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dimanche 21 août 2022

Le libéralisme est un péché - 3


Pie IX (1792-1878) Pape de 1846 à 1878, antilibéral. On lui doit l’Encyclique Quanta Cura et Le Syllabus condamnant : le naturalisme, le libéralisme, le panthéisme, le rationalisme, l’indifférentisme, le socialisme, le communisme, les sociétés secrètes, les sociétés bibliques, les sociétés clérico-libérales, etc.

ANTILIBERALISME – 3 

LE LIBERALISME EST UN PECHE - 3

 

II - Dans l’ordre des faits ou dans sa pratique :

     1 -Le libéralisme est un ensemble de faits criminels, conséquences pratiques de ses idées, avec ses maximes, ses modes, ses arts, sa littérature, ses lois, et, selon les époques, des œuvres inspirées et réglées par des principes tels que :

     - L’expulsion et la spoliation des ordres religieux 

     - La corruption et l’enseignement de l’erreur publiquement autorisés que ce soit dans les divertissements, dans les mœurs, dans la presse et les média. 

     - La guerre systématique au catholicisme, à savoir aux catholiques autrefois stigmatisés sous les noms d’ultramontains, cléricaux, réactionnaires…et, aujourd’hui, au catholicisme traditionnel ciblé et stigmatisé du nom ''d’intégriste'' (1) dans l’intention, dans un premier temps, de le rendre odieux, par amalgame, et de créer un climat réprobateur à son encontre. Ensuite, probablement, car instruits que nous sommes depuis l’origine du christianisme jusqu’à nos jours, par les méthodes des ennemis du Christ et du catholicisme, et connaissant leur ''très haut degré de moralité'' déjà bien attesté présentement, je peux penser qu’ils trouveront bien quelques Judas, ou un quelconque Néron, pour les mettre définitivement au ban de la société, en leur attribuant un ou plusieurs crime(s) – religieux ou politique(s) (2) - ou en légalisant, à dessein, des pratiques sociales ou religieuses violant délibérément les lois divines et en les imposant, au mépris des consciences, sous peine de délits passibles des tribunaux (suivez mon regard). Devant de telles bassesses et iniquités, il faut faire siennes les paroles de Saint Pierre et des apôtres sommés par les autorités juives de désobéir à l’ordre de Notre-Seigneur d’enseigner le peuple, en leur intimant de cesser d’enseigner au nom de Jésus. Dans ces circonstances, ils répondirent :

« Il faut plutôt obéir à Dieu qu’aux hommes ». (Actes V, 29)

     Pour sa part, le catholicisme dit conciliaire, traître au dépôt de la foi laissé par ses Prédécesseurs, déguisé en catholicisme officiel, imbu, pénétré, gangrené d’idéaux judéo-maçonniques (de Kabbale, c’est-à-dire la forme juive de la gnose, et de gnose) saupoudrés d’Evangile, et envahi par le dissolvant délire charismatique catholique ou Pentecôtisme luciférien de lEglise '' toute d’amour '' dite Eglise de Saint Jean. Ce délire illuministe devant, dans l’optique illuministe pentecôtiste et charismatique, se substituer à l’Eglise dite autoritaire de Saint Pierre. Je sais, cela ne fera pas plaisir à certaines personnes et me fera sans doute perdre des lecteurs mais les choses et les êtres ne sont que ce qu’ils sont et rien d’autre, sauf changement de forme ou conversion.

     Que mon lecteur récalcitrant prenne le temps de la réflexion avant de tout jeter à la poubelle et d’examiner les faits intervenus et connus de tous, depuis le Concile Vatican II, en commençant par poser le principe de contradiction, car là où il y a contradiction avec la Sainte Ecriture ou le Magistère de l’Eglise, il y a erreur. Ce principe est le premier principe de la logique majeure dont tous les autres principes dépendent. Il se présente ainsi :« Une même chose ne peut pas être à la fois niée et affirmée du même sujet sous le même rapport » Exemple : Je ne peux pas dire que l’eau est chaude et froide à la fois sous le rapport de la température. Je ne peux le dire que sous un autre rapport, celui du temps ou de la durée.

     Au stade actuel, l’orientation spirituelle de l’Eglise conciliaire ne représente plus un réel danger pour la Secte libérale, mondialiste et dictatoriale mais, trouve en elle, et en elle seule, dans ce qui porte encore le nom de Catholique, la caution et le soutien religieux nécessaires pour la construction de son Nouvel Ordre Mondial, cette tour de Babel des temps modernes et, à terme, si Dieu le permet en guise de châtiment pour l’apostasie des nations, sa religion luciférienne universelle déjà mise en branle par le délire charismatique catholique d’origine protestante.

     2 - Le libéralisme est donc un péché contre tous les commandements de Dieu et de l’Eglise, parce qu’il les transgresse tous. Il est la transgression universelle et radicale de la loi divine car il autorise toutes les infractions. 

     3 - Le libéralisme est l’immoralité radicale : 

     - en détruisant la règle fondamentale de toute moralité : la raison éternelle de Dieu s’imposant à la raison humaine.  

     - en consacrant le principe absurde de la morale indépendante qui n’est autre que la morale sans loi, la morale libre, c’est-à-dire la morale sans morale puisque l’idée de morale implique non seulement l’idée de direction, mais possède essentiellement celle de frein et de limite.  

