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samedi 14 mai 2022

Prière de Saint François-Xavier



 PRIÈRE DE SAINT FRANCOIS-XAVIER 

 

    Mon Dieu, je vous aime ! 

 Ce n’est pas pour le ciel que je vous aime,

Ni parce que ceux qui ne vous aiment pas,

Vous les punissez du feu éternel.

A la croix, mon Jésus,

Vous m’avez pressé sur votre cœur.

Vous avez enduré les clous, le coup de lance,

Le comble de la honte,

Des douleurs sans nombre,

La sueur et l’angoisse,

La mort…..tout cela pour moi,

A ma place, pour mes péchés.

Alors, ô Jésus très aimant,

Pourquoi donc ne pas vous aimer

D’un amour désintéressé,

Oubliant le ciel et l’enfer,

Non pour être récompensé,

Mais simplement comme vous m’avez aimé ?

C’est ainsi que je vous aime,

Ainsi que je vous aimerai :

Uniquement parce que vous êtes mon Roi,

Uniquement parce que vous êtes mon Dieu.

 

 René Pellegrini

vendredi 13 mai 2022

Fondements de la Royauté du Christ - 1 : Droit de nature



   LA ROYAUTE UNIVERSELLE DE JESUS-CHRIST - 5 

FONDEMENTS DE LA ROYAUTE UNIVERSELLE DU CHRIST - 1 :

DROIT DE NATURE 

 

     Ayant établi sur la Sainte Ecriture la Doctrine du Christ-Roi, ainsi que sa royauté s’exerçant sur toutes les créatures, le Pape Pie XI va maintenant en préciser le fondement. Pour cela, il s’appuie sur Saint Cyrille d’Alexandrie en faisant remarquer : 

     - D’abord, sur quoi elle n’est pas fondée :

     « Il possède, en un mot, la puissance sur toutes les créatures, non  pour l’avoir prise par violenceou  par un autre moyen (…) »

     Et  certainement pas comme un certain ''prophète'' guerrier, adepte du pillage et du cimeterre.

     - Ensuite, à quels titres Il la possède, ce qui lui permet de mettre en évidence un double droit : le droit de nature  et le droit de conquête. Pour aujourd’hui, on s’arrêtera au premier droit :

     1 - PAR DROIT DE NATURE 

     En vertu de ce qu’Il est par son nomson rang et sa naissance, ce que les théologiens appellent : l’union hypostatique (1) avec comme conséquence un devoir d’obéissance à son égard pour toutes les créatures. 

     En effet Jésus-Christ est Roi par nature de toute éternité car il est Dieu incarné. Sa royauté est donc universelle et absolue puisque Notre-Seigneur est, Lui-même, le principe et la fin de toute la Création. Cette royauté, ne surgit pas avec le temps, au moment de sa venue sur terre : elle a toujours été. 

« Je suis l’Alpha et l’Oméga, le commencement et la fin (…) » (Apocalypse XXI, 6). 

     Le « commencement » dont il est question ici ne signifie pas que Dieu aurait eu un début d’existence puisqu’il est éternel. Il s’agit du commencement dans la nature humaine du Verbe de Dieu qui se fait chair. 

« Et le Verbe a été fait chair, et il a habité parmi nous (…) (St Jean I, 14) 

     Il est bien évident que ce « Verbe de Dieu » appelé aussi « Parole de Dieu » est de même substance que Dieu. De même que l’enfant est de même substance que son géniteur. Il y a bien différence des personnes mais identité de substance. Concernant le l’acte créateur du Verbe de Dieu, saint Jean écrit :

« Toutes choses ont été faites par lui ; et sans lui rien n’a été fait de ce qui a été fait » (St Jean I, 3) 

     Avant l’Encyclique « Quas Primas » du Pape Pie XI, en 1925, dans son panégyrique de Saint Emilien, en parlant de cette royauté du Christ, Mgr Pie (1815-1880) fait aussi mention de l’ancienneté de ce premier droit en disant :

« Elle date de loin et elle remonte haut cette universelle royauté du Sauveur. En tant que Dieu, Jésus-Christ était roi de toute éternité ; par conséquent, en entrant dans le monde, il apportait avec lui déjà cette royauté. »

     Ce  droit de nature permet au Pape d’en affirmer les conséquences : 

