lundi 23 mai 2022

Catholiques, Attention ! - 2 : Les motifs de persécution


 CATHOLIQUES, ATTENTION ! – 2 :

 LES MOTIFS DE PERSECUTION

 

« Souvenez-vous de la parole que je vous ai dite : Le serviteur n’est pas plus grand que son maîtreS’ils m’ont persécutéils vous persécuteront aussi ; s’ils ont gardé ma parole, ils garderont aussi la vôtre. Mais ils vous feront toutes ces choses à cause de mon nom parce qu’ils ne connaissent point celui qui m’a envoyé. » (St Jean XV, 20-22)

     Ne pas être oublieux de l’histoire permet de pressentir ce qui peut arriver. Les Juifs sont donc désignés comme persécuteurs par Jésus. Comment cette persécution contre les chrétiens qui est inévitable peut-elle advenir ?

     De par la puissance acquise aujourd’hui la persécution peut être directement le fait des Juifs ou plutôt, comme aux jours de Jésus, par l’utilisation d’agents extérieurs que permettraient les circonstances existantes ou créées. Pour quels motifs les gouvernements judéo-maçonniques actuels pourraient-ils déclencher cette persécution ? Elle pourrait se fonder sur un motif religieux ou politique, ou les deux ensembles. Expliquons !

MOTIF RELIGIEUX

     Averti que « le serviteur n’est pas plus grand que son maître » comment les Juifs en sont-ils arrivés à condamner Jésus à Mort ? L’affaire pris d’abord une tournure religieuse, en l’accusant de blasphème car « il s’est fait Fils de Dieu » (St Jean XIX, 7) dirent-ils à Pilate. Mais il ne voulut pas intervenir sur un problème concernant la loi religieuse juive. Dépités, ils abandonnèrent la question religieuse pour la reporter sur le plan politique « Si tu le relâches, tu n’es pas un ami de César. Quiconque se fait roi se déclare contre César » (St Jean XIX, 12) Cette fois, le problème était beaucoup plus sérieux, l’autorité de César était mise en cause. Pilate, représentant de la puissance impériale se devait d’intervenir, nous en connaissant l’issue après que, plusieurs fois, il ait tenté de fléchir l’acharnement meurtrier des pharisiens.

     A notre époque, sur un plan religieux, avant la venue de l’Antéchrist, en utilisant le trompeur « vivre ensemble » devenant de plus en plus contraignant car destiné à diluer le Christ et sa doctrine dans un magma religieux protéiforme. En effet, il faut rappeler que ce n’est pas Dieu (1) qui pose problème mais « le nom de Jésus-Christ » la persécution advenant « à cause de mon nom ». Le « vivre ensemble » consistant à ne pas faire de vagues, en mettant en sourdine les doctrines et les enseignements de Jésus et de l’Eglise trop explicites concernant certaines personnes, comportements et pratiques politiques ou religieuses.

     Un certain clergé pourrait insinuer, comme les Juifs le firent de manière calomnieuse contre Jésus, (St Luc XXIII, 2-5) que les chrétiens non-conciliaires « exciteraient la nation à la révolte, et soulèveraient le peuple » par leur intransigeance, en ne respectant pas le « vivre ensemble » ce pandémonium religieux de la laïcité devenant, par les conditions posées, incompatible et opposé à la claire mission confiée par Jésus aux chrétiens et Catholiques : Prédication non seulement théorique mais aussi pratique et conduisant à l’obéissance.

« Allez donc, enseignez toutes les nations, les baptisant au nom du Père et du Fils, et du Saint-Esprit, et leur enseignant à observer tout ce que je vous ai commandé. » (St Matthieu XXVIII, 19,20)

     Il faut donc, et c’est l’ordre formel de Notre-Seigneur « enseignez toutes les nations » et pas « sauf les Juifs » comme l’enseigne une certaine hiérarchie conciliaire traîtresse à sa mission, alors que Jésus montra l’exemple en commençant sa prédication par eux, comme l’ont fait les Apôtres, et l’Eglise à leur suite.

     Une telle insinuation serait mensongère car ces chrétiens (quel que soit le vocable utilisé pour les discréditer ou les mettre au ban de la société) n’encourageront, ni n’exciteront à la révolte contre un système institutionnel verrouillé par les révolutionnaires de droite et de gauche et, de plus, étant présentement privés de toute autorité légitime pour les guider. Ce serait absurde de leur part, car utiliser ces moyens placeraient nécessairement ceux qui les utilisent au service même de l’une ou l’autre des composantes de la Révolution.

     Ce clergé pourrait aussi se prévaloir, auprès du César judéo-maçon actuel, de la « coercition » cautionnée par la déclaration de Benoît XVI, à l’ONU, le 18 avril 2008.

« Tout État a le devoir primordial de protéger sa population contre les violations graves et répétées des droits de l’homme (…) L’action de la communauté internationale et de ses institutions, dans la mesure où elle est respectueuse des principes qui fondent l’ordre international, ne devrait jamais être interprétée comme une coercition injustifiée ou comme une limitation de la souveraineté. » (2)

     Or, ces droits de l’homme sont la négation même des Droits de Dieu (3), ils ont été condamnés par l’Eglise et, en considérant les turpitudes qui de nos jours entre dans le catalogue de ces droits, ils sont une insulte majeure et réitérée faite à Dieu. Ne pas y adhérer, pour rester fidèle aux commandements de Dieu serait considéré, par ces suppôts de Satan, comme violation entraînant la coercition.

