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mardi 14 juin 2022

La Contre-Révolution, qu'est-ce à dire ? - 1


LA CONTRE-REVOLUTION, QU'EST-CE A DIRE ? - 1

 

     S’agit-il d’en appeler à « Aux armes citoyens ? » ou « A la Révolution ? » comme certains agitateurs ou inconscients le réclament, ici ou là, sur des forums catholiques ou ailleurs ? Agir de la sorte serait toujours faire le jeu de la Révolution car comme on l’a dit, elle est un « état permanent » : elle se nourrit d’agitations et de révoltes qui constituent son sang, sa vie. Elle est donc toujours à l’œuvre en suscitant, durant les périodes d’apparentes accalmies, des oppositions préparant les agitations et les révoltes de demain avec l’aide « d’idiots utiles catholiques ou non » pour lui faire faire un pas de plus vers son objectif final. Elle ne peut être que permanente car son but, son horizon final, n’est rien d’autre que la domination mondiale qu’elle se doit d’assouvir et ensuite préserver sous un régime dictatorial pénétré de spiritualité luciférienne, en faisant table rase de tout ce qui pourrait rappeler un passé authentiquement chrétien. La Révolution se veut - sous le masque démocratique, libéral et républicain – catholique, c’est-à-dire universelle selon l’étymologie, en se substituant à l’Eglise catholique qui a seule vocation universelle. 

     La contre-révolution n’est pas pour autant passive, elle est aussi une action car : 

- Elle consiste à reconquérir les intelligences et les cœurs pour les orienter vers Dieu, source de tout bien véritable, pour que ceux-ci soient mus dans l’action contre-révolutionnaire par deux vertus théologales (1) : la Vérité et la charité. 

- Elle implique aussi d’avoir une bonne connaissance de ce qu’est le mal qui ne procède pas seulement de la faiblesse humaine personnelle, mais aussi du mal organisé, voulu et impulsé dans la société par l’action diabolique des têtes pensantes du complot judéo-maçonnique antichrétien aidées par une kyrielle de supplétifs appartenant aux diverses composantes religieuses et philosophiques, ignorants du vrai but poursuivi ou volontairement impliqués, et de le mettre en évidence. Pour ce faire : 

- Elle s’attache indéfectiblement à faire connaître l’enseignement des Papes qui ne peuvent se contredire sur des sujets idéologiques ou à connotations philosophiques, et justement condamnés par l’Eglise car ayant une incidence directe sur la foi et les mœurs (leur domaine de compétence) et en connexion avec eux. 

     Les Papes, lorsqu’ils sont vraiment Papes et pas des usurpateurs ou des antipapes ne peuvent se contredire ou errer, aussi bien dans l’exercice de leur magistère ordinaire que dans celui de l’exercice extraordinaire ou ex cathedra. L’un, ordonné aux besoins et à la conduite journalière du troupeau de Dieu exilé au milieu de ce monde, l’autre, généralement ordonné à la proclamation des dogmes, de manière plus solennelle, mais peu fréquent dans l’histoire de l’Eglise. C’est le même Esprit qui agit dans ces deux expressions du Magistère et, dans ces deux exercices, l’Eglise est assistée de Notre-Seigneur comme il l’a promis, avant de retourner au ciel après sa Résurrection.

« Allez donc, enseignez toutes les nations les baptisant au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit ; leur apprenant à garder tout ce que je vous ai commandé : et voici que je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la consommation du siècle. » (St Matthieu XXVIII, 19)

     Pour mener le combat contre-révolutionnaire, tel qu’il est présenté, il faut donc bien connaître son ou ses ennemis. Après plus de deux siècles de formatage laïc, qui n’est autre que l’application pratique de l’enseignement et des principes révolutionnaires dans la société, depuis l’école jusqu’à l’Université. Il est donc nécessaire pour un Catholique, et pour tout homme de bonne volonté, de réformer son intelligence sur des principes moraux et philosophiques chrétiens et d’aider, dans la mesure du possible, les autres en ce sens.

