lundi 9 mai 2022

Âme de Jésus-Christ



 ÂME DE JESUS-CHRIST (1)

     Âme de Jésus-Christ, sanctifiez-moi.

    

     Corps de Jésus-Christ, sauvez-moi.

    

     Sang de Jésus-Christ, enivrez-moi.

    

     Eau du côté de Jésus-Christ, purifiez-moi.

    

     Passion de Jésus-Christ, fortifiez-moi.

    

     O bon Jésus, exaucez-moi.

    

     Dans vos plaies sacrées, cachez-moi.

    

     Ne permettez pas que je me sépare de vous.

    

     Contre l’esprit du mal, défendez-moi.

    

     A l’heure de ma mort appelez-moi.

    

     Et commandez que je vienne à Vous.

    

     Afin qu’avec vos saints je vous loue,

    

     Dans tous les siècles des siècles.

    

     Ainsi soit-il.

 

(1) C’est une prière pour l’action de grâces et la Visite au Saint Sacrement

 

René Pellegrini 

1789 et Etat islamique



 1789 ET L’ETAT ISLAMIQUE

     On prête à Voltaire d’avoir écrit :

« Le mensonge n'est un vice que quand il fait mal. C'est une très grande vertu quand il fait du bien. Soyez donc plus vertueux que jamais. Il faut mentir comme un diable, non pas timidement, non pas pour un temps, mais hardiment et toujours. Mentez, mes amis, mentez, je vous le rendrai un jour. » (Lettre à Thiriot du 21 octobre 1736).

     Un distingo tordu de Voltaire pour pouvoir ériger le mensonge (1) en vertu. On n’en attendait pas moins d’un ennemi juré du catholicisme, à l’image des fils spirituels modernes des Pharisiens, signant ses lettres d’exil depuis Ferney (Suisse) par : ECR.LINF, c’est-à-dire : « Ecrasez l’infâme » (L’Eglise catholique)

     Nos dirigeants politiques, toutes dénominations confondues, remplis d’ambition et de l’esprit destructeur de voltaire ont bien reçu le message car ce n’est pas « timidement » mais « comme un diable » et « hardiment et toujours » qu’ils mentent selon la leçon du maître, avec beaucoup d’aplomb. Dispensation généreuse de promesses (ce que les électeurs désirent entendre) et, ensuite, l’élection passée, le retour à la réalité et à la soumission aux directives d’instances étrangères, et instruments des véritables détenteurs du pouvoir : ceux qui, en coulisse, ont façonné ou favorisé leur émergence politique. Mais, pour donner le change aux citoyens, en bombe le torse, coups de menton, sourires généreux, gestes coléreux frisant parfois l’hystérie, pour continuer la comédie et en imposer aux naïfs.

     Quant à moi, il n’y a pas photo. Je préfère écouter la leçon de Jésus-Christ sur la paternité et la finalité apocalyptique des menteurs :

« Vous avez le diable pour père (…) il n’y a pas de vérité en lui, lorsqu’il parle mensonge, il parle de son propre fonds, parce qu’il est menteur et le Père du mensonge. » (St Jean VIII, 44)

« Loin d’ci (…) quiconque aime et pratique le mensonge. » (Apocalypse XXII, 15)

     Et l’exhortation apostolique de Saint Paul :

« C’est pourquoi, quittant le mensonge, que chacun de vous dise la vérité avec son prochain (…) » (Ephésiens IV, 25)

     Quels rapports, me direz-vous, entre 1789 et la révolution de l’Etat islamique ? J’y viens ! Car la réalisation actuelle de celui-ci met en évidence les pratiques et le mensonge entretenus sur celle-là.    

     La Révolution de l’Etat islamique, ou Daech, se caractérise par sa barbarie et la Terreur qu’elle instille dans les populations : décapitations publiques et leur propagande mondiale par vidéos, massacres de femmes, d’enfants, de vieillards, des viols, des tortures, destruction de sites archéologiques, de statues, de monuments. Désir d’exporter cette révolution islamique dans tous les pays. Tout ceci suscitant, à juste titre, de l’horreur et de l’indignation dans le monde occidental et ailleurs.

     Quelle fut la caractéristique de 1789 et de ses suites ? : Comme pour Daech, la barbarie et la Terreur instillées dans les populations par les criminels que furent Carrier et les colonnes infernales de Turreau. Des charrettes de condamnés guillotinés publiquement (pas de vidéos à l’époque), des massacres de femmes, d’enfants et de vieillards, des viols, des tortures, confiscation des biens d’Eglise, des noyades, des destructions de monastères et, comble de l’horreur, jusqu’au tannage de peaux humaines, etc. Et, continuation du carnage en Europe, avec les guerres napoléoniennes. Depuis lors, des montagnes de cadavres n’ont cessé de s’accumuler, en tous lieux, par l’exportation et l’imposition des idéaux de l’Etat républicain démocratique et révolutionnaire. Voilà le vrai visage humaniste du sang ''pur'' des promoteurs et chantres des Droits de l’homme et de la République, leur bilan et leurs insanités morales jusqu’à notre époque.

     Vous, média, politiques et gens du peuple, vous êtes indignés, horrifiés, à juste titre, par la barbarie et l’inhumanité de Daech, mais que faîtes-vous le 14 juillet sinon célébrer, sans vergogne, celles de 1789 et ses prétentions européennes et mondiales ? Auriez-vous l’horreur sélective ? Ce jour devrait être un jour d’exécration et de repentance, pour toutes les ignominies commises, mais surtout pas un jour de fête.

     En France laïque et apostate on aime faire mémoire mais pas à toutes ces victimes, et pour le génocide vendéen qu’on s’efforce d’oublier ! Alors que, sans discontinuer, on ne se prive pas de rappeler la Shoah et tout ce qui contribue à la remémorer, à grands renforts médiatiques et télévisuels. Ce parti pris idéologique orienté est honteux et scandaleux ! Mais, à quoi bon s’étonner puisque cela ne fait que refléter l’état d’esprit judéo-maçonnique foncièrement anticatholique et antichrist (2) de ceux qui nous dirigent depuis deux siècles, et auxquels vous n’oubliez pas d’apporter votre grain d’encens, élection après élection. Qu’espèrez-vous donc naïfs que vous êtes, ne perdez plus votre temps en vous déplaçant pour des citernes sans eau ?

