LE BURKINI, C’EST GRAVE ?
« (…) Ils reconnurent qu’ils étaient nus, et ils entrelacèrent des
feuilles de figuier, et s’en firent des ceintures (…)
Le Seigneur Dieu fit aussi à Adam et à
sa femme des habits de peaux, dont il les revêtit. »
(Genèse III, 7,21)
Des français s’émeuvent, d’autres gonflent leurs pectoraux, des maires font de
la résistance, des associations montent au créneau. En rédigeant cet article je
ne deviens pas un apologiste de la théologie musulmane. Cela va sans dire, mais
ça ira mieux en le disant. Cette polémique sur le burkini illustre bien à quel
niveau se situe les valeurs de certaines personnes cherchant des voix pour les
élections, et les cris des godillots de tous bords qui leur emboîtent le pas.
Sans vouloir éluder le grave problème que posent les incessantes revendications
islamiques dans une société de culture chrétienne, essayons de voir la question
en plaçant le burkini
sur le plan moral, à la plage, et sous ce seul aspect tenter, si
possible, de remettre les choses à leur juste place. La pudeur semble avoir
déserté l’esprit de certains chrétiens car la décence publique à la plage, par
amalgame, est désormais qualifier d’islamisation ou de tentative. Ainsi, si je
les comprends bien, montrer ses fesses et le plus possible ses seins seraient,
à contrario, chrétien ou normal ? Si tel est le cas, quelle culbute !
Que sont-ils réellement, laïcistes ou chrétiens ? Il faut choisir car sur
le plan moral ces deux mots s’excluent. Les valeurs morales qu’ils enseignent
sont opposées, à moins de faire un super grand écart mortel pour la foi, pour
les souples comme pour les raides.
Il faut éviter le communautarisme nous disent aujourd’hui certains politiciens
qui n’appliquèrent pas les mesures qu’ils préconisaient étant dans
l’opposition, une fois revenus au pouvoir. Ce n’est pas une surprise car nous
savons que les politiques changent d’avis en fonction des circonstances, et
surtout selon les désirs de ceux qui les mettent sur le devant de la scène. Il
y a ce qu’il
faut dire avant les
élections (ce que
les gens veulent entendre) et
l’élection passée, ce qu’il
faut faire en fonction
d’un agenda déjà prévu et à appliquer pour atteindre un certain but que nous
n’ignorons pas pour la France et pour l’Europe : le métissage à outrance
et la guerre civile. Que voulez-vous, les candidats ne vont pas passer l’oral au Grand
Orient de France, ni faire un petit voyage en Israël sans raison.
Oui, je sais ! Théorie du complot ! Dormez bien, braves gens, les
énarques et les judéo-maçons marchands de sable veillent sur vous !
Euphémisme pour on vous surveille et on fait ce qu’on nous dit. Les électeurs
indéboulonnables et viscéralement confiants sont rassurés.
D’un côté on focalise les regards sur un détail (pas de procès, SVP) : le
burkini, et les média le monte en épingle, le font mousser, sans doute pour
calmer. D’un autre côté on ne cesse de construire des mosquées : officiellement
déjà plusieurs centaines (1). Pour le dire comme Jésus dans un autre
contexte « vous filtrez le moucheron et vous avalez le
chameau » (St Matthieu XXIII, 24) Il y a là
comme une incohérence et une disproportion majeures, dans les faits, qu’on
essaie de dissimuler et de justifier derrière le canular d’un Islam de France,
ce qui signifie un islam laïcisé (2) qui ne serait plus vraiment
l’islam mais avec un Coran, certaines sourates et des hadiths difficiles à
laïciser, à moins d’envoyer balader le prophète, ou lui faire dire ce qu’il n’a
pas dit et, comme mécréant et falsificateur, encourir la décapitation (la
guillotine française) s’il était encore en vie, ou par les fervents. Ce qui,
toutefois, n’empêcherait pas le vrai Islam de conquête, de continuer d’exister
et de proliférer à l’intérieur de cet Islam dit de France : le
différentiel de natalité et la frénésie culturelle d’importation exotique
jouant en ce sens. Ce problème ne sera pas réglé en jouant à l’homme rationnel
aux gros bras et à la petite cervelle de moineau, surtout dans un système
institutionnel vampirisé par la judéo-maçonnerie – et leurs courroies
politiques de transmission de gauche et de droite – oublieux volontaires des
faits présents et bien plus encore des faits historiques, mais dont nous
n’ignorons plus leurs desseins de maître d’œuvre et de porteurs de valises pour
favoriser ce métissage et cette migration forcenée en Europe.
