samedi 7 mai 2022

Le recours à la prière


Saint François d’Assise (1181-1226) en prière. Canonisation, en 1230, par le Pape Grégoire IX

LE RECOURS A LA PRIERE  

 

     Il est étrange que Jésus-Christ s’étant si souvent, si solennellement engagé à exaucer tous nos vœux, la plupart des chrétiens se plaigne tous les jours de n’être pas écoutés. Car enfin, on ne peut pas rejeter la stérilité de nos prières sur la nature des biens que nous demandons, puisqu’Il n’a rien excepté dans ses promesses : 

« Tout ce que vous demandez par la prière, croyez que vous l’obtiendrez. » (St Marc XI, 24) (1

     On ne doit pas non plus l’attribuer, cette stérilité, à l’indignité de ceux qui demandent, puisqu’Il a promis sans exception à toutes sortes de personnes : 

« Celui qui demande reçoit » (St Matthieu VII, 8 )

     D’où peut donc venir que tant de prières sont rejetées ? Ne serait-ce point peut-être que, comme la plupart des hommes sont également insatiables et impatients dans leurs désirs, ils font des demandes si excessives ou si pressantes qu’ils lassent, qu’ils rebutent le Seigneur ou par leur indiscrétion ou par leur importunité ? Non, non ; l’unique raison pour laquelle nous obtenons si peu de Dieu, c’est que nous lui demandons trop peu, et avec trop peu d’instances. 

     Jésus-Christ, il est vrai, nous a promis, de la part de son Père, de nous tout accorder et même les plus petites choses ; mais il nous a prescrit un ordre à observer dans tout ce que nous demandons et, sans l’observation de cette règle, en vain espérons-nous de rien obtenir. Il nous dit, dans saint Matthieu : 

« Cherchez d’abord le royaume de Dieu et sa justice, et tout le reste vous sera donné par surcroît. » (St Matthieu VI, 33) 

 

(Extrait de : L’abandon confiant à la Providence divine

par le Bienheureux Père la Colombière)

 

(1) D’autres textes ajoutent, pour la demande « avec foi » ou « en mon nom » (St Matthieu XXI, 22 ; St Jean XIV, 13 ; etc…)

 

René Pellegrini


 

Preuves scripturaires de la Royauté du Christ : Nouveau Testament - 1


LA ROYAUTE UNIVERSELLE DE JESUS-CHRIST - 3

 

PREUVES SCRIPTURAIRES DE LA ROYAUTE DU CHRIST :

NOUVEAU TESTAMENT - 1

 

1 - Le Message de l'Archange Gabriel à la Vierge Marie

« Il sera grand, et sera appelé le Fils du Très-Haut ; et le Seigneur lui donnera le trône de David son père, et il régnera éternellement sur la maison de Jacob, et son règne n’aura pas de fin. » (St Luc I, 32,33) 

     Dans ce texte, saint Luc met en évidence la royauté éternelle du Christ. Au passage il indique que la Vierge Marie s’inscrit dans la lignée du roi David puisque Ce qui doit naître de son sein est héritier du trône de David, comme l’avait annoncé les prophètes concernant le Messie.

2 – Le Témoignage du Christ sur sa puissance et sa royauté 

     - Lorsque dans son dernier discours au peuple juif, en évoquant l’accomplissement de son rôle judiciaire au jour du jugement, il parla des récompenses ou des peines réservées pour toujours aux justes et aux pêcheurs. 

« Or, lorsque le fils de l’homme viendra dans sa majesté, avec tous les anges, il s’assiéra sur le trône de sa majesté. Toutes les nations seront rassemblées devant lui ; il séparera les uns d’avec les autres, comme le berger sépare les brebis d’avec les boucs ; et il placera les brebis à sa droite et les boucs à sa gauche. Alors le Roi dira à ceux qui seront à sa droite : Venez, les bénis de mon Père, posséder le royaume qui vous a été préparé dès l’établissement du monde (…) Il dira ensuite à ceux qui seront à sa gauche : Retirez-vous de moi, maudits, allez au feu éternel, qui a été préparé pour le diable et pour ses anges (…) » (St Matthieu XXV, 31-41)

     Comme l’indique les autres versets (34 à 40), c’est sur la base des œuvres de miséricorde, fruit de la charité chrétienne envers Dieu et les hommes que nous serons jugés. Ces œuvres sont des exemples, car, à elles seules, elles ne suffisent pas à faire son salut. Mais elles présupposent d’ordinaire d’autres grandes vertus.

     - Lorsque saisissant l’occasion qui se présentait, il répondit au proconsul romain (Ponce Pilate) qui lui demandait s’il était Roi. 

« Pilate lui dit alors : tu es donc roi ? Jésus répondit : tu le dis, je suis roi. Voici pourquoi je suis venu dans le monde : pour rendre témoignage à la vérité. Quiconque est de la vérité, écoute ma voix. » (St Jean XVIII, 37)

     Jésus confirme sa royauté au représentant de l’autorité impériale en Judée. Cette royauté est fondée sur la vérité et non sur l’intrigue ou le complot. Elle ne tire pas son origine des hommes par une acclamation ou un vote populaire, mais de Dieu.

     - Lorsqu’après la résurrection, il commit aux apôtres la charge d’enseigner et de baptiser toutes les nations en déclarant : 

« Et Jésus s’approchant, leur parla ainsi : Toute puissance m’a été donnée dans le ciel et sur la terre. Allez donc, enseignez toutes les nations les baptisant au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit.» (St Matthieu XXVIII, 18,19) 

     Après de telles affirmations il faut un orgueil démesuré et ne pas craindre l’imposture pour prétendre à une succession prophétique après la venue du Christ. N'est-ce pas les adeptes de Mahomet ? Aucune société humaine, aucun homme ne peut se soustraire à sa « toute puissance universelle » sans dommage pour son salut éternel, car celle-ci est illimitée « dans le ciel et sur la terre ».

