samedi 16 juillet 2022

Prière du Saint Abandon


PRIERE DU SAINT ABANDON (1)

 

     Que m’arrive-t-il aujourd’hui, ô mon Dieu ?

 

     Je n’en sais rien ; tout ce que je sais, c’est qu’il ne m’arrivera rien que Vous n’avez prévu, réglé, voulu, et ordonné de toute éternité !

 

     Cela me suffit, j’adore vos desseins éternels et impénétrables, je m’y soumets de tout cœur pour l’amour de Vous.

 

     Je veux tout, j’accepte tout. Je vous fais un sacrifice de tout et j’unis ce sacrifice à celui de mon Divin Sauveur.

 

     Je vous demande en Son Nom et par ses mérites infinis, la patience dans mes peines et la parfaite soumission qui Vous est due pour tout ce que Vous voulez et permettez.

 

     Ainsi soit-il.


 

(1) C’est la prière que récitait, Madame Elisabeth de France, sœur de Louis XVI, dans la prison du Temple, avant d’être conduite sur l’échafaud, le 10 mai 1794, par les sanguinaires adeptes et défenseurs des Droits de l’homme…sans Dieu, en haine de la foi catholique.

 

René Pellegrini

vendredi 15 juillet 2022

La Contre-Révolution, qu'est-ce à dire ? - 3 : La vérité


LA CONTRE-REVOLUTION, QU’EST-CE A DIRE ? - 3 : LA VERITE

     On n’abordera pas ici une étude métaphysique de la vérité qui nécessiterait de développer sa nature et son fondement. On se contentera simplement de dire, pour ce premier volet du triptyque contre-révolutionnaire, qu’elle est une vertu morale, et d’effleurer les diverses applications du mot vérité, pour mettre surtout en évidence les détenteurs de la vérité.

APPLICATIONS DIVERSES DU MOT VERITE :

     - La vérité en philosophie (1) c’est, d’une façon générale, l’accord entre l’intelligence et les choses connues. Elle est principalement dans l’intelligence, et secondairement dans les choses pour autant que celles-ci sont rapportées à l’intelligence comme à leur principe. (Somme Théologique Ia Pars, q.16, a.1)

     - La vérité ontologique : elle exprime l’être des choses en tant qu’il est conforme à l’intelligence divine dont il procède. Dieu étant la cause efficiente de tout être, les choses sont vraies en tant qu’elles sont conformes aux idées d’après lesquelles elles ont été faites.

      - La vérité logique :

     * Au sens concret : c’est la connaissance elle-même en tant que l’intelligence est conforme à l’objet ou à la chose qu’elle représente.

     * Au sens abstrait : la conformité de l’intelligence avec la chose par un jugement affirmant ce qu’elle est ‘’adaequatio intellectus ad rem’’. Par exemple, si je dis « cet or est pur » j’énonce une vérité si véritablement la pureté appartient à cet or, c’est-à-dire si mon jugement est conforme à ce qui est.

     - La vérité morale qui est la conformité du langage et des actions avec la pensée

  LA VERITE EST EN DIEU, NOTRE SEIGNEUR JESUS-CHRIST…

     C’est le Fils de Dieu lui-même qui l’a affirmé à ses disciples, dans son sermon, après la Cène. Il déclara solennellement : « Je suis la voie, la vérité et la vie » (St Jean XIV, 6). La vérité est la Personne même de Jésus-Christ. Ses paroles sont vérités.

     Il l’affirmera encore devant Pilate le représentant en Judée de l’autorité impériale :

« C’est pourquoi Pilate lui repartit : Tu es donc roi ? Jésus répondit : Tu le dis, je suis roi. Si je suis né et si je suis venu dans le monde, c’est pour rendre témoignage à la vérité ; quiconque est de la vérité, écoute ma voix. ». (St Jean XVIII, 37)

     A contrario celui qui refuse, à quelque titre que ce soit, d’écouter et d’obéir à la voix de Jésus, méprise ses enseignements et pousse ou encourage les autres, par sa conduite, ses propos ou ses enseignements, à faire de même, porte en quelque sorte, comme inscrit sur son front, et en gros caractères, la marque de son discrédit : MENTEUR !

     Il l’affirmera aussi devant les Juifs qui cherchent des prétextes pour le faire mourir :

« (…) Celui qui m’a envoyé est VRAIet moi ce que j’ai entendu de lui, je le dis au monde. » (St Jean VIII, 26)

ET DANS SON EGLISE OU MAISON DE DIEU qui est « colonne et fondement de la vérité » telle est l’affirmation inspirée de Saint Paul au jeune Timothée.

« Afin que (…) tu saches comment te conduire dans la maison de Dieu, qui est l’Eglise du Dieu vivant, la colonne et le fondement de la vérité. » (I Timothée III, 15)

     Verset qui atteste, par la même occasion, la visibilité et l’infaillibilité de l’Eglise « colonne et fondement de la vérité » et unique canal de celle-ci.

     Possédée par Jésus-Christ et par sa continuité ici-bas, son Eglise, la vérité implique donc pour le chrétien, une adhésion et un attachement indéfectibles aux enseignements de Dieu et de son Eglise contenus dans les Saintes Ecritures ainsi que dans les documents magistériels, et applicables dans la vie privée, morale, sociale et politique.

