samedi 25 juin 2022

Traité du Saint-Esprit - 12 : L'Esprit du bien et l'Esprit du mal - 3


 

CHAPITRE 1  

 

TRAITE DU SAINT-ESPRIT – 12

 

L’ESPRIT DU BIEN ET L’ESPRIT DU MAL - 3 

 

     Qu’on ne croit pas que cette confiance au pouvoir et à la bonté des êtres surnaturels soit une chimère. D’abord, je voudrais qu’on me montrât une chimère universelle. Ensuite, personne ne méconnaît la valeur morale et intérieure de la prière. Par cela seul qu’elle prie, l’âme se soulage, se relève, s’apaise, se fortifie. Elle éprouve, en se tournant vers Dieu, ce sentiment de retour à la santé et au repos qui se répand dans le corps, quand il passe d’un air orageux et lourd dans une atmosphère sereine et pure. Dieu vient en aide à ceux qui l’implorent, avant et sans qu’ils sachent s’il les exaucera. S’il est un seul homme qui regarde comme chimériques ces heureux effets de la prière, parce qu’il ne les a jamais éprouvés, il faut le plaindre ; mais on ne le réfute pas.

     La prière a une forme plus élevée que la parole, c’est le sacrifice. Plus facile à constater, puisqu’elle est toujours palpable, cette seconde forme n’est pas moins universelle que la première. En usage chez tous les peuples, à toutes les époques, sous toutes les latitudes, le sacrifice s’est offert à des êtres bons ou mauvais, mais toujours étrangers au monde inférieur. Jamais le sang d’un taureau n’a ruisselé sur les autels en l’honneur d’un taureau, d’un être matériel, ni même d’un homme.

     Le droit au sacrifice ne commence pour l’homme que lorsque la flatterie voit un génie personnifié en lui, et c’est à ce génie que le sacrifice s’adresse ; ou, lorsqu’en le retirant du monde inférieur, la mort a fait de lui l’habitant du monde surnaturel. Or, dans la pensée du genre humain, le sacrifice a la même signification que la prière. Perpétuellement offert, il est donc la preuve perpétuelle de la foi de l’humanité à l’influence permanente du monde supérieur sur le monde inférieur.

     L’homme ne s’est jamais contenté d’admettre une action générale et indéterminée des agents surnaturels sur le monde et sur lui. Interrogé à tel moment qu’il vous plaira de son existence, il vous dira : Je crois au gouvernement du monde matériel par le monde spirituel, comme je crois au gouvernement de mon corps par mon âme ; je crois que chaque partie du monde inférieur est dirigée par un agent spécial du monde surnaturel, chargé de la conserver et de la maintenir dans l’ordre. Je crois ces vérités, comme je crois que dans les gouvernements visibles, pâle reflet de ce gouvernement invisible, l’autorité souveraine, personnifiée dans ses fonctionnaires, est présente à chaque partie de l’empire, afin de la protéger et de la faire concourir à l’harmonie générale.

     Personne n’ignore que les peuples de l’antiquité païenne, sans exception aucune, ont admis l’existence de héros, de demi-dieux, auxquels ils attribuaient les faits merveilleux de leur histoire, leurs législations, l’établissement de leurs empires. Personne n’ignore qu’ils ont cru, écrit, chanté que chaque partie du monde matériel est animée par un esprit qui préside à son existence et à ses mouvements ; que cet esprit est un être surnaturel, digne des honneurs de l’homme et assez puissant pour faire de la créature, dont le soin lui est confié, un instrument de bien ou un instrument de mal. La même croyance est encore aujourd’hui en pleine vigueur chez tous les peuples idolâtres des cinq parties du monde. 

     Dans cette croyance unanime, base de la religion et de la poésie, aussi bien que de la vie publique et privée du genre humain, n’y a-t-il aucune parcelle de vérité ? A moins d’être frappé de démence, qui oserait le soutenir ? Le monde des corps est gouverné par le monde des esprits : tel est, bien que l’ayant altéré sur quelques points secondaires, le dogme fondamental dont le genre humain a toujours été en possession.

     Voulons-nous l’avoir dans toute sa pureté ? Relisons les divins oracles. Dès les premières pages de l’Ancien Testament, nous voyons l’Esprit du mal se rendre sensible sous la forme du serpent, et ce séducteur surnaturel exercer sur l’homme une domination qu’il n’a jamais perdue. Nous voyons, d’un autre côté, les Esprits du bien gouverner le peuple de Dieu, comme les ministres d’un roi gouvernent son royaume.

     Depuis Abraham, le père de la nation choisie, jusqu’aux Macchabées, (1) derniers champions de son indépendance, tous les hommes de la Bible sont dirigés, secourus, protégés par des agents surnaturels, dont l’influence détermine les grands événements consignés dans l’histoire de ce peuple, type de tous les autres. Successeur, disons mieux, développement du peuple juif, le peuple chrétien nous offre le même spectacle. Mais, si les plus parfaites entre toutes les sociétés ont toujours été, si elles sont encore placées sous la direction du monde angélique, à plus forte raison les sociétés moins parfaites se trouvent-elles, à cause même de leur infériorité, soumises au même gouvernement.

 

(A suivre…« L’Esprit du bien et l’Esprit du mal – 4 »…si Dieu veut)

 

- C’est moi qui mets la note ci-dessous

 

(1) Selon l’opinion la plus vraisemblable le mot Macchabée est un surnom qui dérive du substantif hébreu maqqâb (marteau). Ce surnom fut donné à Judas à cause de son courage pour défendre l’indépendance juive. Ce surnom fut ensuite étendu aux autres frères de Judas et à ceux qui subirent courageusement la persécution d’Antiochus Epiphane. Selon l’historien juif Flavius Josephe, les Macchabées seraient le surnom donné aux membres d’une famille appartenant à la dynastie des Hasmonéens. Les deux livres des Machabées sont reconnus comme canoniques par l’Eglise catholique. Pour les Protestants, depuis le concile de Trente, ils sont rangés parmi les livres apocryphes.

