pouvoir économique et social des fidèles qui revient aux familles et aux entreprises et pas aux marchés financiers, ni aux hedge funds.

     Le Pape restant le maître de l’enseignement de la doctrine concernant ces trois pouvoirs.  

(A suivre…« La Contre-Révolution, qu’est-ce à dire – 6 : La hiérarchie - 2 »…si Dieu veut) 

René Pellegrini

 

(1) Tiare pontificale abandonnée et déposée par Paul VI, le 23 novembre 1964, geste qui s’apparente au découronnement de Jésus-Christ. La tiare signe par excellence du Pouvoir Pontifical et de son caractère monarchique.

Mis sur un autre blogue le 17 décembre 2014

lundi 8 août 2022

Les Exercices spirituels de Saint Ignace de Loyola - 9 : Le discernement spirituel, quelques conseils


Saint Ignace de Loyola (1491-1556) avec son livre ouvert à la page AD MAJOREM DEI GLORIAM c’est-à-dire Pour la plus grande gloire de Dieu.

LES EXERCICES SPIRITUELS DE SAINT IGNACE DE LOYOLA - 9

 

LE DISCERNEMENT DES ESPRITS : QUELQUES PRECISIONS

     Le discernement des esprits n’est pas une faculté naturelle mais un don gratuit de la grâce de Dieu : un charisme. Il permet à l’âme qui le possède de flairer l’œuvre des ténèbres lors même qu’elle se recouvrirait d’un ''manteau de lumière''.

« Bien-aimés, ne croyez pas à tout esprit, mais éprouvez les esprits, pour voir s’ils sont de Dieu ; car beaucoup de faux prophètes sont venus dans le monde ». (I Jean IV, 1)

     Soyez très prudent envers ceux (laïcs et membres du clergé) qui exaltent les « valeurs spirituelles » parce que diriger une personne vers les choses spirituelles sans autre précision est très insuffisant. En effet, nous sommes confrontés à deux esprits : celui de Dieu, et celui multiforme de Satan avec sa capacité à se déguiser en « ange de lumière » pour mieux circonvenir les âmes simples ou crédules. Il faut donc, comme le dit l’apôtre « éprouver les esprits ». Ici, « éprouver » prend le sens de mettre à l’épreuve, vérifier et non se précipiter par amitié, sympathie, etc.

     Ce discernement des esprits est nécessaire car depuis la rébellion du Jardin d’Eden, le monde des esprits est divisé en deux camps opposés : celui des esprits restés fidèles à Dieu, et celui des esprits révoltés contre Dieu. Ces deux esprits se sont continuellement manifestés à travers l’histoire humaine en générant, parmi la descendance d’Adam, deux postérités ou descendances propageant dans le monde une vraie et de fausses traditions mystiques, une vraie et de fausses spiritualités, une vraie et de fausses doctrines, une vraie et de fausses dévotions, une vraie et de fausse sagesses, un vrai et de faux cultes, etc.

« Car ce n’est pas contre la chair et le sang que nous avons à lutter, mais contre les principautés et les puissances, contre les dominateurs de ce monde de ténèbres, contre les esprits de malice des régions célestes» (Ephésiens VI, 12)

     Si « la chair et le sang » désignent les hommes pervers et corrompus devenus - par adhésion ou ignorance - les réceptacles des influences de mauvais esprits contre lesquels le chrétien doit se tenir en garde, il doit aussi se rappeler que son combat ne peut pas  être victorieux s’il n’élève pas sa perception et sa compréhension des événements qui surgissent dans le monde naturel jusqu’au monde surnaturel, et néglige de se protéger dans sa lutte contre les actions générées par les divers ordres de démons que constituent « Les principautés, les puissances, les dominateurs, les esprits de malice »

     Les ennemis du chrétien étant surnaturels, on perçoit donc la nécessité de se revêtir prioritairement de « l’armure de Dieu » pour Lui demeurer fidèle, afin de posséder les critères moraux, spirituels et doctrinaux pour rester dans la vraie mystique des Saint Jean de la Croix, Sainte Thérèse d’Avila, etc., et pouvoir déceler les vraies et bonnes influences divines sur les hommes, de celles du démon pour ne pas aller là où il ne faudrait pas aller et se mettre en danger. Saint Paul nous décrit cette armure protectrice de Dieu pour mener le bon combat du salut, avec les vertus qui l’accompagnent (vérité, justice, paix, foi) et les moyens pour y parvenir (prières et supplications) :

