dimanche 5 juin 2022

11 certitudes sur l'Antéchrist - 11 : Certitudes 8


 Martyr des chrétiens dans l’empire romain

ANTECHRIST – 11

 

11 CERTITUDES SUR L’ANTECHRIST – 8

CERTITUDE  8

 

     L’ANTECHRIST FERA UNE GUERRE ACHARNEE A DIEU ET A L’EGLISE - 1


« Et elle ouvrit la bouche (la bête = l’Antéchrist) pour blasphémer contre Dieu, pour blasphémer son nom, et son tabernacle, et ceux qui habitent le ciel. Il lui fut donné le pouvoir de faire la guerre aux saints, et de les vaincre (…) » (Apocalypse XIII, 6-7)

     Selon saint Jean, l’auteur de l’Apocalypse, il semble bien qu’il y ait une priorité dans la mise en œuvre de sa haine par l’Antéchrist. Dès que la Bête entre en possession de tous les pouvoirs de Satan elle se met à l’œuvre :

- D’abord, l’objet de sa haine fanatique s’exerce sur Dieu lui-même en blasphémant son nom sacré et son tabernacle ou temple céleste.

- Ensuite, en blasphémant tous les habitants du ciel : les saints de l’Eglise triomphante, et les divers chœurs angéliques.

- Enfin, la guerre sans trêve contre les chrétiens de l’Eglise militante sur terre.

     On constate que dans la guerre que la Bête livre aux chrétiens, Saint Jean ne nous laisse aucun doute sur l’issue du combat, la bête doit « les vaincre » et cela ne pourra se faire qu’avec la permission de Dieu. De quelle manière seront-ils vaincus ? : par la captivité ou la mort selon les versets 9 et 10 de ce même chapitre qui nous avertit solennellement ainsi :

« Si quelqu’un a des oreilles qu’il entende. Qui aura conduit en captivité, s’en ira en captivité ; celui qui aura tué avec l’épée, il faut qu’il soit tué par l’épéeC’est ici qu’est la patience et la foi des saints. »

     Ces paroles rappellent la réflexion de Jésus à Saint Pierre voulant le défendre contre ceux venant l’arrêter :

« (…) Remets ton épée à sa place, car tous ceux qui prendront l’épée périront par l’épée. » (St Matthieu XXVI, 52)

     Il y a donc deux possibilités d’interprétation pour cette prophétie :

     a) soit, chrétiens persécutés prenez patience car vos persécuteurs et vos bourreaux auront leur tour.

     b) soit, selon la réflexion de Jésus à Saint Pierre, le sens serait : si quelqu’un doit aller en captivité qu’il aille en captivité ; et que celui qui doit être tué par le glaive qu’il soit tué par le glaive. Autrement dit : les chrétiens doivent accepter ce qui leur est destiné par la Providence de Dieu et, puisque permis par Dieu, ce qui sera le plus profitable pour eux dans l’ordre du salut éternel.

     On peut  trouver un triple appui pour cette seconde interprétation, déjà dans les propos de Dieu à Jérémie concernant les calamités qui devaient s’abattre sur Israël :

1 - « Que s’ils te disent : Où irons-nous ? Tu leur diras : Ainsi parle le Seigneur : A la mort, ceux qui sont pour la mort ; et au glaive ceux qui sont pour le glaive ; et à la famine ceux qui sont pour la famine ; et à la captivité ceux qui sont pour la captivité» (Jérémie XV, 2)

2 - « Si quelqu’un a des oreilles qu’il entende » Jésus a prononcé à plusieurs reprises ces paroles pour que nous ne perdions pas de vue la promesse pour ceux qui demeurent fidèles dans la foi qu’elles que soient les persécutions qu’ils auront à subir. (Apocalypse II, 7,11,29, etc. ; St Matthieu XI, 15)

3 – « C’est ici qu’est la patience et la foi des saints. » car « c’est ici » c’est-à-dire dans l’acceptation généreuse « de la captivité ou de la mort » que se manifestent en acte « la patience et la foi des saints » si telle est la volonté de Dieu à notre égard.

     C’est pour cela que dans ces temps troublés, et de plus en plus façonnés par l’initiation luciférienne véhiculée par les contenus audio-visuels, le cinéma, la culture de mort, les publicités et par l’éducation nationale (à rebours de l’éducation chrétienne) depuis la maternelle, et par les réactions, les pensées et les principes de la Cité du mal, je ne cesse de dire et d’écrire de garder son regard et ses pensées fixés sur le Christ, ses exemples, ses enseignements, son attitude face aux persécutions, car c’est Lui notre modèle pour perfectionner notre foi - et les décisions à prendre face aux diverses sollicitations du monde - pour l’amener à son plein accomplissement, sans oublier l’enseignement et les exemples des saints.

     Lors de vos méditations quotidiennes, notamment celle sur la Passion de Notre-Seigneur Jésus-Christ, ne négligez surtout pas les points suivants car, pour notre édification et la perfection des vertus chrétiennes, ils sont riches d’enseignements par les exemples fournis sur : La Personne qui souffre ; les maux qu’IL souffre ; de la part de qui IL les souffre ; pour qui, pour quel motif, avec quelle affection et quel amour IL les souffre, et quelles vertus IL pratique en les souffrant « afin que nous puissions compatir à ses maux, en reconnaître ses bienfaits, l’aimer et l’imiter » comme dit le Vénérable Père Louis du Pont.

     Surtout, ne vous façonnez  pas selon les pratiques, les méthodes et les pensées d’un monde qui s’éloigne toujours plus de Dieu, de ses conseils, de ses maximes et de ses commandements car, comme l’enseigne Saint Jean : « Le monde est ennemi de Dieu » (I Jean II, 15) tant qu’il ne se soumet pas aux préceptes religieux et moraux de Dieu.