 

René Pellegrini

 

vendredi 24 juin 2022

Le gouvernement occulte d'Israël - 3 : Preuves d'un gouvernement occulte d'Israël



 LE GOUVERNEMENT OCCULTE D’ISRAEL - 3

 

PREUVES D’UN GOUVERNEMENT OCCULTE D’ISRAËL


« Où il n’y a personne pour gouverner, le peuple périt » (Vulgate)

« Faute de direction un peuple succombe » (Bible de Jérusalem)

« Faute de politique un peuple tombe »

(Traduction œcuménique de la Bible : TOB)


     Après l’introduction de l’article précédent venons-en aux preuves d’un gouvernement occulte de la nation juive. Deux lettres datées du XVe siècle, une en français, l’autre en espagnole. La première imprimée en français, par l’Abbé Bouis prêtre d’Arles, dans un ouvrage intitulé « La Royale Couronne des Roys d’Arles a Messrs les Consulz et Gouaerneurs de la Ville, Par J. Bouis, pbr en Avignon, par Jacques Brameray, 1650). Elles ont été remises au jour par l’Armana prouvençau de 1880, par la Revue des études juives de 1880 (1) et par le Courrier de Vienne en 1881.

LETTRE DES JUIFS D’ARLES A CEUX DE CONSTANTINOPLE

« Honorables juifs, salut et grâce. Vous devez savoir que le roi de France, qui est le nouveau maître du pays de Provence, nous a obligés par cri public de nous faire chrétiens ou de quitter son territoire. Et ceux d’Arles, d’Aix et de Marseille veulent prendre nos biens, menacent nos vies, ruines nos synagogues et nous causent beaucoup d’ennuis ; ce qui nous rend incertains de ce que nous devons faire pour la loi de Moïse. (2) Voilà pourquoi nous vous prions de vouloir sagement nous mander ce que nous devons faire (Chamor, Rabbin des Juifs d’Arles, le 13 de Sabath 1489.) » (3)

REPONSE DES JUIFS DE CONSTANTINOPLE A CEUX D’ARLES ET DE PROVENCE

     Placés devant l’alternative de se convertir au catholicisme ou de fuir à l’étranger, le gouvernement occulte juif appelle les Juifs à la simulation par Lettre du 13 janvier 1489 des « grands satrapes » au rabbin Chamor, d’Arles (France)

« Bien-aimés frères en Moïse, nous avons reçu votre lettre dans laquelle vous nous faites connaître les anxiétés et les infortunes que vous endurez. Nous en avons été pénétrés d’une aussi grande peine que vous-mêmes. L’avis des grands Satrapes et Rabbins est le suivant :

« A ce que vous dîtes que le roi de France vous oblige à vous faire chrétiens : faites-le, puisque vous ne pouvez faire autrement ; mais que la loi de Moïse se conserve dans votre cœur. (4)

« A ce que vous dites qu’on commande de vous dépouiller de vos biens : Faites vos enfants marchands, afin que, peu à peu, ils dépouillent les chrétiens des leurs. »

« A ce que vous dîtes qu’on attente à vos vies : faites vos enfants médecins et apothicaires afin qu’ils ôtent aux chrétiens leurs vies. »

« A ce que vous dîtes qu’ils détruisent vos synagogues : faites vos enfants chanoines et clercs afin qu’ils détruisent leurs églises.

« A ce que vous dîtes qu’on vous fait d’autres vexations : faites-en sorte que vos enfants soient avocats et notaires, et que toujours ils se mêlent des affaires des Etats, afin que, en mettant les chrétiens sous votre joug, vous dominiez le monde et vous puissiez vous venger d’eux. »

« Ne vous écartez pas de cet ordre que nous vous donnons, parce que vous verrez par expérience que d’abaissés que vous êtes aujourd’hui, vous arriverez au faîte de la puissance. » Cette lettre est signée (V.S.S.V.F.F., prince des Juifs de Constantinople, le 21 de Casleu, 21 novembre 1489) (5)

     Ces deux lettres ne figurent pas seulement dans le livre de l’Abbé Bouis en 1641. Elles ont probablement déjà été imprimées avant cette date, en 1583, dans un ouvrage espagnol intitulé « La Silva curiosa…» publié à Paris, par un gentilhomme navarrais nommé Julien de Medrano. Cité par la Revue des études juives, 1880.


René Pellegrini 

- C’est moi qui mets en gras et souligne en rouge, dans les citations.

(1) Revue fondée sous le patronage de M. le baron James de Rothschild.

(2) Lorsqu’ils parlent de la « Loi de Moise » cela ne doit pas abuser les chrétiens. Car ce qu’ils appellent « Loi de Moïse » n’est pas leur véritable référence. Ce sont les commentaires du Talmud qui sont considérés par les Rabbins comme lui étant supérieur. On a là l’explication de la persistance de l’antichristianisme séculaire des juifs et de leur aveuglement spirituel.

