samedi 11 juin 2022

Prière sur la prédestination de la Sainte Vierge


PRIERE SUR LA PREDESTINATION DE LA SAINTE VIERGE

O Vierge, ô ma souveraine, je me réjouis de vous voir choisie comme le soleil.

Jamais l’ombre du péché ne s’est approché de vous ; sur la terre, vous avez toujours été éclairée des splendeurs de la grâce ; dans le ciel, vous êtes environnée d’une lumière de gloire qui surpasse autant celle des autres saints, que la lumière du soleil l’emporte sur celle des étoiles.

Soyez à mon âme un soleil qui dissipe toutes ses ténèbres ; faites que je brille comme les étoiles du firmament, dans toute l’éternité.

O Dieu éternel, qui, sans aucun mérite de notre côté, et par un pur effet de votre amour, nous avez choisis pour être purs et saints en votre présence, je vous rends grâces du choix spécial que vous avez fait de Marie, pour l’élever à une dignité si sublime.

Je vous supplie, par son intercession, de purifier mon âme de tous ses péchés, de l’orner de toutes les vertus, afin que je vive toujours en votre présence et que j’obtienne enfin la vie éternelle.

Ainsi soit-il.

 

(Vénérable Père Louis du Pont)

vendredi 10 juin 2022

Adultère et fornication - 7 : La fornication dans les Saintes Ecritures - 1


Chasteté de Joseph (image prophétique de Jésus-Christ) fils de Jacob, 

fuyant la femme de potiphar officier de pharaon

L’ADULTERE ET LA FORNICATION – 7

 

LA FORNICATION DANS LES SAINTES ECRITURES - 1 

 

     Cet article sur la fornication fera uniquement référence à des textes bibliques du Nouveau Testament, en espérant qu’il aidera ou incitera certains lecteurs à s’examiner sérieusement sur ces questions de relations charnelles en dehors du mariage, et d’infidélité conjugale, que la mentalité très laxiste de ce siècle, le souci de se couler dans le milieu ambiant et l’ignorance plutôt volontaire de la gravité de ces actes avaient minimiser quant à leurs conséquences éternelles. Cette société permissive qui vomit à l’envie les élucubrations charnelles philosophico-religieuses gnostiques et kabbalistes, se dresse orgueilleusement contre la loi morale positive de Dieu et, par une inversion satanique, appelle bien ce qui est mal, et mal ce qui est bien.

     Pour sortir de cette boue morale qu’insuffle la bête immonde révolutionnaire, écoutons les recommandations pleines de sagesse de Saint Paul nous enseignant tout le conseil de Dieu pour baliser le chemin moral de la société, du royaume de Dieu et du salut.

 « Que le mariage soit honoré en toutes choses, et le lit nuptial sans souillure ; car les fornicateurs et les adultères, Dieu les jugera. » (Hébreux XIII, 4)

     Exhortation à la chasteté dans le mariage car la pratique du divorce était très fréquente chez les Juifs. A noter que nous devons la loi inique sur le divorce (1884) à l’initiative d’un franc-maçon membre de la communauté juive, M. Alfred Naquet s’inscrivant dans la continuité de la logique de destruction du christianisme et de l’ordre social chrétiens des théoriciens révolutionnaires, posant ainsi la première pierre du processus de désintégration de la famille.

« Que la fornication et toute impureté, ou l’avarice ne soit pas même nommée parmi vous, comme il convient à des saints. Point de turpitudes, de folles paroles, de bouffonneries, ce qui ne convient point ; mais plutôt des actions de grâces. Car sachez comprendre qu’aucun fornicateur, ou impudique, ou avare ce qui est une idolâtrie, n’a d’héritage dans le royaume du Christ et de Dieu. » (Ephésiens V, 3-5)

     Cette exhortation à fuir les vices de la chair ponctuée par le grave avertissement de la conclusion, à destination de ceux qui affirment et enseignent que ces choses ne sont pas si graves, voire normales ou qui, faisant fi des devoirs de leur responsabilité pastorale, préfèrent esquiver lâchement le problème, s’abstenant d’enseigner tout le conseil de Dieu, en prétendant ne pas avoir à juger.

« Faites donc mourir vos membres qui sont sur la terre : la fornication, l’impureté, la luxure, les mauvais désirs, et l’avarice, qui est une idolâtrie ; choses pour lesquelles la colère de Dieu vient sur les fils de l’incrédulité. » (Colossiens III, 5-6)

     Ces vices sont incompatibles avec la vie chrétienne reçue au baptême. Les chrétiens, et les autres, doivent donc faire mourir leurs membres terrestres, c’est-à-dire leurs passions désordonnées.

« Or on connaît aisément les œuvres de la chair, qui sont : la fornication, l’impureté, l’impudicité, la luxure. » (Galates V, 19)

     Ici, énumération partielle des œuvres de la chair. Elles permettent au lecteur de voir s’il est conduit par la chair qui conduit à la mort éternelle ou par l’esprit qui est vie.

« Car la volonté de Dieu, c’est votre sanctification, c’est que vous vous absteniez de la fornication (…) car Dieu ne nous a point appelés à l’impureté, mais à la sanctification. Ainsi, celui qui méprise ces préceptes, méprise non pas un homme mais Dieu qui nous a donné même son Esprit-Saint. » (I Thessaloniciens IV, 3,7-8)

     Exhortation à la chasteté, partie importante de la sainteté morale et présentée aux nouveaux convertis comme l’expression de la volonté de Dieu.

« Fuyez la fornication. Tout péché, quel qu’il soit, que fait l’homme est hors de son corps ; mais celui qui commet la fornication pèche contre son propre corps. » (I Corinthiens VI, 18)

     Comme le souligne le contexte de l'épître, elle constitue un véritable outrage envers Jésus-Christ car le corps des chrétiens appartenant à Jésus-Christ, ce serait, en dehors du mariage légitime voulu par Dieu, comme une prostitution.