     - en validant, dans tout son développement historique, l’infraction de tous les commandements de Dieu. 

(A suivre… « Le libéralisme est un péché – 4 »…si Dieu veut)

René Pellegrini

(1) C’est grotesque d’être médiatisé sous le nom volontiers méprisant d’intégriste, en défendant par fidélité aux lois de Dieu et de l’Eglise leurs enseignements moraux et sociaux lorsque, de manière disproportionnée et néfaste par rapport aux dramatiques conséquences et retombées humaines et sociales, on se veut intégriste et propagandiste forcenés et endiablés de ces contenus négationnistes et terriblement destructeurs de tout ordre familial et social que sont, le libéralisme, la laïcité révolutionnaire et les Droits de l’homme - surtout sans Dieu - avec la panoplie des pestilences morales et sociales issues de ces principes ayant germés dans des cerveaux en état de putréfaction avancée et tout à la gloire du père du mensonge qu’est Satan.

(2) Qu’il soit bien clair que de telles accusations seraient mensongères et iniques pour ce qui me concerne, car mon christianisme n’est pas de déambuler dans la rue le poing levé vers le ciel, de comploter pour renverser l’Etat, ni d’appeler le peuple à la révolte ; mais de rester sagement à l’écart de ces tumultes et désordres récurrents dont le souffle de l’enfer n’est que trop présent ; non par crainte, non par pusillanimité mais parce que la pourriture morale des illuminés qui dirigent la France et la masse énorme des péchés du peuple est telle que désormais la solution se situe au niveau surnaturel, certainement pas au niveau humaniste et naturaliste - voulu par la judéo-maçonnerie et leurs agents révolutionnaires - et vraie cause des problèmes, de leur continuation avec leurs malheurs présents et futurs de la société. Ces accusations seraient encore mensongères et iniques parce que Trotski, Lénine, Staline ces grands massacreurs de l’histoire, et un gourou du mondialisme tel que M. Attali le caméléon, le génocidaire prédicateur de pandémie, d’avortement, de suicide et d’euthanasie et ceux qui leur ressemblent, ne sont en aucun cas mes maîtres et guides idéologiques et spirituels. Mon Maître et mon exemple à imiter - autant que la faiblesse humaine le permet - c’est Jésus-Christ et, entre tous ces terroristes psychopathes et Celui-ci, il y a un véritable abîme en actes et en paroles.

 

Mis sur un autre blogue le 5 septembre 2013

 

vendredi 19 août 2022

La Royauté du Christ sur les sociétés civiles


LA ROYAUTE UNIVERSELLE DE JESUS-CHRIST - 17

 

LA ROYAUTE DU CHRIST SUR LES SOCIETES CIVILES

 

     Bien que cette royauté du Christ puisse être refusée individuellement, familialement et socialement, elle concerne, par droit de conquête et de nature de Jésus-Christ, toutes les nations qu’elles soient chrétiennes ou non chrétiennes.

 

     Les sociétés civiles rendent manifeste l’acceptation, sur elles-mêmes, de cette royauté lorsqu’elles :

 

     * Rendent à Dieu l’hommage suprême qui lui est du.

 

« Offrez au Seigneur, familles des nations, offrez au Seigneur la gloire et l’honneur ; offrez au Seigneur la gloire due à son nom (…) » (Psaumes XCV, 7-8 ; 96, 7-8 dans les Bibles protestantes)

 

     La France, en particulier, répond-elle à cette exhortation de rendre gloire et honneur à Dieu lorsqu’elle le découronne en lui refusant, par la laïcité et l’apostasie qui l’accompagne, de le voir régner sur la société française ? Lorsqu’elle piétine allègrement ses lois morales, s’en fait une gloire en proposant des mœurs païennes et révoltantes comme des avancées sociétales ? Lorsqu’elle permet le blasphème en paroles et en actes dans la littérature, les chansons, la peinture, la sculpture, le cinéma, etc. ?

 

     Comment le pourrait-elle lorsque le peuple, majoritairement ‘’chrétien’’, remet le pouvoir politique entre des mains judéo-maçonniques ou révolutionnaires (c’est tout comme), ennemis du Christ et de sa Royauté ? Aujourd’hui, dire :

 

« Nous sommes en République ! » équivaut à dire : « Nous sommes en judéo-maçonnerie ! » puisqu’elle est sa fille.

 

     * Font remonter jusqu’à lui l’origine première :

 

      - de leur autorité assurée qu’elles sont de sauvegarder ainsi les garanties du commandement en haut,

 

      - de leurs droits avec les sentiments de soumission et de dignité chez ceux qui doivent obéir.