(A suivre…Si Dieu veut)

René Pellegrini

 

Mis sur un autre blogue le 30 janvier 2019

samedi 4 juin 2022

Les bals et les danses


LES BALS ET LES DANSES

     Si la foi n’était pas éteinte dans vos cœurs, d’un seul coup d’œil vous comprendriez la grandeur de l’abîme où vous vous précipitez, en vous abandonnant avec tant de fureur à ces malheureux plaisirs. Mais vous me direz : Quel mal peut-il y avoir à se récréer un moment ? Je ne fais de tort à personne ; je ne veux pas être religieuse ou religieux.

     Mon ami, vous vous trompez : ou vous serez religieux, ou vous serez damné. Qu’est-ce qu’une personne religieuse ? Ce n’est pas autre chose que quelqu’un qui remplit ses devoirs de chrétien. Vous dîtes que je ne gagnerai rien en vous parlant de la danse, et que vous n’en ferez ni plus ni moins : vous vous trompez encore. En méprisant les instructions de votre pasteur, vous vous attirez un nouveau châtiment de Dieu, et moi, en remplissant mon devoir j’y gagnerai beaucoup…Il ne faut pas que cela vous irrite : votre pasteur fait son devoir. (1)

 (Extrait du sermon du saint Curé d’Ars)

(1) Combien de pasteurs d’âmes, de prêtres font leur devoir sous ce rapport ? Que répondront-ils à Dieu ?

 

vendredi 3 juin 2022

Souvenez-vous O Notre Dame de la Salette


 SOUVENEZ-VOUS O NOTRE DAME DE LA SALETTE

     Souvenez-Vous, ô Notre Dame de la Salette, Notre vraie Mère de douleurs, des larmes que Vous avez versées pour nous sur le Calvaire ;

     Souvenez-vous aussi du soin que Vous avez eu sans cesse de nous soustraire à la justice de Dieu, et voyez si, après avoir tant fait pour vos enfants, Vous pouvez les abandonner.

     Réconfortés par cette pensée consolante, nonobstant nos infidélités et nos ingratitudes, nous nous prosternons à vos pieds.

     Ne repoussez pas nos prières, ô Vierge réconciliatrice et convertissez-nous ;

     Faites-nous cette grâce insigne d’aimer Jésus par-dessus tout et de nous consoler, Vous aussi, par la sainteté de notre vie afin de pouvoir un jour Vous contemplez au Ciel.

     Ainsi soit-il.


jeudi 2 juin 2022

Nature de la royauté du Christ


 

LA ROYAUTE UNIVERSELLE DE JESUS-CHRIST - 9

 

     Ayant établi le fondement scripturaire de la Royauté de Notre-Seigneur, le Pape se met en devoir de préciser la nature de celle-ci. Pour ce faire, dans un premier temps, il focalisera l’attention sur l’aspect spirituel et l’étendue de cette royauté.

NATURE DE LA ROYAUTE DU CHRIST


     Le Pape déclare « Cette royauté est surtout spirituelle (…) » mais, afin que nous ne tirions pas de fausses conclusions, il s’empresse de faire remarquer

« Toutefois, ce serait une erreur honteuse de dénier au Christ-homme la puissance sur les choses civiles quelles qu’elles soient ; (…) »

     Cette royauté du Christ est présentée comme « surtout spirituelle » mais pas seulement, car le Pape se charge de faire observer que ce serait « une erreur honteuse » de vouloir arbitrairement la circonscrire dans le domaine spécifiquement spirituel car, sa puissance royale s’exerce jusque sur « les choses civiles » Lesquelles ? « Quelles qu’elles soient ». Ainsi, aucune de ces instances civiles ne peut s’y soustraire ou être encouragées à le faire.

     Ce n’est pas parce qu’une société et des élites en état d’apostasie avancée lui refusent cette prérogative en l’excluant des institutions publiques et de la vie sociale par l’irrespectueuse, machiavélique, satanique et mortifère laïcité révolutionnaire (1) – je pèse mes mots - que les Catholiques doivent rester silencieux en s’abstenant de rappeler, jusque dans les Parlements, à tout cet ''aréopage'' de mécréants, cette « puissance » que possède le Christ sur « les choses civiles. »

     Jésus-Christ, étant l’auteur et la fin de toute la création, il a, par le fait-même, un pouvoir qui englobe tout l’univers et s’étend sur tout ce qui constitue le monde visible et invisible, la vie individuelle et la vie sociale.

     Cette royauté est d’abord et « surtout spirituelle » nous dit le Pape, car il va de soi qu’avant de pouvoir s’exercer, sur les individus et sur les sociétés, par ses maximes, ses lois et ses enseignements, elle se doit, en premier lieu, d’avoir pénétré dans les cœurs et dans les intelligences.

     Il en va de même pour toutes les idéologies qui veulent exercer leur pouvoir social et politique car ces deux pouvoirs sont coexistant dans l’ordre temporel. En dehors des cas d’imposition par la tyrannie, elles doivent au préalable s’efforcer de gagner l’adhésion d’une majorité de cœurs et d’intelligences avant de pouvoir concrétiser ce pouvoir dans la société humaine.

     Le Pape va mettre en exergue cette royauté « surtout spirituelle » par différentes citations des Saintes Ecritures, qui la mettront en évidence de deux manières :

     1 – En référence à une erreur d’appréciation chronologique.

     2 – En référence aux caractéristiques de ce royaume ou royauté de Dieu.

     Dans un prochain article nous examinerons le premier aspect : l’erreur d’appréciation chronologique.

