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mardi 17 mai 2022

La patience chrétienne face aux abominations révolutionnaires


 Les noyades de Nantes pendant la Terreur révolutionnaire

sur ordre de Jean-Baptiste Carrier représentant de la Convention.

 

LA PATIENCE CHRETIENNE

FACE AUX ABOMINATIONS REVOLUTIONNAIRES

 

     En laissant faire ou en favorisant des actes d’impiété, les dirigeants de l’Etat français, toutes tendances politiques confondues, agissent très mal. Mais, par un juste châtiment de Dieu, et comme punition consécutive aux désobéissances, lâchetés et abandons répétés des responsables politiques chrétiens, nous ne sommes plus dans un Etat catholique et chrétien mais, ayant honteusement apostasié, il s’est doté d’une forme institutionnelle qui l’a conduit à devenir laïque et révolutionnaire et, par voie de conséquences, l’orientant inexorablement à baigner dans le pluralisme religieux égalitaire et le paganisme moral.

     Désormais, nous devons en assumer les funestes conséquences pratiques pour la foi et la morale jusqu’à, me semble-t-il, et selon certaines révélations privées convergentes (1) faites aux cours des siècles, soit suscité un Monarque, (et, j’ajoute car cela est important à dire, selon le cœur de Dieu) et la désignation d’un Saint Pape à l’heure voulue par Lui, car je persiste à croire que dans l’état actuel des choses, tout mouvement qu’il soit politique ou religieux – même la Fraternité Saint Pie X, ne nous abusons pas – qui pourrait constituer une menace pour le bon fonctionnement du dispositif révolutionnaire judéo-maçonnique mis en place, et régissant notre société, sera noyauté et progressivement dérivé. (2)

     Réfléchissons ! Jésus et ensuite la Sainte Vierge étaient-ils moins outragés à l’époque de Saint Paul et des premiers chrétiens, dans ces siècles où les empereurs étaient déifiés et dans lesquels les Juifs continuaient leurs blasphèmes sur le Christ et sa Sainte Mère ? Quels ordres reçoivent les chrétiens par les apôtres, dans un tel contexte ? Sûrement pas de se rebeller, ni d’organiser des manifestations publiques ou de pétitionner pour marquer leur désapprobation contre une telle impiété, mais de « se soumettre » même à un monstre de cruauté comme Néron et, pour ce qui les concernaient, de continuer à « faire le bien. »

     Si nous voulons vraiment réparer tous ces outrages et abominations auxquels nous sommes confrontés soyons plutôt désireux de ressembler à ce juste de l’Ancien Testament que fut Lot (neveu d’Abraham) et acceptons nous aussi cette « épreuve » d’être « attristés » et « tourmentés dans notre âme » comme il l’était lui-même devant toutes les œuvres détestables qu’il lui était données de voir à Sodome, non par intermittence, mais « chaque jour » comme nous l’enseigne Saint Pierre dans sa seconde Epître :

« et s’il a délivré le juste Lot, vivement attristé par les outrages et la conduite déréglée de ces hommes abominables (car, parce qu’il voyait et entendait, ce juste, qui demeurait parmi eux, avait chaque jour son âme juste tourmentée par leurs actions criminelles), c’est que le Seigneur sait délivrer de l’épreuve les hommes pieux, et réserver les impies pour être châtiés au jour du jugement. » (II Pierre II, 6-9) (3)

     Ou encore « gémissons et souffrons » comme ces hommes de Jérusalem dont fait mention le prophète Ezéchiel, témoins d’épouvantables abominations telles que des actes d’idolâtrie allant jusqu’à l’adoration de reptiles, d’animaux et même de bacchanales dans le Temple de Dieu. Le jugement de Dieu s’effectuant par l’envoi de sept anges : l’un pour marquer au front ceux qui seront épargnés, les six autres pour frapper tous les autres.

