mardi 17 mai 2022

Ô Mère de mon Dieu !


Ô MERE DE MON DIEU !

     Ô Mère de mon Dieu ! Quelle gloire est la Vôtre !

     Vous avez conçu, dans votre sein virginal, l'Auteur même de la vie ;

     Vous avez pressé contre votre Cœur et couvert de vos maternels Embrassements, Votre bien-aimé Jésus ; quoique votre Créateur et votre Maître, Vous l'avez vu petit Enfant s'attacher à Vous, essayer à vos côtés Ses premiers pas et inonder Votre âme d'une ineffable jouissance.

     Ô heureux enfantement ! Vous faites tressaillir d'allégresse les anges, Vous êtes l'attente de tous les saints.

     Enveloppé dans une même réprobation, le genre humain tout entier avait besoin de Vous pour être déchargé du poids de cet anathème.

La Vierge et l'Enfant entre Saint Jérôme et Saint Zénobe

 

Traité du Saint-Esprit - 6 : Le combat contre le mauvais esprit du paganisme


TRAITE DU SAINT-ESPRIT - 6

 

LE COMBAT CONTRE LE MAUVAIS ESPRIT DU PAGANISME

 

     Tels sont, en abrégé, les principaux motifs de notre travail. Nous sera-t-il permis d’en ajouter un autre ? Pendant vingt-cinq ans, nous avons combattu le Mauvais Esprit, en signalant le retour de son règne au sein des nations actuelles. Longtemps inaperçu des uns, opiniâtrement nié par les autres, ce fait culminant de l’histoire moderne est aujourd’hui palpable. De l’aveu de tous, le Satanisme ou le Paganisme, ce qui est tout un, atteint sous nos yeux des limites aussi inconnues que sa puissance. Par un de ses organes les plus accrédités, la Compagnie de Jésus (1), non suspecte en ce point, vient de reconnaître la réalité du terrible phénomène et de la proclamer, dans Rome, à quelques pas du Vatican.

     En 1862, pendant l’octave de l’Epiphanie (2), le père Curci, rédacteur de la Civilta cattolica (3), monte en chaire, et huit fois il pousse le cri d’alarme, en montrant que l’Europe, l’Italie, Rome elle-même, sont envahies par le paganisme. « Le monde moderne, s écrie-t-il, retourne à grands pas au paganisme. Sans en ressusciter la grossière idolâtrie. Il y retourne par ses pensées, par ses affections, par ses tendances, par ses œuvres, par ses paroles. Cela est tellement vrai, que si, de l’immense sépulcre qu’on appelle le sol romain, sortait vivant le peuple contemporain des Scipions (4) et des Coriolans (5), et que, sans regarder nos temples et notre culte, il faisait attention seulement aux pensées, aux aspirations, au langage du grand nombre, je suis convaincu qu’il ne trouverait entre eux et lui de différence sensible que dans la prostration des âmes et l’imbécillité des idées ».

     Et plus loin : « Oh ! Oui ; il n’est que trop vrai, et, quoi qu’il m’en coûte, je le dirai : taire le mal n’est pas un moyen de le guérir. Le monde actuel, et, à l’heure qu’il est, plus peut-être qu’aucune autre partie du monde, notre Italie commence évidemment à avoir des pensées, des affections, des désirs peu différents de ceux des païens. Ne croyez pas qu’il soit nécessaire pour cela d’adorer les idoles. Non. Le paganisme, dans sa partie constitutive, ou dans sa raison d’être, n’implique autre chose que le Naturalisme (6) ; si vous regardez la société et la famille ; si vous écoutez les discours qui s’échangent ; si vous lisez les livres et les journaux qui s’impriment ; si vous considérez les tendances qui se manifestent : c’est à peine si en tout cela vous trouverez autre chose que la nature, la nature seule, la nature toujours.

     Eh bien, ce Naturalisme envahisseur et dominateur de la société moderne, c’est le paganisme pur, tout pur ; mais paganisme mille fois plus condamnable que l’ancien, attendu que le paganisme moderne est l’effet de l’apostasie de cette foi que le paganisme ancien reçut avec tant de joie, embrassa avec tant d’amour. Paganisme ressuscité, qui a toutes les servilités et toutes les abominations du défunt, sans en avoir l’originalité et la grandeur, attendu qu’il est impossible de ressusciter la grandeur païenne, ceux qui l’ont tenté n’ayant abouti qu’à des parodies malheureuses et toujours ridicules, si trop souvent elles n’avaient pas été atroces. Paganisme désespéré, attendu qu’aucun Balaam (7) ne lui a promis une étoile de Jacob (8), comme à l’ancien, qui attendait un appel à la vie ; tandis que le nôtre, né de la corruption du christianisme, ou plutôt d’une civilisation décrépite et gangrenée, n’a plus à attendre d’autre appel que celui du souverain Juge, vengeur de tant de miséricordes foulées aux pieds. »

     Ainsi, de l’aveu même de nos adversaires les plus ardents, le ver rongeur (9) des sociétés modernes n’est ni le protestantisme, ni l’indifférentisme, ni telle autre maladie sociale à dénomination particulière, mais bien le paganisme qui les renferme toutes ; le paganisme dans ses éléments constitutifs, tel que le monde le subissait il y a dix-huit siècles. Dès lors, pour compléter nos travaux, que restait-il, sinon essayer de glorifier le Saint-Esprit, afin que, reprenant son empire, il chasse l’usurpateur et régénère de nouveau la face de la terre ?

