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lundi 23 mai 2022

Adultère et fornication : L'adultère - 2



 L’ADULTERE ET LA FORNICATION - 4 

 

L’ADULTERE – 2 

     Le Pape ajoute :

« Eh bien que, ensuite, le suprême Législateur divin ait, pour un temps, relativement relâché la rigueur de cette loi primitive, il est absolument certain que la loi évangélique a restauré en son intégrité cette parfaite unité primitive et qu’elle a aboli  toute dispense (…) Notre-Seigneur n’a d’ailleurs pas seulement voulu condamner toute forme de polygamie et de polyandrie, successive ou simultanée, ou encore tout acte déshonnête extérieur ; mais pour assurer complètement l’inviolabilité des frontières sacrées de l’union conjugale, il a prohibé aussi les pensées et les désirs volontaires  concernant toutes choses : 

« Et moi je vous dis que quiconque arrête sur une femme son regard de     concupiscence a  déjà commis l’adultère dans son cœur»                         (St Matthieu V, 28 )

     Le dixième commandement de la loi mosaïque « Tu ne convoiteras point la femme de ton prochain (…) » (Deutéronome V, 21) interdisait déjà les désirs mauvais « convoitise » mais, comme tous les codes publics, il s’attaque surtout à l’acte extérieur. Dans le but de préserver les relations conjugales et la sainteté du foyer, Jésus-Christ, dans la nouvelle Alliance, perfectionnera la loi de Moïse en référant ces relations au premier mariage institué par Dieu dans le jardin d’Eden, et en mettant en évidence ce qui, dans l’ancienne Alliance de Moïse, demeurait à l’arrière-plan : le regard volontairement coupable.

     De nos jours, la polygamie (3) et la polyandrie (4) sont prêchées par l’exemple, dans les deux sexes, par des dirigeants et des responsables politiques, des chanteurs, des comédiens (appelés idoles et vénérés par leurs fans) et par bon nombre d’hommes et de femmes de toutes conditions. Quant à notre Président actuel (5) – fier adepte de la religion concubinaire et prédicateur de luxure par l’exemple dans la foulée de son prédécesseur - et sans doute par crainte d’élever le niveau et de penser avec son intelligence, il a plusieurs épouses en vie. Il est donc polygame selon la loi divine qu’il bafoue comme le vrai mécréant qu’il est ; car seule la mort rompt le lien du mariage devant Dieu. Quant à la loi démocratique républicaine et révolutionnaire ((6) reflet, non pas des lois divines qu’elle piétine allégrement, mais des senteurs de latrines, elle fonctionne comme un égout collecteur et diffuseur complaisant de toutes les insanités sécrétées par les philosophies issues du paganisme de Sparte, de la gnose et des élucubrations sephirotiques de la Kabbale juive, elle lui permettra d’en d’avoir bien d’autres, s’il lui en prend l’envie. Qui dit que le harem est seulement affaire de sultans et de pachas ?

 

(A suivre…« La fornication dans les ouvrages profanes »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini

 

- C'est moi qui mets en gras et souligne dans le texte

 

(3) Du grec polugamos : polus (plusieurs) gamos (union, noces, mariage). Se dit plus généralement pour un homme marié plusieurs fois.

(4) Du grec poluandros : polus (nombreux) et andros (homme). Situation d’une femme mariée à plusieurs hommes.

(5) Lors de la rédaction de cet article, le 15 janvier 2013, il s’agissait de M. François Hollande.

(6) Cette morale future et les sacrifices humains que générera cette liberté révolutionnaire – caricature grotesque de la liberté des enfants de Dieu - déjà préfigurés et annoncés, pour les Initiés, en 1830, dans le tableau d’Eugène Delacroix intitulé « La liberté guidant le peuple » représentant une femme à la poitrine dépenaillée conduisant les révolutionnaires s’avançant vers des cadavres de soldats.

 

Mis sur un autre blogue le 15 janvier 2013

 

dimanche 15 mai 2022

Adultère et fornication - 2 : La morale dans une République en état d'apostasie



 ADULTERE ET FORNICATION - 2 

 

LA MORALE DANS UNE REPUBLIQUE EN ETAT D’APOSTASIE - 2 

 

     On ne peut pas mieux dire sur ce qui devient possible « Si – au lieu des lois divines - les volontés de la multitude, les décrets des chefs de l'État, les sentences des juges fondaient le droit.» Ces paroles d’un païen non dénué de sagesse devraient :

   - d’une part, nous instruire sur la fumisterie du droit souverain des peuples qui, en écartant les lois morales de Dieu, se donne le droit juridique d’assouvir toutes les passions humaines, mêmes les plus infâmes, aux conséquences coûteuses et destructrices sur le plan social et familial, et dont nous ressentirons de plus en plus durement les retombées nauséabondes avec, désormais, l’enseignement scolaire de la théorie du genre (3) imposée par l’Education nationale (véritable nid de francs-maçons), de moins en moins éducative mais de plus en plus corruptrice, qui aurait grand besoin d’être éduquée elle-même. Parents, vous avez du souci à vous faire concernant la vie spirituelle et éternelle de vos enfants, en les confiant à de tels éducateurs. Et vous, enseignants qui n’avaient pas piétiné les lois morales divines comment allez-vous vous en sortir sans offenser Dieu et mettre en péril votre salut éternel ? Que Dieu dans sa miséricorde vous vienne en aide pour ne pas l’offenser.