 

« Que toute personne soit soumise aux autorités supérieures : car il n’y a pas d’autorité qui ne vienne de Dieu, et celles qui existent ont été instituées par Dieu. C’est pourquoi celui qui résiste à l’autorité résiste à l’ordre établi par Dieu ; et ceux qui résistent attirent la condamnation sur eux-mêmes ». (Romains XIII, 1,2)

 

     Concernant la Tribu de Juda de la Nouvelle Alliance qu’est la France, dont l’alliance avec Dieu remonte à 496, au Baptistère de Reims, dont la vocation et la mission divine est de défendre l’Eglise romaine, il faut se poser simplement cette question qui est capitale pour la destinée immédiate de notre pays : parmi les prétendant(e)s à la présidence de la France :

 

     - Lequel ou laquelle, par son programme politique est de nature à poser la France sur un fondement permettant de « rendre à Dieu l‘hommage suprême qui lui est du » alors que tous se réclament de la laïcité qui n’est autre que l’exclusion de Dieu de la vie sociale et politique de notre pays, et des Droits de l’homme qui sont la négation des Droits de Dieu comme le démontre à l’évidence les lois de notre pays ?

 

      - Lequel ou laquelle fait ou ferait « remonter jusqu’à Dieu  l’origine première de son autorité » lorsque nous les voyons tous jouer des coudes pour la recevoir de l’escroquerie intellectuelle et morale du ''peuple souverain'' ?

 

     Pour aimer la France, une conception purement naturaliste et nationaliste est très insuffisante. On aime vraiment ce pays lorsqu’on le considère AUSSI sur le plan surnaturel, selon le fondement sur lequel il a été posé, et la mission divine qui lui a été confiée de « protéger la foi catholique et la liberté religieuse ». Il est donc important et urgent, afin de ne pas se fourvoyer dans de faux combats et s’illusionner sur de fausses et illusoires promesses, de peser les prérogatives de la France et ce qu’elle représente aux yeux de Dieu en lisant ce qu’écrivit le Pape Grégoire IX :

 

« Dieu, auquel obéissent les légions célestes, ayant établi ici-bas des royaumes différents, suivant la diversité des langues et des climats, a conféré à un grand nombre de gouvernements des missions spéciales pour l’accomplissement de Ses desseins. Et comme autrefois Il préféra la tribu de Juda à celles des autres fils de Jacob et comme il la gratifia de bénédictions spéciales, ainsi il choisit la France, de préférence à toutes les autres nations de la terre, pour la protection de la foi catholique et pour la défense de la liberté religieuse. Pour ce motif, la France est le Royaume de Dieu même, les ennemis de la France sont les ennemis du Christ ». (Lettre de 1239, au roi Louis IX ou Saint Louis)

 

     Tel a été le choix de Dieu parmi toutes les nations, avant que vous et moi nous ne soyons nés. En chassant, par la laïcité, Jésus-Christ des institutions françaises, on se constitue « ennemi du Christ » et ce faisant « ennemis de la France ». Il n’est donc pas difficile de reconnaître qui se révèle ennemi du Christ et de la France, déjà dans sa patrie.

 

     Eu égard au fondement qui a été posé, l’ennemi de ce peuple sera aussi, qu’elles que soient ses dénégations, toujours reconnaissable à ceci : son attitude face à la mission divine de la France et la place dévolue à Jésus-Christ dans ce pays. La France révolutionnaire de 1789, sous ses différents masques politiques, s’inscrit en totale opposition avec la France issue de Clovis et patiemment façonnée par la monarchie catholique au cours des siècles qui suivirent.  

 

     Sans ces deux conditions « rendre à Dieu l‘hommage suprême qui lui est du » et « faire remonter jusqu’à Dieu l’origine première de son autorité et de ses droits » il est indécent, mensonger et malhonnête,  pour tout(e) candidat(e) à l’élection présidentielle, de promettre un avenir meilleur pour la France.

 

     Il n’est pas douteux qu’en l’absence de dispositions et de lois sérieuses pour restaurer les droits de Notre-Seigneur sur la société, tous les prétendant(e)s qui se veulent nationalistes ou patriotes ne sont, en dépit de certaines apparences, pas moins révolutionnaires que tous ceux qui les accompagnent sur l’échiquier politique. Un(e) français(e) s’inscrivant dans la tradition chrétienne qui a façonné la France est, avant tout, un défenseur de l’Eglise, un chrétien au service du Christ et patriote, fidèle à la foi de ses Pères en obéissance au quatrième commandement de Dieu

 

« Honorez votre père et votre mère (…) » (Exode XX, 12) (1)

 

     Donc, prudence avec la foison de blogues ou de sites dits nationalistes ou patriotes. Afin de ne pas être entraîné sur une voie de garage, considérez bien la solidité des appuis sur lesquels ils se fondent, ou la priorité de leurs motivations. Ne pas oublier que la France, de part la nature de sa fondation et de sa vocation repose sur deux piliers (2) : le Pape légitime, c’est-à-dire non soumis à la collégialité des évêques qui est une doctrine d’inspiration gallicane, et le Roi très chrétien ou catholique. Nous n’avons ni l’un ni l’autre pour l’instant. C’est Dieu Lui-même qui nous les donnera. Ce sera un miracle, une œuvre divine afin que nul homme ne se glorifie, comme autrefois il suscita le jeune berger David pour abattre le redoutable géant philistin Goliath, le juge Gédéon et ses 300 soldats pour mettre en fuite 135000 Madianites, et la jeune bergère Jeanne d’Arc pour chasser les troupes anglaises hors de France.