 

(A suivre…« Le Royaume de Dieu, où et quand ? »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini

 

(1) Rappelons que la laïcité révolutionnaire dont notre République s’est dotée, est le fruit vénéneux de la loi de séparation de l’Eglise et de l’Etat du 9 décembre 1905, condamnée par l’Encyclique Vehementer Nos, du Pape saint Pie X, le 11 février 1906. Bouffie d’orgueil, elle expulse Dieu et sa loi morale du domaine institutionnelle et publique. La nature ayant horreur du vide elle se substitue à Dieu en proposant et encourageant la société, par sa permissivité coupable, la pratique de toutes les dérives d’immoralités dont nous sommes témoins, elle constitue une étape vers le satanisme.

 

Mis sur un autre blogue le 23 décembre 2014

Le retour des Juifs en Palestine - 10 : L'erreur du retour


LE SIONISME - 10

 

« Jérusalem sera foulée aux pieds par les nations,

jusqu'à ce que les temps des nations soient accomplis

 (Luc XXI, 24)

 

« Je vous retirerai d’entre les nations, et je vous rassemblerai de tous les pays, et je vous amènerai dans votre pays (…) »

(Ezéchiel XXXVI, 26)

 

LE RETOUR DES JUIFS EN PALESTINE – 10

L’ERREUR DU RETOUR

     Trois textes pour le confirmer : Celui de Saint Paul aux chrétiens de Rome, celui de Saint Pierre aux chrétiens dispersés dans les provinces d’Asie, tous deux se référant aux promesses prophétiques faites aux Juifs dans le livre d’Osée, trouvant leur plein accomplissement dans la conversion des païens et des Juifs qui ensemble forment le nouveau peuple de Dieu qu’est l’Eglise ou Israël de Dieu. Enfin, celui de St Mathieu sur le voile du Temple, et les références aux avertissements de Jésus-Christ sur le Temple.

ROMAINS IX, 25

« Ainsi nous a-t-il appelés, non seulement d’entre les Juifs, mais aussi d’entre les païens, comme il dit dans Osée : J’appellerai mon peuple celui qui n’était pas mon peuple ; et bien-aimée celle qui n’était pas la bien-aimée, et objet de miséricorde celle qui n’avait pas obtenu miséricorde. Et il arrivera que dans le lieu où il leur avait été dit : Vous n’êtes pas mon peuple, là même ils seront appelés les enfants du Dieu vivant ».

     Dans cette lettre aux chrétiens de Rome composés de Juifs et de païens convertis, Saint Paul cite, assez librement, deux passages de la prophétie d‘Osée selon la Septante, qu’il réunit en une seule formulation.

« Je la sèmerai pour moi dans le pays, et je ferai miséricorde à celle qui était sans miséricorde. Et je dirai à Pas mon peuple Tu es mon peuple ; et lui dira : Vous êtes mon peuple » (Osée II, 23 et 24)

« Et, au lieu où on leur disait : Vous n’êtes plus mon peuple, on leur dira : Fils du Dieu vivant ». (Osée I, 10b)

     Au sens littéral, cette prophétie trouve sa première application dans le royaume schismatique des dix tribus qui ont sombré dans l’idolâtrie et auquel Dieu promet le retour de ses faveurs dès qu’il se sera converti. Les Israélites du Nord devenus idolâtres étant envisagés, par le fait même, comme le type des païens. Saint Paul en écrivant aux Romains va étendre la portée de cette prophétie en l’appliquant aux païens non-juifs à l’égard desquels Dieu agira d’une manière identique en faisant « miséricorde » à ceux qui n’étaient « Pas mon peuple » marquant ainsi l’appel des Gentils à la vraie foi par la conversion « dans le lieu » c’est-à-dire sur toute la terre.

I Pierre II, 10

« Vous qui autrefois n’étiez pas un peuple, mais qui maintenant êtes le peuple de Dieu ; vous qui n’aviez pas reçu miséricorde, mais qui maintenant avez reçu miséricorde »

     Citation libre de Saint Pierre de cette même prophétie d’Osée dans laquelle il parlait des Israélites convertis et rentrés en grâce avec Dieu. Saint Pierre, à son tour, étendra l’application plénière de ces paroles aux païens devenus chrétiens et devenus « peuple de Dieu » par la conversion.

SAINT MATHIEU XXVII, 51 

«  Et voici que le voile du temple se déchira en deux, depuis le haut jusqu’en bas, et la terre trembla, et les pierres se fendirent ».

     Ce voile qui séparait le Saint et le Saint des Saints était le lieu le plus sacré du Temple de Jérusalem. Seul le grand prêtre y avait accès, une fois par an, lors de la fête du Yom Kippour (le grand pardon). En se déchirant d’une manière miraculeuse, à l’heure même de la mort de Jésus, il symbolisait, suivant Origène et les Pères, que désormais tous les hommes pourraient s’approcher librement de Dieu. Ce faisant, il annonçait l’abrogation de l’ancienne alliance c’est-à-dire la fin du judaïsme, et de tous les rites et rituels sacrificiels juifs qui leur permettaient  d’aller à Dieu et de recevoir son pardon (Voir Hébreux IX, 1-8)

     Avant que ces faits ne se produisent Jésus donna quatre sérieux avertissements aux Juifs concernant la destinée du Temple de Jérusalem, avec crescendo dans la solennité des mots (St Luc XIII, 34-35 ; XIX, 41-44 ; St Matthieu XXIII, 37-38 ; XXIV, 2). L’épisode du voile scellera définitivement le sort d’un Israël appuyé sur la première alliance. Le salut des Juifs passent désormais non par la reconstruction d’un Temple à Jérusalem et la reprise des sacrifices sanglants ‘animaux dont ils n’étaient que la figure du vrai sacrifice venu en la Personne de Jésus-Christ, mais par la Nouvelle Alliance en Jésus-Christ, leur conversion et leur entrée dans l’Israël (spirituel) de Dieu qu’est l’Eglise catholique : héritière des Patriarches et de l’ancienne synagogue fidèle.

