lundi 25 juillet 2022

Les caractéristiques du Royaume de Dieu


LA ROYAUTE UNIVERSELLE DE JESUS-CHRIST - 11

     En plus des paraboles sur le Royaume de Dieu, l’aspect spirituel et pratique de la royauté de Jésus-Christ est encore souligné par les actes que réclame ce Royaume pour le manifester extérieurement, s’y préparer et y pénétrer.

LES CARACTERISTIQUES DU ROYAUME DE DIEU 

 Ce Royaume s’oppose à Satan, à la puissance des ténèbres, d’après la description évangélique des actes exigés pour se l’approprier, et qui concernent :

* LES HOMMES EN GENERAL :

     - Ils se préparent à y entrer par la pénitence (repentance) comme l’affirme sans ambiguïté l’exhortation de Notre-Seigneur dès le début de son ministère. Appel à la pénitence déjà lancé par la prédication du précurseur, Saint Jean-Baptiste, mais revêtu d’une force et d’une solennité plus importante dans la bouche du Messie Lui-même :

« (…) Jésus commença à prêcher et à dire : « Faites pénitence, car le royaume des cieux approche ». (St Matthieu IV, 17) (1)

     - Ils n’y pénètrent que par la foi et par le baptême. Ce sont ces deux conditions qui, en règle générale, permettent de bénéficier de la Rédemption et du salut. Le baptême tout en étant un rite extérieur, signifie et produit une régénération intérieure. Cette condition d’accès au Royaume de Dieu étant solennellement annoncée par Jésus après sa Résurrection :

« Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé ; mais celui qui ne croira pas sera condamné ». (St Marc XVI, 16) (2)

* CE QU’IL DEMANDE A SES SUJETS :

     a) De renoncer aux richesses et aux biens terrestres comme Notre-Seigneur le laisse clairement entendre :

     - aux foules faisant route avec Lui :

« Ainsi donc, quiconque d’entre vous ne renonce point à tout ce qu’il possède, ne peut être mon disciple ». (St Luc XIV, 33) (3)

     - et au jeune homme riche qui affirmait avoir observé tous les commandements, en lui soulignant la nécessité du renoncement total : à lui-même, à ses parents, à ses biens personnels, « à tout » pour répondre à l’appel de Dieu « viens, suis-moi » quand il se fait entendre :

« (…) Jésus lui dit : « Une chose encore te manque : vends tout ce que tu as et donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel ; viens alors, et suis-moi. Mais lui, ces paroles entendues, fut contristé parce qu’il était fort riche. Or Jésus le voyant devenir triste, dit : Que ceux qui auront des richesses entreront difficilement dans le royaume de Dieu ». (St Luc XVIII, 22-24) (4)

     b) De manifester une grande douceur, comme celle de Notre Roi faisant son entrée triomphale dans Jérusalem. Le caractère de douceur et de paix étant souligné par la monture choisie par Jésus pour son entrée dans Jérusalem : l’âne au lieu du fougueux cheval de bataille des conquérants :

« Dîtes à la fille de Sion : Voici que votre Roi vient à vous plein de douceur, monté sur une ânesse et sur l’ânon de celle qui est sous le joug ». (St Matthieu XXI, 5) (5)

     c) D’avoir faim et soif de justice, comme l’exige la charte du Royaume des cieux divulguée par Jésus dans son Sermon sur la montagne. Il doit s’agir d’un désir profond de justice : celle qui harmonise notre volonté à celle de Dieu et qui vise le bien moral et la sainteté :

« Bienheureux ceux qui ont faim et soif de justice, car ils seront rassasiés ». (St Matthieu V, 6) (6)

     d) De renoncer à eux-mêmes et de porter leur croix, selon l’exhortation de Notre-Seigneur invitant les chrétiens à l’abnégation, lors de la première annonce officielle de sa Passion :

« Il disait encore à tous : Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, et porte sa croix chaque jour, et me suive ». (St Luc IX, 23) (7) 

(A suivre… « Lieu d’exercice de la Royauté du Christ »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini

 

(1 à 7) Les références bibliques ne sont pas données par le Pape

dimanche 24 juillet 2022

Ô ma Souveraine, Sainte Vierge Marie


Ô MA SOUVERAINE, SAINTE VIERGE MARIE

     Ô ma souveraine, Sainte Vierge Marie.

     Je me place sous votre céleste protection, et votre personnelle défense, me confiant en votre maternelle miséricorde.

     Je vous recommande mon corps et mon âme, aujourd'hui, tous les jours de ma vie et à l'heure de ma mort.

     Je vous confie mon avenir éternel, toutes mes joies, angoisses et misères d'ici-bas, ma vie et la fin de ma vie.

     Que par votre très sainte intercession et par vos mérites, toutes les intentions et mes actions soient conformes à votre volonté et à celle de votre Fils.


