jeudi 4 août 2022

Antisémitisme et antijudaïsme - 3 : La religion juive ou judaïsme


ANTISEMITISME ET ANTIJUDAÏSME - 3

 

LA RELIGION JUIVE OU JUDAÏSME

 

     Après la race et la nationalité examinées précédemment voyons, aujourd’hui, la religion juive. Cette question a toujours été très importante pour les chrétiens, mais elle l’est encore plus depuis le concile Vatican II par la position de l’Eglise conciliaire à l’égard d’Israël, du sionisme et des Juifs appelés abusivement nos ‘’frères aînés’’ par Jean-Paul II. Nous pourrions de tout cœur les considérer ainsi s’ils étaient restés fidèles à l’esprit de la Loi de Moïse et à l’enseignement de la Synagogue fidèle des Patriarches et des prophètes, et à son aboutissement logique et légitime que fut le Christ, le Messie promis, mais tel n’est pas le cas.

     Le peuple juif fut suscité par dieu pour apporter le Christ, mais à l’exception d’une partie du peuple, il refusa le Messie promis par les prophètes. Ce faisant, il rompit l’alliance conclue par Dieu avec les Patriarches et Moïse. Dans leur jalousie d’avoir été supplanté par l’Eglise, l’Israël de Dieu (1) les Juifs sont devenus, par haine du Christ, les ennemis des chrétiens et du christianisme, déployant tous leurs efforts pour le détruire en le minant de l’intérieur, et en suscitant durant le cours de la chrétienté de multiples sectes et sociétés secrètes pour la diviser et l’affaiblir. Cette inimitié séculaire est fondamentalement théologique avec des répercutions morales, sociales et politiques. Les Catholiques ne pourront se préserver de cet environnement prégnant de judaïsation des esprits, provoquée par les influences juives diffusées dans la société civile, politique et religieuse qu’en menant une vie véritablement chrétienne.

QU’EST-CE QUE LA RELIGION JUIVE OU JUDAÏSME ?

     Pour appréhender la religion juive qu’est le judaïsme des pharisiens et des rabbins, et sur quels enseignements elle s’est construite, je me référerai au Rabbin David Drach (1791-1865) baptisé dans l’Eglise catholique qui, dans son livre, montre comment on peut résumer le support sur lequel se forme l’enseignement religieux de l’enfant juif jusqu’à l’étudiant :

« Dans les écoles théologiques, les cours se bornent uniquement au Talmud, on néglige le texte de la Bible. »  (De l’harmonie de l’Eglise et de la Synagogue, Tome 1, p. 35 à 40)

     Ainsi, contrairement à ce que peut penser un chrétien, et aussi surprenant que cela puisse paraître, ce n’est pas la Loi de Moïse (La Torah) contenu dans l’Ancien Testament qui constitue le socle de l’enseignement dans « les écoles théologiques », mais le Talmud lui est préféré. Ce n’est pas surprenant car Notre-Seigneur avait déjà dénoncé les « doctrines et ordonnances humaines » qu’enseignaient les pharisiens. Du Adonaï et du Moïse plein la bouche chez les Juifs mais, comme disait Jésus :

« Hypocrites, Isaïe a bien prophétisé de vous, quand il dit : Ce peuple m’honore des lèvres, mais son cœur est loin de moi ; ils me rendent un culte inutile, enseignant des doctrines et des ordonnances humaines ». (St Matthieu XV, 7-8)

     Les Juifs professent donc une fausse religion fabriquée par les rabbins kabbalistes et talmudistes, fruit du contact des prêtres juifs avec les mages et savants chaldéens et leur doctrine panthéiste, lors de leur déportation à Babylone. Ils pratiquent donc « un culte inutile ». Cela n’étonne guère car la Bible nous montre Israël sombrant souvent dans l’idolâtrie des peuples païens et fustigés sans cesse par les prophètes conservateurs de la vraie tradition religieuse d’Israël, et persécutés pour cela comme Jésus le dira aux scribes et pharisiens hypocrites dans Saint Matthieu XXIII, 34-35 :

« C’est pourquoi, voici que je vous envoie des prophètes, et des sages, et des scribes ; et vous tuerez et crucifierez les uns, et vous flagellerez les autres dans vos synagogues, et vous les persécuterez de ville en ville, afin que retombe sur vous tout le sang innocent qui a été répandu sur la terre, depuis le sang d’Abel le juste, jusqu’au sang de Zacharie, fils de Barachie, que vous avez tué entre le temple et l’autel. »

     Lors de leur déportation à Babylone, Ils furent confrontés à cette doctrine de « l’homme divinisé » des panthéistes. Les pharisiens qui apparaissent à cette époque firent de cette doctrine, leur doctrine secrète qui, dans leur délire, devint celle « du Juif qui se fait Dieu » et, dans leur orgueil, matérialisèrent toutes les promesses prophétiques que Dieu réservait pour le ciel en les attribuant aux seuls Juifs descendants charnels d’Abraham. Cette fausse théologie, véhiculant une fausse tradition, explique leur venin matérialiste et sensualiste qu’ils inoculent dans les nations, et leur soif de dominer en tout, jusqu’à la domination mondiale déclinée aujourd’hui en mondialisme. Quant aux autres hommes - les goyïm ou non-Juifs - ils les rejetèrent dans l’animalité selon le regard du Talmud sur les non-Juifs.

     Cette religion issue de la fausse Kabbale (qui signifie fausse réception ou tradition) ou gnose juive fut condamnée et abolie en droit, lors de l’institution par Jésus de la nouvelle alliance exprimée dans le Nouveau Testament. Les prescriptions rituelles issues de l’Ancien Testament furent annulées par l’Eglise naissante dès le début du christianisme, lors du premier concile de l’histoire chrétienne qui se tint à Jérusalem, au premier siècle de notre ère (2). Le Moïse que professent les rabbins n’a plus rien à voir avec l’esprit de Moïse, si ce n’est un Moïse lu et interprété selon la doctrine secrète de la Kabbale d’inspiration babylonienne. Le Judaïsme des pharisiens et de leurs successeurs les rabbins kabbalistes et talmudistes n’a plus rien à voir, non plus, avec la religion des Patriarches et des prophètes, car ils ont brisé la première alliance que Dieu avait offerte aux Juifs. Ils l’ont brisée et ont apostasié en refusant le Christ, le Messie vers lequel dirigeaient toutes les prophéties et les sacrifices de l’Ancien Testament.

    Pour comprendre comment les Juifs, pour leur malheur, ont été amenés à préférer l’enseignement du Talmud, et à apostasier, il suffira de quelques citations de ce livre, telles que :

  « Les paroles des écrivains du Talmud sont plus douces que celles de la Loi. » (Talmud de Jérusalem, traité Berachoth, Perek 1.) en sorte que

« Les péchés contre le Talmud sont plus graves que ceux contre la Bible. » (Traité Sanhédrin, folio 88b)

« Mon fils, fait plus attention aux paroles des rabbins qu’aux paroles de la Loi ». (Traité Erûbin, folio 21 b ; Traité Gittin, folio 59 b)

« Le Talmud a de tout temps des détracteurs violents et des apologistes passionnés. Pendant deux mille ans, il a été, et il est encore un objet de vénération pour les Israélites dont il est le code religieux ». (Rabbin Trenel R., in l’Univers Israélite, juin 1867, p. 452). Ce rabbin aurait pu ajouter : le code de l’immoralité.

