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dimanche 11 décembre 2022

Ô Bonne Mère, je vous supplie


 

Ô BONNE MERE, JE VOUS SUPPLIE

     Ô Bonne Mère, je Vous en supplie par cet Amour dont Vous chérissez votre Fils, de même que vraiment Vous l'aimez et que Vous voulez qu'il soit aimé, accordez que moi aussi vraiment je L'aime.

     Ainsi, je Vous le demande : que s'accomplisse réellement ce qui est de Votre volonté.

     Pourquoi donc ne se ferait pas, à cause de mes péchés, ce qui est cependant en Votre pouvoir ? Ami des hommes, et qui avez pitié d'eux, Vous avez pu aimer, et jusqu'à la mort, vos coupables, et Vous pourriez, à qui vous le demande, refuser l'amour pour Vous et pour votre Mère ?

     Ô Mère de Celui qui nous aime, qui avez mérité de Le porter dans Votre sein et de l'allaiter à Vos mamelles, ne pourrez-Vous pas, ou ne voudrez-Vous point, accorder à qui vous le demande l'amour pour Lui et pour Vous ?

     Que mon esprit, comme Vous en êtes digne, Vous vénère ; que mon cœur, comme il est juste, Vous aime ; que mon âme, comme il lui est avantageux, Vous chérisse ; que ma chair, comme elle le doit, Vous serve ; qu'à cela se consume ma vie, afin que tout mon être Vous chante pendant l'éternité.

     Béni soit le Seigneur éternellement. Ainsi soit-il ! 

Saint Anselme de Canterbury (1033-1109) 

Anciens articles à voir ou à revoir :

https://la-royaute-du-christ.blogspot.com/2022/05/les-chretiens-et-les-manifestations.html

https://la-royaute-du-christ.blogspot.com/2022/05/les-propheties-sur-la-france-2.html

https://la-royaute-du-christ.blogspot.com/2022/05/antechrist-1-caracteristiques-de.html

https://la-royaute-du-christ.blogspot.com/2022/05/le-retour-des-juifs-en-palestine-2-les.html

https://la-royaute-du-christ.blogspot.com/2022/05/ave-maria-entends-nos-prieres.html

https://la-royaute-du-christ.blogspot.com/2022/05/la-marque-de-lesprit-revolutionnaire-et.html

https://la-royaute-du-christ.blogspot.com/2022/05/la-gloire-du-saint-esprit-motif-1-suite.html

 

jeudi 6 octobre 2022

Prière de Saint Ignace de Loyola


(Saint Ignace de Loyola (1491-1556)

                             PRIERE DE SAINT IGNACE DE LOYOLA

     Prenez, Seigneur, et recevez ma liberté entière, ma mémoire, mon intelligence et toute ma volonté.

     Tout ce que j’ai, tout ce que je possède, vous me l’avez donné ; je vous rends tout, disposez-en selon votre bon plaisir.

     Donnez-moi seulement votre amour avec votre grâce, et je suis dès lors assez riche ; je ne vous demande rien de plus.

     Amen.

 

- Prière tirée de mon Livre des Exercices Spirituels de Saint Ignace

 

René Pellegrini

 

dimanche 25 septembre 2022

Qui aime Jésus-Christ croit à toutes ses paroles - 1


QUI AIME JESUS-CHRIST CROIT A TOUTES SES PAROLES – 1

     Un ami ajoute foi à tout ce que dit son ami. Aussi, plus est grand l’amour d’une âme envers Jésus-Christ et plus sa foi est inébranlable est vive.

     En voyant le Rédempteur mourir sur la croix, sans l’avoir mérité, en considérant sa patience dans les supplices, le bon larron se prit à l’aimer ; et bientôt dans son coeur ouvert par cet amour, la lumière de Dieu pénétra, et il crut : il crut que Jésus était vraiment le Fils de Dieu, et il le pria de se souvenir de lui quand il serait dans son royaume.

     Sans doute, la foi est le fondement sur lequel repose la charité ; mais la charité, à son tour, perfectionne la foi. Plus sera parfait notre amour pour Dieu, plus aussi notre foi sera parfaite. Grâce à la charité, on croit, non plus avec l’intelligence seule, mais aussi avec la volonté. Il en est qui ne croient qu’avec leur esprit, mais leur coeur se dérobe : ce sont les pécheurs ; ils savent bien que les enseignements de la foi sont la vérité, mais ils se refusent à vivre suivant les divins préceptes. Leur foi est bien faible : si elle était vive, ils verraient dans la grâce divine un bien plus grand que tout bien, et dans le péché, qui nous prive de la grâce, un mal pire que tout mal, et ce serait certainement la conversion. Pourquoi donc préfèrent-ils à Dieu les misérables biens d’ici-bas ? La cause en est ou dans leur manque de foi ou dans leur foi par trop faible. Tout autre chose est de croire, non plus avec son esprit seul, mais aussi avec sa volonté, une volonté remplie d’amour pour le Dieu qui nous révèle la vérité : non seulement on croit, mais en croit volontiers, mais on est heureux de croire ; c’est la foi parfaite qui nous porte à conformer notre vie à nos convictions.