Amen.

La prière d’abandon à la Sainte Vierge de Saint Louis de Gonzague (1568-1591)


René Pellegrini

samedi 23 juillet 2022

Le libéralisme est un péché - 2


Léon XIII (1810-1903) Pape antilibéral de 1878 à 1903

ANTILIBERALISME - 2


LE LIBERALISME EST UN PECHE - 2 
 

     De ses principes libéraux découlent :  

- La liberté des cultes, enseignée aussi par la caricature actuelle de l’Eglise catholique issue de Vatican II, gangrenée par la Franc-maçonnerie et le marranisme. 

- La suprématie de l’Etat et de sa ''prêtrise'' laïque dans ses rapports avec l’Eglise au lieu de la distinction des pouvoirs temporel et spirituel et de la subordination du temporel au spirituel dans tout ce qui implique des décisions d’ordre moral, sans quoi, de décadence en décadence, c’est Sodome et Gomorrhe dans lesquelles nous nous installons allègrement, stimulé et encouragé par le bain d’érotisme ambiant prodigué à souhait. 

- L’enseignement laïc, donc du naturalisme, sans aucun lien avec la religion. 

- Le mariage rendu légitime  par la seule intervention de l’Etat ce qui génère toutes les dérives et les perversions que nous connaissons. Des dirigeants politiques avilis donnant eux-mêmes, sans vergogne, l’exemple nauséabond de la débauche, de la corruption, et, dans leur ignominie et leur putréfaction morale et intellectuelle, ne voyons pas vers quels abîmes ils entraînent le pays. Après avoir mensongèrement promis un avenir -  alors qu’ils ne voient même pas où ils mettent les pieds dans le présent - ils commencent à moduler leur discours public en fonction des circonstances. Aveugles et conducteurs d’aveugles, indignes de confiance, cumulant l’irresponsable, le bouffon et le tartuffe, on en rirait si ce n’était aussi dramatique. 

- La sécularisation, c’est-à-dire l’exclusion de la religion de tous les actes de la vie publique. En définitive l’athéisme social comme dernière conséquence du libéralisme

     De ses principes libéraux résultent un ensemble de négation : 

- Il nie tous les dogmes du christianisme en affirmant l’indépendance totale de la raison individuelle et de la raison sociale. 

- Il nie la juridiction absolue de Jésus-Christ, Dieu fait homme, sur les individus comme sur les sociétés et, par voie de conséquence, il nie la juridiction déléguée du Pape. 

- Il nie la nécessité de la révélation divine et l’obligation pour tout homme de l’admettre s’il veut parvenir à sa fin dernière. 

- Il nie le principe formel de la foi, l’autorité de Dieu qui révèle, n’admettant au mieux, ce que son esprit limité lui permet de comprendre. 

- Il nie le Magistère infaillible de l’Eglise et du Pape (1) et, en conséquence toutes les doctrines définies et enseignées, par exemple : 

  *  la foi au baptême on admettant ou supposant l’égalité des cultes.

  *  la sainteté du mariage en établissant le mariage civil ou concubinage légalisé, sous le portrait d'un homme pécheur, voire débauché.

  * l’infaillibilité doctrinale du Pape en matière de foi et de moeurs en refusant comme des lois ses ordres et ses enseignements officiels

     Sous cet angle il est l’erreur absolue et un péché grave de sa nature, un péché contre la foi, un péché mortel car ses doctrines sont hérétiques. 

(A suivre…« Antilibéralisme – 3 »…si Dieu veut)

(1) Ne pas confondre l’infaillibilité grâce à l’assistance du Saint-Esprit en matière de foi et  et de mœurs, et l’impeccabilité car le Pape aussi se confesse.

 

René Pellegrini

 

 

vendredi 22 juillet 2022

Le Royaume de Dieu, où et quand ?



La Jérusalem céleste ou Royaume de Dieu sur terre.

LA ROYAUTE UNIVERSELLE DE JESUS-CHRIST - 10 

LE ROYAUME DE DIEU, OU ET QUAND ? 

     Une erreur d’appréciation chronologique va conditionner la perception de ce royaume et le temps de son établissement : celle commise par les Juifs en général et les Apôtres eux-mêmes concernant le royaume d’Israël.

« Les pharisiens lui demandèrent : Quand viendra le royaume de Dieu ? Il leur répondit : le royaume de Dieu ne vient pas d’une manière apparente, et on ne dira point : Il est ici, il est là. Car voici, le royaume de Dieu est au-dedans de vous. » (St Luc XVIII, 20-21) (1)

     On peut penser que la question des pharisiens était destinée à mettre Jésus dans l’embarras. Jésus ne répond pas directement à la question mais, plutôt que d’aiguiser et de satisfaire leur curiosité sur le temps de cette venue du royaume, il préfère diriger leur attention sur le côté pratique de la chose, le seul vraiment utile pour ce qui les concernent, à savoir : les moyens de se l’approprier.