     Rappelez-vous ceci : aucune loi humaine, d’où qu’elle émane, en opposition avec un commandement ou un enseignement formel de Dieu, ne peut vous contraindre à désobéir à une loi divine. L’exemple en ce domaine est celui de Saint Pierre et des apôtres, ayant reçu le commandement de Notre-Seigneur de prêcher l’Evangile de Jésus-Christ, mais sommés par les autorités juives de cesser toute prédication du nom de Jésus, ils répondirent :

« Il faut plutôt obéir à Dieu qu’aux hommes. » (Actes V, 29)

   - et d’autre part, nous faire réfléchir sur ce qu’est, en réalité, l’aboutissement d’une société sous une forme gouvernementale démocratique, comme la nôtre, violant effrontément les lois divines.

« Où cette loi (de Dieu) est méconnueviolée par la tyrannie d'un, de plusieurs ou de la multitude, non seulement la société politique est vicieuse, il n'y a plus même de société. Cela est encore plus vrai d'une démocratie que de tout autre gouvernement. » (Cicéron, La république, Livre 1,3)

     Sagesse naturelle d’un païen qui tire pourtant les bonnes conclusions sur les conséquences de la violation des lois divines par la panacée démocratique, qui devrait faire réfléchir les Catholiques accrocs d’hommes politiques et de prétendants aux charges gouvernementales ne voyant que la démocratie à proposer à leurs adeptes.

     Devant ce constat de délabrement moral et de laxisme ambiant, cet article vise à remettre en mémoire ou à faire découvrir, selon l’exhortation de Saint Paul à Timothée, l’enseignement donné par Dieu et par l’Eglise sur ces pratiques immorales ou qui les favorisent (4), non moins que les graves dangers qu’ils représentent dans l’ordre du salut éternel.

« Annonce la parole, insiste à temps et à contre-temps, reprends, supplie, menace en toute patience et doctrine. Car viendra un temps où les hommes ne supporteront plus la saine doctrine ; mais, selon leurs désirs, ils amasseront des maîtres autour d’eux, éprouvant une vive démangeaison aux oreilles ; et détournant l’ouïe de la véritéils se tourneront vers les fables. » (II Timothée IV, 2-4)

     Ces paroles de Saint Paul faisant allusion à l’insupportabilité de la « saine doctrine » n’étant pas démenties par les faits contemporains, il est donc convenable « d’annoncer la parole » en précisant, pour ceux dont la largeur d’esprit serait de l’ordre du Grand Canyon et la moralité en dessous de la ceinture et qui, en conséquence, trouveraient les textes et les articles de ce blogue imbuvables pour leur sensibilité, que je n’ai pas ouvert ce blogue pour plaire aux débauchés et aux luxurieux, aux laïcs et religieux libéraux, aux négateurs de Dieu, ni pour pratiquer le très hypocrite politiquement et religieusement corrects par des propos ambigus et des circonlocutions de circonstances, ni pour être complaisant envers ce qui doit être dénoncé sans haine mais avec fermeté, dans le but de ratisser large et d’augmenter le nombre de mes visiteurs, mais pour appeler chat…un chat et, s’il plaît à Dieu, d’en ramener certains à résipiscence, après réflexion sur la conduite de leur propre vie. Mais aussi pour rappeler ce que le clergé et tout chrétien normalement constitué devrait enseigner et propager, en ce domaine, sur site Internet ou dans les prêches en Eglise, compte tenu de l’état de déliquescence morale de la société dans toutes ses composantes sociales et jusqu’à l’intérieur des Eglises.

(A suivre…« L’adultère - 1 »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini

 

(3) Théorie qui vise à inculquer dans l’esprit de la jeunesse la négation de la différence naturelle des sexes, en introduisant une distinction entre le sexe qu’il reçoit à la naissance et le détermine dans le genre masculin ou féminin, et l’identité sexuelle qui résulterait d’une perception subjective de son sexe, et de son orientation sexuelle qui serait le produit d’une culture et d’un conditionnement social. Cette théorie pseudo-scientifique, s’inscrivant dans un plan et une logique de changement de paradigme attelé à faire table rase de ce qui reste de culture et de morales chrétiennes, n’est qu’une énième exhalaison de la gnose et de la Kabbale  lucifériennes en milieu chrétien pour, par cette théorie, subvertir la différence naturelle des sexes, en formant et orientant les esprits et les intelligences en formation vers la nature androgyne de l’être humain, et, par le brouillage des genres, à justifier les pratiques ignobles et bestiales de Sodome, le ''mariage'' gay et, à terme, la dissolution de la famille traditionnelle. A ce stade de machiavélisme et de perversité on ne parle plus d'intelligence humaine mais de fosse septique. Cette théorie du genre (gender en anglais) obligatoire dans les lycées français est enseignée dans les manuels scolaires de Sciences de la Vie  et de la Terre (SVT).

(4) Surtout ne pas commettre l’erreur de confondre les enseignements magistériels de l’Eglise avec les scandales sexuels d’ecclésiastiques ou de laïcs catholiques méprisant les commandements pourtant clairs de l’Eglise et de Dieu. L’Eglise n’a jamais enseigné de telles pratiques mais les a toujours condamnées. Le vice et l’immoralité ne sont pas dans les enseignements dispensés mais dans les passions désordonnées ou le manque de foi véritable de ces personnes, à quelque niveau hiérarchique où ils se situent. Pas plus que les habitants de Corinthe n’auraient pu se prévaloir de l’incestueux de l’Eglise de Corinthe pour dénigrer ou refuser les enseignements de Saint Paul.

 

Mis sur un autre blogue le 28 novembre 2012

 

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