(A suivre…« Plan du Traité du Saint-Esprit »…si Dieu veut)

 

- C'est moi qui mets les gras dans le texte et les notes ci-dessous

 

(1) Ordre religieux fondé par Saint Ignace de Loyola et approuvé par le Pape Paul III en 1540 dont la devise était « Ad majorem Dei gloriam » (Pour la plus grande gloire de Dieu). Plutôt que d’adhérer à la théologie et à la métaphysique de Saint Thomas d’Aquin recommandées par l’Eglise, cet Ordre religieux s’est progressivement dévoyé à partir du XVIIe siècle en s’inféodant aux enseignements de la théologie du jésuite espagnol Suarez, un des précurseurs de la théologie moderne, et à sa métaphysique qui nie la distinction réelle entre l’essence et l’existence dans les créatures. Essence et existence qui se confondent seulement en Dieu mais pas dans les créatures, dans lesquelles elles sont distinctes.

(2) Epiphanie, du grec Epiphaneia qui signifie « apparition ». Cette solennité est destinée à célébrer la venue en ce monde de Jésus et sa manifestation aux hommes avec l’évocation des rois-mages venus d’Orient.

(3) La Civilta cattolica est une revue des Jésuites née en 1850 avec l’appui du Pape Pie IX.

(4 et 5) Coriolan et Scipion sont des personnages de la Rome antique ayant vécu avant Jésus-Christ.

(6) Le naturalisme est une doctrine hérétique qui, refusant l’ordre surnaturel divin de la grâce et de la gloire, sépare le naturel du surnaturel ce qui, selon la formule de Saint Jean revient à dissoudre Jésus-Christ en niant que « Jésus est venu dans la chair ». (I Jean IV, 2) On distingue plusieurs sortes de naturalisme. Tous sont dangereux même celui dit modéré. Les plus agressifs étant le rationalisme et le laïcisme. Cette doctrine qui manifeste un esprit antichristique est un acte de révolte de l’homme contre Dieu, qui trouve son origine dans la révolte de Satan et des démons. Il lève l’étendard de la nature contre l’étendard de la grâce que Dieu octroie dans le but de surélever la nature. Le naturalisme est à la base de toutes les erreurs modernes : libéralisme, socialisme, communisme, etc.

(7) Il était devin et fut sollicité par Balak, roi des Ammonites pour maudire Israël. Balaam, monté sur son ânesse, s’engageant sur un chemin de perdition, l’ange de l’Eternel se plaça sur son chemin. L’ânesse ne pouvant plus avancer fut frappée à plusieurs reprises par Balaam. Dieu, ouvrit la bouche de l’ânesse pour qu’elle parle, ce qui ouvrit les yeux du devin. Ne pouvant résister à l’Esprit de Dieu il ne put que bénir Israël. Qu’une ânesse parle peut surprendre. Mais rien n’est impossible à Dieu.

(8) L’Etoile de Jacob fait allusion à la dynastie royale qui sortira du Patriarche Jacob à travers la lignée de son fils Juda et de sa tribu, en passant par le roi David et aboutissant au Messie-Roi Jésus-Christ qui, à terme, doit triompher de tous ses ennemis.

(9) En italique dans le texte.

 

René Pellegrini

 

La patience chrétienne face aux abominations révolutionnaires


 Les noyades de Nantes pendant la Terreur révolutionnaire

sur ordre de Jean-Baptiste Carrier représentant de la Convention.

 

LA PATIENCE CHRETIENNE

FACE AUX ABOMINATIONS REVOLUTIONNAIRES

 

     En laissant faire ou en favorisant des actes d’impiété, les dirigeants de l’Etat français, toutes tendances politiques confondues, agissent très mal. Mais, par un juste châtiment de Dieu, et comme punition consécutive aux désobéissances, lâchetés et abandons répétés des responsables politiques chrétiens, nous ne sommes plus dans un Etat catholique et chrétien mais, ayant honteusement apostasié, il s’est doté d’une forme institutionnelle qui l’a conduit à devenir laïque et révolutionnaire et, par voie de conséquences, l’orientant inexorablement à baigner dans le pluralisme religieux égalitaire et le paganisme moral.

