samedi 21 mai 2022

Dieu appelle


                                                Toi, suis-moi (Saint Jean XXI,22)

 

DIEU APPELLE

 

     Dieu appelle les hommes à travailler à sa vigne, car sans son appel, personne ne peut y entrer ni y travailler. Il les appelle intérieurement, par inspiration et invitations, prenant pour instruments les prédicateurs, ou d’autres choses extérieures.

     Il sort le matin, parce qu’il désire que tous les hommes, dès que la lumière de la raison commence à les éclairer, soient de bons ouvriers et ne demeurent pas oisifs ; et il les appelle tous d’une vocation suffisante pour les faire venir, quoique la plupart n’obéisse pas et refusent le travail ; mais il est si miséricordieux qu’il ne cesse de les appeler en tous les âges de leur vie…Les uns se convertissent dès leur enfance, les autres au milieu de leur âge, les autres en la vieillesse, les autres un peu avant que de mourir…

     O Seigneur, sortez maintenant…et n’oubliez pas de sortir bien souvent, pour m’appeler sérieusement à l’exercice de toutes les vertus, dont mon âme veut porter les fruits que vous désirez.


(Vénérable Père Louis du Pont)

 

Le pouvoir législatif de Jésus-Christ



 LA ROYAUTE UNIVERSELLE DE JESUS-CHRIST - 7

 

LE POUVOIR LEGISLATIF DE JESUS-CHRIST

 

     Ayant établi le fondement scripturaire des droits de la Royauté du Christ à la domination universelle, le Saint Père met ensuite en exergue le triple pouvoir (législatif, judiciaire et exécutif), sur les hommes de toutes cultures, de toutes races et de tous continents, que Lui confère sa dignité de Roi universel. Pour aujourd’hui, le pouvoir législatif.

     En s’appuyant sur le Concile de Trente, le Pape affirme comme devant être reçu de foi catholique :

« Le Christ a été donné comme législateur auquel ils doivent obéissance » (Session VI, canon 1,2)

     Par cette double prérogative du christ – de droit et de conquête – sur le genre humain, l’homme se trouve être responsable de ses actes devant Dieu : fin dernière et législateur suprême de la loi morale et des consciences. Parler des lois de Jésus-Christ, c’est parler des lois du Sacré-Cœur, car les lois du cœur de Jésus sont les mêmes que celles de Jésus législateur. Ce sont des lois qui reflètent son amour pour le bonheur du genre humain.

     Notre-Seigneur déclare Lui-même ce qui résulte nécessairement de la prise en compte et de l’observation de ses préceptes, de sa législation :

« Celui qui a mes commandements et qui les garde, c’est celui-là qui m’aime (…) Si quelqu’un m’aime il gardera ma parole (…) » (St Jean XIV, 21,23)

     Notre-Seigneur se faisant l’écho de Deutéronome VI, 5 nous dit Lui-même comment nous devons l’aimer :

« Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœurde toute ton âme et de tout ton esprit. C’est le premier et le plus grand commandement. » (St Matthieu XXII, 37) (1)

     Il s’agit donc d’un amour au plus haut degré, d’un amour qui envahit tout l’être intérieur de l’homme.

     - La confirmation que l’on demeure dans son amour :

« Si vous gardez mes commandementsvous demeurerez dans mon amour ; comme moi-même j’ai gardé les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour. » (St Jean XV, 10)

     On ne peut véritablement « demeurer dans l’amour de Jésus-Christ » que si l’on « garde ses commandements » et, pour souligner davantage cette obéissance à ses préceptes, il l’illustre par son propre exemple vis-à-vis de son Père « comme j’ai gardé les commandements de mon Père. »

     Le pouvoir législatif de Jésus-Christ s’étendant sur l’univers entiersur toutes choses, tous les êtres humains étant concernés par ce devoir d’obéissance qu’elles que soient leurs titres ou leurs responsabilités, il est totalement absurde et incohérent pour un chrétien, et un catholique de surcroît, de prétendre aimer le Christ en opérant dans son comportement une distinctionune dislocation entre vie publique et vie privée. Une telle attitude est en conformité avec l’esprit libéral insufflé à outrance dans les sociétés humaines par son géniteur gnostique et judaïsé : la Franc-Maçonnerie – appelée aussi la Contre-Eglise ou la Synagogue de Satan – aidée par le catholicisme libéral toujours prêt à se faire le convoyeur d’idées ou de théories nuisibles à l’Eglise, mais ce comportement est incompatible pour un esprit véritablement chrétien.

 

(A suivre… « Les pouvoirs judiciaire et exécutif de Jésus-Christ »…si Dieu veut)

René Pellegrini

 

(1) Aujourd’hui, il faut être vigilant et clair dans l’usage et la réception du mot « amour » car, à notre époque, il est très galvaudé en étant appliqué à des comportements qui n’en sont que la grossière caricature par des dégénérés et des pervers. L’amour dont il est question ici, est synonyme de charité, vertu surnaturelle qui nous pousse à aimer Dieu plus que tout, et même plus que nous-mêmes. Cet amour étant en relation étroite avec l’amour du prochain pour l’amour de Dieu et, pas seulement de manière horizontale, selon l’optique humaniste, c’est-à-dire parce que c’est un être humain comme nous.