 

(A suivre…« Preuves scripturaires de la royauté du Christ : Nouveau testament –2 »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini

 

Mis sur un autre blogue le 3 janvier 2014

 

L'Antéchrist ou postérité du sepent



 ANTECHRIST - 3

 

L’ANTECHRIST OU POSTERITE DU SERPENT

 

     Dans le Nouveau Testament, c’est Saint Jean qui utilise le mot « Antéchrist » (1) dans sa première épître en nous précisant que sa venue est précédée de « plusieurs antéchrists »

« Mes petits enfants c’est la dernière heure ; et comme vous avez entendu dire que l’Antéchrist doit venir, dès maintenant il y a plusieurs antéchrists ; par là nous savons que c’est la dernière heure ». (I Jean II, 18)

     Les expressions telles que derniers jours, derniers temps, dernière heure ne désignent pas nécessairement la fin du monde comme une chose immédiate ou prochaine ; ce que suggère bien le rappel fait par St Jean « vous avez entendu dire » indiquant que cette expression avait déjà été utilisée, par d’autres, avant que lui-même en fasse mention dans son Epître.

     Cependant, l’Antéchrist qui doit apparaître avant la fin du monde était déjà suggéré comme un être antagoniste, dès la Genèse le premier livre de la Bible, comme issu de la lignée spirituelle de Satan à qui Dieu déclara, après qu’il eut tenté et fait chuter Eve :

 « Je mettrai une inimitié entre toi et la femme, entre ta race et la sienne. Elle te brisera la tête, et tu tâcheras de la mordre par le talon ». (Genèse III, 15)

     On observera que cette « inimitié » entre les deux postérités (races) est voulue par Dieu car il dit « Je mettrai ». Elle a débuté dans les cieux, avant la tentation d’Adam et Eve dans le jardin d’Eden, par l’expulsion du ciel de Lucifer. Cette inimitié se poursuit sur la terre et durera jusqu’à la fin du monde. Il y a donc, voulu de manière positive par Dieu, deux postérités irréconciliables : la postérité de la femme et la postérité du serpent. Il est donc vain, sauf à se dresser contre le décret formel de Dieu, de vouloir et professer l’unité de l’Eglise par l’œcuménisme tel qu’il est conçu par Vatican II, et complètement à rebours de l’Encyclique Mortalium Animos du Pape Pie XI, du 6 janvier 1928, qui dénonce énergiquement le panchristianisme (2), l’indifférentisme, le relativisme et le faux irénisme.

     Ces deux postérités donneront naissance à deux traditions religieuses différentes :

La vraie tradition portée par Abel (assassiné comme Jésus) poursuivie et transmise par les Patriarches, Moïse… et le Christ venue l’accomplir et la porter à sa perfection dans la Nouvelle Alliance conclue non avec du sang animal, mais par le sang précieux du sacrifice de Jésus-Christ, sa mort et sa résurrection. Cette vraie tradition construira des autels (et pas des tables) pour offrir des sacrifices à Dieu. Et d’Abel jusqu’à Jésus-Christ, elle honorera Dieu par un sacrifice sanglant et, ensuite, depuis les Apôtres jusqu’à nos jours, L’Eglise honorera Dieu par un sacrifice non sanglant.

La fausse tradition portée par Caïn (le meurtrier) honorera Dieu et se perpétuera de façon sanglante ou non sanglante selon la diversité des cultes païens et des sectes d’avant et après Jésus-Christ, elle pourra même, abandonnant le caractère sacrificiel honorer Dieu, comme le fit Caïn, par des produits (ou fruits) de la terre.

     Nous savons qu’Eve fut vaincue par le démon en succombant à la suggestion du serpent. Cependant, la prophétie étant formelle, elle devait donc s’accomplir. Qui donc va pouvoir porter cette prophétie à son accomplissement, après la chute originelle d’Eve ? : C’est Marie, la Sainte Vierge, celle qui, contrairement à Eve, manifestera sa soumission à Dieu en acceptant, à la demande de l’ange, d’être la mère du Messie, en disant à l’ange Gabriel, l’envoyé de Dieu « Voici la servante du Seigneur ; qu’il me soit fait selon votre parole » (St Luc I, 38). Là où le désir coupable « d’être comme des dieux » poussa Eve à la désobéissance, Marie fit preuve d’obéissance et d’humilité en se qualifiant de « Servante du Seigneur ».

     S’inscrivant dans la descendance d’Eve la désobéissante, Marie, par son acceptation et son obéissance, rend possible la naissance du Messie et la Rédemption du genre humain. Elle est donc la femme par excellence et Jésus-Christ, objet avec Marie de l’inimitié du serpent, la postérité par excellence de la femme. Jésus est le seul de tous les hommes à qui l’on puisse appliquer strictement « race de la femme » puisqu’il n’a pas eu de père selon la chair. Le texte latin traduit le mot hébreu « Zéra » (race) par « semen » (semence) mais on le traduit généralement par postérité ou descendance.

     Le serpent ou Satan n’ayant pas de descendance humaine, il s’agira donc d’une filiation spirituelle. Etant déjà, avant la tentation de l’Eden, en « inimitié » avec le Christ, le personnage le plus conforme à cette filiation sera l’Antéchrist qui, avant sa venue, construira sa filiation spirituelle, de siècle en siècle, avec ceux qui se laissent façonner par les vices du diable, c’est ce que confirme Notre-Seigneur lorsqu’il dit aux Juifs, ses contradicteurs :

« Vous avez le diable pour père, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été homicide dès le commencement, et il n’est pas demeuré dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il profère le mensonge, il parle de son propre fonds, car il est menteur, et père du mensonge ». (St Jean VIII, 44)

     Ainsi, les contradicteurs de Jésus, les menteurs et les homicides non repentis appartiennent à la « postérité du serpent ». Elle se compose donc de tous ceux qui, au cours des siècles, se posent en contradicteurs ou ennemis du Christ et de son unique Eglise. A l’exemple d’un corps humain, ils forment un corps que l’on peut appeler sans que ce soit blasphématoire : un corps mystique qui, comme un enfant mal né, sera achevé seulement lorsque paraîtra sa tête : l’Antéchrist. Quant à l’Eglise qui est le corps mystique de Jésus-Christ, comme un enfant bien né, elle possède déjà sa tête : le Christ.

     Cette postérité du serpent est désignée avec des mots différents dans la Bible, tels que, par exemple : les fils de l’incrédulité, enfants du diable, fils des ténèbres. On ne quitte cette postérité qu’en répondant à la grâce prévenante de Dieu nous incitant à une repentance et une conversion sincères en produisant des fruits qui leur soient conformes.

