dimanche 3 juillet 2022

Antisémitisme, qu'est-ce à dire ?


Image montrant jusqu’où la haine et l’imbécillité humaines peuvent descendre : jusqu’à s’attaquer aux morts en profanant leurs sépultures.

ANTISEMITISME, QU’EST-CE A DIRE ?

     Définition d’un mot qui, au fil du temps, se charge de plus en plus de restrictions envers une catégorie de sémites :

LAROUSSE 1984 

- Doctrine ou attitude d’hostilité systématique à l’égard des Juifs

WIKIPEDIA (un des gendarmes de la pensée unique)

« L’antisémitisme est le nom donné de nos jours à la discrimination et à l'hostilité manifestée à l'encontre des Juifs en tant que groupe ethnique, religieux ou racial.

     Il s'agit, dans son acception originelle telle que formulée vers la fin du XIXe siècle, d'une forme de racisme se voulant scientifique, dirigée spécifiquement contre les Juifs (et non contre les peuples sémites, groupe linguistique)

     Le terme est le plus souvent utilisé aujourd'hui pour qualifier tous les actes d’hostilité anti-juive, que leurs fondements soient raciaux ou non.

     Les motifs et mises en pratique de l'antisémitisme incluent divers préjugés, des allégations des mesures discriminatoires ou d’exclusion socio-économique, des expulsions, voire des massacres d’individus ou de communautés entières. » (C’est moi qui mets en italique dans le texte) »

     Reprenons les mots utilisés (hostilité, préjugés, allégations, mesures discriminatoires) et réglant définitivement son sort à « massacres d’individus ou de communautés » qui sont aux antipodes des principes de l’enseignement du christianisme, qu’elle que soit l’ethnie, la religion ou la race envers lesquels ils se pratiquent.

HOSTILITE anti-juive raciale ou non : pris dans le sens de haine c’est inacceptable.

  Hostilité hors référence ethnique et raciale, mais dans le sens d’opposition religieuse : c’est légitime, car toutes les religions ne se valent pas - non seulement sur le plan doctrinal, mais aussi sur celui des enseignements moraux tels que dispensés par les écrits utilisés pour la formation de leurs adeptes - pas plus que les systèmes politiques malgré les exhortations des promoteurs et les inconditionnels drogués du suffrage universel vous disant d’aller voter ! Peu importe pour qui vous voter (Ô combien on les comprend puisqu’il faut faire tourner la machine à faire conserver le pouvoir au sérail présélectionné et mis en avant par les media). Alors, peu importe pour qui vous irez voter les tireurs de ficelles les ont déjà jaugés !

PREJUGES : c’est-à-dire ce qui relève d’un jugement porté sur les Juifs. La vraie question sera : ce jugement est-il fondé ou pas ? Des faits concrets viennent-ils corroborer ce jugement. Si tel est le cas il n’y a pas de préjugés antisémites, mais la simple exposition de la vérité. Elle peut déplaire, mais cela n’a rien à voir avec des préjugés.

ALLEGATIONS : s’il ne s’agit pas de faits concrets.

DISCRIMINER : c’est établir une différence entre des personnes ou des choses en se fondant sur des critères distinctifs. (Larousse)

     Discriminer est parfaitement biblique et évangélique car lors de la venue du Fils de Dieu sur la terre, le message que Dieu fait porter aux hommes par ses anges est le suivant : « Paix aux hommes de bonne volonté ! » Ce message est éminemment discriminant car il distingue deux catégories de personnes : ceux à qui Dieu promet la paix (celle de Dieu qui n’est pas celle donnée par le monde) « aux hommes de bonne volonté » et par la distinction qu’opère ce message ceux, à qui elle sera refusée. A moins de considérer, depuis ces paroles jusqu’à nos jours, que tous les hommes furent de « bonne volonté » dans ce cas oublions tous les massacres et les horreurs.

     Saint Paul s’exprimant sur l’importance pour les circoncis et les incirconcis d’être une nouvelle création en Christ déclare : « Tous ceux qui suivront cette règle, que la paix et la miséricorde soit sur eux, et sur l’Israël de Dieu. » (Galates VI, 16) discriminant par ses paroles ceux qui se verront refuser cette paix et cette miséricorde.

Discriminer est un mot récent dans la langue française (1870). C’est le fondement même de l’intelligence que Dieu nous a donnée, car c’est la faculté de discerner, de distinguer et ensuite d’opérer un choix. C’est donc une absurdité d’interdire la discrimination lorsqu’elle s’opère selon sa signification et sa fonction. Ceci étant, puisque discriminer c’est faire appel à l’intelligence, dans l’application faite aux Juifs dans le cadre de l’antisémitisme, il faut considérer :

- Discriminer les Juifs pour appartenance à un groupe ethnique ou racial est stupide car personne, ici-bas, ne choisit son ethnie ou sa race, pas plus que son père et sa mère.

