mardi 31 mai 2022

Le gouvernement occulte d'Israël - 1 : La pérennité du peuple juif



 LE GOUVERNEMENT OCCULTE D’ISRAEL - 1

 

LA PERENNITE DU PEUPLE JUIF 

 

 « Où il n’y a personne pour gouverner, le peuple périt » (Vulgate)

« Faute de direction un peuple succombe » (Bible de Jérusalem)

« Faute de politique un peuple tombe » 

(Traduction œcuménique de la Bible : TOB)

 

     La TOB ajoute en note : le mot politique se réfère à l’art de mener les affaires publiques. Ces trois traductions concernent le texte de Proverbes XI, 14, écrit dans sa majeure partie, par Salomon, le troisième roi d’Israël. Ce Livre enseigne les meilleures leçons de sagesse pour tous les âges et toutes les situations de la vie (enfance, adulte, conseiller, roi, etc.)

     A la lecture de ces textes inspirés et des variantes de traduction, on constate un point commun pour chaque traducteur : celui de la direction ou de la gouvernance d’un peuple et la conséquence gravissime, pour celui-ci, d’une absence de direction ou de gouvernement « périr, succomber, tomber » Or, deux mille ans après sa dispersion, le peuple juif est toujours présent.

     Alors que bien des peuples de l’antiquité ont disparu (Mayas, Olmèques, Nabatéens, etc.) en considérant Israël, fort est de constater que ce peuple n’a pas péri, ni ne s’est dissous malgré toutes les vicissitudes subies au cours de son histoire et sa dispersion au sein des nations occidentales et orientales. Il ne s’est assimilé à AUCUN peuple non-juif. Il a toujours constitué, au sein même des Etats-nations ou des royaumes qui le recevaient, un Etat dans l’Etat, obligeant ceux-ci à se défendre et même à sanctionner. Cela fut déjà perceptible pour les plus perspicaces. De nos jours cela est devenu patent. Comment expliquer ce phénomène de permanence pour ce peuple châtié et dispersé par Dieu, pendant près de 20 siècles, suite à son refus du Messie et au déicide ?

     Beaucoup de biblistes répondront qu’il ne pouvait en être autrement puisque Dieu avait promis par ses prophètes, qu’il ramènerait les Juifs sur leur terre, comme l’enseignent certaines prophéties interprétées selon une lecture vétérotestamentaire, littérale et matérialiste, qui oblitère l’accomplissement eschatologique des prophéties sur Israël dans une perspective et une portée essentiellement messianique et céleste, tout en conservant les images terrestres.  

     C’est vrai que des promesses existent dans l’Ancien Testament d’un retour dans la « terre promise » et, dans cette espérance, les Juifs se sont salués disant « l’an prochain à Jérusalem ! » Aujourd’hui, devenue réalité, cette promesse fait dire à beaucoup : non catholiques, catholiques conciliaires, certains traditionalistes, évangéliques, judéo-chrétiens etc., que ce retour des Juifs en Israël signifie « La fin du temps des nations » ou une « preuve irréfutable de la fin des temps. ». Voir ici : http://christestroi.canalblog.com/archives/2020/10/13/38586071.html

     Cette promesse et ce retour, interprétés littéralement, sont-ils suffisants pour expliquer et valider cette pérennité du peuple juif au sein des nations ? Non, me semble-t-il ! En effet, la portée prophétique de cette promesse n’avait pas pour objectif la formation d’un Etat sioniste politique et expansionniste dans la « terre promise » mais elle concernait la conversion dans le seul et unique Israël que constitue l’Israël de Dieu - Israël spirituel de Dieu ou Eglise universelle du Messie - (1d’une partie des Juifs, par la reconnaissance de Jésus-Christ comme leur Rédempteur et Sauveur. Présentement, et très majoritairement, il n’en est pas ainsi, aussi bien pour les Juifs dispersés dans les nations que pour ceux vivant dans l’Etat sioniste de Palestine.

     C’est à cette Terre promise du Nouveau Testament (le ciel) que Saint Paul faisait allusion, sans doute de manière prémonitoire, dans l’Epitre très instructive écrite spécialement aux Hébreux. Elle ne peut être atteinte qu’en entrant dans le corps mystique de Jésus-Christ qu’est l’Eglise universelle, ou Israël spirituel de Dieu. C’est à cette patrie céleste qu’aspiraient les Patriarches (dont les Juifs se réclament) et non à celle d’où ils étaient sortis, ni à la Terre physique dans laquelle se sont fixer les sionistes, et vers laquelle certains Juifs retournent encore.

     Sur tous les continents, la terre matérielle, sera toujours une terre d’exil pour ceux qui ont la foi et se considèrent comme « étrangers et voyageurs sur cette terre. » car leur véritable patrie sera toujours céleste - faisant partie des « choses promises » - en quelque lieu terrestre où ils se trouvent.