      Dans la mesure où cette possibilité ne serait pas saisie durant la phase pré-antéchristiquecelle de l’avant-coureur de l’antéchrist (Message de la Salette) il lui resterait le motif politique pour son intervention.

MOTIF POLITIQUE

     Quel pourrait-être, alors, le chef d’accusation sur le plan politique ?

     Comme au premier siècle, pour l’exécution d’un seul Homme, ils utilisèrent comme on vient de le voir, un prétexte politique et, par la suite, les autorités politiques existantes contre les disciples. Aujourd’hui, il ne s’agit plus seulement de quelques disciples mais de plus d’un milliard de chrétiens catholiques dans le monde, dont vingt-cinq à trente millions en France, avec une foi plus ou moins bien enracinée. Devant un tel nombre autant utiliser, ils savent faire, les instruments que permettent les circonstances créées par les folies guerrières mondialistes pour justifier, auprès de l’opinion publique, une politique ''humanitaire'' d’immigration forcenée afin d’assouvir les sombres desseins du satanique cosmopolitisme judéo-maçonnique, dont la mission est la dissolution dans le magma religieux, voire l’éradication de la culture et de la civilisation chrétiennes qui rappellent trop le Christ à ses ennemis démonisés.

     Au-delà des discours officiels, des gesticulations et des simagrées politico-religieuses la main sur le cœur, les professionnels de l’agitation et des révolutions - dont on ignore plus aujourd’hui l’origine raciale - utilisent l’islam manipulé à outrance, voire conforté dans ses désirs d’afficher publiquement certaines pratiques religieuses incompatibles dans une société de culture et de traditions chrétiennes. Ces pratiques destinées à échauffer les esprits, attiser les tensions communautaires, provoquer des troubles devant générer des affrontements par les agitateurs noyautant ces mouvements politiques de gauche ou de droite, ou des mouvements religieux se réclamant plutôt du christianisme dit progressiste c’est-à-dire avec voilure à gauche, ou de droite bâtarde, ou du catholicisme traditionnel avec ou sans ecclésiastique(s) à leur tête et, en cas de dérives, d’embrasements, d’émeutes ou de morts, fournir le prétexte politique fallacieux pour nuirepar amalgame, à ceux qui dénoncent l’hypocrisie et la tromperie du « vivre ensemble » et son véritable but sans inciter ni se mêler aux affrontements, en se tenant sagement à l’écart.

      Sans exclure des actions sous fausse bannière. Il est à craindre que des Catholiques appartenant à certains mouvements nationalistes, royalistes, cercles ou mouvements religieux traditionalistes, intégristes puissent être manipulés. Le ressentiment et l’exaspération prédisposant à commettre - suite à des provocations qui ne manqueront pas avec un objectif bien précis - des actes réprimés par la loi permettant l’interdiction, voire la mise au ban de la société du christianisme catholique non-conciliaire, le plus visé et le plus détesté, car sans complaisance.

     Je répète ce que j’ai déjà écrit par ailleurs (4), ne vous laissez pas entraîner dans des manifestations, petites ou grandes, de quelque nature qu’elle soit, ni embrigader dans un parti politique, même se présentant comme catholique, même avec drapeau du Sacré-Cœur de Jésus (5) tout en se soumettant au mensonge universel (Pie IX) qu’est le suffrage universel car, présentement, il n’y a aucune autorité légitime pour prendre la tête d’un tel parti. D’autre part, si en régime révolutionnaire un parti politique catholique reçoit l’autorisation de postuler, il est probable qu’il soit déjà infiltré depuis quelque temps et avoir été suscité, à l’insu des braves et honnêtes gens qui le soutiennent, pour fournir, suite à l’élaboration d’actions ou d’événements à mettre en œuvre, le prétexte nécessaire pour justifier une décision autoritaire de justice contre certains chrétiens. Plus troublant si un tel parti dénonce avec force la pieuvre maçonnique (ce qu’il faut faire) mais oubli (?) de mettre en évidence ceux qui l’ont fabriquée et lui donnent, pour l’instant, la main d’association. Je dis pour l’instant car n’étant qu’un instrument à leur service pour œuvrer à la déchristianisation des sociétés à culture chrétienne, ils s’en débarrasseront le moment venu. Francs-maçons des Loges bleues et des petits grades dormez bien, car c’est dans les très hauts degrés tenus par les Juifs que tout deviendrait plus clair pour vous sur le niveau d’ignominie de cette secte mais, pour cela, il faut le mériter car vous êtes très bien scrutés par des membres des hauts-grades participant, à votre insu, à vos travaux en loge !

      Les persécutions viendront. Il n’y a aucun doute là-dessus car c’est toujours cette même haine du Christ, désormais inaccessible mais reportée sur ses disciples, qui anime les persécuteurs. Plutôt que d’aller manifester, préparons-nous plus utilement à y faire face, en persévérant chaque jour dans la prière, la seule arme efficace de combat avec le chapelet, pour le salut de notre âme et celle de ceux qui voudront bien nous entendre. Afin de ne pas entrer en tentation devant l’ignoble qui se prépare dans cet impudique et lubrique paganisme cananéen que sont devenus la France et ce monde, menons une vie chrétienne authentique et cultivons les vertus de Jésus-Christ, dans l’attente de revenir sous son sceptre qu’Il nous a promis « Je régnerai malgré mes ennemis ». Prions aussi pour les Juifs, non selon la nouvelle formulation fabriquée pour leur complaire, mais selon celle qui fut utilisée pendant des siècles pour leur conversion :