(2) Ce texte n’est pas cité par le Pape.

 

Traité du Saint-Esprit - 7 : Plan du Traité du Saint-Esprit - 1


TRAITE DU SAINT-ESPRIT - 7 

 

PLAN DU TRAITE DU SAINT-ESPRIT - 1

 

     Quant au plan de l’ouvrage, il est tracé par le sujet. Le Saint-Esprit en lui-même et dans ses œuvres ; l’explication de ses œuvres merveilleuses dans l’Ancien et dans le Nouveau Testament, par conséquent l’action incessante, universelle du Saint-Esprit, et l’action non moins incessante que tient dans le monde de la nature, aussi bien que dans le monde de la grâce, et que doit, sous peine de mort, tenir, dans notre vie, la troisième Personne, aujourd’hui si oubliée et si inconnue, de l’adorable Trinité ; la double régénération du temps et de l’éternité, à laquelle son amour nous conduit : la nature, les conditions, la pratique du culte que le ciel et la terre lui doivent à tant de titres : tel est l’ensemble des matières qui composent ce Traité.

     En voici l’ordre : Deux esprits opposés se disputent l’empire du monde. Comme il est impossible de connaître la Rédemption sans connaître la chute ; de même, il est impossible de faire connaître l’Esprit du bien sans faire connaître l’Esprit du mal. A peine avons-nous dit l’existence du Saint-Esprit, que nous sommes obligés de parler de Satan, dont la noire figure apparaît comme l’ombre à côté de la lumière.

     L’existence de ces deux Esprits suppose celle d’un monde supérieur au nôtre, la division de ce monde en deux camps ennemis, ainsi que son action permanente, libre et universelle sur le monde inférieur. La réalité de ces trois faits établie, nous constatons la personnalité de l’Esprit mauvais, sa chute, la cause et les conséquences de sa chute, par conséquent l’origine historique du mal. 

     Les deux Esprits ne sont pas demeurés dans des régions inaccessibles à l’homme, étrangers à ce qui se passe sur la terre. Loin de là ; maîtres du monde, ils se révèlent comme les fondateurs de deux cités : la Cité du bien et la Cité du mal. Cités visibles, palpables, aussi anciennes que l’homme, aussi étendues que le globe, aussi durables que les siècles, elles renferment dans leur sein le genre humain tout entier, en deçà et au-delà du tombeau. 

     La connaissance approfondie de ces deux Cités importe également à l’homme, au chrétien, au philosophe, au théologien.

     A l’homme, attendu que chaque individu, chaque peuple, chaque époque appartient nécessairement à l’une ou à l’autre ;

     Au chrétien, attendu que l’une est la demeure de la vie et le vestibule du ciel ; l’autre, la demeure de la mort et le vestibule de l’enfer ;

     Au philosophe, attendu que la lutte éternelle des deux Cités forme la trame générale de l’histoire, et seule rend compte de ce que le monde a vu, de ce qu’il voit, de ce qu’il verra jusqu’à la fin, de crimes et de vertus, de prospérités et de revers, de paix et de révolutions ;

     Au théologien, attendu que les deux Cités, montrant en action l’Esprit du bien et l’Esprit du mal, les font mieux connaître que tous les raisonnements.

     Ainsi, les deux Cités sont l’objet d’une étude dont l’importance, peut-être la nouveauté, feront pardonner la longueur.

     La formation, l’organisation, le gouvernement, le but de la Cité du bien ; son roi, le Saint-Esprit, révélé par les noms qu’il porte dans les Livres saints ; ses princes, les bons anges ; leur nature, leurs qualités, leurs hiérarchies, leurs ordres, leurs fonctions, la raison des uns et des autres : autant de sujets d’investigations particulières.

     Elles sont suivies d’un travail analogue sur la Cité du mal. Nous faisons connaître sa formation, son gouvernement, son but ; son roi, Satan, révélé par ses noms bibliques ; ses princes, les démons ; leurs qualités, leurs hiérarchies, leur habitation, leur action sur l’homme et sur les créatures.

 

(A suivre…« Plan du Traité du Saint-Esprit – 2 »…si Dieu veut)

René Pellegrini

 

Mis sur un autre blogue le 11 octobre 2012


 

vendredi 20 mai 2022

Catholiques, attention ! - 1



 CATHOLIQUES, ATTENTION ! - 1


« Souvenez-vous de la parole que je vous ai dite : Le serviteur n’est pas plus grand que son maîtreS’ils m’ont persécutéils vous persécuteront aussi ; s’ils ont gardé ma parole, ils garderont aussi la vôtre. Mais ils vous feront toutes ces choses à cause de mon nom parce qu’ils ne connaissent point celui qui m’a envoyé. » 

(St Jean XV, 20-22)

     Telles furent les paroles que Notre-Seigneur adressa à ses disciples après avoir célébré le dernier repas pascal. Paroles qu’aucun chrétien et serviteur de Jésus-Christ, à toutes les époques, n’a pu ou ne peut se permettre d’oublier ou de sous-estimer sans grave dommage pour l’intégrité de sa foi et la sauvegarde morale, intellectuelle et religieuse de sa patrie.