     D’où vient l’insuffisance de la foi chez ceux qui vivent dans le péché ? Elle n’a point pour origine l’obscurité de la foi. Sans doute, les mystères révélés restent obscurs et impénétrables : Dieu l’a voulu ainsi pour rendre la foi méritoire. Cependant, les motifs de crédibilité nous rendent si évidente l’autorité divine sur laquelle s’appuient nos croyances que refuser notre adhésion serait, non seulement imprudence, mais impiété et folie. La faiblesse de la foi, chez beaucoup, vient d’ailleurs : à savoir des défaillances de leur conduite. Celui qui renonce à l’amitié de Dieu pour n’avoir pas à se priver des plaisirs défendus, voudrait qu’il n’y eût ni loi pour les interdire ni châtiment pour les punir. Il s’applique d’abord à fuir la pensée des vérités éternelles : mort, jugement, enfer, justice de Dieu. Ces vérités, néanmoins, l’épouvantent et troublent ses joies coupables : il s’ingéniera donc à chercher des objections plus ou moins spécieuses pour arriver à une persuasion plus ou moins sincère qu’il n’existe ni âme, ni Dieu, ni enfer. Ainsi, il pourra vivre et mourir comme l’animal, sans loi ni raison.

(A suivre…« Qui aime Jésus-Christ croit à toutes ses paroles – 2 »…si Dieu veut)

 (La pratique de l’amour, de Saint Alphonse de Liguori)


René Pellegrini

dimanche 18 septembre 2022

La conformité à la volonté de Dieu


LA CONFORMITE A LA VOLONTE DE DIEU

 

 

     Mon ami (e), mon frère, ouvre bien ton cœur et ton intelligence car l’histoire du Père Taulère que tu vas lire est l’application pratique, dans l'adversité, de l’enseignement de #Notre-Seigneur. Le chemin le plus sûr et le plus court de la vraie perfection : la conformité à la #volonté de Dieu. A méditer par ceux qui se plaignent et réclament tous les secours de la terre dès qu’une adversité se manifeste.

 

     Le Père Taulère, pieux et savant religieux de l’Ordre de #Saint Dominique, rapporte à ce sujet un exemple touchant. Animé d’un vif désir de faire des progrès dans la vertu et ne se fiant pas à son savoir, il conjurait le Seigneur, déjà depuis huit ans, de lui envoyer quelqu’un de ses serviteurs qui lui enseignât le chemin le plus sûr et le plus court de la vraie #perfection. Un jour qu’il ressentait ce désir plus vivement encore et qu’il redoublait ses supplications, une voix se fit entendre qui lui disait : « Va à telle Eglise et tu trouveras celui que tu cherches. » Le pieux docteur part aussitôt. Arrivé près de l’Eglise indiquée, il trouve à la porte un pauvre mendiant à demi couvert de haillons, les pieds nus et souillés de boue, d’un aspect tout à fait digne de #pitié et qui semble devoir être plus occupé d’obtenir des secours temporels que propre à donner des avis spirituels. Cependant, Taulère l’aborde et lui dit : « Bonjour, mon ami. » - Maître - répond le mendiant – je vous remercie de votre souhait ; mais je ne me souviens pas d’avoir jamais eu de mauvais jours. » - « Eh bien ! » - reprend Taulère – que Dieu vous accorde une vie heureuse. » - « Oh ! – dit le mendiant – grâce au Seigneur, j’ai toujours été heureux ! Je ne sais pas ce que c’est d’être malheureux. » - « Plaise à Dieu, mon frère – reprend de nouveau Taulère étonné – qu’après le bonheur dont vous dîtes que vous jouissez, vous parveniez encore à la #félicité éternelle. Mais je vous avoue que je ne saisis pas très bien le sens de vos paroles, veuillez donc me l’expliquer plus clairement. »

 

     « Ecoutez – poursuit le mendiant – non, ce n’est point sans raison que je vous ai dit que je n’ai jamais eu de mauvais jours, les jours ne sont mauvais que quand nous ne les employons point à rendre à Dieu, par notre soumission, la gloire que nous Lui devons ; ils sont toujours bons si, quelque chose qui nous arrive, nous les consacrons à le louer et nous le pouvons toujours avec la grâce. Je suis, comme vous voyez, un pauvre mendiant tout infirme et réduit à une extrême indigence, sans aucun appui ni abri dans le monde, je me vois soumis à bien des #souffrances et à bien des #misères de toute sorte. Eh bien ! Lorsque je ne trouve pas d’#aumônes et que j’endure la faim, je loue le bon Dieu ; quand je suis importuné par la pluie ou la grêle ou le vent ou la poussière et les insectes, tourmenté par la chaleur ou par le froid, je bénis le bon Dieu ; quand les hommes me rebutent et me méprisent, je bénis et glorifie le Seigneur. Mes jours ne sont donc pas mauvais, car ce ne sont point les adversités qui rendent les jours mauvais ; ce qui les rend tels, c’est notre impatience, laquelle provient de ce que, notre volonté est rebelle, au lieu d’être soumise et de s’exercer, comme elle le doit, à honorer et à louer Dieu continuellement. »

 