« Prions pour les Juifs perfides, afin que le Seigneur notre Dieu enlève le voile qui couvre leurs cœurs, et qu’ils reconnaissent avec nous Jésus-Christ. Dieu tout-puissant et éternel qui ne refusez pas votre miséricorde, même aux perfides juifs, exaucez les prières que nous vous faisons pour vaincre l’aveuglement de ce peuple, afin que, reconnaissant la lumière de votre vérité, qui est le Christ, ils soient retirés de leurs ténèbres. Par Jésus-Christ, notre Seigneur » (Prière solennelle de l’Eglise pour le Vendredi Saint)

 

René Pellegrini

 

(1) Ce n’est pas Dieu qui pose vraiment problème car derrière ce mot en peut y mettre des choses bien différentes : le Dieu Trine ou Dieu unique en trois personnes des Chrétiens (Père, Fils et Saint-Esprit) c’est-à-dire la vie intime de Dieu ; le Dieu unique et égocentrique des Juifs apostats et des musulmans ; le dieu androgyne des ésotéristes, des gnostiques, des kabbalistes et talmudistes ; le Grand Architecte de l’univers des Francs-maçons spiritualistes et, l’état de délabrement cérébral aidant, même les idoles du sport et du spectacle.

(2https://w2.vatican.va/content/benedict-xvi/fr/speeches/2008/april/documents/hf_ben-xvi_spe_20080418_un-visit.html

(3) - Encyclique Adeo Nota du Pape Pie VI, 23 avril 1791

- Consistoire du 11 juin 1793, Pie VI

- Deux articles du Syllabus (1864) : 39 et 56, du Pape Pie IX

- Encyclique Immortale Dei de Léon XIII sur le droit nouveau 1885

- Lettre Anno jam exeunte de Benoît XV, 1917

(4https://www.facebook.com/laroyautedejesuschrist/posts/138048387685358?__tn__=K-R

https://www.facebook.com/laroyautedejesuschrist/posts/140766354080228?__tn__=K-R

https://www.facebook.com/laroyautedejesuschrist/posts/141827603974103?__tn__=K-R

(5) En 1958, certains de ceux qui agissaient comme cinquième colonne pour brader l’Algérie, avec pour conséquences les massacres, par dizaines de milliers, de colons et de harkis, se sont introduits dans les comités de salut public en portant l’insigne du Sacré-Cœur à la boutonnière. Le cornu et ses agents savent ce qu’il faut faire pour tromper.

 

Mis sur un autre blogue le 24 août 2016

 

Adultère et fornication : L'adultère - 2



 L’ADULTERE ET LA FORNICATION - 4 

 

L’ADULTERE – 2 

     Le Pape ajoute :

« Eh bien que, ensuite, le suprême Législateur divin ait, pour un temps, relativement relâché la rigueur de cette loi primitive, il est absolument certain que la loi évangélique a restauré en son intégrité cette parfaite unité primitive et qu’elle a aboli  toute dispense (…) Notre-Seigneur n’a d’ailleurs pas seulement voulu condamner toute forme de polygamie et de polyandrie, successive ou simultanée, ou encore tout acte déshonnête extérieur ; mais pour assurer complètement l’inviolabilité des frontières sacrées de l’union conjugale, il a prohibé aussi les pensées et les désirs volontaires  concernant toutes choses : 

« Et moi je vous dis que quiconque arrête sur une femme son regard de     concupiscence a  déjà commis l’adultère dans son cœur»                         (St Matthieu V, 28 )

     Le dixième commandement de la loi mosaïque « Tu ne convoiteras point la femme de ton prochain (…) » (Deutéronome V, 21) interdisait déjà les désirs mauvais « convoitise » mais, comme tous les codes publics, il s’attaque surtout à l’acte extérieur. Dans le but de préserver les relations conjugales et la sainteté du foyer, Jésus-Christ, dans la nouvelle Alliance, perfectionnera la loi de Moïse en référant ces relations au premier mariage institué par Dieu dans le jardin d’Eden, et en mettant en évidence ce qui, dans l’ancienne Alliance de Moïse, demeurait à l’arrière-plan : le regard volontairement coupable.

     De nos jours, la polygamie (3) et la polyandrie (4) sont prêchées par l’exemple, dans les deux sexes, par des dirigeants et des responsables politiques, des chanteurs, des comédiens (appelés idoles et vénérés par leurs fans) et par bon nombre d’hommes et de femmes de toutes conditions. Quant à notre Président actuel (5) – fier adepte de la religion concubinaire et prédicateur de luxure par l’exemple dans la foulée de son prédécesseur - et sans doute par crainte d’élever le niveau et de penser avec son intelligence, il a plusieurs épouses en vie. Il est donc polygame selon la loi divine qu’il bafoue comme le vrai mécréant qu’il est ; car seule la mort rompt le lien du mariage devant Dieu. Quant à la loi démocratique républicaine et révolutionnaire ((6) reflet, non pas des lois divines qu’elle piétine allégrement, mais des senteurs de latrines, elle fonctionne comme un égout collecteur et diffuseur complaisant de toutes les insanités sécrétées par les philosophies issues du paganisme de Sparte, de la gnose et des élucubrations sephirotiques de la Kabbale juive, elle lui permettra d’en d’avoir bien d’autres, s’il lui en prend l’envie. Qui dit que le harem est seulement affaire de sultans et de pachas ?

 

(A suivre…« La fornication dans les ouvrages profanes »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini

 

- C'est moi qui mets en gras et souligne dans le texte

 

(3) Du grec polugamos : polus (plusieurs) gamos (union, noces, mariage). Se dit plus généralement pour un homme marié plusieurs fois.