 

     La France reposant sur deux piliers, c’est la raison pour laquelle la judeo-maçonnerie s’est d’abord attelée à détruire les monarchies catholiques (bouclier de l’Eglise romaine) pour pouvoir ensuite atteindre et infiltrer plus facilement l’Eglise et la détruire si possible (3) ou la faire dériver par influence, en lui apportant les changements nécessaires pour la faire entrer dans un processus œcuménique, afin de la faire œuvrer à une fausse unité ecclésiale, en contradiction avec l’Encyclique Mortalium Animos du Pape Pie XI, du 6 janvier 1928)  

 

(A suivre…« L’étendue de la Royauté du Christ »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini

 

 

(1) Dans ce commandement, honorer veut dire : aimer, obéir, assister.

(2) Le Pape porte le glaive spirituel, le Roi le glaive temporel (Doctrine des deux glaives du Pape Boniface VIII dans sa Bulle Unam Sanctam, 18 novembre 1302)

(3) La destruction de l’Eglise catholique fut suggérée par les Grands Satrapes et Rabbins de Babylone au XVIe siècle, par une lettre à Chamor, rabbin des Juifs d’Arles (France) « (…) faites vos enfants chanoines et clercs afin qu’ils détruisent leurs églises. »  (mis sur cette page le 24 mars 2020). C’est ce qui s’est fait sans oublier les Francs-Maçons, mais c’est peine perdue car les portes de l’enfer ne prévaudront pas contre elle, c’est la promesse formelle de Jésus-Christ (St Matthieu XVI, 18 ). Cependant, ils pourront en faire apostasier beaucoup.

 

dimanche 31 juillet 2022

La prière un moyen universel


LA PRIÈRE UN MOYEN UNIVERSEL

     La prière est un moyen universel que la bonté divine nous a donné pour subvenir à tous nos besoins.

     Le pêcheur y trouve la grâce de la réconciliation, le faible sa force, le malade sa santé,

     l'affligé sa consolation dans ses peines, l'aveugle la lumière, le tiède la ferveur, le fervent la perfection, le parfait tous les dons de l'Esprit qui lui sont nécessaires pour devenir de jour en jour plus parfait.

     La prière est un bouclier qui nous met à couvert des traits de l'ennemi, c'est un dard dont l'enfer ne peut soutenir la force, c'est une armure céleste qui nous rend forts comme Dieu même.

     Le don de la persévérance finale est un bien que nous ne pouvons mériter : nous sommes assurés de l'obtenir par la prière.

(Père de Clorivière)

 

René Pellegrini

mardi 31 mai 2022

Traité du Saint-Esprit - 10 : L'Esprit du bien et l'Esprit du mal - 1



 TRAITE DU SAINT-ESPRIT – 10

 

L’ESPRIT DU BIEN ET L’ESPRIT DU MAL – 1

 

CHAPITRE 1

 

Ce chapitre s’articule de la manière suivante :

 

      - Deux Esprits opposés se disputent l’empire du monde.

     L’histoire n’est que le récit de leur lutte éternelle. Ce grand fait suppose :

     - L’existence d’un monde supérieur au nôtre ;

     - La division de ce monde en bon et en mauvais ;

     - La double influence du monde supérieur sur la créature inférieure ;


    Quatre vérités fondamentales qu’il faut, avant tout, mettre au-dessus de contestation.

 

I - Deux esprits opposés se disputent l’empire du monde

 

Preuves de leur existence : la foi universelle et le dualisme

 

     Que Deux esprits se disputent l’empire du monde et de la création, ce dogme est écrit en tête de la théologie de tous les peuples et dans la biographie de chaque individu. La révélation l’enseigne. Le paganisme ancien le montre dans l’adoration universelle des génies, bons et mauvais. Le bouddhisme de l’Indien, du Chinois et du Tibétain, le fétichisme du nègre de l’Afrique, comme la sanglante idolâtrie de l’Océanien, continuent d’en fournir la preuve incontestable. Au cœur de la civilisation, non moins qu’au centre de la barbarie, l’expérience le rend sensible dans un fait toujours ancien et toujours nouveau, le Dualisme. (1)

     A moins de nier toute distinction entre la vérité et l’erreur, entre le bien et le mal, entre tuer son père et le respecter, c’est-à-dire, à moins de faire du genre humain un bétail, on est bien forcé de reconnaître sur la terre la coexistence et la lutte perpétuelle du vrai et du faux, du juste et de l’injuste, d’actes bons et d’actes mauvais. Or, ce phénomène est un mystère inexplicable, autrement que par l’existence de Deux esprits opposés supérieurs à l’homme.

     Pour n’en citer qu’une preuve : le sacrifice humain a fait le tour du monde. Il continue, à l’heure qu’il est (2), chez tous les peuples qui n’adorent pas l’Esprit du bien, le Saint-Esprit, tel que la révélation le fait connaître. Mais l’idée du sacrifice humain est aussi étrangère aux lumières de la raison, qu’elle est opposée aux sentiments de la nature. Quoi qu’elle fasse, la raison demeurera éternellement impuissante à trouver un rapport quelconque entre le meurtre de mon semblable et l’expiation de mon péché. Loin de suivre l’instinct de la nature, le père, si dégradé qu’il soit, à toujours frémi, et il frémira toujours, en portant lui-même son enfant au couteau du sacrificateur.