« C’est pourquoi recevez l’armure de Dieu, afin de pouvoir résister dans le jour mauvais, et rester debout après avoir tout supporté. Tenez donc fermes, ayant vos reins ceints de la vérité, revêtus de la cuirasse de la justice, les pieds chaussés de zèle pour l’évangile de paix, prenant par-dessus tout le bouclier de la foi, au moyen duquel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin. Prenez aussi le casque du salut, et l'épée de l’esprit, qui est la parole de Dieu ; faisant en tout temps, par l’Esprit, toutes sortes de prières et de supplications, veillant à cela avec une entière persévérance, et priant pour tous les saints ». (Ephésiens VI, 13-18)

     L’immense majorité des hommes ne possède pas ce charisme. Cependant, les Maîtres de la vie spirituelle, notamment Saint Ignace de Loyola a élaboré et réuni ce qu’on appelle « Les règles du discernements des esprits » qui permettent à ceux qui n’ont pas reçu ce charisme de mieux apprécier les divers esprits qui agitent la personne elle-même, l’homme en général et les personnes de son environnement.

     Se rappeler que l’Esprit de Dieu dirige toujours vers les bonnes œuvres morales et doctrinales, vers ce qui est bien et en harmonie avec les commandements de Dieu et de l’Eglise. Toute personne vous proposant une mystique ou une spiritualité en opposition avec ces caractéristiques, vous propose une mystique ou une spiritualité de contrebande. L’esprit mauvais, quant à lui, s’il peut pendant un certain temps faire illusion, il fini toujours par se mettre en opposition avec les lois divines et de l’Eglise.

René Pellegrini

NOTA BENE :

Si vous êtes intéressé(e)s par les Exercices Spirituels de Saint Ignace et les Règles du discernement des esprits, il faut s’adresser ici : Monsieur l’Abbé Philippe Guépin, 88 rue d’Allonville – 44000 – NANTES.

 


dimanche 7 août 2022

Le Magistère ordinaire du Pape est-il infaillible ? - 1


 Image du Concile Vatican I (1869-1870) convoqué par le Pape Pi IX, et interrompu le 2  0 septembre 1870 par l’entrée des troupes italiennes dans Rome.

LE MAGISTERE ORDINAIRE DU PAPE EST-IL INFAILLIBLE ? - 1

     C’est une doctrine très importante qui divise les Catholiques sur le Magistère solennel ou ex cathedra du Pape et son Magistère pontifical ordinaire. Il faut s’efforcer de bien comprendre cette infaillibilité car elle conditionnera gravement notre perception et l’accueil que nous ferons aux documents venant du Saint Siège (Bulle, Encyclique, etc.) adressés, généralement, à l’ensemble des Eglises. Accueil, le plus souvent dédaigné, voire galvaudé par des expressions du genre : ce n’est qu’une Encyclique et ce n’est pas infaillible, ou ce n’est pas un dogme. Un état d’esprit générant une réception négligée qui, inévitablement, ne sera pas sans conséquences sur les comportements sociaux et politiques des Catholiques qui snobent ainsi des avertissements ou des principes destinés à les guider, dans les différents contextes auxquels ils sont confrontés.

     Etant donné l’extrême importance de ce sujet, il fera l’objet de deux ou trois autres publications avec plusieurs constats permettant de bien comprendre ce que recoupe vraiment ce Magistère ordinaire, afin de mettre en évidence et de combattre la mauvaise foi et l’obstination réductrice envers ce Magistère, des pharisiens ecclésiastiques et laïcs qui peuplent l’Eglise conciliaire, des taupes ecclésiastiques et laïcs de la Fraternité Saint Pie X et d’ailleurs, car les infiltrations ennemies dans l’Eglise existent depuis ses débuts sans jamais cesser : « les faux frères » dont parlait Saint Paul (Galates II,4). Pour cela, je m’appuierai, entre autres, sur une brochure de Dom Paul Nau (1901-1984), moine bénédictin de Solesmes, intitulé « Le Magistère pontifical ordinaire, lieu théologique » et le Dictionnaire de Théologie Catholique (DTC) de Vacant et Mangenot. Les citations de Dom Paul Nau et du DTC seront mises entre « »

     Dans cette première partie Dom Paul Nau pose le problème et les constats qu’il soulève.