(4) Du grec poluandros : polus (nombreux) et andros (homme). Situation d’une femme mariée à plusieurs hommes.

(5) Lors de la rédaction de cet article, le 15 janvier 2013, il s’agissait de M. François Hollande.

(6) Cette morale future et les sacrifices humains que générera cette liberté révolutionnaire – caricature grotesque de la liberté des enfants de Dieu - déjà préfigurés et annoncés, pour les Initiés, en 1830, dans le tableau d’Eugène Delacroix intitulé « La liberté guidant le peuple » représentant une femme à la poitrine dépenaillée conduisant les révolutionnaires s’avançant vers des cadavres de soldats.

 

Mis sur un autre blogue le 15 janvier 2013

 

Faut-il observer le Sabbat? - 4 : La non-célébration du Sabbat : Motif 1



 FAUT-IL OBSERVER LE SABBAT ? - 4

 

Réfutation doctrinale 

 

LA NON-CELEBRATION DU SABBAT : MOTIF 1

 

MOTIF 1 :

     Pour commémorer entre tous les bienfaits passés et rappelés dans le culte rendu à Dieu, le bienfait principal de la création de l’univers et, par là-même, détruire une erreur, celle de l’éternité du monde.

« Car l’Esprit-Saint a prévu qu’il y aurait un jour des hommes qui affirmeraient l’éternité du monde » dit Saint Thomas d’Aquin en citant la deuxième épître de Saint Pierre III, 3-5

« Sachant avant tout qu’il viendra à la fin des jours des imposteurs artificieux marchant selon leurs propres convoitises, disant : « Où est la promesse ou son avènement ? Car depuis que nos pères se sont endormistout demeure comme au commencement de la création. Mais ils ignorent, le voulant bien, que par la parole de Dieu, existèrent d’abord les cieux et la terre qui sortit de l’eau, et qui subsiste par l’eau ».

     Rappelons que le Sabbat est un signe. Saint Thomas dirige maintenant notre attention sur le Christ.

« Or le Christ vint accomplir une nouvelle création. Par la première en effet fut fait l’homme terrestre, et par la seconde l’homme céleste»

     Il cite à cet effet l’épître de Saint Paul aux Galates VI, 15 :

« Car en Jésus-Christ la circoncision n’est rien, ni l’incirconcision, mais la création nouvelle. »

« Et cette création nouvelle est l’œuvre de la grâce ; celle-ci eut son principe dans la résurrection du Christ. »

     L’importance de la résurrection du Christ en tant que principe de la nouvelle création, Saint Thomas l’appuie sur l’épître de Saint Paul aux Romains VI, 4,5)

« Car nous avons été ensevelis avec lui par le baptême pour mourir, afin que comme le Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, nous aussinous marchions dans une nouveauté de vie. Si, en effet, nous avons été entés en la ressemblance de sa mort, nous le serons aussi en celle de sa résurrection ».

     Ce qui précède nous permet, concernant le premier motif, de tirer les conclusions suivantes :

* Les Juifs honoraient le Sabbat en souvenir de la première création.

* Les chrétiens honorent le dimanche en souvenir de la seconde création qui eut son principe dans la Résurrection du Christ. Celle-ci eut lieu un dimanche, et la Sainte Ecriture l’appelle « le premier jour de la semaine »

« Or la nuit du sabbat, le premier jour de la semaine commençant à luire Marie Madeleine et l’autre Marie vinrent pour voir le sépulcre (…) l’ange prenant la parole dit aux femmes (…) Jésus qui a été crucifié (…) il est ressuscité. » (St Matthieu XXVIII, 1-6 et les textes parallèles St Marc XVI, 1-7 ; St Luc XXIV, 1-8 ; St Jean XX, 1,2)

     C’est le dimanche, le jour de la Résurrection de Jésus-Christ, qui inaugure la nouvelle création que nous solennisons, comme les Juifs solennisèrent le Sabbat, à cause, et en souvenir, de la première création.

 

(A suivre…« La non-célébration du Sabbat : Motif 2 »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini 

 

- C’est moi qui mets en gras dans les commentaires de Saint Thomas. 

 

dimanche 22 mai 2022

11 certitudes sur l'Antéchrist - 9 : Certitude 6



 ANTECHRIST – 9

11 CERTITUDES SUR L’ANTECHRIST - 9

 

CERTITUDE  6

 

     L’ANTECHRIST GRANDIRA ET FERA DES CONQUÊTES

 

     Après des débuts humbles et insignifiants cette petite corne, devient plus grande et plus forte, et l’Antéchrist prendra de l’envergure, comme le dira le verset 20

« Je considérais  les cornes, et voici, une autre petite corne sortit du milieu d’elles ; trois des premières cornes furent arrachées de devant elle (…) » (Daniel VII, 8)

     Dans cette petite corne se concentrera toute la force des puissances précédentes qui lui permettront de devenir roi et conquérant. (1) Trois des dix cornes, c’est-à-dire trois des dix Etats issus et démembrés de l’ancien Empire romain, tombent sous sa puissance. Ce fait indique que l’individu représenté par la petite corne, ou le royaume qu’il aura fondé, s’agrandira et soumettra à son autorité trois rois ou trois Etats issus du quatrième empire (Rome)

« Je voulais aussi m’enquérir aussi des dix cornes qu’elle avait sur la tête, et de l’autre qui était sortie et devant laquelle trois de ces cornes étaient tombées, et de cette corne (…) qui était plus grande que les autres. » (Daniel VII, 20)