« Par suite (…) Les anges et les hommes doivent obéir avec soumission à la puissance de cet Homme (…) Le Christ a puissance sur toutes les créatures, bien que durant sa vie terrestre il n’ait pas voulu user de ce pouvoir royal »

     Retenons bien que le ciel et la terre sont concernés par cette royauté bien que, comme le fait observer le Pape, Jésus-Christ n’ait pas voulu « exercer le pouvoir royal » ici-bas. Ce pouvoir royal est bien réel mais la mission de Jésus-Christ, sur la terre, était d’une autre nature que celle d’exercer ce pouvoir qu’il possède légitimement de toute éternité. Cette mission consistait, par amour pour le genre humain, en l’offrande volontaire de sa vie pour la Rédemption des péchés du monde.    

     Etendue au ciel et à la terre, cette royauté s’exerce donc dans l’ordre surnaturel et dans l’ordre naturel. C’est pour cette raison que Jésus-Christ pouvait affirmer avec autorité en envoyant ses disciples évangéliser le monde :  

« Toute  puissance m’a été donnée dans le ciel et sur la terre » (St Matthieu XXVIII, 18) 

     Puissiez-vous, chers lecteurs, vous en convaincre et amender, sans tarder, votre existence en souscrivant à ses commandements. Ce sont aussi vos péchés, aussi noirs et nombreux soient-ils, qu’Il a accepté de porter sur la Croix. C'est encore pour vous, qu’Il a été mis au rang des malfaiteurs sans brancher, et, sans avoir fait aucun mal, a enduré les souffrances morales et physiques, la flagellation et la mort par crucifixion. Il vous a aimé jusqu’à faire le don de sa vie humaine, malgré vos ingratitudes. Pouvait-il faire plus pour vous, pour mériter votre amour et votre obéissance à ses préceptes ?

(A suivre…« Fondements de la royauté universelle du Christ : Droit de conquête »…si Dieu veut)  

René Pellegrini 

 

- C’est moi qui mets en gras dans le texte.

 

(1L’union hypostatique, c’est-à-dire selon la définition dogmatique, l’union substantielle de la nature divine et de la nature humaine en une seule personne, la Personne même de Jésus-Christ, le Fils de Dieu… » (Dictionnaire de Théologie catholique – Tome VI, colonne 438) 

 

Mis sur un autre blogue le 27 avril 2014

mercredi 4 mai 2022

Les prophéties sur la France - 2



LES PROPHETIES SUR LA FRANCE - 2 

 

     Dans l’histoire de l’Eglise nous constatons une vraie et grande lignée de prophètes se succédant sans se contredire. De nombreuses prophéties ont été faites sur la France au cours des siècles. Dans cet article, je n’ai retenu que celles provenant de saints. En voici quelques unes : 

Saint Augustin 430 – Ve siècle

« Toutes les nations furent soumises aux Romains et leurs payèrent le tribut. C’est pourquoi l’Apôtre saint Paul dit que l’Antéchrist ne viendra point dans le monde avant que l’apostasie ne soit arrivée auparavant ; c’est à dire que tous les royaumes assujettis aux Romains n’aient secoué leur joug. Mais ce temps n’est pas encore arrivé ; car, bien que nous voyions l’empire romain en grande partie détruit, cependant, tant que dureront les rois francs qui doivent posséder cet empire, la gloire du nom romain ne périra pas entièrement, car elle vivra dans ces souverains. Quelques-uns de nos docteurs disent même qu’un Roi des Francs possédera l’empire romain dans toute son étendue. Ce roi viendra dans les derniers temps du monde ; il sera le plus grand et le dernier de tous les rois. Après avoir heureusement gouverné son royaume, ce monarque viendra à Jérusalem, et déposera sur le mont des oliviers et son sceptre et sa couronne. Il rendra l’âme à Jérusalem, sur le Mont des Oliviers. Ce sera là la fin et la consommation de l’empire des Romains et des Chrétiens. Et ces mêmes docteurs, s’étayant sur la parole de l’Apôtre, prétendent que immédiatement après l’Antéchrist viendra. - Cette prophétie est extraite du tome VI des oeuvres de saint Augustin : Lib. de Antich. (Attribué à Alcuin). 