(3) Ce que ne mentionne pas le Rabbin d’Arles c’est le pourquoi de la décision de l’autorité royale. Dans toutes les nations dans lesquelles ils étaient hébergés, les Juifs réussissaient le tour de force de se rendre odieux aux yeux de toutes les populations par l’usure qu’ils pratiquaient, par leurs mœurs talmudiques et antichrétiens. La réponse des Satrapes de Constantinople ne faisant que confirmer les scélératesses de la mentalité et de l’immoralité de l’enseignement talmudique. La connaissance de l’hébreu se répandant en Europe, les passages compromettants ont été expurgés du talmud pour les soustraire aux yeux des profanes, en laissant des lacunes à leur place, mais, afin de ne pas les perdre, ils furent confiés à la mémoire par l’enseignement oral.

(4) « chrétiens (…) mais que la loi de Moïse se conserve dans votre cœur » Ces propos expliquent et mettent en lumière l’ancienneté de l’infiltration marrane et son travail à l’intérieur de l’Eglise à tous les niveaux hiérarchiques. Ils soulèvent aussi une grave question : celle de la duplicité des Israélites et la sincérité de bien des conversions juives au cours de l’histoire jusqu’à nos jours. Ce caractère double prenant racine dans la mentalité sémitique caractérisée, entre autres choses, par l’esprit révolutionnaire, l’utilitarisme et l’égalitarisme qui servira, ensuite, pour mieux dominer les ‘’égaux’’.

Une seule façon de se prémunir de l’influence néfaste de ces hypocrites et faux disciples de Moïse et de l’ancienne synagogue infidèle : l’attachement sans faille aux enseignements de Jésus-Christ et de l’Eglise. Pour qualifier cet attachement on utilisera, aujourd’hui, le mot infamant de radicalisation bien que je préfère, et de loin, celui d’intégrité et de fidélité envers les enseignements divins et magistériels. Même si l’utilisation de ce mot est commode pour l’amalgame désobligeant, il ne doit pas faire peur ou traumatiser car il y a des radicalisés partout : de la Révolution, de la laïcité, des droits de l’homme sans Dieu, de la République, de l’avortement, du mariage gay, etc. (à vous de compléter la liste qui sera longue) : en fait un très très grand nombre de radicalisés. J’ignore, à ce jour, si un centre de déradicalisation, de repérage et de traitement (6) est prévu pour les personnes atteintes par ces genres de radicalisation. Pour ce qui me concerne, l’important est de savoir que je suis partisan d’appeler chat, un chat, mais pas adepte de la duplicité, du mensonge socialisé, de l’assassinat politique ou autre, pas plus que de la ceinture d’explosifs, car toute personne agit selon la foi et les mœurs de sa croyance philosophique ou religieuse, et, ce n’est pas l’enseignement que j’ai reçu et accepté de mettre en pratique en suivant les préceptes de l’Evangile de Jésus-Christ et l’enseignement des docteurs, des saints et des vrais Papes de l’Eglise catholique, et non celui de ses démolisseurs prévaricateurs et idolâtres ensoutanés ou pas.

(5) Après avoir lu la réponse des « Grands Satrapes et des rabbins de Constantinople » celui qui observe la puissance et l’influence mondiale qu’ils ont acquis depuis cette lettre de 1489 peut-il encore, raisonnablement, avoir des doutes sur leur souscription à l’état l’esprit qui leur fut inculqué et qui les anime dans les nations, avec la mise en œuvre de leur plan de domination sur les chrétiens, les Etats et le monde ainsi que la méthode d’infiltration de l’Eglise catholique pour la détruire ? Cette remarque pour les complices « idiots utiles » et indécrottables contempteurs catholiques ou pas de la ‘’théorie du complot’’ qui, tout à coup existe, lorsque des hommes politiques en sont eux-mêmes victimes ! Laissez-les donc pérorer ces aveugles et conducteurs d’aveugles dignes émules et héritiers des races de vipères pharisiennes.

(6) Comme la très démocrate et bien-pensante madame Nathalie de Saint-Cricq, responsable du service politique de France 2, le demandait pour les « Je ne suis pas Charlie » qui, pour certains dont moi-même avait peut-être, pour madame, le très mauvais goût de ne pas être friands, de ne pas soutenir et de ne pas vouloir véhiculer par cette affichette les grossièretés, les blasphèmes et la scatologie des rédacteurs d’une certaine presse de pissotière et de blasphèmes. Pour la dame, sa particule de dans le contexte relève de la noblesse de caniveau ! Pour le Saint ça fait désordre. Pour le Cric(q) très bien adapté pour pousser cette propagande nauséabonde ! Pour ceux qui veulent s’abreuver à la haute sagesse de la dame, et sur sa mise en pratique de la tolérance pour la liberté d’expression, c’est ici : https://www.youtube.c5 om/watch?v=8rhzCyqVkDo

jeudi 23 juin 2022

Prière de Sainte Rita


PRIERE DE SAINTE RITA

VIERGE SAINTE, AU MILIEU DE VOS JOURS GLORIEUX

 

     Vierge Sainte, au milieu de vos jours glorieux, n’oubliez pas les tristesses de la terre.

Jetez un regard de bonté sur ceux qui sont dans la souffrance, qui luttent contre les difficultés et qui ne cessent de tremper leurs lèvres aux amertumes de cette vie.

Ayez pitié de ceux qui s’aimaient et qui sont séparés !

Ayez pitié de l’isolement du cœur !

Ayez pitié de notre foi !

Ayez pitié des objets de notre tendresse !

Ayez pitié de ceux qui pleurent, de ceux qui prient, de ceux qui tremblent !

Donnez à tous l’espérance et la paix.

Ainsi soit-il.