     Dans la réponse de Jésus « au dedans de vous » selon les termes grecs entoς umwn (ENTOS UMÔN) il y a deux interprétations possibles :

* La première « au dedans de vous », c’est-à-dire dans vos cœurs, suggérant que le royaume serait spirituel et interne à la personne : donc, inutile de le chercher « ici ou là. » Cependant, Jésus s’adresse à des pharisiens qui Lui sont hostiles, il est donc difficile d’imaginer que ce royaume et ce qu’il implique de vertus, soit « au dedans » d’eux-mêmes, vu la forte animosité qu’ils manifestent à l’égard du Messie, allant jusqu’à sa condamnation à mort.

    Alors, on comprend mieux ce « on ne dira pas, il est ici, il est là » comme si, en réponse à la perception pharisaïque, il devait s’implanter en un lieu précis sur la terre d’Israël. Non ! Ne le cherchez pas topographiquement, il est d’abord en vous. C’est en vous qu’il doit d’abord surgir : ce que laisse penser les caractéristiques spirituelles et pratiques qui font naître ce royaume et que nous verrons dans la prochaine publication.

* La seconde, sans doute meilleure « Parmi vous, au milieu de vous ». Dans ce cas, le royaume est déjà venu en la Personne de Jésus-Christ et de ses œuvres miraculeuses, bien qu’ils n’aient pas compris son apparition sous cet aspect.

     D’ailleurs rien n’empêche que les deux interprétations se complètent en soulignant ces deux aspects :

     - D’abord, de germination dans les cœurs « au dedans de vous » car il doit d’abord y prendre racine et croître pour qu’on puisse déjà se l’approprier soi-même, comme le suggère les diverses paraboles sur le royaume des cieux, et

     - Ensuite, d’application pratique, c’est-à-dire en acte, déjà présent dans sa perfection dans l’ordre temporel « au milieu de vous » en la Personne de Jésus-Christ par les délivrances morales et physiques visibles qu’il apporte, et comme exemple pratique servant de modèle parfait pour l’Eglise en charge d’assumer, ici-bas, les prérogatives de Notre-Seigneur : législatif, exécutif et judiciaire symbolisé par les trois couronnes d’or de la tiare pontificale (2) et la remise des clefs du royaume de Dieu pour juger, absoudre ou condamner « lier et délier sur la terre » (St Matthieu XVIII, 18) à Saint Pierre et ses successeurs jusqu’à la consommation des siècles.

     Quant au rétablissement du royaume d’Israël qui préoccupe encore l’esprit des Apôtres : « (…) 

« Seigneur, est-ce maintenant que vous rétablirez le royaume d’Israël ? » 

    Jésus leur répond :

« Ce n’est point à vous de connaître les temps ou les moments que le Père a fixés de sa propre autorité» (Actes I, 6,7) (3)

     Question indiscrète des Apôtres concernant le royaume d’Israël soulignant leur imparfaite compréhension, car partageant les mêmes préjugés que leurs compatriotes, en croyant en un rétablissement, par le Messie, d’un brillant royaume temporel revendiquant les libertés nationales contraintes par l’occupation romaine. Leur curiosité ne sera pas satisfaite par Jésus car il ne convient pas aux hommes de connaître d’avance les décrets éternels de Dieu. Dieu se chargeant de les révéler au temps marqué.

(A suivre…« Les caractéristiques du Royaume de Dieu »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini

 

(1 et 3) Le Pape donne les textes sans les références bibliques

(2) Ces trois souverainetés se concrétisant au travers du pouvoir spirituel ou gouvernement du Pape sur les âmes, du pouvoir temporel sur les rois et les empereurs et qu’il leur délègue après les avoir désignés lui-même, et du pouvoir juridique et moral. Cette tiare pontificale qui symbolise et rappelle aux yeux des hommes ces trois souveraineté de Jésus-Christ, est délaissée par Paul VI et ses successeurs depuis 1963. Ne veulent-ils plus que Notre-Seigneur règne et exerce ses trois prérogatives sur les âmes et les sociétés humaines ?

 

Mis sur un autre blogue le 21 février 2015

 

La Jérusalem céleste ou Royaume de Dieu sur terre.

 

jeudi 21 juillet 2022

Les Exercices spirituels de Saint Ignace de Loyola - 8 : L'éternité pour une éternité !


LES EXERCICES SPIRITUELS DE SAINT IGNACE DE LOYOLA - 8

 

L’ETERNITE POUR UNE ETERNITE !

 

Car elle durera toujours, elle ne finira JAMAIS !

O TOUJOURS ! O JAMAIS ! O ETERNITE :

Si c’est l’ETERNITE dans les cieux, incompréhensible bonheur !