     Il ressort de ces textes que le Talmud est supérieur à la Loi de Moïse. Il est donc moins grave de pécher contre un enseignement de la Loi que contre celui du Talmud. Cette mentalité orgueilleuse et hypocrite des pharisiens, dont les rabbins de la Synagogue sont les continuateurs, ne pourra que rejaillir sur les ouailles du judaïsme et leur inculquer une morale qui se révélera détestable.

     Pour bien comprendre ce qu’implique la religion juive, écoutons un Juif, M. Arthur Koestler nous dire ce qu’elle est :

« La religion juive n’est pas seulement un système de foi et de culte, elle implique l’appartenance à une race et à une nation en puissance (…) Pour être bon catholique ou bon protestant, il suffit d’accepter pour vrais certains dogmes et certaines valeurs morales qui transcendent les frontières et les nations ; pour être bon Juif (au sens religieux), il faut professer que l’on appartient à la Race Elue» (Analyse d’un miracle, Calmann-Lévy, éditeur, 1949)

     Passons sur le « pour être bon catholique il suffit d’accepter… » car ne connaissant pas, ou feignant de ne pas connaître, l’enseignement du catéchisme catholique M. Koestler se montre très réducteur sur cette question pour constater, par contre, que les « valeurs morales » (3) n’entrent pas en ligne de compte pour « être un bon juif » et dans la foulée l’aveu, sans peut-être s’en rendre compte, de qui est véritablement raciste. D’ailleurs des Juifs oeuvrent pour entretenir le racisme au même titre que l‘antisémitisme car tous deux servent leurs intérêts, en détournant l’attention qui pourrait se fixer sur les manigances et les conséquences mondiales de leur propre misère morale.

     Disons-le tout net. Les Catholiques ne sont pas racistes lorsqu’ils sont obéissants à l’enseignement reçu. Le racisme a été dénoncé et condamné par l’Eglise catholique dans l’Encyclique Mit Brennender Sorge sur le nazisme, du Pape Pie XI, en 1937, et les Catholiques fidèles s’y soumettent sans aucun problème. De plus l’Evangile, et de très loin, n’est pas le Talmud (4) dans son regard porté sur les hommes.

(A suivre…« Antijudaïsme rabbinique, pourquoi ? »…si Dieu veut)


René Pellegrini

 

- C’est moi qui mets en gras dans les textes.

 

(1) Epître de Saint Paul aux Galates VI, 16

(2) Actes des Apôtres XV, 1 à 29)

(3) Le Talmud ne fait que confirmer ces propos, comme on le verra par ailleurs.

(4) Le Talmud fut anathémisé par les Papes Clément VIII, Jules III, Paul IV, Saint Pie V, etc.

Mis sur un autre blogue le 31 janvier 2018

mercredi 3 août 2022

Quelle attitude en temps de persécution et de privation de sacrements ? - 3


QUELLE ATTITUDE EN TEMPS DE PERSECUTION 

ET DE PRIVATION DE SACREMENTS ? – 3

LE SACREMENT DE PENITENCE SANS MINISTRE DU SEIGNEUR : 

SE CONFESSER A DIEU

 

     Entourés des extrémités qui sont les épreuves des saints, si nous ne pouvons confesser nos péchés aux prêtres, confessons-les à Dieu. Je sens, mes enfants, votre délicatesse et vos scrupules : qu’ils cessent et que votre amour pour la croix augmente. Dites-vous à vous-mêmes et, par votre conduite dites à tous ceux qui vous verront ce que disait saint Paul : « Qui me séparera de la charité de Jésus-Christ ? » (Romains VIII, 35)

     Saint Paul était alors dans votre position et il ne disait pas que la privation de tout ministres du Seigneur, où il pouvait se trouver, pouvait le séparer de l’amour de Jésus-Christ et altérer en lui la charité : il savait que, dépouillé de tout secours humain et privé de tout intermédiaire entre lui et le ciel, il trouverait dans son amour, dans son zèle pour l’Evangile et dans la croix, tous les sacrements et les moyens nécessaires pour y parvenir.

     De ce que je viens de dire, il vous ait aisé de voir une grande vérité, bien propre à nous consoler et à vous donner courage : c’est que votre conduite est une vraie confession devant Dieu et devant les hommes. Si la confession doit précéder l’absolution, ici votre conduite doit précéder les grâces de sainteté et de justice que Dieu nous dispense, et c’est une confession publique et continuelle. La confession est nécessaire, dit saint Augustin, parce qu’elle renferme la condamnation du péché ; ici, nous le condamnons d’une manière publique et si solennelle qu’elle est connue de toute la terre, et cette condamnation, qui est cause que nous ne pouvons approcher d’un prêtre, n’est-elle pas plus méritoire qu’une accusation de péché particulière et faite en secret ? La confession secrète de nos péchés au prêtre nous coûtait peu, et celle que nous faisons aujourd’hui est soutenue par le sacrifice perpétuel de nos biens, de notre liberté et de notre repos, de notre réputation et peut-être même de notre vie !

     La confession que nous faisons au prêtre n’était guère utile qu’à nous, au lieu que celle que nous faisons à présent est utile à nos frères et peut servir à toute l’Eglise. Dieu nous fait, tout indignes que nous sommes, la grâce de vouloir se servir de nous pour montrer que c’est un crime énorme d’offenser la vérité et la justice, et notre voix sera d’autant plus intelligible que nous souffrirons de plus grands maux avec plus de patience.

     Notre exemple dit aux fidèles qu’il y a plus de mal qu’on ne pense à faire ce que l’on exige de nous. Nous ne nous confessons pas d’un péché, mais confessons la vérité, ce qui est la confession la plus noble et la plus nécessaire dans les circonstances présentes. Nous ne confessons pas nos péchés en secret : nous confessons la vérité en public ! Nous sommes persécutés, mais la vérité n’est point captive et nous avons cette consolation, dans l’injustice que nous souffrons, que nous ne retenons pas la vérité de Dieu dans l’injustice, comme dit l’Apôtre des nations, et que nous apprenons à nos  frères à ne l’y point retenir. Enfin, si nous ne confessons point nos péchés, l’Eglise les confesse pour nous.

     Telles sont les règles admirables de la Providence qui permet ces épreuves pour nous faire mériter et nous faire réfléchir sérieusement sur l’usage que nous avons fait des sacrements.

     L’habitude de la facilité que nous avions de nous confesser nous laissait souvent dans la tiédeur, au lieu qu’à présent, privés de confesseurs, on se replie sur soi-même et la ferveur augmente. Regardons cette privation comme un jeûne pour nos âmes et une préparation à recevoir le baptême de la pénitence qui, vivement désiré, deviendra une nourriture plus salutaire. Tâchons d’éloigner de notre conduite qui est notre confession devant les hommes et notre accusation devient Dieu, tous les défauts qui peuvent s’être glissés dans nos confessions ordinaires, surtout le peu d’humilité intérieure.    

     Ce que j’ai dit est plus que suffisant, cependant, je ne sais si j’aurai réussi à vous tranquilliser sur les anxiétés et les scrupules que la délicatesse élève dans une âme réduite à se juger elle-même et à se diriger d’après ses propres mouvements.