« Ne savez-vous pas que les injustes ne posséderont pas le royaume de Dieu ? Ne vous abusez point : ni les fornicateurs, ni les idolâtres, ni les adultères, ni les efféminés, ni les abominables, ni les voleurs, ni les avares, ni les ivrognes, ni les médisants, ni les rapaces, ne posséderont le royaume de Dieu. » (I Corinthiens VI, 9-10)

     Rappel de saint Paul afin d’éviter, par les propos minimalistes de certains, de s’installer dans une fausse sécurité. Ces péchés sont fréquents chez les païens et faux chrétiens. Ils excluent du royaume de Dieu.

(A suivre… « La fornication dans les Saintes Ecritures – 2 »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini

 

Mis sur un autre blogue le 2 mars 2013

 

jeudi 9 juin 2022

Conseils aux hommes de bonne volonté


 AVIS ET MAXIMES - 3

 

CONSEILS AUX HOMMES DE BONNE VOLONTE

 

Bien que le chemin soit uni et doux

 

pour les hommes de bonne volonté,

celui qui marche avancera peu et difficilement

s'il n'a pas de bonnes jambes, 

du courage et une constance virile

 

NOTA BENE :

 

- Les Avis et Maximes sont extraits des œuvres spirituelles de Saint Jean de la Croix.

 

René Pellegrini

mercredi 8 juin 2022

Les Exercices spirituels de Saint Ignace de Loyola - 5 : L'efficacité des exercices spirituels de Saint Ignace


LES EXERCICES SPIRITUELS DE SAINT IGNACE DE LOYOLA - 5

 

L’EFFICACITE DES EXERCICES SPIRITUELS DE SAINT IGNACE

     Lors du dernier article nous avons remarqué l’ancienneté de la pratique des Exercices Spirituels, même si le nom et la méthode n’étaient pas ceux que nous lui donnons aujourd’hui. Considérons maintenant leur merveilleuse efficacité en ce qui concerne la réforme et le progrès des âmes.

     Pour inciter les fidèles et les membres du clergé séculier et régulier à apprécier l’utilité et l’opportunité de ces saintes retraites, le Pape Pie XI en appelait à considérer le mal de ce temps dans lequel ils vivaient et auquel ils étaient confrontés.

« Le mal le plus grave dont il souffre, source de misères fécondes, que déplore tout cœur bien né, c’est cette légèreté, cette absence de réflexion, cause des égarements des hommes. »

     Cette « légèreté », cette « absence de réflexion » qui égarent les hommes et se traduisent par le besoin sans répit ni mesure de se répandre au dehors, avec comme corollaire :

     - une faim insatiable de richesses et de plaisirs faciles qui l’engage dans les biens extérieurs et passagers qui aboutit invariablement à :

     - l’atténuation progressive dans le cœur humain du désir des biens supérieurs, au point de l’éteindre, et qui font nécessairement sortir de sa pensée les vérités éternelles, les lois divines et jusqu’à Dieu lui-même, unique principe et fin unique de toute créature.

     Pour lutter contre ce mal, rien de tel que le trésor des Exercices de Saint Ignace qui sont l’exact contre-pied des lacunes que nous venons de considérer ; en effet, ceux-ci prennent en compte non seulement l’esprit, mais aussi la volonté, les passions, l’activité humaine et l’âme tout entière.

     L’ESPRIT humain, souvent faible dans ses jugements et se laissant fréquemment aller à l’illusion, est invité par une remarquable gymnastique intellectuelle à :

     - l’effort et non à se répandre au dehors.

     - un examen attentif de nos pensées, de nos paroles et de nos actes.

     - Une introspection diligente,

     - Résoudre les problèmes à loisir, à les peser avec justesse.

     LA VOLONTE, cette faculté appétitive ou de désir, aveugle en elle-même, et qui doit être éclairée par l’intelligence, devient ferme et vigoureuse dans la poursuite de son objet : la fin, c’est-à-dire le bien ou Dieu, le souverain Bien.

     LES PASSIONS, ainsi dénommées parce que nous les subissons, dont l’origine sont l’amour et la haine ; elles sont aussi les mouvements des deux appétits nommés concupiscible et irascible qui doivent se soumettre à la raison.

     L’ACTIVITE HUMAINE qui reçoit de la pensée une règle sûre et efficace pour lui permettre d’œuvrer pour le bien commun, en harmonie avec les lois divines.

     L’ÂME, venant de Dieu et devant obligatoirement retourner à Dieu pour sa béatitude ou sa damnation, souillée par ses péchés, est aidée à atteindre les hauteurs de sa noblesse originelle d’image de Dieu.

     Alors que notre société insensée et engluée dans la matière cherche une paix sociale, politique et religieuse impossible en rejetant ou s’éloignant toujours davantage des prescriptions de Dieu et de son Christ, que d’autres, qui n’ont pas encore renié complètement leur baptême et les grâces afférentes, la recherche périlleusement en ayant recours aux suggestions et illusions d’un faux mysticisme charismatique d’origine notoirement protestante et pentecôtiste, les uns et les autres, montrant par là-même leur « légèreté » et leur « absence de réflexion » le Saint Père, afin que nous ne recherchions pas la paix où elle n’est pas, nous rappelle que dans la sérénité du ciel et le silence de la terre, pendant que le Verbe de Dieu prenait la nature humaine, un hymne céleste retentissait nous invitant, pour obtenir cette paix tant désirée, à tourner nos regards dans la bonne direction et où se trouve Celui qui seul peut la donner :

« Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et sur la terre paix aux hommes de bonne volonté. » (St Luc II, 14) (1)

     Le Pape Pie XI nous assure que cette annonce de la paix chrétienne qui est la paix du Christ dans le règne du Christ – formulée par les autorités célestes compétentes, la multitude des Saints Anges – retentira, pour commencer, profondément dans les âmes des fidèles si ceux-ci :

« S’éloignent du tumulte et des vanités de la vie moderne pour méditer à loisir dans le secret d’une retraite silencieuse les vérités de la foi et les exemples de Celui qui a porté la paix au monde et la lui a laissée comme son héritage. »

     En effet, Notre-Seigneur Jésus-Christ déclara :

« Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix JE VOUS LAISSE LA PAIX, JE VOUS DONNE MA PAIX ; mais ce n’est pas comme le monde l’a donne que je vous la donne moi-même (…) » (St Jean XIV, 27) (2) 

(A suivre…« Conseils pour les Exercices Spirituels »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini

 

(1) Ce texte est cité par le Pape.