TOUJOURS la vérité et la vertu, la vie et les délices, les bienheureux et les anges.

TOUJOURS DIEU 

     A contempler, à aimer, à posséder, à bénir, TOUJOURS.

     Et jamais plus de larmes, ni de mort, ni de deuil, ni de cris, ni de douleur ! JAMAIS ! (Apocalypse XXI, 4)

     Mais si c’était pour moi l’ETERNITE dans les enfers, effroyable malheur !

     Toujours le remords qui ronge ;

     Toujours le feu qui brûle !

     Toujours les pleurs qui coulent !                                                                   

     Toujours les dents qui grincent !

     Toujours les démons qui tourmentent !

     Toujours la malédiction de Dieu !

     Un rayon du jour qui réjouit, jamais !

     Un moment de repos, jamais !

     Une goutte d’eau qui rafraîchisse, jamais !

     Une lueur d’espérance, jamais !

O TOUJOURS ! O JAMAIS ! O ETERNITE !

     Mortel, qui a une âme immortelle, il y a une ETERNITE. Y penses-tu ?...Non. Et cette ETERNITE

Est pour moi

     Si tu n’y crois pas, qu’importe ! Si elle n’est point, que risques-tu à bien vivre ?...Mais si elle existe, quelles conséquences aura ta folle erreur ! Or, elle existe, et tu es sur le bord de cette ETERNITE ; et dans quelques jours il n’y aura plus rien.

     De tous ces PLAISIRS qui t’amusent ;       

     De toutes ces AFFAIRES qui t’occupent ;

     De toute cette VIE qui t’abuse,     

Il n’y aura plus que

L’ETERNITE !

L’ETERNITE et tes ŒUVRES, et leurs fruits ;

Alors le PLAISIR du PECHEUR aura passé

Mais la PEINE lui restera ;

Et la PEINE du JUSTE aura passée

Mais le BONHEUR lui restera ;

Donc : ou les PLAISIRS DU TEMPS

Avec les PEINES DE L’ETERNITE,

Ou les PEINES DU TEMPS

Avec les JOIES DE L’ETERNITE

CHOISIS…

O ETERNITE ! O ETERNITE !

     J’ai choisi. Je veux que tu sois le ciel. Je veux le passer avec Dieu.

     Dieu éternel, ô mon souverain juge ! Saisi d’effroi je me jette à vos pieds ; en face de votre éternité, je n’ai d’appui que dans la grandeur de vos miséricordes et dans l’amertume de mon repentir. Pardon, pardon, de m’être exposé, en pêchant, à vous perdre pour l’éternité. Je crois en vous et, dans l’éternité, j’espère en vous, et de vous j’espère une heureuse éternité. Je vous aime et veux vous aimer pour toute l’éternité. Frappez, coupez, brûlez, ne m’épargnez pas dans le temps, mais sauvez-moi, sauvez-moi pour l’éternité. Ainsi soit-il.

IMPRIMATUR : 8 février 1929

(Texte ''Eternité'' par J. Omer PLANTE – Evêque de Dobero, aux. De Québec)

 

CŒUR SACRE DE JESUS, QUE VOTRE REGNE ARRIVE

AIMé SOIT PARTOUT LE SACRE-CŒUR DE JESUS.

CŒUR AGONISANT DE JESUS, AYEZ PITIE DES MOURANTS.

CŒUR EUCHARISTIQUE DE JESUS,

AUGMENTEZ EN NOUS LA FOI, L’ESPERANCE ET LA CHARITE. 

(A suivre…« Le discernement des esprits : Quelques précisions »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini

 

Mis sur un autre blogue le 29/01/2016

mercredi 20 juillet 2022

Le souvenez-vous de Saint Bernard


 L’Apparition de la Sainte Vierge à Saint Bernard (Le Pérugin) 

LE SOUVENEZ-VOUS DE SAINT BERNARD


     Souvenez-vous, ô très miséricordieuse Vierge Marie, qu’on n’a jamais entendu dire qu’aucun de ceux qui ont eu recours à votre protection, imploré votre assistance ou réclamé votre secours, ait été abandonné.

     Animé d’une pareille confiance, j’accours vers vous, ô Vierge des vierges, ô ma mère, je viens à vous, et gémissant sous le poids de mes péchés, je me prosterne à vos pieds.

     O mère du Verbe Incarné, ne méprisez pas mes prières, mais écoutez-les favorablement, et daignez les exaucés.

Ainsi soit-il

 

René Pellegrini

 


mardi 19 juillet 2022

Antisémitisme et Antijudaïsme - 2 : Antisémitisme et Juif, qu'est-ce à dire ?


ANTISEMITISME ET ANTIJUDAÏSME – 2

ANTISEMITISME ET JUIF, QU’EST-CE A DIRE ?