« Les dix cornes de ce même royaume, ce sont dix rois ; il s’en élèvera un autre après eux, et il sera plus puissant que les premiers, et il abaissera trois rois. » (Daniel VII, 24)

     Les dix cornes de la quatrième bête représentent donc autant de rois qui devaient sortir du quatrième royaume (Empire romain) divisé et démembré. Ces cornes se tenant à côté l’une de l’autre sur la tête de l’animal. Il faut regarder les dix rois comme simultanés. Par-là est symbolisé le partage de la quatrième monarchie en dix principautés, car dix rois simultanés supposent dix royaumes coexistant les uns auprès des autres. Dix est probablement un chiffre rond, qui figure la division de l’Empire romain, à la suite de l’invasion des barbares, en un certain nombre d’Etats, qui ont conservé sa politique et ses rois. Un autre roi, distinct des dix autres, et doué d’une puissance particulière. C’est de lui que la petite corne était l’emblème. Il sera différent des premiers car il renversera, il abattra.

     Aussi faut-il noté que l’aspect de la petite corne, étant devenu plus grande, offre un aspect de puissance différent de celui des dix rois «  cette corne (…) qui était plus grande que les autres. » l’Antéchrist, onzième corne, a surgi et grandit au milieu d’eux, et il vient d’en abattre trois. S’il est dit par l’ange « qu’un autre s’élèvera après eux » l’expression « après eux » ne signifie pas que l’Antéchrist n’apparaîtra qu’après la disparition des dix Etats, puisque, d’après le verset 8 (voir certitude 5), la petite corne (l’Antéchrist) surgit, s’élève au milieu des dix Etats (dix cornes ou royaumes), après en avoir abattu trois. Que signifie donc l’expression « après eux » ? Elle signifie que le royaume de l’Antéchrist proviendra de la même source que les autres qui l’on précédé, c’est-à-dire des débris de l’ancien Empire romain.

(A suivre…si Dieu veut)

René Pellegrini

 

(1) Dans Les livres bibliques, tels que Daniel ou celui de l’Apocalypse qui s’expriment sur des événements qui portent jusqu’à la fin des temps, ce sont toujours des rois qui sont mis en avant dans les affaires temporelles. Les rois étant représentés par des cornes, la « petite corne » - ou Antéchrist - s’affichera lui-même comme roi. Les Républiques démocratiques laïques et révolutionnaires véritables tumeurs cancéreuses dans l’ordre temporel, n’ont aucun avenir puisque Dieu n’est pas un républicain démocrate laïc, ni le roi d’un univers démocratique et laïc, ou d’une République démocratique et laïque. D’innombrables versets de la Bible nous le présentent comme ROI éternel de tout l’univers visible et invisible. Le type gouvernemental qui, sur terre, Le représente le mieux possible en dépit des faiblesses humaines : c’est la Royauté. Voilà pourquoi les chrétiens ne cessent de prier Dieu le Père, selon la recommandation de Jésus-Christ, pour que « son royaume vienne sur la terre ». Et, lorsque ces chrétiens sont cohérents (il y en a) ils ne se précipitent pas pour aller voter pour des fifrelins de l’enfer (catholiques ou pas) revendiquant leur allégeance à la démocratie et à la laïcité révolutionnaires et aux droits de l’homme sans Dieu : autant de principes blasphématoires qui excluent et bannissent Dieu des institutions, empêchent et combattent la mise en place de structures morales, sociales et politiques destinées à produire, ici-bas, des fruits dignes de salut pour le plus grand nombre. Même si ledit chrétien, lors de son pèlerinage terrestre dans cette vallée de larmes, sait très bien que sa patrie finale est céleste, en attendant de la rejoindre, s’il en est digne, il travaille ici-bas - où s’affronteront jusqu’à la fin du monde les deux postérités décrites dans la Genèse (III, 15) - pour favoriser le plus possible un gouvernement respectant et faisant respecter les lois divines. Lorsque ce n’est plus possible, comme de nos jours où tous les prétendants ne jurent que par des principes qui excluent et offensent Dieu et Notre-Seigneur, il travaille oralement ou par écrit pour la défense et la propagation des principes et des lois de Dieu. Il met en garde contre les sociétés secrètes et les machinations révolutionnaires des pires ennemis du christianisme et de l’Eglise catholique (Francs-maçons, Juifs (2) et les adeptes de Mahomet, et contre ceux qui, laïcs ou religieux, dans le déshonneur de la trahison collaborent avec eux. Il ne va pas perdre son temps à faire fonctionner la machinerie électorale d’un système conçu pour abuser les braves gens et les naïfs, ni en allant voter pour des fausses barbes faisant allégeance à ce que Dieu ou l’Eglise condamnent, à des négateurs de sa Parole.

(2) Comprenons-nous bien. Les Juifs qui, sans intention de marranisme, reconnaissent Notre-Seigneur Jésus-Christ et rejoignent son Eglise (il y en a à toutes les époques) et adhèrent à ses enseignements en le servent loyalement, ne sont pas nos ennemis : ce sont nos frères, nos véritables frères aînés. Les autres tout comme les musulmans non convertis sont de faux frères ou des frères à la manière de Caïn tuant physiquement ou spirituellement par de faux enseignements ou fausses doctrines.