     Avertissement sérieux de Jésus et vérifié dans les faits car les Juifs, après avoir persécuté et fait exécuté leur Messie par les Romains, se tourneront ensuite contre ses disciples comme l’histoire religieuse et profane le confirmeront.

     Pourquoi cette mise en garde et sur quels fondements s’appuie-t-elle ? Pour rester uniquement sur ce texte biblique : parce que « Le serviteur n’est pas plus grand que son maître. » avec comme motivation théologique pour cette persécution « à cause de mon nom » et comme cause spirituelle « parce qu’ils ne connaissent point celui qui m’a envoyé. »

     Curieux comportement et destin que celui de ces descendants d’Hébreux choisis par Dieu pour être son peuple élu. Peuple qui, depuis des siècles, attendait la venue du Messie promis par les prophètes et, lorsqu’il paraît, est méprisé et crucifié. Comment est-ce possible ?

     La réponse est dans les paroles terribles prononcées par Celui qui est la Vérité et dans la bouche duquel il ne s’est pas trouvé de fraude (I Pierre II, 23), dans lesquelles il affirme que ceux qui ont reçu la Loi et les prophètes « ne connaissent pas Dieu » Ainsi, la pierre de touche et d’achoppement qui se répercutera de siècles en siècles est « à cause de mon nom » conséquence « d’une méconnaissance de Dieu » faisant suite à leur adhésion à de fausses traditions condamnées par Jésus (St Marc VII, 8-13)

     Oui ! Paroles terribles car ils persistent, jusqu’à nos jours, dans leur refus et le blasphème contre Jésus-Christ confirmant aujourd’hui comme hier « qu’ils ne connaissent pas Dieu ». L’avertissement de Jésus-Christ conserve tout son sens pour ceux qui sont ses disciples, à notre époque, car il désigne sans équivoque possible qui seront leurs persécuteurs : Les Juifs (directement ou indirectement par utilisation d’agents extérieurs)

     La haine des chefs religieux juifs contre le Christ se propagera jusque dans le peuple qui finira par demander son exécution par Ponce Pilate. Mais, la crucifixion du Christ n’apaisera pas cette animosité inextinguible. Elle se tournera ensuite contre les disciples, contre l’Eglise naissante, contre ceux qui continueront de porter le nom de Jésus dans le monde « Souvenez-vous (…) à cause de mon nom » avait dit Jésus, et elle s’est poursuivie jusqu’à nos jours sous des formes diverses, selon les forces ou les faiblesses que les opportunités du temps et les circonstances politiques leur permettaient.

     Ce qui a changé depuis, c’est qu’actuellement les Juifs n’ont plus à quémander l’autorisation de mise à mort ou de persécution, puisque ce sont eux qui tiennent les gouvernements qu’ils ont d’ailleurs noyautés et rendus dépendants avec leur or et leur système financier destructeur que l’on peut qualifier de diabolique.

     De nos jours, les Juifs ne sont pas devenus meilleurs parce que M. Valls (1), les média et tous les opportunistes les encensent ou leur servent outrageusement la soupe. Le problème juif était théologique. Aujourd’hui encore il est, et demeure théologique avec ses inévitables répercussions politiques, et autres domaines de la vie. Le nom de Jésus-Christ est la pierre d’achoppement. Ce qu’ils ont fait à l’époque de Jésus et à ses disciples, ils le feront de nouveau à notre époque « souvenez-vous » contre ceux qui voudront rester fidèles à ses enseignements.

 

     Essayons de discerner comment les choses pourraient se passer à notre époque.

 

(A suivre…« Catholiques, attention ! – 2 »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini

 

(1) L’allusion à Manuel Valls est en rapport avec la date de rédaction de cet article, le 24 août 2016, et à sa déclaration d'amour à Israël.

L'adultère et la fornication - 3 : L' adulère - 1



 L’ADULTERE ET LA FORNICATION – 3

 

L’ADULTERE - 1 

 

     Il convient de rappeler que Dieu créa l’homme par amour. Il appartient à ce dernier de répondre à l’amour de Dieu par l’amour ou, plus précisément, par la charité qui est une vertu surnaturelle, car le mot amour est terriblement galvaudé de nos jours. Les pratiques sexuelles contre-nature ou dévoyées étant qualifiées d’amour.

     On prouve son amour pour Dieu en obéissant à ses commandements qui se caractérisent par un triple devoir : envers Dieu, envers soi-même (sauver son âme) et envers son prochain. Devoirs mentionnés dans les dix commandements ou Décalogue, les enseignements du Nouveau Testament et de l’Eglise. C’est à dessein que j’ajoute « les enseignements du Nouveau Testament » non que le Décalogue de l’Ancien Testament soit insuffisant, mais parce que Jésus surélèvera la portée morale de ce Décalogue par l’interprétation et l’application salutaires et toute divine qu’il en fera.

     Il faudra s’en souvenir lors de la préparation psychologique des populations avec les débats sur les unions homosexuelles contre-nature (1) - et pas mariage qui ne concerne que les personnes de sexes opposés - et les interventions religieuses (catholiques conciliaires, Juifs et musulmans) qui voudraient ou tenteraient de se limiter et d'orienter vers le seul Décalogue et préceptes de Moïse, en faisant l’impasse sur le Nouveau Testament : Evangile et Epîtres qui contiennent tout le conseil de Dieu et éclairent le Décalogue, pour le salut de tout homme, jusqu’à la fin du monde. (2)

     L’adultère et la fornication sont concernés par le sixième précepte de la loi de Dieu : ils font parties de nos devoirs moraux envers autrui.