« C’est par la foi qu’ils sont tous morts (les patriarches), sans avoir reçu les choses promises ; mais ils les ont vues et saluées de loin, confessant qu’ils étaient étrangers  et voyageurs sur cette terre. Car ceux qui parlent ainsi montrent bien qu’ils cherchent une patrie. Et s’ils avaient eu en vue celle dont ils étaient sorties, ils avaient le temps d’y retourner ; mais ils en désiraient une meilleure, c’est-à-dire une céleste. C’est pourquoi Dieu n’a pas honte de s’appeler leur Dieu, car il leur a préparé une cité. » (Hébreux XI, 13-16)

     Telle est la vraie ''terre'' des Patriarches, du Juif converti Saint Paul, des vrais convertis juifs et des vrais chrétiens : la ''terre'' céleste du Messie. Telle n’est pas la terre des sionistes, des rabbins antichrists, antichrétiens (2) et de leurs supporters non-juifs laïcs ou religieux qui les confortent dans leur délire. Cette terre d’où, par leur indignité à la conserver en tuant le Messie - le Fils du Propriétaire de cette terre physique - ils furent chassés par un décret divin exécuté par Titus.

     Alors, comment expliquer, ensuite, la non-dissolution de ce peuple parmi les nations et son retour physique en Palestine, cause de bien des drames et d’ignominies dans le monde jusqu’aujourd’hui ? Question très importante pour la vie et la sauvegarde des nations chrétiennes et non juives en général, qui ne peut être écartée d’un revers de main, et surtout pas en faisant l’impasse, quant à la pérennité du peuple juif, sur l’avertissement instructif et inspiré du Livre des Proverbes :

 

« Où il n’y a personne pour gouverner, le peuple périt » (Vulgate)

« Faute de direction un peuple succombe » (Bible de Jérusalem)

« Faute de politique un peuple tombe » (TOB)

 

     Or, bien loin de « périr, succomber ou tomber » ce peuple est visiblement dominateur et aux avant-postes dans tous les secteurs de grande influence sur les gouvernements, l’administration, l’éducation, la santé et l’opinion publique : la finance, la magistrature, l’économie, la presse, le corps médical, les média, l’Université, etc. La Bible, inspirée de Dieu, ne pouvant contenir d’erreur, la question qui se pose, après ce verset 14 des Proverbes, est donc :

« Pendant tous les siècles de leur dispersion depuis la destruction du Temple de Jérusalem par les armées romaines, en l’an 70 de notre ère, et bien avant leur retour massif en Israël, à partir de 1948, les Juifs ont-ils toujours eu un gouvernement occulte, un centre de direction, de commandement et une politique pour les maintenir en tant que peuple, en les conseillant sur les comportements et attitudes à adopter parmi les nations, dans les affaires publiques, en utilisant les circonstances offertes ou provoquées selon les opportunités qu’elles permettaient ? »

 

 (A suivre…« Les preuves d’un gouvernement occulte d’Israël »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini

 

(1) Galates VI, 16. Dans plusieurs de ses Epîtres Saint Paul distinguera Israël selon la chair (Juifs non convertis) et Israël selon l’Esprit (Juifs convertis et chrétiens).

(2) l’aspiration matérialiste et terrestre des sionistes attestent qu’ils n’en « désirent pas une meilleure, une céleste, comme leurs patriarches : celle qu’ils ont vue et saluée de loin. »

 

Mis sur un autre blogue le 29 septembre 2016

lundi 30 mai 2022

Les Exercices spirituels de Saint Ignace de Loyola - 4 : Origines des exercices spirituels


LES EXERCICES SPIRITUELS

DE SAINT IGNACE DE LOYOLA - 4

 

ORIGINES DES EXERCICES SPIRITUELS

 

     Parler des Exercices Spirituels de Saint Ignace nous ramène au XVIe siècle. En réalité cette pratique qui consiste à s’isoler, à rechercher le calme pour mieux prier et méditer est beaucoup plus ancienne.

     Le Souverain Pontife Pie XI attire notre attention sur l’ancienneté de la pratique des retraites spirituelles en faisant remarquer que Notre-Seigneur Jésus-Christ l’utilisa pour Lui-même, et pour former les prédicateurs de l’Evangile.

     POUR LUI-MÊME :

    - sa retraite à Nazareth pendant ces trente années d’obscurité qui précéderont sa manifestation publique.

     - ses quarante jours dans le désert pour y être tenté par le diable avant de commencer sa prédication.