     Si tous mes articles sur le sionisme considérés principalement au plan spirituel, n’ont pas réussi à vous convaincre, je vous invite à méditer sur les déclarations sans équivoque des deux vrais Papes, ci-dessous, sur la question qui nous occupe, en espérant qu’elles triompheront de votre réticence, en même temps qu’elles vous éclaireront et devraient vous mettre en garde sur les orientations théologiques et politiques opposées et désastreuses, prises par les flûtes de Hamelin vermoulues qui occupent Rome depuis le Concile Vatican II.

     La déclaration de Saint Pie X à Théodore Herzl qui passe pour le fondateur du sionisme, bien que ce soit Moses Hess qui fut le précurseur du mouvement sioniste.

« Nous ne pouvons pas empêcher les Juifs d’aller à Jérusalem, mais nous ne pourrons jamais les y encourager. Le sol de Jérusalem n’a pas toujours été sacré, mais il a été sanctifié par la vie de Jésus. Les Juifs n’ont pas reconnu Notre-Seigneur et nous ne pourrons donc pas reconnaître le peuple juif. Non possumus » (Déclaration du Vatican, le 25 janvier 1904)

     Benoît XV confirmera Saint Pie X en déclarant « Les Juifs n’ont aucun droit de souveraineté sur la Terre sainte ». (Note mentionnée en marge de la Déclaration Balfour, 1917)

     Que ne les a-t-on écoutés ? Bien des tragédies et des torrents de sang eussent été évités au Moyen-Orient. Et mille bravos appuyés aux supplétifs conciliaires de l’étoile à six branches, en compagnie des progénitures du protestantisme et de son formatage spirituel : les diverses sectes et mouvements se réclamant de la mouvance évangélique ou charismatique, les judéo-chrétiens, les Juifs messianiques c’est-à-dire un mélange de christianisme et de pratique religieuse juive (des ronds-carrés), etc.

     Les Juifs qui retournent en Israël, par crainte pour leur vie en France ou ailleurs, commettent une erreur car ils n’y trouveront pas plus de sécurité qu’ailleurs mais bien plus sûrement pour leurs enfants un véritable enfer, si ce n’est déjà pour eux-mêmes, parce qu’il est probable que cette création artificielle d’un foyer national juif devenu l’Etat sioniste d’Israël sera lâché par celle qui l’a aidée (1) et ceux qui l’ont soutenu jusqu’à ce jour. En effet, le fanatisme religieux et les annexions territoriales des nationalistes israéliens rêvant d’un grand Israël deviennent désormais une gêne pour les grands maîtres (2) de la Synagogue de Satan qui - comme ils le font avec les « idiots utiles » non-Juifs et l’appui et la complicité des supplétifs francs-maçons - n’ont cessé de manipuler et d’utiliser les masses juives, leurs coreligionnaires, comme « idiots utiles » les faisant œuvrer contre leurs propres intérêts, voire en les utilisant comme cobayes, car « ceux qui ont le diable pour père » veulent instaurer la religion universelle de l’homme divinisé (Antéchrist).

     Le dessein de la Synagogue infidèle ayant été, avant tout, d’œuvrer et de faire œuvrer « les idiots utiles Juifs et non-Juifs » à la ruine de l’Eglise catholique et du christianisme, il semble donc, maintenant, qu’après l’avoir encouragé et soutenu, qu’une lutte ait été activée - entre les Juifs partisans du sionisme politique et le marranisme religieux - par les hauts dirigeants lucifériens de la Synagogue, dont le but serait d’opérer soit une situation de violence par la reconnaissance de Jérusalem comme capitale de l’Etat d’Israël, soit le lâchage pur et simple du sionisme devenu gênant pour leur projet.

     Dans ce cas, on imagine la stupeur et le chaos créés dans le monde et dans cette région, où la moindre étincelle peut engendrer des conséquences mondiales propres à justifier la mise en place d’une gouvernance mondiale soit par un avant-coureur de l’Antéchrist (la Salette), soit par l’homme divinisé (Antéchrist) qui réussira, pour peu de temps, là où le totalitarisme communiste soviétique sous financements, doctrines, influences et gouvernance juives a ‘’échoué’’ mais qui renaît sous le masque du mondialisme proposé comme solution aux problèmes de l’humanité. La domination universelle étant le but ultime de la Synagogue infidèle et déchue comme son dieu Lucifer. Pour sa part le marxisme culturel a insidieusement infesté toutes les institutions, les média et l’éducation.

CONCLUSION :

     La fin du temps des nations marque la fin de l’entrée des païens dans l’Eglise. Il n’est pas en rapport avec le projet politique du retour des Juifs en Israël et la création artificiel d’un Etat soutenu à bout de bras, jusqu’à ce jour, par les Etats-Unis et la haute finance internationale car, depuis 1948 et 1967, des non-Juifs ou gens des nations continuent d’entrer dans l’Eglise par le baptême. Le sionisme est une voie de garage, un chemin qui mène à l’émergence et à l’accueil de l’Antéchrist, à son adoration et à la perdition éternelle. Le salut, pour tous, est en Jésus-Christ, fils d’Abraham, fils de David (St Mathieu I, 1) et Fils de Dieu, et dans l’entrée (ou le retour) dans son unique bercail : l’Eglise catholique romaine et apostolique colonne et soutien de la vérité, n’en déplaise à tous ceux qui s’alimentent, à leur insu ou en conscience, dans les mangeoires de la gnose au nom menteur comme disait saint Irénée, ou celles de la kabbale et du Talmud des rabbins pharisiens de la synagogue apostate.