     « J’ai dit, en outre, que je ne sais ce que c’est que d’être malheureux, qu’au contraire, j’ai toujours été heureux. Cela vous étonne. Vous allez en juger vous-même. N’est-il pas vrai que nous nous estimerions tous très heureux, si les choses qui nous arrivent étaient tellement bonnes et favorables qu’il nous fût impossible de rien souhaiter de mieux, de plus avantageux ? Que nous tiendrions pour bienheureuse une personne dont toutes les volontés s’accompliraient sans obstacles, dont tous les désirs seraient toujours satisfaits ? Sans doute, aucun homme ne saurait, en vivant selon les maximes du monde, arriver à cette félicité parfaite ; il est même réservé aux habitants du ciel, consommés dans l’union de leur volonté avec celle de Dieu, de posséder pleinement une telle #béatitude. Cependant, nous sommes appelés à y participer dès ici-bas, et c’est au moyen de la conformité de notre volonté à la volonté de Dieu qu’il nous est donné d’avoir ainsi part à la félicité des élus. La pratique de cette conformité est, en effet, toujours accompagnée d’une paix délicieuse, qui est comme un avant-goût du #bonheur céleste. Et il n’en peut être autrement, car celui qui ne veut que ce que Dieu veut ne rencontre plus aucun obstacle à sa volonté, tous ses désirs, n’ayant rien que de conforme au bon plaisir de Dieu, ne sauraient manquer d’être satisfaits ; il est donc bienheureux. »

 

     « Hé ! Mon Père, tel que vous me voyez, je jouis toujours de ce bonheur. Rien ne nous arrive, vous le savez, que Dieu ne le veuille ; et ce que Dieu veut est toujours ce qu’il y a de mieux pour nous. Je dois donc m’estimer heureux, quoi que ce soit que je reçoive de Dieu ou que Dieu permette que je reçoive des hommes. Et comment n’en serais-je pas heureux, persuadé, comme je le suis, que ce qui m’arrive est précisément ce qu’il y a pour moi de plus avantageux et de plus à propos ? Je n’ai qu’à me rappeler que Dieu est mon Père et que je suis son enfant. Un Père infiniment sage, infiniment bon et tout-puissant sait bien ce qui convient à ses enfants et ne manque pas de le leur donner. Ainsi, que les choses qui m’arrivent répugnent aux #sentiments de la nature ou qu’elles les flattent, qu’elles soient assaisonnées de douceur ou d’amertume, favorables ou nuisibles à la #santé, qu’elles m’attirent l’estime ou le mépris des hommes, je les reçois comme ce qu’il y a, dans la circonstance, de plus convenable pour moi et j’en suis aussi content que peut l’être celui dont tous les goûts sont pleinement satisfaits. Voilà comment tout m’est sujet de joie et de bonheur. »

 

     Emerveillé de la profonde #sagesse et de la haute perfection de ce mendiant, le théologien lui demande : « D’où venez-vous ? » - Je viens de Dieu, répond le pauvre. – « Vous venez de Dieu ! Et où l’avez-vous rencontré ? » Là où j’ai quitté les créatures. - Et où demeure-t-il ?  Dans les cœurs purs et les âmes de bonne volonté. – Mais qui êtes-vous donc ? – Je suis roi. – Ha ! Où est votre royaume ?  Là-haut, dit-il, en montrant le ciel ; celui-là est roi, qui possède un titre certain au #royaume de Dieu, son Père. – Quel est, demande enfin Taulère, le maître qui vous a enseigné une si belle doctrine ? Comment l’avez-vous acquise ? – Je vais vous le dire, répond le mendiant : « Je l’ai acquise en évitant de parler aux hommes, pour m’entretenir avec Dieu dans la #prière et la #méditation ; mon unique soin est de me tenir constamment et intimement uni à Dieu et à sa volonté sainte. C’est là toute ma science et tout mon bonheur. »

 

     Taulère savait désormais ce qu’il voulait savoir. Il prit congé de son interlocuteur et s’éloigna. « J’ai donc enfin trouvé - dit-il, une fois livré à ses réflexions – j’ai enfin trouvé celui que je cherchais depuis si longtemps. Oh ! Combien elle est vraie la parole de #Saint Augustin :

 

« Voilà que les ignorants se lèvent et ravissent le ciel ; et nous, avec notre science aride, nous restons embourbés dans la chair et le sang. »

 

 

Extrait de : « La divine Providence »

 

(Par le Père Saint-Jure et le Bienheureux Claude la Colombière)

 

René Pellegrini 

mercredi 14 septembre 2022

Comment faire une bonne méditation ?


COMMENT FAIRE UNE BONNE MEDITATION ?

     Cette publication sur la méditation suite à plusieurs sollicitations sur ce thème.

     Méditer c’est réfléchir avec une certaine intensité sur une idée qui nous préoccupe et que l’on veut réaliser. Difficulté : effort pour discipliner son esprit et l’obliger à réfléchir sur le sujet précis qui a été choisi.

     Méditer est une chose très nécessaire car : « Le monde entier est plein de désolation, parce que personne ne réfléchit dans son cœur ». (Jérémie XII, 11)

LES TROIS PHASES D’UNE BONNE MEDITATION :

I - AVANT L’EXERCICE :

     Ai-je observé le SILENCE et le RECUEILLEMENT INTERIEUR, si nécessaire pour être préparé ?

     Avant de commencer, ai-je considéré DIEU PRESENT et fait, de tout mon cœur l’ACTE D’ADORATION.