« Le divin Maître lui-même ne s’est pas contenté des longues années d’obscurité dans la maison de retraite de Nazareth ; avant de se montrer en pleine lumière aux nations et de prêcher ses leçons célestes, il a voulu passer quarante jours suivis dans le désert le plus solitaire. »

« Jésus, plein de l’Esprit-Saint, revint du Jourdain ; et il était conduit par l’Esprit dans le désert pendant quarante jours, et il était tenté par le diable. » (St Luc IV, 1 et 2) (1)

     POUR SES PREDICATEURS :

     - Le silence de la retraite au milieu des fatigues de la prédication évangélique.

« Venez à l’écart en un lieu désert et vous vous reposerez un peu (…) » (St Marc VI, 31)

     - Les dix jours dans le cénacle de Jérusalem, où Jésus voulut voir ses Apôtres et ses disciples travailler à leur perfection, afin de se rendre dignes de recevoir le Saint-Esprit.

« Et lorsqu’ils furent entrés, ils montèrent dans le cénacle (…) Tous ceux-ci persévéraient unanimement dans la prière (…) » (Actes I, 13,17) (2)

     Et le Saint Père d’ajouter :

« Premiers exercices spirituels ! L’Eglise en est sortie ; elle y a puisé sa vigueur et son inépuisable jeunesse ; c’est là, sous le regard et le patronage de la Vierge Marie, mère de Dieu, que se formèrent, avec les Apôtres, ces premiers disciples que nous pouvons appeler justement les précurseurs de l’Action Catholique. »

 

(A suivre… « L’efficacité des Exercices Spirituels »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini

 

(1) Texte non cité par le Pape mais suggéré par le contexte. 

 

(2) Dans le texte des Actes des Apôtres, le Pape cite seulement le verset 14.

 

Mis sur un autre blogue le 4 mai 2015

Faut-il observer le Sabbat ? - 8 : La non-célébration du Sabbat : Motif 5


 Jésus-Christ est Maître du Sabbat.

 

FAUT-IL OBSERVER LE SABBAT ? - 8

 

LA NON-CELEBRATION DU SABBAT : MOTIF 5

 

     CINQUIEME MOTIF :

 

     - Pour que les maîtres témoignent de la bonté envers leurs subordonnés

 

« Observez le jour du sabbat, et ayez soin de le sanctifier, selon que le Seigneur votre Dieu vous l’a ordonné. Vous travaillerez pendant six jours, et vous ferez alors tous vos ouvrages. Mais le septième jour est celui du sabbat, c’est-à-dire du jour de repos du Seigneur votre Dieu. Vous ne ferez aucune œuvre servile ce jour-làni vous, ni votre fils, ni votre fille, ni votre serviteur, ni votre servante, ni votre bœuf, ni votre âne, ni aucune de vos bêtes, ni l’étranger qui est au milieu de vous ; afin que votre serviteur et votre servante se reposent comme vous» (Deutéronome V, 12-14) 

     En effet, en mentionnant ce cinquième motif, saint Thomas fait observer que :

« Certains hommes en effet, cruels à eux-mêmes et aux leurs, ne cessent jamais de travailler pour le gain ; et c’est le fait surtout des Juifs, à cause de leur extrême avarice. »

     Comme quoi la réputation sur la cupidité juive demeure constante à travers les siècles, et sous toutes les latitudes. (1)

     Récapitulons les cinq motifs qui justifièrent la promulgation du précepte de la sanctification du Sabbat et ses significations et applications dans le temps :

    En souvenir de la première création « souviens-toi » pour les Juifs, dans la seconde création en Jésus-Christ pour les chrétiens, et pour détruire l’erreur de l’éternité du monde.

    * Pour nous instruire dans la foi au Rédempteur, et dans le repos de sa chair dans le tombeau.

    * Pour figurer à l’avance le repos des labeurs de la vie présente par le repos de l’éternité promis par Dieu.

    * Pour que l’homme ravive en lui l’amour de Dieu par la prière et la louange.

    * Pour que les maîtres ou les employeurs témoignent de la bonté en accordant du repos à leurs serviteurs ou employés.

 

(A suivre…« La non-célébration du Sabbat : Le rôle de l’Eglise »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini

 

(1)  C’est comme membre de la secte des négateurs du complot anticatholique et antichrétien que l’ombrageux et très agité M. Valls, lorsqu’il était encore ministre se constituait grand défenseur, devant l’Eternel, des Juifs déicides et talmudisés, prenant de plus en plus de français pour des imbéciles ou des oublieux du passé. Il doit être sous influence, ou sous hypnose, pour faire preuve d’un tel aveuglement spirituel en refusant de voir la cupidité séculaire et la totalité de la réalité (non fragmentée) de l’histoire nationale et internationale de l’ « l’avant-garde de la République » et leurs néfastes conséquences morales, philosophiques, sociales et politiques sur la société française, et le monde en général.