« Tu ne commettras pas d’adultère » (Deutéronome V, 18)

     Ce commandement sans équivoque oblige les époux à la fidélité. Le Pape Pie XI dans son Encyclique Casti Connubii, du 31 décembre 1930, souligne cet impératif divin fondant cette fidélité sur le modèle de « nos premiers parents » 

« C’est pourquoi cette fidélité requiert tout d’abord l’absolue unité conjugale, dont le Créateur lui-même a formé le premier exemplaire dans le mariage de nos premiers parents, quand il a voulu que ce mariage ne fut qu’entre un seul homme et  une seule femme »

 

(A suivre…« L'adultère - 2 »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini

 

(1) Loi adoptée en France le 17 mai 2013

(2) Cette observation vaut également en politique. Un vrai chrétien utilise et impulse dans la société le vocabulaire et les références de ce qui l’anime en tant que tel, et non celui et celles de ceux qui font consensus pour ses ennemis ou adversaires. Tout en prenant garde de ne pas confondre apparence de discours catholique avant les grandes échéances, et glissement de ce discours vers le vague, le consensuel, à l’approche de l’échéance (religieuse ou politique). Attitude qui, au minimum, agite les grelots de la défiance et démasque les fausses barbes.

 

Mis sur un autre blogue le 21 décembre 2012

Prière à la Très Sainte Vierge pour les petits enfants



 PRIERE A LA TRES SAINTE VIERGE POUR LES PETITS ENFANTS

O Marie !  

O Mère Immaculée, je vous en conjure par la joie que vous avez éprouvée

à la naissance de Jésus votre divin Fils,  

prenez sous votre maternelle protection tous les petits enfants

qui doivent naître aujourd’hui dans le monde entier,

obtenez-leur la grâce du Saint Baptême,

protégez-les sans cesse,

et qu’au jour ou pour la première fois  ils recevront le Dieu d’Amour,

leur cœur encore pur et innocent comprenne les battements

du Cœur Eucharistique de Jésus et s’attache à Lui pour jamais.

Ainsi soit-il. 

René Pellegrini

jeudi 19 mai 2022

Faut-il célébrer le Sabbat ? - 3 : Qu'est-ce que Dieu nous demande ?


FAUT-IL OBSERVER LE SABBAT ? - 3

Réfutation doctrinale 

QU’EST-CE QUE DIEU NOUS DEMANDE ?

 

     Après avoir examiné les exigences de la nature ou de la raison concernant l’observance du Sabbat, intéressons-nous, maintenant, à la seconde question soulevée dans le premier article.

         QU'EST-CE QUE DIEU NOUS DEMANDE ? :

     Deux mois après avoir été délivré de la servitude égyptienne, les hébreux conduits par Moïse parviennent aux abords du Sinaï et reçoivent de Dieu les dix commandements. Le troisième qui est affirmatif stipule :

« Souviens-toi de sanctifier le jour du sabbat (…) Car c’est en six jours que le Seigneur a fait le ciel et la terre, et la mer, et tout ce qui est en eux, et il s’est reposé au septième jour ; c’est pour cela que le Seigneur a béni le jour du sabbat et l’a sanctifié. » (Exode XX, 8-11)

     Observons bien que le troisième commandement de Dieu sur le Sabbat ne dit pas « garde » mais « souviens-toi »

     Dans la Somme Théologique, dont je ferai plusieurs citations, Saint Thomas d’Aquin explique :

« Les commandements du Décalogue sont les premiers principes de la Loi (…) Les trois premiers ont pour objet les actes de la vertu de religion. » (IIa-IIae. Question 122, articles 1 et 2)

     Si les sept derniers préceptes se rapportent à l’amour du prochain (parents inclus), les trois premiers se rapportent à l’amour de Dieu et, comme le dit Saint Thomas, aux actes de la vertu de religion.

     On remarquera que les deux premiers commandements sont des préceptes négatifs qui visent à supprimer deux obstacles contraires à la religion, avant de poser les fondations de la vraie religion.

Ier précepte négatif :

« Tu n’auras point de dieux étrangers devant moi. » (Exode XX, 3) 

     C’est notre cœur qui se trouve concerné par cette défense absolue d’un culte religieux à un autre que Dieu, car il est impossible de rendre en même temps un culte illégitime à de faux dieux, et d’honorer d’un culte légitime le vrai Dieu.

IIe précepte négatif :

« Tu ne prendras pas le nom du Seigneur ton Dieu en vain (…) » (Exode XX, 7) 

     Ici, ce sont nos lèvres qui sont concernées par ce précepte car elles doivent honorer Dieu, sinon cela constitue un manque de respect et de mépris de Dieu.

     Les obstacles que sont les deux premiers préceptes ayant été enlevés, le troisième précepte qui est affirmatif, pouvait maintenant être donné afin d’établir la religion elle-même qui nous invite à honorer Dieu par nos œuvres. Or, l’objet de la religion c’est de rendre un culte à Dieu. Ce culte est intérieur et extérieur.