II - DURANT L’EXERCICE (les 3 actes nécessaires) 

Ai-je fait :

1 – l’ORAISON PREPARATOIRE ?

     Elle consiste à demander à Dieu Notre-Seigneur, que toutes mes intentions, toutes mes actions et toutes mes opérations soient dirigées uniquement au service et à la louange de sa divine Majesté. Par exemple :

« Mon Dieu, je vous remercie très humblement de toutes les grâces que vous m’avez faites jusqu’ici. C’est encore par un effet de votre bonté que je vois ce jour ; je veux aussi l’employer uniquement à vous servir. Je vous en consacre toutes les pensées, les paroles, les actions et les peines. Bénissez-les, Seigneur, afin qu’il n’y en ait aucune qui ne soit animée de votre amour, et qui, ne tende à votre plus grande gloire. »

2 – LA COMPOSITION DE LIEU OU PREMIER PRELUDE.

     Si le sujet de la méditation ou de la contemplation est une chose visible, comme les mystères de Notre-Seigneur Jésus-Christ, ce prélude consistera à me représenter, à l’aide de l’imagination, LE LIEU MATERIEL où se trouve l’objet que je veux méditer ou contempler : par exemple, le temple, la montagne où est Jésus, le Golgotha, ou Notre- Dame à Nazareth.

     Si le sujet de la méditation est une chose invisible, comme les péchés, la composition de lieu sera de voir des yeux de l’imagination et de considérer mon âme emprisonnée dans ce corps mortel et moi-même, c’est-à-dire mon corps et mon âme, dans cette vallée de larmes, comme exilés parmi les animaux sans raison, c’est-à-dire nos passions.

- Composition de lieu : une image pour fixer l’attention et aide à nous remémorer (mémoire) les points, les idées, les faits sur lesquels on veut réfléchir, méditer.

3 – LA DEMANDE OU SECOND PRELUDE ?

     Il s’agit de demander à Dieu, Notre-Seigneur, ce que je veux et ce que je désir en faisant cette méditation.

     Cette demande doit être conforme au sujet de la méditation. S’il s’agit de la Résurrection, par exemple, je demanderai la grâce de participer à la joie ineffable de Jésus-Christ glorieux. S’il s’agit de la Passion, je demanderai la douleur, les larmes, les souffrances, avec Jésus-Christ dans les tourments.

     COLLOQUE EN FIN DE MEDITATION

     Si le sujet de méditation fut la Passion, me représentant Notre-Seigneur Jésus-Christ en croix devant moi, je lui demanderai dans un colloque comment, étant le Créateur de toutes choses, il en est venu jusqu’à se faire homme ; comment, possédant la vie éternelle, il a daigné accepter une mort temporelle et la subir réellement pour mes péchés. Puis, me considérant moi-même, je me demanderai ce que j’ai fait pour Jésus-Christ, ce que je dois faire pour Jésus-Christ. Et, le voyant ainsi attaché à la croix, je ferai les réflexions qui se présenteront à moi.

     Durant cet exercice de Méditation trois facultés de l’âme (mémoire, intelligence et volonté) devront être sollicité.

COMMENT AI-JE EXERCE MA MEMOIRE :

1 – Me suis-je rappelé ce que j’avais à méditer ?

2 – Ai-je écarté le souvenir de toute chose étrangère ?

COMMENT AI-JE EXERCE MON INTELLIGENCE ? (ENTENDEMENT)

1 - En utilisant le raisonnement : l’intelligence réfléchie sur le fait, sur l’idée choisie pour en comprendre : le sens, l’importance, la répercussion dans notre vie.

2 – Ai-je pris soin de tirer les conséquences pratiques ? Ai-je reçu quelque lumière spéciale ? Faudrait-il que j’en écrive quelques petites choses à mon usage ?

COMMENT AI-JE EXERCE MA VOLONTE ?

1 - Ai-je excité en moi les affections que la vérité devait éveiller ?

2 - Ai-je pris des résolutions pratiques, concrètes, lesquelles ? Comment pourrai-je les accomplir ? Que faut-il que j’en écrive ?

3 – Durant la méditation, lorsque je me suis intérieurement porté à m’adresser à Dieu ou à la Sainte Vierge, aux Anges, aux Saints, me suis-je laissé aller à ces saintes impulsions, leur parlant avec foi, respect et confiance ?

     Ai-je pris la position du corps la plus à propos pour pouvoir bien méditer ? Dans les colloques, ai-je pris une attitude de plus grand respect ?

     En terminant, ai-je pris soin de résumer tout cela, et d’adresser au ciel mes remerciements

III – APRES L’EXERCICE DE MEDITATION

     Ai-je examiné la manière dont j’ai fait la méditation en la repassant brièvement ?

     A-t-elle été bonne ? J’en remercierai Dieu ? Mauvaise ?...Pourquoi ? Comment y remédier ? Je prendrai la résolution d’y pourvoir. Est-ce par ma faute ?... J’en demanderai pardon et m’en corrigerai.

NOTA :

     Lorsqu’il s’agit de la méditation du matin, voir si le soir avant de m’endormir, j’ai réfléchi un petit moment pour décider à quelle heure je me lèverai le lendemain et si j’ai résumé en mon esprit la méditation à faire. Et de même si dès le levé, j’ai occupé ma pensée du sujet de la méditation.