     Catholiques, réveillez-vous ! Ils ne sont plus crédibles, piétinant ou laissant piétiner les choses saintes comme des porcs et salissant tout ce qu’ils touchent. Il n’y a aucun salut à attendre de leur part, ils sont descendus trop bas dans leur mépris de Dieu. Les choses sont allées beaucoup trop loin. Vous ne pouvez plus que prier pour eux en espérant que Dieu, dans sa miséricorde, daigne leur accorder une grâce de conversion. Jusqu’à ce jour, par votre laxisme, votre indifférence, votre complaisance et votre lâcheté envers les ennemis de votre foi chrétienne, vous n’êtes pas sans reproches devant Dieu et devant les hommes. Désormais, il n’y a de salut temporel pour la France, et in fine de salut éternel pour les âmes, qu’en la plaçant sous l’étendard du Christ par le retour confiant et sincère vers les enseignements de Dieu, de Notre-Seigneur Jésus-Christ et de l’Eglise, et en y réglant sa vie. Sûrement pas en vous plaçant sous l’étendard de l’immonde prostituée républicaine ne dégageant plus qu’une puanteur morale et de mort, et en vous faisant complice de ses prochaines lois iniques.

     Quand la télévision, la presse et les media auront-ils le courage, et l’honnêteté intellectuelle, de débattre de ce que fut réellement la Révolution de 1789 et de ses vraies motivations, non avec des intervenants consensuels ou acquis à cette monstruosité, mais avec de vrais contradicteurs - en nombre égal avec les opposants - apportant faits et documents chiffrés ?

     Interrogation illusoire car ce genre de demande concernant pourtant des faits historiques sera immédiatement considérée comme révisionniste, négationiste…et autres poncifs véhiculés par les tartufes et les petits et grands gestapistes de la police de la pensée. Ces mots fonctionnant comme une mise au ban de la société par les fabricants stipendiés de l’opinion publique et de l’histoire nationale. La vérité ferait-elle peur pour que des faits historiques s’entourent de tout un arsenal juridique et de menaces pour l’intimider et la museler ?

     Ainsi, en tous lieux et à toutes les époques, toutes les révolutions se ressemblent et produisent les mêmes résultats. Leurs ingrédients de sauvagerie sont les mêmes, qu’elles soient françaises, bolchevique, maoïste, Khmers rouges ou islamiste. Elles ne sont pas affaire de génération spontanée, comme on s’efforce de nous le faire croire, mais de l’utilisation de mécontentements dans un pays et de leur excitation, appuyée par une aide logistique et des soutiens financiers extérieurs dans un but de remodelage politique, géographique et spirituelle, en vue d’une domination mondiale. Elles sont provoquées et ne servent qu’à faire avancer la mise en place des conditions nécessaires permettant de satisfaire ce rêve inavoué de domination universelle, mais poursuivi méthodiquement, de génération en génération, par les « idiots utiles » Francs-Maçons des cercles inférieurs qu’utilisent, pour un temps, leurs géniteurs juifs kabbalistes, tireurs de ficelles et vrais maîtres du jeu de ce groupe de Hauts Initiés que certains nomment (Deep State ou Etat profond).

     D’où, la folie furieuse des inconscients politiques ou sans étiquette qui poussent à la Révolution. Voir sur cette Page les différentes publications sur la Révolution.

VOUS POUVEZ FAIRE CIRCULER ET PARTAGER LIBREMENT (Youtube et autres plateformes) vers députés, ou autres personnes de votre choix.

 

René Pellegrini

 

(1) Ne pas confondre avec l’erreur qui est humaine. 

(2) Ne pas confondre avec l’Antéchrist du gouvernement mondial juif qui doit venir précédé d’un avant-coureur de l’Antéchrist. (Prophétie de la Salette)

 

Mis sur un autre blogue le 15 juin 2015

France, souviens-toi ! - 2



 FRANCE, SOUVIENS-TOI ! – 2

     Il est inutile de regimber comme dit le Pape. Il n’y a pas d’autre alternative pour la France pour son rétablissement que de retrouver la raison en se souvenant :

- Que Jésus-Christ est le vrai Roi de France et, pour cette raison, la Révolution d’inspiration judéo-maçonnique (1) lui livre une guerre sans merci, que La Sainte Vierge Marie est sa Reine, et son roi légitime sacré à Reims - comme son ancêtre Clovis et fondateur de la nation française - est le lieutenant (ou tenant-lieu) de Jésus-Christ. Plutôt que gaspiller son temps en allant voter pour des sables mouvants, des porteurs de valises d’intérêts étrangers faisant de la France le caniche de puissances étrangères, traîtres à leur propre pays, et qui devraient être jugés par des tribunaux militaires pour haute trahison. Curieux (pas tant que ça, il faut assurer la gamelle et la carrière) que des journaux habituellement si bien informés fassent silence sur les parcours et affinités politiques et religieuses de ceux qui sont cooptés, formatés et canalisés pour accéder au pouvoir démocratique par l’imposture du suffrage universel : ce qui explique bien des comportements moraux et sociaux dans un pays de culture chrétienne

- Que Dieu n’a pas besoin du suffrage universel pour changer la destinée d’une nation. Nul besoin de vote en Israël pour vaincre les Philistins et le redoutable géant Goliath mais la fronde de David. Nul besoin de vote en France pour bouter les troupes de la perfide Albion hors de France, pour redonner confiance et courage aux soldats français démoralisés, mais l’épée et l’étendard de Sainte Jeanne d’Arc. A ces époques, dans ces deux cas, pour résoudre les graves et dangereux problèmes que connaissaient Israël et la France, Dieu n’a pas tourné son regard vers l’entourage du roi Saül et son armée, ni vers les chevaliers du roi Charles VII, là, où le regard des hommes se portent habituellement pour tenter de résoudre une situation désespérée : vers des gens aguerris au métier des armes. NON ! Mais vers un jeune berger (David) pour Israël, et vers une humble et pieuse bergère (Jeanne d’Arc) pour la France.