René Pellegrini

 

- C’est moi qui mets en majuscules dans les textes. 

(1) La Grande Bretagne. 

(2) Ces grands maîtres détiennent la maîtrise des sciences occultes de la Kabbale.

Mis sur un autre blogue le 7 mars 2018 

  

Le joueur de flûte de Hamelin


 

mercredi 1 juin 2022

Protection contre l'illuminisme luciférien en milieu catholique : Considérations personnelles sur les messages du ciel


PROTECTION CONTRE L’ILLUMINISME LUCIFERIEN 

EN MILIEU CATHOLIQUE - 5 


CONSIDERATIONS PERSONNELLES SUR LES MESSAGES DU CIEL  

     En ce qui concerne les « Messages du ciel » nous avons ce qu’il faut pour nous guider en ces temps pré-antéchristiques, et de grands dangers spirituels. Pour affronter ces temps périlleux pour la foi, les catholiques ont, en plus de la Sainte Ecriture et de l’enseignement constant de l’Eglise, deux messages sérieux provenant de la révélation privée, contenant ce qui est nécessaire pour marcher avec assurance : Les messages de La Salette et de Fatima. Il suffit de bien vouloir s’en imprégner et de les méditer. De plus, ils sont reconnus par l’Eglise comme ne contenant rien qui soit contraire à la foi.  

     Ces deux messages, que je vous invite à lire et à relire, tout en aidant à bien comprendre ce qu’annonce pour les Catholiques fidèles, la crise de l’Eglise conciliaire et son apostasie qui finira par devenir manifeste pour tous, sont deux clés, deux phares en même temps que deux remèdes pour :

     * d’abord, tracer notre chemin de piété et de sainteté, en mettant l’accent sur ce qui est indispensable, en soulignant par contraste ce qui fait défaut.

      * Ensuite, nous éclairer sur le résultat que l’on peut raisonnablement attendre de l’imposture des prières œcuméniques pour la paix, initiées par la mascarade d’Assise 1986 et les suivantes. Ces prières communes, d’attelages religieux mal assortis, impuissantes à apporter la paix, achèvent de discréditer l’initiateur, les continuateurs et les participants de cette pantalonnade, par la multiplication des conflits et des tragédies de toutes sortes depuis la mise en place de ces rassemblements œcuméniques qui fonctionnent comme des mystificateurs, et se caractérisent par le refus obstiné des participants de se placer sous le règne et la protection du Sacré-cœur de Jésus et du Cœur Immaculé de Marie avec, pour réponse du ciel, après tous les malheurs déjà vécus par l’humanité depuis ce pandémonium d’Assise, à plus ou moins long terme, comme autre conséquence surajoutée à ces refus obstinés et répétés : 

« La France, l'Italie, l’Espagne et l’Angleterre seront en guerre ; le sang coulera dans les rues ; le Français se battra avec le Français, l’Italien avec l’Italien ; ensuite il y aura une guerre générale qui sera épouvantable. Pour un temps, Dieu ne se souviendra plus de la France ni de l’Italie, parce que l’Évangile de Jésus-Christ n'est plus connu. Les méchants déploieront toute leur malice ; on se tuera, on se massacrera mutuellement jusque dans les maisons. » 

     Voilà qui remettent à leur juste place les illusions œcuméniques de paix par les prières communes d’un capharnaüm religieux hétéroclite, ainsi que les illusions des hommes politiques avec leurs promesses mensongères de résolution des problèmes par leurs initiatives nationales et internationales.

     A quoi bon courir, ça et là, pour s’accrocher aux basques de ‘’révélations’’ et de ‘’Messagers’’ très douteux du genre Medjugorje qui, s’ils peuvent inciter à une certaine piété, n’apporte rien de nouveau (hormis l’œcuménisme destructeur de la foi catholique) dont le but est de faire ombrage au contenu des deux messages précités, en détournant l’attention sur le contre-feu bosniaque comme, dans un autre contexte, le fait régulièrement le grotesque Père Noël avec ses festivités mercantiles et païennes, pour détourner notre attention du respect en actes et en paroles, et de la piété que nous devons à la Nativité de Jésus, à son but, et à ses conséquences pour l’humanité. Les fêtes chrétiennes ne servant plus, aujourd'hui, et pour la grande majorité, qu’à s’avachir dans la satisfaction des plaisirs matériels et sensuels. 

     Medjugorje est un leurre, en même temps qu’une énième attaque, destinés a court-circuiter et à éclipser le message de La Salette (1846) dont la crédibilité se trouve renforcée, non seulement par l’aval de l’Eglise, mais aussi par la mise en évidence de la corruption du clergé qualifié de « cloaque d’impureté », et l’annonce des bouleversements climatiques dont nous sommes témoins, et aussi par celui de Fatima (1917), ô combien révélateurs, en confirmant la crise de l’Eglise, non moins que son issue et les conditions de salut pour le monde. 