     Ne pas se décourager si, surtout les premiers jours, la méditation paraît aride. Le bon Dieu voit vos efforts.

DUREE DE LA MEDITATION : Elle devrait être d’une heure, et pas inférieure à une demi-heure si possible (Annotation 12 du Livre des Exercices spirituels de Saint-Ignace de Loyola)

René Pellegrini

mardi 13 septembre 2022

Prière à Jésus crucifié


PRIERE A JESUS CRUCIFIE

     O bon et très doux Jésus ! Prosterné à genoux en votre présence, je vous prie et vous conjure avec toute la ferveur de mon âme, de daigner graver dans mon coeur de vifs sentiments de foi, d’espérance et de charité, un vrai repentir de mes péchés et une volonté très ferme de m’en corriger, pendant que je considère et contemple en esprit vos cinq plaies, avec une grande affection et une grande douleur, ayant devant les yeux ces paroles que déjà le prophète David mettait sur vos lèvres, ô bon Jésus :

« Ils ont percé mes mains et mes pieds, ils ont compté tous mes os ». 

(Psaumes XXI, 17,18 ou XXII, 17,18 dans les Bibles protestantes)   

 

René Pellegrini

 

mercredi 31 août 2022

Prière à Notre-Dame des dons


PRIERE A NOTRE-DAME DES DONS  

     O Vierge Marie, notre guide et notre souveraine nous venons nous jeter dans le sein de votre miséricorde et mettre dès ce moment, et pour toujours, nos âmes et nos corps sous votre spéciale protection.

     Très Sainte Mère, nous déposons entre vos mains, nos peines, nos misères, nos espérances et nos consolations, le cours et la fin de nos vies.

     Que par votre intercession et vos mérites, toutes nos œuvres soient faites selon votre volonté, à la gloire du CHRIST-ROI, votre divin Fils !

     O Notre Dame des dons, chassez des esprits les ténèbres de l’erreur par la lumière de la Foi.

     Soulagez les âmes abattues, ranimez les cœurs arides par la Divine Charité, donnez-nous les Dons du Saint-Esprit.

     NOTRE-DAME DES DONS, priez pour nous.

 

René Pellegrini

jeudi 11 août 2022

La Royauté du Christ sur les individus ou particuliers

 

LA ROYAUTE UNIVERSELLE DE JESUS-CHRIST - 15

 

LA ROYAUTE DU CHRIST SUR LES INDIVIDUS OU PARTICULIERS 

 

     Comme le démontreront les différents articles sur la #Royauté du Christ, les affirmations du #Pape montreront que Notre-Seigneur n’est pas un Roi qui doit régner uniquement dans les cœurs.

 

     Bien entendu, c’est d’abord là qu’il doit régner en priorité, car comment pourrait-il régner ailleurs : sur nos familles, sur la cité, sur les institutions nationales, s’Il ne commence pas par régner dans nos cœurs et les imprégner ? C’est une condition essentielle, en même temps qu’une évidence de bon sens.

 

     Demandera-ton aux adeptes du #libéralisme, du #naturalisme, du #communisme et de l’#athéisme de faire régner leur #idéologie sur leurs familles, la cité et les institutions nationales si leurs doctrines n’imprègnent et ne règnent, pour commencer, dans le cœurs de ceux qui doivent les promouvoir et les faire appliquer dans la vie domestique, sociale et politique ?

 

     Lorsqu’il s’agit de la Royauté du Christ qui est aussi le règne du #Sacré-Cœur de Jésus, le Pape #Pie #XI enseigne qu’on ne peut opérer aucune distinction entre :

 

     - Les particuliers et

 

     - Les sociétés qu’elles soient civiles et domestiques car, dit-il :

 

« En cette matière, il ne faut pas distinguer entre les individus et les sociétés domestiques et civiles, puisque les hommes réunis en société ne sont pas moins sous la puissance du Christ que les particuliers. »

 

     Pour cette fois, on s’arrêtera sur « les particuliers » dont le Pape affirmait, dans une Encyclique précédente « Ubi Arcano Dei » du 23 décembre 1922, que le Christ est véritablement Roi des individus lorsqu’il est le maître incontestable :

 

     - De leur intelligence : qui se laisse former par la Sainte doctrine de vérité qu’il nous a laissée lors de sa venue en ce monde. Cette doctrine de #salut qui contient toute plénitude, éclaire de sa lumière les ténèbres du monde et aide le pécheur à se convertir en réformant sa vie et à progresser dans les vertus. Pour cela :

 

« Ne vous conformez point à ce siècle mais réformez-vous par le renouvellement de votre esprit, afin que vous connaissiez combien la #volonté de Dieu est bonne, agréable et parfaite. » (Romains XII, 2) (1)

 

     - De leur volonté : car en Jésus-Christ se conjuguent aussi bien la #sainteté de sa volonté divine, que l’intégrité et l’obéissance parfaites de sa volonté humaine qui suggère à notre #libre #arbitre des sentiments qui orientent notre volonté vers de nobles actions.