     La France, fille aînée de l’Eglise, malgré tous les assauts que lui livre la Révolution depuis plus de deux siècles pour lui faire perdre définitivement son âme chrétienne, est une nation catholique née en 496, sur le baptistère de Reims, par la conversion et le sacre de Clovis, et non avec les sataniques coupeurs de têtes de 1789. Elle ne pourra prospérer véritablement et assurer le salut des âmes au plus grand nombre qu’en redevenant catholique. Alors, souvenons-nous de ces deux prophéties, de Saint Rémy

https://www.facebook.com/permalink.php?story_fbid=772830349868716&id=100014252733098

et de Saint Pie X sur la France :

« Non, elle ne périra pas la fille de tant de larmes (…) un jour, comme Saint Paul sur le chemin de Damas, renversée, pantelante, elle dira : « Qui êtes-vous Seigneur ? »

     Prophétie entière de Saint Pie X sur la France, ici :

https://www.facebook.com/permalink.php?story_fbid=634102173741535&id=100014252733098

     Non ! « Elle ne périra pas » malgré les tentatives ignobles des gouvernements républicains pour lui faire perdre son âme en s’efforçant de dissoudre son identité chrétienne en favorisant, outre mesure, une immigration de culture religieuse, morale et sociale opposée et, encouragée par le laxisme politique et philosophique de nos dirigeants s’enhardissant de plus en plus.

     En attendant le jour béni de sa « conversion » et assuré par la promesse de la Sainte Vierge qu’à la fin « son Cœur Immaculé triomphera » au lieu de s’agiter dans un activisme illusoire de conquête bénéfique du pouvoir, et d’user ses semelles en battant le pavé, priant et faisant pénitence (ce qui manque le plus) comme elle le recommande instamment, pour que Dieu, dans son infinie miséricorde, hâte la venue de son vrai et légitime gouvernant : le Roi, fidèle au Cœur sacré de Jésus, pour que « la volonté de Dieu se fasse sur la terre comme au ciel »

     Voter dans un régime démocratique et laïc, quel que soit le parti politique, c’est voter pour un parti ou un gouvernement païen. Les faits sont suffisamment éloquents.

 

René Pellegrini

 

(1) La Franc-maçonnerie est un auxiliaire et paravent du judaïsme politique et religieux.

 

Mis sur un autre blogue le 15 mai 2014

dimanche 8 mai 2022

11 certitudes sur l'Antéchrist : Certitudes - 2



 ANTECHRIST – 5

 

11 CERTITUDES SUR L’ANTECHRIST – 2

 

CERTITUDE 2

     Il est très important de bien comprendre qui sera l’Antéchrist car la subversion  est bien réelle à son sujet tant à l’extérieur qu’à l’intérieur de l’Eglise.

     L’Antéchrist sera un homme, un individu

     Cette publication sera un complément à « Les noms de l’Antéchrist » déjà traités ici :

https://draft.blogger.com/blog/post/edit/2173740914415735999/5120696458010683307?hl=fr

     Si on dresse le catalogue des possibles interprétations sur ce qu’est l’Antéchrist on obtient : C’est une fiction, un mythe, une idéologie universelle, une secte, un ensemble de fausses doctrines, un milieu professant l’athéisme, une époque de persécution, un groupe d’impies, un corps moral, un corps social.

     Il est vrai que l’Antéchrist apparaîtra à une époque qui sera grosse de certaines de ces diverses affirmations et comportements, une époque de désorientation diabolique, et en lien avec les agissements des sectes impies. Cependant, aucune de ces interprétations ne seraient en accord avec l’enseignement des Pères de l’Eglise qui tenaient pour l’enseignement d’un Antéchrist personnel des premiers disciples de Jésus et de leurs confidents. Pas plus en accord avec celui des Saints (1) qui le font venir de la tribu juive de Dan, et de celle de la Sainte Vierge à la Salette (1846) le faisant naitre d’une religieuse hébraïque et d’un évêque. Il s’agira donc, non d’un corps moral ou d’un corps social, mais bien d’un homme, une réalité individuelle, une personne que Saint Paul appellera : fils de perdition, homme de péché.

     Quant au prophète Daniel et à Saint Jean, en parlant de cette « corne » (l’Antéchrist) ils lui attribueront certains composants, au singulier et pluriel, « bouche, yeux » qui sont les caractères propres et spécifiques d’un individu, et non ceux d’un groupe humain ou d’un corps social. De plus, le pouvoir qu’elle exerce n’est pas celui d’une multitude, mais celui dictatorial d’un seul s’exerçant sur toutes nations, peuples, tribus, langues, etc.

« Je voulus m’enquérir aussi des dix cornes qu’elle (la bête) avait sur la tête, et de l’autre qui était sortie et devant laquelle trois de ces cornes étaient tombées, et de cette corne qui avait des YEUX et une BOUCHE proférant de grandes choses, et qui était plus grande que les autres. » (Daniel VII, 20)

« Et il lui fut donné une BOUCHE qui proférait des paroles orgueilleuses et des blasphèmes ; et le pouvoir lui fut donné d’agir pendant quarante-deux mois. » (Apocalypse XIII, 5)

     Ceci étant, on s’intéressera dans cet article à une interprétation sur l’Antéchrist qui circule dans l’Eglise catholique et sur Internet. Elle est portée par des philosémites et des partisans du sionisme - ou retour des Juifs en Palestine – s’appuyant sur l’explication donnée par Ben Ezra de la prophétie de Daniel dans son livre « La venue du Messie en gloire et en majesté. » 

QUI EST BEN EZRA ? Son vrai nom : Manuel de Lacunza y Diaz (1731-1801)

     Il était le fils d’un commerçant juif devenu Jésuite on ne sait trop comment. En effet, les Constitutions des Pères jésuites interdisaient l’entrée dans la Compagnie de Jésus des convertis venus du judaïsme. Ils étaient prudents à l’époque.

     Pour lui, l’Antéchrist n’est pas la petite corne, mais la bête de l’Apocalypse avec ses 7 têtes et 10 cornes  réunies en un seul corps, animé d’un même esprit et composées d’une multitude de personnes. Les cornes n’étant que les armes de la bête, et si  Daniel désigne la « corne » en plus des 10 autres cornes, c’est que la bête de servira d’elle plus que les autres.