 

René Pellegrini

 

Mis sur un autre blogue le 25 juillet 2016

L'adultère et la fornication - 6 : La fornication en théologie, somme théologique


 Le prophète Nathan réprimandant le roi David

après son adultère avec Bethsabée

 

L’ADULTERE ET LA FORNICATION - 6 

 

LA FORNICATION EN THEOLOGIE, SOMME THEOLOGIQUE

 

     Dans la Somme Théologique de Saint Thomas d’Aquin, en forme de catéchisme pour tous les fidèles, la fornication est traitée sous forme de questions et réponses dans le cadre de la luxure : vice opposé à la chasteté. (Edition 1919, pages 333-335)

- En quoi consiste la luxure ? 

     Le vice de la luxure consiste à user en fait, ou par désir, ou en pensée voulue et complaisante, des choses que la nature a ordonnées à la conservation de l’espèce humaine, en vue de la jouissance qui s’y trouve attachée, contrairement à l’ordre naturel qui règle l’usage de ces choses-là.

     En effet les relations sexuelles ne sont licites que dans le cadre du mariage dont le but est la procréation et l’éducation des enfants.

- Le vice de la luxure a-t-il plusieurs espèces ? 

     Oui, ce vice a autant d’espèces qu’il peut y avoir de désordres distincts dans les choses de la luxure.

- Quels sont ces espèces de désordre dans les choses de la luxure ? 

     Ce sont :

* la simple fornication, qui est directement opposée au bon ordre des choses du mariage en ce qui est de leur fin, savoir le bien et la formation ou l’éducation des enfants à venir ;

     La fornication est uniquement la recherche du plaisir.

* ou, chose de toutes la plus grave dans cet ordre-là, le vice contre nature qui s’oppose directement et totalement à la fin première et essentielle du mariage, savoir la venue même de l’enfant ;

     Opposition à la venue de l’enfant par la pratique de la sodomie, de l’onanisme (1), de la contraception et de l’avortement.

* ou l’inceste, et l’adultère, et le stupre (2), et le rapt, qui portent sur l’abus de personnes proches parentes, ou mariées, ou sous la tutelle de leur père, que l’on trompe ou à qui l’on fait violence ;

* enfin, le sacrilège, qui est l’abus de personnes consacrées à Dieu.

- Le vice de la luxure, en ce qui constitue son fond essentiel, qui se retrouve en chacune de ses espèces, et qui n’est autre chose que la jouissance indue des plaisirs attachées aux choses du mariage, est-il un vice capital ?

     Oui, la luxure est un vice capital, en raison précisément de ce qu’il y a de particulièrement véhément dans son objet, qui fait que les hommes s’y trouvent extrêmement portés.

- Quelles sont les filles de la luxure ? 

     Ce sont : l’aveuglement de l’esprit (aveuglement spirituel), la précipitation ; l’inconsidération ; l’inconstance ; l’amour de soi ; la haine de Dieu ; l’attachement à la vie présente ; l’horreur du siècle à venir.

 

- Ces filles de la luxure n’ont-elles pas toutes un caractère commun et particulièrement grave ?

     Oui, elles ont toutes, bien qu’à des degrés divers, ceci de commun, qu’elles impliquent l’absorption de l’esprit par la chair ; et c’est cela même qui fait la gravité spéciale de chacune d’elles, et de la luxure qui en est la mère : savoir que l’homme déchoit de sa royauté pour tomber au-dessous de la brute ou de l’animal sans raison.

 

(A suivre… « La fornication dans les Saintes Ecritures - 1 »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini

 

- C’est moi qui mets en italique et en gras dans les textes.

 

(1) Onanisme appelé aussi étreinte réservée : nom moderne donné au crime d’Onan puni de mort, dans la Sainte Ecriture. Il est présenté comme une méthode naturelle de limitation des naissances en évitant, par retrait, de répandre la semence permettant la procréation. S’exprimant sur cette question le Saint Office avertissait les écrivains, les pasteurs et les prêtres en ces termes :

« (…) Dans cette affaire si importante qui touche à la sainteté du mariage et au salut des âmes (…) Pie XII, Pape par la divine Providence, avertit les écrivains d’avoir à renoncer à cette façon de faire. Elle exhorte aussi les pasteurs à veiller d’une façon particulière sur ce domaine et à apporter avec soin les remèdes opportuns. Quant aux prêtres, dans le ministère des âmes ou dans la direction des consciences qu’ils ne se risquent jamais, soit de leur propre initiative, soit qu’on les interroge, à parler d’une façon qui laisserait entendre qu’il n’y a rien à objecter de la part de la loi chrétienne contre l’étreinte réservée » (Documentation catholique, 30 juin 1952, LXLIX, c156 6)

(2) La débauche honteuse

dimanche 29 mai 2022

Les Exercices spirituels de Saint Ignace de Loyola - 3 : Qu'attendre des Exercices spirituels ?