     * Le culte intérieur qui consiste dans la prière et la dévotion a pour guide principal le Saint-Esprit par ses inspirations.

     * Le culte extérieur qui est visible devait être manifesté par un signe sensible qui allait être :

     - Le rappel de ce bienfait universel que fut l’œuvre créatrice après laquelle Dieu se reposa le septième jour.

« Souviens-toi de sanctifier le jour du sabbat. » (Exode XX, 8)

« C’est donc, ajoute Saint Thomascomme un mémorial, qu’a été donné le commandement de sanctifier le septième jour, c’est-à-dire de le consacrer à Dieu. C’est pourquoi l’Exode, après avoir rappelé le commandement de sanctifier le jour du sabbat, en donne la raison, à savoir : pendant six jours Dieu a fait le ciel et la terre, et il s’est reposé le septième jour. » (IIa-IIae. Question 122, article 4)

     Placé au commencement, ce « souviens-toi » en déterminant ce temps et en le rattachant, comme un mémorial, à la création du monde, nous indique bien que la sanctification de ce jour appartient aux lois cérémonielles. (Voir ce qui été dit à ce sujet, ici : https://la-royaute-du-christ.blogspot.com/2022/05/faut-il-observer-le-sabbat-2-les.html

    Concernant ce précepte du Sabbat, remarquons encore que la Sainte Ecriture nous le présente comme étant « une marque » ou « un signe » (Ezéchiel XX, 12)

« Parlez aux enfants d’Israël, et dîtes-leur : Ayez grand soin d’observer mon sabbat, parce que c’est la marque que j’ai établie entre moi et vous, et qui doit passer après vous à vos enfants, afin que vous sachiez que c’est moi qui suis le Seigneur et qui vous sanctifie. » (Exode XXXI, 13)

     Mais « un signe » ou « une marque » pour quoi ? Saint Thomas, (dans ses sermons prêchés à Naples) avec sa pénétration d’esprit habituelle, donne cinq motifs pour lesquels Dieu avait promulgué la sanctification du jour du Sabbat. Dans le prochain article, nous examinerons le premier motif.

 

(A suivre… « La non-célébration du Sabbat : Motif 1 »…Si Dieu veut)

 

René Pellegrini


 

11 certitudes sur l'Antéchrist : Certitude 5


Les différents matériaux de la statue et les royaumes qu’ils représentent.


ANTECHRIST – 8

 

11 CERTITUDES SUR L’ANTECHRIST – 5

 

CERTITUDE  5

 

     LES DEBUTS DE L’ANTECHRIST SERONT HUMBLES ET PEU REMARQUES.

 

     Pour expliquer cette certitude on se référera à un indice fourni par Daniel au roi de Babylone, Nabuchodonosor. Celui-ci, ayant fait un songe dont il ne se souvenait plus, demande à ses devins de lui rappeler ce qu’il a vu et de l’interpréter. Les mages babyloniens furent dans l’incapacité de révéler au roi le songe. C’est Daniel qui s’offrit pour le reconstituer et fournir l’explication. Dans ce songe, il est question d’une statue immense composée de différents matériaux correspondant aux quatre parties du corps :

« La tête, en or très pur ; la poitrine et les bras d’argent ; le ventre et les cuisses, d’airain ; les jambes, de fer ; une partie des pieds était de fer, et l’autre d’argile. » (Daniel II, 32-33)

    Cette unique statue constituée de quatre matières différentes représente des royaumes s’inscrivant dans le cours du temps. En effet, la puissance qui dirige ce monde déchu, depuis l’origine, est une aussi bien dans toutes ses diverses phases et manifestations, que dans les faits qui les accompagnent. C’est pour cette raison qu’ils sont représentés dans une seule image (l’unique statue)

     Il ne s’agit pas, ici, de commenter mot à mot l’explication de l’interprétation du songe par Daniel, qui, certes, serait intéressante, mais nécessiterait plusieurs articles. Je me limiterai à quelques commentaires sur la statue :

    Cette statue représente quatre empires, royaumes ou monarchies :

- La tête, d’or très pur : c’est Nabuchodonosor ou l’empire de Babylone. Interprétation fournie par le prophète Daniel, lui-même, au roi « c’est donc toi qui est la tête d’or. » (Daniel II, 38b)

- la poitrine et les bras d’argent : c’est l’empire médo-perse dont l’unité des deux entités est représentée par le même métal.

- Le ventre et les cuisses d’airain : c’est l’empire gréco-macédonien d’Alexandre le Grand, moins brillant et moins riche par ses matériaux que les deux précédents, mais supérieur par ses conquêtes.

Les jambes de fer : c’est l’empire romain qui, en brisant l’empire gréco-macédonien brisa en lui les renversements précédents effectués par les médo-perses et les babyloniens. Aucun des métaux de cette statue ne peut résister au fer : Ni l’or, ni l’argent, ni l’airain. Quant aux « pieds de fer et d’argile » ils viennent atténuer la solidité représentée par les « jambes de fer ». Toutefois, ils ne signifient pas une division de ce royaume romain mais un défaut de cohésion de l’ensemble due à des guerres civiles et étrangères, et à la disparité des contrées qui le composait.