 

(2) Le Saint Père ne cite que la partie soulignée, mise en majuscule.

 

- C’est moi qui mets en gras dans les textes

 

mardi 7 juin 2022

Regardez l'étoile, invoquez Marie


REGARDEZ L’ETOILE, INVOQUEZ MARIE


Lorsque vous assaillent les vents des tentations, lorsque vous voyez paraître les écueils du malheur, regardez l’étoile, invoquez Marie.

Si vous êtes ballottés sur les vagues de l’orgueil, de l’ambition, de la calomnie, de la jalousie, regardez l’étoile, invoquez Marie.

Si la colère, l’avarice, les séductions charnelles viennent secouer la légère embarcation de votre âme, levez les yeux vers Marie.

Dans le péril, l’angoisse, le doute, pensez à Marie, invoquez Marie.

Que son nom ne quitte ni vos lèvres ni vos cœurs !

Et pour obtenir son intercession, ne vous détournez pas de son exemple.

En la suivant, vous ne vous égarerez pas.

En la suppliant, vous ne connaîtrez pas le désespoir.

En pensant à elle, vous éviterez toute erreur.

Si elle vous soutient, vous ne sombrerez pas ; si elle vous protège, vous n’aurez rien à craindre ; sous sa conduite vous ignorerez la fatigue ; grâce à sa faveur, vous atteindrez le but.

Ainsi soit-il



Prière de Saint Bernard de Clairvaux (1090-1153)

 

René Pellegrini

 


lundi 6 juin 2022

Faut-il observer le Sabbat ? - 10 : La non-célébration du Sabbat / Le rôle de l'Eglise


 

FAUT-IL OBSERVER LE SABBAT ? - 9

 Réfutation doctrinale 

LA NON CELEBRATION DU SABBAT : LE RÔLE DE L’EGLISE 

     Les exigences de la nature et de la raison, ce que Dieu nous demande de faire, ainsi que les motifs de la sanctification du Sabbat – le Dimanche pour les chrétiens – ayant été exposés dans les articles précédents, il convient, sur cette question, d’examiner maintenant la troisième interrogation.

LE RÔLE DE L’EGLISE :

     Comme indiqué dans l’article « Les exigences de la nature ou de la raison » du 15 janvier 2020, dans la loi ancienne le sabbat était cérémoniel quant à la circonstance du samedi et comme tel a été aboli. Depuis, l’observation du dimanche et la manière de le sanctifier sont de droit ecclésiastique, et non de droit divin. (Somme théologique 1-2, question 122, article 4)

     Notre-Seigneur Jésus-Christ a confié la sagesse infaillible de son Eglise à l’Esprit-Saint, signifiant par là-même, la place privilégiée qu’elle occuperait sur la terre, et à laquelle il veut que nous obéissions comme à Lui-même.

     L’Eglise est libre. Elle a reçu de son divin fondateur plein pouvoir pour l’organisation du culte que nous devons à Dieu, pour le choix des jours à fixer et pour la manière de sanctifier ces jours. Plein pouvoir attesté par ces paroles :

« Celui qui vous écoute, m’écoute ; celui qui vous méprise, me méprise. Et celui qui me méprise, méprise celui qui m’a envoyé. » (St Luc X, 16)

     A cause, et pour ne pas aller contre la volonté divine de sanctification exprimée dans l’ancienne loi, l’Eglise ne pouvait pas ne point fixer certains jours pour honorer Dieu d’un culte extérieur et public !

     La raison elle-même demande que la détermination du temps consacré au service de Dieu ne soit pas laissée au libre choix de chacun car il fallait :

     * Prévenir la négligence,

     * Donner aux cérémonies la solennité convenable et rendre public le culte divin, la société étant tenue, comme telle, de rendre un culte à Dieu son Créateur.

     Ce culte pouvait-il devenir public sans la désignation d’un jour particulier ? L’Eglise, pour honorer principalement la résurrection de Jésus-Christ, qui arriva le premier jour de la semaine, a substitué ce jour au Sabbat et a fait du dimanche le jour spécialement consacré au service divin. 

(A suivre… « Comprendre l’immutabilité de Dieu »…si Dieu veut)

René Pellegrini

dimanche 5 juin 2022

11 certitudes sur l'Antéchrist - 11 : Certitudes 8


 Martyr des chrétiens dans l’empire romain

ANTECHRIST – 11

 

11 CERTITUDES SUR L’ANTECHRIST – 8

CERTITUDE  8

 

     L’ANTECHRIST FERA UNE GUERRE ACHARNEE A DIEU ET A L’EGLISE - 1


« Et elle ouvrit la bouche (la bête = l’Antéchrist) pour blasphémer contre Dieu, pour blasphémer son nom, et son tabernacle, et ceux qui habitent le ciel. Il lui fut donné le pouvoir de faire la guerre aux saints, et de les vaincre (…) » (Apocalypse XIII, 6-7)

     Selon saint Jean, l’auteur de l’Apocalypse, il semble bien qu’il y ait une priorité dans la mise en œuvre de sa haine par l’Antéchrist. Dès que la Bête entre en possession de tous les pouvoirs de Satan elle se met à l’œuvre :

- D’abord, l’objet de sa haine fanatique s’exerce sur Dieu lui-même en blasphémant son nom sacré et son tabernacle ou temple céleste.