Le problème de l’Islam est bien réel, dans cette
France qui appartient au Christ, non seulement depuis 496, mais
aussi par la donation du Royaume de France que Sainte Jeanne D’arc fit à
son roi Charles VII, en 1459, réparant ainsi la félonie de Philippe le Bel
envers Jésus-Christ, n’en déplaise aux laïcs radicalisés de tous bords. Ce problème,
avec ou sans burkini, ne sera réglé de manière vraiment efficace et profitable
qu’avec les moyens naturels prévus par la Providence divine pour le
solutionner. L’islam est probablement, pour notre époque, l’instrument du
châtiment de l’apostasie française pour ses innombrables iniquités et
blasphèmes - comme les païens Babyloniens et Romains le furent pour Israël -
sans exclure une possible alliance, de circonstance, avec la Russie dont la
consécration au Cœur Immaculé de Marie n’a toujours pas été faite, par le Pape,
selon les demandes précises de la Sainte Vierge.
Après cette digression, revenons au burkini. Vous vous exhibez avec un
soutien-gorge trop petit pour cacher les seins ou trop large, et un bikini de
dimension plutôt petite, voire très petite : vous êtes indécente et impudique,
quel que soit votre âge, mais vous êtes le parfait reflet des valeurs
laïques, ou plus exactement ce qu’elles sont en vérité : des pratiques
immorales et impudiques. Vous vous insurgez contre une tenue qui, sans préjuger
de l’après-plage et des arrières pensées ou manipulations, respecte au moins la
bienséance publique et la simple pudeur au regard des enfants, des jeunes gens
et des moins jeunes et là, vous soulevez la réprobation et l’indignation (?)
Quant à l’inventeur du bikini, gérant d’une boutique « Les Folies
bergères » et son mannequin pour l’exhiber, une danseuse nue, et pour en
assurer la propagande, des ‘’étoiles’’ du cinéma jamais les dernières pour
donner l’exemple du dévergondage. Tout ceci porte bien l’empreinte du
sulfureux, et situe bien les effluves spirituelles non chrétiennes qui les ont
inspirés (l’inventeur et le bikini).
Belles références pour des jeunes filles et des femmes dites chrétiennes de
promotionner le scandaleux commerce de l’immodestie et de l’impudeur. Vous
devriez avoir honte de donner un tel spectacle ! Vos tenues indécentes
sont une insulte au Bon Dieu, Lui qui couvrit nos premiers parents pour cacher
leur nudité, car après leur péché de désobéissance qui brisa l’état de grâce
originelle, leurs passions ne pouvaient que se déchaîner et, voulant cacher
leur nudité, ils se firent « des
ceintures de feuilles » mais c’était
insuffisant aux yeux de Dieu, il leur fit « des
habits de peaux » Ainsi, Dieu habille et enseigne la
décence et la pudeur, le diable, par qui le péché est entré dans le monde,
déshabille et stimule l’indécence et le dévergondage à souhait : la télé,
le cinéma, les publicités sont là pour confirmer sous quelle emprise se trouve
placée la société.
Indignez-vous plutôt, avec raison, sur ce qui est vraiment condamnable (burka,
polygamie, zones de non droit, etc.) dans la pratique de l’Islam, et pas sur ce
qui est, malgré tout, un rappel à
la décence publique tout
en restant parfaitement identifiable. Est-ce ce rappel visuel qui perturberait
le déballage impudique de chair de ces baigneuses au contact d’une tenue
décente qui n’empêche nullement la baignade, sauf à vouloir bronzer ? (la
belle affaire). Ce bronzage ne vous rendra pas meilleure aux yeux de Dieu, mais
plus condamnable pour avoir prêché l’impudeur, la vulgarité et le scandale par
votre exemple. Si, sous le rapport de l’indécence, des femmes musulmanes ne
souhaitent pas vous imiter par conviction sincère et respect de leur féminité,
c’est un honneur pour elles et une honte pour vous. Le degré d’élévation
intellectuelle, de dignité et d’exemplarité d’une société se mesurerait-il,
désormais, au nombre de décimètres carrés de chair dénudée ? Qui sait si,
justement, Dieu ne se sert pas de ces musulmanes - malheureusement liées à une
des nombreuses productions religieuses issues de la cabale - pour en ramener
certaines à la raison et mener une vie plus conforme avec leur vocation
chrétienne. Ne dit-on pas parfois que le diable porte pierre ? Par
exemple, Dieu n’a-t-il pas utilisé Balaam, un idolâtre païen, pour bénir
Israël, alors qu’il avait été sollicité par Balaq, le roi des Moabites, pour le
maudire ? (Nombres XXIII-XXV)
Les plages, le sable et la mer existant bien avant l’invention et la pratique
du bikini, les femmes chrétiennes étaient-elles malheureuses de ne pas être
quasi nues, pour se baigner et ne pas pouvoir faire ombrage aux écrevisses et
au charbon de bois ? La femme chrétienne digne de ce nom, non sa caricature
paganisée et corrompue moralement par la morsure diabolique de la laïcité, n’a
jamais eu besoin de ce rappel pour prêcher par son exemple, ce qui, pour elle,
était naturelle de par sa foi vivante : la pudeur et la modestie
vestimentaires en public,
sans vouloir copier les modes et les mœurs inspirées par le paganisme ambiant.