Cet empire donnera naissance  (avant-même la chute de l’empire romain païen  continuité de Rome, mais désormais dépendante de la gouvernance du Pontife en 476) par l’évangélisation effectuée par les apôtres Saints Pierre et Paul, et des disciples, à une nouvelle civilisation spirituelle et chrétienne qui perpétuera la romain, ce qui validerait l’apparition du faux prophète, un apostat, adulateur de l’Antéchrist, au sein même de cette civilisation spirituelle et chrétienne. (1)

    Il est un détail qui, à ma connaissance, n’est jamais mentionné et négligé par ceux qui traitent de l’Antéchrist sur Internet et qui n’est pas sans importance, car il explique les débuts humbles et peu remarqués de l’Antéchrist, c’est la manière dont il apparaîtra à la vue du monde. En effet, tous se focalisant sur la présentation de cette bête monstrueuse aux « dix cornes » qui « dévorait » et « foulait aux pieds ce qui restait » et le parallèle avec la description redoutable qu’en fait Saint Jean, dans son Apocalypse, au chapitre XIII versets 1et 2. Cependant, Daniel dit :

« Après cela je regardais dans cette vision nocturne, et voici, il y avait une quatrième bête (empire romain) terrible, et étonnante, et extraordinairement forte : elle avait de grandes dents de fer ; elle dévorait, mettait en pièces et foulait aux pieds ce qui restait ; elle différait des autres bêtes que j’avais vues avant elle, et elle avait dix cornes. Je considérais les cornes, et voici, une autre petite corne sortit du milieu d’elles ; (…) » (Daniel VII, 7-8)

     Les mots « petite corne » de Daniel font contraste avec les « dix cornes » qui « dévore » et « foule aux pieds ». Elle désigne une puissance d’abord insignifiante qui surgit des « dix cornes » mais qui croîtra très rapidement. Appliquée aux affaires mondiales et à leur gestion, elle signifie que l’Antéchrist, lorsqu’il interviendra, proposera des solutions de nature à emporter l’adhésion et l’émerveillement du monde. C’est de cette manière qu’après des débuts humbles son influence prendra des proportions démesurées. Doté de capacités exceptionnelles et revêtu de la puissance démoniaque qui l’habite, il deviendra un personnage redoutable.

(A suivre…si Dieu veut)

René Pellegrini

 

(1) Ne pas confondre l’Antéchrist émanation de la bête à dix cornes, issu de la mer (élément instable) ou agitation des peuples, avec le faux prophète (qui n’a que deux cornes) issu de la terre, un élément plus stable. Quant à l’Antéchrist nous savons par la prophétie de Jacob sur ses douze fils qu’il sera de la tribu de Dan, et par le Message prophétique et apocalyptique de la Salette qu’il naîtra d’une fausse vierge juive.

 


 

Le retour des Juifs en Palestine - 6 : Versets sans rapport


La conversion de Saint Paul sur le Chemin de Damas

 

LE SIONISME – 6

 

« Jérusalem sera foulée aux pieds par les nations,

jusqu'à ce que les temps des nations soient accomplis.»

 (Luc XXI, 24) 

« Je vous retirerai d’entre les nations, et je vous rassemblerai de tous les pays, et je vous amènerai dans votre pays (…) »

(Ezéchiel XXXVI, 26)

 

LE RETOUR DES JUIFS EN PALESTINE – 6

 

ROMAINS XI, 1-5 : VERSETS SANS RAPPORT


« Je dis donc : Est-ce que Dieu a rejeté son peuple ? Loin de là ! Car moi aussi je suis Israélite, né de la race d’Abraham, de la tribu de Benjamin. Dieu n’a pas rejeté son peuple, qu’il a connu d’avance. Ne savez-vous pas ce que dit l’Ecriture au sujet d’Elie ? Comment il interpelle Dieu contre Israël ? Seigneur, ils ont tué vos prophètes, ils ont renversé vos autels ; et moi je suis demeuré seul, et ils cherchent à m’ôter la vie. Mais que dit la divine réponse ? Je me suis réservé sept mille hommes, qui n’ont pas plié le genou devant Baal. De même donc en ce temps aussi, selon l’élection de la grâce un reste a été sauvé. »

     Ce texte de Saint Paul, adressé à la chrétienté de Rome composée de Juifs et de païens convertis, est inadéquat car son but n’est pas de justifier la fin du temps des nations par un retour des Juifs en Palestine, mais de remettre dans l’espérance les Juifs de Rome en leur enseignant que Dieu n’a pas rejeté la totalité des Juifs, non moins que l’attitude indispensable pour ne pas faire partie des rejetés en étant fidèle à Dieu par la foi au Fils De Dieu, et la nécessité d’une conversion pour les Juifs incrédules envers le Christ pour être de nouveau « entés » sur l’arbre qui les portait, en disant :

« Eux de même, s’ils ne persistent pas dans l’incrédulité, ils seront entés ; car Dieu est puissant pour les enter de nouveaux ». (Verset 23).