« Par un étrange renversement, tandis que l’infaillibilité personnelle du Pape, dans le jugement solennel, si longtemps discuté, était définitivement placée hors de toute controverse, c’est l’autorité du magistère ordinaire de l’Eglise romaine qui semble parfois perdu de vue. Tout se passe comme si l’éclat de la déclaration vaticane avait rejeté dans l’ombre une vérité jusque là universellement reconnue. Comme si la définition de l’infaillibilité du jugement solennel faisait désormais de celui-ci le mode unique, pour le souverain Pontife, de présenter la règle de la foi. Comme si l’équivalence entre l’autorité doctrinale du Pape et celle de l’Eglise n’était vérifiée que dans le seul magistère solennel. L’étude des textes conciliaires (de Vatican I) pourra seule nous renseigner sur le bien fondé d’une telle interprétation. Le Concile du Vatican I avait pris soin pourtant de rappeler la raison d’être exacte de l’assistance charismatique promise par le Christ aux successeurs de Saint Pierre : « L’Esprit Saint n’a jamais promis aux successeurs de Pierre la révélation d’une nouvelle doctrine ; mais par son assistance, ils conserveraient et exposeraient fidèlement le Saint Dépôt de la Foi. »

     Cette précision montre que nous n’avons aucune révélation nouvelle à attendre depuis les Apôtres, premiers dépositaires du Dépôt de la Foi. Il faudra seulement que la doctrine transmise par les Apôtres soit rendue présente à travers les siècles, pour que les fidèles puissent y adhérer par la foi. Les Encycliques y pourvoient. Ainsi, pour ce qui est de la conservation et de la présentation du dépôt de la foi, alors que le Protestant la demande à la lettre des écrits apostoliques et, après leurs lectures, fait « sa vérité » déifiant la raison individuelle et, par le fait même, rejetant tout ce qui lui déplait dans les affirmations de l’Eglise ; le Catholique la demande à l’enseignement des apôtres, à leurs traditions, et singulièrement au successeur de Saint Pierre lorsqu’il est légitime. (1).

     Dom Paul Nau poursuit ainsi :

« On comprend aisément comment à pu s’introduire ce glissement de perspective : depuis 1870, les manuels de théologie ont pris pour énoncé de leurs thèses, les textes même du Concile. Aucun de ceux-ci ne traitant in recto, de l’enseignement ordinaire du seul souverain pontife, celui-ci a été perdu de vue et tout l’enseignement pontifical a paru se réduire aux définitions ex cathedra. De plus l’attention étant entièrement attirée sur celle-ci, on s’est habitué à ne plus considérer les interventions doctrinales du Saint Siège que dans la seule perspective du jugement solennel, celle d’un jugement qui à lui seul apporte à la doctrine toutes les garanties requises. Dans cette perspective il était impossible de saisir la vraie nature du magistère ordinaire. C’est pourtant celle de plus d’un auteur ecclésiastique, notamment celle de L. Choupin qu’on nous présentait encore récemment comme « le meilleur ouvrage (2) sur le sujet. » »

     Cette façon de faire concernant le « magistère ordinaire » me semble peu respectueuse des données de l’histoire de l’Eglise et de la tradition sur ce sujet qui a constitué, pendant des siècles « une vérité jusque là universellement reconnue»

     « Le concile Vatican I ne traitant pas de l’enseignement ordinaire du Pape mais uniquement de son enseignement solennel, les théologiens en ont déduit que l’infaillibilité de l’enseignement du Souverain Pontife se réduisait aux définitions ex cathedra, qu’elles seules offraient toutes les garanties doctrinales. Par le fait même, l’enseignement ordinaire du Pape ou Magistère Pontifical ordinaire s’en est trouvé amoindri car considéré comme n’offrant pas les mêmes garanties. »

     Ces théologiens et les fidèles qui les suivent ont-ils pris une bonne décision en sous-estimant les enseignements du Magistère ordinaire ? Qu’en est-il exactement ? Nous verrons cela lors dans les prochaines publications.

 (A suivre… si Dieu veut)

René Pellegrini

(1) Légitime, car il y a déjà eu une quarantaine d’antipapes depuis les débuts de l’Eglise.

(2) Valeur des décisions doctrinales et disciplinaires du Saint Siège, Paris 1913)

vendredi 5 août 2022

Mon Royaume n'est pas de ce monde - 2


LA ROYAUTE UNIVERSELLE DE JESUS-CHRIST – 14

 

MON ROYAUME N’EST PAS DE CE MONDE – 2


     César et Pilate n’ont rien à craindre de la royauté du Christ car elle ne vient pas du peuple. N’étant pas tributaire, pour sa légitimité et la continuité de son exercice, de l’appui de serviteurs ou de forces militaires, elle n’a donc pas besoin de se rebeller, comme le feront les Juifs, contre l’autorité impériale et Ponce Pilate son représentant actuel en Judée.