- Ensuite, en blasphémant tous les habitants du ciel : les saints de l’Eglise triomphante, et les divers chœurs angéliques.

- Enfin, la guerre sans trêve contre les chrétiens de l’Eglise militante sur terre.

     On constate que dans la guerre que la Bête livre aux chrétiens, Saint Jean ne nous laisse aucun doute sur l’issue du combat, la bête doit « les vaincre » et cela ne pourra se faire qu’avec la permission de Dieu. De quelle manière seront-ils vaincus ? : par la captivité ou la mort selon les versets 9 et 10 de ce même chapitre qui nous avertit solennellement ainsi :

« Si quelqu’un a des oreilles qu’il entende. Qui aura conduit en captivité, s’en ira en captivité ; celui qui aura tué avec l’épée, il faut qu’il soit tué par l’épéeC’est ici qu’est la patience et la foi des saints. »

     Ces paroles rappellent la réflexion de Jésus à Saint Pierre voulant le défendre contre ceux venant l’arrêter :

« (…) Remets ton épée à sa place, car tous ceux qui prendront l’épée périront par l’épée. » (St Matthieu XXVI, 52)

     Il y a donc deux possibilités d’interprétation pour cette prophétie :

     a) soit, chrétiens persécutés prenez patience car vos persécuteurs et vos bourreaux auront leur tour.

     b) soit, selon la réflexion de Jésus à Saint Pierre, le sens serait : si quelqu’un doit aller en captivité qu’il aille en captivité ; et que celui qui doit être tué par le glaive qu’il soit tué par le glaive. Autrement dit : les chrétiens doivent accepter ce qui leur est destiné par la Providence de Dieu et, puisque permis par Dieu, ce qui sera le plus profitable pour eux dans l’ordre du salut éternel.

     On peut  trouver un triple appui pour cette seconde interprétation, déjà dans les propos de Dieu à Jérémie concernant les calamités qui devaient s’abattre sur Israël :

1 - « Que s’ils te disent : Où irons-nous ? Tu leur diras : Ainsi parle le Seigneur : A la mort, ceux qui sont pour la mort ; et au glaive ceux qui sont pour le glaive ; et à la famine ceux qui sont pour la famine ; et à la captivité ceux qui sont pour la captivité» (Jérémie XV, 2)

2 - « Si quelqu’un a des oreilles qu’il entende » Jésus a prononcé à plusieurs reprises ces paroles pour que nous ne perdions pas de vue la promesse pour ceux qui demeurent fidèles dans la foi qu’elles que soient les persécutions qu’ils auront à subir. (Apocalypse II, 7,11,29, etc. ; St Matthieu XI, 15)

3 – « C’est ici qu’est la patience et la foi des saints. » car « c’est ici » c’est-à-dire dans l’acceptation généreuse « de la captivité ou de la mort » que se manifestent en acte « la patience et la foi des saints » si telle est la volonté de Dieu à notre égard.

     C’est pour cela que dans ces temps troublés, et de plus en plus façonnés par l’initiation luciférienne véhiculée par les contenus audio-visuels, le cinéma, la culture de mort, les publicités et par l’éducation nationale (à rebours de l’éducation chrétienne) depuis la maternelle, et par les réactions, les pensées et les principes de la Cité du mal, je ne cesse de dire et d’écrire de garder son regard et ses pensées fixés sur le Christ, ses exemples, ses enseignements, son attitude face aux persécutions, car c’est Lui notre modèle pour perfectionner notre foi - et les décisions à prendre face aux diverses sollicitations du monde - pour l’amener à son plein accomplissement, sans oublier l’enseignement et les exemples des saints.

     Lors de vos méditations quotidiennes, notamment celle sur la Passion de Notre-Seigneur Jésus-Christ, ne négligez surtout pas les points suivants car, pour notre édification et la perfection des vertus chrétiennes, ils sont riches d’enseignements par les exemples fournis sur : La Personne qui souffre ; les maux qu’IL souffre ; de la part de qui IL les souffre ; pour qui, pour quel motif, avec quelle affection et quel amour IL les souffre, et quelles vertus IL pratique en les souffrant « afin que nous puissions compatir à ses maux, en reconnaître ses bienfaits, l’aimer et l’imiter » comme dit le Vénérable Père Louis du Pont.

     Surtout, ne vous façonnez  pas selon les pratiques, les méthodes et les pensées d’un monde qui s’éloigne toujours plus de Dieu, de ses conseils, de ses maximes et de ses commandements car, comme l’enseigne Saint Jean : « Le monde est ennemi de Dieu » (I Jean II, 15) tant qu’il ne se soumet pas aux préceptes religieux et moraux de Dieu.

(A suivre…Si Dieu veut)

René Pellegrini

 

Mis sur un autre blogue le 30 janvier 2019

samedi 4 juin 2022

Les bals et les danses


LES BALS ET LES DANSES

     Si la foi n’était pas éteinte dans vos cœurs, d’un seul coup d’œil vous comprendriez la grandeur de l’abîme où vous vous précipitez, en vous abandonnant avec tant de fureur à ces malheureux plaisirs. Mais vous me direz : Quel mal peut-il y avoir à se récréer un moment ? Je ne fais de tort à personne ; je ne veux pas être religieuse ou religieux.