     Pour sortir de cette incrédulité, il leur faut rejeter l’enseignement des rabbins talmudistes et kabbalistes qui les détournent de Moïse en plaçant sa loi en-dessous du Talmud. D’ailleurs Jésus a bien montré que les rabbins, en dépit des apparences et de leurs protestations, ne croyaient pas vraiment en Moïse, en disant :

« Car, si vous croyiez à Moïse, vous croiriez aussi en moi, puisque c’est de moi qu’il a écrit. » (St Jean V, 46)

     Répétons-le encore, cette fidélité et cette conversion peuvent se manifester et se produire en n’importe quel lieu de la terre et en quelque milieu que ce soit, et Saint Paul l’illustrera par deux exemples :

     - celui d’Elie et des 7000 Israélites - dans l’Ancien Testament - qui dans un environnement hostile sont restés fidèles à Dieu « ils n’ont pas plié le genou devant Baal » le faux dieu (III Rois XIX, 18 (1)

     - le sien, sa fidélité à Dieu dans un environnement païen et sa foi au Messie promis, par sa conversion à Jésus-Christ et celle d’autres Juifs de son époque « selon l’élection de la grâce » et non selon les œuvres de la Loi mosaïque. Saint Paul mettant en  exergue dans cette Epître, l’erreur de la majorité des Juifs de son temps encore attachés aux prescriptions de la Loi de Moïse, nous permettant de comprendre celle des Sionistes d’aujourd’hui qui pensent se rendre agréable à Dieu par l’œuvre politique de réinstallation en Palestine et le projet de reconstruction du Temple de Jérusalem tout en faisant l’impasse sur Jésus-Christ « Mais si c’est par grâce, ce n’est donc point par les œuvres ; autrement la grâce ne serait plus la grâce (verset 6). Or, il est préjudiciable d’écarter le Christ puisque c’est par Lui que s’obtient cette « élection de la grâce » et d’être, en tant que Juifs, du « reste » qui sera sauvé.

     Le but de ces versets de Saint Paul était de montrer aux chrétiens et aux Juifs de Rome que, depuis la venue du Messie promis, l’homme est justifié par la foi en Jésus-Christ et non par les observances de la Loi de Moïse qui, d’ailleurs, est devenue inférieure à la loi du Talmud suite à l’emprise, sur les Juifs, des rabbins disciples des pharisiens.

     Ce texte, ne confirme pas la fin du temps des nations par le retour des Juifs en Palestine, il souligne la nécessité impérieuse de leur conversion à Jésus-Christ (en quelque lieu que ce soit) depuis leur dispersion au sein des nations.

 

(A suivre…si Dieu veut)

 

(1) I Rois XIX, 18 dans les Bibles protestantes. La différence de classification s’explique de la façon suivante : les Catholiques regroupent I et II Samuel dans les Livres historiques avec les Livres des Rois. Ainsi, pour les Catholiques, I Samuel devient I Rois ; II Samuel devient II Rois ; ensuite, on a III Rois qui correspond à I Rois des Protestants et IV Rois qui correspond à II Rois des Protestants. Pour leur part, les Protestants classent les deux Livres de Samuel et des deux Livres des Rois dans les Livres prophétiques.

 

Mis sur un autre blogue le 31 mai 2017


 

mercredi 18 mai 2022

Fondements de la Royauté du Christ - 2 : Droits de conquête


  LA ROYAUTE UNIVERSELLE DE JESUS-CHRIST - 6

 

FONDEMENTS DE LA ROYAUTE DU CHRIST :

DROIT DE CONQUÊTE 

    

     Cette royauté universelle que lui confère sa personnalité divine, Notre-Seigneur n’a pas voulu l’asseoir uniquement comme un dû lié à son droit de nature, mais il a voulu la faire reposer sur ses mérites personnels ou comme le dit Mgr Pie : 

« (…) comme conséquences des actes de sa volonté humaine » et pas seulement parce que lié à « ce que la nature divine lui octroyait déjà par collation. » 

     Ce droit acquis, par des combats victorieux durant sa vie dans la chair, est appelé :

     2 - DROIT DE CONQUÊTE OU DROIT DE REDEMPTEUR 

     Dans son Epître aux Philippiens II, 8-10 (1) Saint Paul décrit admirablement comment et à quel prix Notre-Seigneur Jésus-Christ s’est acquis ce droit :

« Lui qui, existant en forme de Dieu, n’a pas cru que ce fût pour lui une usurpation d’être égal à Dieu ; mais il s’est anéanti lui-même, en prenant la forme d’un esclave, en devenant semblable aux hommes, et en se montrant sous l’apparence d’un homme. Il s’est humilié Lui-même, se faisant obéissant jusqu’à la mort, et la mort sur la croix. »

     L’exigence qui en résulte pour toutes les créatures, aussi bien célestes que terrestres : 

« C’est pourquoi Dieu l’a exalté, et Lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse dans le ciel, sur la terre et dans les enfers. » 

     Droit d’essence et de nature, et droit de conquête ou de Rédempteur ayant été mis en évidence, le Pape s’emploie à nous rappeler deux conséquences :

a)    Ne pas oublier combien nous avons coûté à notre Sauveur :

« Vous n’avez pas été rachetés au prix de matières périssables comme l’or ou l’argent, mais par le sang précieux du Christ offert comme un agneau sans tache et sans défaut. » (I Pierre I, 18-19)

b) Ce qui en découle obligatoirement pour tous ceux qui ont fait de Jésus leur Seigneur et Maître :

- Nous ne nous appartenons plus car : 

« Vous avez été achetés à un grand prix. » (I Corinthiens VI, 20)

 - Nos corps eux-mêmes sont les membres du Christ

« Ne savez vous pas que vos corps sont les membres du Christ. » (I Corinthiens VI, 15) 

     Après avoir souligné, au passage, l’aspect agréable et doux de la qualité de Rédempteur de Notre-Seigneur Jésus-Christ et la confiance que les hommes Lui doivent, le Pape attire notre attention sur l’importance de cette Royauté qui, comme toute véritable royauté se caractérise par un triple pouvoir : législatif, judiciaire et exécutif.