  Discriminer les pratiques morales de la religion juive avec leurs incidences dans la vie économique, sociale et politique, si elles ne sont pas compatibles avec celles de la civilisation (1) dans laquelle ils vivent, ou veulent s’insérer, est parfaitement légitime. De même pour l’expulsion si entêtement à contrevenir aux lois qui régissent ladite civilisation. On doit se faire respecter chez soi, ce que savaient faire nos ancêtres, et ne sont plus capables de faire les efféminés et les permissifs qui nous dirigent, allant jusqu’à confier, dans leurs délires mondialistes, les clefs de la souveraineté monétaire et frontalière de la maison France, à des entités étrangères, et à se montrer laxiste envers ceux qui haïssent et insultent la France tout en créant des zones de non-droit qui fabriquent les drames d’aujourd’hui et préparent ceux de demain, avec l’aide d’incompétents, de naïfs, d’odieux complices ou de traîtres.

     Discriminer c’est ce que nous faisons sans arrêt : entre le brigand et l’honnête homme, la justice et l’injustice, le vertueux et le vicieux, le policier consciencieux et le ripoux, le bon médecin et le charlatan, le bon remède et la potion magique, la femme vertueuse et la prostituée, etc. Nous discriminons dès que nous utilisons le verbe « être » qui est un verbe d’état : il est, ou n’est pas, ceci ou cela. Pensez au nombre de fois que vous l’utilisez dans une journée.

     Les partis politiques de gauche comme de droite se discriminent réciproquement et allègrement. Faut-il les traduire en justice ? Dans ce cas plus personne à l’Elysée et à l’Assemblée Nationale : tous devant les tribunaux ? Les journalistes ne discriminent-ils pas, et parfois outrageusement, dans le choix des informations qu’ils diffuseront ? Dans les questions qu’ils posent selon les personnes et leurs conceptions politiques ? : tous devant les tribunaux ?

     La question qu’il faut se poser à cet égard est : la discrimination est-elle fondée ou pas ? Sous quel aspect est-elle pratiquée et les faits la légitime-t-elle ? Imposer la non-discrimination parce qu’il s’agit de faire plaisir aux Juifs, ou sur leur pression, en dehors de tout questionnement sur ce qui est discriminé relèverait d’un parti-pris systématique. Elle apparaîtrait comme une muselière pour ceux qui s’efforceraient de montrer un visage beaucoup moins doloriste et orienté que celui présenté habituellement, et à satiété par les média, la littérature et le cinéma. Un tel procédé serait d’une grande malhonnêteté intellectuelle tant sur le plan historique que politique, et rendrait manifeste un désir de cacher qui discréditerait ceux qui useraient ou se feraient complice de cette pratique. Elle justifierait et légitimerait dans l’opinion publique la question suivante : Qu’avez-vous donc à dissimuler pour agir d’une façon aussi brutale et dictatoriale ?

     Faire de la discrimination fondée un délit, relèverait de l’imbécillité la plus crasse qui soit, et manifesterait l’esprit tordu, voire satanique, de ceux qui le proposeraient. Cela suffit de s’agenouiller, de se tortiller, devant tous ceux qui, depuis des siècles, haïssent la France et conspirent contre sa civilisation chrétienne ! En agissant ainsi, ce n’est pas seulement la France qui est attaquée, mais c’est aussi le Christ que l’on blasphème et déshonore car c’est de Lui qu’elle s’est abreuvée et a été façonnée. La haine il faudra la chercher là où elle est vraiment et non là où vous la supposez tendancieusement et arbitrairement. Pour cela, il suffira d’interroger honnêtement les faits et l’histoire, et non ceux qui curieusement, parmi les organismes accrédités, ne voient jamais les discriminations antichrétiennes et antifrançaises. Faut quand même ouvrir ses yeux, et ne pas prendre tout le monde pour des imbéciles, même si la dés-éducation nationale, les média et la publicité s’en chargent bien !

     Ceux qui posent ce principe de non-discrimination, se rendent-ils compte qu’ils paralysent l’intelligence dans son acte de discerner, de distinguer et de réagir aux circonstances auxquelles elle est confrontée et les choix à faire ? Paralyser l’intelligence n’est-il pas le procédé des dictatures et de celles qui se mettent en place ?

     Question subsidiaire : Selon la Table des nations (Genèse X, 1-2) qu’en est-il des hostilités, des préjugés, des allégations, des discriminations, des propos outrageants d’anti-japhetisme tenus contre la lignée européenne de Japhet (Fils de Noé) par son fils Gomer duquel sont issus (les Francs, les Celtes, les Germains, etc.) par ceux des lignées sémitiques (dont les Juifs) et chamitiques ?