     Il enseigne à son époque, le XVIIIe siècle :

« La condition présente du monde, l’état de l’Eglise de Jésus-Christ qui est celui de Laodicée, ni froide, ni bouillante, sont autant d’avertissements, autant d’urgents appels aux ministres de l’Eglise à secouer leur indifférence, à ouvrir les yeux, à prendre conscience de la gravité des temps. »

     A l’époque de Ben Ezra nous sommes, selon l’interprétation du Vénérable Barthélemi Holzhauser faite dans la méditation, le jeûne et la prière, dans la cinquième période de l’Eglise, celle de Sardes et non dans la septième et dernière période de l’Eglise, celle de Laodicée. Ainsi, à moins d’avoir pris ses distances avec lui, selon Ben Ezra, ses partisans et ceux qui le promotionnent aujourd’hui, nous serions depuis plus de deux siècles à l’époque de l’Eglise de Laodicée, c’est-à-dire à la fin des temps.

     Il enseigne que l’Antéchrist n’est pas une personne mais un corps moral composé d’une multitude d’individus. Interprétation qu’il appuie sur la première épître de Saint Jean IV, 3 « (…) et tout esprit qui divise Jésus n’est point de Dieu, et c’est là l’antéchrist, dont vous avez entendu dire qu’il vient, et maintenant déjà il est dans le monde ». Par cette exégèse il confond l’Antéchrist (personne) avec tous les antichrists qui formeront, à terme, le corps mystique de l’Antéchrist composé des ouvriers d’iniquité de toutes les époques. Comme si on confondait le Christ qui est la tête de l’Eglise, avec son corps mystique (l’Eglise) composé de tous les justes manifestés au cours des âges. Ainsi, il dissout l’Antéchrist (personne) dans les antichrists de toutes les époques, enseignant en cela, cette erreur eschatologique (2) grave et funeste qui consistera pour les Juifs comme pour les chrétiens apostats à prendre, à la fin des temps, la venue de l’Antéchrist (3) pour celle du Christ qui viendra – après lui - pour détruire ses œuvres iniques. Débarquant en plein XVIIIe siècle, Ben Ezra s’inscrit donc en faux contre l’enseignement traditionnel des Pères de l’Eglise et des saints.

     Or, les Conciles de Trente (1545-1563) et de Vatican I (1869-1870) déclarent expressément en ce qui concerne l’interprétation de la sainte Ecriture :

« Il n’est permis à personne d’interpréter l’Ecriture Sainte contrairement au sens que tient notre sainte mère l’Eglise ou au sentiment unanime des Pères » (Denzinger 786)

     Ainsi, partout où se retrouve la publicité pour Ben Ezra se révèle une influence judéo-gnostique - ou une personne de bonne foi placée sous cette influence - et, par là-même, une infiltration ennemie dans le catholicisme ou des « faux frères » pour reprendre l’expression biblique de circonstance. Quelle folie et quel résultat tragique de s’opposer ainsi à l’enseignement traditionnel de l’Eglise ?

     En voulant, par orgueil, s’éloigner de l’interprétation de l’Eglise, Ben Ezra tombe dans l’erreur et travaille à une diabolique illusion.

     Pour terminer cette deuxième certitude, rappelons que l’œuvre de Ben Ezra fut mise à l’Index par un décret du 6 septembre 1824.

(A suivre…si Dieu veut)

René Pellegrini

(1) C’est-à-dire, les Saints Irénée, Jérôme, Augustin, Grégoire le Grand, etc.

(2) L’eschatologie du grec Eskatos (dernier) et Logia (Discours, parole) est une doctrine théologique qui concerne le jugement dernier, les fins dernières de l’homme, de l’histoire et du monde.

(3) Appelé ANTEchrist par l’Eglise, et pas ANTIchrist bien qu’’il le soit évidemment, car venant avant le retour du Christ.

 

Mis sur un autre blogue le 1er novembre 2017

 

Le retour des Juifs en Palestine - 3 : Autres versets bibliques et interprétations - 1



 LE SIONISME - 3

 

« Jérusalem sera foulée aux pieds par les nations,

jusqu'à ce que les temps des nations soient accomplis.»

 (Luc XXI, 24)

« Je vous retirerai d’entre les nations, et je vous rassemblerai de tous les pays, et je vous amènerai dans votre pays (…) »

(Ezéchiel XXXVI, 26)

 

LE RETOUR DES JUIFS EN PALESTINE – 3

Autres versets bibliques et interprétations -1

 

     Commençant à examiner les ‘’versets irréfutables’’ les plus significatifs d’Ezéchiel, prophète de la divine fidélité, à cause des promesses qui remplissent la dernière partie de ses écrits. Il prophétise alors qu’il se trouve en déportation à Babylone. Ses prophéties concernent en premier lieu Israël, mais leur portée territoriale va bien au-delà des limites nationales pour introduire dans les temps messianiques et de l’Eglise du Christ. Selon le sentiment commun des Pères de l’Eglise et des interprètes catholiques, il ne faut chercher dans ces prophéties qu’une allégorie du règne du Messie et de son Eglise.

EZECHIEL XI, 17

     Promesse de salut dont on peut dire qu’elles appartiennent par avance au Nouveau Testament. Comparer avec Jérémie XXXI, 31-34

« Dis-leur donc : Ainsi parle le Seigneur Dieu : Je vous rassemblerai du milieu des peuples, et je vous réunirai des pays où vous avez été dispersés, et je vous donnerai la terre d’Israël (…) Et je leur donnerai un même cœur, et je mettrai dans leurs entrailles un esprit nouveau ; j’ôterai de leur chair le cœur de pierre, et je leur donnerai un cœur de chair afin qu’ils marchent dans mes préceptes, qu’ils observent et pratiques mes ordonnances, et qu’il soit mon peuple, et que je sois leur Dieu » (Voir aussi Jérémie XXXI,33)

Cette prophétie s’est littéralement accomplie lors du retour de l’exil babylonien sur la terre d’Israël, au VIe siècle avant Jésus-Christ. Mais, comme le montre le contexte, le but de ce retour d’exil va au-delà d’une possession territoriale, elle visait un changement du cœur et de l’esprit des Juifs. Cette heureuse possession et transformation n’était pas seulement d’ordre géographique mais aussi spirituel. Elle ne peut trouver sa pleine réalisation qu’en entrant dans la nouvelle Alliance du Messie et son Eglise.