     Cette vie chrétienne, sous ses différents aspects ne sauraient, à moins de négliger ou de fuir sa mission de baptisé et de disciple de Jésus, faire l’impasse sur les priorités qui lui incombent d’enseigner ou de défendre, selon ses aptitudes, tout ce qui concerne le salut des âmes, et de combattre, en conservant la charité chrétienne, tout ce qui est en opposition à ces enseignements, sans tenir compte du qu’en-dira-t-on, de l’ironie, des critiques, des calomnies, du mépris, de la haine ou des menaces « (…) Il faut plutôt obéir à Dieu qu’aux hommes » (Actes V, 29) nous dit l’exemple de Saint Pierre sommé par les autorités juives de faire silence sur le doux nom de Jésus et ses enseignements, car Notre-Seigneur nous a avertis en ces termes :

« Celui qui aura rougi de moi et de mes paroles, le Fils de l’homme rougira de lui, lorsqu’il viendra dans sa majesté et dans celle du Père et des saints anges. » (St Luc IX, 26)

     Qu’elle que soit notre position sociale et la hauteur de nos responsabilités, il faut que notre intelligence et notre volonté se conforment à la vérité de la loi divine - car Dieu ne peut ni se tromper, ni nous mentir, et tel que l’enseigne et le transmet le Magistère de l’Eglise que ce soit par le Magistère ex cathedra du Pape ou par le Magistère pontifical ordinaire (2). Il faut aussi que notre intelligence et notre volonté se conforment à l’ordre que le Créateur à inscrit dans notre nature superbement bafoué, de nos jours, par des lois et des pratiques immorales et scélérates. Que les chrétiens doivent se soumettre à la vérité infailliblement révélée par les enseignements de Notre Seigneur c’est ce que Lui-même affirme :

« Mes brebis écoutent ma voix moi je les connais et elles me suivent. » (St Jean X, 27)

 (A suivre… « La contre-révolution qu’est-ce à dire ? - 4 : La charité »…si Dieu veut)

René Pellegrini


(1) Ultérieurement, si Dieu veut, une rubrique sera consacrée à la philosophie chrétienne

(2) Le Pape possède un double Magistère infaillible : le Magistère ex cathedra, solennel ou extraordinaire utilisé exceptionnellement pour la définition d’un dogme en matière de foi et de mœurs, donc très peu utilisé, en moyenne tous les deux ou trois siècles, et le Magistère pontifical ordinaire utilisé dans ses enseignements non dogmatiques (Encycliques, Bulles, Brefs, Constitutions Apostoliques) destinés à guider les fidèles spirituellement ou doctrinalement utilisé tous les jours, ou selon les besoins, afin qu’ils n’aillent pas brouter dans des pâturages empoisonnés lorsque surgissent certaines idéologies néfastes pour la foi ou les mœurs, et dans lesquels le Pape ne peut errer ayant la promesses de l’assistance de Jésus-Christ « Je suis avec vous TOUS LES JOURS, jusqu’à la consommation des siècles ». (St Matthieu XXVIII, 20) C’est à tort, de manière arbitraire et non sans graves conséquences pour la foi elle-même qu’on exclut de l’infaillibilité les Encycliques, contrairement à l’enseignement de Mgr d’Avanzo au nom de la députation de la Foi lors du Concile Vatican I, et du Pape Pie XII.

 

Mis sur un autre blogue le 7 août 2014

jeudi 14 juillet 2022

L'avette...ou l'exercice de la méditation


 Saint François de Sales, Marie et l’Enfant Jésus

L’AVETTE…OU L’EXERCICE DE LA MEDITATION

     L’avette va ça et là, voletant au printemps sur les fleurs, non à l’aventure, mais à dessein ; non pour se récréer seulement à voir la gaie diaprure du paysage, mais pour chercher le miel ; et quand elle l’a trouvé, elle le suce et s’en charge ; puis le portant dans sa ruche, elle l’accommode artistement, en séparant la cire, dont elle fait le rayon, dans lequel elle réserve le miel pour l’hiver suivant.

     Or, telle est l’âme en méditation : elle va de mystère en mystère, non pas à la volée, ou seulement pour se consoler à voir leur admirable beauté, mais volontairement et à dessein, pour trouver des motifs d’amour, ou de quelque céleste affection ; et les ayant trouvés, elle les attire à elle et elle s’en charge, mettant à part ce qu’elle voit de plus propre pour son avancement…

(Saint François de Sales)

 

- L’avette est une abeille

 

René Pellegrini


mercredi 13 juillet 2022

Pour produire de bons fruits


AVIS ET MAXIMES – 6

POUR PRODUIRE DE BONS FRUITS

L’arbre bien cultivé et bien gardé

par un maître vigilant,

donne des fruits

à l’époque attendue.

- Les Avis Et Maximes sont extraits des œuvres spirituelles de Saint Jean de la Croix

COMMENTAIRE PERSONNEL :

     Jésus met en garde contre les faux prophètes qui surgiront dans l’Eglise chrétienne, qui dénatureront ses enseignements pour égarer leurs frères, comme autrefois il y eut des faux prophètes chez les Hébreux.

     Notre-Seigneur établit leur portrait pour aider ses disciples actuels et futurs à les reconnaître par leurs paroles et leurs actes qui manifesteront leurs sentiments.

     A cet effet il développe sa pensée par la comparaison de l’arbre et ses fruits, car chaque plante porte son fruit qui révèle immédiatement sa nature. Il en est de même parmi les hommes.