(A suivre… « Antisémitisme et Juif, qu’est-ce à dire ? - 2 »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini

 

(1) Civilisation à distinguer du régime politique qui n’est qu’un moment dans l’histoire de cette civilisation. En France, la civilisation est chrétienne de pensée et de mœurs. Quoi qu’en disent les agités, les comploteurs et les révolutionnaires de tous bords, c’est à ses racines et sa vocation chrétiennes que la France retournera, après avoir payé le tribut de ses infidélités et de ses iniquités, par les drames et les malheurs suscités par ses ennemis intérieurs et extérieurs pour tenter de la dissoudre dans le cosmopolitisme et le mondialisme culturel et religieux.

samedi 2 juillet 2022

Quelle attitude en temps de persécution et de privation de sacrements ? - 1


QUELLE ATTITUDE EN TEMPS DE PERSECUTION

ET DE PRIVATION DE SACREMENTS ? - 1


     Beaucoup de Catholiques sont inquiets et indignés, à juste titre, face aux mesures prises par les autorités gouvernementales les privant des offices religieux et des sacrements, suite au Coronavirus. Cette situation de privation n’est pas nouvelle, des Catholiques l’ont connue lors de la Révolution de 1789 et ses suites. Pour notre consolation et calmer certains scrupules causés par l’empêchement, éviter de nous fourvoyer dans des manifestations sans véritable profit en ces temps eschatologiques et de châtiments, et conserver notre équilibre spirituel en le gardant enchaîné à la foi qui est au-delà du sensible, nous pourrons tirer profit - en cette situation préparatoire à d’autres plus pénibles encore - de la lettre que vous pourrez considérer comme vous ayant été adressée et intitulée :

     CONSOLATIONS pour les fidèles en temps de persécutions, de schismes, d’hérésies…Par M. DEMARIS prêtre catholique, professeur de théologie dans la maison des missionnaires de Saint Joseph à Lyon, exilé vers 1803, et mort pour la foi en Jésus-Christ.

     M. DEMARIS, voyant les fidèles menacés de se trouver sans pasteurs, sa charité, quoique enchaîné, lui fit écrire (à leur prière) la Règle de conduite qui suit, pour leur consolation.

MES CHERS ENFANTS,

     Placés au milieu des vicissitudes humaines et du danger qu’offre le choc des passions, vous adressez vos charités à votre père et vous demandez une règle de conduite.

     Je vais vous la montrer et tâcher de porter dans vos âmes la consolation dont vous avez besoin : Jésus-Christ, le modèle des chrétiens, nous apprend par sa conduite ce que nous devons faire dans les moments pénibles où nous nous trouvons. Quelques pharisiens lui dirent un jour :

« Retirez-vous d’ici, parce qu’Hérode veut vous faire mourir ». Il leur répondit : « Allez dire à ce renard que je chasse les démons, et que je guéris les malades aujourd’hui et demain, et le troisième jour j’aurai fini. Mais je dois agir encore aujourd’hui et demain et après-demain, car ils ne convient pas qu’un prophète meure hors de Jérusalem » (St Luc XIII, 31-33)

     Vous tremblez, mes chers enfants ; tout ce que vous voyez, tout ce que vous entendez est effrayant, mais consolez-vous, c’est la volonté de Dieu qui s’accomplit. Vos jours sont comptés, sa providence pèse sur vous. Chérissez ces hommes que l’humanité vous offre comme farouches ; ce sont des instruments que le Ciel emploie à ses desseins et, comme une mer courroucée, ils ne passeront pas la ligne prescrite contre les flots qui se balancent, s’agitent et se menacent.

     Le tourbillon orageux de la révolution qui frappe à droite et à gauche, et les bruits qui vous alarment, ce sont les menaces d’Hérode : qu’ils ne vous détournent point de vos bonnes œuvres ; qu’ils n’altèrent point votre confiance et qu’ils ne flétrissent pas l’éclat de vos vertus, qui vous unissent à Jésus-Christ. Il est votre modèle, et les menaces d’Hérode ne le détournent point de la carrière de sa destinée.

     Je sais que vous pouvez être privés de votre liberté, et que l’on peut même chercher à vous faire mourir. Je vous dirai donc ce que Saint Pierre disait aux premiers fidèles :

« Ce qui est agréable à Dieu est que, dans la vue de lui plaire, nous endurions les maux et les peines qu’on nous fait souffrir avec injustice : en effet, quel sujet de gloire aurez-vous si c’est par vos fautes que vous endurez de mauvais traitements ? Mais si en faisant le bien vous les souffrez avec patience, c’est là ce qui est agréable à Dieu, car c’est à quoi vous avez été appelés, puisque Jésus-Christ a souffert pour nous, vous laissant son exemple, afin que vous marchiez sur ses traces. Lui qui n’avait commis aucun péché, et de la bouche duquel aucune parole trompeuse n’est jamais sortie, quand on l’a chargé d’injures, il n’a point répondu par des injures ; quand on le maltraitait, il n’a point fait de menaces, mais il s’est livré entre les mains de celui qui le jugeait injustement. » (I Pierre II, 19-24)

     Les disciples de Jésus-Christ, dans leur fidélité à Dieu, sont fidèles à leur patrie et plein de respect envers les autorités ; fermes dans leurs principes, avec une conscience sans reproche, adorant la volonté de Dieu. Ils ne doivent point fuir lâchement la persécution : quand on aime la croix, on est hardi à l’embrasser et l’amour même nous réjouit. Elle est nécessaire à notre union intime avec Jésus-Christ ; elle peut arriver à chaque instant, mais elle n’est pas aussi méritoire et si glorieuse. Si Dieu ne vous appelle pas au martyre, vous serez comme ces illustres confesseurs dont saint Cyprien dit :