EZECHIEL 36 : 22-32

« La parole de Dieu me fut adressée en ces termes : Fils de l’homme, la maison d’Israël a habité dans sa terre ; ils l’ont souillée par leurs œuvres et leurs affections ; leur voie a été devant moi comme la souillure d’une femme qui a ses règles. Alors j’ai répondu mon indignation sur eux, à cause du sang qu’ils avaient versé sur la terre, et de leurs idoles par lesquelles ils l’avaient souillée. Je les ai dispersés parmi les nations, et ils ont été disséminés en divers pays ; je les ai jugés selon leurs voies et selon leurs œuvres.(…): Ainsi parle le Seigneur Dieu : Ce n’est pas pour vous que j’agirai, maison d’Israël, mais c’est pour mon saint nom, que vous avez profané parmi les nations où vous êtes allés (…) Car je vous retirerai d’entre les nations, et je vous rassemblerai de tous les pays, et je vous amènerai dans votre paysJe répandrai sur vous une eau pure, et vous serez purifiés de toutes vos souillures, et je vous purifierai de toutes vos idoles. Je vous donnerai un cœur nouveau, et je mettrai un esprit nouveau au milieu de vous ; j’ôterai de votre chair le cœur de pierre, et je vous donnerai un cœur de chairJe mettrai mon esprit au milieu de vous, et je ferai que vous marchiez dans mes préceptesque vous gardiez et que vous pratiquiez mes ordonnances. Vous habiterez le pays que j’ai donné à vos pères, et vous serez mon peuple, et je serai votre Dieu ».

     On notera que cette délivrance n’intervient pas en fonction de leur mérite « mais pour mon saint nom, que vous avez profané parmi les nations où vous êtes allés » Ainsi, même dans leur dispersion ils continuaient à profaner Dieu. Le culte juif contenait de nombreuses ablutions pour laver les souillures légales toutes extérieures (Nombres XIX, 17 et ss; Psaumes L, 4.9, etc). Mais ici il s’agit d’une purification bien supérieure, toute intérieure, qui concerne « le cœur nouveau…un esprit nouveau » qui ne peut advenir qu’en reconnaissant le Christ pour Maître et Seigneur et en le servant. 

     Si ces versets sont significatifs d’un retour marquant la fin du temps des nations, près de 70 ans après être revenu en Israël, où sont ce « cœur nouveau et cet esprit nouveau ? » Comment « marchent-ils dans mes préceptes ? » après près de 70 ans d’inimitié contre le Christ, et en bafouant par la loi du talion les commandements d’amour laissés par Jésus et la Charte du Royaume de Dieu stipulant d’aimer ses ennemis et de prier pour eux ? Ces prescriptions dont Jésus nous donna l’exemple pratique en disant pour ses bourreaux, sur la Croix de son supplice : « Père, pardonnez-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font » (St Luc XXIII, 34).

     Où voit-on se manifester cette « eau pure de Dieu ? » qui devait les « purifier de toutes les idoles » lorsqu’ils font, de par l’esprit matérialiste qui les habite, une idole de la terre d’Israël, sans compter toutes les autres idoles que véhiculent la publicité, le cinéma, le théâtre, les musiques indécentes, etc., et les mœurs coupables sans différence aucune avec les nations paganisées non juives ? Quelle triste et indécent spectacle offre ce peuple en profanant Dieu de nos jours comme il le profanait aux temps des prophètes.

     Ce texte s’il a bien montré son accomplissement littéral au VIe siècle avant Jésus-Christ par un retour effectif en Israël, il ne s’y arrête pas mais englobe dans la vision prophétique son aboutissement et sa pleine réalisation sous le règne messianique de Jésus-Christ. La thèse théologique d’un retour des Juifs en Palestine comme accomplissement des promesses divines marquant la fin du temps des nations sera difficilement soutenable lorsque seront abordé les textes négatifs.

(A suivre… « Autres versets bibliques et interprétations - 2 »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini

Illuminisme luciférien en milieu catholique - 4 : Les avertissements de Saint Jean de la Croix - 3


 PROTECTION CONTRE L’ILLUMINISME LUCIFERIEN - 4

 

LES AVERTISSEMENTS DE SAINT JEAN DE LA CROIX – 3

 

     Et Saint Jean de la Croix de conseiller :

« Il est donc sage de fermer la porte à toutes ces manifestations et de les rejeter toutes. Si elles sont mauvaiseson repousse par le fait même, les pièges du démon ; si elles sont bonneson écarte les obstacles à la foi, et ainsi on recueille le fruit qu’elles doivent produire. De même que Dieu enlève peu à peu les bonnes parce qu’on s’y complaît, qu’on y apporte un esprit de propriété et qu’on n’en profite pas comme il le faudrait, de même le démon y insinue les siennes et les multiplie, parce que l’âme lui en donne l’occasion et la facilité (…) Quand l’âme les rejette (ces manifestations) et y est opposée, le démon, voyant qu’il ne peut plus lui nuire, cesse peu à peu son action (…) Aussi le démon est-il très satisfait quand il rencontre une âme qui désire des révélations ou s’y porte. Il a alors une occasion facile de lui suggérer ses erreurs et de la détourner de la foi autant qu’il pourra. Car, ainsi que je l’ai dit, cette âme qui désire les révélations se met dans une disposition très contraire à la foi et s’attire beaucoup de tentations et de dangers. »

     On perçoit bien l’intérêt d’une telle attitude.