     Rappelons-nous que le désir de sainteté chrétienne ne se limite pas seulement au don de piété, mais aussi à ceux de sagesse, d’intelligence, de science, de force, de conseil : tout ce qui, dans un monde sécularisé, peut contribuer à l’accomplissement de nos devoirs de chrétiens.

(A suivre…« La contre-révolution, qu'est-ce à dire ? – 2 »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini

 

(1) On les appelle théologales parce que Dieu est leur objet, et elles ont leur unique source en Dieu.

 

 

mercredi 8 juin 2022

Les Exercices spirituels de Saint Ignace de Loyola - 5 : L'efficacité des exercices spirituels de Saint Ignace


LES EXERCICES SPIRITUELS DE SAINT IGNACE DE LOYOLA - 5

 

L’EFFICACITE DES EXERCICES SPIRITUELS DE SAINT IGNACE

     Lors du dernier article nous avons remarqué l’ancienneté de la pratique des Exercices Spirituels, même si le nom et la méthode n’étaient pas ceux que nous lui donnons aujourd’hui. Considérons maintenant leur merveilleuse efficacité en ce qui concerne la réforme et le progrès des âmes.

     Pour inciter les fidèles et les membres du clergé séculier et régulier à apprécier l’utilité et l’opportunité de ces saintes retraites, le Pape Pie XI en appelait à considérer le mal de ce temps dans lequel ils vivaient et auquel ils étaient confrontés.

« Le mal le plus grave dont il souffre, source de misères fécondes, que déplore tout cœur bien né, c’est cette légèreté, cette absence de réflexion, cause des égarements des hommes. »

     Cette « légèreté », cette « absence de réflexion » qui égarent les hommes et se traduisent par le besoin sans répit ni mesure de se répandre au dehors, avec comme corollaire :

     - une faim insatiable de richesses et de plaisirs faciles qui l’engage dans les biens extérieurs et passagers qui aboutit invariablement à :

     - l’atténuation progressive dans le cœur humain du désir des biens supérieurs, au point de l’éteindre, et qui font nécessairement sortir de sa pensée les vérités éternelles, les lois divines et jusqu’à Dieu lui-même, unique principe et fin unique de toute créature.

     Pour lutter contre ce mal, rien de tel que le trésor des Exercices de Saint Ignace qui sont l’exact contre-pied des lacunes que nous venons de considérer ; en effet, ceux-ci prennent en compte non seulement l’esprit, mais aussi la volonté, les passions, l’activité humaine et l’âme tout entière.

     L’ESPRIT humain, souvent faible dans ses jugements et se laissant fréquemment aller à l’illusion, est invité par une remarquable gymnastique intellectuelle à :

     - l’effort et non à se répandre au dehors.

     - un examen attentif de nos pensées, de nos paroles et de nos actes.

     - Une introspection diligente,

     - Résoudre les problèmes à loisir, à les peser avec justesse.

     LA VOLONTE, cette faculté appétitive ou de désir, aveugle en elle-même, et qui doit être éclairée par l’intelligence, devient ferme et vigoureuse dans la poursuite de son objet : la fin, c’est-à-dire le bien ou Dieu, le souverain Bien.

     LES PASSIONS, ainsi dénommées parce que nous les subissons, dont l’origine sont l’amour et la haine ; elles sont aussi les mouvements des deux appétits nommés concupiscible et irascible qui doivent se soumettre à la raison.

     L’ACTIVITE HUMAINE qui reçoit de la pensée une règle sûre et efficace pour lui permettre d’œuvrer pour le bien commun, en harmonie avec les lois divines.

     L’ÂME, venant de Dieu et devant obligatoirement retourner à Dieu pour sa béatitude ou sa damnation, souillée par ses péchés, est aidée à atteindre les hauteurs de sa noblesse originelle d’image de Dieu.