     Mon ami, vous vous trompez : ou vous serez religieux, ou vous serez damné. Qu’est-ce qu’une personne religieuse ? Ce n’est pas autre chose que quelqu’un qui remplit ses devoirs de chrétien. Vous dîtes que je ne gagnerai rien en vous parlant de la danse, et que vous n’en ferez ni plus ni moins : vous vous trompez encore. En méprisant les instructions de votre pasteur, vous vous attirez un nouveau châtiment de Dieu, et moi, en remplissant mon devoir j’y gagnerai beaucoup…Il ne faut pas que cela vous irrite : votre pasteur fait son devoir. (1)

 (Extrait du sermon du saint Curé d’Ars)

(1) Combien de pasteurs d’âmes, de prêtres font leur devoir sous ce rapport ? Que répondront-ils à Dieu ?

 

vendredi 3 juin 2022

Souvenez-vous O Notre Dame de la Salette


 SOUVENEZ-VOUS O NOTRE DAME DE LA SALETTE

     Souvenez-Vous, ô Notre Dame de la Salette, Notre vraie Mère de douleurs, des larmes que Vous avez versées pour nous sur le Calvaire ;

     Souvenez-vous aussi du soin que Vous avez eu sans cesse de nous soustraire à la justice de Dieu, et voyez si, après avoir tant fait pour vos enfants, Vous pouvez les abandonner.

     Réconfortés par cette pensée consolante, nonobstant nos infidélités et nos ingratitudes, nous nous prosternons à vos pieds.

     Ne repoussez pas nos prières, ô Vierge réconciliatrice et convertissez-nous ;

     Faites-nous cette grâce insigne d’aimer Jésus par-dessus tout et de nous consoler, Vous aussi, par la sainteté de notre vie afin de pouvoir un jour Vous contemplez au Ciel.

     Ainsi soit-il.


jeudi 2 juin 2022

Nature de la royauté du Christ


 

LA ROYAUTE UNIVERSELLE DE JESUS-CHRIST - 9

 

     Ayant établi le fondement scripturaire de la Royauté de Notre-Seigneur, le Pape se met en devoir de préciser la nature de celle-ci. Pour ce faire, dans un premier temps, il focalisera l’attention sur l’aspect spirituel et l’étendue de cette royauté.

NATURE DE LA ROYAUTE DU CHRIST


     Le Pape déclare « Cette royauté est surtout spirituelle (…) » mais, afin que nous ne tirions pas de fausses conclusions, il s’empresse de faire remarquer

« Toutefois, ce serait une erreur honteuse de dénier au Christ-homme la puissance sur les choses civiles quelles qu’elles soient ; (…) »

     Cette royauté du Christ est présentée comme « surtout spirituelle » mais pas seulement, car le Pape se charge de faire observer que ce serait « une erreur honteuse » de vouloir arbitrairement la circonscrire dans le domaine spécifiquement spirituel car, sa puissance royale s’exerce jusque sur « les choses civiles » Lesquelles ? « Quelles qu’elles soient ». Ainsi, aucune de ces instances civiles ne peut s’y soustraire ou être encouragées à le faire.

     Ce n’est pas parce qu’une société et des élites en état d’apostasie avancée lui refusent cette prérogative en l’excluant des institutions publiques et de la vie sociale par l’irrespectueuse, machiavélique, satanique et mortifère laïcité révolutionnaire (1) – je pèse mes mots - que les Catholiques doivent rester silencieux en s’abstenant de rappeler, jusque dans les Parlements, à tout cet ''aréopage'' de mécréants, cette « puissance » que possède le Christ sur « les choses civiles. »

     Jésus-Christ, étant l’auteur et la fin de toute la création, il a, par le fait-même, un pouvoir qui englobe tout l’univers et s’étend sur tout ce qui constitue le monde visible et invisible, la vie individuelle et la vie sociale.

     Cette royauté est d’abord et « surtout spirituelle » nous dit le Pape, car il va de soi qu’avant de pouvoir s’exercer, sur les individus et sur les sociétés, par ses maximes, ses lois et ses enseignements, elle se doit, en premier lieu, d’avoir pénétré dans les cœurs et dans les intelligences.

     Il en va de même pour toutes les idéologies qui veulent exercer leur pouvoir social et politique car ces deux pouvoirs sont coexistant dans l’ordre temporel. En dehors des cas d’imposition par la tyrannie, elles doivent au préalable s’efforcer de gagner l’adhésion d’une majorité de cœurs et d’intelligences avant de pouvoir concrétiser ce pouvoir dans la société humaine.

     Le Pape va mettre en exergue cette royauté « surtout spirituelle » par différentes citations des Saintes Ecritures, qui la mettront en évidence de deux manières :

     1 – En référence à une erreur d’appréciation chronologique.

     2 – En référence aux caractéristiques de ce royaume ou royauté de Dieu.

     Dans un prochain article nous examinerons le premier aspect : l’erreur d’appréciation chronologique.

 

(A suivre…« Le Royaume de Dieu, où et quand ? »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini

 

(1) Rappelons que la laïcité révolutionnaire dont notre République s’est dotée, est le fruit vénéneux de la loi de séparation de l’Eglise et de l’Etat du 9 décembre 1905, condamnée par l’Encyclique Vehementer Nos, du Pape saint Pie X, le 11 février 1906. Bouffie d’orgueil, elle expulse Dieu et sa loi morale du domaine institutionnelle et publique. La nature ayant horreur du vide elle se substitue à Dieu en proposant et encourageant la société, par sa permissivité coupable, la pratique de toutes les dérives d’immoralités dont nous sommes témoins, elle constitue une étape vers le satanisme.