     Avant d’aller plus avant sur la question de l’antisémitisme commençant déjà par dire que ce mot est relativement récent. La première mention du mot antisémite, en 1860, est attribuée à un intellectuel juif autrichien nommé Moritz Steinschneider (1816-1907). Il l’utilisa dans l’expression « préjugés antisémites (antisemitische Vorurteile) » Quant au mot antisémitisme « Antisemitismus » il fut inventé par un journaliste allemand, Wilhelm Marr (1819-1904) dans le sens « d'hostilité aux Juifs ». En France, c’est le dictionnaire Robert qui traduira, en 1886 Antisemitismus par « antisémitisme ». (1)

     Ce mot formé sur le vocable « sémite » nécessite un retour dans l’histoire. De nos jours, ce mot est ambigu car martelé de façon à diriger la pensée immédiatement et exclusivement vers les Juifs. Or, cela est tendancieux car un rappel historique montre qu’il n’en est pas ainsi.

     Nous savons par le Livre de la Genèse que Sem (père des Sémites) était un des trois fils de Noé (avec Cham et Japhet) et qu’Hébert, le père éponyme des Hébreux, était d’origine sémite tout comme sa postérité Abraham, ses fils Isaac et Jacob et leurs descendants. Dans le langage moderne le mot « sémite » se cristallise davantage, à tort, sur la descendance d’Isaac (son deuxième fils, et fils de la promesse que Dieu fit au Patriarche Abraham). Cependant, Abraham eut un autre fils Ismaël (son premier-né qu’il eût avec sa servante Agar) et sa descendance que sont les Arabes, eux aussi descendants d’Abraham, et donc des Sémites comme les Juifs. Telle est, sur le plan historique, la réalité et la portée du mot Sémite.

     Passons maintenant au mot « Juif » pour voir ce qu’il recoupe sous cet unique vocable. Ce mot a trois sens : un sens racial, un sens lié à la nationalité et un sens religieux.

     Pour ne pas faire trop long, cet article n’abordera que la race et la nationalité, réservant la religion pour un prochain article.

LA RACE JUIVE :

     Le sens racial, lorsqu’il n’est pas divinisé, est moralement indifférent. Ce fut la race de Notre-Seigneur et de sa Sainte Mère, des colonnes de l’Eglise que furent Saint Pierre et Saint Paul, de certains Apôtres et, beaucoup moins glorieux, des grands prêtres Anne et Caïphe, de Karl Marx, de Trotsky, de Rothschild, etc. L’aspect racial du mot « antisémitisme » des nazis a été fermement stigmatisé par le Pape Pie XI :

« Quiconque prend la race, ou le peuple, ou l’Etat, ou la forme de l’Etat, ou les dépositaires du pouvoir, ou toute autre valeur fondamentale de la communauté humaine – toutes choses qui tiennent dans l’ordre terrestre une place nécessaire et honorable - quiconque prend ces notions pour les retirer de cette échelle de valeurs, même religieuses, et les divinise par un culte idolâtrique celui-là renverse et fausse l’ordre des choses créés et ordonnées par Dieu : est loin de la vraie foi en Dieu et d’une conception de la vie répondant à cette foi. » (Encyclique « Mit Brennender Sorge » sur le nazisme, du 14 mars 1937). La date de cette Encyclique mettait déjà en garde.

LA NATIONALITE JUIVE :

     Ce sens est généralement complétement occulté. Pourquoi ? Parce que de nos jours, il est difficile pour les gens de concevoir une nation sans territoire, sans frontières et sans une organisation politique visible (ce n’est plus le cas depuis 70 ans). Est-ce à dire que les Juifs ne sont une nation que depuis 1948 ? Ce serait une grave erreur de le penser, et se disposer à ne rien comprendre à la marche des événements politiques, sociaux et mondiaux, aux comportements et à la duplicité juive au sein des nations. En effet, au sein même de ces peuples qui les ont accueillis, ils ont toujours été une nation obéissant aux ordres d’un gouvernement occulte connu sous le nom de Kahal. C’est compréhensible car le judaïsme rabbinique ou modernisé - pratiqué par des Juifs orthodoxes et talmudistes, ou par des Juifs modernistes ou progressistes – a toujours été le dernier refuge qui a permis à la nationalité juive de subsister, lui évitant de s’assimiler aux nations hôtes. En effet, par le génie financier dont ils font preuve et la puissance de l’or dont ils sont les maîtres, les Juifs ont toujours été un Etat dans l’Etat, au sein des royaumes ou des Républiques. Nous avons deux preuves de l’existence d’un gouvernement occulte : la Bible et un document juif.