 LES EXERCICES SPIRITUELS

DE SAINT IGNACE DE LOYOLA - 3

 

QU’ATTENDRE DES EXERCICES SPIRITUELS ?

 

     Qui sait si Dieu, justement, ne nous attend pas dans le calme de cette retraite pour nous aider, après beaucoup de légèreté et d’illusions, à prendre enfin conscience de ce qu’est réellement le péché, son extrême gravité et, ce faisant, ne nous incite à remettre notre vie en ordre et à nous retirer de cette fausse sécurité qui consiste à se tranquilliser en croyant toujours bénéficier de la bienveillance divine, simplement parce qu’on croit en Lui et qu’on est bien décidé à Lui consacrer un peu plus de temps, lorsque nous aurons complètement réglé certains problèmes temporels qui nous préoccupent actuellement ?

     Temporisation qui manifeste une grande irrévérence, car nous pensons ainsi qu’il y a dans l’immédiat des choses plus importantes que Dieu et la remise en ordre de notre vie : qu’IL peut bien attendre !!!

     Sécurité terriblement trompeuse, car savons-nous si demain nous serons encore vivants ? Que l’avertissement de Jésus à cet homme satisfait de lui-même, faisant des projets d’avenir, nous fasse sérieusement réfléchir :

« Mais Dieu lui dit : Insensécette nuit-même on te redemandera ton âme ; et ce que tu as amassé, à qui sera-t-il ? » (St Luc XII, 20)

* Quelle joie ! Si atterré par la vision de la masse de nos péchés, le désordre de notre vie, la claire compréhension des graves offenses perpétrées contre la majesté divine, nous réalisons enfin que tous ces crimes, sans la bonté et la patience infinies de Dieu, nous auraient mérité la damnation éternelle. Oui ! Quelle joie, si des larmes de repentir inondent notre visage, de douces larmes de regret et d’amour pour Celui qui nous aura attendu jusqu’à cette heure pour que, enfin revenu de nos égarements, nous retournions à Lui, et, comme le fils prodigue « rentrant en lui-même » nous nous jetions dans ses ‘’bras’’ avec ces simples mots : « Pardon ! Mon Dieu. »

« (…) Rentrant alors en lui-même il dit (…) Mon père, j’ai péché contre le ciel et à vos yeux (…) Mais le père dit à ses serviteurs (…) mon fils que voici était mort, et il revit ; il était perdu, et il est retrouvé. » (St Luc XV, 11-24)

* Quel bonheur ! Si confondu et pressé par l’amour de Dieu et de Notre-Seigneur Jésus-Christ, notre cœur touché par la grâce, débordant d’amour et de reconnaissance pour Celui qui accepta si généreusement de se livrer à la souffrance et à la mort pour racheter toutes nos iniquités, nous arrivions à la conclusion que désormais, il ne nous est plus possible, devant la manifestation d’un si grand amour, de vivre le reste de notre existence autrement qu’en ayant les mêmes sentiments qui animaient Saint Paul, et si nous pouvions reprendre à notre compte et avec sincérité ces sublimes paroles de l’apôtre.

« Je vis, mais ce n’est plus moi qui vis, c’est le Christ qui vit en moi. » (Galates II, 20)

 

(A suivre…« Origines des Exercices Spirituels »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini

Prière du matin



 PRIÈRE DU MATIN   

 

Au nom du Père, et du Fils et du Saint-EspritAinsi soit-il. 

 

Mettons-nous en la présence de Dieu et adorons-le  

 

     Très sainte et très auguste Trinité, Dieu unique en trois Personnes, je crois que vous êtes ici présent. Je vous adore avec les sentiments de l’humilité la plus profonde, et je vous rends de tout mon coeur les hommages qui sont dus à votre souveraine Majesté. 

ACTE DE FOI   

 

     Mon Dieu, je crois fermement toutes les vérités que vous avez révélées, et que vous nous enseignez par votre Eglise, parce que, étant la Vérité même, vous ne pouvez ni vous tromper, ni nous tromper. 

 

ACTE D’ESPÉRANCE 

 

     Mon Dieu, j’espère avec une ferme confiance, que vous me donnerez, par les mérites de Jésus-Christ, votre grâce en ce monde et, si j’observe vos commandements, le bonheur éternel dans l’autre, parce que vous l’avez promis, et que vous êtes fidèle dans vos promesses. 

 

ACTE DE CHARITÉ 

 

     Mon Dieu, je vous aime de tout mon coeur, et par-dessus toutes choses, parce que vous êtes infiniment bon et infiniment aimable, et j’aime mon prochain comme moi-même pour l’amour de vous. 