« Et vous, vous étiez morts par vos transgressions et par vos péchés, dans lesquels vous marchiez autrefois selon l’esprit de ce monde, selon le prince de la puissance de l’air, l’esprit qui agit maintenant dans les fils de l’incrédulité ». (Ephésiens II, 1-2)

     Il y a donc incompatibilité totale entre « l’esprit du monde » sous l’emprise du démon et l’Esprit du Christ.

« Celui qui commet le péché est enfant du diable, car le diable pèche depuis le commencement. » (I Jean III, 8)

     Être « enfant du diable » c’est vivre dans le péché, mais aussi se mettre à son service en propageant en actes et en paroles ses doctrines politiques, religieuses, sociales et ses mœurs corrupteurs et dégradants, au lieu de servir le Christ, d’enseigner sa doctrine et sa morale évangéliques et d’exhorter les hommes à s’y conformer.

ORIGINE DE L’ANTECHRIST

     Quant à l’origine de l’Antéchrist, les trois citations suivantes le désignent comme venant du milieu juif.

     1 - La tradition patristique le fait venir du judaïsme, en s’appuyant sur la prophétie de Jacob et de ses douze fils, dans laquelle le Patriarche parlant de Dan dit :

« Que Dan devienne comme un serpent dans le chemin, et comme un céraste (3) dans le sentier, qui mord le pied du cheval, afin que celui qui le monte tombe à la renverse ». (Genèse XLIX, 17)

     2 - St Irénée et St Grégoire le Grand observent, dans l’énumération des tribus d’Israël qui reçoivent le sceau du salut et d’appartenance au peuple de Dieu, que Saint Jean ne mentionne pas la tribu de Dan au chapitre VII, 4-8 de l’Apocalypse.

     3 – Lors de l’apparition de la Sainte Vierge à la Salette, en 1846, elle déclara dans son message concernant l’Antéchrist :

 « Il naîtra d’une religieuse hébraïque, d’une fausse vierge qui aura communication avec le vieux serpent, le maître de l’impureté ; son père sera évêque (…) ».

     Ayant rejeté, lors de sa venue, le vrai Messie qu’ils attendaient depuis des millénaires les Juifs, dans leur aveuglement, accueilleront l’Antéchrist lors de son avènement avant la fin du monde. En conformité avec les exégèses patristiques ci-dessus et la prophétie de la Salette, il faudra donc, pour illusionner les Juifs et les disposer à l’accueillir comme leur ‘’messie’’, qu’il puisse se prévaloir d’origines ataviques probantes, par exemple sa « naissance d’une religieuse hébraïque ».

     Quant au père selon la chair de l’Antéchrist, il est désigné avec le titre d’« Evêque ». S’agira-t-il d’un évêque catholique proprement dit, d’un ‘’évêque’’ fruit d’une fausse conversion au catholicisme, ou d’un ‘’évêque’’ émanant de sectes ésotéristes et occultistes ?

 

(A suivre…« 11 certitudes sur l’Antéchrist »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini

 

(1) Antéchrist car venant avant le retour de Jésus-Christ en gloire mais aussi, sans conteste, Antichrist car ennemi séculaire du Christ et de ses enseignements.

(2) Panchristianisme : Mouvement oecumenique qui cherche à réunir toutes les Églises chrétiennes. Il est l’émergence de l’œcuménisme gnostique qui se fonde sur une religiosité naturelle à tous les hommes et non sur un donné révélé auquel on croit parce que Dieu ne peut ni se tromper ni nous tromper.

(3) Vipère à cornes.

 

Mis sur un autre blogue le 7 juin 2017

Traité du Saint-Esprit - 3 : L'avantage du clergé



 TRAITE DU SAINT-ESPTRIT - 3

 

L’AVANTAGE DU CLERGE – MOTIF 2

 

     Le second motif, conséquence du premier, c’est l’avantage du clergé. A lui la mission de faire connaître la troisième Personne de l’adorable Trinité. Mais, dès l’abord, une grave difficulté se présente : la rareté des sources doctrinales. Combien de fois nous avons entendu nos vénérables frères dans le sacerdoce se plaindre de la pénurie d’ouvrages sur le Saint-Esprit ! Leurs plaintes ne sont que trop fondées. D’une part, où est le traité du Saint-Esprit qui ait paru depuis plusieurs siècles ? Nous parlons d’un traité particulier et tant soit peu complet. D’autre part, à quoi se réduit, sur ce dogme fondamental, l’enseignement des théologies classiques, les seules à peu près qu’on étudie ? A quelques pages du Traité de la Trinité, du Symbole (1) et des sacrements (2). De l’aveu de tous, les notions qu’elles renferment sont insuffisantes. Quant aux catéchismes diocésains, nécessairement plus abrégés que les théologies élémentaires, presque tous se contentent de définir.

     Le moyen de combler une si regrettable lacune est de recourir aux Pères de l’Eglise (3) et aux grands théologiens (4du moyen âge. Mais qui a le temps et les moyens de se livrer à cette étude ? De là, pour le prêtre zélé, un extrême embarras, soit à s’instruire lui-même, soit préparer la jeunesse à la confirmation (5), soit à donner aux fidèles une connaissance sérieuse de Celui sans lequel nul ne peut rien dans l’ordre du salut, pas même prononcer le nom de son Sauveur.

« (…) Et personne ne peut dire Seigneur Jésus, que par l’Esprit-Saint » (I Corinthiens XIII, 3b)

     Quelques détails très courts et passablement abstraits, qui fixent dans la mémoire des mots plutôt que des idées, composent l’instruction du premier âge. A l’époque solennelle de la confirmation, les explications, il est vrai, deviennent un peu plus étendues. Mais, d’un côté, la première communion absorbe l’attention des enfants ; d’un autre côté, on continue d’opérer sur le terrain des abstractions. Sous la parole du catéchiste, le Saint-Esprit ne prend pas un corps, en se révélant par une longue série de faits éclatants. Faute de ressources pour parler, comme il convient, de la Personne et des œuvres du Saint-Esprit, on passe à ses dons.