 

René Pellegrini

 

Que de bons fruits avec Jésus comme élagueur.

lundi 11 juillet 2022

Le libéralisme est un péché - 1

Saint Pie X, Pape antimoderniste et antilibéral.

LE LIBERALISME EST UN PECHE - 1

     Le mot « antilibéral » par son préfixe « anti » signifie, dans son acception la plus simple, contre le libéralisme. Ce terme « antilibéral » recouvre, selon les époques, des vocables tels que : ultramontanisme, cléricalisme, réactionnaire. J’ai écarté le mot conservateur car, aujourd’hui, il ne reflète que très rarement sa véritable signification. En effet, il est bien connu que ceux qui s’affublent ou sont affublés de cette étiquette ne conservent plus rien à part, et avec la dernière énergie, leur ministère, leur portefeuille, leur siège et leurs privilèges. Ce sont, au mieux, des illusionnés et des illusionnistes pathétiques, au pire, des masques dissimulant de parfaits démagogues, voire des opportunistes sans scrupules. Le vrai conservateur ne se divise pas hypocritement en deux (vie privée et vie publique), pas plus qu’il ne divise la double nature de Jésus-Christ - humaine et divine - en deux personnes, veut de tout son cœur, de toute son âme, de tout son esprit, conserver Dieu, Jésus-Christ et l’Eglise, non seulement pour lui-même et sa famille, mais aussi au sein de la société et dans toutes ses institutions, et travaille en ce sens.

     Aujourd'hui, pour les gens en général, on parlera plus volontiers de traditionaliste selon qu’on sera perçu en phase avec les orientations du concile Vatican II après ralliement, voire en discussion sur celles-ci, ou comme ''intégriste'' en cas d’opposition radicale et militante, ce qui, à proprement parler, constitue le véritable antilibéralisme. Être antilibéral c’est donc s’opposer au libéralisme, à tout ce qui a un caractère libéral, que celui-ci soit véhiculé oralement par des particuliers, des hommes politiques et des ecclésiastiques, ou qu’il se propage par des supports littéraires, médiatiques ou artistiques utilisés à cette fin. Pour être antilibéral il n’est pas nécessaire d’être intégriste ou d’être qualifié de ce nom par d’autres. Le mot Catholique est suffisant, si celui qui le revendique est intègre vis-à-vis des commandements de Dieu, de l’Eglise, des dogmes, des Encycliques et les documents du Magistère de l’Eglise.

UNE MISE EN GARDE !

« Être croyant ne garantit pas l’absence d’esprit libéral car celui-ci se décline grosso-modo en trois caractères spécifiques : libéral exalté, libéral modéré, entaché de libéralisme. C’est l’adhésion à tout ou partie des doctrines professées par le libéralisme qui fait de nous un libéral et nous range dans l’une ou l’autre de ces trois catégories. Il faut toutefois noter, ne pouvant m’étendre sur ce point pour ne pas faire trop long, bien que ces trois types de libéralisme soient mauvais, le deuxième « libéral modéré » est de type satanique par excellence car le plus insidieux. »

     Dans l’étude d’un objet, ici le « libéralisme », de quelque nature qu’il soit, deux questions se posent :

. Celui de son existence « an est ? » Existe-t-il ?

. Celui de son essence « quid est ? » Qu’est-ce que c’est ?

C’est donc la seconde question, celle de son essence, qui permettra d’expliciter ce qu’est le libéralisme et pourquoi ce blogue s’y oppose en étant antilibéral.

Le libéralisme s’examine selon deux ordres d’analyse : celui des idées ou des doctrines, et celui des faits ou dans sa pratique.

I – DANS L’ORDRE DES IDEES OU DES DOCTRINES :

Sous cet angle, le libéralisme est :

- un ensemble d’idées fausses appelées principes libéraux avec les conséquences qui en découlent : Le rationalisme individuel, politique et social avec :

- La souveraineté totale de l’individu par son indépendance par rapport à Dieu et à son autorité.

- La souveraineté absolue de la société par son indépendance totale par rapport à tout ce qui ne procède pas d’elle-même.

- La souveraineté nationale, le droit reconnu au peuple de faire des lois et de se gouverner en dehors de toute référence à Dieu, par sa volonté propre, par le suffrage universel et la majorité parlementaire. Ce qui permet de légiférer et de se fabriquer des lois propres à satisfaire les appétits les plus infâmes et les plus dégradants : tournez manège !

- La liberté de penser sans frein en politique, en morale, en religion.

- La liberté de la presse quasiment sans limite.

     Maintenant que l’objectif du libéralisme - issu de l’esprit et de la machinerie révolutionnaires d’essence satanique - a été atteint et consistait, PRIORITAIREMENT, à donner libre cours et à mettre en branle tout ce qui pouvait nuire au catholicisme, à l’ordre moral et social catholiques, à les marginaliser dans l’esprit des catholiques eux-mêmes, certaines de ces libertés (penser, presse), afin de poursuivre le processus révolutionnaire, tendent à se réduire ou à être supprimées à propos de certains sujets érigés en ''dogmes infaillibles'', car déclarés ''non contestables'', par des groupes de pression et des législateurs chantres de l’antidogmatisme et de la liberté de penser. Désormais, pour tout ce qui n’a pas été érigé en ''dogme infaillible'' (en évitant de prononcer ces mots, bien entendu) ou revêtu du nihil obstat (1) et de l’imprimatur (2) du religieusement, politiquement et sanitairement corrects, par la ‘’prêtrise’’ laïque des députés et des sénateurs, licence la plus totale est accordée pour publier. Ce qui amène à penser que l’infaillibilité s’est déplacée, sans crier gare, du Vatican au Parlement, aux groupes de pression et aux lobbys.