« Que sans être morts par la main du bourreau, ils ont cueilli le mérite du martyre, parce qu’ils y étaient préparés. »

     La conduite de Saint Paul, tracée dans les Actes des Apôtres nous donne ce beau modèle tiré de celui de Jésus-Christ. Allant à Jérusalem, il apprit, à Césarée, qu’il y serait exposé à la persécution ; les fidèles le prièrent de l’éviter ; mais il se croyait appelé à être crucifié avec Jésus-Christ, si telle était sa volonté. Pour toute réponse, il leur dit :

« Ah ! cessez d’attendrir mon cœur par vos larmes, je vous déclare que je suis prêt à souffrir à Jérusalem, non seulement la prison, mais la mort même pour l’amour de Jésus-Christ. » (XXI, 13)

     Voilà, mes chers enfants, quelles doivent être vos dispositions : le bouclier de la foi doit nous armer, l’espérance doit nous soutenir et la  charité doit nous conduire en tout. Si en tout et toujours nous devons être simples comme des colombes et prudents comme des serpents, nous devons l’être surtout lorsque nous sommes contristés pour Jésus-Christ.

     Je vous rappellerai ici une maxime de saint Cyprien qui, dans ces moments, doit être la règle de votre foi et de votre piété :

« Ne cherchons pas trop, dit cet illustre martyre, l’occasion du combat et ne le fuyez pas trop : attendons-la de l’ordre de Dieu et espérons tout de sa miséricorde. Dieu demande plutôt une humble confession qu’une protestation trop hardie. »

     L’humilité est toute notre force. Cette maxime nous invite à méditer sur la force, la patience et même la joie avec laquelle les saints ont souffert.

     Voyez ce que dit Saint Paul, vous serez convaincus que lorsqu’on est animé par la foi, les maux ne nous affectent qu’au dehors et ne sont qu’un instant de combat que la victoire couronne. Cette vérité consolante ne peut être appréciée que du juste. Aussi ne soyez pas surpris si, de nos jours, nous croyons ce que saint Cyprien (3) vit de son temps, lors de la première persécution : que la plus grande partie des fidèles couraient au combat avec joie.

     Aimer Dieu et ne craindre que lui seul, tel est l’apanage du petit nombre des élus. C’est cet amour et cette crainte qui font les martyrs, en détachant les fidèles du monde et en les attachant à Dieu et à sa sainte loi.

     Pour soutenir cette amour et cette crainte dans vos cœurs, veillez et prier, augmentez vos bonnes œuvres et joignez à cela les instructions édifiantes dont les premiers fidèles nous ont donné l’exemple. Entretenez-vous selon l’usage des premiers chrétiens, que nous retrace le chapitre des Actes des Apôtres.

     Cette pratique vous sera d’autant plus salutaire que vous êtes privés des ministres du Seigneur, qui alimentaient vos âmes du pain et de la parole.  Vous pleurez ces hommes précieux à votre piété, j’évalue votre perte : vous paraissez isolés à vous-mêmes, mais cet isolement, aux yeux de la foi, ne peut-il pas être salutaire ? C’est par la foi que les fidèles sont unis. En approfondissant cette vérité, nous croyons que l’absence du corps ne rompt point cette union, parce qu’elle ne rompt pas les liens de la foi, mais plutôt qu’elle l’augmente en la dépouillant de toute sensibilité.

(A suivre…si Dieu veut)

(1) Comme on conduisait saint Cyprien au supplice, le peuple, pénétré de douleur et fondant en larmes, s’écria : allons et mourrons avec lui ! Le Saint fit donner 25 écus d’or à son exécuteur.

QUELQUES REFLEXIONS SUITE A CET EXTRAIT

A - Cette lettre met en évidence le vocabulaire de ce prêtre. Il parle de charité (vertu surnaturelle et théologale) et non de solidarité maître-mot du vocabulaire maçonnique repris en chœur par l’immense majorité des Catholiques suivant en cela le très mauvais exemple venu d’en haut.

B - Je rappelle souvent combien il est important de garder notre regard fixé sur Jésus et sur ses comportements, en actes et paroles, face aux situations auxquelles il fut confronté, et rappelé ci-dessus par Saint Pierre. Il est notre exemple et notre enseignant en ces matières.

C - Nous remarquons que ce prêtre demande de respecter les autorités bien que celles- ci soient révolutionnaires, qu’elles aient spolié l’Eglise et l’aient envoyé en exil. Il est choquant de voir des chrétiens injurier, tenir des propos haineux envers des personnes détenant l’autorité qu’elles soient politiques ou religieuses qui leur déplaisent, ou qui les caricaturent avec des images suggérant la haine ou le mépris à leur encontre. Ce christianisme n’est pas le mien.