     Purement intérieurs, ces dons ne sont accessibles ni à l’imagination ni aux sens. Grande est la difficulté de les faire connaître, plus grande celle de les faire apprécier. Dans l’enseignement ordinaire, ils ne sont montrés clairement ni dans leur application aux actes de la vie, ni dans leur opposition aux sept péchés capitaux, (6) ni dans leur enchaînement nécessaire pour la déification de l’homme, ni comme le couronnement de l’édifice du salut. Aussi, l’expérience l’apprend, de toutes les parties de la doctrine chrétienne, les dons du Saint-Esprit sont peut-être la moins comprise et la moins estimée. Fournir les moyens de parer à ce grave inconvénient est, à nos yeux, sinon un devoir, du moins un service, dont l’exercice du ministère nous a souvent appris à mesurer l’étendue.

 

(A suivre…« Le besoin des fidèles – Motif 3 »…si Dieu veut)

 

- C'est moi qui mets les notes et en gras dans le texte.

 

(1) Il s’agit du symbole des Apôtres ou Credo (la prière je crois en Dieu)

(2) Il y a sept sacrements dans l’Eglise catholique : le baptême, la confirmation, la pénitence, l’Eucharistie, l’ordre (prêtres, évêques, Pape, diacres, sous-diacres, acolytes, exorcistes, lecteurs, portiers), le mariage et l’extrême onction.

(3) Quelques Pères de l’Eglise : Saint Irénée de Lyon, Saint Athanase, Saint Jérôme, Saint Augustin, Saint Hilaire de Poitiers, etc.

(4) Quelques théologiens catholiques du moyen âge : Saint Albert le Grand, Saint Bernard de Clairvaux, Saint Bonaventure, etc…et le plus grand d’entre tous et recommandé prioritairement par les Papes pour les études théologiques et philosophiques : Saint Thomas d’Aquin, surnommé docteur angélique.

(5) La confirmation constitue la deuxième étape de l’initiation chrétienne. La confirmation est le sacrement qui fait grandir dans la vie de Jésus-Christ reçue au baptême, et elle signifie la plénitude de la grâce de l’Esprit-Saint qui conduit le chrétien à l’âge parfait et l’aide à faire rayonner autour de lui, par la pratique des vertus, la bonne odeur de Jésus-Christ comme dit Saint Paul. (II Corinthiens II, 15)

 (6) Les sept péchés capitaux sont : l’orgueil, l’avarice, la luxure, l’envie, la gourmandise, la colère, la paresse qui se décline en paresse spirituelle et paresse corporelle. On les appelle péchés capitaux car ils sont comme les sources de tous les autres.

 

René Pellegrini


 

 

vendredi 6 mai 2022

Prière à Notre-Dame des Anges



 PRIERE A NOTRE DAME DES ANGES

     Auguste Reine des cieux et maîtresse des Anges, vous qui avez reçu de Dieu le pouvoir et la mission d’écraser la tête de Satan, nous vous le demandons humblement, envoyez vos légions célestes pour que, sous vos ordres, elles poursuivent les démons, les combattent partout, répriment leur audace et les refoulent dans l’abîme…

Qui est comme Dieu ?

O bonne et tendre Mère, vous serez toujours notre amour et notre espérance.

O divine Mère, envoyez les Saints Anges pour me défendre et repousser de moi le cruel ennemi.

Saints Anges et Archanges, défendez-nous, gardez-nous.

Amen.

(300 jours d’indulgence, Saint Pie X, le 8 juillet 1908)

 

René Pellegrini

Les avertissements de Saint Jean de L Croix - 2



 PROTECTION CONTRE L’ILLUMINISME LUCIFERIEN

EN MILIEU CATHOLIQUE – 3

 

LES AVERTISSEMENTS DE SAINT JEAN DE LA CROIX - 2

 

     Saint Jean de la Croix ajoute :

« Quand l’âme recherche ces communications, elle ouvre la porte au démon, qui la trompera dans des communications semblables qu’il sait très bien simuler et travestir et faire paraître comme venant de Dieu, car, il peut, comme nous le dit l’apôtre, se transfigurer en ange de lumière » (II Corinthiens XI, 14)

    Il y a, dans cette attitude, grand danger de laisser le champ libre « au démon » car c’est un être très intelligent, un mystificateur, un simulateur qui est capable, comme le dit Saint Paul aux Corinthiens, de se transformer en « ange de lumière », d’ange de ténèbres qu’il est. D’où mon utilisation « d’illuminisme luciférien » plutôt qu’illuminisme satanique - bien qu’il s’agisse du même être - car l’étymologie de Lucifer « porteur de lumière » souligne davantage son aspect et sa présentation comme ange dispensateur de lumière.

     Il sait très bien s’adapter aux désirs et aux états d’âme des personnes pour ensuite mieux les attirer dans ses filets. Malgré sa déchéance, Dieu ne lui a pas retiré son intelligence. Il n’agira pas de la même manière selon que l’individu est croyant ou athée. Il ne lui viendra pas à l’idée, en voulant circonvenir une personne pieuse, de la brusquer par des propos ou des manifestations qui le démasquerait immédiatement. Au contraire, il la confortera dans ses exercices de piété pour lui ôter toute méfiance, et, ce n’est que progressivement, après avoir capté sa confiance qu’il la fera dériver vers ce qu’il souhaite en sollicitant ses sens (ouïe, vue, goût, odorat, toucher) et en introduisant dans sa pensée certaines nouveautés qui, bien qu’en opposition avec le Magistère de l’Eglise, lui seront présentées comme plus adaptées à l'état d'esprit de l’époque ou au milieu ambiant, et il l'incitera à les propager.

     Quelle attitude adopter face à ces communications :

« Il convient donc à l’âme de les repousser les yeux fermés, sans examiner d’où elles proviennent. »

     Cela peut sans doute surprendre d’entendre un grand mystique comme Saint Jean de la Croix nous dire qu’il faut « les repousser sans examiner d’où elles proviennent » et cela d’autant plus que ces communications extraordinaires pourraient tout aussi bien venir de Dieu. Et là, une question se pose : cela ne serait-il pas un affront fait à Dieu de repousser ce qu’Il consent à donner ?