     Je sens, mes enfants, toute l’importance de votre sollicitude, mais, quand on se fie à Dieu, il ne faut pas le faire à demi : ce serait manquer de confiance que de regarder les moyens par lesquels Dieu appelle et conserve, incomplets et laissant quelque chose à désirer dans l’ordre de la grâce. Vous trouviez dans la sagesse, la maturité et l’expérience des ministres du Seigneur, des conseils et des pratiques efficaces pour éviter le mal, faire le bien et avancer dans la vertu, tout cela ne tient point au caractère sacramentel, mais aux lumières particulières : un ami vertueux, zélé et charitable peut être en ce point votre juge et votre directeur.  Les personnes pieuses n’allaient pas seulement chercher au tribunal des instructions et des lumières : elles s’ouvraient aux personnes remarquables par leur sainte vie en des entretiens familiers. Faites de même ; mais que la charité la plus directe règne dans ce commerce mutuel de vos âmes et de vos désirs ; Dieu les bénira, et vous trouverez les lumières dont vous avez besoin. Si ce moyen vous était impossible, reposez-vous sur les miséricordes de Dieu : Il ne vous abandonnera pas, son esprit parlera lui-même à vos cœurs par des aspirations saintes qui les enflammeront et les dirigeront vers les objets augustes de vos destinées.

     Vous me trouverez concis sur ce sujet. Vos désirs vont bien au-delà ; mais un peu de patience, le reste de ma lettre répondra entièrement à votre attente ; on ne peut pas tout dire à la fois, surtout dans un sujet aussi délicat et qui exige la plus grande exactitude. Je vais continuer de vous parler comme je me parle à moi-même.

     Eloignés des ressources du sanctuaire et privés de tout exercice du sacerdoce, il ne nous reste de médiateur que Jésus-Christ : c’est à Lui que nous devons recourir pour nos besoins ; c’est devant sa majesté suprême que nous devons déchirer sans ménagement le voile de nos consciences et, dans la recherche du bien et du mal que nous avons fait, Le remercier de ses grâces, nous reconnaître coupables de nos offenses…et prier ensuite qu’il nous pardonne et nous trace les sentiers de sa volonté sainte (ayant dans le cœur le désir sincère de le faire à son ministre quand et sitôt que nous le pourrons).

     Voilà, mes enfants, ce que j’appelle se confesser à Dieu.  Dans une telle confession bien faite, Dieu lui-même vous absoudra ! C’est l’Evangile qui nous l’apprend en nous proposant l’exemple du publicain qui, humilié devant Dieu, s’en retourna justifié puisque la meilleure marque de l’absolution, c’est la justice qui ne peut être liée puisque c’est elle qui délie. Voilà ce que, dans l’isolement total où nous sommes, nous devons faire. L’Ecriture Sainte nous trace, ici, nos devoirs.

     Tout ce qui tient à Dieu est saint : quand nous souffrons pour la vérité, nos souffrances sont celles de Jésus-Christ qui nous honore d’un caractère particulier de ressemblance avec Lui et avec sa croix. Cette grâce est le plus grand bonheur qui puisse arriver à un mortel pendant sa vie.

     C’est ainsi que dans toutes les positions pénibles qui nous privent des sacrements, la croix portée chrétiennement est la source de la rémission de nos fautes ; comme, portée autrefois par Jésus-Christ, elle le fut des fautes de tout le genre humain. Douter de cette vérité, c’est faire injure à notre Sauveur crucifié, c’est ne reconnaître pas assez la vertu et le mérite de la croix !...

     Dites-moi serait-il possible que le bon larron ait reçu le pardon de ses fautes et que le fidèle qui abandonne tout pour son Dieu n’y reçoit pas le pardon des siennes ?

     Des saints Pères observent que le bon larron fut criminel jusqu’à la croix pour montrer aux fidèles ce qu’ils doivent espérer de cette croix lorsqu’ils l’embrassent et y demeurent attachés pour la justice et pour la vérité. Nous sommes ses disciples, Il est notre modèle, souffrons comme lui et nous entrerons dans l’héritage qu’il nous a préparé par la croix.

     Mais pour être sanctifié par la croix, il ne faut pas être à soi-même, il faut être tout à Dieu ; il faut que notre conduite retrace les vertus de Jésus-Christ : il ne suffit pas, dans ces moments, qu’animés de son amour, vous vous reposiez sur son sein comme Saint-Jean ; il faut que vous le serviez avec fermeté et constance sur le calvaire et sur la croix : là, en nous confessons à Dieu, si votre confession è Dieu n’est pas couronnée par l’imposition des mains des prêtres, elle le sera par l’imposition des mains de Jésus-Christ. Voyez ses mains adorables qui paraissent si pesantes à la nature et qui sont si légères à ceux qui l’aiment !...Elles sont étendues sur vous depuis le matin jusqu’au soir pour vous combler de toutes sortes de bénédictions si vous ne les repoussez pas vous-même. Il n’y a point de bénédiction semblable à celle de Jésus-Christ crucifié quand il bénit ses enfants sur la croix.

     Le sacrement de pénitence est pour nous, dans ce moment, le puits de Jacob, dont l’eau est excellente et salutaire, mais le puits est profond ; dénués de tout, nous ne pouvons y puiser et nous désaltérer ; des gardes même en défendent l’entrée…Voilà la peinture de notre position. Regardons la conduite de nos persécuteurs comme une punition de nos péchés ! Il est certain que si nous pouvions approcher de ce puits avec foi, nous y trouverions Jésus-Christ parlant à la Samaritaine. Mais ne perdons pas courage ! descendons jusque dans la vallée de Béthulie, où nous trouverons plusieurs sources qui ne sont pas gardées, où nous pourrons tranquillement étancher notre soif. Que Jésus-Christ habite dans nos cœurs ! Que son Esprit Saint les enflamme, et nous trouverons en nous cette source d’eau vive qui suppléera au puits de Jacob. Jésus-Christ, comme souverain pontife, fait lui-même, d’une manière ineffable, dans la confession que nous faisons à Dieu, ce qu’il aurait fait de tout autre temps par le ministère des prêtres, et cette confession a un avantage que les hommes ne peuvent nous ravir, c’est pourtant en nous Jésus-Christ qui s’occupe de nous continuellement ! Nous devons le faire dans tous les temps, dans les lieux et dans toutes les positions possibles. C’est une chose digne d’admiration de voir que ce que le monde fait pour nous éloigner de Dieu et de son Eglise nous en approche d’avantage.

     La confession ne doit pas être seulement un remède pour tous les péchés passés ; elle doit être un préservatif pour les péchés à venir. Si nous réfléchissons sérieusement sur cette double efficacité du sacrement de pénitence, nous pourrons avoir beaucoup à nous humilier et à gémir ! Et nous y serons d’autant plus fondés que notre avancement dans la vertu aura été plus lent et que nous nous serons toujours trouvés les mêmes, avant et après nos confessions. Nous pouvons actuellement réparer tous ces défauts qui venaient d’une trop grande confiance dans l’absolution et de ce qu’on n’approfondissait pas assez ses plaies !... Obligée maintenant de gémir devant Dieu, l’âme fidèle s’occupe à considérer toutes ses difformités ; là, aux pieds du Sauveur, et pénétrée de la douleur et du repentir, elle y reste dans le silence, ne lui parlant que par des larmes, comme la pécheresse de l’Evangile voyant, d’un côté ses misères et de l’autre, la bonté de Dieu. Elle s’anéantit devant sa majesté, jusqu’à ce qu’elle dissipe ses maux par un de ses regards. C’est là que la lumière divine éclaire son cœur contrit et humilié et lui découvre jusqu’aux atomes qui peuvent l’obscurcir. Que cette confession à Dieu soit pour vous une pratique journalière, courte mais vive, et que de temps en temps vous la fassiez depuis une époque jusqu’à l’autre, comme chaque jour vous la faites de la journée (à votre examen du soir).