 

Remercions Dieu des grâces qu’Il nous a faites et offrons-nous à Lui. 

 

     Mon Dieu, je vous remercie très humblement de toutes les grâces que vous m’avez faites jusqu’ici. C’est encore par un effet de votre bonté que je vois ce jour ; je veux aussi l’employer uniquement à vous servir. 

     Je vous en consacre toutes les pensées, les paroles, les actions et les peines. Bénissez-les, Seigneur, afin qu’il n’y en ait aucune qui ne soit animée de votre amour, et qui, ne tende à votre plus grande gloire. 

 

Formons la résolution d’éviter le péché et de pratiquer la vertu. 

 

     Adorable Jésus, divin modèle de la perfection à laquelle nous devons aspirer, je vais m’appliquer autant que je le pourrai, à me rendre semblable à vous : doux, humble, obéissant, chaste, zélé, patient, charitable et résigné comme vous ; et je ferai particulièrement tous mes efforts, pour ne pas retomber aujourd’hui dans les fautes que je commets si souvent, et dont je souhaite sincèrement de me corriger. 

 

Demandons à Dieu les grâces qui nous sont nécessaires. 


     Mon Dieu, vous connaissez ma faiblesse. Je ne puis rien sans le secours de votre grâce. Ne me la refusez pas, ô mon Dieu, proportionnez-là à mes besoins ; donnez-moi assez de force, pour éviter tout le mal que vous défendez, pour pratiquer tout le bien que vous attendez de moi, et pour souffrir patiemment toutes les peines qu’il vous plaira de m’envoyer.   

 

Le Pater (Notre Père), 

L’Ave Maria (Je vous salue Marie) 

Le Credo (Je crois en Dieu), 

Le Confiteor (Je confesse à Dieu) 

 

Ensuite :  

 

Invoquons la Sainte Vierge, Saint Joseph, notre bon Ange

et notre Saint Patron. 

 

     Sainte Vierge, Mère de Dieu, ma Mère et ma Patronne, je me mets sous votre protection, et je me jette avec confiance dans le sein de votre miséricorde. Soyez, ô Mère de bonté, mon refuge dans mes besoins, ma consolation dans mes peines, et mon avocate auprès de votre adorable Fils, aujourd’hui, tous les jours de ma vie, et particulièrement à l’heure de ma mort. 

     Très Saint Patriarche Saint Joseph, par cette sollicitude pleine d’amour avec laquelle vous vous êtes occupé en ce monde de Jésus et de Marie, daignez veiller sur notre existence jusqu’au dernier soupir. 

     Ange du ciel, mon fidèle et charitable guide, obtenez-moi d’être si docile à vos inspirations, et de régler si bien mes pas, que je ne m’écarte en rien de la voie des commandements de mon Dieu.   

     Grand Saint, dont j’ai l’honneur de porter le nom, protégez-moi, priez pour moi, afin que je puisse servir Dieu, comme vous, sur la terre, et le glorifiez éternellement avec vous dans le ciel. Ainsi soit-il.     

 

(Prière prise dans mon Livre des Exercices spirituels de Saint Ignace de Loyola)

 

Elle se fait au lever, avant tout autre chose, à genoux et devant un Crucifix lorsque cela est possible ou que les conditions de santé le permettent.

 

Nota bene : 

 

     On récite cette prière en s’efforçant d’avoir les sentiments de piété qu’elle exprime. Le respect de la ponctuation facilite l’expression de ces sentiments.

 

René Pellegrini

Faut-il observer le Sabbat ? - 7 : La non-célébration du Sabbat - Motif 4

FAUT-IL OBSERVER LE SABBAT ? – 7

Réfutation doctrinale

LA NON-CELEBRATION DU SABBAT : MOTIF 4

 

     * Pour que l’homme ravive en lui l’amour de Dieu. La nature pécheresse de l’homme l’entraîne vers le bas, vers les choses terrestres. C’est ce qu’enseigne le Livre de la Sagesse IX, 15 :

« Car le corps qui se corrompt, appesantit l’âme ; et cette demeure terrestre accable l’esprit aux pensées multiples » (1)

     Ce verset met en évidence l’influence pernicieuse du corps sur l’âme. Il faut donc que l’homme combatte, se fasse violence pour s’obliger à s’élever au-dessus des tendances et des aspirations de la chair. Pour cela :

« Il faut (nous dit Saint Thomas d’Aquin) disposer d’un temps déterminé pour se détourner ainsi des choses terrestres. C’est pourquoi certains hommes s’y efforcent en tout temps. »

     Pour confirmer ses paroles, Saint Thomas cite deux textes :

« Je bénirai le Seigneur en tout temps : toujours sa louange sera dans ma bouche. » (Psaumes XXXIII, 2 ou 34, 2 dans les Bibles protestantes)

« Priez sans cesse. » (I Thessaloniciens V, 17)

     Ce quatrième motif et le moyen d’y correspondre se traduit de diverses manières selon les individus. Saint Thomas nous permet d’en distinguer trois catégories.