 

« (…) celui qui fait la volonté de Dieu demeure éternellement. » (I Jean II, 17) (2)

 

     - De leur cœur : par l’exemple de la #charité sans bornes de Notre-Seigneur. Cette charité qui surpasse toute science, compatit aux misères humaines, s’efforce de les soulager, et que #Jésus-Christ manifesta en la poussant jusqu’à :

 

« Moi, je suis le bon pasteur (…) et je donne ma vie pour mes brebis. » (St Jean X, 14-16) (3)

 

« Et de connaître la charité du Christ, qui surpasse toute #science, afin que vous soyez remplis de toute plénitude de Dieu. » (Ephésiens III, 19)

 

     - de leur vie entière : par la #soumission à sa loi et l’imitation de ses exemples, dans la #vie #privée comme dans la #vie #publique. C’est l’observation de cette loi et des exemples de Jésus qui constituent la voie royale éprouvée, pour nous permettre d’éviter les embûches du #démon et d’atteindre notre fin dernière dans le bonheur parfait.

 

« Soyez donc soumis à Dieu et résistez au #diable, et il s’enfuira de vous. » (St Jacques IV, 7) (4)

 

« (…) parce que le Christ même à souffert pour nous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces. » (I Pierre II, 21) (5)

 

     Ainsi, en tant que #chrétien, ou individu, il n’est pas possible de prétendre se placer sous la royauté de Jésus-Christ et œuvrer pour elle, sous les différents aspects, états et conditions de vie que présentent l’existence humaine : familial, social, #politique, marié, célibataire consacré ou non, pauvre, riche, éducateurs, professeurs, etc., si notre intelligence, notre volonté, notre cœur et notre vie tout entière, n’acceptent pas, ou négligent Notre-Seigneur comme «  maître incontestable de sa propre vie. »

 

     Ce qui doit nous rendre très prudent avant de jeter notre dévolu sur une personne pour lui confier les rênes du pouvoir, si pas encore guéri du #suffrage #universel. Comment pourra-t-elle faire régner dans la société le Christ, et les vertus morales qui en découlent, s’il ne règne pas déjà « comme maître incontestable » dans son intelligence, sa volonté, son cœur et sa vie ? Et, comment pourra-t-elle faire croire qu’elle veut le faire régner sur son pays sans changer sa Constitution, mais en faisant allégeance à la #démocratie et la #laicité révolutionnaires, et aux #droits #de #l’homme (sésames obligatoires pour postuler) qui ne ne veulent surtout pas le Christ comme maître, mais font tout ce qu’ils peuvent pour éradiquer et remplacer son enseignement ? 

 

(A suivre…« La Royauté du Christ sur les familles »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini

 

- C’est moi qui mets en gras dans les citations

 

(1 à 5) Textes non cités par le Pape mais ajoutés, par moi-même, pour étayer ses propos.

Voir plus ici : https://la-royaute-du-christ.blogspot.com/2022/08/le-magistere-ordinaire-du-pape-est-il_0470033972.html

Mis sur un autre blogue le 6 novembre 2015

dimanche 3 juillet 2022

Antisémitisme, qu'est-ce à dire ?


Image montrant jusqu’où la haine et l’imbécillité humaines peuvent descendre : jusqu’à s’attaquer aux morts en profanant leurs sépultures.

ANTISEMITISME, QU’EST-CE A DIRE ?

     Définition d’un mot qui, au fil du temps, se charge de plus en plus de restrictions envers une catégorie de sémites :

LAROUSSE 1984 

- Doctrine ou attitude d’hostilité systématique à l’égard des Juifs

WIKIPEDIA (un des gendarmes de la pensée unique)

« L’antisémitisme est le nom donné de nos jours à la discrimination et à l'hostilité manifestée à l'encontre des Juifs en tant que groupe ethnique, religieux ou racial.

     Il s'agit, dans son acception originelle telle que formulée vers la fin du XIXe siècle, d'une forme de racisme se voulant scientifique, dirigée spécifiquement contre les Juifs (et non contre les peuples sémites, groupe linguistique)

     Le terme est le plus souvent utilisé aujourd'hui pour qualifier tous les actes d’hostilité anti-juive, que leurs fondements soient raciaux ou non.

     Les motifs et mises en pratique de l'antisémitisme incluent divers préjugés, des allégations des mesures discriminatoires ou d’exclusion socio-économique, des expulsions, voire des massacres d’individus ou de communautés entières. » (C’est moi qui mets en italique dans le texte) »

     Reprenons les mots utilisés (hostilité, préjugés, allégations, mesures discriminatoires) et réglant définitivement son sort à « massacres d’individus ou de communautés » qui sont aux antipodes des principes de l’enseignement du christianisme, qu’elle que soit l’ethnie, la religion ou la race envers lesquels ils se pratiquent.

HOSTILITE anti-juive raciale ou non : pris dans le sens de haine c’est inacceptable.

  Hostilité hors référence ethnique et raciale, mais dans le sens d’opposition religieuse : c’est légitime, car toutes les religions ne se valent pas - non seulement sur le plan doctrinal, mais aussi sur celui des enseignements moraux tels que dispensés par les écrits utilisés pour la formation de leurs adeptes - pas plus que les systèmes politiques malgré les exhortations des promoteurs et les inconditionnels drogués du suffrage universel vous disant d’aller voter ! Peu importe pour qui vous voter (Ô combien on les comprend puisqu’il faut faire tourner la machine à faire conserver le pouvoir au sérail présélectionné et mis en avant par les media). Alors, peu importe pour qui vous irez voter les tireurs de ficelles les ont déjà jaugés !