 

Mis sur un autre blogue le 23 décembre 2014

Le retour des Juifs en Palestine - 10 : L'erreur du retour


LE SIONISME - 10

 

« Jérusalem sera foulée aux pieds par les nations,

jusqu'à ce que les temps des nations soient accomplis

 (Luc XXI, 24)

 

« Je vous retirerai d’entre les nations, et je vous rassemblerai de tous les pays, et je vous amènerai dans votre pays (…) »

(Ezéchiel XXXVI, 26)

 

LE RETOUR DES JUIFS EN PALESTINE – 10

L’ERREUR DU RETOUR

     Trois textes pour le confirmer : Celui de Saint Paul aux chrétiens de Rome, celui de Saint Pierre aux chrétiens dispersés dans les provinces d’Asie, tous deux se référant aux promesses prophétiques faites aux Juifs dans le livre d’Osée, trouvant leur plein accomplissement dans la conversion des païens et des Juifs qui ensemble forment le nouveau peuple de Dieu qu’est l’Eglise ou Israël de Dieu. Enfin, celui de St Mathieu sur le voile du Temple, et les références aux avertissements de Jésus-Christ sur le Temple.

ROMAINS IX, 25

« Ainsi nous a-t-il appelés, non seulement d’entre les Juifs, mais aussi d’entre les païens, comme il dit dans Osée : J’appellerai mon peuple celui qui n’était pas mon peuple ; et bien-aimée celle qui n’était pas la bien-aimée, et objet de miséricorde celle qui n’avait pas obtenu miséricorde. Et il arrivera que dans le lieu où il leur avait été dit : Vous n’êtes pas mon peuple, là même ils seront appelés les enfants du Dieu vivant ».

     Dans cette lettre aux chrétiens de Rome composés de Juifs et de païens convertis, Saint Paul cite, assez librement, deux passages de la prophétie d‘Osée selon la Septante, qu’il réunit en une seule formulation.

« Je la sèmerai pour moi dans le pays, et je ferai miséricorde à celle qui était sans miséricorde. Et je dirai à Pas mon peuple Tu es mon peuple ; et lui dira : Vous êtes mon peuple » (Osée II, 23 et 24)

« Et, au lieu où on leur disait : Vous n’êtes plus mon peuple, on leur dira : Fils du Dieu vivant ». (Osée I, 10b)

     Au sens littéral, cette prophétie trouve sa première application dans le royaume schismatique des dix tribus qui ont sombré dans l’idolâtrie et auquel Dieu promet le retour de ses faveurs dès qu’il se sera converti. Les Israélites du Nord devenus idolâtres étant envisagés, par le fait même, comme le type des païens. Saint Paul en écrivant aux Romains va étendre la portée de cette prophétie en l’appliquant aux païens non-juifs à l’égard desquels Dieu agira d’une manière identique en faisant « miséricorde » à ceux qui n’étaient « Pas mon peuple » marquant ainsi l’appel des Gentils à la vraie foi par la conversion « dans le lieu » c’est-à-dire sur toute la terre.

I Pierre II, 10

« Vous qui autrefois n’étiez pas un peuple, mais qui maintenant êtes le peuple de Dieu ; vous qui n’aviez pas reçu miséricorde, mais qui maintenant avez reçu miséricorde »

     Citation libre de Saint Pierre de cette même prophétie d’Osée dans laquelle il parlait des Israélites convertis et rentrés en grâce avec Dieu. Saint Pierre, à son tour, étendra l’application plénière de ces paroles aux païens devenus chrétiens et devenus « peuple de Dieu » par la conversion.

SAINT MATHIEU XXVII, 51 

«  Et voici que le voile du temple se déchira en deux, depuis le haut jusqu’en bas, et la terre trembla, et les pierres se fendirent ».

     Ce voile qui séparait le Saint et le Saint des Saints était le lieu le plus sacré du Temple de Jérusalem. Seul le grand prêtre y avait accès, une fois par an, lors de la fête du Yom Kippour (le grand pardon). En se déchirant d’une manière miraculeuse, à l’heure même de la mort de Jésus, il symbolisait, suivant Origène et les Pères, que désormais tous les hommes pourraient s’approcher librement de Dieu. Ce faisant, il annonçait l’abrogation de l’ancienne alliance c’est-à-dire la fin du judaïsme, et de tous les rites et rituels sacrificiels juifs qui leur permettaient  d’aller à Dieu et de recevoir son pardon (Voir Hébreux IX, 1-8)

     Avant que ces faits ne se produisent Jésus donna quatre sérieux avertissements aux Juifs concernant la destinée du Temple de Jérusalem, avec crescendo dans la solennité des mots (St Luc XIII, 34-35 ; XIX, 41-44 ; St Matthieu XXIII, 37-38 ; XXIV, 2). L’épisode du voile scellera définitivement le sort d’un Israël appuyé sur la première alliance. Le salut des Juifs passent désormais non par la reconstruction d’un Temple à Jérusalem et la reprise des sacrifices sanglants ‘animaux dont ils n’étaient que la figure du vrai sacrifice venu en la Personne de Jésus-Christ, mais par la Nouvelle Alliance en Jésus-Christ, leur conversion et leur entrée dans l’Israël (spirituel) de Dieu qu’est l’Eglise catholique : héritière des Patriarches et de l’ancienne synagogue fidèle.

     Si tous mes articles sur le sionisme considérés principalement au plan spirituel, n’ont pas réussi à vous convaincre, je vous invite à méditer sur les déclarations sans équivoque des deux vrais Papes, ci-dessous, sur la question qui nous occupe, en espérant qu’elles triompheront de votre réticence, en même temps qu’elles vous éclaireront et devraient vous mettre en garde sur les orientations théologiques et politiques opposées et désastreuses, prises par les flûtes de Hamelin vermoulues qui occupent Rome depuis le Concile Vatican II.

     La déclaration de Saint Pie X à Théodore Herzl qui passe pour le fondateur du sionisme, bien que ce soit Moses Hess qui fut le précurseur du mouvement sioniste.