(A suivre… « Le pouvoir législatif de Jésus-Christ »…si Dieu veut)

 

 René Pellegrini

 

(1) Ce texte n’est pas cité par le Pape. Je le mentionne pour étayer son argumentation.

 

Le communisme est-il mort ? - 2



 LE COMMUNISME EST-IL MORT ? – 2 

 

     Cette seconde partie est, en totalité, un rajout du 8 février 2014 à la première partie

 

     Le communisme, un des masques de la Révolution au XXe siècle, a permis après la Renaissance, la Réforme protestante et la Révolution de 1789 et celles qui suivirent, de poursuivre le dynamitage de la chrétienté en incorporant en son sein - au moyen des infiltrations spirituelles marranes et maçonniques - des ferments idéologiques et politiques de révolte politique, sociale et morale, en utilisant certains mots, tout à fait acceptables pour des Catholiques et par de braves gens en général, tels que « fraternité, justice, paix » mais revêtant un tout autre contenu dans l’idéologie et l’esprit des meneurs révolutionnaires, et la finalité de leur projet. 

     Il n’est pas mort, mais, sous l’angle politique, en application de la philosophie hégélienne « Thèse (capitalisme) – Antithèse (communisme) – Synthèse ou dépassement des antagonismes (mondialisme) », il fait la synthèse avec le socialisme américain et le capitalisme libéral (1) pour mieux se les assujettir et donner naissance au Nouvel Ordre Mondial. Sous l’angle spirituel, il est aussi le fruit de la gnose kabbalistique de Karl Marx. (2) Le communisme a été impulsé dans les sociétés humaines par le moyen de la Haute Finance Internationale ou Haut capitalisme apatride qui lui a fourni les finances nécessaires pour son expansion. Il ne fait que changer de masque et augmenter sa virulence et son mépris pour l’être humain, en revêtant celui du mondialisme ou communisme universel (3) lequel effectue, maintenant, la convergence de toutes les forces hostiles au catholicisme traditionnel au cours des siècles. Ce que Benjamin Creme, le représentant de Maitreya le faux christ du Nouvel Age, appelle pour rassurer son monde « un socialisme démocratique ». Mondialisme qui ne tolérera qu’une seule religion universelle pour les non-Juifs, appelée noachisme ou nohaisme par les cercles d’Initiés, et aboutissement du travail œcuménique actuel. Vous comprenez ainsi, au-delà des arguties et contorsions théologiques d’experts en félonies, pourquoi il ne faut plus chercher à convertir les Juifs. En fait, le communisme n’est pas mort mais il fut une étape préparatoire au mondialisme dans lequel il trouvera son plein épanouissement, si Dieu le permet en châtiment des blasphèmes et iniquités des nations apostates. 

     Il ne faut jamais oublier que le communisme, soi-disant prolétarien, n’a pu émerger qu’en bénéficiant des subsides de hauts financiers juifs dont les noms sont connus (4). Au-delà des apparences et des affrontements de la scène politique, il y a toujours eu soutien de la Haute Finance Internationale pour les forces révolutionnaires de gauche comme de droite, afin de susciter les antagonismes dialectiques nécessaires pour permettre à la Révolution de poursuivre sa marche en avant car, ne l’oublions jamais, elle est un « état permanent » car son inspirateur satanique est un éternel agité. 

 

René Pellegrini

 

(1) Lorsque je parle de synthèse du communisme avec le capitalisme, il s’agit du capitalisme dévoyé en libéralisme économique car l’Eglise catholique n’a jamais condamné le capitalisme en tant que tel « Il ne peut y avoir de capital sans travail, ni de travail sans capital » (Encyclique Rerum novarum, Léon XIII, le 15 mai 1891). A charge pour le capitalisme de ne pas prendre la main d’œuvre pour des bêtes de somme ou des objets jetables.

(2) Appelé prophète des temps modernes. Petit-fils de rabbin, et membre de la société secrète juive ‘’la Ligue des Justes’’

(3) Incarnation du règne antéchristique.

(4) Banques Jacob Schiff ; Kuhn, Loeb et Cie dirigée par Jacob Schiff, Félix Warburg, Otto Kahn, Mortimer Schiff, Jérôme H. Hanauer ; Guggenheim ; Max Breitung.

 

Mis sur un autre blogue le 8 février 2014

Introduction à l'histoire des Patriarches - 10 : Le départ du pays natal - 4

INTRODUCTION A L’HISTOIRE DES PATRIARCHES – 10   LE DEPART DU PAYS NATAL – 4 (Genèse, XI, 27 – XII, 5)        Mais par cette stabili...