     Saint Jean de la Croix balaie nos scrupules en nous donnons la raison d’un tel comportement qui, de prime abord, a pu nous paraître tout, sauf mystique :

« Sans cela elle se prêtera si bien à celles du démon et lui donnera à lui-même tant de prise que, loin de recevoir celles de Dieu, elle recevrait celles du démon, et celles-ci deviendraient si nombreuses que : celles de Dieu venant à cesser, tout ce qui se passerait alors ne serait que l’oeuvre du démon, sans que Dieu y fut pour rien, c’est ce qui est arrivé à beaucoup d’âmes imprudentes et ignorantes. »

     La voilà bien l’explication d’une telle attitude : le risque couru par l’âme, « les communications véritables de Dieu venant à cesser, de prendre celles du démon pour celles de Dieu ». Car, ne n’oublions pas, la Sainte Ecriture nous a avertis : le démon se transfigure en ange de lumière. Ce n’est pas pour rien que cet imitateur est appelé par Tertullien « Le singe de Dieu »

     Et d’ajouter, ce constat dramatique concernant ces « âmes imprudentes et ignorantes »

« Elles se comportaient avec tant de sécurité au milieu de ces manifestations, qu’il a été très difficile de ramener un grand nombre d’elles à chercher Dieu dans la bonne voie, car les illusions du démon avaient produit en elles de profondes racines. »

     La conséquence et la gravité d’une telle méprise, comme a pu le constater Saint Jean de la Croix, résidant dans le fait que ces personnes, s’étant persuadées qu’elles communiquaient avec Dieu ou ses envoyés, persévérèrent pour la plupart dans cette voie d’erreur malgré les avertissements et les conseils qui leur furent prodigués par ceux qui étaient habilités pour traiter ce genre de manifestations.

 

(A suivre…« Les avertissements de Saint Jean de la Croix – 3 »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini

 

Mis sur un autre blogue le 1er décembre 2012

Les noms de l'Antéchrist



 ANTECHRIST - 2

 

LES NOMS DE L’ANTECHRIST

 

     Dans le Nouveau Testament, l’Antéchrist est déjà suggéré par l’Epître de Saint Paul aux Thessaloniciens qui utilise certains mots différents pour le mentionner :

- le fils de perdition

- l’homme de péché, l’impie.

     Dans cette lettre Saint Paul rassure les chrétiens de Thessalonique troublés par des prophéties, des paroles, des lettres présentées comme venant de l’Apôtre concernant le proche retour du Christ. Saint Paul leur demande de conserver leur bon sens, car deux faits précurseurs devront être accomplis auparavant :

« Que personne ne vous séduise en aucune manière ; car il faut que l’apostasie arrive auparavant, et qu’on ait vu paraître l’homme de péché, le fils de la perdition (…) Et alors se manifestera cet impie, que le Seigneur tuera par le souffle de sa bouche, et qu’il détruira par l’éclat de son avènement. » (II Thessaloniciens II, 3-8)

1 - L’apostasie, pas n’importe laquelle, l’apostasie par excellence manifestée selon l’article grec (l’) c’est-à-dire l’apostasie religieuse d’un grand nombre de chrétiens qui se sépareront de Jésus-Christ. N’oublions jamais que Jésus a affirmé « Entrez par la porte étroite (…) étroite est la porte et resserrée la voie qui conduit à la vie, et qu’il y en a peu qui la trouve ». (St Matthieu VII, 13-14) François, et ses prédécesseurs, font tout ce qu’il faut pour élargir la porte et la voie mettant en grave danger les Catholiques.

2 - La révélation ou la parution de l’homme de péché.

     Tels sont les noms que le Nouveau Testament attribue à l’Antéchrist et qui permettent de mettre en évidence sa personnalité de grand pécheur devant Dieu. Ces noms mettent en exergue son impiété, et font de lui un exemple, un propagandiste de blasphèmes et de vices de toute nature avec comme corollaire final, la perdition ou damnation éternelle. Au passage, ils nous indiquent quel esprit habite et anime réellement ceux qui, dans notre entourage ou chez ceux qui pérorent sur les estrades dans les rassemblements politiques ou ailleurs, donnent l’exemple d’une vie d’impiété et de péché avec son sinistre aboutissement la damnation, sauf à se convertir.

     Personnalité de l’Antéchrist en opposition totale avec celle du Christ donnant l’exemple du respect de Dieu, encourageant et favorisant la pratique de la piété et de toutes les vertus morales, sociales, théologales et religieuses avec comme corollaire final la vie éternelle. Ces vertus que s’efforcent d’imiter ceux qui se font violence pour suivre ses traces, avec l’aide de la grâce et de la prière.

FILS DE PERDITION

     Il s’agit d’un hébraïsme signifiant celui qui s’est perdu et voué à la ruine, ce qui est la conséquence nécessaire du pécheur impénitent : le damné par antonomase (Voir St Jean XVII, 12 où Judas reçoit ce même nom)

« Lorsque j’étais avec eux, je les gardais en votre nom. Ceux que vous m’avez donnés, je les ai gardés, et aucun d’eux ne s’est perdu, si ce n’est le fils de perdition, afin que l’Ecriture fut accomplie ».

     Paroles à Dieu le Père prononcées par Jésus-Christ pour que ses disciples gardent l’unité parfaite d’esprit, de cœur, de foi et d’amour, et la douleur de ne pas avoir pu garder, dans cette unité, le traître Judas qualifié de « fils de perdition » et prophétisé dans l’Ecriture.

HOMME DE PECHE OU HOMME D’OPPOSITION A LA LOI

     Ce nom « homme de péché » peut s’entendre de deux manières :

- l’homme de péché si on s’appuie sur le texte de la Septante (1) ou

- l’homme d’opposition à la loi si on s’appuie sur le texte grec

     Pour un Catholique, c’est la Septante qui est recommandée (Concile de Trente). Quoi qu’il en soit, ces deux traductions mettent en évidence la désobéissance aux lois de Dieu sous l’aspect « péché » ou « opposition à la loi divine » et présentent l’Antéchrist comme l’incarnation même du péché, organe et promoteur de tout mal moral avec ses conséquences dans les diverses activités de l’ordre temporel.