« Nous ne pouvons pas empêcher les Juifs d’aller à Jérusalem, mais nous ne pourrons jamais les y encourager. Le sol de Jérusalem n’a pas toujours été sacré, mais il a été sanctifié par la vie de Jésus. Les Juifs n’ont pas reconnu Notre-Seigneur et nous ne pourrons donc pas reconnaître le peuple juif. Non possumus » (Déclaration du Vatican, le 25 janvier 1904)

     Benoît XV confirmera Saint Pie X en déclarant « Les Juifs n’ont aucun droit de souveraineté sur la Terre sainte ». (Note mentionnée en marge de la Déclaration Balfour, 1917)

     Que ne les a-t-on écoutés ? Bien des tragédies et des torrents de sang eussent été évités au Moyen-Orient. Et mille bravos appuyés aux supplétifs conciliaires de l’étoile à six branches, en compagnie des progénitures du protestantisme et de son formatage spirituel : les diverses sectes et mouvements se réclamant de la mouvance évangélique ou charismatique, les judéo-chrétiens, les Juifs messianiques c’est-à-dire un mélange de christianisme et de pratique religieuse juive (des ronds-carrés), etc.

     Les Juifs qui retournent en Israël, par crainte pour leur vie en France ou ailleurs, commettent une erreur car ils n’y trouveront pas plus de sécurité qu’ailleurs mais bien plus sûrement pour leurs enfants un véritable enfer, si ce n’est déjà pour eux-mêmes, parce qu’il est probable que cette création artificielle d’un foyer national juif devenu l’Etat sioniste d’Israël sera lâché par celle qui l’a aidée (1) et ceux qui l’ont soutenu jusqu’à ce jour. En effet, le fanatisme religieux et les annexions territoriales des nationalistes israéliens rêvant d’un grand Israël deviennent désormais une gêne pour les grands maîtres (2) de la Synagogue de Satan qui - comme ils le font avec les « idiots utiles » non-Juifs et l’appui et la complicité des supplétifs francs-maçons - n’ont cessé de manipuler et d’utiliser les masses juives, leurs coreligionnaires, comme « idiots utiles » les faisant œuvrer contre leurs propres intérêts, voire en les utilisant comme cobayes, car « ceux qui ont le diable pour père » veulent instaurer la religion universelle de l’homme divinisé (Antéchrist).

     Le dessein de la Synagogue infidèle ayant été, avant tout, d’œuvrer et de faire œuvrer « les idiots utiles Juifs et non-Juifs » à la ruine de l’Eglise catholique et du christianisme, il semble donc, maintenant, qu’après l’avoir encouragé et soutenu, qu’une lutte ait été activée - entre les Juifs partisans du sionisme politique et le marranisme religieux - par les hauts dirigeants lucifériens de la Synagogue, dont le but serait d’opérer soit une situation de violence par la reconnaissance de Jérusalem comme capitale de l’Etat d’Israël, soit le lâchage pur et simple du sionisme devenu gênant pour leur projet.

     Dans ce cas, on imagine la stupeur et le chaos créés dans le monde et dans cette région, où la moindre étincelle peut engendrer des conséquences mondiales propres à justifier la mise en place d’une gouvernance mondiale soit par un avant-coureur de l’Antéchrist (la Salette), soit par l’homme divinisé (Antéchrist) qui réussira, pour peu de temps, là où le totalitarisme communiste soviétique sous financements, doctrines, influences et gouvernance juives a ‘’échoué’’ mais qui renaît sous le masque du mondialisme proposé comme solution aux problèmes de l’humanité. La domination universelle étant le but ultime de la Synagogue infidèle et déchue comme son dieu Lucifer. Pour sa part le marxisme culturel a insidieusement infesté toutes les institutions, les média et l’éducation.

CONCLUSION :

     La fin du temps des nations marque la fin de l’entrée des païens dans l’Eglise. Il n’est pas en rapport avec le projet politique du retour des Juifs en Israël et la création artificiel d’un Etat soutenu à bout de bras, jusqu’à ce jour, par les Etats-Unis et la haute finance internationale car, depuis 1948 et 1967, des non-Juifs ou gens des nations continuent d’entrer dans l’Eglise par le baptême. Le sionisme est une voie de garage, un chemin qui mène à l’émergence et à l’accueil de l’Antéchrist, à son adoration et à la perdition éternelle. Le salut, pour tous, est en Jésus-Christ, fils d’Abraham, fils de David (St Mathieu I, 1) et Fils de Dieu, et dans l’entrée (ou le retour) dans son unique bercail : l’Eglise catholique romaine et apostolique colonne et soutien de la vérité, n’en déplaise à tous ceux qui s’alimentent, à leur insu ou en conscience, dans les mangeoires de la gnose au nom menteur comme disait saint Irénée, ou celles de la kabbale et du Talmud des rabbins pharisiens de la synagogue apostate.


René Pellegrini

 

- C’est moi qui mets en majuscules dans les textes. 

(1) La Grande Bretagne. 

(2) Ces grands maîtres détiennent la maîtrise des sciences occultes de la Kabbale.

Mis sur un autre blogue le 7 mars 2018 

  

Le joueur de flûte de Hamelin


 

mercredi 1 juin 2022

Protection contre l'illuminisme luciférien en milieu catholique : Considérations personnelles sur les messages du ciel


PROTECTION CONTRE L’ILLUMINISME LUCIFERIEN 

EN MILIEU CATHOLIQUE - 5 


CONSIDERATIONS PERSONNELLES SUR LES MESSAGES DU CIEL  

     En ce qui concerne les « Messages du ciel » nous avons ce qu’il faut pour nous guider en ces temps pré-antéchristiques, et de grands dangers spirituels. Pour affronter ces temps périlleux pour la foi, les catholiques ont, en plus de la Sainte Ecriture et de l’enseignement constant de l’Eglise, deux messages sérieux provenant de la révélation privée, contenant ce qui est nécessaire pour marcher avec assurance : Les messages de La Salette et de Fatima. Il suffit de bien vouloir s’en imprégner et de les méditer. De plus, ils sont reconnus par l’Eglise comme ne contenant rien qui soit contraire à la foi.  