     Désormais, nous devons en assumer les funestes conséquences pratiques pour la foi et la morale jusqu’à, me semble-t-il, et selon certaines révélations privées convergentes (1) faites aux cours des siècles, soit suscité un Monarque, (et, j’ajoute car cela est important à dire, selon le cœur de Dieu) et la désignation d’un Saint Pape à l’heure voulue par Lui, car je persiste à croire que dans l’état actuel des choses, tout mouvement qu’il soit politique ou religieux – même la Fraternité Saint Pie X, ne nous abusons pas – qui pourrait constituer une menace pour le bon fonctionnement du dispositif révolutionnaire judéo-maçonnique mis en place, et régissant notre société, sera noyauté et progressivement dérivé. (2)

     Réfléchissons ! Jésus et ensuite la Sainte Vierge étaient-ils moins outragés à l’époque de Saint Paul et des premiers chrétiens, dans ces siècles où les empereurs étaient déifiés et dans lesquels les Juifs continuaient leurs blasphèmes sur le Christ et sa Sainte Mère ? Quels ordres reçoivent les chrétiens par les apôtres, dans un tel contexte ? Sûrement pas de se rebeller, ni d’organiser des manifestations publiques ou de pétitionner pour marquer leur désapprobation contre une telle impiété, mais de « se soumettre » même à un monstre de cruauté comme Néron et, pour ce qui les concernaient, de continuer à « faire le bien. »

     Si nous voulons vraiment réparer tous ces outrages et abominations auxquels nous sommes confrontés soyons plutôt désireux de ressembler à ce juste de l’Ancien Testament que fut Lot (neveu d’Abraham) et acceptons nous aussi cette « épreuve » d’être « attristés » et « tourmentés dans notre âme » comme il l’était lui-même devant toutes les œuvres détestables qu’il lui était données de voir à Sodome, non par intermittence, mais « chaque jour » comme nous l’enseigne Saint Pierre dans sa seconde Epître :

« et s’il a délivré le juste Lot, vivement attristé par les outrages et la conduite déréglée de ces hommes abominables (car, parce qu’il voyait et entendait, ce juste, qui demeurait parmi eux, avait chaque jour son âme juste tourmentée par leurs actions criminelles), c’est que le Seigneur sait délivrer de l’épreuve les hommes pieux, et réserver les impies pour être châtiés au jour du jugement. » (II Pierre II, 6-9) (3)

     Ou encore « gémissons et souffrons » comme ces hommes de Jérusalem dont fait mention le prophète Ezéchiel, témoins d’épouvantables abominations telles que des actes d’idolâtrie allant jusqu’à l’adoration de reptiles, d’animaux et même de bacchanales dans le Temple de Dieu. Le jugement de Dieu s’effectuant par l’envoi de sept anges : l’un pour marquer au front ceux qui seront épargnés, les six autres pour frapper tous les autres.

« Et le Seigneur lui dit : Passe au milieu de la ville, au milieu de Jérusalem, et marque un Thau (4sur le front des hommes qui gémissent et qui souffrent à cause de toutes les abominations qui se font au milieu d’elle. » (Ezéchiel IX, 4) (5)

     Si à ces diverses souffrances, et bien mieux que de plus ou moins grands rassemblements de masse sans aucun profit, à mon avis, dans un pays en état d’apostasie avancée et faisant déjà l’expérience de la correction divine, nous y ajoutons encore des prières dans nos lieux de culte respectifs, des pénitences et des mortifications supplémentaires, toutes ces choses seront, me semble-t-il, d’un bien plus grand poids et d’un bien plus grand avantage auprès de Notre-Seigneur Jésus-Christ, en nous souvenons que « toutes choses coopèrent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés saints selon son décret. » (Romains VIII, 28 ) (6)

 

René Pellegrini

 

(1) Bien qu’en les refusant on ne soit pas taxé d’hérésie il est imprudent, voire téméraire, de ne pas les accepter surtout lorsque l’Eglise catholique les tient pour réelles et les approuve, soit par des sentences permissives ou laudatives, soit par la canonisation des saints personnages auxquels elles ont été faites, soit par l’approbation ou l’établissement de fêtes liturgiques basées sur elles. Dans tous les cas elles demeurent nécessairement subordonnées à la Révélation surnaturelle publique qui s’est close vers 93/96, de notre ère, avec l’Apocalypse de Saint Jean, le dernier des Apôtres de l'Evangile.

(2) La Fraternité Saint Pie X qui résiste tant bien que mal est elle-même infiltrée depuis l'origine : les masques tombant au fur et à mesure. 

(3,5 et 6) Ces textes ne sont pas cités par le Pape.

(4) Le Thau est la vingt-deuxième et dernière lettre de l’alphabet consonantique hébreu. Elle était primitivement en forme de croix et servait de marque pour les cachets. Cette lettre est une figure de la Croix du Christ qui sauve ceux qui en sont marqués parce qu’ils gémissent et souffrent, comme ceux des hommes mentionnés par le prophète Ezéchiel, à cause de toutes les abominations qui se commettent.