     Pilate, surpris par un silence de Jésus, Lui dira en soulignant bien son autorité

« Ignores-tu que j’ai le pouvoir de te crucifier et le pouvoir de te délivrer. » (St Jean XIX, 10) Jésus répondra : « Tu n’aurais sur moi aucun pouvoir, s’il ne t’avait été donné d’en haut. » (Verset 11)

     Jésus se servira de cette observation de Pilate pour lui faire remarquer et lui faire prendre conscience, lui qui, malgré tout, s’efforce de le libérer de la vindicte juive, d’où émane, qu’elle est L’ORIGINE de tout pouvoir, même païen comme le sien : « DONNE D’EN HAUT » c’est-à-dire, de Dieu, de Moi qui me livre entre tes mains, et, ainsi, la propre dépendance à Dieu de Pilate, lui qui croit l’avoir reçu de César qui, en l’occurrence, n’est qu’un instrument entre les mains de Dieu. Ces paroles de Jésus posent la question de L’ORIGINE de tout pouvoir et pas celle du désintérêt de Jésus pour les choses civiles.

     C’est bien conscient de l’origine divine des pouvoirs terrestres et des devoirs des chrétiens envers l’Etat et ses représentants, que Saint Paul, en conformité avec I Pierre II, 11-14 pourra dire, alors que Juifs et chrétiens se trouvent, à cette époque, sous la domination des légions romaines et païennes de César :

« Que toute âme soit soumise aux puissances supérieures, car il n’y a pas de puissance qui ne vienne de Dieu ; et celles qui sont ont été établies de Dieu. C’est pourquoi qui résiste à la puissance résiste à l’ordre de Dieu. » (Romains XIII, 1-2) (1)

     Sois sans crainte Pilate, quoiqu’on ait pu te dire sur mon compte, les caractéristiques de ma royauté font qu’elle ne doit rien à l’usurpation, à une quelconque révolte contre l’autorité impériale que tu représentes, ni à la volonté et aux agissements des hommes conformés à l’image d’Adam; mais elle est gouvernée par la Providence de Dieu et réglée selon sa volonté. Les serviteurs de mon royaume ne se conforment qu’à l’image du Nouvel Adam : Jésus-Christ. Voir les caractéristiques de ceux qui sont appelés à habiter ce royaume, sur cette Page à la date du 22 décembre 2020, La Royauté universelle de Jésus-Christ – 11 : Les caractéristiques du Royaume de Dieu.

     N’accorder qu’une dimension intérieure, circonscrite uniquement dans les âmes, à « Mon royaume n’est pas DE ce monde » comme les Témoins de Jéhovah et les nombreuses légions de catholiques libéraux et modernistes curieusement réunis en la circonstance, pour Lui dénier une royauté sur les choses civiles de ce monde serait insérer l’absurde et la contradiction du Saint-Esprit en de nombreux textes de la Sainte Ecriture et, en même temps, insinuer que l’Eglise catholique se serait trompée sur cette question depuis vingt siècles et faire peu de cas de l’infaillibilité du magistère pontifical en la circonstance : doublement absurde !

     A aucun moment Il n’a voulu dire que cette Royauté ne s’exerce pas sur ce monde ou en ce monde. Ce serait stupide et contraire, de surcroît, à l’affirmation de Jésus, à ses apôtres, avant de remonter au ciel et, précisons-le, avant même de revenir, à la fin du monde, pour châtier définitivement les nations rebelles, et dans laquelle Il déclara solennellement :

« Toute puissance m’a été donnée dans le ciel et sur la terre. » (St Matthieu XXVIII, 18)

     Le constat douloureux que le monde des hommes se soit placé, très majoritairement, sous l’emprise des lois du démon et sous son règne n’enlève rien au fait que tout se meut, dans les événements qui affectent la terre, selon la Providence de Dieu et pour le salut des élus, et que Jésus règne sur ce monde de droit (de nature et de conquête) à moins de mettre les paroles précitées de Notre-Seigneur, qui ne peut mentir, sur le compte de la vantardise.

     Le Pape Pie XI ne fait que confirmer, dans son Encyclique, les paroles de Jésus-Christ et leur interprétation, en qualifiant d’« erreur honteuse de dénier au Christ-Homme la puissance sur les choses civiles quelles qu’elles soient. » Et que dire de cette même puissance en tant que Dieu ?

     On voit bien à qui profite ce crime de la mise à l’écart et du détrônement de Jésus-Christ sur les sociétés humaines, avec l’aide de ceux qui devraient être ses principaux hérauts : les hommes politiques catholiques et les hommes d’Eglise préférant prêcher les droits de l’homme plutôt que ceux de Dieu. HONTE A EUX !!! 