PREJUGES : c’est-à-dire ce qui relève d’un jugement porté sur les Juifs. La vraie question sera : ce jugement est-il fondé ou pas ? Des faits concrets viennent-ils corroborer ce jugement. Si tel est le cas il n’y a pas de préjugés antisémites, mais la simple exposition de la vérité. Elle peut déplaire, mais cela n’a rien à voir avec des préjugés.

ALLEGATIONS : s’il ne s’agit pas de faits concrets.

DISCRIMINER : c’est établir une différence entre des personnes ou des choses en se fondant sur des critères distinctifs. (Larousse)

     Discriminer est parfaitement biblique et évangélique car lors de la venue du Fils de Dieu sur la terre, le message que Dieu fait porter aux hommes par ses anges est le suivant : « Paix aux hommes de bonne volonté ! » Ce message est éminemment discriminant car il distingue deux catégories de personnes : ceux à qui Dieu promet la paix (celle de Dieu qui n’est pas celle donnée par le monde) « aux hommes de bonne volonté » et par la distinction qu’opère ce message ceux, à qui elle sera refusée. A moins de considérer, depuis ces paroles jusqu’à nos jours, que tous les hommes furent de « bonne volonté » dans ce cas oublions tous les massacres et les horreurs.

     Saint Paul s’exprimant sur l’importance pour les circoncis et les incirconcis d’être une nouvelle création en Christ déclare : « Tous ceux qui suivront cette règle, que la paix et la miséricorde soit sur eux, et sur l’Israël de Dieu. » (Galates VI, 16) discriminant par ses paroles ceux qui se verront refuser cette paix et cette miséricorde.

Discriminer est un mot récent dans la langue française (1870). C’est le fondement même de l’intelligence que Dieu nous a donnée, car c’est la faculté de discerner, de distinguer et ensuite d’opérer un choix. C’est donc une absurdité d’interdire la discrimination lorsqu’elle s’opère selon sa signification et sa fonction. Ceci étant, puisque discriminer c’est faire appel à l’intelligence, dans l’application faite aux Juifs dans le cadre de l’antisémitisme, il faut considérer :

- Discriminer les Juifs pour appartenance à un groupe ethnique ou racial est stupide car personne, ici-bas, ne choisit son ethnie ou sa race, pas plus que son père et sa mère.

  Discriminer les pratiques morales de la religion juive avec leurs incidences dans la vie économique, sociale et politique, si elles ne sont pas compatibles avec celles de la civilisation (1) dans laquelle ils vivent, ou veulent s’insérer, est parfaitement légitime. De même pour l’expulsion si entêtement à contrevenir aux lois qui régissent ladite civilisation. On doit se faire respecter chez soi, ce que savaient faire nos ancêtres, et ne sont plus capables de faire les efféminés et les permissifs qui nous dirigent, allant jusqu’à confier, dans leurs délires mondialistes, les clefs de la souveraineté monétaire et frontalière de la maison France, à des entités étrangères, et à se montrer laxiste envers ceux qui haïssent et insultent la France tout en créant des zones de non-droit qui fabriquent les drames d’aujourd’hui et préparent ceux de demain, avec l’aide d’incompétents, de naïfs, d’odieux complices ou de traîtres.

     Discriminer c’est ce que nous faisons sans arrêt : entre le brigand et l’honnête homme, la justice et l’injustice, le vertueux et le vicieux, le policier consciencieux et le ripoux, le bon médecin et le charlatan, le bon remède et la potion magique, la femme vertueuse et la prostituée, etc. Nous discriminons dès que nous utilisons le verbe « être » qui est un verbe d’état : il est, ou n’est pas, ceci ou cela. Pensez au nombre de fois que vous l’utilisez dans une journée.

     Les partis politiques de gauche comme de droite se discriminent réciproquement et allègrement. Faut-il les traduire en justice ? Dans ce cas plus personne à l’Elysée et à l’Assemblée Nationale : tous devant les tribunaux ? Les journalistes ne discriminent-ils pas, et parfois outrageusement, dans le choix des informations qu’ils diffuseront ? Dans les questions qu’ils posent selon les personnes et leurs conceptions politiques ? : tous devant les tribunaux ?

     La question qu’il faut se poser à cet égard est : la discrimination est-elle fondée ou pas ? Sous quel aspect est-elle pratiquée et les faits la légitime-t-elle ? Imposer la non-discrimination parce qu’il s’agit de faire plaisir aux Juifs, ou sur leur pression, en dehors de tout questionnement sur ce qui est discriminé relèverait d’un parti-pris systématique. Elle apparaîtrait comme une muselière pour ceux qui s’efforceraient de montrer un visage beaucoup moins doloriste et orienté que celui présenté habituellement, et à satiété par les média, la littérature et le cinéma. Un tel procédé serait d’une grande malhonnêteté intellectuelle tant sur le plan historique que politique, et rendrait manifeste un désir de cacher qui discréditerait ceux qui useraient ou se feraient complice de cette pratique. Elle justifierait et légitimerait dans l’opinion publique la question suivante : Qu’avez-vous donc à dissimuler pour agir d’une façon aussi brutale et dictatoriale ?