     Cependant le sacrifice de l’homme par l’homme, de l’enfant par le père, est un fait ; il a donc une cause. C’est un fait universel et permanent ; il a donc une cause universelle et permanente. C’est un fait humainement inexplicable ; il a donc une cause surhumaine. C’est un fait qui se produit partout où ne règne pas l’Esprit du bien, il est donc inspiré et commandé par l’Esprit du mal.

     Expliquant seuls le dualisme, ces deux Esprits sont les vrais dominateurs du monde. Ce n’est pas à coup sûr, et nous avons hâte de le dire, qu’ils soient égaux entre eux. Le prétendre serait tomber dans le manichéisme : erreur monstrueuse que la raison repousse et que la foi condamne. La vérité est que ces deux Esprits sont inégaux, d’une inégalité infinie. L’un est Dieu, puissance éternelle ; l’autre, une simple créature, être éphémère qu’un souffle pourrait anéantir. Seulement, par un conseil de son infaillible sagesse, mais dont l’homme ici-bas ne pourra jamais sonder la profondeur, Dieu a laissé à Satan le redoutable pouvoir de lutter contre lui ; et, dans la possession du genre humain, de tenir la victoire indécise. Nous essayerons bientôt de soulever un coin du voile qui couvre cet incontestable mystère.

 

(A suivre…« L’Esprit du bien et l’Esprit du mal – 2 »…si Dieu veut)

 

- C’est moi qui mets les notes ci-dessous et les gras dans le texte.

 

(1) En italique dans le texte. Le dualisme est le système de pensée de ceux qui admettent l’existence d’un double principe : Dieu et la matière (dualisme philosophique) ou d’un principe du bien et un principe du mal (dualisme théologique plus connu sous le nom de manichéisme). Tant sous sa forme philosophique que théologique, sans entrer dans le détail qui ferait l’objet d’un article a lui seul, il doit être rejeté car il est impossible et contradictoire, inutile et dangereux. Afin de ne pas rester lapidaire, juste un point pour faire réfléchir philosophiquement : il est contradictoire car ces deux principes (Dieu et matière) seraient à la fois infinis et finis : Infinis puisqu’ils existeraient par eux-mêmes, et que l’aséité – exister par soi-même sans dépendre d’un autre - entraîne l’infinité ; Finis, car deux infinis s’excluent, en se limitant l’un l’autre.

(2) Les sacrifices humains n’ont toujours pas cessé. Après les sacrifices aux faux dieux Baal et Moloch des sémites, ceux des Aztèques, etc., l’homme moderne, par la Révolution censée assurer le bonheur du genre humain, à évacué Dieu et son Décalogue, s’est mis à sa place, s’est fait dieu – en réalité s’est fait démon – et à produit ses propres tables de la loi : Les Droits de l’homme. Après la mise en application de ces '' Droits '' si humains, par la Terreur sanguinaire et inhumaine dans son propre pays, il les a exportés en mettant l’Europe à feu et à sang avec les guerres napoléoniennes. La machine infernale, indépendante de Dieu, mise en branle a continué ses œuvres avec les révolutions de 1830, 1848 et toutes les autres qu’elle n’a cessé de fomenter, inspirer et déclencher ensuite sans compter, en plus des guerres mondiales, celles que ce Moloch assoiffé de sang des temps modernes active actuellement pour imposer à d’autres peuples la panacée universelle des '' Droits '' garants d’un bonheur futur, en officiant avec sa propre liturgie sacrificielle pour assouvir ses appétits de conquêtes planétaires et ses  passions charnelles : monceaux de cadavres des guerres, charniers ici et là, foudroyage nucléaire d’Hiroshima et de Nagasaki, montagnes de fœtus avortés et incinérés, jetés aux poubelles, utilisés dans des produits cosmétiques ou devenus matériaux de recherche scientifique. Effroyable dégénérescence et pourriture de l’esprit humain, de cet homme qui se fait dieu, dégoulinant de malpropreté morale, accomplissant ses méfaits et donnant le change en s’abritant derrière la position sociale, la notoriété publique, les sourires enjôleurs ou hypocrites, les larges poignées de mains, les fougueuses embrassades et les convenances sociales. Cet homme prétendument civilisé et surélevé par l’esprit des Lumières après toutes les insanités et horreurs déjà produite et qu’il continue de produire avec ces mêmes '' Droits '' en ouvrant les portes de Sodome et Gomorrhe s’efforce, maintenant, avec sa putride spiritualité imbibée de gnose et de kabbale d’ouvrir, celle de la dictature mondiale, des futures tragédies, de l’adoration de l’Antéchrist (3) et des ténèbres de l’enfer. 