     * Ceux qui appliquent à la lettre l’exhortation de Saint Paul ci-dessus.

« Ceux-ci, dit Saint Thomas, vivent un sabbat continuel

     * Ceux qui accomplissent cette œuvre de louanges divines à certains moments de la journée.

« Sept fois le jour, j’ai dit votre louange, au sujet des jugements de votre justice. » (Psaumes CXVIII, 164 ou 119, 164 B.P)

     Sept fois, c’est-à-dire très souvent. Sept était le chiffre de la perfection chez les Hébreux.

     * Ceux qui :

« Afin de ne pas vivre tout à fait étranger à Dieu, il a fallu qu’ils possédassent quelque jour déterminé (pour vaquer à Dieu) de peur que ne s’attiédisse démesurément en eux l’amour de Dieu. »

« Si tu éloignes ton pied du sabbat, pour ne pas faire ta volonté en mon jour saint ; si tu appelles le sabbat tes délices, et le jour saint et glorieux du Seigneur ; si tu l’honores, en ne suivant pas tes voies, en ne faisant pas ta volonté, et en ne disant pas des paroles vaines : alors tu te réjouiras dans le Seigneur, je t’élèverai au-dessus des hauteurs de la terre, et je te donnerai pour nourriture l’héritage de Jacob ton père ; car le bouche du Seigneur a parlé. » (Isaïe LVIII, 13,14)

     Il ressort de ce texte, que le sabbat (le dimanche pour les chrétiens) n’a pas été établi par Dieu pour que l’homme l’emploi tout entier à se divertir, à satisfaire sa volonté propre, mais pour qu’il puisse prier et louer Dieu : récompense de tous ceux qui le cherche.

 

(A suivre…« La non-célébration du Sabbat : Motif 5 »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini

 

(1) Le Livre de la Sagesse est contenu dans la Bible des Septante (1a) destinée aux Juifs hellénistes mais ne fait pas partie de la Bible hébraïque. De ce fait, il n’est pas reconnu comme canonique par l’ensemble du protestantisme. Les écrivains du Nouveau Testament, pour leur part, y font souvent et clairement allusion (Evangiles et Epîtres), ce qui montre qu’ils ne le tenaient pas pour profane et apocryphe. Plusieurs rationalistes ont reconnu ce fait. L’auteur de ce Livre est probablement un Juif d’Alexandrie, mais son nom est inconnu.

(1a) En rigueur de terme, je devrais plutôt dire la Vulgate de Saint Jérôme à partir des meilleurs manuscrits grecs du Nouveau Testament, et des manuscrits hébreux et de la version grecque des Septante pour l’Ancien Testament.  C’est d’ailleurs le mot Vulgate que j’utiliserai désormais car c’est elle que l’Eglise a déclarée comme authentique, au Concile de Trente, en disant :

« Si quelqu’un ne reçoit pas ces livres dans leur intégrité, avec toutes leurs parties, pour sacrés et canoniques, comme on a coutume de le lire dans l’Eglise catholique et tels qu’on les trouve dans l’ancienne version latine de la Vulgate ; s’il méprise de propos délibéré les traditions susdites qu’il soit anathème » (session IV, 8 avril 1546 – Denzinger 784 ou FC 150-152) (1b)

« (Le saint Concile) statue et déclare que l’ancienne version de la Vulgate, approuvée dans l’Eglise par le long usage de tant de siècles, doit être tenue pour authentique dans les leçons publiques, les discussions, les prédications et les explications, et que personne ne doit avoir l’audace ou la présomption de la rejeter sous quelque prétexte que ce soit. » (Ibidem, Denzinger 795 ou FC 557, Editions de l’Orante, 1961)

Quant à Pie XII, s’exprimant sur ce sujet il déclara qu’elle était : « absolument exempte de toute erreur en ce qui concerne la foi et les mœurs ». (Encyclique Divino afflante Spiritu, 30 septembre 1943 – Denzinger 2292 ou FC 197)

(1b) Denzinger ou Enchiridion Symbolorum : Recueil des principaux documents du Magistère de l’Eglise catholique. Depuis 1963 ce recueil a été modifié dans ses textes et sa numérotation, et influencé par la nouvelle théologie.

(1b) FC : La Foi Catholique, textes doctrinaux du Magistère de l’Eglise, traduits du latin et présentés par Gervais Dumeige, S.J 

A bon entendeur, salut ! Notamment, aux traducteurs de versions dites modernes ou plus savantes.