Saint Rémy – Ve siècle

     Lors du baptême de Clovis, en 496 « Apprenez mon fils que le royaume de France est prédestiné par Dieu à la défense de l’Eglise Romaine qui est la seule véritable Eglise du Christ…Il sera victorieux et prospère tant qu’il sera fidèle à la Foi romaine. Mais il sera rudement châtié toutes les fois qu’il sera infidèle à sa vocation. » (Flodoard, Historia Ecclesiae Remensis) 

     A la fin de l’allocution de Saint Rémy « Vers la fin des Tempsun descendant des rois de France régnera sur tout l’antique empire romain. Il sera le plus grand des rois de France et le dernier de sa race. Après un règne des plus glorieux, il ira à Jérusalem, sur le mont des oliviers, déposer sa couronne et son sceptre, et c’est ainsi que finira le saint empire romain et chrétien. » (Raban Maur, archevêque de Mayence, IXe siècle.)

Saint Césaire d’Arles – VIe siècle 

« Ce pape sera secondé par un empereur, homme très vertueux, qui sera des restes des Français, et qui l’aidera et lui obéira en tout ce qui sera nécessaire pour réformer l’univers. Sous les règnes de ce Pape et de cet empereur tout l’univers sera réformé, parce que la colère de Dieu s’apaisera. Ainsi il n’y aura plus qu’une loi, une foi, un baptême, une manière de vivre. » (Elle fut découverte parmi les papiers de Mgr Du Lau, dernier archevêque d’Arles, mort pendant la révolution de 1789). 

Saint Ange – XIIe siècle 

« Un roi s’élèvera finalement de l’antique race des Rois de France, d’une insigne piété envers Dieu. Il sera honoré par les princes chrétiens et dévoués à la Foi orthodoxe ; il sera aimé d’eux et sa puissance s’étendra au loin et sur la terre. Alors, l’Eglise s’étant comme retirée d’une certaine destruction, ce roi s’unira au Pontife Romain et le soutiendra. L’erreur sera détruite parmi les chrétiens. L’Eglise sera rendue à l’Etat que les bons ont choisi pour Elle. Il enverra une armée à laquelle s’uniront spontanément de nombreux guerriers, s’élançant au combat pour l’amour de Mon nom ; et l’amour de la Croix qui les transportera leur obtiendra des trophées dont l’éclat s’élèvera jusqu’au ciel. Le Monarque passera les mers et rendra à l’Eglise les contrées perdues par elle. » 

Saint François de Paule – XVe siècle

« De par la vertu du Très-Haut, le Grand Monarque anéantira les hérétiques et les incroyants. Il disposera d’une grande armée et les Anges combattrons à ses côtés. Il exterminera tous ceux qui se rebellent contre Dieu. Il sera comme un soleil au milieu des étoiles, et il exercera son empire sur le monde. Il n’y aura plus qu’un seul troupeau et un seul pasteur et le monde entier sera ramené aux saintes mœurs. » (Saint François de Paule, lettre du 13 août 1469 à Simon de Limena, Duc de Montalte)

Saint Vincent Ferrier – XVe siècle

« Le pape mourra au milieu de cette affliction et le Saint-Siège, à cause de ces malheurs, sera vacant (…) Ensuite sera suscité le pasteur angélique. Ce saint pontife couronnera un roi de France en lui décernant le titre d’empereurLe pape angélique, avec ce roi de France, réformera l’Eglise, beaucoup de chrétiens abandonneront leurs biens et, tous les ordres religieux étant supprimés, il fondera un seul ordre religieux qui l’emportera sur tous ceux qui l’auront précédé(…) Le roi de France, ce nouvel empereur, à son retour de Jérusalem, interdira partout l’usage des armes, et la paix et la tranquillité régneront dans le monde entier qui marchera dans les sentiers de la justiceLe clergé surtout imitera la vie des apôtresTout le monde sera soumis au Pontife romain (…) » (Dans un sermon, à Barcelone, le 13 septembre 1403)

 

René Pellegrini

 

- C’est moi qui mets en gras dans les textes

 

Mis sur un autre blogue le 3 mai 2014


 

dimanche 1 mai 2022

Ave Maria, entends nos prières


 

AVE MARIA, ENTENDS NOS PRIERES

 

     Très beau chant à la Sainte Vierge qui élève l'âme, de Jean-Claude Giannada.