 

Mis sur un autre blogue le 6 août 2016

dimanche 15 mai 2022

Adultère et fornication - 2 : La morale dans une République en état d'apostasie



 ADULTERE ET FORNICATION - 2 

 

LA MORALE DANS UNE REPUBLIQUE EN ETAT D’APOSTASIE - 2 

 

     On ne peut pas mieux dire sur ce qui devient possible « Si – au lieu des lois divines - les volontés de la multitude, les décrets des chefs de l'État, les sentences des juges fondaient le droit.» Ces paroles d’un païen non dénué de sagesse devraient :

   - d’une part, nous instruire sur la fumisterie du droit souverain des peuples qui, en écartant les lois morales de Dieu, se donne le droit juridique d’assouvir toutes les passions humaines, mêmes les plus infâmes, aux conséquences coûteuses et destructrices sur le plan social et familial, et dont nous ressentirons de plus en plus durement les retombées nauséabondes avec, désormais, l’enseignement scolaire de la théorie du genre (3) imposée par l’Education nationale (véritable nid de francs-maçons), de moins en moins éducative mais de plus en plus corruptrice, qui aurait grand besoin d’être éduquée elle-même. Parents, vous avez du souci à vous faire concernant la vie spirituelle et éternelle de vos enfants, en les confiant à de tels éducateurs. Et vous, enseignants qui n’avaient pas piétiné les lois morales divines comment allez-vous vous en sortir sans offenser Dieu et mettre en péril votre salut éternel ? Que Dieu dans sa miséricorde vous vienne en aide pour ne pas l’offenser.

     Rappelez-vous ceci : aucune loi humaine, d’où qu’elle émane, en opposition avec un commandement ou un enseignement formel de Dieu, ne peut vous contraindre à désobéir à une loi divine. L’exemple en ce domaine est celui de Saint Pierre et des apôtres, ayant reçu le commandement de Notre-Seigneur de prêcher l’Evangile de Jésus-Christ, mais sommés par les autorités juives de cesser toute prédication du nom de Jésus, ils répondirent :

« Il faut plutôt obéir à Dieu qu’aux hommes. » (Actes V, 29)

   - et d’autre part, nous faire réfléchir sur ce qu’est, en réalité, l’aboutissement d’une société sous une forme gouvernementale démocratique, comme la nôtre, violant effrontément les lois divines.

« Où cette loi (de Dieu) est méconnueviolée par la tyrannie d'un, de plusieurs ou de la multitude, non seulement la société politique est vicieuse, il n'y a plus même de société. Cela est encore plus vrai d'une démocratie que de tout autre gouvernement. » (Cicéron, La république, Livre 1,3)

     Sagesse naturelle d’un païen qui tire pourtant les bonnes conclusions sur les conséquences de la violation des lois divines par la panacée démocratique, qui devrait faire réfléchir les Catholiques accrocs d’hommes politiques et de prétendants aux charges gouvernementales ne voyant que la démocratie à proposer à leurs adeptes.

     Devant ce constat de délabrement moral et de laxisme ambiant, cet article vise à remettre en mémoire ou à faire découvrir, selon l’exhortation de Saint Paul à Timothée, l’enseignement donné par Dieu et par l’Eglise sur ces pratiques immorales ou qui les favorisent (4), non moins que les graves dangers qu’ils représentent dans l’ordre du salut éternel.

« Annonce la parole, insiste à temps et à contre-temps, reprends, supplie, menace en toute patience et doctrine. Car viendra un temps où les hommes ne supporteront plus la saine doctrine ; mais, selon leurs désirs, ils amasseront des maîtres autour d’eux, éprouvant une vive démangeaison aux oreilles ; et détournant l’ouïe de la véritéils se tourneront vers les fables. » (II Timothée IV, 2-4)

     Ces paroles de Saint Paul faisant allusion à l’insupportabilité de la « saine doctrine » n’étant pas démenties par les faits contemporains, il est donc convenable « d’annoncer la parole » en précisant, pour ceux dont la largeur d’esprit serait de l’ordre du Grand Canyon et la moralité en dessous de la ceinture et qui, en conséquence, trouveraient les textes et les articles de ce blogue imbuvables pour leur sensibilité, que je n’ai pas ouvert ce blogue pour plaire aux débauchés et aux luxurieux, aux laïcs et religieux libéraux, aux négateurs de Dieu, ni pour pratiquer le très hypocrite politiquement et religieusement corrects par des propos ambigus et des circonlocutions de circonstances, ni pour être complaisant envers ce qui doit être dénoncé sans haine mais avec fermeté, dans le but de ratisser large et d’augmenter le nombre de mes visiteurs, mais pour appeler chat…un chat et, s’il plaît à Dieu, d’en ramener certains à résipiscence, après réflexion sur la conduite de leur propre vie. Mais aussi pour rappeler ce que le clergé et tout chrétien normalement constitué devrait enseigner et propager, en ce domaine, sur site Internet ou dans les prêches en Eglise, compte tenu de l’état de déliquescence morale de la société dans toutes ses composantes sociales et jusqu’à l’intérieur des Eglises.