 

 

 

René Pellegrini

mercredi 22 juin 2022

L'adultère et la fornication - 8 : La fornication dans les Saintes Ecritures - 2


 

L’ADULTERE ET LA FORNICATION - 8 


LA FORNICATION DANS LES SAINTES ECRITURES - 2 

 

     En espérant que la grâce de Dieu et le désir de l’aimer et de le servir vous fassent être de ceux-là :

« C’est ce que quelques-uns de vous ont été, mais vous avez été lavés, mais vous avez été sanctifiés, mais vous avez été justifiés au nom de Notre-Seigneur Jésus-Christ, et par l’Esprit de notre Dieu. » (I Corinthiens VI, 11)

« Car autrefois vous étiez ténèbres, mais maintenant vous êtes lumière dans le Seigneur. Marchez comme des enfants de lumière, (…) examinez ce qui est agréable à Dieu. » (Ephésiens V, 8-10)

     Pour aider à favoriser ce changement de comportement, ici-bas, pour vous-même et le plus grand nombre, vous devez choisir sur le plan temporel entre deux modes de vie provenant de deux civilisations générant deux types de société :

     1 - Soit vous mettre au service de la civilisation moderne émanant du courant artistique et intellectuel de la Renaissance, poursuivie par la Réforme religieuse protestante et la philosophie dite des ‘’Lumières’’ qui s’avèrent être, en s’écartant des lois divines, des ténèbres de plus en plus épaisses plongeant l’humanité dans un véritable obscurantisme moral, spirituel, intellectuel et religieux. Ce sont ces trois courants : artistique, religieux et philosophique qui préparèrent la Révolution de 1789, avec laquelle, aujourd’hui, tous les partis politiques, sans exception, ont unanimement œuvrés pour éjecter Dieu et Notre-Seigneur Jésus-Christ de toutes les institutions publiques de l’Etat. Après plus de deux siècles de planification et de mûrissement des lois laïques, leurs conséquences logiques dans l’ordre moral et leurs retombées dans le domaine social, économique, financier et politique, elles génèrent une course inexorable vers le mensonge éhonté, l’immoralité, la décadence, le paupérisme et, à plus ou moins long terme, la dictature politico-religieuse sans pitié d’un système idéologique qui ne distinguera pas, comme l’enseigne la doctrine de l’Eglise, entre ces deux pouvoirs (1).

     2 - Soit vous mettre au service de la civilisation et de la société chrétiennes fondées sur la sagesse des lois évangéliques et le respect des droits de Dieu, pour le rétablissement moral, social, économique, financier et politique de la société. 

     Il n’y a pas, et il n’y a jamais eu, en politique (2) comme en religion, de positionnement intermédiaire agréé par Dieu, et ce, depuis le Livre de la Genèse III, 15 faisant état de deux postérités distinctes - celle de Dieu et celle du Serpent - jusqu’au Livre de l’Apocalypse III, 16 dans lequel Dieu vomit les tièdes de sa bouche.

     Vous devez donc choisir entre le soutien et la défense du laxisme fou et de l’impiété des lois et des suggestions laïques et républicaines sur les mœurs, OU le soutien et la défense des lois et des conseils éprouvés de la sagesse de Dieu sur cette question, en adoptant le programme de Notre-Seigneur, de Saint Paul et de l’enseignement de l’Eglise catholique préconisé par Saint Pie X : « Tout restaurer dans le Christ. » (Lettre sur le Sillon, 25 août 1910).

     Vous devez donc vous placer et travailler sous l’étendard de la Révolution, sa laïcité et sa ‘’morale’’ sataniques avec pour finalité la damnation éternelle, OU vous placer et oeuvrer sous l’étendard des béatitudes et des enseignements moraux de Notre-Seigneur Jésus-Christ et de l’Eglise avec comme finalité la félicité éternelle.

     Face à la barbarie qui s’annonce vous n’avez plus d’autres alternatives

… « Car c’est par lui (Jésus-Christ) que toutes choses ont été créées dans les cieux et sur la terre (…) Et lui-même est le chef du corps de l’Eglise (…) Parce qu’il a plu au Père que toute plénitude habitât en lui ; et par lui de se réconcilier toutes choses, pacifiant par le sang de sa croix, soit ce qui est sur la terre, soit ce qui est dans les cieux. » (Saint Paul aux Colossiens I, 16-20)

     Si, jusqu’à ce jour nous avons été désinvolte avec les préceptes de Dieu, si nous nous sommes laissés façonner par les mœurs et les modes du monde et nous les avons promotionnées, il est sage de réformer ses voies en les bordant désormais par les commandements et les conseils divins et de l’Eglise qui permettront de s’approcher de Dieu en toute confiance pour solliciter son pardon, sachant que :

« Si vos péchés sont comme l’écarlate, ils deviendront blancs comme la neige, et s’ils sont rouges comme le vermillon, ils seront blancs comme la laine. » (Isaie I, 18)

« Tout ce que me donne mon Père viendra à moi, et celui qui vient à moi, je ne le jetterai pas dehors » (St Jean VI, 17)

 

FIN DE ADULTERE ET FORNICATION 

René Pellegrini

 

(1) Je dis bien distinction entre politique et religion et non séparation comme les abrutis de 1905 l’ont votée pour pouvoir s’accaparer la sphère morale et poursuivre avec ténacité et implacabilité la déchristianisation de la France, avec les conséquences que l’on voit de nos jours.