     Medjugorje est très œcuménique et s’oppose per diametrum à l’Encyclique « Mortalium animos » qui relève du Magistère ordinaire infaillible du Pape. Ce seul fait suffit à discréditer ce genre de ‘’Message’’ et ses ‘’voyants’’ 

     Avant de conclure, cet autre avertissement du grand thaumaturge que fut Saint Vincent Ferrier : 

« Voici donc les remèdes contre les tentations spirituelles que le diable soulève dans quelques âmes : ne pas désirer les grâces extraordinaires. Ceux qui veulent vivre dans la volonté de Dieu ne doivent pas désirer obtenir par l’oraison, contemplation et autres œuvres de perfection, des visions, des révélations ou des sentiments surnaturels dépassant l’état ordinaire de ceux qui ont pour Dieu une crainte et un amour très sincères. Car pareil désir ne peut venir que d’un fond d’orgueil et de présomption, d’une curiosité vaine à l’égard de Dieu, et d’une foi trop fragile. La grâce de Dieu abandonne l’âme prise de ce désir et la laisse tomber dans les illusions et tentations du diable qui la séduit en des visions et des révélations trompeuses » 

« Fuyez la société et la familiarité de ceux qui sèment et répandent ces tentations comme ceux qui les défendent et les louent. N’écoutez ni leurs récits, ni leurs explications. Ne cherchez pas à voir ce qu’ils font. Car le démon ne manquerait pas de vous faire voir en leurs paroles et leurs gestes des signes de perfection auxquels vous ajouteriez foi pour tomber et vous perdre avec eux. » (in la vie spirituelle)

     Maintenant, après les sages et sérieux avertissements de Saint Jean de la Croix, des articles précédents, et celui de Saint Vincent Ferrier, si vous estimez être plus compétent qu’eux en matière de faits mystiques et de communications extraordinaires, libre à vous, mais à vos risques et périls.

Que Dieu vous garde et vous bénisse !

 René Pellegrini


mardi 31 mai 2022

Prière du soir


PRIÈRE DU SOIR

 

Mettons-nous en la présence de Dieu et adorons-le. 

 

Au nom du Père, et du Fils et du Saint-EspritAinsi soit-il. 

 

     Je vous adore, ô mon Dieu, avec la soumission que m’inspire la présence de votre souveraine grandeur. Je crois en vous, parce que vous êtes la vérité même. J’espère en vous, parce que vous êtes infiniment bon. Je vous aime de tout mon cœur, parce que vous êtes souverainement aimable ; et j’aime mon prochain comme moi-même pour l’amour de vous. 

REMERCIONS DIEU DES GRÂCES QU’IL NOUS A FAITES 

     Quelles actions de grâces vous rendrai-je, ô mon Dieu, pour tous les biens que j’ai reçus de vous ? Vous avez songé à moi de toute éternité ; vous m’avez tiré du néant, vous avez donné votre vie pour me racheter, et vous me comblez encore tous les jours d’une infinité de faveurs. Hélas ! Seigneur, que puis-je faire en reconnaissance de tant de bontés ? Joignez-vous à moi, Esprits bienheureux, pour louer le Dieu des miséricordes, qui ne cesse de faire du bien à la plus indigne et à la plus ingrate de ses créatures.

DEMANDONS A DIEU DE CONNAÎTRE NOS PECHES

     Source éternelle de lumière, Esprit-Saint, dissipez les ténèbres qui me cachent la laideur et la malice du péché. Faites m’en concevoir une si grande horreur, ô mon Dieu, que je le haïsse, s’il se peut, autant que vous le haïssez vous-même, et que je ne craigne rien tant que de le commettre à l’avenir.

EXAMEN GENERAL

     Examinons notre conscience sur les péchés commis pendant cette journée, envers Dieu, envers le prochain et envers nous-mêmes : en pensées, en paroles, en actions et par omission. (1

 DEMANDONS PARDON A DIEU DE NOS PECHES 

     Me voici, Seigneur, tout couvert de confusion, et pénétré de douleur à la vue de mes fautes. Je viens les détester devant vous, avec un vrai déplaisir d’avoir offensé un Dieu si bon, si aimable et si digne d’être aimé. Etait-ce donc là, ô mon Dieu, ce que vous deviez attendre de ma reconnaissance, après m’avoir aimé jusqu’à répandre votre sang pour moi ? Oui, Seigneur, j’ai poussé trop loin mon ingratitude. Je vous en demande très humblement pardon, et je vous conjure, ô mon Dieu, par cette même bonté dont j’ai ressenti tant de fois les effets, de m’accorder la grâce d’en faire, dès aujourd’hui et jusqu’à la mort, une sincère pénitence.

 PRENONS UNE FERME RESOLUTION DE NE PLUS PECHER 

     Que je souhaiterai, ô mon Dieu, de ne vous avoir jamais offensé ! Mais puisque j’ai été assez malheureux pour vous déplaire, je vais vous marquer mon repentir, par une conduite meilleure que celle que j’ai gardée jusqu’ici. Je renonce, dès à présent, au péché et à l’occasion du péché, surtout de celui où j’ai la faiblesse de retomber le plus souvent. Et si vous daignez m’accorder votre grâce, ainsi que je la demande et que je l’espère, je tâcherai de remplir fidèlement mes devoirs, et rien ne sera capable de m’arrêter, quand il s’agira de vous servir. Ainsi soit-il.

 

Le Pater (Notre Père),

L’Ave Maria (Je vous salue Marie)

Le Credo (Je crois en Dieu),

Le Confiteor (Je confesse à Dieu) 

 

 RECOMMANDONS-NOUS A DIEU, A LA SAINTE VIERGE ET AUX SAINTS  

     Bénissez, ô mon Dieu, le repos que je vais prendre, pour réparer mes forces, afin de vous mieux servir. Vierge sainte, Mère de mon Dieu, et après lui ma plus ferme espérance, saint Joseph, mon bon Ange, mon saint Patron, intercédez pour moi, protégez-moi pendant cette nuit, tout le temps de ma vie, et à l’heure de ma mort. Ainsi soit-il. 