     Faire de la discrimination fondée un délit, relèverait de l’imbécillité la plus crasse qui soit, et manifesterait l’esprit tordu, voire satanique, de ceux qui le proposeraient. Cela suffit de s’agenouiller, de se tortiller, devant tous ceux qui, depuis des siècles, haïssent la France et conspirent contre sa civilisation chrétienne ! En agissant ainsi, ce n’est pas seulement la France qui est attaquée, mais c’est aussi le Christ que l’on blasphème et déshonore car c’est de Lui qu’elle s’est abreuvée et a été façonnée. La haine il faudra la chercher là où elle est vraiment et non là où vous la supposez tendancieusement et arbitrairement. Pour cela, il suffira d’interroger honnêtement les faits et l’histoire, et non ceux qui curieusement, parmi les organismes accrédités, ne voient jamais les discriminations antichrétiennes et antifrançaises. Faut quand même ouvrir ses yeux, et ne pas prendre tout le monde pour des imbéciles, même si la dés-éducation nationale, les média et la publicité s’en chargent bien !

     Ceux qui posent ce principe de non-discrimination, se rendent-ils compte qu’ils paralysent l’intelligence dans son acte de discerner, de distinguer et de réagir aux circonstances auxquelles elle est confrontée et les choix à faire ? Paralyser l’intelligence n’est-il pas le procédé des dictatures et de celles qui se mettent en place ?

     Question subsidiaire : Selon la Table des nations (Genèse X, 1-2) qu’en est-il des hostilités, des préjugés, des allégations, des discriminations, des propos outrageants d’anti-japhetisme tenus contre la lignée européenne de Japhet (Fils de Noé) par son fils Gomer duquel sont issus (les Francs, les Celtes, les Germains, etc.) par ceux des lignées sémitiques (dont les Juifs) et chamitiques ?

(A suivre… « Antisémitisme et Juif, qu’est-ce à dire ? - 2 »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini

 

(1) Civilisation à distinguer du régime politique qui n’est qu’un moment dans l’histoire de cette civilisation. En France, la civilisation est chrétienne de pensée et de mœurs. Quoi qu’en disent les agités, les comploteurs et les révolutionnaires de tous bords, c’est à ses racines et sa vocation chrétiennes que la France retournera, après avoir payé le tribut de ses infidélités et de ses iniquités, par les drames et les malheurs suscités par ses ennemis intérieurs et extérieurs pour tenter de la dissoudre dans le cosmopolitisme et le mondialisme culturel et religieux.

samedi 18 juin 2022

Faut-il observer le Sabbat ? - 10 : Comprendre l'immutabilité de Dieu - 1


FAUT-IL OBSERVER LE SABBAT ? – 10

 

COMPRENDRE L’IMMUTABILITE DE DIEU - 1


     Retour sur la remarque de ma lectrice adventiste mentionnée dans mon premier article, ici : https://la-royaute-du-christ.blogspot.com/2022/05/faut-il-observer-le-sabbat-1.html

« (…) de plus, on dit que Dieu ne change pas, donc si il écrit lui-même de sa main ces 10 commandements, à mon avis ils sont éternels (…) »

     Le changement ou le mouvement est la caractéristique des êtres ayant la capacité de passer d’un mode d’être à un autre mode. Qu’en est-il pour Dieu ?

     Dire que Dieu ne change pas signifie qu’Il est immuable. Cela amène à parler de son immutabilité. Il y a deux sortes d’immutabilité en Dieu :

- L’une ‘’physique’’ dans sa nature

- L’autre morale, dans les décisions de sa volonté, par exemple : « Dieu ne change pas ».

     Aujourd’hui :

IMMUTABILITE DE DIEU DANS SA NATURE :

     Considéré dans sa nature, Dieu ne peut changer à un triple point de vue :

     * Dans son existence car :

         - Il ne peut passer de la non-existence à l’existence, puisqu’Il ne dépend pas d’une autre cause que Lui-même ;

         - Il ne peut pas plus passer de l’existence à la non-existence, puisqu’Il est l’Être nécessaire duquel dépendent tous les autres êtres.

     * Dans son essence car son essence n’est pas moins nécessaire que son existence. De plus, il ne peut y avoir transformation ou changement substantiel que dans les êtres composés de matière et de forme (l’homme, les animaux, etc.) et pas l’Etre sans aucune composition, c’est-à-dire l’Etre simple qu’est Dieu.

     * Dans ses attributs, puisqu’ils se confondent avec son essence et que, d’ailleurs, Dieu est l’Acte pur qui n’évolue pas. Il n’y a pas en Lui du plus ou du moins – ce qui supposerait une imperfection, comme chez les êtres humains par exemple – mais il possède une égale perfection dans tous ses attributs (amour, bonté, charité, miséricorde, justice, etc.)

 

(A suivre… « Immutabilité de Dieu dans sa morale »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini

 

Introduction à l'histoire des Patriarches - 10 : Le départ du pays natal - 4

INTRODUCTION A L’HISTOIRE DES PATRIARCHES – 10   LE DEPART DU PAYS NATAL – 4 (Genèse, XI, 27 – XII, 5)        Mais par cette stabili...