(A suivre…« Le libéralisme est un péché – 2 »…si Dieu veut)

René Pellegrini

(1) Nihil Obstat c’est-à-dire « rien n’empêche » : l’autorisation donnée par l’autorité ecclésiastique compétente (évêque du lieu) d’imprimer un livre après vérification, ne contenant rien de contraire à la foi ou aux mœurs.

(2) Imprimatur c’est-à-dire « qu’il soit imprimé » : l’autorisation d’imprimer donnée par l’Eglise

dimanche 10 juillet 2022

Traité du Saint-Esprit - 13 : L'Esprit du bien et l'Esprit du mal - 4


TRAITE DU SAINT ESPRIT – 13

 

CHAPITRE 1  

 

L’ESPRIT DU BIEN ET L’ESPRIT DU MAL - 4 

 

     Qu’on ne croit pas que cette confiance au pouvoir et à la bonté des êtres surnaturels soit une chimère. D’abord, je voudrais qu’on me montrât une chimère universelle. Ensuite, personne ne méconnaît la valeur morale et intérieure de la prière. Par cela seul qu’elle prie, l’âme se soulage, se relève, s’apaise, se fortifie. Elle éprouve, en se tournant vers Dieu, ce sentiment de retour à la santé et au repos qui se répand dans le corps, quand il passe d’un air orageux et lourd dans une atmosphère sereine et pure. Dieu vient en aide à ceux qui l’implorent, avant et sans qu’ils sachent s’il les exaucera. S’il est un seul homme qui regarde comme chimériques ces heureux effets de la prière, parce qu’il ne les a jamais éprouvés, il faut le plaindre ; mais on ne le réfute pas.

     La prière a une forme plus élevée que la parole, c’est le sacrifice. Plus facile à constater, puisqu’elle est toujours palpable, cette seconde forme n’est pas moins universelle que la première. En usage chez tous les peuples, à toutes les époques, sous toutes les latitudes, le sacrifice s’est offert à des êtres bons ou mauvais, mais toujours étrangers au monde inférieur. Jamais le sang d’un taureau n’a ruisselé sur les autels en l’honneur d’un taureau, d’un être matériel, ni même d’un homme.

     Le droit au sacrifice ne commence pour l’homme que lorsque la flatterie voit un génie personnifié en lui, et c’est à ce génie que le sacrifice s’adresse ; ou, lorsqu’en le retirant du monde inférieur, la mort a fait de lui l’habitant du monde surnaturel. Or, dans la pensée du genre humain, le sacrifice a la même signification que la prière. Perpétuellement offert, il est donc la preuve perpétuelle de la foi de l’humanité à l’influence permanente du monde supérieur sur le monde inférieur.

     L’homme ne s’est jamais contenté d’admettre une action générale et indéterminée des agents surnaturels sur le monde et sur lui. Interrogé à tel moment qu’il vous plaira de son existence, il vous dira : Je crois au gouvernement du monde matériel par le monde spirituel, comme je crois au gouvernement de mon corps par mon âme ; je crois que chaque partie du monde inférieur est dirigée par un agent spécial du monde surnaturel, chargé de la conserver et de la maintenir dans l’ordre. Je crois ces vérités, comme je crois que dans les gouvernements visibles, pâle reflet de ce gouvernement invisible, l’autorité souveraine, personnifiée dans ses fonctionnaires, est présente à chaque partie de l’empire, afin de la protéger et de la faire concourir à l’harmonie générale.

     Personne n’ignore que les peuples de l’antiquité païenne, sans exception aucune, ont admis l’existence de héros, de demi-dieux, auxquels ils attribuaient les faits merveilleux de leur histoire, leurs législations, l’établissement de leurs empires. Personne n’ignore qu’ils ont cru, écrit, chanté que chaque partie du monde matériel est animée par un esprit qui préside à son existence et à ses mouvements ; que cet esprit est un être surnaturel, digne des honneurs de l’homme et assez puissant pour faire de la créature, dont le soin lui est confié, un instrument de bien ou un instrument de mal. La même croyance est encore aujourd’hui en pleine vigueur chez tous les peuples idolâtres des cinq parties du monde.  

     Dans cette croyance unanime, base de la religion et de la poésie, aussi bien que de la vie publique et privée du genre humain, n’y a-t-il aucune parcelle de vérité ? A moins d’être frappé de démence, qui oserait le soutenir ? Le monde des corps est gouverné par le monde des esprits : tel est, bien que l’ayant altéré sur quelques points secondaires, le dogme fondamental dont le genre humain a toujours été en possession.

     Voulons-nous l’avoir dans toute sa pureté ? Relisons les divins oracles. Dès les premières pages de l’Ancien Testament, nous voyons l’Esprit du mal se rendre sensible sous la forme du serpent, et ce séducteur surnaturel exercer sur l’homme une domination qu’il n’a jamais perdue. Nous voyons, d’un autre côté, les Esprits du bien gouverner le peuple de Dieu, comme les ministres d’un roi gouvernent son royaume.