René Pellegrini

vendredi 1 juillet 2022

A propos de l'Immaculée Conception


A PROPOS DE L’IMMACULEE CONCEPTION


« Anne et Joachim s’embrassèrent dans un mouvement de sainte allégresse…

    Il me fut alors montré que la Conception de Marie avait été, par grâce, aussi pure que l’eût été, sans la chute originelle, toute conception humaine. La Sainte Vierge fut engendrée dans une pureté parfaite, et sous l’unique impulsion de la sainte obéissance (…) Je compris en même temps qu’elle immense influence la pureté, la chasteté, et la réserve des parents, exercent sur la sainteté de leurs enfants, et combien la continence des époux, après la conception, détourne du fruit conçu les germes des mauvaises passions.

     Je vis toujours, dans l’incontinence, et dans l’excès, la racine de la difformité du péché. »

(Sœur Anne-Catherine Emmerich)

jeudi 30 juin 2022

Prière à Notre-Dame d'Afrique pour la conversion des musulmans


                                PRIÈRE A NOTRE-DAME D'AFRIQUE

POUR LA CONVERSION DES MUSULMANS 

     Ô Cœur Saint et Immaculé de Marie, si plein de miséricorde, soyez touché de l’aveuglement et de la profonde misère des Musulmans.

     Vous, la Mère de Dieu fait homme, obtenez-leur la connaissance de notre Sainte Religion, la grâce de l’embrasser et la pratiquer fidèlement, afin que, par votre puissante intercession, nous soyons tous réunis dans la même foi, la même espérance et le même amour de votre divin Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ, qui a été crucifié et qui est mort pour le salut de tous les hommes, et qui, ressuscité plein de gloire, règne en l’unité du Père et du Saint-Esprit, dans les siècles des siècles.

Ainsi soit-il.

- Prière composée par Mgr Pavy, second évêque d’Alger, en 1858

mercredi 29 juin 2022

La Contre-révolution, qu'est-ce à dire ? - 2


LA CONTRE-REVOLUTION QU’EST-CE A DIRE ?  - 2 


     Prenons bien garde que la contre-révolution catholique n’est pas une révolution à l’envers - du genre œil pour œil, dent pour dent - mais le contraire de la Révolution. Il faut donc que sa forme constitutive, ou essence, soit celle d’une société chrétienne se substituant à la forme révolutionnaire. 

     Cette forme ou essence révolutionnaire sur laquelle s’appuie la Révolution qui, depuis 1789, fait massivement déraisonner les hommes (1) est constituée par ce qui est pompeusement appelé '' les Immortels principes de 1789 '', à savoir : les faux principes maçonniques de « Liberté Egalité Fraternité » fondés : 

- d’une part sur le refus, voire la haine, de l’ordre social chrétien, de la culture chrétienne, de la structure sociale et familiale chrétiennes et son remplacement par la mise en place de processus ''éducatifs'', culturels et politiques judéo-maçonniques destinés à corrompre et à subvertir tout ce qui revêt un caractère catholique, pour empêcher toute tentative de restauration chrétienne et, 

- d’autre part, sur le déploiement de l’immoralité et l’immodestie entretenues journellement par tous les supports qu’offrent les milieux de la mode, de la presse, de la télévision, des variétés, du cinéma, théâtre, etc., à laquelle s’ajoute la pratique du mensonge socialisé. 

     Cette animosité antichrétienne attestée, depuis l’origine, par les horreurs et les inhumanités de ses premiers agissements contre une population bien ciblée, sa continuité avec les guerres révolutionnaires exportatrices de ces faux principes, les conflits sociaux permanents entre classes sociales, la progressive dégénérescence morale de la société et, aboutissement logique de ce satanique et perpétuel esprit d’agitation et de révolte, les conséquences désastreuses actuelles, et pourtant provisoires, car n’ayant pas encore atteint la plénitude de leur ignoble application pratique : celles-ci se dissimulant toujours, et subtilement, derrière les mots mobilisateurs à la sonorité agréable, mais trompeuse, des faux principes républicains.

     Il faut bien comprendre et insister sur cette vérité : la nature d’une chose lui est donnée par sa forme (sens métaphysique du terme) ou essence. Pour l’institution révolutionnaire cette forme est constituée par : « Liberté, égalité, fraternité ». 

     En utilisant le triptyque révolutionnaire, la Révolution posera la liberté et l’égalité pour qu’elles se substituent à la hiérarchie sur laquelle sont fondés l’ordre social chrétien et la contre-révolution catholique, pour les renverser et les détruire. Celles-ci étant posées (liberté, égalité) pour mettre en acte la Révolution, lui donner l’existence, il faut lui ajouter la fraternité qui s’opposera à l’essence de l’ordre catholique : la vérité (remplacée par l’opinion) et la charité (remplacée par la solidarité). De façon opposée, pour acter ou donner l’existence à la contre-révolution et à l’ordre catholique, il faut ajouter la hiérarchie à la vérité et la charité. 