     Le premier fruit que vous en retirerez, outre la rémission de vos péchés, ce sera d’apprendre à vous connaître et à connaître Dieu.

     Le deuxième, d’être toujours présentés aux prêtres si vous le pouviez, ornés du caractère des miséricordes du Seigneur.

     Je crois avoir dit, mes enfants, ce que je devais pour votre conduite à l’égard du sacrement de pénitence. Je vais vous entretenir, maintenant, de la privation de l’Eucharistie et, successivement, de tous les objets dont vous me parlez dans votre lettre.

A suivre…« L’Eucharistie et l’extrême-Onction sans ministre du Seigneur »…Si Dieu veut) 

NOTA BENE :

- La lettre ne comportant que le titre CONSOLATIONS, c’est moi qui mets les sous-titres lors de chaque partie publiée.

 

René Pellegrini

lundi 1 août 2022

Mon Royaume n'est pas de ce monde - 1


LA ROYAUTE UNIVERSELLE DE JESUS-CHRIST - 13

 

MON ROYAUME N’EST PAS DE CE MONDE - 1

 

     Avant de poursuivre sur le thème de ce dossier, on s’arrêtera un instant sur cette affirmation de Jésus-Christ « Mon royaume n’est pas de ce monde » (St Jean XVIII, 36) qu’utilisent l’immense majorité des Catholiques (clercs et laïcs) et le monde chrétien en général, pour tenter de justifier un règne exclusivement spirituel, circonscrit à l’intérieur des âmes et, par conséquent, accréditer l’idée d’une pratique de la foi chrétienne dans la sphère privée. Attitude arrangeant particulièrement bien l’Etat républicain et tous les ennemis de la civilisation chrétienne, et lui facilitant la propagation de sa religion laïque (car c’en est une) (1) qui, pour sa part, dans la mise en œuvre de ses pratiques et de ses projets citoyens, ne se privera pas de continuer à être influencée par la sève nourricière morale, spirituelle, politique et sociale de la judéo-maçonnerie et des sectes lucifériennes, ennemies du Christianisme en général, et du catholicisme en particulier. Il n’y a plus que les lobotomisés par les média pour s’en laisser compter, ou ne pas s’en rendre compte. Cette affirmation du Christ est souvent couplée avec « Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu » (St Luc XX, 25) déjà traitée.

     Par cette réponse à Pilate que voulait dire exactement Jésus ? Que voulait-il lui faire comprendre ? Quel est le sens de cette déclaration évangélique ? Plusieurs choses :

     - D’abord, que sa royauté est en conformité avec sa Personne, avec son image. Elle n’est pas une royauté selon ce monde avec ses travers, ses limitations dans la durée, ses frontières pour la borner. Elle est comme Lui-même : infinie, éternelle. Dieu étant roi de toute éternité, sa royauté pour être accréditée ne dépend pas d’une acclamation du peuple, d’un suffrage universel, d’un vote, d’un plébiscite comme le montre suffisamment l’attitude de Jésus envers les Juifs se méprenant sur la puissance et l’autorité de la Personne de Jésus, et sur la mission temporelle du Messie :

« Et Jésus, ayant connu qu’ils devaient venir pour l’enlever pour le faire roi, s’enfuit de nouveau sur la montagne tout seul.» (St Jean VI, 15)

     Pourtant bien intentionnés, on remarque toutefois la méprise des Juifs concernant la véritable identité et prérogative de Jésus. Ce sont les dignités et les grandeurs terrestres telles que l’esprit du monde les conçoit et veut se les procurer, que fuit le Christ. Pour être roi, Jésus n’a nul besoin d’une investiture par les Juifs. D’ailleurs, pourquoi vouloir faire Roi celui qui l’est déjà, et exerce cette royauté de toute éternité, sans devoir recourir à un quelconque mandat populaire juif…ou d’ailleurs ?

     - Ensuite, je ne suis pas, Pilate, un roi ordinaire, politique et mondain selon tes critères de la royauté. Je n’ai pas besoin, comme César et toi-même, de soldats pour protéger mon statut social, mon royaume et ma royauté contre des tentatives de renversement car :

« Mon royaume n’est pas DE ce monde » car, si cela avait été le cas : « si mon royaume était DE ce monde, mes serviteurs combattraient certainement pour que je ne fusse point livré aux Juifs ; mais je l’assure, mon royaume n’est PAS D’ICI» (St Jean XVIII, 36)

     On observera que dans sa réponse Jésus ne dit pas « Mon royaume n’est pas dans ce monde » mais il dit : « Mon royaume n’est pas DE ce monde »

     Il dit aussi : « Mon royaume n’est PAS D’ICI. » et pas : « Mon royaume n’est pas ici. »

     Comme le fait remarquer Saint Augustin en accord avec Saint Jean XVIII, 33-38, sur le lieu d’existence de ce royaume :

« Il est vraiment sur terre jusqu’à la fin du monde ; l’ivraie s’y trouve mêlée avec le bon grain jusqu’à la moisson, et cependant il n’est PAS DE CE MONDE, parce qu’IL EST DANS CE MONDE comme dans un lieu d’exil ». (La chaîne d’or, St Thomas d’Aquin – Livre XVI)

- Enfin, Je ne suis pas un Roi comme ceux du monde qui peuvent se tromper ou être trompés car « Je suis la voie, la vérité et la vie. » (St Jean XIV, 6)

     Ils peuvent aussi se révéler cruels, méchants, insensés, tyranniques, orgueilleux, alors que Moi : « (…) je suis doux et humble de cœur. » (St Matthieu XI, 29), se montrer inabordables, mais Moi je ne rejette pas celui qui vient vers moi « (…) celui qui vient à moi, je ne le jetterai pas dehors. » (St Jean VI, 37)

     Jésus est bien roi, comme il l’affirmera à Pilate, mais pas selon la perception naturaliste et mondaine que celui-ci se fait des détenteurs du pouvoir et de l’autorité royale : fruit de son éducation, comme de celle de bon nombre de croyants catholiques, ou pas, se méprenant sur l’exercice de l’autorité et du pouvoir des gouvernants (rois ou présidents).

     Jésus traite ici, non la question d’une simple compétence spirituelle de sa royauté mais d’où cette royauté émane : c’est la question de L’ORIGINE de cette royauté « pas de ce monde, pas d’ici » qu’il met en exergue en disant : « Mon royaume n’est pas DE ce monde. » comme il le fera remarquer à Pilate (prochain article) et non que son royaume n’est pas dans ce monde, Lui roi et vrai Maître de tout l’univers visible et invisible depuis sa fondation.

     De même que ses fidèles disciples, tous les jours, et jusqu’à la fin du monde, sont à l’œuvre  dans ce monde, familialement, socialement, politiquement, etc., sans être de ce monde, ni modelés par son esprit mais, selon le degré de réceptivité et les dispositions d’âmes de chacun, pour y agir et le façonner moralement, spirituellement et intellectuellement selon les prescriptions et l’esprit de leur Maître et Seigneur.