 

NOTE : Je pense être assez clair dans mes écrits sur les ‘’papes’’ depuis le Concile Vatican II jusqu’à ce jour. Cependant, je m’inscris en faux contre ceux qui sur Internet les présentent comme Antéchrists car, s’ils ont encore une certaine influence religieuse, ils n’ont aucun pouvoir politique réel. Après leur ouverture au monde et leur silence coupable sur certains enseignements doctrinaux ou modifications de pratiques liturgiques revêtus de l’infaillibilité du Magistère Pontifical Ordinaire, ils ne sont que des précurseurs et faux prophètes religieux de l’Antéchrist qui, lui, aura un pouvoir politique et religieux. Ce constat douloureux ne n'empêche pas de prier pour François. 


Mis sur un autre blogue le 26 septembre 2018

 

Acte de réparation au Coeur Immaculé de Marie



 ACTE DE REPARATION AU CŒUR IMMACULE DE MARIE


     Cœur immaculé de Marie, nous voici prosternés devant Vous, nous, vos enfants ; nous voulons, par notre amour, réparer les offenses de tant de malheureux qui sont aussi vos enfants.

     Nous vous demandons pardon pour ces pauvres pécheurs, qu’une ignorance coupable ou la passion rend aveugles, comme nous Vous demandons aussi pardon de nos manquements et de nos ingratitudes.

     En hommage de réparation, nous croyons à votre dignité sublime et à vos très grands privilèges, aussi pour ceux qui n’y croient pas.

     Nous vous remercions pour vos innombrables bienfaits, aussi au nom de ceux qui ne les connaissent pas.

     Nous nous confions à Vous et nous Vous prions aussi pour ceux qui ne Vous aiment pas, qui n’ont pas confiance dans votre bonté maternelle, qui ne recourent pas à Vous.

     Nous acceptons de bon cœur les épreuves que Dieu nous envoie, et nous Vous offrons nos prières et nos sacrifices pour le salut des pécheurs.

Convertissez, ô Mère, convertissez tant d’enfants prodigues, ouvrez-leur votre Cœur comme un refuge assuré, faites que leurs injures se changent en bénédictions, leur indifférence en prière, leur haine en amour.

Ah ! Faites que nous n’offensions jamais plus Dieu Notre-Seigneur, déjà tant offensé. Obtenez-nous, par vos mérites, la grâce de demeurer toujours fidèles à cet esprit de réparation et d’imiter la pureté de votre Cœur, votre humilité et douceur, votre amour de Dieu et du prochain.

     Cœur immaculé de Marie, à Vous, louange, amour, bénédiction : priez pour nous maintenant et à l’heure de notre mort.

     Ainsi soit-il.

 

René Pellegrini 

Le retour des Juifs en Palestine - 7 : Versets contredisant un retour en Israël - 1


Amos, prophète d’Israël entre 825-758 avant Jésus-Christ,

sous les règnes d’Ozias (roi de Juda) et de Jéroboam II (roi d’Israël)

 

LE SIONISME – 7

  

« Jérusalem sera foulée aux pieds par les nations,

jusqu'à ce que les temps des nations soient accomplis.»

 (Luc XXI, 24) 

« Je vous retirerai d’entre les nations, et je vous rassemblerai de tous les pays, et je vous amènerai dans votre pays (…) »

(Ezéchiel XXXVI, 26)

  

LE RETOUR DES JUIFS EN PALESTINE – 7 

 

VERSET CONTREDISANT UN RETOUR EN ISRAÊL - 1

 

     L’Ancien Testament, par la bouche d’Amos, contredit un nouveau retour en Israël.

Amos 9, 14-15

« Je ramènerai les captifs de mon peuple Israël ; ils rebâtiront les villes désertes, et ils les habiteront ; ils planteront des vignes, et ils en boiront le vin ; ils feront des jardins, et ils en mangeront les fruits. Je les planterai dans leur terre, et je ne les arracherai plus à l’avenir du pays que je leur ai donné, dit le Seigneur ton Dieu ».

     S’appuyer sur ce texte pour prouver et justifier la fin du temps des nations ou le retour en Israël est grotesque pour deux raisons :

     1 - Amos prophétise vers le IXe siècle avant Jésus-Christ. Certains détails ce sont réalisés après la captivité de Babylone. Mais, dans ces versets, Dieu est formel « je ne les arracherai plus à l’avenir du pays que je leur ai donné » Or, après son retour de la captivité babylonienne, le peuple d’Israël a de nouveau été dispersé au sein des nations, jusqu’à nos jours, après la destruction du Temple de Jérusalem en 70 de notre ère. A moins de faire de Dieu un menteur, ce verset détruit l’interprétation littérale des textes bibliques mentionnant un retour des Juifs sur la terre d’Israël après l’accomplissement déjà réalisé de cet oracle depuis plus de 2500 ans. Faire de ce retour en 1948 ou depuis les événements de 1967, le signe de la fin du temps des nations ou un ‘’signe irréfutable’’, par les magouilles de militants politiques occidentaux et les délires eschatologiques d’auxiliaires du sionisme de la Synagogue de Satan déguisés en disciples de Jésus-Christ est, à mon sens, une erreur théologique.