     Depuis Abraham, le père de la nation choisie, jusqu’aux Macchabées, (1) derniers champions de son indépendance, tous les hommes de la Bible sont dirigés, secourus, protégés par des agents surnaturels, dont l’influence détermine les grands événements consignés dans l’histoire de ce peuple, type de tous les autres. Successeur, disons mieux, développement du peuple juif, le peuple chrétien nous offre le même spectacle. Mais, si les plus parfaites entre toutes les sociétés ont toujours été, si elles sont encore placées sous la direction du monde angélique, à plus forte raison les sociétés moins parfaites se trouvent-elles, à cause même de leur infériorité, soumises au même gouvernement.

(A suivre…« L’Esprit du bien et l’Esprit du mal – 4 »…si Dieu veut)

 

- C’est moi qui mets la note ci-dessous

(1) Selon l’opinion la plus vraisemblable le mot Macchabée est un surnom qui dérive du substantif hébreu maqqâb (marteau). Ce surnom fut donné à Judas à cause de son courage pour défendre l’indépendance juive. Ce surnom fut ensuite étendu aux autres frères de Judas et à ceux qui subirent courageusement la persécution d’Antiochus Epiphane. Selon l’historien juif Flavius Josephe, les Macchabées seraient le surnom donné aux membres d’une famille appartenant à la dynastie des Hasmonéens. Les deux livres des Machabées sont reconnus comme canoniques par l’Eglise catholique. Pour les Protestants, depuis le concile de Trente, ils sont rangés parmi les livres apocryphes.

 

René Pellegrini

samedi 9 juillet 2022

Les Exercices spirituels de Saint Ignace de Loyola - 7 : ETERNITE ! Ô ETERNITE !


 

LES EXERCICES SPIRITUELS DE SAINT IGNACE DE LOYOLA - 7

 

ETERNITE ! Ô ETERNITE !

     Homme mortel, ton corps tombera bientôt en poussière, mais tu as une âme immortelle et tu n’y penses pas !

     Etudie, médite, approfondie ce grand mot :

ETERNITE !

     O Homme, que diras-tu un jour ? Que sera pour toi cette inévitable

ETERNITE !

     Oh ! Qu’elle est longue ! Qu’elle est profonde ! Qu’elle est immense et infinie dans ses biens et dans ses maux, cette reine de tous les siècles, cette interminable et toujours vivante 

ETERNITE !

     Pour le vrai chrétien, elle est infinie dans ses biens.

     Pour le pécheur, elle est infinie dans ses maux, cette interminable

ETERNITE !

     Compte autant de millions d’années qu’il y a

     - de feuilles d’arbres dans les forêts,

     - de grains de sable sur tous les rivages,

     - de brins d’herbe dans les prairies,

     - de gouttes d’eau dans l’océan,

     - d’étoiles au firmament.

      Compte encore, compte toujours :

     Tes chiffres ne sont rien à côté de l’incommensurable éternité !

Cœur de Jésus, sauvez-nous, nous périssons.

Cœur de Jésus, abîme de miséricorde, ayez pitié de nous.

Cœur Sacré de Jésus, je crois à votre amour pour moi.

     Un jour viendra que le soleil aura éteint, le monde aura été consumé, la race humaine aura fini, les vivants et les morts auront été jugés ; les siècles et les siècles se seront amoncelés, puis il y aura eu des abîmes de durée depuis ce jour de la vie, passé si vite ; elle ne paraîtra plus, la vie, que dans un immense éloignement, comme ces étoiles presque imperceptibles que l’œil ne découvre qu’à force de se fixer, comme un songe évanoui…Et ce sera encore, et ce sera autant que jamais 

L’ETERNITE POUR UNE ETERNITE !

(A suivre…« L’Eternité pour une éternité ! »…si Dieu veut)

René Pellegrini

 

Mis sur un autre blogue le 12 novembre 2015

vendredi 8 juillet 2022

Pratique des trois Ave Maria en l'honneur de la Très Sainte Vierge


 

PRATIQUE DES TROIS AVE MARIA

EN L’HONNEUR DE LA TRES SAINTE VIERGE

 

     Cette pratique salutaire des trois Ave Maria en l’honneur des privilèges conférés par l’adorable Trinité à la Vierge Immaculée : Puissance, Sagesse, Miséricorde. Cette pratique a été révélée et enseignée à sainte Mechtilde par la Reine du ciel, elle-même, comme moyen d’obtenir sûrement la grâce de la persévérance finale ou de la bonne mort.

     Le célèbre missionnaire franciscain Saint Léonard de Port Maurice faisait réciter les trois Ave Maria, matin et soir, pour obtenir la grâce d’éviter tout péché mortel, et pendant le jour, et pendant la nuit. De plus, il promettait le salut, d’une manière certaine, à ceux qui y seraient constamment fidèles.

    A sa suite, saint Alphonse de Liguori adopta cette pieuse pratique, et lui donna l’appui de sa haute autorité. Il la conseillait beaucoup et l’imposait même comme pénitence à ceux qui n’en avaient pas l’habitude.