     L’origine du royaume de Jésus-Christ étant en dehors de ce monde, il ne nécessite pas d’être défendu par des « serviteurs ». Par contre s’il tirait son origine de ce monde, s’il avait reçu son investiture de ce monde « mes serviteurs auraient combattu pour que je ne fusse point livré aux Juifs. » comme le ferait normalement, d’ailleurs, les serviteurs de tout royaume tirant son origine de ce monde.

     Etant dans ce monde « comme le bon grain au milieu de l’ivraie » afin de bien œuvrer dans toutes les composantes de la vie sociale, selon les opportunités du temps et des circonstances, les disciples du Christ s’efforcent d’appliquer et d’enseigner pour la gloire de Dieu, dans la cité et dans leur vie de tous les jours, les préceptes moraux et sociaux de ce royaume, les seuls qui permettent d’assurer le bien commun temporel véritable et le salut du plus grand nombre. 

(A suivre…« Mon royaume n’est pas de ce monde – 2 »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini

 

(1) Religion laïque avec ses ''saints'' du Panthéon, ses dogmes imprescriptibles (Droits de l’homme sans Dieu - Liberté, Egalité, Fraternité – Laïcité - Démocratie) ses cérémonies, ses fêtes, ses images ''pieuses'', etc. 

 

- C’est moi qui mets en MAJUSCULES dans le texte.

 

 

dimanche 31 juillet 2022

La prière un moyen universel


LA PRIÈRE UN MOYEN UNIVERSEL

     La prière est un moyen universel que la bonté divine nous a donné pour subvenir à tous nos besoins.

     Le pêcheur y trouve la grâce de la réconciliation, le faible sa force, le malade sa santé,

     l'affligé sa consolation dans ses peines, l'aveugle la lumière, le tiède la ferveur, le fervent la perfection, le parfait tous les dons de l'Esprit qui lui sont nécessaires pour devenir de jour en jour plus parfait.

     La prière est un bouclier qui nous met à couvert des traits de l'ennemi, c'est un dard dont l'enfer ne peut soutenir la force, c'est une armure céleste qui nous rend forts comme Dieu même.

     Le don de la persévérance finale est un bien que nous ne pouvons mériter : nous sommes assurés de l'obtenir par la prière.

(Père de Clorivière)

 

René Pellegrini

samedi 30 juillet 2022

La Contre-Révolution, qu'est-ce à dire ? - 4 : La charité


Saint Martin de Tours partageant son manteau avec un déshérité transi de froid.

LA CONTRE-REVOLUTION, QU’EST-CE A DIR.E ? - 4 : LA CHARITE

    La charité, remplacée aujourd'hui par la solidarité moins disante, est une vertu surnaturelle, dite vertu théologale comme la foi et l’espérance. Elle consiste en l’amour de Dieu en premier, parce qu’il est notre Créateur et le dispensateur de toute vie et, ensuite, l’épanchement de cet amour vers nos semblables pour l’amour de Dieu, et pas seulement parce que ce sont des êtres humains comme nous-mêmes, selon l'horizon purement terrestre de l'optique humaniste.

     Elle est aussi, nous venons de le dire, amour du prochain comme l’enseigne Notre-Seigneur à un scribe, en lui rappelant ce qui est écrit dans le Lévitique :

« Tu aimeras ton prochain comme toi-même » (XIX, 18)

     Mais, Jésus-Christ, surélèvera ce commandement de manière plus parfaite, dans son commandement nouveau, en demandant d’aimer notre prochain :

« (…) comme je vous ai aimés » (St Jean XIII, 34)

     Aimer son semblable « comme soi-même » et « comme il nous a aimés » C’est donc vouloir pour notre prochain, comme pour nous-mêmes, Dieu connu et aimé, ici-bas, dans le miroir de la foi, et, au ciel, éternellement, face à face, dans la vision béatifique.

     Cette vertu de charité est donc indispensable pour toute institution laïque ou religieuse qui se veut catholique (école, collège, université, monastère, etc.)

     Amour pour Dieu, d’abord, car il n’y a pas de charité et d’amour véritable du prochain sans la vérité. En effet, la charité est étroitement liée à la Vérité comme le déclarait Saint Pie X dans son Encyclique adressée au Sillon de Marc Sangnier qui, pour sa part, et de manière erronée, ne voulait considérer que la charité :

« (...) La doctrine catholique nous enseigne que le premier devoir de la charité n'est pas dans la tolérance des convictions erronées, quelques sincères qu’elles soient, ni dans l'indifférence théorique ou pratique pour l'erreur ou le vice où nous voyons plongés nos frères, mais dans le zèle pour leur amélioration intellectuelle et morale non moins que pour leur bien-être matériel. Cette même doctrine catholique nous enseigne aussi que la source de l'amour du prochain se trouve dans l'amour de Dieu, père commun et fin commune de toute la famille humaine, et dans l'amour de Jésus-Christ, dont nous sommes les membres au point que soulager un malheureux, c'est faire du bien à Jésus-Christ lui-même. Tout autre amour est illusion ou sentiment stérile et passager» 

     Si la charité chrétienne peut parfois se montrer insistante auprès de certaines personnes c’est, comme y encourage Saint Pie X, parce qu’elle prend à cœur, autant que faire se peut, de redresser et de corriger les pensées erronées, ayant en vue leur «amélioration intellectuelle et morale », sachant que les répercussions de l’erreur, de l’immoralité et du mensonge provoquent la défiance et le désordre dans la société. Par contre, la vérité s’accompagnant de la charité contribuent au retour à la confiance, à la morale et à l’ordre comme l’enseigne le Pape Pie XII, dans son Encyclique condamnant le national-socialisme (nazisme), le racisme, etc. comme « contraire à la foi », peu de temps avant le déclenchement de la deuxième guerre mondiale. 

 « Cette charité intelligente et compatissante envers les égarés, envers ceux-là même qui vous outragent, ne signifie nullement et ne peut nullement signifier un renoncement quel qu’il soit à la proclamation, à la revendication, à la défense courageuse de la vérité et à sa franche application à la réalité qui vous environne. Le premier don de l’amour du prêtre à son entourage, celui qui s’impose le plus évidemment, c’est celui qui consiste à servir la Véritétoute la vérité, à dévoiler et à réfuter l’erreur sous quelque forme, sous quelque masque ou déguisement qu’elle se présente. Une défaillance sur ce point ne serait pas seulement une trahison envers Dieu et envers votre sainte vocation, ce serait aussi une faute contre le bien véritable de votre peuple et de votre patrie. » (Encyclique Mit Brennender Sorge, 10 mars 1937)

     Ce qui s’applique aux prêtres dans l’exercice de leur ministère n’est pas indifférent au laïc catholique confronté journellement à la réalité de l’environnement social, surtout lorsque ces clercs se révèlent négligents ou pusillanimes à l’égard de la vérité.

     Comme l’attestent les textes ci-dessus, les vertus de vérité et de charité sont indissociables et doivent constituer l’essence de toute vraie contre-révolution catholique. 

(A suivre…« La contre-révolution, qu’est-ce à dire ? – 5 : La hiérarchie »…si Dieu veut)

René Pellegrini 

- C’est moi qui mets en gras dans les textes.