     2 - Cette prophétie fait état d’un « peuple captif » que la miséricorde de Dieu veut ramener sur ses terres. Cette promesse divine trouva son accomplissement littéral par l’Edit de libération des Juifs, promulgué par Cyrus le Perse, en 538 avant notre ère. Or, depuis la nouvelle dispersion du Ier siècle, peut-on parler raisonnablement d’un ‘’peuple captif’’ lorsqu’au sein des nations il a pu circuler selon ses envies ou ses intérêts ? Est-on ‘’Captif’’ lorsque banni d’un pays pour s’être redu insupportable par la pratique de l’usure et autres exactions, on peut s’installer ailleurs ? Vouloir réutiliser cette prophétie est grotesque car bien loin d’être en captivité depuis leur dispersion en 70 de notre ère, ils n’ont cessé d’influencer les empereurs et les rois, et ce sont eux qui dominent sur bien des peuples et les maintiennent en captivité avec l’or accumulé au cours des siècles, par l’usure pratiquée dans les nations auxquels s’ajoutent, de nos jours, les façonneurs d’opinion publique que sont la presse, les media entre leurs mains, les banques dont ils sont les maîtres et l’influence incontestable qu’ils exercent sur les hommes politiques. Beaucoup de peuples souhaiteraient être ‘’captifs’’ de cette façon.

     Dans le dessein de Dieu les prophéties n’ont pas nécessairement vocation à se figer sur un territoire et un peuple donnés, mais elles servent de figure prophétique en vue d’orienter l’esprit vers une perspective plus universelle dans laquelle « Il n’y a plus ni Juif ni Gentil ; il n’y a plus ni esclave ni libre ; il n’y a plus ni hommes, ni femme : car vous êtes tous un en Jésus-Christ » (Galates III, 28). Perspective qui déborde et transforme largement le cadre étroit du territoire d’Israël et de ses conditions sociales et politiques.

     Ce projet divin universel étant mené à son terme en le plaçant sous la conduite du plus grand que Moïse : Jésus, le Messie promis et venu dans la chair (Hébreux III, 1-3). Celui vers qui convergeaient toutes les prophéties et leur accomplissement. Eu égard à l’affirmation de Dieu sur la belle perspective d’avenir montrant Israël rétabli, goûtant les fruits de ses travaux, elle ne peut convenir qu’au gouvernement et au règne éternel du Messie, à l’Israël spirituel, à l’Eglise du Christ et non à un Israël selon la chair, orgueilleux et entêté, agitateur au Proche Orient comme il le fut, et continue de l’être aussi en Occident, par ses sectes et officines révolutionnaires.

     En fait, par ce retour en Israël, ils ont forcé la main de Dieu concernant le décret de de leur dispersion, après l’assassinat de Notre-Seigneur, mettant en évidence une de leurs caractéristiques : leur entêtement « la nuque dure de ce peuple » dont parlait Moïse (Exode XXXII, 9). Cette opiniâtreté encouragée et entretenue chez les Juifs (croyants ou incroyants) par leur soif inextinguible de domination mondiale - pour ce qu’ils appellent le Grand Israël avec pour capitale Jérusalem - fondée sur une interprétation littérale, matérialiste et totalitaire des Ecritures par les rabbins talmudistes et kabbalistes. Revenus en Israël avec la permission de Dieu et toujours incirconcis de cœur, ils n’ont rien à envier aux non-Juifs dans l’étalage de la mondanité et des mauvaises mœurs. Depuis leur retour, par leurs crimes et leurs péchés, ils souillent Jérusalem autant que les nations souillent leurs propres territoires.

     Cet orgueil et entêtement ataviques constamment manifestés par son refus pertinace d’obéir aux sanctions de l’O.N.U et, s’agissant de l’Etat d’Israël, deux poids et deux mesures de la part de ses supplétifs occidentaux : l’absence de toute véritable contrainte internationale à son égard. Attitude d’impunité qui, pour s’attacher à ce qui n’est plus qu’une funeste illusion de l’orgueil, installe dans cette région du monde un climat permanent de guerres, d’attentats et de représailles, avec répercussions dans les autres nations. Malheureusement, tout cela ne doit rien au hasard, mais est voulu par ceux qui, contrairement à Jésus, ont accepté l’offre du démon proposant la domination sur tous les royaumes du monde et leur gloire en Lui disant : « Je vous donnerai toutes ces choses, si vous prosternant, vous m’adorez. » Et Jésus de répondre qui a seul le droit de recevoir une adoration légitime : « Retire-toi, Satan, car il est écrit : Tu adoreras le Seigneur ton Dieu, et tu le serviras lui seul. » (St Matthieu IV, 8-10)

     L’égarement du peuple juif par les pharisiens va provoquer leur apostasie, par l’assassinat du Messie, et faire de la Synagogue et du kahal (gouvernement occulte juif) les instruments privilégiés du démon et de sa domination sur les hommes. Leur propagande s’efforce de faire coïncider la fin du temps des nations avec le retour en Israël, et de propager cette idée, en milieu chrétien, avec l’aide d’idiots utiles tels que les ‘’chrétiens’’ judaïsés ou sionisés piochés aussi bien dans le catholicisme que dans les autres religions ou sectes. Le signe irréfutable de la fin du temps des nations sera la conversion pour le salut d’un « reste d’Israël » et son entrée dans l’Eglise, aux jours de l’Antéchrist, après s’être rendu compte de sa méprise en l’accueillant comme le Messie, et non ce retour en Palestine de Juifs sionistes belliqueux et toujours autant ennemis du Christ. Prions pour que Dieu, dans sa miséricorde, daigne ouvrir les yeux du cœur de ce peuple, pour notre plus grande joie et pour leur salut éternel.