(2) En saine philosophie, la politique est une partie de la morale qui se divise en trois parties : l’éthique ou art de la conduite individuelle, la politique ou art de gouverner une cité et l’économie ou art de la gestion familiale. Ce qui signifie que parler d’économie politique associant gestion de la maison avec gouvernance de la cité est contradictoire et donc signe de l’erreur. Celle-ci aura donc des conséquences sur la valeur des échanges. Si cette science appelée l’économie politique est apparue au XVIIIe siècle c’est pour résoudre le problème de la valeur indépendamment de la morale. C’est ce qui a fait la force et assuré la victoire du judaïsme, car c’est dans le prêt à intérêt que réside la force du libéralisme, cette doctrine qui favorise le judaïsme et sa domination. La politique lorsqu’elle n’est pas confondue avec la « cuisine électorale » est ordonnée à la poursuite du bien commun qui est la vie vertueuse de la multitude.

 

Mis sur un autre blogue le 3 avril 2014

 

 

 

mardi 21 juin 2022

AVIS ET MAXIMES - 4 : Porter un fardeau


 

AVIS ET MAXIMES – 4 

 

PORTER UN FARDEAU  


     Il vaut mieux porter un lourd fardeau en compagnie d’un fort, qu’un fardeau léger en compagnie d’un faible.

     Lorsque vous êtes sous le poids des afflictions, vous êtes unis à Dieu qui est votre force et qui se trouve avec ceux qui sont dans la tribulation ;

     quand vous êtes sans fardeau, vous êtes avec vous-même et vous n’êtes que faiblesse, car la vertu et la force de l’âme grandissent et se fortifient dans les épreuves de la patience.

- Les Avis Et Maximes sont extraites des œuvres spirituelles de Saint Jean de la Croix.

 

René Pellegrini

 

Fardeau a

 

lundi 20 juin 2022

Les Exercices spirituels de Saint Ignace de Loyola - 6 : Conseils pour les Exercices spirituels


LES EXERCICES SPIRITUELS 

DE SAINT IGNACE DE LOYOLA - 6

 

CONSEILS POUR LES EXERCICES SPIRITUELS


     Les Exercices spirituels de Saint Ignace de Loyola sont tout indiqués pour faire prendre conscience de la gravité du péché qui est une atteinte à la majesté de Dieu, par des exemples tirés de la Sainte Ecriture comme : l’unique péché d’Adam et son expulsion du Paradis terrestre, l’unique péché des anges rebelles et leur bannissement de devant la face de Dieu et, par contraste, les péchés nombreux d’un homme pris en général. Gravité de ce péché qui s’oppose à la raison, et ses funestes conséquences s’il n’est pas effacé par la confession et la pénitence. Ces exemples ayant pour but de nous aider à amender notre vie et à la rendre conforme à la volonté de Dieu, premier servi.

     Pour les personnes qui sont intéressés par les Exercices spirituels de Saint Ignace de Loyola, ils doivent prêter toute leur attention à la recommandation du Pape Pie XI concernant la manière de dispenser ces Exercices : 

« (…) à la seule condition de continuer à être authentiquement ignaciens. »

     En effet, selon l’adage bien connu « tout ce qui brille n’est pas or » tous les Exercices de Saint Ignace qui peuvent être dispensés, ici ou là, ne reflètent pas forcément l’authentique esprit de Saint Ignace. Or, leur efficacité dépend justement de la recommandation que faisait le Pape. Et, s’il a jugé utile de faire cette observation, dans une Encyclique, c’est qu’il avait dû constater que, déjà à son époque, on se permettait certaines libertés avec ces Exercices.

     Aujourd’hui, l’Eglise conciliaire est pénétrée par l’esprit et l’ecclésiologie du Concile Vatican II qui, pour s’ouvrir au monde par le dialogue œcuménique, s’est laissée infiltrer par le cheval de Troie qu’est l’esprit moderniste. Celui-ci, selon l’encouragement et l’exemple venu de la haute hiérarchie, se répercute désormais dans toutes ses structures d’enseignement (catéchèse, écoles, séminaires, facultés de théologie) dans ses livres théologiques et de spiritualité, et dans ses ordres religieux masculins et féminins.

     De nos jours, la méthode la plus recommandable et reflétant le mieux l’esprit antilibéral de Saint Ignace, condition essentielle de leur efficacité était, au XXe siècle, celle du Révérend Père François de Paule Vallet (1883-1947), fondateur de la Congrégation des Coopérateurs Paroissiaux du Christ-Roi. (CPCR).

     Les prêtres et les religieux qui acceptent encore d’utiliser cette méthode et l’esprit antilibéral qui l’accompagne doivent être recherchés en priorité. En dehors de cette méthode, par prudence, il vaut mieux se procurer le Livre des Exercices du Père Vallet et se prendre en mains pour les pratiquer soi-même, en suivant les instructions données. Mais rien ne remplacera une bonne retraite spirituelle avec un bon conducteur des Exercices.

PENSEZ-Y

(A suivre…« Eternité ! Ô éternité ! »…si Dieu veut)


René Pellegrini 


NOTA BENE :

Pour ceux qui seraient intéressés par les Exercices spirituels de Saint Ignace de Loyola (Hommes, femmes, jeunes gens) il faut s’adresser, pour la France, de préférence à Monsieur l’Abbé Philippe Guépin, 88 rue d’Allonville – 44000 - NANTES

 

Pour ceux vivant à l’étranger, lui demander s’il prévoit des Exercices par correspondance.

 

Vision de Saint Ignace de Loyola

dimanche 19 juin 2022

Prière du Notre Père : Pater Noster


 PRIÈRE DU NOTRE PÈRE : PATER NOSTER (1

   « Notre Père, qui êtes aux cieux,

    Que votre nom soit sanctifié ;

    Que votre règne arrive ;

    Que votre volonté soit faite sur la terre comme au ciel.

    Donnez-nous aujourd’hui notre pain quotidien ;

    Pardonnez-nous nos offenses, comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés ;

    Et ne nous laissez pas succomber à la tentation ;

    Mais délivrez-nous du mal.