 

Mis sur un autre blogue le 26 mai 2016

 

samedi 28 mai 2022

Le retour des Juifs en Palestine - 9 : Versets contredisant un retour en Israël - 3

« Voici que votre maison vous sera laissé déserte »

 

LE SIONISME – 9

 

« Jérusalem sera foulée aux pieds par les nations,

jusqu'à ce que les temps des nations soient accomplis.»

 (Luc XXI, 24) 

« Je vous retirerai d’entre les nations, et je vous rassemblerai de tous les pays, et je vous amènerai dans votre pays (…) »

(Ezéchiel XXXVI, 26)

 

LE RETOUR DES JUIFS EN PALESTINE – 9

 

   VERSETS CONTREDISANT UN RETOUR EN ISRAÊL – 3

 

LUC XIII, 35

     Ce verset de Saint Luc peut aussi se lire en rapport avec la parabole des vignerons homicides traitée ici : https://la-royaute-du-christ.blogspot.com/2022/05/le-retour-des-juifs-en-palestine-8.html

« Voici que votre maison vous sera laissé déserte. Je vous le dit, vous ne me verrez plus, jusqu’à ce que vienne le moment que vous disiez : Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! » (Saint Luc XIII, 35)

     Cette affirmation de Jésus se retrouve aussi dans Saint Matthieu XXIII, 38.

     Une remarque concernant ce verset. Dans les deux textes évangéliques le mot « déserte » est omis dans de nombreux manuscrits. Ceci fait dire à beaucoup de critiques que ce mot n’est pas authentique. Dans ce cas la phrase deviendrait « votre maison (la cité de Jérusalem, le Temple ou la nation) vous sera laissée »  c’est-à-dire : elle restera votre propriété, et non, celle de Dieu qui ne se chargera plus de la défendre. Ce qui s’est vérifiée quelques années après la crucifixion de Notre-Seigneur. Pendant combien de temps cette « maison laissée…déserte » ?... « Jusqu’à » ce que les Juifs disent : « Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! »

     Deux interprétations de ce verset extraites de la Chaîne d’or, de Saint Thomas d’Aquin :

Saint Basile :

« (…) Vous serez comme un poussin qui a besoin de protection et de secours, et une fois privé de votre mère qui s’envolera, vous serez arraché de votre nid, incapable de vous défendre et trop faible pour prendre la fuite. C’est ce qu’il prédit en ces termes : « Voilà que votre maison va demeurer déserte. »

Théophyle :

« Ou bien encore, votre maison, c’est-à-dire votre temple, et tel est le sens de ces paroles : Tant que la vertu a été en honneur parmi vous, ce temple était le mien ; mais depuis que vous en avez fait une caverne de voleurs, ce n’est plus ma maison, c’est la vôtre. Ou bien enfin, cette maison, c’est toute la nation des Juifs, selon ces paroles du Psalmiste : « Maison de Jacob, bénissez le Seigneur, et il leur prouve ainsi que c’est lui qui les gouvernait, et qui les délivrait des mains de leurs ennemis. »

     Si redevenir possesseur de la terre d’Israël devait marquer la fin de cette « maison laissée…ou déserte » Ils auraient dû remercier le Christ, l’aimer, l’honorer, le louer et le servir par ces mots « Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! » Est-ce cela qu’ils ont dit en 1948 en récupérant la terre d’Israël ? En 1967 en défendant cette même terre ? Depuis lors, c’est-à-dire 50 ans après ? Non ! La cité terrestre de Jérusalem est à nouveau leur propriété et les Juifs de nouveau en Israël...mais le Seigneur qui leur fit cette prophétie, ils le méprisent et le combattent toujours autant.

     A moins de faire mentir Notre-Seigneur, ces paroles montrent que la portée prophétique concernant « la maison laissée…ou déserte » n’est pas en relation - après un laps de temps « jusqu’à » - avec un retour en possession de la terre d’Israël dont ils ont été chassés par la volonté de Dieu, mais avec un acte de repentance que Jésus attend de ceux qui, où ils se trouvent, poursuivent les œuvres mauvaises de leurs prédécesseurs qui l’ont blasphémé et crucifié : qu’ils Le reconnaissent et disent enfin « Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! »

     Lorsqu’ils diront cela, ce sera pour devenir non plus les habitants d’une cité terrestre, mais des habitants de la Jérusalem céleste fondée sur les Apôtres de Jésus-Christ. (Apocalypse de Saint Jean XXI, 9-27)

     Ce refus continuel par les Juifs de reconnaître Jésus-Christ comme leur Messie, leur Rédempteur et Sauveur, et de le « bénir », montre que ce « jusqu’à » est toujours en cours et que « le temps des nations » n’est pas encore achevé.

(A suivre…si Dieu veut)

René Pellegrini

 

Mis sur un autre blogue le 27 décembre 2017



 

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