(A suivre…« Le retour des Juifs en Palestine – 8 : Versets contredisant un retour en Israël - 2 »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini

 

Mis sur un autre blogue le 16 août 2017


 

samedi 21 mai 2022

Dieu appelle


                                                Toi, suis-moi (Saint Jean XXI,22)

 

DIEU APPELLE

 

     Dieu appelle les hommes à travailler à sa vigne, car sans son appel, personne ne peut y entrer ni y travailler. Il les appelle intérieurement, par inspiration et invitations, prenant pour instruments les prédicateurs, ou d’autres choses extérieures.

     Il sort le matin, parce qu’il désire que tous les hommes, dès que la lumière de la raison commence à les éclairer, soient de bons ouvriers et ne demeurent pas oisifs ; et il les appelle tous d’une vocation suffisante pour les faire venir, quoique la plupart n’obéisse pas et refusent le travail ; mais il est si miséricordieux qu’il ne cesse de les appeler en tous les âges de leur vie…Les uns se convertissent dès leur enfance, les autres au milieu de leur âge, les autres en la vieillesse, les autres un peu avant que de mourir…

     O Seigneur, sortez maintenant…et n’oubliez pas de sortir bien souvent, pour m’appeler sérieusement à l’exercice de toutes les vertus, dont mon âme veut porter les fruits que vous désirez.


(Vénérable Père Louis du Pont)

 

Le pouvoir législatif de Jésus-Christ



 LA ROYAUTE UNIVERSELLE DE JESUS-CHRIST - 7

 

LE POUVOIR LEGISLATIF DE JESUS-CHRIST

 

     Ayant établi le fondement scripturaire des droits de la Royauté du Christ à la domination universelle, le Saint Père met ensuite en exergue le triple pouvoir (législatif, judiciaire et exécutif), sur les hommes de toutes cultures, de toutes races et de tous continents, que Lui confère sa dignité de Roi universel. Pour aujourd’hui, le pouvoir législatif.

     En s’appuyant sur le Concile de Trente, le Pape affirme comme devant être reçu de foi catholique :

« Le Christ a été donné comme législateur auquel ils doivent obéissance » (Session VI, canon 1,2)

     Par cette double prérogative du christ – de droit et de conquête – sur le genre humain, l’homme se trouve être responsable de ses actes devant Dieu : fin dernière et législateur suprême de la loi morale et des consciences. Parler des lois de Jésus-Christ, c’est parler des lois du Sacré-Cœur, car les lois du cœur de Jésus sont les mêmes que celles de Jésus législateur. Ce sont des lois qui reflètent son amour pour le bonheur du genre humain.

     Notre-Seigneur déclare Lui-même ce qui résulte nécessairement de la prise en compte et de l’observation de ses préceptes, de sa législation :

« Celui qui a mes commandements et qui les garde, c’est celui-là qui m’aime (…) Si quelqu’un m’aime il gardera ma parole (…) » (St Jean XIV, 21,23)

     Notre-Seigneur se faisant l’écho de Deutéronome VI, 5 nous dit Lui-même comment nous devons l’aimer :

« Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœurde toute ton âme et de tout ton esprit. C’est le premier et le plus grand commandement. » (St Matthieu XXII, 37) (1)

     Il s’agit donc d’un amour au plus haut degré, d’un amour qui envahit tout l’être intérieur de l’homme.

     - La confirmation que l’on demeure dans son amour :

« Si vous gardez mes commandementsvous demeurerez dans mon amour ; comme moi-même j’ai gardé les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour. » (St Jean XV, 10)

     On ne peut véritablement « demeurer dans l’amour de Jésus-Christ » que si l’on « garde ses commandements » et, pour souligner davantage cette obéissance à ses préceptes, il l’illustre par son propre exemple vis-à-vis de son Père « comme j’ai gardé les commandements de mon Père. »

     Le pouvoir législatif de Jésus-Christ s’étendant sur l’univers entiersur toutes choses, tous les êtres humains étant concernés par ce devoir d’obéissance qu’elles que soient leurs titres ou leurs responsabilités, il est totalement absurde et incohérent pour un chrétien, et un catholique de surcroît, de prétendre aimer le Christ en opérant dans son comportement une distinctionune dislocation entre vie publique et vie privée. Une telle attitude est en conformité avec l’esprit libéral insufflé à outrance dans les sociétés humaines par son géniteur gnostique et judaïsé : la Franc-Maçonnerie – appelée aussi la Contre-Eglise ou la Synagogue de Satan – aidée par le catholicisme libéral toujours prêt à se faire le convoyeur d’idées ou de théories nuisibles à l’Eglise, mais ce comportement est incompatible pour un esprit véritablement chrétien.

 

(A suivre… « Les pouvoirs judiciaire et exécutif de Jésus-Christ »…si Dieu veut)

René Pellegrini

 

(1) Aujourd’hui, il faut être vigilant et clair dans l’usage et la réception du mot « amour » car, à notre époque, il est très galvaudé en étant appliqué à des comportements qui n’en sont que la grossière caricature par des dégénérés et des pervers. L’amour dont il est question ici, est synonyme de charité, vertu surnaturelle qui nous pousse à aimer Dieu plus que tout, et même plus que nous-mêmes. Cet amour étant en relation étroite avec l’amour du prochain pour l’amour de Dieu et, pas seulement de manière horizontale, selon l’optique humaniste, c’est-à-dire parce que c’est un être humain comme nous.

(2) Ce texte n’est pas cité par le Pape.

 

Introduction à l'histoire des Patriarches - 10 : Le départ du pays natal - 4

INTRODUCTION A L’HISTOIRE DES PATRIARCHES – 10   LE DEPART DU PAYS NATAL – 4 (Genèse, XI, 27 – XII, 5)        Mais par cette stabili...