     . Si ces communications viennent de Dieu, notre refus, par précaution, ne constituera pas un obstacle pour l’empêcher de produire son premier effet dans l’esprit car, à l’instant même où elles se produisent, l’âme n’a pas temps de délibérer pour les vouloir ou les rejeter. En effet, Saint Jean de la croix nous dit : 

« De même que Dieu produit ces phénomènes surnaturels sans que l’âme y ait apporté tant soit peu de concours ou d’aptitude, de même c’est sans aucune coopération de sa part qu’il produit l’effet qu’il a eu en vue de ce moyen. C’est une chose qui s’accomplit et se réalise passivement dans l’esprit ; il ne s’agit pas de vouloir ou non, pour que la chose soit ou ne soit pas. » 

     Et pour bien souligner que nous ne pouvons empêcher cet effet dans l’âme, malgré notre opposition : 

« De même que si l’on jetait du feu sur quelqu’un dont le corps est nu, il ne lui servirait de rien de ne pas vouloir être brûlé ; le feu aura forcément son effet. Ainsi en est-il des visions et des représentations qui viennent de Dieu : elles produisent leur effet premièrement et principalement dans l’âme avant de les produire dans le corps, alors même que l’âme ne les voudrait pas. »

     . Si elles viennent du démon « on repousse les pièges » que le démon fabrique pour nous perdre, sous apparence de bien. 

     Presque tout serait à souligner dans les textes de Saint Jean de la Croix extraits de ses Oeuvres Spirituelles, in la montée du Carmel, Livre II, chapitre 10, que je conseille vivement de lire et de méditer, surtout ceux qui sont friands de communications et de révélations surnaturelles et ils semble bien que ce soit le cas de certains groupes catholiques qui les favorisent et les promotionnent : « Qui aime de danger y périra » nous dit le Sage dans le Livre de l’Ecclésiastique III, 27. 

     Ceci est une mise en garde pour chacun d’entre nous personnellement et, à plus forte raison, vis-à-vis des personnes que nous ne connaissons pas du tout et disent réceptionner des messages du ciel. Quand bien même nous les connaîtrions, nous ignorons totalement ce qu’elles font, qu’elles sont leurs fréquentations et leurs lectures favorites en dehors des contacts plus ou moins habituels que nous entretenons avec ces personnes. 

(A suivre…« Considérations personnelles sur les messages du ciel »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini 

 

- C’est moi qui mets en gras et souligne dans les textes.

 

Mis sur un autre blogue le 2 janvier 2013

samedi 7 mai 2022

Le recours à la prière


Saint François d’Assise (1181-1226) en prière. Canonisation, en 1230, par le Pape Grégoire IX

LE RECOURS A LA PRIERE  

 

     Il est étrange que Jésus-Christ s’étant si souvent, si solennellement engagé à exaucer tous nos vœux, la plupart des chrétiens se plaigne tous les jours de n’être pas écoutés. Car enfin, on ne peut pas rejeter la stérilité de nos prières sur la nature des biens que nous demandons, puisqu’Il n’a rien excepté dans ses promesses : 

« Tout ce que vous demandez par la prière, croyez que vous l’obtiendrez. » (St Marc XI, 24) (1

     On ne doit pas non plus l’attribuer, cette stérilité, à l’indignité de ceux qui demandent, puisqu’Il a promis sans exception à toutes sortes de personnes : 

« Celui qui demande reçoit » (St Matthieu VII, 8 )

     D’où peut donc venir que tant de prières sont rejetées ? Ne serait-ce point peut-être que, comme la plupart des hommes sont également insatiables et impatients dans leurs désirs, ils font des demandes si excessives ou si pressantes qu’ils lassent, qu’ils rebutent le Seigneur ou par leur indiscrétion ou par leur importunité ? Non, non ; l’unique raison pour laquelle nous obtenons si peu de Dieu, c’est que nous lui demandons trop peu, et avec trop peu d’instances. 

     Jésus-Christ, il est vrai, nous a promis, de la part de son Père, de nous tout accorder et même les plus petites choses ; mais il nous a prescrit un ordre à observer dans tout ce que nous demandons et, sans l’observation de cette règle, en vain espérons-nous de rien obtenir. Il nous dit, dans saint Matthieu : 

« Cherchez d’abord le royaume de Dieu et sa justice, et tout le reste vous sera donné par surcroît. » (St Matthieu VI, 33) 

 

(Extrait de : L’abandon confiant à la Providence divine

par le Bienheureux Père la Colombière)

 

(1) D’autres textes ajoutent, pour la demande « avec foi » ou « en mon nom » (St Matthieu XXI, 22 ; St Jean XIV, 13 ; etc…)

 

René Pellegrini


 

Preuves scripturaires de la Royauté du Christ : Nouveau Testament - 1


LA ROYAUTE UNIVERSELLE DE JESUS-CHRIST - 3

 

PREUVES SCRIPTURAIRES DE LA ROYAUTE DU CHRIST :

NOUVEAU TESTAMENT - 1

 

1 - Le Message de l'Archange Gabriel à la Vierge Marie

« Il sera grand, et sera appelé le Fils du Très-Haut ; et le Seigneur lui donnera le trône de David son père, et il régnera éternellement sur la maison de Jacob, et son règne n’aura pas de fin. » (St Luc I, 32,33) 

     Dans ce texte, saint Luc met en évidence la royauté éternelle du Christ. Au passage il indique que la Vierge Marie s’inscrit dans la lignée du roi David puisque Ce qui doit naître de son sein est héritier du trône de David, comme l’avait annoncé les prophètes concernant le Messie.

2 – Le Témoignage du Christ sur sa puissance et sa royauté 

     - Lorsque dans son dernier discours au peuple juif, en évoquant l’accomplissement de son rôle judiciaire au jour du jugement, il parla des récompenses ou des peines réservées pour toujours aux justes et aux pêcheurs. 

« Or, lorsque le fils de l’homme viendra dans sa majesté, avec tous les anges, il s’assiéra sur le trône de sa majesté. Toutes les nations seront rassemblées devant lui ; il séparera les uns d’avec les autres, comme le berger sépare les brebis d’avec les boucs ; et il placera les brebis à sa droite et les boucs à sa gauche. Alors le Roi dira à ceux qui seront à sa droite : Venez, les bénis de mon Père, posséder le royaume qui vous a été préparé dès l’établissement du monde (…) Il dira ensuite à ceux qui seront à sa gauche : Retirez-vous de moi, maudits, allez au feu éternel, qui a été préparé pour le diable et pour ses anges (…) » (St Matthieu XXV, 31-41)

     Comme l’indique les autres versets (34 à 40), c’est sur la base des œuvres de miséricorde, fruit de la charité chrétienne envers Dieu et les hommes que nous serons jugés. Ces œuvres sont des exemples, car, à elles seules, elles ne suffisent pas à faire son salut. Mais elles présupposent d’ordinaire d’autres grandes vertus.