     Sur le plan religieux, par le biais du faux œcuménisme (2) destructeur de la foi véritable et l’apostasie insidieuse qu’il génère, se prépare l’avènement de l’Antéchrist. Ce « fils de perdition » qui finira, Rome ayant perdu la foi, d’y faire son siège (Message de la Salette, en 1846) lors de sa prise de pouvoir pendant la septième période de l’Eglise appelée dans l’Apocalypse : Eglise de Laodicée (III, 14). Nous n’en sommes pas encore là, même si certains le pensent et l’écrivent.

     Ne vous laissez pas impressionner par le festival de déclarations annonçant, sur Internet, la venue de l’Antéchrist en 2017 (3) - ce qui ne veut pas dire que de très graves événements ne puissent survenir cette année ou après - car ces annonces évacuent deux événements :

- l’un, en cours mais pas encore terminé, celui de la cinquième période de l’Eglise, celle de l’Eglise de Sardes (III, 1) dans laquelle nous sommes actuellement, mais qui touche à sa fin, et

- l’autre, pas encore arrivé, celui de l’Eglise de Philadelphie (III, 7). Le mot Philadelphie selon son étymologie grecque Philadelphia signifie : Eglise de l’amour des frères. Cette période de l’Eglise, la sixième, durera peu de temps. C’est pendant cette courte période qu’aura lieu la restauration de l’Eglise pour la préparer à l’assaut de l’Antéchrist qui aura lieu dans la septième et dernière période de l’Eglise, celle de Laodicée, après quoi cet homme de péché sera détruit, avec toutes ses œuvres, par le souffle de la bouche de Jésus-Christ (II Thessaloniciens II, 8)

 

(A suivre…« l’Antéchrist ou postérité du Serpent »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini

 

(1) On appelle Septante la traduction grecque de la Bible hébraïque

(2) Le véritable œcuménisme et la condamnation du faux œcuménisme sont parfaitement décrits dans un document magistériel revêtu de l’infaillibilité du Magistère Pontifical ordinaire. (Encyclique Mortalium animos, du 6 janvier 1928, Pape Pie XI)

(3) Comme prévisible, pas d’Antéchrist en 2017 mais esprit antéchristique bien présent, préparant sa venue et se développant planétairement depuis des décennies.

 

Mis sur un autre blogue le 29 mars 2017

jeudi 5 mai 2022

France, souviens-toi - 1



 FRANCE, SOUVIENS-TOI ! - 1

     De cette prophétie bien consolante d’un Saint Pape sur le futur rétablissement de la France, en établissant un parallèle saisissant avec la conversion de Saul de Tarse (Saint Paul, l’apôtre des nations) sur le chemin Damas lors de son expédition pour aller persécuter les chrétiens :

« Que vous dirai-je à tous, chers fils de France, qui gémissez sous le poids de la persécution ? LE PEUPLE QUI A FAIT ALLIANCE AVEC DIEU aux fonts baptismaux de Reims SE CONVERTIRA et retournera à sa première vocation. Sans doute les fautes ne resteront pas impunies, mais la fille de tant de mérites, de tant de soupirs et tant de larmes NE PERIRA JAMAIS. Un jour viendra – il ne tardera guère – où la France comme autrefois Saul sur le chemin de Damas, sera enveloppée d’une lumière céleste et où elle entendra une voix qui lui répétera : « Ma fille, ma fille, pourquoi me persécutes-tu ? Et sur sa réponse : « Qui êtes-vous Seigneur ? », la voix répliquera : « Je suis Jésus de Nazareth que tu persécutes. Il t’est dur de regimber contre l’aiguillon, parce que dans ton obstination tu te ruines toi-même ? ». Et elle, frémissante et étonnée, dira : « SEIGNEUR, SEIGNEUR QUE VOULEZ-VOUS QUE JE FASSE ». Et Lui : « LEVE-TOI, LAVE-TOI DE TES SOUILLURES QUI T’ONT DEFIGUREE, réveille dans ton sein les sentiments assoupis et le pacte de notre alliance, et va, Fille aînée de l’Eglise, va, nation prédestinée, vase d’élection, va porter comme par le passé Mon Nom devant tous les peuples et les Rois de la terre. » (Saint Pie X, aux cardinaux français, le 21/11/1911)

     Telle est la glorieuse mission de la France. Que tous ceux qui aiment cette fille aînée de l’Eglise, qui l’ont à cœur, « se lèvent, se lavent de leurs souillures » comme dit Notre-Seigneur par la voix de son Vicaire, pour travailler, chacun avec ses possibilités et capacités, à lui restituer sa véritable vocation selon les enseignements de l’Eglise et les exemples formateurs de Jésus-Christ et non selon les procédés révolutionnaires et morbides inculqués depuis l’école par cette bête immonde qu’est la Révolution française qui salit ou dénature, de plus en plus, tout ce qu’elle touche. Ce n’est pas bouffie de péchés que la France se relèvera.

     N’utilisez plus dans vos contacts des mots comme droits de l’homme, avec leur connotation révolutionnaire dans l’esprit public, sans leur mettre en face les Droits de Dieu qui leurs sont bien supérieurs quant au respect de Dieu, de l’homme, de la femme et de la jeune fille. Efforcez-vous de remplacer le mot solidarité attaché aux soulagements des misères physiques et de nature philanthropique, très prisé par la Franc-Maçonnerie, par celui bien supérieur de charité, vertu théologale (1), qui est étroitement lié au salut des âmes. En effet, la charité chrétienne, sans oublier les œuvres de miséricorde temporelle qui sont instamment recommandées, va bien au-delà des misères temporelles car elle y ajoute les œuvres de miséricorde spirituelle. En effet, nous devons aimer notre prochain comme nous-même POUR l’amour de Dieu, et notre amour pour Dieu doit nous porter à donner aussi ce que nous considérons être le plus grand bien pour nous-même comme pour tout être humain, Dieu. S’il est déjà aimé par notre prochain, il peut encore progresser dans cet amour ; s’il ignore Dieu, il peut apprendre à le connaître ; s’il est ennemi, il peut encore se convertir. De même avec la tolérance, etc. Les chrétiens doivent se réapproprier leur vocabulaire, ne plus craindre de l’utiliser et le réintroduire dans la société, sinon qui le fera ? Les ‘’évêques’’ et jusqu’au Vatican donnent un très mauvais exemple sous ce rapport.