 PRIONS POUR LES VIVANTS ET POUR LES FIDELES TREPASSES  

     Répandez Seigneur, vos bénédictions sur mes parents, mes bienfaiteurs, mes amis et mes ennemis. Protégez tous ceux que vous m’avez donnés pour supérieurs, tant spirituels que temporels. Secourez les pauvres, les prisonniers, les affligés, les voyageurs, les malades et les agonisants. Convertissez les hérétiques, et éclairez les infidèles. 

     Dieu de bonté et de miséricorde, ayez aussi pitié des âmes des fidèles qui sont dans le purgatoire, spécialement de celles pour lesquelles je suis obligé de prier. Donnez-leur le repos et la lumière éternelle. 

PRIÈRE A TOUS LES SAINTS  

     Âmes très heureuses, qui avez eu le bonheur de parvenir à la gloire, obtenez-moi deux choses de celui qui est notre Dieu et notre Père : que je ne l’offense jamais mortellement, et qu’il ôte de moi tout ce qui lui déplaît. Ainsi soit-il. 

 DEMANDONS A DIEU SA SAINTE BENEDICTION 

     Mon Dieu faites-moi la grâce de passer cette nuit dans votre saint amour, et sans vous offenser ; donnez-moi pour cela votre sainte bénédiction. 

     Cœur douloureux et immaculé de Marie, veillez sur moi et bénissez-moi. 

     Qu’avec son Enfant si bon, la Vierge Marie nous bénisse, au nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit. Ainsi soit-il.


(Prière prise dans mon Livre des Exercices spirituels de Saint-Ignace de Loyola)

 

(1) En considérant les commandements de Dieu et de l’Eglise.   

 

     Elle se fait à genoux, si les conditions de santé le permettent, et devant un Crucifix lorsque cela est possible

 

Nota bene :

     On récite cette prière en s’efforçant d’avoir les sentiments de piété que les mots expriment. Le respect de la ponctuation facilite l’expression de ces sentiments.

 

René Pellegrini

 

 

Traité du Saint-Esprit - 10 : L'Esprit du bien et l'Esprit du mal - 1



 TRAITE DU SAINT-ESPRIT – 10

 

L’ESPRIT DU BIEN ET L’ESPRIT DU MAL – 1

 

CHAPITRE 1

 

Ce chapitre s’articule de la manière suivante :

 

      - Deux Esprits opposés se disputent l’empire du monde.

     L’histoire n’est que le récit de leur lutte éternelle. Ce grand fait suppose :

     - L’existence d’un monde supérieur au nôtre ;

     - La division de ce monde en bon et en mauvais ;

     - La double influence du monde supérieur sur la créature inférieure ;


    Quatre vérités fondamentales qu’il faut, avant tout, mettre au-dessus de contestation.

 

I - Deux esprits opposés se disputent l’empire du monde

 

Preuves de leur existence : la foi universelle et le dualisme

 

     Que Deux esprits se disputent l’empire du monde et de la création, ce dogme est écrit en tête de la théologie de tous les peuples et dans la biographie de chaque individu. La révélation l’enseigne. Le paganisme ancien le montre dans l’adoration universelle des génies, bons et mauvais. Le bouddhisme de l’Indien, du Chinois et du Tibétain, le fétichisme du nègre de l’Afrique, comme la sanglante idolâtrie de l’Océanien, continuent d’en fournir la preuve incontestable. Au cœur de la civilisation, non moins qu’au centre de la barbarie, l’expérience le rend sensible dans un fait toujours ancien et toujours nouveau, le Dualisme. (1)

     A moins de nier toute distinction entre la vérité et l’erreur, entre le bien et le mal, entre tuer son père et le respecter, c’est-à-dire, à moins de faire du genre humain un bétail, on est bien forcé de reconnaître sur la terre la coexistence et la lutte perpétuelle du vrai et du faux, du juste et de l’injuste, d’actes bons et d’actes mauvais. Or, ce phénomène est un mystère inexplicable, autrement que par l’existence de Deux esprits opposés supérieurs à l’homme.

     Pour n’en citer qu’une preuve : le sacrifice humain a fait le tour du monde. Il continue, à l’heure qu’il est (2), chez tous les peuples qui n’adorent pas l’Esprit du bien, le Saint-Esprit, tel que la révélation le fait connaître. Mais l’idée du sacrifice humain est aussi étrangère aux lumières de la raison, qu’elle est opposée aux sentiments de la nature. Quoi qu’elle fasse, la raison demeurera éternellement impuissante à trouver un rapport quelconque entre le meurtre de mon semblable et l’expiation de mon péché. Loin de suivre l’instinct de la nature, le père, si dégradé qu’il soit, à toujours frémi, et il frémira toujours, en portant lui-même son enfant au couteau du sacrificateur.

     Cependant le sacrifice de l’homme par l’homme, de l’enfant par le père, est un fait ; il a donc une cause. C’est un fait universel et permanent ; il a donc une cause universelle et permanente. C’est un fait humainement inexplicable ; il a donc une cause surhumaine. C’est un fait qui se produit partout où ne règne pas l’Esprit du bien, il est donc inspiré et commandé par l’Esprit du mal.

     Expliquant seuls le dualisme, ces deux Esprits sont les vrais dominateurs du monde. Ce n’est pas à coup sûr, et nous avons hâte de le dire, qu’ils soient égaux entre eux. Le prétendre serait tomber dans le manichéisme : erreur monstrueuse que la raison repousse et que la foi condamne. La vérité est que ces deux Esprits sont inégaux, d’une inégalité infinie. L’un est Dieu, puissance éternelle ; l’autre, une simple créature, être éphémère qu’un souffle pourrait anéantir. Seulement, par un conseil de son infaillible sagesse, mais dont l’homme ici-bas ne pourra jamais sonder la profondeur, Dieu a laissé à Satan le redoutable pouvoir de lutter contre lui ; et, dans la possession du genre humain, de tenir la victoire indécise. Nous essayerons bientôt de soulever un coin du voile qui couvre cet incontestable mystère.