(A suivre…« L’adultère - 1 »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini

 

(3) Théorie qui vise à inculquer dans l’esprit de la jeunesse la négation de la différence naturelle des sexes, en introduisant une distinction entre le sexe qu’il reçoit à la naissance et le détermine dans le genre masculin ou féminin, et l’identité sexuelle qui résulterait d’une perception subjective de son sexe, et de son orientation sexuelle qui serait le produit d’une culture et d’un conditionnement social. Cette théorie pseudo-scientifique, s’inscrivant dans un plan et une logique de changement de paradigme attelé à faire table rase de ce qui reste de culture et de morales chrétiennes, n’est qu’une énième exhalaison de la gnose et de la Kabbale  lucifériennes en milieu chrétien pour, par cette théorie, subvertir la différence naturelle des sexes, en formant et orientant les esprits et les intelligences en formation vers la nature androgyne de l’être humain, et, par le brouillage des genres, à justifier les pratiques ignobles et bestiales de Sodome, le ''mariage'' gay et, à terme, la dissolution de la famille traditionnelle. A ce stade de machiavélisme et de perversité on ne parle plus d'intelligence humaine mais de fosse septique. Cette théorie du genre (gender en anglais) obligatoire dans les lycées français est enseignée dans les manuels scolaires de Sciences de la Vie  et de la Terre (SVT).

(4) Surtout ne pas commettre l’erreur de confondre les enseignements magistériels de l’Eglise avec les scandales sexuels d’ecclésiastiques ou de laïcs catholiques méprisant les commandements pourtant clairs de l’Eglise et de Dieu. L’Eglise n’a jamais enseigné de telles pratiques mais les a toujours condamnées. Le vice et l’immoralité ne sont pas dans les enseignements dispensés mais dans les passions désordonnées ou le manque de foi véritable de ces personnes, à quelque niveau hiérarchique où ils se situent. Pas plus que les habitants de Corinthe n’auraient pu se prévaloir de l’incestueux de l’Eglise de Corinthe pour dénigrer ou refuser les enseignements de Saint Paul.

 

Mis sur un autre blogue le 28 novembre 2012

 

Faut-il observer le Sabbat ? - 2 : Les exigences de la nature ou de la raison



 FAUT-IL OBSERVER LE SABBAT ? - 2

Réfutation doctrinale 

LES EXIGENCES DE LA NATURE OU DE LA RAISON

 

     Pour bien expliquer le précepte du Sabbat, il faut tenir compte de deux considérations :

- Ce en quoi il diffère des autres commandements

- Ce qu’il a de commun avec les autres commandements du Décalogue.

     Précisions tout d’abord que les neuf autres commandements sont tous fondés la nature des choses ou la loi naturelle :

     - ce qui est dû en tout temps et en tous lieux à Dieu, c’est-à-dire les deux premiers préceptes, et

     - ce qui est dû aux hommes, en tout temps et en tous lieux, c’est-à-dire les sept autres : commandement 4 à 10.

     Ils sont donc invariables et ne peuvent être changés pour aucun prétexte. Ceci étant précisé, il convient concernant le jour du Sabbat (3e commandement) de montrer par rapport aux autres préceptes

CE EN QUOI IL DIFFERE :

     Considéré par rapport au septième jour et contrairement à tous les autres, le troisième précepte du Décalogue qui invite à sanctifier le jour du Sabbat n’est pas fondé, ni n’a sa raison d’être dans la nature des choses, il n’est donc pas immuable. De ce fait la nature des choses ou la loi naturelle ne nous oblige en aucune manière à choisir un jour plutôt qu’un autre pour rendre à Dieu un culte extérieur et public.

    Remarquons bien que le peuple d’Israël ne commença à sanctifier le jour du Sabbat, par ordre de Dieu, qu’après avoir été libéré de la servitude égyptienne.

     Etant, sous le rapport de la désignation du septième jour une loi cérémonielle, ce précepte devait être aboli lorsque toutes les autres lois cérémonielles hébraïques allaient être rejetées : ce qui fut fait à la mort de Jésus-Christ. C’est pourquoi Saint Paul se permettait de reprendre les Galates qui restaient attachés aux cérémonies de la Loi et leur disait :

« Vous observez certains jours, certains mois, certains temps, et certaines annéesJe crains pour vous d’avoir en vain travaillé pour vous. » (Galates IV, 10,11)

     Toujours en rapport avec le problème posé par l’observance des lois cérémonielles judaïques, et pour rassurer ceux qui les pratiquent encore, il tient une fois de plus, le même langage aux chrétiens de l’Eglise de Colosses en disant :

« Que personne donc ne vous juge sur le manger ou sur le boire, ou à cause des jours de fête, ou des néoménies, (1ou des, ou des sabbats » (Colossiens II, 16)

     Et pourquoi donc les chrétiens ne doivent-ils plus se préoccuper de ces observances ? Saint Paul va nous fournir la haute raison théologique.