(A suivre…« La royauté du Christ sur les individus »…si Dieu veut)

René Pellegrini

- C’est moi qui mets en gras dans le texte.

(1)   Aucune société humaine ne peut subsister sans une autorité. Par ses paroles, Saint Paul ne vise pas à justifier l’usurpateur et le tyran, mais il fonde l’obligation d’obéir sur Dieu. L’autorité humaine, quelle qu’elle soit, ne peut exister que par la volonté de Dieu. Tout pouvoir humain a en Dieu son origine et sa source. Les gouvernants sont serviteurs de Dieu. Les bons, pour favoriser le bien commun temporel, moral et spirituel de leurs administrés ; les mauvais, comme instruments de la justice divine pour châtier, au temps marqué, les nations ayant apostasié ou rebelles à Dieu.

- Ces explications pour les agités et inconscients sur certains forums catholiques qui, sciemment ou par ignorance, excitent à la Révolution en l’absence de toute autorité politique et religieuse LEGITIMES : c’est-à-dire DE DROIT et non de fait. Malgré tout, si nous sommes chrétiens, nous devons obéir à ces pouvoirs de fait, dans la mesure où leurs lois ne nous mettent pas dans la position d’apostasier ou de violer les commandements de Dieu qui sont imprescriptibles, ou de désobéir aux anathèmes portés par l’Eglise dans ses documents émanant du double exercice de son Magistère infaillible : extraordinaire ou ex cathedra très peu utilisé : lors des dogmes ou définitions solennelles ; et ordinaire pontifical (celui que les besoins et les nécessités de l’Eglise exigent sans qu’il soit nécessaire de réunir un Concile, pouvant être utilisé tous les jours que Dieu fait ou lors de problèmes ponctuels, et dans lequel il est tout aussi véridique).  

- En tant que Catholique s’efforçant de marcher, en actes et en paroles, dans les pas du Christ, il m’est impossible de suivre ceux qui poussent à la haine contre les adeptes d’autres religions ou à la Révolution. Dénoncer, mettre en garde contre leurs fausses doctrines ou philosophies, être sans complaisance envers leurs mauvais agissements est une chose, tenir des propos haineux à leur égard en est une autre, et ce n’est pas la manière d’agir de Jésus-Christ, modèle des chrétiens. Cette distinction pour les orfraies et les imbéciles de toutes catégories sociales, politiques et religieuses, aussi haut placés soient-ils, qui s’empressent d’hurler au racisme, à l’antisémitisme, à l’homophobie, etc., dès que vous prenez vos distances avec leurs dogmes laïcs ou leurs réinterprétations religieuses qu’ils doivent probablement considérer comme infaillibles, ou le stupide et dissolvant politiquement et religieusement corrects des supplétifs des Big Satrapes of the Sanhedrin. Je laisse ces pratiques aux traîtres à Dieu, à leur patrie, invertébrés et opportunistes sans honneur, corrompus par l’argent, l’ambition et le sexe, et qui, perversion de l’esprit aidant et toute honte bue, paradent en public, se faisant une gloire avec ce qui constitue leur honte : NE LES SUIVEZ PAS ! TENEZ-VOUS EN GARDE CONTRE EUX ! LEUR VOIE EST UNE VOIE DE MALHEUR ET DE PERDITION. Mais, prions Dieu pour que dans sa miséricorde, Il daigne leur accorder une grâce de repentance et de conversion par les mérites infinis de Jésus-Christ et l’intercession de la Très Sainte Vierge Marie.

- Tenez-vous aussi en garde contre ceux (prêtres ou laïques) qui vous conseillent d’aller voter pour des personnes (quelles qu’elles soient) qui se soumettent au suffrage universel que le Pape Pie IX qualifiait de mensonge universel. En effet, dans ce genre d’élection les dès sont pipés. Seule la méconnaissance de ce qu’est la Révolution, de ses agents et leurs méthodes de subversion, ou l’ignorance peuvent encore illusionner sur le vote dans un pays qui se soumet à cette funeste mascarade dite démocratique dont tous les prétendants, pour postuler, doivent faire allégeance à la démocratie, la laïcité révolutionnaire et les droits de l’homme : la triple imposture…et pas seulement en France.   

Mis sur un autre blogue le 5 septembre 2015  

René Pellegrini

Introduction à l'histoire des Patriarches - 10 : Le départ du pays natal - 4

INTRODUCTION A L’HISTOIRE DES PATRIARCHES – 10   LE DEPART DU PAYS NATAL – 4 (Genèse, XI, 27 – XII, 5)        Mais par cette stabili...