LA BIBLE :

     Elle affirme : « Où il n’y a personne pour gouverner, le peuple périt » (Proverbes XI, 14 - Vulgate). Ce texte inspiré affirme donc qu’un peuple ne peut que disparaître s’il n’a personne pour le gouverner. Or, deux mille ans après sa dispersion, le peuple juif est toujours présent, alors que bien des peuples de l’antiquité ont disparu. Il ne s’est assimilé à aucun peuple non-juif.

DOCUMENT JUIF

     Cette seconde preuve consiste en un échange de lettres entre les Juifs d’Arles et ceux de Constantinople, daté de 1489. Ainsi, depuis l’an 70 les Juifs n’ont jamais cessé d’avoir un gouvernement auquel ils se sont toujours référés pour connaître la conduite à tenir au sein des nations.

     On suit la trace de ce Sanhédrin suprême appelé aussi Princes juifs de la Captivité - ou gouvernement juif - à Jabné jusqu’à la révolte et la défaite de Shimon Bar-Kokhba, en 135 après Jésus-Christ et, après sa dispersion, sa reconstitution à Tibériade. Depuis 429, il s’est transporté à Babylone jusqu’en 1005 sous le nom de Princes de l’Exil. A cette date, les Califes d’Orient s’effrayèrent de la puissance de ces Princes juifs et les persécutèrent, les obligeant à fuir vers l’Arabie et l’Occident. Ceci montre que jusqu’à cette date de 1005 ils avaient bien un centre de commandement auquel les Juifs étaient soumis. Le document juif, ci-dessous, atteste qu’il n’a jamais cessé de fonctionner, puisque les Juifs d’Arles savaient où s’adresser 484 ans plus tard (à Constantinople en 1489) même si sa trace historique était perdue de 1005 à 1489.

LETTRE DES JUIFS D’ARLES A CEUX DE CONSTANTINOPLE

« Honorables juifs, salut et grâce. Vous devez savoir que le roi de France, qui est le nouveau maître du pays de Provence, nous a obligés par cri public de nous faire chrétiens ou de quitter son territoire. Et ceux d’Arles, d’Aix et de Marseille veulent prendre nos biens, menacent nos vies, ruines nos synagogues et nous causent beaucoup d’ennuis ; ce qui nous rend incertains de ce que nous devons faire pour la loi de Moïse. Voilà pourquoi nous vous prions de vouloir sagement nous mander ce que nous devons faire (Chamor, Rabbin des Juifs d’Arles, le 13 de Sabath 1489.) » (2)

REPONSE DES JUIFS DE CONSTANTINOPLE A CEUX D’ARLES ET DE PROVENCE

     Placés devant l’alternative de se convertir au catholicisme ou de fuir à l’étranger, le gouvernement occulte juif appelle les Juifs à la simulation, en réponse à la Lettre du 13 de Sabath, 1489 au rabbin Chamor, d’Arles (France) nous lisant :

« Bien-aimés frères en Moïse, nous avons reçu votre lettre dans laquelle vous nous faites connaître les anxiétés et les infortunes que vous endurez. Nous en avons été pénétrés d’une aussi grande peine que vous-mêmes. L’avis des grands Satrapes et Rabbins est le suivant :

« A ce que vous dîtes que le roi de France vous oblige à vous faire chrétiens : faites-le, puisque vous ne pouvez faire autrement ; mais que la loi de Moïse se conserve dans votre cœur. »

« A ce que vous dites qu’on commande de vous dépouiller de vos biens : Faites vos enfants marchands, afin que, peu à peu, ils dépouillent les chrétiens des leurs. »

« A ce que vous dîtes qu’on attente à vos vies : faites vos enfants médecins et apothicaires afin qu’ils ôtent aux chrétiens leurs vies. »

« A ce que vous dîtes qu’ils détruisent vos synagogues : faites vos enfants chanoines et clercs afin qu’ils détruisent leurs églises. »

« A ce que vous dîtes qu’on vous fait d’autres vexations : faites-en sorte que vos enfants soient avocats et notaires, et que toujours ils se mêlent des affaires des Etats, afin que, en mettant les chrétiens sous votre joug, vous dominiez le monde et vous puissiez vous venger d’eux.

« Ne vous écartez pas de cet ordre que nous vous donnons, parce que vous verrez par expérience que d’abaissés que vous êtes aujourd’hui, vous arriverez au faîte de la puissance. » Cette lettre est signée (V.S.S.V.F.F., prince des Juifs de Constantinople, le 21 de Casleu, 21 novembre 1489) (3)

     Par ces propos, nous sommes loin de l’esprit de Moïse et de la religion mosaïque à l’égard des étrangers ou de ceux qui sont dans l’obligation de vivre dans un pays qui n’est pas le leur (le ger, en hébreu). Mais, sous sommes bien en phase avec l’esprit de l’enseignement rabbinique et diabolique du Talmud. Ces conseils du prince des Juifs de Constantinople vérifient amplement les paroles du Christ « Vous avez le diable pour père, et vous voulez accomplir les désirs de votre père » (St Jean VIII, 44)