     Toute association, institution ou œuvre – monarchique, politique, sociale ou syndicale – fondée (ou revendiquant) le triptyque « Liberté, égalité, fraternité » est d’essence révolutionnaire. Tous les mouvements de l’échiquier politique, sans exception, sont tombés dans ce travers et rejette donc l’ordre constitutif d’une société chrétienne qu’ils aillent fleurir la statue de Sainte Jeanne d’Arc ou accole au mot chrétien un qualificatif tel que, par exemple, démocrate ou libéral, pour se promotionner en tant que démocrate- chrétien ou chrétien libéral, des qualificatifs qui véhiculent des principes ennemis du christianisme : cohabitation de principes contraires.

     Il en va de même pour tout mouvement qui se voudrait contre-révolutionnaire en adoptant ce triptyque. Ce mouvement pourrait s’afficher avec des bannières ou des cocardes à l’effigie du Christ-roi, du Cœur sacré de Jésus et ne tolérer en son sein que des Catholiques, la forme adoptée en ferait néanmoins un mouvement révolutionnaire car, il faut le répéter, la nature d’une chose lui est conférée par sa forme. D’où la grande prudence que doivent manifester les Catholiques sur les principes structurels d’une association, d’une œuvre, d’un mouvement catholique avant de s’y engager, ou d’obéir à ses mots d’ordre, car le chant des Alléluia et les Je vous salue Marie enflammés n’y changeront rien.

     Pour combattre l’hérésie politique et sociale qu’est la Révolution, et sa trilogie satanique issue de la complicité des synagogues et des loges maçonniques contre la société chrétienne, il faut avoir le courage de rompre avec ce qui lui permet d’exister : la fraternité révolutionnaire fondé sur l’opinion et la solidarité, et lui opposer la forme de la contre-révolution « Vérité, charité, hiérarchie » en lui soumettant notre intelligence et notre volonté. Ce n’est que cette forme qui est véritablement catholique et contre-révolutionnaire. Hors d’elle, et de ce courage, c’est l’échec assuré et œuvrer, encore et toujours, pour la Révolution et comme le disait Blanc de Saint Bonnet (2) :

« (…) ils espèrent mettre le navire à flot avec une partie des moyens qui le retiennent dans la vase ! »

     Dans les prochains articles nous examinerons chacun des termes de la trilogie contre- révolutionnaire, en commençant par la Vérité.

(A suivre…« La contre-révolution, qu’est-ce à dire ? – 3 : La vérité »…si Dieu veut)

René Pellegrini


(1) Les hommes (les personnes) constituent la ''matière'' nécessaire en acceptant de se faire imposer cette forme révolutionnaire.

(2) Antoine Blanc de Saint-Bonnet (1815-1880) monarchiste catholique, grand sociologue et philosophe du XIXe siècle.

 

mardi 28 juin 2022

AVIS ET MAXIMES - 5 : Le danger de la solitude


AVIS ET MAXIMES – 5 

 

LE DANGER DE LA SOLITUDE


Celui qui veut demeurer seul sans l’appui d’un maître et d’un guide,

est semblable à un arbre solitaire,

abandonné sans maître dans la campagne ;

quelques fruits qu’il produise,

les passants les cueilleront avant leur maturité.


- Les Avis Et Maximes sont extraits des œuvres spirituelles de Saint Jean de la Croix


René Pellegrini

 

Jésus est notre notre souverain Maître et notre Guide

 

 

lundi 27 juin 2022

Les Gilets Jaunes sous influence kabbalistique - 1


LES GILETS JAUNES SOUS INFLUENCE KABBALISTIQUE – 1


     Les gilets jaunes ont pris le chemin de la révolte, voire de la Révolution pour améliorer les choses contre un régime dont la structure est révolutionnaire depuis 1789. Autant vouloir éteindre un incendie en envoyant des torches enflammées. Ce qui a pu se faire en 1789 contre la monarchie catholique, avec des complicités extérieures comme dans toutes les révolutions modernes, n’a été possible que par la non-prise en compte par Louis XVI des avertissements successifs de l’Eglise contre la franc-maçonnerie, et les conseils le mettant en garde contre les activités des sociétés secrètes contre sa personne. Une négligence du roi qui lui coûta sa tête, et la décadence de la France orchestrée et poursuivie par ses ennemis séculaires depuis que la Gaule s’est convertie au christianisme. Depuis lors, c’est un régime révolutionnaire qui sévit en France. Si l’on comprend bien ce qu’est la Révolution dans son essence, dire nous sommes en République ou nous sommes en judéo-maçonnerie c’est dire la même chose. Il est donc vain et illusoire, pour les gilets jaunes, de vouloir changer les choses en demandant la démission de M. Macron et le R.I.C. Pourquoi ?

1 - Parce qu’en régime révolutionnaire, fruit de la Franc-Maçonnerie et de l’esprit kabbalistique insufflé par le judaïsme politique, les dés sont pipés et les élections au suffrage universel (même citoyen) ne sont qu’un vaste mensonge. Les prétendants sont filtrés, poussés en avant ou discrédités par les media aux ordres selon les intérêts des tireurs de ficelles.