     Ces deux messages, que je vous invite à lire et à relire, tout en aidant à bien comprendre ce qu’annonce pour les Catholiques fidèles, la crise de l’Eglise conciliaire et son apostasie qui finira par devenir manifeste pour tous, sont deux clés, deux phares en même temps que deux remèdes pour :

     * d’abord, tracer notre chemin de piété et de sainteté, en mettant l’accent sur ce qui est indispensable, en soulignant par contraste ce qui fait défaut.

      * Ensuite, nous éclairer sur le résultat que l’on peut raisonnablement attendre de l’imposture des prières œcuméniques pour la paix, initiées par la mascarade d’Assise 1986 et les suivantes. Ces prières communes, d’attelages religieux mal assortis, impuissantes à apporter la paix, achèvent de discréditer l’initiateur, les continuateurs et les participants de cette pantalonnade, par la multiplication des conflits et des tragédies de toutes sortes depuis la mise en place de ces rassemblements œcuméniques qui fonctionnent comme des mystificateurs, et se caractérisent par le refus obstiné des participants de se placer sous le règne et la protection du Sacré-cœur de Jésus et du Cœur Immaculé de Marie avec, pour réponse du ciel, après tous les malheurs déjà vécus par l’humanité depuis ce pandémonium d’Assise, à plus ou moins long terme, comme autre conséquence surajoutée à ces refus obstinés et répétés : 

« La France, l'Italie, l’Espagne et l’Angleterre seront en guerre ; le sang coulera dans les rues ; le Français se battra avec le Français, l’Italien avec l’Italien ; ensuite il y aura une guerre générale qui sera épouvantable. Pour un temps, Dieu ne se souviendra plus de la France ni de l’Italie, parce que l’Évangile de Jésus-Christ n'est plus connu. Les méchants déploieront toute leur malice ; on se tuera, on se massacrera mutuellement jusque dans les maisons. » 

     Voilà qui remettent à leur juste place les illusions œcuméniques de paix par les prières communes d’un capharnaüm religieux hétéroclite, ainsi que les illusions des hommes politiques avec leurs promesses mensongères de résolution des problèmes par leurs initiatives nationales et internationales.

     A quoi bon courir, ça et là, pour s’accrocher aux basques de ‘’révélations’’ et de ‘’Messagers’’ très douteux du genre Medjugorje qui, s’ils peuvent inciter à une certaine piété, n’apporte rien de nouveau (hormis l’œcuménisme destructeur de la foi catholique) dont le but est de faire ombrage au contenu des deux messages précités, en détournant l’attention sur le contre-feu bosniaque comme, dans un autre contexte, le fait régulièrement le grotesque Père Noël avec ses festivités mercantiles et païennes, pour détourner notre attention du respect en actes et en paroles, et de la piété que nous devons à la Nativité de Jésus, à son but, et à ses conséquences pour l’humanité. Les fêtes chrétiennes ne servant plus, aujourd'hui, et pour la grande majorité, qu’à s’avachir dans la satisfaction des plaisirs matériels et sensuels. 

     Medjugorje est un leurre, en même temps qu’une énième attaque, destinés a court-circuiter et à éclipser le message de La Salette (1846) dont la crédibilité se trouve renforcée, non seulement par l’aval de l’Eglise, mais aussi par la mise en évidence de la corruption du clergé qualifié de « cloaque d’impureté », et l’annonce des bouleversements climatiques dont nous sommes témoins, et aussi par celui de Fatima (1917), ô combien révélateurs, en confirmant la crise de l’Eglise, non moins que son issue et les conditions de salut pour le monde. 

     Medjugorje est très œcuménique et s’oppose per diametrum à l’Encyclique « Mortalium animos » qui relève du Magistère ordinaire infaillible du Pape. Ce seul fait suffit à discréditer ce genre de ‘’Message’’ et ses ‘’voyants’’ 

     Avant de conclure, cet autre avertissement du grand thaumaturge que fut Saint Vincent Ferrier : 

« Voici donc les remèdes contre les tentations spirituelles que le diable soulève dans quelques âmes : ne pas désirer les grâces extraordinaires. Ceux qui veulent vivre dans la volonté de Dieu ne doivent pas désirer obtenir par l’oraison, contemplation et autres œuvres de perfection, des visions, des révélations ou des sentiments surnaturels dépassant l’état ordinaire de ceux qui ont pour Dieu une crainte et un amour très sincères. Car pareil désir ne peut venir que d’un fond d’orgueil et de présomption, d’une curiosité vaine à l’égard de Dieu, et d’une foi trop fragile. La grâce de Dieu abandonne l’âme prise de ce désir et la laisse tomber dans les illusions et tentations du diable qui la séduit en des visions et des révélations trompeuses » 

« Fuyez la société et la familiarité de ceux qui sèment et répandent ces tentations comme ceux qui les défendent et les louent. N’écoutez ni leurs récits, ni leurs explications. Ne cherchez pas à voir ce qu’ils font. Car le démon ne manquerait pas de vous faire voir en leurs paroles et leurs gestes des signes de perfection auxquels vous ajouteriez foi pour tomber et vous perdre avec eux. » (in la vie spirituelle)

     Maintenant, après les sages et sérieux avertissements de Saint Jean de la Croix, des articles précédents, et celui de Saint Vincent Ferrier, si vous estimez être plus compétent qu’eux en matière de faits mystiques et de communications extraordinaires, libre à vous, mais à vos risques et périls.

Que Dieu vous garde et vous bénisse !

 René Pellegrini


Introduction à l'histoire des Patriarches - 10 : Le départ du pays natal - 4

INTRODUCTION A L’HISTOIRE DES PATRIARCHES – 10   LE DEPART DU PAYS NATAL – 4 (Genèse, XI, 27 – XII, 5)        Mais par cette stabili...