MAIS LES CHÂTIMENTS MERITES AVANT LA RESTAURATION

En matière de châtiments dus à son impiété, la France en sait quelque chose, surtout depuis 1789 et les révolutions et guerres qui ont succédé : guerres napoléoniennes, révolutions de 1830, de 1848, guerres de 1870, de 1914-1918, de 1939-1945 et les guerres extérieures depuis lors. Tous ces conflits fauchant des millions de ces fils civils et militaires, et s’accompagnant de misères en tout genre pour satisfaire l’appétit sanguinaire du Moloch révolutionnaire.

     N’en déplaise aux ennemis séculaires affichés ou secrets du christianisme et du catholicisme la France est, de droit, un royaume chrétien prédestiné par Dieu, et non une République démocratique antichrist. Après l’intermède révolutionnaire dramatique de la bête immonde qu’aura été cette usurpation du pouvoir légitime de la France, dans la révolte, le sang, la Terreur et les autres ignominies et tragédies, sans compter celles qu’elle se propose encore de faire, la France retournera à sa vocation première « va porter comme par le passé Mon Nom devant tous les peuples et les Rois de la terre » dit Notre-Seigneur par la bouche de son Vicaire. Voilà aussi votre travail, responsables politiques français et catholiques. Ecouter donc ce que vous enjoint le Pape Pie XI :

« Dans les conférences internationales et dans les Parlements, on couvre d’un lourd silence le nom très doux de notre Rédempteur ; plus cette conduite est indigne et plus haut doivent monter nos acclamations, plus doit être propagée la déclaration des droits que confèrent au Christ sa dignité et son autorités royales. » (Encyclique Quas Primas, 11 décembre 1925)

     Ne soyez pas timorés. Votre silence est stupéfiant. Qui vous fascine à ce point pour que vous restiez muets alors que les barrières morales, avec leurs conséquences, sautent les unes après les autres. Où est votre foi ? Quel Dieu servez-vous pour garder la bouche cousue ? Le Christ n’est-il pas à la hauteur, selon vous, pour ne pas vouloir rappeler ses enseignements alors que tous les autres, sans aucune retenue, propagent leurs idéologies puisées dans des philosophies païennes ou des doctrines issues ou reflets de croyances puisées dans la Kabbale ou le Talmud ? Il est grand temps de vous ressaisir car ce n’est pas seulement le jugement de l’histoire humaine que vous devriez craindre, mais craignez surtout celui de Dieu.

     Des prophéties ininterrompues depuis des siècles, non moins que l’enseignement du Pape Boniface VIII, soulignent que la France repose sur DEUX POUVOIRS ou DEUX GLAIVES : l’un SPIRITUEL, dans les mains du Vicaire de Jésus-Christ, le Pape, et l’autre TEMPOREL, dans les mains du Roi de France comme lieutenant de Jésus-Christ. Le règne de la Révolution antichrétienne sous laquelle gémit et se défigure de plus en plus notre nation, aura donc une fin. Peut-être que le temps n’est plus très loin car Saint François Ferrier prophétisa ceci, au tout début du XVe siècle :

« L’Eglise pleurera (…) C’est encore loin pour l’instant, mais cela arrivera indubitablement, à peu près au temps où les hommes se proclameront rois ; mais leurs jours seront de courte durée. Vous verrez un signe, mais vous ne le reconnaîtrez pas. Sachez seulement qu’à cette époque LES FEMMES SE VÊTIRONT COMME LES HOMMES ET SE COMPORTERONT SELON LEUR BON PLAISIR. ET LES HOMMES S’HABILLERONT COMME LES FEMMES. » (Sermon prononcé à Barcelone le 13 septembre 1403)

 

- C’est moi qui mets en gras et les Majuscules.

 

(A suivre…« France, souviens-toi ! – 2 »…si Dieu veut)

 

(1) Appelée ainsi car elle a Dieu pour objet.

 

René Pellegrini

 

Mis sur un autre blogue le 9 mai 2014

La royauté universelle de Jésus-Christ : Preuves scripturaires - AncienTestament - 2



 LA ROYAUTE UNIVERSELLE DE JESUS-CHRIST - 2

 

PREUVES SCRIPTURAIRES - 2 :

ANCIEN TESTAMENT - 2

 

« Au temps de ces royaumes, le Dieu du ciel suscitera un royaume qui ne sera jamais détruit, et ce royaume ne sera pas livré à un autre peuple ; il brisera et anéantira tous les autres royaumes, et lui-même subsistera éternellement. » (Daniel II, 44)

Si, étant humaines, les monarchies terrestres sont changeantes et peuvent être brisées passant d’un conquérant à un autre, le royaume du Messie ne sera jamais détruit car l’origine de ce royaume est céleste et divine « le Dieu du ciel suscitera »

« Je regardais donc dans la vision de nuit, et voici comme le fils d’un homme qui venait avec les nuées du ciel (…) et tous les peuplesles tribus et les langues le servirent ; sa puissance est une puissance éternelle qui ne lui sera pas enlevée, et son royaume ne sera pas détruit. » (Daniel VII, 13 et 14)

     Jésus s’attribue l’expression « fils d’homme » en divers endroits de l’Evangile. En saint Mathieu VIII, 20 ; XXIV, 30 et XXVI, 64.

« Sois transportée d’allégresse, fille de Sion, pousse des cris de joie, fille de Jérusalem. Voici ton roi vient à toijuste et sauveur, il est pauvre, et monté sur une ânesse et le poulain d’une ânesse. » (Zacharie IX, 9)

     Prophétie réalisée à la lettre lors de l’entrée solennelle de Jésus à Jérusalem. Pour le peuple « Joie » et « allégresse » car le Messie promis et attendu par les Juifs, l’héritier du trône de David, va faire son entrée au milieu d’eux. Il est « juste » : c’est une qualité essentielle pour un roi car une de ses principales fonctions est de rendre la justice.

     Tous ces textes mettent en évidence :

- le destinataire de cette domination royale : Le Fils de Dieu, le Verbe incarné ou Jésus-Christ.

- l’amplitude universelle de la royauté de Jésus-Christ.

- l’indestructibilité de ce royaume.

- l’éternité de cette royauté.