                  Ainsi soit-il. » (St Matthieu VI, 9-13)


(1) Cette prière enseignée par Jésus à ses apôtres comporte sept demandes : Les trois premières sont relatives à Dieu, appelé Père, et demandant, pour ici-bas, la sanctification de son nom, c’est-à-dire que l’honneur lui soit dû en tous lieux, l’extension et la réalisation universelle de son royaume et l’exécution par les hommes de ses commandements comme ils le sont dans le ciel par les anges. Les quatre autres demandes sont relatives aux hommes, à leurs besoins temporels, à nos péchés et la grâce de ne pas succomber à nouveau dans les tentations.

René Pellegrini

samedi 18 juin 2022

Faut-il observer le Sabbat ? - 10 : Comprendre l'immutabilité de Dieu - 1


FAUT-IL OBSERVER LE SABBAT ? – 10

 

COMPRENDRE L’IMMUTABILITE DE DIEU - 1


     Retour sur la remarque de ma lectrice adventiste mentionnée dans mon premier article, ici : https://la-royaute-du-christ.blogspot.com/2022/05/faut-il-observer-le-sabbat-1.html

« (…) de plus, on dit que Dieu ne change pas, donc si il écrit lui-même de sa main ces 10 commandements, à mon avis ils sont éternels (…) »

     Le changement ou le mouvement est la caractéristique des êtres ayant la capacité de passer d’un mode d’être à un autre mode. Qu’en est-il pour Dieu ?

     Dire que Dieu ne change pas signifie qu’Il est immuable. Cela amène à parler de son immutabilité. Il y a deux sortes d’immutabilité en Dieu :

- L’une ‘’physique’’ dans sa nature

- L’autre morale, dans les décisions de sa volonté, par exemple : « Dieu ne change pas ».

     Aujourd’hui :

IMMUTABILITE DE DIEU DANS SA NATURE :

     Considéré dans sa nature, Dieu ne peut changer à un triple point de vue :

     * Dans son existence car :

         - Il ne peut passer de la non-existence à l’existence, puisqu’Il ne dépend pas d’une autre cause que Lui-même ;

         - Il ne peut pas plus passer de l’existence à la non-existence, puisqu’Il est l’Être nécessaire duquel dépendent tous les autres êtres.

     * Dans son essence car son essence n’est pas moins nécessaire que son existence. De plus, il ne peut y avoir transformation ou changement substantiel que dans les êtres composés de matière et de forme (l’homme, les animaux, etc.) et pas l’Etre sans aucune composition, c’est-à-dire l’Etre simple qu’est Dieu.

     * Dans ses attributs, puisqu’ils se confondent avec son essence et que, d’ailleurs, Dieu est l’Acte pur qui n’évolue pas. Il n’y a pas en Lui du plus ou du moins – ce qui supposerait une imperfection, comme chez les êtres humains par exemple – mais il possède une égale perfection dans tous ses attributs (amour, bonté, charité, miséricorde, justice, etc.)

 

(A suivre… « Immutabilité de Dieu dans sa morale »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini

 

vendredi 17 juin 2022

11 certitudes sur l'Antéchrist : Certitude 8 b


 

ANTECHRIST – 12

 

11 CERTITUDES SUR L’ANTECHRIST – 8b

CERTITUDE  8b

     L’ANTECHRIST FERA UNE GUERRE ACHARNEE A DIEU ET A L’EGLISE – 2

     En considérant la Tradition chrétienne sur la manière dont s’exercera la persécution de l’Antéchrist, Saint Augustin répond :

« La première persécution (celle des Césars) a été violente : pour forcer les chrétiens de sacrifier aux idoles, on les proscrivait, on les tourmentait, on les égorgeait. La seconde est insidieuse et hypocrite ; elle existe actuellement : les hérétiques et les faux frères en sont les auteurs. Il en viendra plus tard une autre, plus dangereuse que les précédentes ; car elle joindra la séduction à la violence, c’est la persécution de l’Antéchrist. » (Enarration in Psalmum, IX, n° 27)

     Les persécutions antichrétiennes sataniques, dans l’histoire de l’Eglise, ont revêtu des formes diverses et des persécuteurs différents :

- D’abord, la violence cruelle des empereurs dans les tous premiers siècles de l’Eglise

- Ensuite, plus insidieuse, subtile et hypocrite par l’apparition des hérétiques et des faux frères qui est toujours d’actualité.

- Enfin, la haine ultime de Lucifer par l’entremise de l’Antéchrist faite « de séduction et de violence » et qui commencera contre Dieu :

« Et elle ouvrit la bouche (la bête = l’Antéchrist) pour blasphémer contre Dieu, pour blasphémer son nom, et son tabernacle, et ceux qui habitent le ciel. » (Apocalypse XIII, 6-7)

     L’Antéchrist ouvrira vraiment sa bouche et se mettra à l’œuvre, lorsque muni des pleins pouvoirs de Satan, il sera dans la plénitude de son règne ; il parlera aussi par la bouche des faux prophètes et par ses faux apôtres. Il vomira sa haine fanatique, la perfidie et le blasphème contre Dieu, d’abord :

« pour blasphémer son nom » et en interdisant de lui rendre un culte.