(A suivre…si Dieu veut)

René Pellegrini


(1) Source Wikipédia

(2 et 3) Pour un peu plus ici :

https://la-royaute-du-christ.blogspot.com/2022/05/le-gouvernement-occulte-disrael-1-la.html

https://la-royaute-du-christ.blogspot.com/2022/06/le-gouvernement-occulte-disrael-2-les.html

Mis sur un autre blogue le 15 novembre 2017

lundi 18 juillet 2022

Le sacrement de pénitence sans ministre du Seigneur : Foi en Jésus-Christ et accepter sa croix

 

LE SACREMENT DE PENITENCE SANS MINISTRE DU SEIGNEUR : 

FOI EN JESUS-CHRIST ET ACCEPTER SA CROIX

     Les chrétiens qui ne vivent que de la foi ne vivent que par la foi. Si vous fûtes unis par ce lien aux ministres du Seigneur que vous respectez, consolez-vous : leur absence purifie et avive l’amitié qui vous unit. La foi nous rend présents ceux que nous aimons dans les rapports à notre salut, quelles que soient les distances et les chaînes qui les séparent de nous ; la foi nous donne des yeux si perçants que nous pouvons les voir quelque part qu’ils soient : quand ils seraient aux extrémités de la terre, où même que la mort les séparerait de nous. Rien n’est éloigné de la foi ; elle pénètre au plus profond de la terre, comme au plus haut des cieux. La foi est au-dessus des sens, et son empire est au-dessus du pouvoir des hommes. Qui peut nous ôter le souvenir ? Qui peut nous empêcher de nous présenter devant Dieu avec ceux que nous aimons ? Il ne suffit pas, mes chers enfants, de vous consoler sur l’absence des ministres du Seigneur, d’étancher les larmes que vous répandez sur leurs chaînes. Cette perte vous privant des sacrements et des consolations spirituelles, votre piété s’alarme ! Elle se voit isolée. Quelque légitime que soit votre désolation, n’oubliez pas que Dieu est votre père et que s’il permet que vous soyez privés des médiateurs qu’il avait établis pour dispenser ses mystères, il ne ferme pas pour cela les canaux de ses grâces et de ses miséricordes. Je vais vous les offrir comme les seules ressources auxquelles nous puissions recourir pour nous purifier. Lisez ce que je vais écrire avec les mêmes intentions que j’ai eues en écrivant : ne cherchons que la vérité et notre salut dans l’abnégation de nous-mêmes, dans notre amour pour Dieu et notre parfaite soumission à sa volonté.

     Vous connaissez l’efficacité des sacrements ; vous savez l’obligation qui nous est imposée de recourir au sacrement de pénitence pour nous purifier de nos péchés. Mais, pour profiter de ces canaux de miséricorde, il faut des ministres du Seigneur. Dans la position où nous sommes : sans culte, sans autel, sans sacrifice, sans prêtre, nous ne voyons que le ciel ! et nous n’avons plus de médiateur parmi les hommes !...Que cet abandon ne vous abatte point : la foi nous offre Jésus-Christ, ce médiateur immortel ; il voit notre cœur, il entend nos désirs, il couronne notre fidélité ; nous sommes, aux yeux de sa miséricorde toute-puissante, ce malade de trente-huit ans auquel il dit, pour le guérir, non de faire venir quelqu’un qui le jette dans la piscine, mais de prendre son lit et de marcher…

     Si les événements de la vie varient de même nos obligations : autrefois nous étions ces serviteurs qui avaient reçu cent talents : nous avions l’exercice paisible de notre religion. Actuellement, nous n’avons qu’un seul talent, qui est notre cœur : faisons-le fructifier et notre récompense sera égale à celle que nous aurions reçue si nous en avons fait fructifier davantage. Dieu est juste ; il ne demande pas de nous l’impossible ; mais parce qu’il est juste, il demande de nous la fidélité dans ce qui est possible. Plein de respect pour les lois divines et ecclésiastiques, qui nous appellent au sacrement de pénitence, je dois vous dire qu’il est des circonstances où ces lois n’obligent pas ; il est essentiel pour votre instruction et votre consolation que vous connaissiez bien ces circonstances afin de ne pas prendre votre propre esprit pour celui de Dieu.

     Les circonstances où ces lois n’obligent pas sont celles où la volonté de Dieu se manifeste pour opérer votre salut, sans l’intermédiaire des hommes. Dieu n’a besoin que de Lui pour nous sauver, quand Il le veut. Il est la source de la vie et il supplée à tous les moyens ordinaires qu’Il a établis pour opérer notre salut, par des moyens que sa miséricorde nous dispense selon nos besoins. C’est un père tendre qui, par des moyens ineffables, secourt ses enfants lorsque, se croyant abandonnés ils ne cherchent que Lui et ne soupirent que pour Lui.