Mis sur un autre blogue le 12 octobre 2014

 


vendredi 29 juillet 2022

Prière à Notre-Dame du Sacré-Coeur


PRIERE A NOTRE DAME DU SACRE-CŒUR

     Souvenez-vous, ô Notre-Dame du Sacré-Cœur, de l’ineffable pouvoir que votre divin Fils vous a donné sur son Cœur adorable.

     Plein de confiance en vos mérites, nous venons implorer votre protection.

     O céleste Trésorière du Cœur de Jésus, de ce Cœur qui est la source intarissable de toutes les grâces et que vous pouvez ouvrir à votre gré pour répandre sur les hommes tous les trésors d’amour et de miséricorde, de lumière et de salut qu’il renferme, accordez-nous, nous vous en conjurons les faveurs que nous sollicitons…(exposer la grâce que l’on désire)

     Non, nous ne pouvons essuyer de refus ; et puisque vous êtes notre Mère, ô Notre-Dame du Sacré-Cœur, accueillez favorablement nos prières et daignez les exaucer.

Ainsi soit-il.

NOTA BENE :

Seul texte approuvé par Rome :  100 jours d’indulgence, une fois par jour pour les Associés, Pie IX, 13 juin 1870.

Notre-Dame du Sacré-Cœur, priez pour nous ! (100 jours d’indulgence chaque fois pour tous les fidèles, Saint Pie X, le 27 juin 1904)

René Pellegrini

jeudi 28 juillet 2022

Lieu d'exercice de la Royauté du Christ


LA ROYAUTE UNIVERSELLE DE JESUS-CHRIST - 12

 

    La nature spirituelle et pratique de cette royauté ayant été mise en évidence, sans oublier « l’erreur honteuse » que constituerait le silence et la mise sous le boisseau de Sa royauté « sur les choses civiles » il faut maintenant s’intéresser au :

LIEU D’EXERCICE DE LA ROYAUTE DU CHRIST

     L’Encyclique Quas Primas montre clairement que l’humanité tout entière, individus et sociétés se trouve placée sous l’emprise de cette royauté, en affirmant :

« La royauté de notre Rédempteur embrasse donc tous les hommes »

     Pour appuyer son affirmation et confirmer l’enseignement irréfragable de l’Eglise catholique sur cette question, le Pape reprend à son compte la déclaration que son illustre prédécesseur, Léon XIII, avait formulée en ces termes dans l’Encyclique Annum Sacrum, du 25 mai 1899 :

« Son empire ne s’étend pas seulement aux nations catholiques ou ceux à qui, purifiés par le saint baptême, appartiennent de droit à l’Eglise, bien que des opinions erronées les aient dévoyés ou que le schisme les ait détachés de la charité ; il embrasse tout ce qu’il existe d’hommes n’ayant pas la foi chrétienne, de sorte qu’en toute vérité l’universalité du genre humain est soumise à la puissance de Jésus-Christ.»

     Quel coup de tonnerre, le rappel de cette déclaration solennelle effectué en plein XXe siècle, par le Pape Léon XIII, le 11 décembre 1925 !

     Ainsi, que cela plaise ou non, qu’ils le veuillent ou pas, malgré toutes leurs dénégations : Athées, Bouddhistes, Hindouistes, Musulmans, Francs-Maçons, etc., sans oublier les Juifs déicides à la nuque aussi raide, à notre époque, qu’aux jours de Moïse et des Pharisiens, toutes ces religions ou idéologies « tout ce qu’il existe d’hommes n’ayant pas la foi chrétienne » se trouvent « sous la puissance de Jésus-Christ. »

     Voilà un langage très peu œcuménique, peu soucieux de ménager les susceptibilités ! Langage principalement préoccupé à proclamer loyalement, sans aucune retenue, haut et fort, la suprématie de Notre-Seigneur Jésus-Christ et, ce faisant, remettant à leurs vraies places, Bouddha, Confucius, Vichnou, Mahomet, et toutes les autres fausses lumières encombrant l’espace, pétries de vices, et proposées à l’adoration ou à la vénération des hommes, en s’efforçant vainement de faire ombrage à la splendeur des vertus de Jésus-Christ et de s’opposer à son triomphe final.

     La foi nous enseigne, par la bouche de l’Apôtre inspiré Saint Paul, à qui les hommes sacrifient, à qui ils rendent un culte lorsqu’ils ne sacrifient pas au vrai Dieu, dans ce cas, ils ne peuvent sacrifier qu’aux démons, même s’ils ne s’en doutent pas :

« Ce que les païens immolent, ils l’immolent aux démons. Or je ne veux pas que vous soyez en société avec les démons. Vous ne pouvez pas boire le calice du Seigneur, et le calice des démons. Vous ne pouvez pas participer à la table du Seigneur, et à la table des démons. » (I Corinthiens X, 20,21)

     Ainsi, Saint Paul est formel, on ne peut être « en société avec ceux qui immolent aux démons ». Avec qui « communiait » ou « participait » Jean-Paul II à la Synagogue de Rome ? A Suva, en buvant le breuvage rituel des guerriers fidjiens considéré par les missionnaires comme le geste d’adhésion à Satan ? En Inde, en recevant le signe du Tilak sur le front par une prêtresse hindoue, et à Madras l’imposition des cendres sacrées, etc. ?

     Avec qui « communiait » ou « participait » Benoit XVI à la Synagogue de Rome, et dans la Mosquée bleue d’Istanbul, etc. ?

    Avec qui « communiait » ou « participait » avant son élection, Bergoglio (dit ''pape'' François) célébrant la Hanouka à la Synagogue Emanuel de Buenos Aires, en décembre 2012. Comme ‘’pape’’ lors de sa célébration de la nuit de cristal, avec méthodistes et luthériens, sous le patronage des B’nai B’rith (Francs-Maçons juifs) ennemis de l’Eglise catholique, ou lors de l’exposition des statuettes de la Pachamama déesse de la fertilité dans l’Eglise, et lors de l’exposition et la mise à l’honneur de la statue de l’excommunié Martin Luther, au Vatican, etc.etc.

     Acception de rituels et d’objets idolâtres et déploiement de chaleureuse fraternité avec tout ce que la terre compte d’hérétiques et d’ennemis avérés de Jésus-Christ et de l’Eglise catholique. On voit bien qui sont les vrais amis des autorités conciliaires et vers qui vont toutes leurs affections : les apostats, les ennemis du Christ et de l’Eglise catholique. On peut donc leur appliquer ce proverbe : « Dis-moi qui tu fréquentes et je te dirais qui tu es. »

     Quel contraste, à peine soixante ans après la réaffirmation de l’Encyclique Annum Sacrum de Léon XIII, lorsque pour plaire aux adorateurs des démons, ces apostats réfractaires aux enseignements magistériels de leurs prédécesseurs, pris de vertiges par les divagations de l’utopie œcuméniste (1) réductrice et destructrice de la foi véritable, pour ne pas peiner leurs interlocuteurs et nuire au dialogue œcuménique sont dans l’obligation d’amoindrir la suprématie de Notre-Seigneur, ou de la mettre entre guillemets, alors qu’ils devraient être ses plus fidèles hérauts, à l’exemple de tous leurs prédécesseurs depuis l’origine de l’Eglise, et préférer mourir plutôt que d’édulcorer ou de passer sous silence la royauté de Jésus-Christ (seule voie de salut) qui s’exerce même sur « les nations qui n’ont pas la foi chrétienne » comme l’enseignent et le proclament les Papes Léon XIII et Pie XI.