(3) Depuis la venue de Jésus-Christ beaucoup d’antichrists sont apparus mais ils n’étaient que des précurseurs ou des figures annonciatrices de l’antéchrist de la fin du monde. L’Antéchrist  n’est pas un être collectif (de même que le Christ) mais un être individuel récapitulant en lui-même les souillures morales et spirituelles de tous les antichrists qui l’ont précédé. Désigné et spécifié par « Homme d’iniquité » ou « Fils de perdition » par Saint Paul, il est appelé Antéchrist par les Catholiques pour signifier qu’il se manifestera, comme l’enseigne cet apôtre, avant (ante) le retour en gloire de Jésus-Christ. Evidemment, il est nécessairement antichrist. Mais, avant son avènement, comme l’indique le Message révélation privée et prophétique de la Salette, doit venir « un avant-coureur de l’Antéchrist avec des troupes de plusieurs nations. » Donc, inutile de s’effrayer pour le 21 décembre 2012, il n’y aura pas de fin du monde. Par contre, qu’il puisse y avoir de très graves événements d’ordre politique, sociaux ou religieux prévus dans l'agenda des planificateurs et Maîtres du monde, à cette date ou autour d’elle, cela n’est pas impossible. Quoiqu'il en soit, faites très attention aux incitations pour participer à des mouvements de foules, genre révolutions ou marches contre ceci ou cela, car tout est mis en œuvre pour susciter, dans tous les pays, des rancoeurs en tous genres, d'infiltrer ces mouvements afin de les faire dériver, par le déclenchement d'affrontements sociaux et ethniques, vers le chaos désormais nécessaire et recherché par les stratèges et collaborateurs fous du mondialisme, pour asseoir et faire accepter leur gouvernement mondial aux peuples et aux nations désemparés. Mondialisme qui, après la sécrétion révolutionnaire du National Socialisme de Hitler et des idéologies communistes soviétiques et chinoises, devient le nouveau visage de la Révolution, et l’instrument de Dieu pour le châtiment des nations apostates et rebelles aux lois divines et aux enseignements de l’Eglise. 

 

René Pellegrini

 

Mis sur un autre blogue le 20 novembre 2012

jeudi 26 mai 2022

Faut-il observer le Sabbat ? - 5 : La non-célébration du Sabbat : Motif 2



 FAUT-IL OBSERVER LE SABBAT ? - 5

Réfutation doctrinale 

LA NON-CELEBRATION DU SABBAT : MOTIF 2

    

DEUXIEME MOTIF :

     Saint Thomas d’Aquin nous enseigne, maintenant, le deuxième motif de non-célébration du précepte du Sabbat juif.

     * Pour nous instruire dans la foi au Rédempteur. Foi dans le Christ, dont la chair ne fut pas corrompue dans le sépulcre.

« C’est pourquoi mon cœur s’est réjoui et ma langue a tressailli, et même ma chair reposera dans l’espérance. Car vous ne laisserez point mon âme dans l’enfer, et vous ne permettrez pas que votre saint voie la corruption. » (Psaumes XV, 9-10 ou 16 : 9-10 dans les Bibles protestantes)    

     Après avoir cité ces deux versets de l’Ecriture, Saint Thomas établit la relation qui existe entre « la chair non corrompue du Christ » et « le repos du Sabbat » dont Dieu voulut l’observation par les Juifs.

« (…) comme en effet les sacrifices de la Loi signifiaient la mort du Christ, ainsi le repos du Sabbat signifiait le repos de sa chair. »

     Les « sacrifices de la Loi » signifiaient « la mort du Christ » ; de même que « le repos du Sabbat » signifiait « Le repos de sa chair ».  C’est la raison pour laquelle nous ne conservons pas ces sacrifices de la Loi car lorsque sont apparues la réalité et la vérité (Le Christ), la figure ou les ombres (les sacrifices de la Loi) devaient disparaître comme l’enseignera Saint Paul aux Chrétiens de Colosses.

« Que personne donc ne vous juge sur le manger ou le boire, ou à cause des jours de fête, ou des néoménies, ou des sabbats ; choses qui ne sont que l’ombre des futures, tandis que le Christ en est le corps» (Colossiens II, 16,17)

     Cependant, comme le fait remarquer Saint Thomas, les chrétiens ne rejettent pas le Sabbat (samedi), mais ils le conservent et le consacrent en l’honneur de la Sainte Vierge Marie.

« (…) toutefois nous conservons le Sabbat en l’honneur de la glorieuse Vierge. » 

     Pourquoi en l’honneur de la Sainte Vierge ?

« Car, nous dit Saint Thomas, en ce jour de la mort du Christ sa foi demeura entière ».

     La Sainte Vierge viendra confirmer au XXe siècle le commentaire de Saint Thomas et sa prédilection pour le samedi, lors de son apparition à Fatima (Portugal), le 13 juillet 1917 (1), en disant :

« Pour empêcher cela (la guerre, la famine et des persécutions contre l’Eglise et le Saint Père), je viendrai demander la consécration de la Russie à mon Cœur Immaculé et la communion réparatrice des premiers samedis du mois. »

     Si on veut bien considérer l’état actuel de notre monde, où la guerre et la famine ne sont visiblement pas « empêchées », bien au contraire, cela prouve, s’il en était encore besoin, à moins de faire de la Sainte Vierge une menteuse, que « la consécration de la Russie » (et pas celle du monde) pas plus, probablement, que « la communion réparatrice des premiers samedis du mois » n’ont été faites par l’Eglise catholique depuis cette époque, selon les demandes formelles de la Sainte Vierge. Ce qui, maintenant, est lourd de conséquences.

 

(A suivre…« La non-célébration du Sabbat : Motif 3 »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini

 

- C’est moi qui mets la note et en gras dans les citations et textes bibliques.