     Alors que notre société insensée et engluée dans la matière cherche une paix sociale, politique et religieuse impossible en rejetant ou s’éloignant toujours davantage des prescriptions de Dieu et de son Christ, que d’autres, qui n’ont pas encore renié complètement leur baptême et les grâces afférentes, la recherche périlleusement en ayant recours aux suggestions et illusions d’un faux mysticisme charismatique d’origine notoirement protestante et pentecôtiste, les uns et les autres, montrant par là-même leur « légèreté » et leur « absence de réflexion » le Saint Père, afin que nous ne recherchions pas la paix où elle n’est pas, nous rappelle que dans la sérénité du ciel et le silence de la terre, pendant que le Verbe de Dieu prenait la nature humaine, un hymne céleste retentissait nous invitant, pour obtenir cette paix tant désirée, à tourner nos regards dans la bonne direction et où se trouve Celui qui seul peut la donner :

« Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et sur la terre paix aux hommes de bonne volonté. » (St Luc II, 14) (1)

     Le Pape Pie XI nous assure que cette annonce de la paix chrétienne qui est la paix du Christ dans le règne du Christ – formulée par les autorités célestes compétentes, la multitude des Saints Anges – retentira, pour commencer, profondément dans les âmes des fidèles si ceux-ci :

« S’éloignent du tumulte et des vanités de la vie moderne pour méditer à loisir dans le secret d’une retraite silencieuse les vérités de la foi et les exemples de Celui qui a porté la paix au monde et la lui a laissée comme son héritage. »

     En effet, Notre-Seigneur Jésus-Christ déclara :

« Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix JE VOUS LAISSE LA PAIX, JE VOUS DONNE MA PAIX ; mais ce n’est pas comme le monde l’a donne que je vous la donne moi-même (…) » (St Jean XIV, 27) (2) 

(A suivre…« Conseils pour les Exercices Spirituels »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini

 

(1) Ce texte est cité par le Pape.

 

(2) Le Saint Père ne cite que la partie soulignée, mise en majuscule.

 

- C’est moi qui mets en gras dans les textes

 

mardi 24 mai 2022

Les Exercices Spirituels de Saint Ignace de Loyola : Pourquoi des Exercices Spirituels ?



 LES EXERCICES SPIRITUELS DE SAINT IGNACE DE LOYOLA - 1

 

POURQUOI DES EXERCICES SPIRITUELS ?

 

     Dans une France anciennement chrétienne, imitant désormais un monde avide de biens et de jouissances purement temporels, obnubilée par les plaisirs et les voluptés de toutes sortes, mettant sa gloire dans ce qui constitue sa honte, et marchant à vive allure vers le châtiment que lui mérite son apostasie, nous devons, malgré toutes les pressions générées par un environnement humain indifférent et délétère, voire hostile, travailler à notre perfectionnement chrétien, à notre sanctification et opérer notre salut avec crainte et tremblement selon la pressante exhortation de saint Paul :

« Ainsi, mes biens aimés, comme vous avez été toujours obéissants, ayez soin, non seulement en ma présence, mais beaucoup plus maintenant en mon absence, d’opérer votre salut avec crainte et tremblement » (Philippiens II, 12)

     Comment souscrire pleinement à ces paroles, parvenir à un tel sérieux dans notre vie chrétienne en vivant dans un milieu ambiant où le libéralisme politique, social, religieux, voire familial, favorise davantage le relâchement et la désinvolture que l’abnégation dans le travail de sanctification ? Dans un milieu qui affiche de plus en plus son hostilité à l’égard de ceux qui, délaissant les chimères du monde, ne veulent plus savoir qu’une seule chose « Jésus crucifié » selon la belle expression de Saint Paul ? :

« Car je n’ai pas jugé savoir autre chose parmi vous que Jésus-Christ, et Jésus-Christ crucifié » (I Corinthiens II, 1)

     Comment continuer à vivre en soldat du Christ et Lui accorder la primauté sur toutes choses avec un entourage modelé intellectuellement par tous les moyens modernes d’information et d’intoxication, et subtilement orienté par la frénésie des sondages qui, s’il fallait les croire, mettrait en évidence l’incroyable mais alors bien réelle versatilité des sondés ne comprenant plus, ne concevant plus choses d’ici-bas autrement que par ces incontestables et sempiternelles duperies que sont le dialogue, le compromis et le consensus dans les relations humaines qu’elles soient politiques, sociales ou religieuses. Là, où il faudrait plutôt être déterminé à combattre sans cesse pour l’honneur de Dieu et de son Evangile afin de « réduire en servitude toute intelligence, sous l’obéissance du Christ » comme le fit et l’enseigna Saint Paul :