     Avant de poursuivre sur les implications liées au lieu d’exercice de la Royauté du Christ, on s’arrêtera dans les prochaines publications sur les paroles de Jésus-Christ concernant Sa royauté, mal comprises ou déformées à dessein : « Mon royaume n’est pas de ce monde. » (St Jean XVIII, 36)

     Combien vais-je perdre de lecteurs après cette publication ? Dieu seul le sait ! Je ne cherche ni à choquer, ni à tromper qui que ce soit car je sais que je devrais rendre compte de mes propos au tribunal de Dieu, mais les faits sont les faits et ils témoignent d’autant plus fortement qu’il ne s’agit pas de cas isolés mais d’actes répétés, autrement dit l’exemple d’obéissance aux enseignements de l’Eglise ne vient plus d’en haut. On ne peut pas taire, ni justifier ce qui est de notoriété publique et diamétralement opposé aux avertissements du Magistère pontifical ordinaire de l’Eglise (2) sauf à être complice, apathique, ou avoir renier sa foi et l’enseignement de la Sainte Eglise sur ces questions.

     Certaines choses incontestables finiront par être dévoilées sur ce qui s’est passé dans la hiérarchie de l’Eglise lors du Concile Vatican II et depuis cette date, qui en ébranleront plus d’un. En effet, Notre-Seigneur qui est la Vérité même à affirmé : « Il n’y a rien de secret qui ne doive être découvert, ni rien de caché qui ne doive être connu » (St Lux XII, 2) En attendant que Dieu jette une lumière toujours plus grande sur la véracité des révélations déjà contenues dans le Message de La Salette, je ne peux que prier Notre-Seigneur pour qu’Il veuille bien accorder à François, pour le bien de l’Eglise et son propre salut, la grâce de revenir à certains enseignements solennels du Magistère des Papes d’avant Jean XXIII.

(A suivre…« Mon royaume n’est pas de ce monde - 1 »…si Dieu veut)

René Pellegrini

- C’est moi qui mets en gras dans les textes 

(1) Rappelons-nous que l’œcuménisme va bien au-delà du pan-christianisme (union chrétienne seulement) qui fut néanmoins dénoncé et condamné par le Magistère de l’Eglise catholique, dès 1928, dans un document revêtu du sceau de l’infaillibilité pontifical ordinaire : l’Encyclique Mortalium Animos, du Pape Pie XI, dans laquelle il appelait face à ce projet d’union chrétienne, à « la défense de la foi ». Cet ardent désir de pan-christianisme que Pie XI qualifiait « d’opinion fausse, destructrice de la religion et conduisant progressivement au naturalisme et à l’athéisme » était déjà, pour les fidèles, de nature à constituer un prémonitoire et sérieux avertissement destiné à éclairer leur chemin pour les décennies qui suivraient. Naturalisme devenu bien évident dans certains groupes catholiques s’aveuglant ou pensant s’exonérer de leur dérive ou propagande naturaliste avec la présentation d’images de la Sainte Vierge ou de Jésus. Attitude qui me fait penser à cette dame regardant des films pas très chrétiens et se rassurant en ayant une image de la Sainte Vierge au-dessus de sa télévision.

(2) Le Magistère pontifical ordinaire est l’une des deux expressions véridiques du Magistère, avec le Magistère ex Cathedra. L’un s’exerçant ou pouvant s’exercer tous les jours (Magistère pontifical ordinaire) ; l’autre, très occasionnellement, lors des controverses théologiques non encore définis et justifiant l’affirmation d’un dogme

(Magistère ex cathedra)

mardi 26 juillet 2022

Traité du Saint-Esprit - 14 : L'Esprit du bien et l'Esprit du mal - 2

CHAPITRE 1

TRAITE DU SAINT-ESPRIT - 14

L’ESPRIT DU BIEN ET L’ESPRIT DU MAL – 2

     En attendant, l’existence de deux Esprits opposés suppose l’existence d’un monde supérieur au nôtre. Par là, nous entendons un monde composé d’êtres plus parfaits et plus puissants que nous, dégagés de la matière et purement spirituels : Dieu, les anges bons et mauvais, en nombre incalculable ; monde des causes et des lois, sans lequel le nôtre n’existerait pas ou marcherait au hasard, comme le navire sans boussole et sans pilote ; monde pour lequel l’homme est fait et vers lequel il aspire ; monde qui nous en enveloppe de toutes parts, et avec lequel nous sommes incessamment en rapports ; à qui nous parlons, qui nous voit, qui nous entend, qui agit sur nous et sur les créatures matérielles, réellement, efficacement, comme l’âme agit sur le corps.

     Loin d’être une chimère, l’existence de ce monde supérieur est la première des réalités. La religion, l’histoire, la raison, se réunissent pour en faire l’article fondamental de la foi du genre humain. Aujourd’hui plus que jamais, il est nécessaire de le démontrer : car la négation du surnaturel est la grande hérésie de notre temps. Naguère M. Guizot (2) lui-même en faisait la remarque. Il écrivait :

     « Toutes les attaques dont le christianisme est aujourd’hui l’objet, quelque diverses qu’elles soient dans leur nature ou dans leur mesure, partent d’un même point et tendent à un même but, la négation du surnaturel dans les destinées de l’homme et du monde, l’abolition de l’élément surnaturel dans la religion chrétienne, dans son histoire comme dans ses dogmes. Matérialistes, panthéistes, rationalistes, sceptiques, critiques, érudits, les uns hautement, les autres très discrètement, tous pensent et parlent sous l’empire de cette idée, que le monde et l’homme, la nature morale comme la nature physique, sont uniquement gouvernés par des lois générales, permanentes et nécessaires, dont aucune volonté spéciale n’est jamais venue et ne vient jamais suspendre ou modifier le cours. » (3)

     Rien n’est plus exact. Nous ajouterons seulement qu’indiquer le mal n’est pas le guérir. Afin de mettre sur la voie du remède, il aurait fallu dire comment, après dix-huit siècles de surnaturalisme chrétien, l’Europe actuelle se trouve peuplée de naturalistes de toute nuance, dont la race, florissante dans l’antiquité païenne, avait disparu depuis la prédication de l’Evangile (4). Quoi qu’il en soit, les négations individuelles s’évanouissent devant les affirmations générales. Or, le genre humain a toujours affirmé l’existence d’un monde surnaturel.

     L’existence d’une religion chez tous les peuples est un fait. Ce fait est inséparable de la croyance à un monde surnaturel.