 

(1) Cette prophétie de la Sainte Vierge, avertissant le monde, fut faite trois mois avant que n’éclate la sinistre Révolution d’octobre 1917, avec tous ses crimes, ses persécutions contre l’Eglise, ses goulags et camps de concentration (bien avant Hitler et le nazisme) et la mise en esclavage d’une moitié de la population mondiale, par la propagation planétaire de l’idéologie de l’Union des Républiques Socialistes Soviétiques (URSS).

 

mardi 24 mai 2022

Traité du Saint-Esprit - 8 : Plan du Traité du Saint-Esprit - 2


TRAITE DU SAINT-ESPRIT - 8

 

PLAN DU TRAITE DU SAINT-ESPRIT – 2

 

     Toute cité se divise en deux classes : les gouvernants et les gouvernés. Après les princes viennent les citoyens de deux cités : les hommes. Nous montrons leur existence placée entre deux armées ennemies qui se la disputent, ainsi que les remparts dont le Saint-Esprit environne la Cité du bien, pour empêcher l’homme d’en sortir ou le démon d’y pénétrer.

     Connaître les deux Cités en elles-mêmes et dans leur existence métaphysique, ne suffit pas à nos besoins : il faut les voir en action. De là, l’histoire religieuse, sociale, politique et contemporaine de l’une et de l’autre. Ce tableau embrasse, dans ses causes intimes, toute l’histoire de l’humanité : nous n’avons pu que l’ébaucher. Néanmoins, notre esquisse met en relief le point capital, c’est-à-dire le parallélisme effrayant qui existe entre la Cité du bien et la cité du mal, entre l’œuvre divine pour sauver l’homme, et l’œuvre satanique pour le perdre. Exposer ce parallélisme non-seulement dans son ensemble, mais encore dans ses principaux traits, nous a semblé le meilleur moyen de démasquer l’Esprit de ténèbres et de faire sentir vivement au monde actuel, incrédule ou léger, la présence permanente et l’action multiforme de son plus redoutable ennemi.

     De là résulte, évidente comme la lumière, l’obligation perpétuelle et perpétuellement impérieuse où nous sommes tous, peuples et individus, de nous tenir sur nos gardes, et, sous peine de mort, de rester ou de nous replacer sous l’empire du Saint-Esprit. Cette conséquence termine le premier volume de l’ouvrage et conduit au second.

     Pour que l’homme et le monde sentent la nécessité de se replacer sous l’empire du Saint-Esprit, il faut, avant tout, qu’ils connaissent ce divin Esprit : Ignoti nulla cupido. (1) Une connaissance générale et purement philosophique ne saurait suffire. Il faut une science intime, détaillée, pratique : la donner est le but de nos efforts.

     Après avoir montré la divinité du Saint-Esprit, parlé de sa procession et de sa mission, expliqué ses attributs, nous suivons son action spéciale sur le monde physique et sur le monde moral, dans l’Ancien Testament. Ce travail nous prépare aux temps évangéliques.

     Ici se révèle, dans toute la magnificence de son amour, la troisième personne de l’adorable Trinité. Devant nous se présentent quatre grandes créations : la sainte Vierge, le Verbe incarné (2), l’Eglise, le chrétien. Ces quatre chefs-d’œuvre sont étudiés avec d’autant plus de soin, qu’ils sont toute la philosophie de l’histoire ; car ils résument tout le mystère de la grâce, c’est-à-dire toute l’action de Dieu sur le monde.

     Ce mystère de la grâce, par lequel l’homme devient dieu, (3) est, autant qu’il a dépendu de nous, exposé dans ses admirables détails. Nous disons le principe de notre génération divine, les éléments dont il se compose, leur nature, leur enchaînement, leur développement successif, jusqu’à ce que le fils d’Adam soit parvenu à la mesure du Verbe Incarné, Fils de Dieu et Dieu lui-même. Les vertus, les dons, les Béatitudes, les Fruits du Saint-Esprit, tout le travail intime de la grâce, si peu estimé de nos jours, parce qu’il est bien peu connu, sont expliqués avec l’étendue nécessaire au chrétien qui veut s’instruire lui-même, et au prêtre chargé d’instruire les autres.

     Les béatitudes du temps conduisent à la béatitude de l’éternité. Devenu enfant de Dieu par le Saint-Esprit, l’homme a droit à l’héritage de son Père. Franchissant le seuil de l’éternité, nous essayons de soulever un coin du voile jeté sur les splendeurs et les délices de ce royaume créé par l’amour, régi par l’amour, où tout est, pour le corps comme pour l’âme, lumière sans ombre, vie sans limites, c’est-à-dire communion plénière, incessante du Saint-Esprit aux élus et des élus au Saint-Esprit : flux et reflux d’un océan d’amour qui plongera les élèves du Chrême, alumni Chrismatis (4), dans une ivresse éternelle.