« Choses qui sont l’ombre des futures, tandis que le Christ en est le corps. » Colossiens II, 17)

     Voilà ! Tout est dit ! Ces lois cérémonielles n’étaient qu’une « ombre » qui devait disparaître, car destinée à attirer l’attention sur « un corps » qui n’est autre que la réalité tant attendue, cette lumière de la vérité qui devait venir, et qui, maintenant est venue : « Jésus-Christ. »

CE QU’IL A DE COMMUN :

     Cependant, considéré non plus sous le rapport du septième jour, mais sous le rapport du culte qu’ici-bas tout homme doit à son Créateur, il appartient, cette fois-ci, à la loi morale, aux mœurs et, seulement sous ce rapport précis il est semblable aux autres commandements et dérive donc de la loi naturelle. En effet, c’est une exigence liée à la nature des choses que nous employions quelques heures aux choses qui regardent le culte de Dieu.

     Résumons ce qui vient d’être dit. C’est donc seulement à l’obligation de culte (loi morale immuable) que contraint le troisième commandement et non à l’observance d’un jour précis tel que le Sabbat (lié aux lois cérémonielles qui peuvent changer comme l’a très bien montré Saint Paul dans ses exhortations ci-dessus.

(A suivre… « Qu’est-ce que Dieu nous demande ? »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini

 

(1) Néoménie, c’est-à-dire nouvelle lune.

11 certitudes sur l'Antéchrist - 4 : Certitudes 4


 ANTECHRIST – 7


11 CERTITUDES SUR L’ANTECHRIST - 4

 

CERTITUDE  4

 

     L’ANTECHRIST SERA SEDUCTEUR PAR CERTAINES QUALITES DE SA PERSONNE

     Si le prophète Daniel et l’Apocalypse mettent en évidence l’orgueil des paroles et la puissance de ce suppôt de Satan, Saint Paul (ci-dessous) attire notre attention sur les moyens qui permettront à ce colosse de perversité et d’impiété d’exercer sa séduction sur l’humanité.

« (…) Cette corne avait des yeux comme les yeux d’un homme, et une bouche qui disait de grandes choses » (Daniel VII, 8)

« Et ils adoreront le dragon, qui avait donné puissance à la bête, en disant : Qui est semblable à la bête ? (…) » (Apocalypse XIII, 4)

« Et il lui fut donné une bouche qui proférait des paroles orgueilleuses et des  blasphèmes contre Dieu » (Apocalypse XIII, 5)

     La séduction de l’Antéchrist sera telle que malgré ses « blasphèmes contre Dieu » ils en viendront à « adorer le dragon » (le diable) et s’émerveilleront de la bête en s’écriant : « qui est semblable à la bête ? »

     Comment est-ce possible ?

« (…) Parce que la vraie foi s’est éteinte et que la fausse lumière éclaire le monde. » (La Salette)

     Saint Paul nous a avertis sur les moyens que l’Antéchrist utilisera pour appuyer sa puissance et exercer sa séduction qui sera universelle à son époque.

«  Et alors se manifestera l’impie (…) L’avènement de cet impie aura lieu selon la puissance de Satan, avec toutes sortes de miracles, de signes et de prodiges trompeurs, et avec toutes les séductions de l’iniquité (…) » (II Thessaloniciens II, 8-10)

     Les mots utilisés par Daniel « grandes choses » et Saint Jean dans l’Apocalypse « paroles orgueilleuses » soulignent que l’ange déchu communiquera à son suppôt l’éloquence naturelle qu’il possédait, que Dieu ne lui a pas retirée malgré sa déchéance et  qui, dans l’Antéchrist, se traduiront par l’orgueil des paroles et le blasphème lesquels en s’appuyant sur « des miracles, signes et prodiges trompeurs » favoriseront sa séduction, dans un monde où « la vraie foi s’est éteinte ».

     Les moyens de diffusion actuelle par des techniques telles que : internet, cinéma, effets spéciaux, images virtuelles, hologrammes, etc., en attendant des moyens plus époustouflants encore, sont de nature à générer une séduction universelle par l’Antéchrist, avec la fabrication d’événements trompeurs tels que les fausses résurrections « de morts, d’âmes justes ou de damnés » mentionnées  dans le Message de la Sainte Vierge à la Salette (1846) 

« On fera ressusciter des morts et des justes c’est-à-dire que ces morts prendront la figure des âmes justes qui avaient vécu sur la terre, afin de mieux séduire les hommes ; ces soi-disant morts ressuscités, qui ne seront autre chose que le démon sous ces figures, prêcheront un autre Evangile, contraire à celui du vrai Jésus-Christ, niant l’existence du ciel, soit encore des damnés. Toutes ces âmes seront comme unies à leurs corps. »  

     Il y a donc grands danger pour les âmes friandes de merveilleux, de choses extraordinaires. N’oublions jamais que la vraie foi est au-dessus des sens humains. Que nous sommes invités à marcher par la foi et non par la vue. Que la vraie foi nous rend dociles au Saint-Esprit qui parle par les enseignements positifs de Dieu et par les avertissements et mise en garde du Magistère pontifical, et de tout ce qu’il a pu valider par son autorité apostolique, nous permettant ainsi de nous tenir en garde face, par exemple, à : « ces soi-disant morts ressuscités, qui ne seront autre chose que le démon sous ces figures, prêcheront un autre Evangile, contraire à celui du vrai Jésus-Christ, niant l’existence du ciel, soit encore des damnés. Toutes ces âmes seront comme unies à leurs corps.»  et toutes autres manifestations non validées par la Sainte Ecriture et le Magistère.