Les adeptes du strict minimum et les émancipées de tout âge ne vont pas
apprécier. Elles continueront à déballer leur viande, certaines même après la
date de péremption.
La laïcité révolutionnaire dont s’est affublée la République, et les infamies
que permet son enseignement naturaliste confirme, un peu plus chaque jour, par
la propagation de ses métastases dans la société, son niveau de déchéance
morale et sa ruine prochaine. Cette laïcité n’a aucun avenir sérieux à offrir
aux français sauf, un retour à l’esclavage après son abandon du christianisme,
que celui-ci avait progressivement éliminé de la société humaine. Ce retour à
l’esclavage, d’abord habilement camouflé sous le mantra « Liberté égalité
fraternité » et son remplacement actuel par l’autre attrape-nigaud : le
« vivre ensemble ». Les concepteurs de cette trilogie infernale
savaient très bien que ces mots n’avaient pas de sens dans la réalité sociale,
sauf à conduire progressivement à l’anarchie. Par contre, ils étaient très
utiles pour mettre en œuvre la phase préparatoire de dislocation des sociétés
humaines et sur les ruines accumulées présenter, le moment venu, leur projet
‘’salvateur’’ de refondation mondialiste. A l’heure voulue par Dieu, cette
laïcité qui donne la mort aux âmes sera renversée et remplacée par la doctrine
de Sainte Jeanne d’Arc sur la royauté de Jésus-Christ sur la France. Notre-Seigneur, vrai Roi de France agissant par le roi son vassal. Le
seul combat qui vaille, aujourd’hui, c’est : pour Dieu, Notre-Seigneur et
pour le Roi très chrétien !
Je constate que le Conseil d’Etat a invalidé les arrêtés anti-burkini, jusqu’à
quand ?
René
Pellegrini
(1)
Selon les récentes estimations 2022, il y aurait 3000 mosquées en France, mais
le nombre évolue d’année en année.
(2)
Comme, par exemple, un catholicisme laïcisé dont chacun sait qu’il n’est plus
trop catholique, voire méconnaissable par rapport à celui qui, par la fermeté
de sa doctrine et par ses rois, fit la grandeur de la France dans le monde.
S’il ne fallait qu’un seul exemple, parmi beaucoup d’autres, du résultat obtenu
par un catholicisme laïcisé : le sujet qui nous occupe.
(3)
La cabale primitive issue de la tradition de Caïn avant le déluge, se perpétua
par l’idolâtrie des fils de Cham après le déluge, donnant naissance au sabéisme
et au culte de la nature (écologie aujourd’hui). La doctrine des chamites fut
appelée plus tard cabale (Kabbale). La Chaldée est devenue le berceau primitif
de la cabale dont les Juifs, déportés à Babylone, se sont partiellement
appropriée. Les objets principaux du culte cabaliste ou démoniaque sont le
serpent et le phallus (sexe). Ils sont les signes de ralliement de tous les Initiés supérieurs du Temple, de la Rose-Croix et de la
Haute maçonnerie. Les Juifs en sont les grands maîtres. L’Islam est une des
secrétions de la cabale, le sexe y est très important ici-bas, comme dans leur
paradis. Le déferlement médiatique et cinématographique d’érotisme, de sexualité,
de débauche, de pornographie, de serpents, de visages hideux d’aliens, de
monstres et de démons ne font que souligner leur ancrage dans un fond culturel
lointain et démoniaque, non moins que l’obscurantisme de leurs maîtres d’œuvres
et propagateurs d’aujourd’hui, et des sociétés se voulant rationnelles et
évoluées qui s’en abreuvent. Pauvres bougres !
Mis sur un autre blogue le 30 août 2016