     Tant de bienfaits de la part du Saint-Esprit demandent une reconnaissance proportionnée de la part de l’homme. Nous montrons comment cette reconnaissance s’est manifestée dans la suite des siècles, comment elle doit se manifester encore. Elle brille dans le tableau du culte du Saint-Esprit, des fêtes, des associations, des pratiques publiques et privées, établies en l’honneur du Bienfaiteur éternel, à qui toute créature du ciel et de la terre est redevable de ce qu’elle est, de ce qu’elle a, de ce qu’elle espère : Neque enim est ullum omnino donum absque Spiritu Sancto ad creaturam perveniens. (5)

 

(A suivre…« Les références pour le Traité du Saint-Esprit »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini

 

- C’est moi qui mets en gras, et les notes ci-dessous.

 

(1) Ignoti nullo cupido est une locution latine signifiant : on ne désire pas ce qu’on ne connaît pas.

(2) Le Verbe Incarné c’est le Verbe de Dieu fait chair : Jésus, le Fils de Dieu.

(3) La justification méritée par la Passion de Jésus-Christ a pour but la participation à la nature divine en nous faisant enfants de Dieu par le principe de génération qu’est la grâce.

(4) Elèves oints : élèves ayant reçu l’onction

(5) Il n’est pas possible pour la créature d’y atteindre sans le don du Saint-Esprit.

 

René Pellegrini


 

samedi 21 mai 2022

Traité du Saint-Esprit - 7 : Plan du Traité du Saint-Esprit - 1


TRAITE DU SAINT-ESPRIT - 7 

 

PLAN DU TRAITE DU SAINT-ESPRIT - 1

 

     Quant au plan de l’ouvrage, il est tracé par le sujet. Le Saint-Esprit en lui-même et dans ses œuvres ; l’explication de ses œuvres merveilleuses dans l’Ancien et dans le Nouveau Testament, par conséquent l’action incessante, universelle du Saint-Esprit, et l’action non moins incessante que tient dans le monde de la nature, aussi bien que dans le monde de la grâce, et que doit, sous peine de mort, tenir, dans notre vie, la troisième Personne, aujourd’hui si oubliée et si inconnue, de l’adorable Trinité ; la double régénération du temps et de l’éternité, à laquelle son amour nous conduit : la nature, les conditions, la pratique du culte que le ciel et la terre lui doivent à tant de titres : tel est l’ensemble des matières qui composent ce Traité.

     En voici l’ordre : Deux esprits opposés se disputent l’empire du monde. Comme il est impossible de connaître la Rédemption sans connaître la chute ; de même, il est impossible de faire connaître l’Esprit du bien sans faire connaître l’Esprit du mal. A peine avons-nous dit l’existence du Saint-Esprit, que nous sommes obligés de parler de Satan, dont la noire figure apparaît comme l’ombre à côté de la lumière.

     L’existence de ces deux Esprits suppose celle d’un monde supérieur au nôtre, la division de ce monde en deux camps ennemis, ainsi que son action permanente, libre et universelle sur le monde inférieur. La réalité de ces trois faits établie, nous constatons la personnalité de l’Esprit mauvais, sa chute, la cause et les conséquences de sa chute, par conséquent l’origine historique du mal. 

     Les deux Esprits ne sont pas demeurés dans des régions inaccessibles à l’homme, étrangers à ce qui se passe sur la terre. Loin de là ; maîtres du monde, ils se révèlent comme les fondateurs de deux cités : la Cité du bien et la Cité du mal. Cités visibles, palpables, aussi anciennes que l’homme, aussi étendues que le globe, aussi durables que les siècles, elles renferment dans leur sein le genre humain tout entier, en deçà et au-delà du tombeau. 

     La connaissance approfondie de ces deux Cités importe également à l’homme, au chrétien, au philosophe, au théologien.

     A l’homme, attendu que chaque individu, chaque peuple, chaque époque appartient nécessairement à l’une ou à l’autre ;

     Au chrétien, attendu que l’une est la demeure de la vie et le vestibule du ciel ; l’autre, la demeure de la mort et le vestibule de l’enfer ;

     Au philosophe, attendu que la lutte éternelle des deux Cités forme la trame générale de l’histoire, et seule rend compte de ce que le monde a vu, de ce qu’il voit, de ce qu’il verra jusqu’à la fin, de crimes et de vertus, de prospérités et de revers, de paix et de révolutions ;

     Au théologien, attendu que les deux Cités, montrant en action l’Esprit du bien et l’Esprit du mal, les font mieux connaître que tous les raisonnements.

     Ainsi, les deux Cités sont l’objet d’une étude dont l’importance, peut-être la nouveauté, feront pardonner la longueur.

     La formation, l’organisation, le gouvernement, le but de la Cité du bien ; son roi, le Saint-Esprit, révélé par les noms qu’il porte dans les Livres saints ; ses princes, les bons anges ; leur nature, leurs qualités, leurs hiérarchies, leurs ordres, leurs fonctions, la raison des uns et des autres : autant de sujets d’investigations particulières.

     Elles sont suivies d’un travail analogue sur la Cité du mal. Nous faisons connaître sa formation, son gouvernement, son but ; son roi, Satan, révélé par ses noms bibliques ; ses princes, les démons ; leurs qualités, leurs hiérarchies, leur habitation, leur action sur l’homme et sur les créatures.

 

(A suivre…« Plan du Traité du Saint-Esprit – 2 »…si Dieu veut)

René Pellegrini

 

Mis sur un autre blogue le 11 octobre 2012


 

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