     L’imprégnation démoniaque de notre société et la putréfaction de l’esprit qui va avec, ne peut trouver son origine dans l’enseignement et la pratique du christianisme mais dans ceux qui le combattent. Elle est de plus en plus visible avec la réapparition des anciens démons du paganisme antique remis au goût du jour, avec les dragons, monstres, serpents hideux des dessins animés et des bandes dessinées. Visible aussi dans les films d’horreurs, la science-fiction, la littérature, la peinture et la sculpture, dans la publicité  et les séries TV qui se font de plus en plus propagandiste de l’enfer et des démons, sans parler de l’omniprésent 666 déclinés sous différentes formes écrites ou gestuelles. En fait, plus rien n’y échappe, même pas l’alimentation.    

     En disant Antéchrist séducteur plus d’un vont penser à Jupiter-Macron. Au mieux, il pourrait être un « avant-coureur » de l’Antéchrist, pour reprendre à mon compte un terme utilisé dans le Message de la Salette mais, sauf imprécision ou cachotterie au plan généalogique, il ne correspond pas à la description telle que présentée lors d’articles précédents. Voir, l’Antéchrist ou postérité du serpent https://la-royaute-du-christ.blogspot.com/2022/05/lantechrist-ou-posterite-du-sepent.html

(A suivre…si Dieu veut)

René Pellegrini

 

- C’est moi qui mets en gras dans les textes et dans la Bible.

 

Mis sur un autre blogue le 4 avril 2018

samedi 14 mai 2022

Le retour des Juifs en Palestine - 5 : Autres versets bibliques et interprétations : Isaïe et Zacharie



 LE SIONISME - 5

 

« Jérusalem sera foulée aux pieds par les nations,

jusqu'à ce que les temps des nations soient accomplis.»

 (Luc XXI, 24) 

« Je vous retirerai d’entre les nations, et je vous rassemblerai de tous les pays, et je vous amènerai dans votre pays (…) »

(Ezéchiel XXXVI, 26)

 

LE RETOUR DES JUIFS EN PALESTINE – 5

 

Autres versets bibliques et interprétation : Isaïe et Zacharie

  

ISAÏE LXVI, 8 (De LVIII, 1 à LXVI, 24) :

     Ces versets évoquent la splendeur du peuple de Dieu aux jours messianiques et dans le ciel :

« Qui a jamais entendu pareille chose ? Qui a jamais rien vu de semblable ? La terre produit-elle son fruit en un seul jour, un peuple est-il engendré en même temps ? Car Sion, à peine en travail, a enfanté tous ses fils ».

« Les enfants de la stérilité diront à tes oreilles : l’espace est trop étroit pour moi ; fais-moi de la place pour que j’y habite. Et tu diras dans ton cœur : Qui me les a engendré ? Car j’étais stérile et je n’enfantais point, j’étais exilée et captive. Et qui les a nourris ? Car j’étais seule et abandonnée ; et ceux-ci, où étaient-ils ? ». (XLIX, 20-21)

     1er constat : Ce verset met en évidence une ignorance, celle du comment « ses fils ont été enfantés », puisqu’Israël « était captive et  séparée » de son divin Epoux.

 « Réjouis-toi, stérile qui n’enfantes pas ; chante des cantiques de louanges, et pousse des cris de joie, toi qui n’avais pas d’enfants, car la délaissée a plus d’enfants que celle qui avait un mari, dit le Seigneur, élargis l’espace de ta tente (…) tu t’étendras à droite et à gauche ; ta postérité aura les nations pour héritage (…) » (Isaïe LIV, 1 et ss)

     2e constat : Ces versets mettent en évidence deux faits :

     - que les limites frontalières et géographiques d’Israël son trop étroites pour accueillir « les enfants de celle qui était stérile, la délaissée » et,

     - que les « enfants de la délaissée » sont « plus nombreux que celle qui avait un mari ». Cette délaissée, c’est celle qui n’était pas le peuple de l’Alliance initiale de Dieu. C’est l’annonce prophétique de la Nouvelle Sion qu’est l’Eglise, et non celle des sionistes ennemis de cette Eglise et de Jésus-Christ comme leurs pères spirituels les pharisiens.