     Les chrétiens fidèles qui vivront à cette époque seront témoins de cet effroyable effondrement de la foi et de la piété, dont les imprécations sur Dieu du socialiste et révolutionnaire Pierre-Joseph Proudhon (1809-1865) ne sont qu’une anticipation

du plus grand blasphème exprimé par les hommes et proféré par le porte-parole de Lucifer à savoir, l’attribution à Dieu des péchés et du mal :

« Le premier devoir de l’homme intelligent est de chasser incessamment l’idée de Dieu de son esprit et de sa conscience ; car Dieu, s’il existe, est essentiellement hostile à notre nature (…) Dieu, c’est sottise et lâcheté ; Dieu, c’est hypocrisie et mensonge ; Dieu, c’est Tyrannie et mystère ; Dieu, c’est le mal. » (Système des contradictions, chapitre VIII, T1, page 382 – 2e édition)

     Ensuite

     « Pour blasphémer contre son tabernacle ». Ici, le tabernacle, l’objet blasphémé peut revêtir deux significations :

- Soit « blasphémer » contre le temple céleste.

- Soit « blasphémer » contre la nature humaine dont s’est revêtue la divinité, et à laquelle il s’est unie hypostatiquement, continuant ainsi d’être unie dans le ciel et la Très-Sainte Eucharistie.

     C’est donc contre ce tabernacle que l’Antéchrist, et les siens, vomira le blasphème et fera mourir ceux qui lui rendront un culte, et confesseront que Dieu s’est fait chair, et que Jésus de Nazareth qui a été crucifié est bien le Messie promis.

     Enfin,

     « Pour blasphémer ceux qui habitent dans le ciel. » c’est-à-dire les apôtres et les martyrs qui ont souffert pour le témoignage rendu au nom de Jésus en annonçant l’Evangile du salut, et ceux qui, à cette époque, souffriront et mourront pour ce même témoignage dans un monde dans lequel la foi sera quasiment éteinte. En fait, tous ceux qui résisteront à sa perfidie, à ses menaces et à sa puissance, et qui, selon l’Ecriture, seront livrés aux nations par l’Antéchrist et ses adeptes : 

« Alors, ils vous livreront aux tribulations, et ils vous tueront ; et vous serez en haine à toutes les nations, à cause de mon nom. » (St Matthieu, XXIV,9)

     Ces tribulations avec la mort comme conséquence, car ils ne pourront pas cesser de prêcher, à l’image de leur Maître et Seigneur, l’Evangile du salut dans un monde où la foi s’est quasiment éteinte, ni de témoigner pour le nom de Jésus

(A suivre…si Dieu veut)


René Pellegrini


 

 

 

jeudi 16 juin 2022

Vous les reconnaîtrez à leurs fruits


VOUS LES RECONNAITREZ A LEURS FRUITS

     C’est une question des plus importantes que de bien connaître les fruits sur lesquels le Sauveur veut attirer notre attention.

     Plusieurs en effet prennent pour des fruits ce qui n’est que le vêtement des brebis, et ils se laissent tromper par les loups.

     Je veux ici parler des jeûnes, des aumônes ou des prières, qu’ils étalent sous les yeux des hommes sans aucune intention que de plaire à ceux qu’étonne la difficulté de ces œuvres.

     Ce ne sont donc pas ces fruits qui peuvent aider à les reconnaître.

     A quels fruits, donc, allons-nous reconnaître un arbre mauvais ? L’Apôtre nous l’apprend : les fruits de l’arbre mauvais sont les œuvres de la chair : « la fornication, l’impureté, les contentions, les inimitiés, les jalousies, l’envie, les excès de table… » (1)

     Et le même Apôtre nous apprend à reconnaître les fruits du bon arbre : « les fruits de l’esprit, sont la charité, la joie, la paix… » (2)

(Saint Jean Chrysostome)

 

COMMENTAIRES PERSONNELS :

(1) Les œuvres de la chair sont :

« la fornication, l’impureté, l’impudicité, la luxure, l’idolâtrie, les maléfices, les inimitiés, les querelles, les jalousies, les animosités, les rixes, les dissensions, les factions, l’envie, les meurtres, l’ivrognerie, les débauches, et les choses semblables (…) ceux qui les commettent ne sont point héritiers du royaume de Dieu. » (Galates V,19-21)

(2) Les fruits de l’esprit sont :

« la charité, la joie, la paix, la patience, la bénignité, la bonté, la longanimité, la douceur, la foi, la modestie, la continence, la chasteté. Contre de pareilles choses il n’y a pas de loi. » (Galates V,22)

     Le texte de la Vulgate mentionne douze vertus car elle ajoute la charité - avec quelques manuscrits grecs – car elle traduit le mot grec MAKROTHUMIA par patience et longanimité et le mot PRAUTES par mansuétude et modestie, alors que le texte grec le mieux accrédité n'en signalent que neuf.

René Pellegrini


mercredi 15 juin 2022

Prière à la Sainte Vierge du Pape Urbain VIII


PRIERE A LA SAINTE VIERGE DU PAPE URBAIN VIII

       Ô Marie, Tu fus choisie dès l'éternité, et conçue sans tâche originelle.

       La piété, l'humilité et l'innocence, l'espérance, la foi et une fervente charité Te furent données par l'éternelle Sagesse.

       Voilà pourquoi naît de ton sein le Verbe incarné par qui brillent les étoiles, par qui se meut le ciel ; pourquoi maintenant, exposé au froid, Il gît sur un peu de paille, enveloppé dans des langes, pendant que, avec leur éclat, les envoyés des cieux transforment pour Lui les ténèbres en lumière.

      Oh ! Lorsque vinrent de l'Orient les trois rois qui avaient pour guide, en leur route, le rayon de l'astre nouveau, de quelle joie suave fut rempli ton Cœur ! 