     Si dans le cours de notre vie nous avions négligé le moindre des moyens que Dieu et son Eglise ont établis pour nous sanctifier, nous aurions été des enfants ingrats ; mais si nous allions croire que dans des circonstances extraordinaires nous ne pouvons nous passer même des plus grands moyens, nous oublierions et nous insulterions la sagesse divine, qui nous éprouve et qui, en voulant que nous en soyons privés, y supplée par son esprit.

     Pour vous exposer, mes chers enfants, votre règle de conduite avec exactitude, je vais rapprocher de votre situation les principes de la foi et quelques exemples de l’histoire de la religion, qui en développeront le sens et vous consoleront dans l’application que vous pourriez en faire.

     Il est de foi que le premier et le plus nécessaire de tous les sacrements est le baptême : il est la porte du salut et de la vie éternelle ; cependant, le désir, le vœu du baptême, suffit en certaines occasions : les catéchumènes qui étaient surpris par la persécution ne le recevaient que dans le sang qu’ils répandaient pour la religion. Ils trouvaient la grâce de tous les sacrements dans la confession libre de leur foi et ils étaient incorporés dans l’Eglise par le Saint-Esprit, lien qui unit tous les membres au chef.

     C’est ainsi que se sont sauvés les martyrs ; leur sang leur a servi de baptême : c’est ainsi que se sauveront tous ceux qui, instruits des mystères, désireront (selon la foi) de les recevoir, telle est la foi de l’Eglise : elle est fondée sur ce que saint Pierre dit : Qu’on ne peut refuser l’eau du baptême à ceux qui ont reçu le Saint-Esprit.

     Quand on a l’esprit de Jésus-Christ, quand, par amour pour lui, nous sommes exposés à la persécution, privés de tout secours, accablés des chaînes de la captivité, quand on nous conduit à l’échafaud, nous avons alors tous les sacrements dans la Croix. Cet instrument de notre rédemption renferme tout ce qui est nécessaire pour notre salut.

     La tradition de l’Eglise dans ses plus beaux siècles, confirme cette vérité dogmatique. Les fidèles qui ont désiré les sacrements, les confesseurs et les martyrs, ont été sauvés sans le baptême et sans aucun sacrement lorsqu’ils ne pouvaient les recevoir. D’où il est aisé de conclure que nul sacrement n’est nécessaire dès qu’il est impossible de le recevoir : et cette conclusion est la foi de l’Eglise

     Saint Ambroise regardait le pieux empereur Valentin comme un saint, quoiqu’il fût mort sans le baptême, qu’il avait désiré mais qu’il n’avait pu recevoir. C’est le désir, c’est la volonté qui nous sauve : « Dans ce cas, dit ce saint docteur de l’Eglise, celui qui ne reçoit pas le sacrement de la main des hommes, le reçoit de la main de Dieu. Celui qui n’est pas baptisé par les hommes l’est par la piété, l’est par Jésus-Christ »

     Ce que nous dit du baptême ce grand homme, disons-le de tous les sacrements, de toutes les cérémonies et de toutes les prières dans les moments actuels.

     Celui qui ne peut se confesser à un prêtre, mais qui ayant toutes les dispositions nécessaires au sacrement, le désire et en forme le vœu ferme et constant, entend Jésus-Christ qui, touché et témoin de sa foi, lui dit ce qu’il dit autrefois à la femme pécheresse : Allez, il vous est beaucoup pardonné parce que vous avez beaucoup aimé.

     Saint Léon dit que l’amour de la justice contient toute l’autorité apostolique ; en cela il exprime la loi de l’Eglise. L’application de cette maxime a lieu pour tous ceux qui, comme nous, sont privés du ministère apostolique par la persécution qui éloigne ou incarcère les vrais ministres de Jésus-Christ, dignes de la foi et de la piété des fidèles. Elle a lieu surtout si nous sommes frappés par la persécution : la croix de Jésus-Christ ne laisse point de tache quand on l’embrasse et qu’on la porte comme il faut. Ici, au lieu de raisonnements, écoutons le langage des saints. Les confesseurs et les martyrs d’Afrique, écrivant à saint Cyprien, disaient hardiment qu’on revenait la conscience pure et nette des tribunaux où l’on avait confessé le nom de Jésus-Christ ; ils ne disaient pas qu’on y allait avec une conscience pure et nette, mais qu’on en revenait avec une conscience pure. Rien ne fait taire les scrupules comme la croix !

NOTA BENE :

- La lettre ne comportant que le titre CONSOLATIONS, c’est moi qui mets les sous-titres lors de chaque partie publiée.

 

René Pellegrini

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