2 - Parce que M. Macron n’est qu’une potiche comme ceux qui l’ont précédé, et comme le sera celui ou celle qui lui succédera, et même un éventuel gilet jaune, rouge, violet… faisant siennes les références révolutionnaires adoptées par la très grande majorité des français (démocratie et laïcité révolutionnaires, droits de l’homme et souveraineté du peuple (1) dont les  Juifs et les francs-maçons (utiles aux Juifs temporairement) sont les inspirateurs et les maîtres d’œuvre, c’est se placer sous influence kabbalistique. Ne pas oublier qu’ils sont derrière toutes les révolutions, soit comme participants actifs, soit comme inspirateurs, soit comme financiers.

     Les Catholiques devraient au moins savoir - du moins ceux qui ont encore la foi ou ne l’ont pas reniée - que la Révolution ne vient pas du Christianisme. Le Christ a donné un tout autre exemple en dirigeant les hommes non vers la Révolution contre les occupants romains de son époque, mais vers Dieu le Père et le Royaume de Dieu, en faisant du bien à tous. Elle ne vient pas du christianisme car ses principes sont contraires et, si pour attirer les hommes vers elle, la Révolution utilise des termes identiques à ceux du christianisme, comme : liberté, égalité, fraternité, justice, etc., le contenu et le sens de ces mots sont différents. Les principes révolutionnaires sont dans la ligne de ceux qui se sont inspirés des propos meurtriers contre Jésus-Christ pour s’en prendre aux premiers chrétiens et, ensuite, selon les circonstances de temps et de lieux, de l’influence acquise auprès des rois, des princes et des empereurs, comme instigateurs de persécutions contre les chrétiens. Ainsi, collaborer avec des révolutionnaires s’inspirant de principes fondamentalement hostiles au christianisme comme ceux de 1789 et les suivants, c’est combattre contre le Christ. C’est dire comme les Juifs et les Francs-maçons et tous ceux tombés sous leur influence : « Nous n’avons de roi que César ! » (St Jean XIX,16) et au sujet de Dieu ou du Christ « Nous ne voulons pas qu’il règne sur nous ! » (St Luc XIX, 14)

3 – Parce que la Révolution a été élaborée, planifiée et dotée de garde-fous par les Juifs et les francs-maçons, destinés à la protéger contre toute tentative visant à l’empêcher de parvenir à ce qui est son but final : la domination juive mondiale ou dictature mondiale. Ces ennemis du genre humain en général, et du christianisme en particulier, ne sont pas stupides pour ce qui est de défendre leurs acquis de 1789, et leur finalité encore lointaine à cette époque. Comme ils savent bien le faire, et l’ont toujours fait, les Juifs depuis leur expulsion d’Israël, aidés ensuite par leurs « idiots utiles » francs-maçons, et les diverses sectes et sociétés secrètes dont ils sont les chefs, ils noyautent tous groupements et mouvements civils, politiques ou religieux. Peu importe que le contestataire soit royaliste, anarchiste, de gauche, de droite, du centre, des gilets jaunes, etc. du moment que leur leitmotiv est révolutionnaire, et fait sien les mots de République, démocratie, droits de l’homme (sans Dieu), laïcité, souveraineté populaire, les sésames obligatoires pour entrer dans le jeu révolutionnaire et espérer avoir l’aval des faiseurs de rois pour concourir, espérer y faire carrière et, surtout être mis bien en avant par les media. Ils savent gérer contrairement aux potiches consentantes en CDD, qui peuvent parfois paniquer face à certains événements.

     En d’autres termes les gilets jaunes font involontairement, pour la plupart, le jeu de ceux qui ont mis beaucoup d’entre eux dans les misères dans lesquelles ils se trouvent, en adoptant les références philosophiques révolutionnaires qui appuient et inspirent leurs actions. Soyez certains que vous êtes infiltrés et manipulés, vous serez dérivés, divisés et récupérés. Aucune association, aucun parti politique, aucune religion, aucun syndicat n’échappe à leur influence ou à leur contrôle, et sera noyauté(e).

     Que les gilets jaunes, que je comprends sur le fond mais pas sur la forme revendicative adoptée, n’oublient pas ceci : les fourbes qui les auront noyautés agiront par influences soigneusement dissimulées. Ils vous donneront des gages de leur orthodoxie, et il vous faudra être très perspicace pour les reconnaître. Selon le degré de duplicité, la découverte de(s) l’infiltré (s) peut être tardive, et il est fort probable qu’il(s) ai(en)t fait des ‘’petits’’ qui resteront bien en place pour continuer leur œuvre de sape. Les Catholiques d’hier et d’aujourd’hui en savent quelque chose. L’état de l’Eglise Catholique depuis la Révolution dite française est là pour le prouver, exemple : des conjurés révolutionnaires et Francs-maçons, agissant sous les noms de code Volpe et Nubius n’allaient-ils pas à l’Eglise et ne communiaient-ils pas lors de l’Eucharistie pour donner le change ? (Alors qu’ils haïssaient l’une et l’autre)