      Oh ! Lorsque Tes bras posèrent l'Enfant aux bras de Siméon, et que le vieillard, à l'aspect de celui qui accomplissait les oracles, désira de mourir, combien Ta joie s'accrut dans Ton âme !

     Au sein de la détresse et de la pauvreté, rien ne Te fut pénible.

     En face des ordres d'un roi, Tu appréhendes bien la mort pour ton Fils, et pour Toi un extrême danger ; mais un ange, descendu des cieux, vient tout conduire et Vous montrer une voie de salut.

     Celui dont la puissance n'a d'autres bornes que celles que lui assigne sa volonté, Te défend de fuir en Egypte avec ton Fils, tant que le cruel Hérode se réjouit de voir ruisseler le sang innocent de ses jeunes victimes.

     Oh ! Ce sont là les premiers amis qui Te font connaître quel glaive, un jour, doit transpercer Ton âme.


     Ainsi soit-il. 

René Pellegrini


mardi 14 juin 2022

La Contre-Révolution, qu'est-ce à dire ? - 1


LA CONTRE-REVOLUTION, QU'EST-CE A DIRE ? - 1

 

     S’agit-il d’en appeler à « Aux armes citoyens ? » ou « A la Révolution ? » comme certains agitateurs ou inconscients le réclament, ici ou là, sur des forums catholiques ou ailleurs ? Agir de la sorte serait toujours faire le jeu de la Révolution car comme on l’a dit, elle est un « état permanent » : elle se nourrit d’agitations et de révoltes qui constituent son sang, sa vie. Elle est donc toujours à l’œuvre en suscitant, durant les périodes d’apparentes accalmies, des oppositions préparant les agitations et les révoltes de demain avec l’aide « d’idiots utiles catholiques ou non » pour lui faire faire un pas de plus vers son objectif final. Elle ne peut être que permanente car son but, son horizon final, n’est rien d’autre que la domination mondiale qu’elle se doit d’assouvir et ensuite préserver sous un régime dictatorial pénétré de spiritualité luciférienne, en faisant table rase de tout ce qui pourrait rappeler un passé authentiquement chrétien. La Révolution se veut - sous le masque démocratique, libéral et républicain – catholique, c’est-à-dire universelle selon l’étymologie, en se substituant à l’Eglise catholique qui a seule vocation universelle. 

     La contre-révolution n’est pas pour autant passive, elle est aussi une action car : 

- Elle consiste à reconquérir les intelligences et les cœurs pour les orienter vers Dieu, source de tout bien véritable, pour que ceux-ci soient mus dans l’action contre-révolutionnaire par deux vertus théologales (1) : la Vérité et la charité. 

- Elle implique aussi d’avoir une bonne connaissance de ce qu’est le mal qui ne procède pas seulement de la faiblesse humaine personnelle, mais aussi du mal organisé, voulu et impulsé dans la société par l’action diabolique des têtes pensantes du complot judéo-maçonnique antichrétien aidées par une kyrielle de supplétifs appartenant aux diverses composantes religieuses et philosophiques, ignorants du vrai but poursuivi ou volontairement impliqués, et de le mettre en évidence. Pour ce faire : 

- Elle s’attache indéfectiblement à faire connaître l’enseignement des Papes qui ne peuvent se contredire sur des sujets idéologiques ou à connotations philosophiques, et justement condamnés par l’Eglise car ayant une incidence directe sur la foi et les mœurs (leur domaine de compétence) et en connexion avec eux. 

     Les Papes, lorsqu’ils sont vraiment Papes et pas des usurpateurs ou des antipapes ne peuvent se contredire ou errer, aussi bien dans l’exercice de leur magistère ordinaire que dans celui de l’exercice extraordinaire ou ex cathedra. L’un, ordonné aux besoins et à la conduite journalière du troupeau de Dieu exilé au milieu de ce monde, l’autre, généralement ordonné à la proclamation des dogmes, de manière plus solennelle, mais peu fréquent dans l’histoire de l’Eglise. C’est le même Esprit qui agit dans ces deux expressions du Magistère et, dans ces deux exercices, l’Eglise est assistée de Notre-Seigneur comme il l’a promis, avant de retourner au ciel après sa Résurrection.

« Allez donc, enseignez toutes les nations les baptisant au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit ; leur apprenant à garder tout ce que je vous ai commandé : et voici que je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la consommation du siècle. » (St Matthieu XXVIII, 19)

     Pour mener le combat contre-révolutionnaire, tel qu’il est présenté, il faut donc bien connaître son ou ses ennemis. Après plus de deux siècles de formatage laïc, qui n’est autre que l’application pratique de l’enseignement et des principes révolutionnaires dans la société, depuis l’école jusqu’à l’Université. Il est donc nécessaire pour un Catholique, et pour tout homme de bonne volonté, de réformer son intelligence sur des principes moraux et philosophiques chrétiens et d’aider, dans la mesure du possible, les autres en ce sens.

     Rappelons-nous que le désir de sainteté chrétienne ne se limite pas seulement au don de piété, mais aussi à ceux de sagesse, d’intelligence, de science, de force, de conseil : tout ce qui, dans un monde sécularisé, peut contribuer à l’accomplissement de nos devoirs de chrétiens.

(A suivre…« La contre-révolution, qu'est-ce à dire ? – 2 »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini

 

(1) On les appelle théologales parce que Dieu est leur objet, et elles ont leur unique source en Dieu.

 

 

Introduction à l'histoire des Patriarches - 10 : Le départ du pays natal - 4

INTRODUCTION A L’HISTOIRE DES PATRIARCHES – 10   LE DEPART DU PAYS NATAL – 4 (Genèse, XI, 27 – XII, 5)        Mais par cette stabili...