 

(A suivre…« L’Esprit du bien et l’Esprit du mal – 2 »…si Dieu veut)

 

- C’est moi qui mets les notes ci-dessous et les gras dans le texte.

 

(1) En italique dans le texte. Le dualisme est le système de pensée de ceux qui admettent l’existence d’un double principe : Dieu et la matière (dualisme philosophique) ou d’un principe du bien et un principe du mal (dualisme théologique plus connu sous le nom de manichéisme). Tant sous sa forme philosophique que théologique, sans entrer dans le détail qui ferait l’objet d’un article a lui seul, il doit être rejeté car il est impossible et contradictoire, inutile et dangereux. Afin de ne pas rester lapidaire, juste un point pour faire réfléchir philosophiquement : il est contradictoire car ces deux principes (Dieu et matière) seraient à la fois infinis et finis : Infinis puisqu’ils existeraient par eux-mêmes, et que l’aséité – exister par soi-même sans dépendre d’un autre - entraîne l’infinité ; Finis, car deux infinis s’excluent, en se limitant l’un l’autre.

(2) Les sacrifices humains n’ont toujours pas cessé. Après les sacrifices aux faux dieux Baal et Moloch des sémites, ceux des Aztèques, etc., l’homme moderne, par la Révolution censée assurer le bonheur du genre humain, à évacué Dieu et son Décalogue, s’est mis à sa place, s’est fait dieu – en réalité s’est fait démon – et à produit ses propres tables de la loi : Les Droits de l’homme. Après la mise en application de ces '' Droits '' si humains, par la Terreur sanguinaire et inhumaine dans son propre pays, il les a exportés en mettant l’Europe à feu et à sang avec les guerres napoléoniennes. La machine infernale, indépendante de Dieu, mise en branle a continué ses œuvres avec les révolutions de 1830, 1848 et toutes les autres qu’elle n’a cessé de fomenter, inspirer et déclencher ensuite sans compter, en plus des guerres mondiales, celles que ce Moloch assoiffé de sang des temps modernes active actuellement pour imposer à d’autres peuples la panacée universelle des '' Droits '' garants d’un bonheur futur, en officiant avec sa propre liturgie sacrificielle pour assouvir ses appétits de conquêtes planétaires et ses  passions charnelles : monceaux de cadavres des guerres, charniers ici et là, foudroyage nucléaire d’Hiroshima et de Nagasaki, montagnes de fœtus avortés et incinérés, jetés aux poubelles, utilisés dans des produits cosmétiques ou devenus matériaux de recherche scientifique. Effroyable dégénérescence et pourriture de l’esprit humain, de cet homme qui se fait dieu, dégoulinant de malpropreté morale, accomplissant ses méfaits et donnant le change en s’abritant derrière la position sociale, la notoriété publique, les sourires enjôleurs ou hypocrites, les larges poignées de mains, les fougueuses embrassades et les convenances sociales. Cet homme prétendument civilisé et surélevé par l’esprit des Lumières après toutes les insanités et horreurs déjà produite et qu’il continue de produire avec ces mêmes '' Droits '' en ouvrant les portes de Sodome et Gomorrhe s’efforce, maintenant, avec sa putride spiritualité imbibée de gnose et de kabbale d’ouvrir, celle de la dictature mondiale, des futures tragédies, de l’adoration de l’Antéchrist (3) et des ténèbres de l’enfer. 

(3) Depuis la venue de Jésus-Christ beaucoup d’antichrists sont apparus mais ils n’étaient que des précurseurs ou des figures annonciatrices de l’antéchrist de la fin du monde. L’Antéchrist  n’est pas un être collectif (de même que le Christ) mais un être individuel récapitulant en lui-même les souillures morales et spirituelles de tous les antichrists qui l’ont précédé. Désigné et spécifié par « Homme d’iniquité » ou « Fils de perdition » par Saint Paul, il est appelé Antéchrist par les Catholiques pour signifier qu’il se manifestera, comme l’enseigne cet apôtre, avant (ante) le retour en gloire de Jésus-Christ. Evidemment, il est nécessairement antichrist. Mais, avant son avènement, comme l’indique le Message révélation privée et prophétique de la Salette, doit venir « un avant-coureur de l’Antéchrist avec des troupes de plusieurs nations. » Donc, inutile de s’effrayer pour le 21 décembre 2012, il n’y aura pas de fin du monde. Par contre, qu’il puisse y avoir de très graves événements d’ordre politique, sociaux ou religieux prévus dans l'agenda des planificateurs et Maîtres du monde, à cette date ou autour d’elle, cela n’est pas impossible. Quoiqu'il en soit, faites très attention aux incitations pour participer à des mouvements de foules, genre révolutions ou marches contre ceci ou cela, car tout est mis en œuvre pour susciter, dans tous les pays, des rancoeurs en tous genres, d'infiltrer ces mouvements afin de les faire dériver, par le déclenchement d'affrontements sociaux et ethniques, vers le chaos désormais nécessaire et recherché par les stratèges et collaborateurs fous du mondialisme, pour asseoir et faire accepter leur gouvernement mondial aux peuples et aux nations désemparés. Mondialisme qui, après la sécrétion révolutionnaire du National Socialisme de Hitler et des idéologies communistes soviétiques et chinoises, devient le nouveau visage de la Révolution, et l’instrument de Dieu pour le châtiment des nations apostates et rebelles aux lois divines et aux enseignements de l’Eglise. 

 

René Pellegrini

 

Mis sur un autre blogue le 20 novembre 2012

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