4 – Parce qu’on ne combat pas la Révolution en adoptant ses principes mais par la Contre-Révolution qui n’est pas une Révolution à l’envers, mais le contraire de la Révolution. Elle est d’une toute autre nature. Elle implique d’autres principes que ceux du mantra trompeur à la sonorité agréable de « Liberté, Egalité, Fraternité… judéo-maçonniques » et de son application, ô combien exemplaire, par les ‘’hommes bons’’ qui venaient d’éliminer le ‘’tyran’’ permettant ainsi la mise en œuvre des Droits de l’homme (sans Dieu) par les coupeurs de têtes, suivis par la Terreur de 1793-1794, et le massacre de dizaines de milliers d’enfants, de femmes, d’hommes et de vieillards et, objet de festivité un certain 14 juillet . Quelle horreur ! Cette funeste Révolution qui, depuis, excite les peuples et les pousse de révolutions en révolutions, de massacres en massacres faisant la joie des ennemis implacables et séculaires du genre humain, car nécessaires pour l’accomplissement de leur projet diabolique dont les conséquences qui vous font gémir actuellement ne sont que les prémisses des douleurs, et la voie royale pour mener à l’apothéose de la dictature planétaire par leur accueil de l’Antéchrist : le despote universel de la race dite supérieure.

5 – Car ceux qui, parmi les gilets jaunes, n’ont que des vociférations, des propos et gestes obscènes contre des personnes ne paraissent pas meilleures que celles qu’elles critiquent, au-delà des apparences de justice qu’elles se donnent, car il n’y a pas loin entre la vulgarité et la démagogie. Les revendications légitimes n’ont pas besoin de ces outrances pour se rendre crédibles. On ne détruit pas une société humaine seulement avec des bombes mais aussi par des mœurs délétères. Ces comportements, chez certains, sont dictés par l’accumulation des déceptions, des rancoeurs, des trahisons. Ils signalent surtout un manque de maîtrise face à l’adversité, ou un désir de complaire à un certain auditoire. Une société dont la morale se désagrège est vouée à l’anarchie et ce qui en résulte toujours la barbarie. On ne construit rien de durable sur la haine. La Révolution fut construite sur la haine et la sauvagerie et elle ne fait, en France et à travers le monde qui s’en inspire, que se reproduire selon son espèce traînant avec elle toute sa laideur morale, intellectuelle, politique, etc…

6 – Maintenant, que penser de ceux qui, parmi les gilets jaunes et leurs sympathisants, dénoncent la Franc-maçonnerie ? Ils font bien ! mais c’est insuffisant car elle n’est que le paravent des Juifs politisés ou judaïsme politique. Est-ce par ignorance ou pour des raisons inavouables qu'ils font silence sur les Juifs kabbalistes et talmudistes comme inspirateurs et participants aux malheurs et à la décadence de la France ? Je ne saurai le dire. Mais cela est de nature à nous rendre très attentif les concernant, qu’elle que soit la qualité des analyses qu’ils produisent par ailleurs. Je dis que c’est insuffisant, comme s’en prendre aux flèches pour que cesse le tir de l’archer.

(A suivre… « Les Gilets jaunes sous influence kabbalistique – 2 »…si Dieu veut

 Mis sur un autre blogue le 14 novembre 2018

René Pellegrini


            

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dimanche 26 juin 2022

L'Ave Maria : La Salutation angélique


L’AVE MARIA : LA SALUTATION ANGELIQUE (1) 


     *Je vous salue Marie, pleine de grâce,

     Le Seigneur est avec vous,

     Vous êtes bénie entre toutes les femmes,

     Et Jésus le fruit de vos entrailles est béni.*

 

     **Sainte Marie, Mère de Dieu,

     Priez pour nous, pauvres pêcheurs,

     Maintenant et à l’heure de notre mort**

 

Ainsi soit-il.

 

(1) Cette prière permet d’exprimer deux états d’âme : louanges (bleu) et supplications (vert)

L’Ave Maria est la réunion des paroles de la salutation angélique à Marie (st Luc I, 28 ) avec la réponse de sainte Elisabeth à Marie (st Luc I, 42) auxquelles l’Eglise a rajouté « Mère de Dieu » - Theotokos en grec - lors de la proclamation de la maternité divine par le Concile d’Ephèse en 431 et confirmé par le Concile de Chalcédoine en 451. Titre de « Mère de Dieu » non parce que la nature et la divinité du Verbe de Dieu auraient leur origine en Marie, ce qui ne saurait être, mais parce que le Verbe de Dieu s’est incarné, s’est fait chair, a pris la nature humaine par Marie. Ainsi, ce qui est né de Marie (Jésus) est Dieu (en tant que Verbe de Dieu) et Homme (en tant que chair par l’enfantement dans le sein de la vierge Marie) d’où la double nature en Jésus : divine et humaine. Ne considérer en Jésus que son humanité et sa qualité de prophète c’est croire et raisonner comme les témoins de Jéhovah ou les musulmans.

 

René Pellegrini

Introduction à l'histoire des Patriarches - 10 : Le départ du pays natal - 4

INTRODUCTION A L’HISTOIRE DES PATRIARCHES – 10   LE DEPART DU PAYS NATAL – 4 (Genèse, XI, 27 – XII, 5)        Mais par cette stabili...