Je l'utilise sans but commercial. Elle peut être supprimée si elle devait contrevenir aux droits d'auteur.  https://www.youtube.com/watch?v=KomRJePPq4E

     Le Fils de Dieu, avant d’expirer sur la Croix, voyant sa mère et Saint Jean, prononça ces paroles :

« Femme, voilà votre fils. Puis il dit au disciple : Voilà ta mère. Et à partir de cette heure, le disciple la prit chez lui. » (St Jean XIX, 26-27)

     Faites comme St Jean, prenez-là chez vous, car elle ne peut que vous conduire à Jésus-Christ et vous aider à le garder

 

René Pellegrini

La gloire du Saint-Esprit - Motif 1 (suite)



TRAITE DU SAINT-ESPRIT - 2  


LA GLOIRE DU SAINT-ESPRIT - MOTIF 1 (suite)

 

     En est-il de même pour le Saint-Esprit ? Ses œuvres propres ne sont pas sensibles, comme celles du Père et du Fils. La sanctification qu’il opère dans nos âmes, la vie qu’il répand partout échappe à la vue et au toucher. Il ne s’est pas fait chair comme le Fils. Comme lui, il n’a point habité, sous une forme humaine, parmi les enfants d’Adam. Trois fois seulement il s’est montré sous un emblème sensible, mais passager : colombe au Jourdain, nuée lumineuse au Thabor, langues de feu au Cénacle. Afin de le représenter, les arts n’ont pas, comme pour Notre-Seigneur, la faculté de varier leurs tableaux. Deux symboles : voilà tous les moyens plastiques laissés à la piété, pour redire aux yeux son existence et ses bienfaits. (1)

     Aussi qu’elle connaissance a-t-on du Saint-Esprit dans le monde actuel et même parmi les chrétiens ? Où sont les vœux qu’on lui adresse, le culte qu’on lui rend, la confiance et l’amour qu’on lui témoigne, l’expression sérieuse et soutenue du besoin continuel que nous avons de son assistance ? Son nom même, prononcé dans le signe de la croix, éveille-t-il les mêmes sentiments que celui du Père et du Fils ? Il est triste, mais il est vrai de le dire, la troisième personne de la Trinité dans l’ordre nominal, le Saint-Esprit, est aussi la dernière dans la connaissance et dans les hommages de la plupart des chrétiens. Cet oubli profond, tranchons le mot, cette ingratitude générale, est le calvaire du Saint-Esprit.

     Or, si la passion de la seconde Personne de l’adorable Trinité émeut le chrétien jusque dans les profondeurs de son être, comment voir de sang-froid la passion de la troisième ? Pour être moins accessible à nos sens extérieurs, en est-elle moins douloureuse ? N’est-ce pas le même abandon, le même mépris, trop souvent les mêmes blasphèmes ? De la bouche du divin Esprit ne vous semble-t-il pas entendre la plainte qui tombait des lèvres mourantes de l’Homme des douleurs :

« (…) j’ai attendu avec constance quelqu’un qui prit part à ma tristesse, et nul ne l’a fait ; et quelqu’un qui me consolât, et je n’ai trouvé personne. » (Psaumes LXVIII, 21) (2)

     Consoler le Saint-Esprit, ou du moins, comme Simon de Cyrène le fit pour le Verbe incarné, l’aider à porter sa croix : belle mission ! S’il en fut. Mais, pour de faibles créatures, le moyen de l’accomplir ? Employer tout ce qu’elles ont de vie à glorifier cette très adorable et très aimable Personne de l’auguste Trinité. Comment la glorifier ? En changeant, à son égard, l’ignorance et l’oubli en connaissance et en tendre souvenir ; l’ingratitude, en reconnaissance et en amour ; la révolte, en adoration et en dévouement sans bornes. Inutile de le dire, de tout point, une pareille tâche est au-dessus de nos forces. Aussi nous avons bien moins pour but de la remplir que de l’indiquer.

 

(A suivre… « L’avantage du clergé – Motif 2 »…si Dieu veut)

 

(1) L’Eglise a défendu de représenter le Saint-Esprit autrement que sous la forme d’une colombe ou de langues de feu (Bulle Sollicitudinis de Benoît XIV)

(2) Psaumes 69,21 dans les Bibles protestantes (Segond et autres)

 

René Pellegrini


 

Introduction à l'histoire des Patriarches - 10 : Le départ du pays natal - 4

INTRODUCTION A L’HISTOIRE DES PATRIARCHES – 10   LE DEPART DU PAYS NATAL – 4 (Genèse, XI, 27 – XII, 5)        Mais par cette stabili...