« Les armes de notre milice ne sont point charnelles, mais puissantes en Dieu pour la destruction des remparts ; détruisant les projets et toute hauteur qui s’élève contre la science de Dieu ; et réduisant en servitude toute intelligence, sous l’obéissance du Christ. » (II Corinthiens X, 4,5)

     Pour mener avec succès un tel combat et résister à un tel courant, il existe une arme de choix : ce sont « Les Exercices spirituels de Saint Ignace de Loyola »

     Bien sûr, il existe d’autres méthodes de spiritualité. Par exemple, celle des Bénédictins, des Chartreux, des Salésiens, mais, sans vouloir en aucune manière les déprécier, nous avons sur cette question un avis autorisé : celui de l’Eglise qui par la voix du Pape Pie XI s’exprime de la façon suivante :

« Or, la preuve est faite, parmi toutes les méthodes, louables assurément, puisqu’elles sont fondées sur les principes d’une saine ascèse catholique, il en est une qui a toujours tenu le premier rang, honorée de l’approbation entière et maintes fois répétée du Saint Siège, illustrée par les éloges de personnages aussi illustres par leur science des choses divines que par leur sainteté, qui a produit enfin des fruits innombrables de vertu pendant près de quatre siècles : c’est la méthode de Saint Ignace de Loyola, celui qu’il nous plaît d’appeler le Maître principal et le spécialiste des Exercices Spirituels. Son « admirable livre des Exercices (…) s’est imposé avec éclat comme le code le plus sage et le plus universel des lois du salut et de la perfection des âmes, comme la source intarissable de la piété la plus élevée et la plus solide, comme un aiguillon irrésistible et un guide très averti pour aider les âmes à se réformer et atteindre les sommets de la vie spirituelle. » (Encyclique Mens Nostra du 20 décembre 1929)

 

(A suivre… « Le code le plus sage et le plus universel »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini

 

- C’est moi qui mets en gras dans le texte. 

 

Mis sur un autre blogue le 29 octobre 2014

jeudi 5 mai 2022

Protection contre l'illuminisme luciférien en milieu catholique - 2 : Les avertissements de Saint Jean de la Croix - 1


PROTECTION CONTRE L’ILLUMINISME LUCIFERIEN 

EN MILIEU CATHOLIQUE - 2

 

LES AVERTISSEMENTS DE SAINT JEAN DE LA CROIX - 1 

 

     Quoi qu’il en soit des motivations réelles ou des états d’âme des ‘’messagers’’ concernant la réception ou la recherche de communications extraordinaires, voici ce qu’il dit dans ses œuvres spirituelles « la Montée du Carmel » : 

« Tout d’abord, la perfection de la foi qui doit régir l’âme est amoindrie, et c’est déroger grandement à ses lois que d’adhérer aux manifestations extraordinaires qui se produisent dans les sens ; comme nous l’avons dit la foi est au-dessus de tous les sens. Voilà pourquoi l’âme qui ne ferme pas les yeux à tout ce qui lui vient par les sens s’éloigne du moyen qui la conduisait à l’union divine (…) Ces communications sont un obstacle pour l’esprit si on ne les rejette pascar l’âme s’y arrête et l’esprit ne prend pas son essor vers l’invisible (…) L’âme apporte peu à peu un sentiment de propriété à ces communications ; elle ne marche pas dans la voie du renoncement et du dénuement spirituel (…) L’âme perd insensiblement l’effet spirituel que ces manifestations causent dans son sens intérieur; elle s’attache à ce qu’elles ont de sensibles, à ce qu’il y a de moins importants (…) » 

     Loin d’être une marque, un gage de haute spiritualité, l’adhésion à ces diverses communications extraordinaires sont un « amoindrissement de la perfection de la foi » car la foi véritable est une vertu théologale, une vertu surnaturelle. La voie sécurisée d’accès à Dieu étant celle « du renoncement et du dénuement spirituel »

     La foi est donc au-dessus de tous les sens humains tels que la vue, l’ouïe, l’odorat, le goût et le toucher qui relèvent du sensible, de la nature.