     - Lorsque saisissant l’occasion qui se présentait, il répondit au proconsul romain (Ponce Pilate) qui lui demandait s’il était Roi. 

« Pilate lui dit alors : tu es donc roi ? Jésus répondit : tu le dis, je suis roi. Voici pourquoi je suis venu dans le monde : pour rendre témoignage à la vérité. Quiconque est de la vérité, écoute ma voix. » (St Jean XVIII, 37)

     Jésus confirme sa royauté au représentant de l’autorité impériale en Judée. Cette royauté est fondée sur la vérité et non sur l’intrigue ou le complot. Elle ne tire pas son origine des hommes par une acclamation ou un vote populaire, mais de Dieu.

     - Lorsqu’après la résurrection, il commit aux apôtres la charge d’enseigner et de baptiser toutes les nations en déclarant : 

« Et Jésus s’approchant, leur parla ainsi : Toute puissance m’a été donnée dans le ciel et sur la terre. Allez donc, enseignez toutes les nations les baptisant au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit.» (St Matthieu XXVIII, 18,19) 

     Après de telles affirmations il faut un orgueil démesuré et ne pas craindre l’imposture pour prétendre à une succession prophétique après la venue du Christ. N'est-ce pas les adeptes de Mahomet ? Aucune société humaine, aucun homme ne peut se soustraire à sa « toute puissance universelle » sans dommage pour son salut éternel, car celle-ci est illimitée « dans le ciel et sur la terre ».

 

(A suivre…« Preuves scripturaires de la royauté du Christ : Nouveau testament –2 »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini

 

Mis sur un autre blogue le 3 janvier 2014

 

L'Antéchrist ou postérité du sepent



 ANTECHRIST - 3

 

L’ANTECHRIST OU POSTERITE DU SERPENT

 

     Dans le Nouveau Testament, c’est Saint Jean qui utilise le mot « Antéchrist » (1) dans sa première épître en nous précisant que sa venue est précédée de « plusieurs antéchrists »

« Mes petits enfants c’est la dernière heure ; et comme vous avez entendu dire que l’Antéchrist doit venir, dès maintenant il y a plusieurs antéchrists ; par là nous savons que c’est la dernière heure ». (I Jean II, 18)

     Les expressions telles que derniers jours, derniers temps, dernière heure ne désignent pas nécessairement la fin du monde comme une chose immédiate ou prochaine ; ce que suggère bien le rappel fait par St Jean « vous avez entendu dire » indiquant que cette expression avait déjà été utilisée, par d’autres, avant que lui-même en fasse mention dans son Epître.

     Cependant, l’Antéchrist qui doit apparaître avant la fin du monde était déjà suggéré comme un être antagoniste, dès la Genèse le premier livre de la Bible, comme issu de la lignée spirituelle de Satan à qui Dieu déclara, après qu’il eut tenté et fait chuter Eve :

 « Je mettrai une inimitié entre toi et la femme, entre ta race et la sienne. Elle te brisera la tête, et tu tâcheras de la mordre par le talon ». (Genèse III, 15)

     On observera que cette « inimitié » entre les deux postérités (races) est voulue par Dieu car il dit « Je mettrai ». Elle a débuté dans les cieux, avant la tentation d’Adam et Eve dans le jardin d’Eden, par l’expulsion du ciel de Lucifer. Cette inimitié se poursuit sur la terre et durera jusqu’à la fin du monde. Il y a donc, voulu de manière positive par Dieu, deux postérités irréconciliables : la postérité de la femme et la postérité du serpent. Il est donc vain, sauf à se dresser contre le décret formel de Dieu, de vouloir et professer l’unité de l’Eglise par l’œcuménisme tel qu’il est conçu par Vatican II, et complètement à rebours de l’Encyclique Mortalium Animos du Pape Pie XI, du 6 janvier 1928, qui dénonce énergiquement le panchristianisme (2), l’indifférentisme, le relativisme et le faux irénisme.

     Ces deux postérités donneront naissance à deux traditions religieuses différentes :

La vraie tradition portée par Abel (assassiné comme Jésus) poursuivie et transmise par les Patriarches, Moïse… et le Christ venue l’accomplir et la porter à sa perfection dans la Nouvelle Alliance conclue non avec du sang animal, mais par le sang précieux du sacrifice de Jésus-Christ, sa mort et sa résurrection. Cette vraie tradition construira des autels (et pas des tables) pour offrir des sacrifices à Dieu. Et d’Abel jusqu’à Jésus-Christ, elle honorera Dieu par un sacrifice sanglant et, ensuite, depuis les Apôtres jusqu’à nos jours, L’Eglise honorera Dieu par un sacrifice non sanglant.

La fausse tradition portée par Caïn (le meurtrier) honorera Dieu et se perpétuera de façon sanglante ou non sanglante selon la diversité des cultes païens et des sectes d’avant et après Jésus-Christ, elle pourra même, abandonnant le caractère sacrificiel honorer Dieu, comme le fit Caïn, par des produits (ou fruits) de la terre.

     Nous savons qu’Eve fut vaincue par le démon en succombant à la suggestion du serpent. Cependant, la prophétie étant formelle, elle devait donc s’accomplir. Qui donc va pouvoir porter cette prophétie à son accomplissement, après la chute originelle d’Eve ? : C’est Marie, la Sainte Vierge, celle qui, contrairement à Eve, manifestera sa soumission à Dieu en acceptant, à la demande de l’ange, d’être la mère du Messie, en disant à l’ange Gabriel, l’envoyé de Dieu « Voici la servante du Seigneur ; qu’il me soit fait selon votre parole » (St Luc I, 38). Là où le désir coupable « d’être comme des dieux » poussa Eve à la désobéissance, Marie fit preuve d’obéissance et d’humilité en se qualifiant de « Servante du Seigneur ».