     Cette pieuse pratique consiste à réciter tous les jours, matin et soir, les trois Ave Maria avec cette invocation à la fin :

O ma mère, préservez-moi du péché mortel pendant ce jour (cette nuit)                                                                                                                

AVE MARIA : (3 fois)

 

Je vous salue Marie, pleine de grâce,

Le Seigneur est avec vous,

Vous êtes bénie entre toutes les femmes,

Et Jésus le fruit de vos entrailles est béni.

Sainte Marie, Mère de Dieu,

Priez pour nous, pauvres pêcheurs,

Maintenant et à l’heure de notre mort.

Ainsi soit-il. 

« O ma mère, préservez-moi du péché mortel pendant ce jour (cette nuit)                                                                                                                

200 jours d’indulgence accordés par le Pape Léon XIII

300 jours d’indulgence accordés aux associés de l’Archiconfrérie, par le Pape Benoît XV.

Bénédiction apostolique accordée par les Papes saint Pie X et Benoît XV.

L’Archiconfrérie universelle des trois Ave Maria a été canoniquement érigée par sa sainteté Benoît XV, le 31 juillet 1921.

 

René Pellegrini

jeudi 7 juillet 2022

Qu'allez-vous célébrer le 14 juillet ?


QU’ALLEZ-VOUS CELEBRER LE 14 JUILLET ?


      A lire sans esprit de haine ou de revanche, mais sans oublier sur quoi vous célébrez année après année. Que diraient les ‘’grandes consciences’’ si, en France, on dansait et festoyait sur un événement tel que la Shoah ? On assisterait à une levée de boucliers. Des cris d’indignation et une réprobation générale en boucle sur tous les media. Par contre, le 14 juillet, c’est la fête ! Sans doute que les cadavres catholiques français valent moins chers que d’autres. IMMONDES TARTUFES !

     L’année 1789 induira dans le monde, en un peu plus de deux siècles, par appropriation idéologique ou par exportation guerrière, des centaines de millions de morts et des horreurs indignes d’êtres humains, à l’exemple et méthodes des fondateurs et planificateurs. Telle est la Révolution, telle elle sera toujours, partout où elle s’installera qu’elle que soit le masque qu’elle utilisera pour cela. Il ne peut en être autrement car son inspirateur le diable, éternel révolté, assassin des âmes et des corps, ennemi juré de Dieu Notre-Seigneur et de son Eglise, s’est attelé à sa destruction avec ses agents d’exécution, les fils spirituels des Rabbins du premier siècle qui firent exécuter le vrai dispensateur de la liberté, de la fraternité et de la paix, sans oublier leurs prosélytes Francs-maçons auxquels s’agrègent tous les non judéo-maçons profanes et religieux, les amis du monde et des plaisirs, ceux aspirant aux honneurs, aux dignités, à quelque pouvoir ou reconnaissance dans la société par leur collaboration.


     Cette date marque l’installation et la célébration d’une République révolutionnaire usurpatrice, illégitime et assoiffée de sang par les Illuminés Francs-Maçons, instruments de la propagation de concepts antichrétiens issus du judaïsme des pharisiens talmudistes et kabbalistes, ennemis séculaires de la France chrétienne et monarchique. Un pouvoir de fait et non de droit. Elle favorisera la propagation d’idéaux révolutionnaires exportés en Europe par les armées napoléoniennes, des désordres sanglants qui aboutiront à la formation et à l’éclosion des deux monstres révolutionnaires que sont le communisme et le national-socialisme (nazisme). Ces deux régimes concentrationnaires venus à l’existence par des théoriciens juifs et leur financement par des banquiers juifs, et l’aide des sociétés secrètes d’inspiration et de formation kabbaliste dans le but d’enserrer la chrétienté entre ces deux mâchoires dialectiques pour l’affaiblir, la réduire et la détruire en la plongeant dans des guerres fratricides et meurtrières.


     Au XIXe siècle, en matière criminelle, pour faciliter la recherche du coupable, le jurisconsulte conseilla aux députés de l’Assemblée Nationale « cherchez la femme et vous trouverez le coupable » (1er septembre 1876). En matière révolutionnaire ce sera plutôt « cherchez le(s) Juif(s) ». Ils ne doivent pas s’offusquer de ces propos car ils savent pertinemment sous quelles influences se meuvent les révolutionnaires, et à quelle communauté appartiennent les personnages agissant derrière les petits ou grands événements de contestation, de bouleversements, de déstabilisations et de révolte dans les nations. On connaît parfaitement l’ethnie des grands ‘’bienfaiteurs’’ de l’humanité que furent Marx, Lénine, Trotsky et bien d’autres. Quant à Hitler il fut membre de la société secrète Thulé-Gesellschaft. Cette société lui a fourni les premiers membres du National-Socialisme (Nazisme) quant à son financement nous savons qui détient la puissance de l’argent. Le nazisme, au même titre que le bolchévisme, est une idéologie et un mouvement révolutionnaire d’inspiration juif kabbaliste qui regroupera des sociétés secrètes telles que l’aryo-sophisme, la théosophie, la franc-maçonnerie et l’occultisme.


     Le 14 juillet 1789 c’est le commencement d’un avilissement moral et sa perpétuation toujours plus évidente et outrageante. C’est une violence sauvage et barbare faite au gouvernement légitime de la France, la monarchie catholique, et à la population française fidèle à son roi et à sa religion. La monarchie française étant le seul et vrai rempart naturel contre la dissolution de la France dans le cosmopolitisme mondialiste de ses ennemis séculaires. La France, au regard de Dieu est, et demeure monarchique par son alliance avec Dieu, en 496, au Baptistère de Reims, lors du baptême de Clovis avec ses 3000 guerriers, mais son vrai Roi c‘est le Christ. Le Roi de France n’étant, ici-bas, que son Lieutenant (tenant-lieu) dans l’ordre temporel, comme le Pape est son Vicaire dans l’ordre spirituel.