Ces citations de l’Ancien Testament qui permettent d’étayer la doctrine du Christ – Roi ne sont pas exhaustives, le Pape Pie XI précisant :

« Nous avons recueilli quelques témoignages dans les livres de l’Ancien Testament »

 

(A suivre…« Preuves scripturaires de la royauté de Jésus-Christ : Nouveau Testament »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini

 

Mis sur un autre blogue le 23 octobre 2013

Protection contre l'illuminisme luciférien en milieu catholique - 2 : Les avertissements de Saint Jean de la Croix - 1


PROTECTION CONTRE L’ILLUMINISME LUCIFERIEN 

EN MILIEU CATHOLIQUE - 2

 

LES AVERTISSEMENTS DE SAINT JEAN DE LA CROIX - 1 

 

     Quoi qu’il en soit des motivations réelles ou des états d’âme des ‘’messagers’’ concernant la réception ou la recherche de communications extraordinaires, voici ce qu’il dit dans ses œuvres spirituelles « la Montée du Carmel » : 

« Tout d’abord, la perfection de la foi qui doit régir l’âme est amoindrie, et c’est déroger grandement à ses lois que d’adhérer aux manifestations extraordinaires qui se produisent dans les sens ; comme nous l’avons dit la foi est au-dessus de tous les sens. Voilà pourquoi l’âme qui ne ferme pas les yeux à tout ce qui lui vient par les sens s’éloigne du moyen qui la conduisait à l’union divine (…) Ces communications sont un obstacle pour l’esprit si on ne les rejette pascar l’âme s’y arrête et l’esprit ne prend pas son essor vers l’invisible (…) L’âme apporte peu à peu un sentiment de propriété à ces communications ; elle ne marche pas dans la voie du renoncement et du dénuement spirituel (…) L’âme perd insensiblement l’effet spirituel que ces manifestations causent dans son sens intérieur; elle s’attache à ce qu’elles ont de sensibles, à ce qu’il y a de moins importants (…) » 

     Loin d’être une marque, un gage de haute spiritualité, l’adhésion à ces diverses communications extraordinaires sont un « amoindrissement de la perfection de la foi » car la foi véritable est une vertu théologale, une vertu surnaturelle. La voie sécurisée d’accès à Dieu étant celle « du renoncement et du dénuement spirituel »

     La foi est donc au-dessus de tous les sens humains tels que la vue, l’ouïe, l’odorat, le goût et le toucher qui relèvent du sensible, de la nature.

     Elle ne s’appuie ni sur l’évidence qui frappe les sens comme peut le faire la force d’une démonstration en science, ni sur le raisonnement propre de l’homme. 

     Elle s’appuie uniquement sur la confiance au témoignage d’une personne : la Personne de Jésus-Christ. Elle est donc, avant toute autre chose, l’adhésion surnaturelle de l’intelligence à la Vérité de Dieu révélée par Jésus-Christ : Dieu fait homme.

     Elle ne doit surtout pas être confondue avec « le sentiment religieux aveugle émergeant de la subconscience sous la pression du coeur (…) » comme l’enseigne le Pape Saint Pie X dans son Motu proprio Sacrorum antistitum, du 1er septembre 1910, appelé « Serment antimoderniste » concernant la foi, et destiné à combattre le modernisme dans l’Eglise, que tous les clercs ont dû prononcer lors de leur ordination et avant d'être de futurs ''papes'' : Serment qu'ils ont tous trahis, depuis Vatican II, par leurs actes et leurs enseignements. 

« Je tiens très certainement et professe sincèrement que la foi n'est pas un sentiment religieux aveugle qui émerge des ténèbres du subconscient sous la pression du cœur et l'inclination de la volonté moralement informée, mais qu'elle est un véritable assentiment de l'intelligence à la vérité reçue du dehors, de l'écoute, par lequel nous croyons vrai, à cause de l'autorité de Dieu souverainement véridique, ce qui a été dit, attesté et révélé par le Dieu personnel, notre Créateur et notre Seigneur. » 

   A comparer avec le fondement non catholique de la foi de Jean Paul II :

 « Je n’ai jamais considéré ma foi comme traditionnelle (…) A considérer en toute objectivité ma propre foi, j’ai toujours constaté qu’elle n’avait rien à voir avec un quelconque conformisme, qu’elle était née dans les profondeurs de mon propre moi, qu’elle était aussi le fruit des efforts de mon esprit cherchant une réponse aux mystères de l’homme et du monde. » (in André Frossard : N’ayez pas peur, Paris 1982, p.40-41). 

   Le Serment antimoderniste que nous confirmons quant à sa source et sa réception, en récitant « l’Acte de foi » dans la prière du matin :

« Mon Dieu, je crois fermement toutes les vérités que vous avez révélées, et que vous nous enseignez par votre Eglise, parce que, étant la Vérité même, vous ne pouvez ni vous tromper, ni nous tromper. »

     Dans la foi ce n’est pas le cœur mais l’intelligence qui intervient parce que comme le dit Saint Pie X, elle est « adhésion (ou assentiment) surnaturelle de l’intelligence à la vérité révélée et reçue par l’enseignement donné par l’Eglise » car elle nécessite, comme le dit le Pape, d’être « reçue du dehors, par l’écoute » par ceux qui sont les interprètes et les dispensateurs de cette vérité révélée, et non « des profondeurs de mon propre moi (…) le fruit des efforts de mon esprit » de Jean Paul II.

     D’où la nécessité, afin de ne pas errer, pour tous les dispensateurs de ‘’Messages célestes’’ et ceux qui les écoutent et les propagent, de ne pas sortir de cette définition de la foi enseignée par le Magistère infaillible de l’Eglise. Et surtout, ne pas vouloir agir indépendamment des conseils ou des avertissements de ceux qui ont reçu grâce d’état en ce domaine, pour vouloir se conformer et se fier opiniâtrement à sa volonté propre en cette matière où il est si facile de tomber dans l’illusion. 

                  (A suivre…« Les avertissements de Saint Jean de la Croix – 2 »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini 


 

Introduction à l'histoire des Patriarches - 10 : Le départ du pays natal - 4

INTRODUCTION A L’HISTOIRE DES PATRIARCHES – 10   LE DEPART DU PAYS NATAL – 4 (Genèse, XI, 27 – XII, 5)        Mais par cette stabili...