     Elle ne s’appuie ni sur l’évidence qui frappe les sens comme peut le faire la force d’une démonstration en science, ni sur le raisonnement propre de l’homme. 

     Elle s’appuie uniquement sur la confiance au témoignage d’une personne : la Personne de Jésus-Christ. Elle est donc, avant toute autre chose, l’adhésion surnaturelle de l’intelligence à la Vérité de Dieu révélée par Jésus-Christ : Dieu fait homme.

     Elle ne doit surtout pas être confondue avec « le sentiment religieux aveugle émergeant de la subconscience sous la pression du coeur (…) » comme l’enseigne le Pape Saint Pie X dans son Motu proprio Sacrorum antistitum, du 1er septembre 1910, appelé « Serment antimoderniste » concernant la foi, et destiné à combattre le modernisme dans l’Eglise, que tous les clercs ont dû prononcer lors de leur ordination et avant d'être de futurs ''papes'' : Serment qu'ils ont tous trahis, depuis Vatican II, par leurs actes et leurs enseignements. 

« Je tiens très certainement et professe sincèrement que la foi n'est pas un sentiment religieux aveugle qui émerge des ténèbres du subconscient sous la pression du cœur et l'inclination de la volonté moralement informée, mais qu'elle est un véritable assentiment de l'intelligence à la vérité reçue du dehors, de l'écoute, par lequel nous croyons vrai, à cause de l'autorité de Dieu souverainement véridique, ce qui a été dit, attesté et révélé par le Dieu personnel, notre Créateur et notre Seigneur. » 

   A comparer avec le fondement non catholique de la foi de Jean Paul II :

 « Je n’ai jamais considéré ma foi comme traditionnelle (…) A considérer en toute objectivité ma propre foi, j’ai toujours constaté qu’elle n’avait rien à voir avec un quelconque conformisme, qu’elle était née dans les profondeurs de mon propre moi, qu’elle était aussi le fruit des efforts de mon esprit cherchant une réponse aux mystères de l’homme et du monde. » (in André Frossard : N’ayez pas peur, Paris 1982, p.40-41). 

   Le Serment antimoderniste que nous confirmons quant à sa source et sa réception, en récitant « l’Acte de foi » dans la prière du matin :

« Mon Dieu, je crois fermement toutes les vérités que vous avez révélées, et que vous nous enseignez par votre Eglise, parce que, étant la Vérité même, vous ne pouvez ni vous tromper, ni nous tromper. »

     Dans la foi ce n’est pas le cœur mais l’intelligence qui intervient parce que comme le dit Saint Pie X, elle est « adhésion (ou assentiment) surnaturelle de l’intelligence à la vérité révélée et reçue par l’enseignement donné par l’Eglise » car elle nécessite, comme le dit le Pape, d’être « reçue du dehors, par l’écoute » par ceux qui sont les interprètes et les dispensateurs de cette vérité révélée, et non « des profondeurs de mon propre moi (…) le fruit des efforts de mon esprit » de Jean Paul II.

     D’où la nécessité, afin de ne pas errer, pour tous les dispensateurs de ‘’Messages célestes’’ et ceux qui les écoutent et les propagent, de ne pas sortir de cette définition de la foi enseignée par le Magistère infaillible de l’Eglise. Et surtout, ne pas vouloir agir indépendamment des conseils ou des avertissements de ceux qui ont reçu grâce d’état en ce domaine, pour vouloir se conformer et se fier opiniâtrement à sa volonté propre en cette matière où il est si facile de tomber dans l’illusion. 

                  (A suivre…« Les avertissements de Saint Jean de la Croix – 2 »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini 


 

Introduction à l'histoire des Patriarches - 10 : Le départ du pays natal - 4

INTRODUCTION A L’HISTOIRE DES PATRIARCHES – 10   LE DEPART DU PAYS NATAL – 4 (Genèse, XI, 27 – XII, 5)        Mais par cette stabili...