« C’est, continue M. Guizot, sur une foi naturelle au surnaturel, sur un instinct inné du surnaturel que toute religion se fonde. Dans tous les lieux, dans tous les climats, à toutes les époques de l’histoire, à tous les degrés de la civilisation, l’homme porte en lui ce sentiment, j’aimerais mieux dire ce pressentiment, que le monde qu’il voit, l’ordre au sein duquel il vit, les faits qui se succèdent régulièrement et constamment autour de lui, ne sont pas tout. En vain il fait chaque jour dans ce vaste ensemble des découvertes et des conquêtes ; en vain il observe et constate savamment les lois permanentes qui y président : sa pensée ne se renferme point dans cet univers livré à la science. Ce spectacle ne suffit point à son âme ; elle s’élance ailleurs ; elle cherche, elle entrevoit autre chose ; elles aspire pour l’univers et pour elle-même à d’autres destinées, à un autre maître : Par delà tous les cieux, le Dieu des cieux réside, a dit Voltaire ; et le Dieu qui est par delà les cieux, ce n’est pas la nature personnifiée, c’est le surnaturel en personne. C’est à lui que les religions s’adressent ; c’est pour mettre l’homme en rapport avec lui qu’elles se fondent. Sans la foi instinctive de l’homme au surnaturel, sans son élan spontané et invincible vers le surnaturel, la religion ne serait pas. » (3)

     Le genre humain ne croit pas seulement à l’existence isolée d’un monde surnaturel, il croit encore à l’action libre et permanente, immédiate et réelle de ses habitants sur le monde inférieur. De cette foi constante nous trouvons la preuve dans un fait non moins éclatant que la religion elle-même, c’est la prière :

     « Seul entre tous les êtres ici-bas, l’homme prie. Parmi les instincts moraux, il n’y en a point de plus naturel, de plus universel, de plus invincible que la prière. L’enfant s’y porte avec une docilité empressée. Le vieillard s’y replie comme dans un refuge contre la décadence et l’isolement. La prière monte d’elle-même sur les jeunes lèvres qui balbutient à peine le nom de Dieu, et sur les lèvres mourantes qui n’ont plus la force de le prononcer. Chez tous les peuples, célèbres ou obscurs, civilisés ou barbares, on rencontre à chaque pas des actes et des formules d’invocation. Partout où vivent des hommes, dans certaines circonstances, à certaines heures, sous l’empire de certaines impressions de l’âme, les yeux s’élèvent, les mains se joignent, les genoux fléchissent, pour implorer ou pour rendre grâces, pour adorer ou pour apaiser. Avec transport ou avec tremblement, publiquement ou dans le secret de son cœur, c’est à la prière que l’homme s’adresse en dernier recours, pour combler les vides de son âme ou porter les fardeaux de sa destinée. C’est dans la prière qu’il cherche, quand tout lui manque, de l’appui pour sa faiblesse, de la consolation dans ses douleurs, de l’espérance pour la vertu. » (4) 

(A suivre…« L’Esprit du bien et l’Esprit du mal – 3 »…si Dieu veut) 

 

- Les gras dans le texte et les notes 1 et 2 sont de moi. Les autres de Mgr Gaume.

(1) Docteur de l’Eglise, il fut le fléau des hérétiques. Pour sa mort, les auteurs varient : entre 364 et 378, sous les règnes de Valentinien I et Valens.

(2) François Pierre Guillaume Guizot (1787-1874), fut un historien et homme politique français, membre de l’académie française. D’origine protestante (Huguenot)

(3) Dans son ouvrage « L’Eglise et la société chrétienne » rédigé en 1861, chapitre IV, p.19 et 20 – Dans sa prétendue Vie de Jésus, Renan vient de donner tristement raison à M. Guizot. Renan n’est qu’un écho.

(4) Dans l’ouvrage de Mgr Gaume, le Rationalisme.

(5) L’Eglise et la société chrétienne, chapitre IV, page 22.

 

René Pellegrini

lundi 25 juillet 2022

Les caractéristiques du Royaume de Dieu


LA ROYAUTE UNIVERSELLE DE JESUS-CHRIST - 11

     En plus des paraboles sur le Royaume de Dieu, l’aspect spirituel et pratique de la royauté de Jésus-Christ est encore souligné par les actes que réclame ce Royaume pour le manifester extérieurement, s’y préparer et y pénétrer.

LES CARACTERISTIQUES DU ROYAUME DE DIEU 

 Ce Royaume s’oppose à Satan, à la puissance des ténèbres, d’après la description évangélique des actes exigés pour se l’approprier, et qui concernent :

* LES HOMMES EN GENERAL :

     - Ils se préparent à y entrer par la pénitence (repentance) comme l’affirme sans ambiguïté l’exhortation de Notre-Seigneur dès le début de son ministère. Appel à la pénitence déjà lancé par la prédication du précurseur, Saint Jean-Baptiste, mais revêtu d’une force et d’une solennité plus importante dans la bouche du Messie Lui-même :

« (…) Jésus commença à prêcher et à dire : « Faites pénitence, car le royaume des cieux approche ». (St Matthieu IV, 17) (1)

     - Ils n’y pénètrent que par la foi et par le baptême. Ce sont ces deux conditions qui, en règle générale, permettent de bénéficier de la Rédemption et du salut. Le baptême tout en étant un rite extérieur, signifie et produit une régénération intérieure. Cette condition d’accès au Royaume de Dieu étant solennellement annoncée par Jésus après sa Résurrection :

« Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé ; mais celui qui ne croira pas sera condamné ». (St Marc XVI, 16) (2)

* CE QU’IL DEMANDE A SES SUJETS :

     a) De renoncer aux richesses et aux biens terrestres comme Notre-Seigneur le laisse clairement entendre :

     - aux foules faisant route avec Lui :

« Ainsi donc, quiconque d’entre vous ne renonce point à tout ce qu’il possède, ne peut être mon disciple ». (St Luc XIV, 33) (3)

     - et au jeune homme riche qui affirmait avoir observé tous les commandements, en lui soulignant la nécessité du renoncement total : à lui-même, à ses parents, à ses biens personnels, « à tout » pour répondre à l’appel de Dieu « viens, suis-moi » quand il se fait entendre :

« (…) Jésus lui dit : « Une chose encore te manque : vends tout ce que tu as et donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel ; viens alors, et suis-moi. Mais lui, ces paroles entendues, fut contristé parce qu’il était fort riche. Or Jésus le voyant devenir triste, dit : Que ceux qui auront des richesses entreront difficilement dans le royaume de Dieu ». (St Luc XVIII, 22-24) (4)

     b) De manifester une grande douceur, comme celle de Notre Roi faisant son entrée triomphale dans Jérusalem. Le caractère de douceur et de paix étant souligné par la monture choisie par Jésus pour son entrée dans Jérusalem : l’âne au lieu du fougueux cheval de bataille des conquérants :

« Dîtes à la fille de Sion : Voici que votre Roi vient à vous plein de douceur, monté sur une ânesse et sur l’ânon de celle qui est sous le joug ». (St Matthieu XXI, 5) (5)

     c) D’avoir faim et soif de justice, comme l’exige la charte du Royaume des cieux divulguée par Jésus dans son Sermon sur la montagne. Il doit s’agir d’un désir profond de justice : celle qui harmonise notre volonté à celle de Dieu et qui vise le bien moral et la sainteté :

« Bienheureux ceux qui ont faim et soif de justice, car ils seront rassasiés ». (St Matthieu V, 6) (6)

     d) De renoncer à eux-mêmes et de porter leur croix, selon l’exhortation de Notre-Seigneur invitant les chrétiens à l’abnégation, lors de la première annonce officielle de sa Passion :

« Il disait encore à tous : Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, et porte sa croix chaque jour, et me suive ». (St Luc IX, 23) (7) 

(A suivre… « Lieu d’exercice de la Royauté du Christ »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini

 

(1 à 7) Les références bibliques ne sont pas données par le Pape

Introduction à l'histoire des Patriarches - 10 : Le départ du pays natal - 4

INTRODUCTION A L’HISTOIRE DES PATRIARCHES – 10   LE DEPART DU PAYS NATAL – 4 (Genèse, XI, 27 – XII, 5)        Mais par cette stabili...