« Il dit : C’est peu que tu sois mon serviteur pour relever les tribus de Jacob, et pour convertir les restes d’Israël ; je t’ai établi pour être la lumière des nations, et mon salut jusqu’à l’extrémité de la terre (…) ». (Isaïe XLIX, 6 et ss)

     La portée de ces différents textes d’Ezéchiel s’éclaire en lisant Isaïe XLIX, 20-21 et LIV, 1 et ss). Ce langage interrogatif et de surprise « un peuple est-il engendré en même temps ? » concernant les enfants innombrables de ce peuple méconnu du prophète qui rendent désormais « trop étroit » l’espace géographique de Jacob, ce sont les païens convertis par la « lumière des nations » (verset XLIX, 6) le serviteur de Yahvé, Jésus-Christ. Ce qui nous amène aux temps glorieux du Messie et de l’économie de la grâce. La visée prophétique va donc bien au-delà du retour des Juifs sur la terre physique d’Israël, car elle trouve son véritable accomplissement dans l’universalité de l’Eglise de Jésus-Christ : la Nouvelle Sion composée de Juifs convertis, et de non-Juifs devenus chrétiens : Le vrai Israël de Dieu.

ZACHARIE XII, 3, 8-9

     Ce chapitre concerne les jugements de Dieu sur les peuples et les bénédictions de l’ère messianique, la conversion et la sanctification des Juifs. Il n’a pas de rapport avec le retour organisé des Juifs en Palestine, avec la permission de Dieu, pour qu’ils puissent assister à l’effondrement de leur plan diabolique ourdi contre les peuples en général, et le christianisme en particulier, par leurs rabbins imprégnés de Talmud et de Kabbale, et pour qu’un ‘’reste’’ d’Israël puisse se convertir à Celui que leurs pères firent crucifier, en demandant que Son sang retombe sur eux-mêmes et sur leurs enfants (St Matthieu XXVII, 25).

« En ce jour-là, je ferai de Jérusalem une pierre pesante pour tous les peuples : tous ceux qui la soulèveront seront meurtris, et tous les royaumes s’assembleront contre elle ».

« En ce jour-là, le Seigneur protégera la habitants de Jérusalem ; et le plus faible d’entre eux sera en ce jour-là comme David, et la maison de David sera comme une maison de Dieu, comme un ange du Seigneur devant eux. En ce jour-là, je chercherai à écraser toutes les nations qui viendront contre Jérusalem ».     

     Tout en conservant l’imagerie géographique et la référence dynastique traditionnelles (Israël, Jérusalem, maison de David) c’est contre l’Israël de Dieu, comme l’appelle Saint Paul, ayant atteint sa perfection et sa plénitude dans l’Eglise de Jésus-Christ composée de Juifs convertis et de chrétiens, que l’assaut qui prélude à la fin des temps est livré, comme le montre le contexte général du Livre de Zacharie.

     Tout le livre de Zacharie est messianique. Il se rapporte directement à la personne et à l’œuvre du Christ. Les principaux passages qui les illustrent sont : germe (III, 8) ; le Messie est roi et prêtre (VI,13) ; annonce d’un triomphe modeste à Jérusalem (IX, 9-10, voir St Matthieu XX1, 4) ; il sera trahi par l’un des siens (XI, 12-13, voir St Matthieu XXVII, 9) ; transpercé par la lance (XII, 10 et ss, voir St Jean XIX, 37) ; abandonné par ses apôtres (XIII, 7, voir St Matthieu XXVI, 31)

 

(A suivre…« Le retour des Juifs en Palestine – 6 »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini

 

 - Le percement du côté de Jésus-Christ par le centurion romain Longin ou Longinus (nom latin). C’est lui voyant comment Jésus avait expiré s’écria : « Vraiment, cet homme était le Fils de Dieu » (St Marc XV,39). Dans sa carrière militaire, il en avait vu des crucifixions et il savait que les crucifiés n’expiraient pas en poussant « un grand cri » (St Matthieu XXVII,50). Après sa conversion et avoir confessé sa foi en Jésus-Christ, il consomma son martyr en mourant décapité par le glaive : le sort réservé aux citoyens romains.

 

Prière de Saint François-Xavier



 PRIÈRE DE SAINT FRANCOIS-XAVIER 

 

    Mon Dieu, je vous aime ! 

 Ce n’est pas pour le ciel que je vous aime,

Ni parce que ceux qui ne vous aiment pas,

Vous les punissez du feu éternel.

A la croix, mon Jésus,

Vous m’avez pressé sur votre cœur.

Vous avez enduré les clous, le coup de lance,

Le comble de la honte,

Des douleurs sans nombre,

La sueur et l’angoisse,

La mort…..tout cela pour moi,

A ma place, pour mes péchés.

Alors, ô Jésus très aimant,

Pourquoi donc ne pas vous aimer

D’un amour désintéressé,

Oubliant le ciel et l’enfer,

Non pour être récompensé,

Mais simplement comme vous m’avez aimé ?

C’est ainsi que je vous aime,

Ainsi que je vous aimerai :

Uniquement parce que vous êtes mon Roi,

Uniquement parce que vous êtes mon Dieu.

 

 René Pellegrini

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