 

     Aujourd’hui, le témoin diabolique pour la destruction économique, financière et sociale destiné à créer les conditions de dissolution de la France et des nations, et la tentative d’amalgamer la religion catholique dans le magma politico-religieux du Nouvel Ordre Mondial, est passé entre les mains des financiers judéo-maçonniques mondialistes apatrides et des ecclésiastiques félons aux contorsions de langage convenues, pour le plus grand bonheur des peuples bien entendu : tels sont les applications pratiques et le mûrissement des fruits vénéneux enclenchés par 1789 : le processus révolutionnaire et sa laïcité que vous chérissez tant, et que vous perpétuez par la trahison des valeurs morales, sociales et politiques chrétiennes.

 

     Cette date inaugurera, de 1789 à 1794, avec la guillotine des défenseurs affublés des ‘’Lumières de la raison’’ et, ça va de soi, grands humanistes des Droits de l’homme, le massacre de dizaines et de dizaines de milliers de français (enfants, femmes, hommes, vieillards), des femmes et des hommes brûlés vifs, des filles et des femmes violées, des noyades, des femmes et des enfants jetés dans des fours chauffés, etc. Rien à envier aux terroristes islamiques – sinon pire à certains égards - dont les crimes et les barbaries vous horrifient, mais devraient vous permettre de faire en retour en arrière. Merveilleuse et fameuse ‘’raison’’ qui raisonne depuis comme un marteau dans la m….

 

14 JUILLET 1789 ET SES SUITES :


- Des femmes et des enfants brûlés dans le four à pain de la bourgade des Epesses près de Pouzauges (Vendée)

 

- Le massacre des Lucs de Boulogne (Vendée) en 1794, perpétrée par la Colonne infernale commandée par le général Cordellier et ordonnée par le général-en-chef Turreau. Massacre de 564 personnes dont 110 enfants de moins de 7 ans

 

- Les massacres dans la petite ville de La Gaubretière accomplis par les troupes du général Huchet sur ses ordres, avec le planning suivant :

 

* Les hommes étaient éventrés à l’arme blanche de manière à faire souffrir le plus possible et à ne provoquer la mort qu’à petit feu. De nos jours, le champ du massacre s’appelle encore, le « champ des royards » (royer, en patois vendéen signifie hurler comme un cochon qu’on égorge)

 

* Aux femmes on leur mettait des pétards que l’on faisait exploser dans le sexe, comme cela « les femelles ne pourront plus engendrer » (sic) si elles survivaient.

 

* Les enfants étaient suspendus par la gorge aux crochets des plafonds destinés à suspendre la nourriture.

 

* Les soldats républicains portaient souvent en trophées des colliers faits d’oreilles de leurs victimes.

 

* On brûlait dans des fours à pain les corps des femmes pour une obtenir une graisse « qui était de très bonne qualité », comme l’étaient les peaux des vendéens que l’on tannait à Angers, etc., etc., etc. Vous avez dit nazi ? (1)

 

     Que dire après cela, puisque nous ne devons pas maudire notre prochain, sinon reprendre à son propre compte les paroles que Jésus-Christ adressa aux scribes et aux pharisiens dans un autre contexte que celui de la barbarie « Serpents, race de vipères ! »

 

     Si on ajoute qu’au pied de l’échafaud des femmes attendaient que les têtes tombent en tricotant, on mesure les instincts bestiaux et l’absence de sentiments humains que peuvent libérer des idéologies haineuses envers une classe sociale, une ethnie, une religion, etc., dès que les conditions le permettent. Dénoncer et combattre des pensées contraires n’oblige pas à la cruauté et à l’inhumanité. La liste des horreurs perpétrées par ces immondes crapules pourrait encore se poursuivre jusqu’à la nausée, il suffit de se documenter, non dans l’histoire officielle des livres scolaires avec la pommade jetée sur les ‘’Grands Ancêtres’’ qu’il faut rendre glorieux. Mais, par pour ceux qui fouillent dans les archives de cette époque, et qui ne craignent pas pour leur chaire d’histoire ou leur carrière d’historien. Il en va de même pour le respect de la réalité des données pour d’autres disciplines : science, histoire, littérature, économie, etc.

 

     Si, après les ‘’exploits’’ des sauvages de 1789 et ses suites, vous frétillez à l’idée de célébrer et danser ce jour-là, c’est que vous ne valez pas mieux qu’eux, car il faut être dépourvu de tout sentiment et respect humains pour oser célébrer et danser un 14 juillet qui n’est, en réalité, que la célébration de crimes odieux contre l’humanité. Ce jour fait festoyer et danser sur des planifications de massacres et de barbaries, sur des tas de cadavres d’enfants, de femmes, d’hommes et de vieillards dont le seul crime fut d’aimer leur roi et leur religion et de sauvegarder l’héritage qu’ils en avaient reçu. On s’évertue, à satiété, à remémorer et à faire pleurer dans les chaumières pour d’autres crimes, mais pas sur celui de ces atrocités, ce génocide qui n’a pas droit de citer, commis par les barbares révolutionnaires : CIRCULEZ !... Y A RIEN A VOIR ET A REMEMORER, SINON A FESTOYER ! FAUSSAIRES DE L’HISTOIRE ET IGNOBLES INDIVIDUS !