     S’inscrivant dans la descendance d’Eve la désobéissante, Marie, par son acceptation et son obéissance, rend possible la naissance du Messie et la Rédemption du genre humain. Elle est donc la femme par excellence et Jésus-Christ, objet avec Marie de l’inimitié du serpent, la postérité par excellence de la femme. Jésus est le seul de tous les hommes à qui l’on puisse appliquer strictement « race de la femme » puisqu’il n’a pas eu de père selon la chair. Le texte latin traduit le mot hébreu « Zéra » (race) par « semen » (semence) mais on le traduit généralement par postérité ou descendance.

     Le serpent ou Satan n’ayant pas de descendance humaine, il s’agira donc d’une filiation spirituelle. Etant déjà, avant la tentation de l’Eden, en « inimitié » avec le Christ, le personnage le plus conforme à cette filiation sera l’Antéchrist qui, avant sa venue, construira sa filiation spirituelle, de siècle en siècle, avec ceux qui se laissent façonner par les vices du diable, c’est ce que confirme Notre-Seigneur lorsqu’il dit aux Juifs, ses contradicteurs :

« Vous avez le diable pour père, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été homicide dès le commencement, et il n’est pas demeuré dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il profère le mensonge, il parle de son propre fonds, car il est menteur, et père du mensonge ». (St Jean VIII, 44)

     Ainsi, les contradicteurs de Jésus, les menteurs et les homicides non repentis appartiennent à la « postérité du serpent ». Elle se compose donc de tous ceux qui, au cours des siècles, se posent en contradicteurs ou ennemis du Christ et de son unique Eglise. A l’exemple d’un corps humain, ils forment un corps que l’on peut appeler sans que ce soit blasphématoire : un corps mystique qui, comme un enfant mal né, sera achevé seulement lorsque paraîtra sa tête : l’Antéchrist. Quant à l’Eglise qui est le corps mystique de Jésus-Christ, comme un enfant bien né, elle possède déjà sa tête : le Christ.

     Cette postérité du serpent est désignée avec des mots différents dans la Bible, tels que, par exemple : les fils de l’incrédulité, enfants du diable, fils des ténèbres. On ne quitte cette postérité qu’en répondant à la grâce prévenante de Dieu nous incitant à une repentance et une conversion sincères en produisant des fruits qui leur soient conformes.

« Et vous, vous étiez morts par vos transgressions et par vos péchés, dans lesquels vous marchiez autrefois selon l’esprit de ce monde, selon le prince de la puissance de l’air, l’esprit qui agit maintenant dans les fils de l’incrédulité ». (Ephésiens II, 1-2)

     Il y a donc incompatibilité totale entre « l’esprit du monde » sous l’emprise du démon et l’Esprit du Christ.

« Celui qui commet le péché est enfant du diable, car le diable pèche depuis le commencement. » (I Jean III, 8)

     Être « enfant du diable » c’est vivre dans le péché, mais aussi se mettre à son service en propageant en actes et en paroles ses doctrines politiques, religieuses, sociales et ses mœurs corrupteurs et dégradants, au lieu de servir le Christ, d’enseigner sa doctrine et sa morale évangéliques et d’exhorter les hommes à s’y conformer.

ORIGINE DE L’ANTECHRIST

     Quant à l’origine de l’Antéchrist, les trois citations suivantes le désignent comme venant du milieu juif.

     1 - La tradition patristique le fait venir du judaïsme, en s’appuyant sur la prophétie de Jacob et de ses douze fils, dans laquelle le Patriarche parlant de Dan dit :

« Que Dan devienne comme un serpent dans le chemin, et comme un céraste (3) dans le sentier, qui mord le pied du cheval, afin que celui qui le monte tombe à la renverse ». (Genèse XLIX, 17)

     2 - St Irénée et St Grégoire le Grand observent, dans l’énumération des tribus d’Israël qui reçoivent le sceau du salut et d’appartenance au peuple de Dieu, que Saint Jean ne mentionne pas la tribu de Dan au chapitre VII, 4-8 de l’Apocalypse.

     3 – Lors de l’apparition de la Sainte Vierge à la Salette, en 1846, elle déclara dans son message concernant l’Antéchrist :

 « Il naîtra d’une religieuse hébraïque, d’une fausse vierge qui aura communication avec le vieux serpent, le maître de l’impureté ; son père sera évêque (…) ».

     Ayant rejeté, lors de sa venue, le vrai Messie qu’ils attendaient depuis des millénaires les Juifs, dans leur aveuglement, accueilleront l’Antéchrist lors de son avènement avant la fin du monde. En conformité avec les exégèses patristiques ci-dessus et la prophétie de la Salette, il faudra donc, pour illusionner les Juifs et les disposer à l’accueillir comme leur ‘’messie’’, qu’il puisse se prévaloir d’origines ataviques probantes, par exemple sa « naissance d’une religieuse hébraïque ».

     Quant au père selon la chair de l’Antéchrist, il est désigné avec le titre d’« Evêque ». S’agira-t-il d’un évêque catholique proprement dit, d’un ‘’évêque’’ fruit d’une fausse conversion au catholicisme, ou d’un ‘’évêque’’ émanant de sectes ésotéristes et occultistes ?

 

(A suivre…« 11 certitudes sur l’Antéchrist »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini

 

(1) Antéchrist car venant avant le retour de Jésus-Christ en gloire mais aussi, sans conteste, Antichrist car ennemi séculaire du Christ et de ses enseignements.

(2) Panchristianisme : Mouvement oecumenique qui cherche à réunir toutes les Églises chrétiennes. Il est l’émergence de l’œcuménisme gnostique qui se fonde sur une religiosité naturelle à tous les hommes et non sur un donné révélé auquel on croit parce que Dieu ne peut ni se tromper ni nous tromper.

(3) Vipère à cornes.

 

Mis sur un autre blogue le 7 juin 2017

Introduction à l'histoire des Patriarches - 10 : Le départ du pays natal - 4

INTRODUCTION A L’HISTOIRE DES PATRIARCHES – 10   LE DEPART DU PAYS NATAL – 4 (Genèse, XI, 27 – XII, 5)        Mais par cette stabili...