 

     Un jour, l’histoire (pas celle de la camarilla des auteurs stipendiés et des conservateurs de chaire) fera la lumière sur ce que fut réellement 1789 et ses suites, ses horreurs dignes de barbares, le massacre des Vendéens, déportations de femmes et d’enfants dont ne peuvent se glorifier un certain 14 juillet que des ignorants (de bonne foi, on peut les excuser), des sans cœur ou des sanguinaires aussi cruels que les sinistres Turreau avec ses colonnes infernales, et Carrier avec ses massacres et noyades organisés. Des travaux irréfutables (2) en ce sens sont déjà produits dans un grand silence médiatique, et pour cause. Il ne faut pas ternir la mémoire des ''Grands Ancêtres'' (3), et que les français ne voient et ne comprennent ce que fut cette monstruosité assoiffée du sang de ses propres fils et filles, et idolâtrée année après année : Ce moloch (4) des temps modernes qui continuent de s’abreuver du sang qu’il fait répandre, ici et là, par la propagation de son idéologie meurtrière et synonyme de décadence morale.

 

     Pour vous égarer et détourner votre attention, on vous a fabriqué une autre bête immonde, un parti politique repoussoir (qui n’est lui-même qu’un mystificateur car pathétique potiche comme tous les autres) mais vers qui on tourne régulièrement les regards lors des joutes électorales françaises ou lors de la confection de la mixture politicienne qu’est le front républicain. Cependant, la vraie bête immonde n’est autre que la Révolution dite française dont les œuvres, les fruits et les blasphèmes du passé et du présent témoignent de sa grande laideur morale et de son total mépris de Dieu. Si vous aimez la France chrétienne PRIEZ pour elle Notre-Seigneur pour qu’Il l’aide à retrouver son ancienne ferveur et repentez-vous car sans repentance, il n’y a pas de pardon de Dieu. Ne comptez en aucune manière sur les partis politiques actuels pour sauver la France, car tous ont pris - avec la laïcité révolutionnaire qu’il chérisse car elle est leur sésame pour faire une carrière politique - la marque d’infamie et d’irrespect qui consiste à considérer Dieu persona non grata dans les assemblées parlementaires et les édifices publics.

 

- Je m’excuse pour la longueur du texte. J’ai préféré le mettre en une seule fois pour en conserver la continuité

 

René Pellegrini

 

(1) Revue du Centre d’Etudes et de Prospective sur la Science (Le Cep, 2011, N° 56 p.49 et 61)


(2) Du génocide au mémoricide de Reynald Secher aux Editions du Cerf, 2011


(3) Certains députés et chefs révolutionnaires (chefs sans-culottes…et sans cervelle) portaient des culottes faites de peaux d’hommes, tannées par un certain Pequel : certainement des chantres des Droits de l’homme. Méthode de fabrication : 
 

« On coupe la peau au-dessus de la ceinture, puis le long de chacune des cuisses jusqu’à la cheville, de manière à ce que, après l’écorchement et le tannage de cette peau, il suffise de coudre pour avoir un pantalon confectionné » (Pensez-y si vous avez encore à cœur de célébrer cette commémoration inique qui me donne plus envie de vomir que de festoyer)

 

(4) Divinité ammonite représentant un homme avec une face de taureau. A l’intérieur de cette divinité était allumé un grand feu et dans les bras de ce monstre on plaçait des victimes humaines que la chaleur du feu consumait. Cette ignominie fut pratiquée même chez les Israélites (Jérémie XXII, 35). Hitler n’a rien inventé.


Mis sur un autre blogue le 28 juin 2017

 

NOTA BENE (ajouté le 25 septembre 2019)

     Voici quelques liens concernant la pensée de l’Eglise sur les droits de l’Homme et leurs sécrétions issus de la Révolution française :

Encyclique Adeo Nota, 23 avril 1791 (n’existe qu’en italien, paragraphe 13) du Pape Pie VI https://w2.vatican.va/content/pius-vi/it/documents/enciclica-adeo-nota-23-aprile-1791.html 

et Discours au Consistoire du 11 juin 1793 https://www.lysardent.fr/2012/10/05/discours-du-pape-pie-vi-prononce-au-consistoire-du-11-juin-1793/ ; http://www.icrsp.org/Textes-Divers/Discours-Pie-VI.htm 

Sur La volonté populaire ou souveraineté du peuple, le communisme, le socialisme, etc. https://fr.wikisource.org/wiki/Encyclique_Quanta_Cura_et_Le_Syllabus/Encyclique (en français, et en italien sur le site du Vatican) et Encyclique Diuturnum illud de Léon XIII , 29 juin 1881  http://w2.vatican.va/content/leo-xiii/fr/encyclicals/documents/hf_l-xiii_enc_29061881_diuturnum.html

Introduction à l'histoire des Patriarches - 10 : Le départ du pays natal - 4

INTRODUCTION A L’HISTOIRE DES PATRIARCHES – 10   LE DEPART DU PAYS NATAL – 4 (Genèse, XI, 27 – XII, 5)        Mais par cette stabili...