« Et le Seigneur lui dit : Passe au milieu de la ville, au milieu de Jérusalem, et marque un Thau (4sur le front des hommes qui gémissent et qui souffrent à cause de toutes les abominations qui se font au milieu d’elle. » (Ezéchiel IX, 4) (5)

     Si à ces diverses souffrances, et bien mieux que de plus ou moins grands rassemblements de masse sans aucun profit, à mon avis, dans un pays en état d’apostasie avancée et faisant déjà l’expérience de la correction divine, nous y ajoutons encore des prières dans nos lieux de culte respectifs, des pénitences et des mortifications supplémentaires, toutes ces choses seront, me semble-t-il, d’un bien plus grand poids et d’un bien plus grand avantage auprès de Notre-Seigneur Jésus-Christ, en nous souvenons que « toutes choses coopèrent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés saints selon son décret. » (Romains VIII, 28 ) (6)

 

René Pellegrini

 

(1) Bien qu’en les refusant on ne soit pas taxé d’hérésie il est imprudent, voire téméraire, de ne pas les accepter surtout lorsque l’Eglise catholique les tient pour réelles et les approuve, soit par des sentences permissives ou laudatives, soit par la canonisation des saints personnages auxquels elles ont été faites, soit par l’approbation ou l’établissement de fêtes liturgiques basées sur elles. Dans tous les cas elles demeurent nécessairement subordonnées à la Révélation surnaturelle publique qui s’est close vers 93/96, de notre ère, avec l’Apocalypse de Saint Jean, le dernier des Apôtres de l'Evangile.

(2) La Fraternité Saint Pie X qui résiste tant bien que mal est elle-même infiltrée depuis l'origine : les masques tombant au fur et à mesure. 

(3,5 et 6) Ces textes ne sont pas cités par le Pape.

(4) Le Thau est la vingt-deuxième et dernière lettre de l’alphabet consonantique hébreu. Elle était primitivement en forme de croix et servait de marque pour les cachets. Cette lettre est une figure de la Croix du Christ qui sauve ceux qui en sont marqués parce qu’ils gémissent et souffrent, comme ceux des hommes mentionnés par le prophète Ezéchiel, à cause de toutes les abominations qui se commettent.

 

Mis sur un autre blogue le 6 août 2016

mardi 10 mai 2022

Le communisme est-il mort ? - 1


LE COMMUNISME EST-IL MORT ? - 1

 

     L’article que vous allez lire a été publié en Mars 1995 dans le bulletin dont j’ai parlé par ailleurs. Je le cite tel qu’il fut rédigé à l’époque, hormis les parties en bleues. 

     On entend dire, ici ou là, par des laïcs et des hommes d’Eglise que le communisme, l’un des nombreux masques de la Révolution, et son idéologie totalitaire sont morts avec la chute du mur de Berlin. Il s’agit là, à mon avis, d’une erreur si l’on se réfère au récit des voyants de Fatima, du 13 juillet 1917 - et l’explication de Mgr Gaume (1) - notamment après la vision de l’enfer dans lequel vont aboutir les « âmes des pauvres pêcheurs » et la déclaration qui suit de la Sainte Vierge : 

« Pour les sauver (les âmes des pauvres pêcheurs) le Seigneur veut rétablir dans le monde la dévotion à mon cœur immaculé. »

    C’est donc le « Seigneur » qui, pour faire œuvre de salut, manifeste sa volonté d’établir la dévotion au Cœur Immaculé de sa Sainte Mère. 

   La prérogative divine dans l’établissement de cette nouvelle pratique ayant été précisée, la Sainte Vierge ajoute :

 « Je viendrai demander la consécration de la Russie à mon Cœur Immaculé et la communion réparatrice les premiers samedis. Si l’on écoute mes demandes, la Russie se convertira et l’on aura la paix. (…) »

     Elle devait être faite par le Pape accompagné, en même temps, des évêques du monde entier. Ce qui n'a pas été fait car c'est la consécration du monde qui fut effectuée par les autorités conciliaires, et non celle de la Russie.

     A moins de ne plus savoir ce qu’est, aujourd’hui comme hier, une véritable conversion, il faut, me semble-t-il, une bonne dose de crédulité ou d’inconscience pour croire que le communisme est mort et que la Russie se soit « convertie » suite à sa ''consécration'' et la chute du mur de Berlin. 

     Conversion d’autant moins sérieuse, lorsqu’on considère qu’au lieu des fruits de grâce et de sainteté qui devraient éclore dans ce pays, si tel était le cas, on voit surgir ce qu’engendre inexorablement l’opposé de la conversion : le chaos, le délabrement moral et la criminalité des maffias qui sont le fruit de la chair pécheresse et des tendances non mortifiées. 

     Quant à la « paix » qui aurait dû résulter de cette conversion, l’incessante litanie des massacres dans l’ancienne URSS et dans le reste du monde, qu’ils soient ethniques, terroristes ou guerriers, suffit à la ranger au rayon des farces et attrapes, ou de la considérer comme une galéjade.

     En conséquence, c’est un mensonge éhonté d’affirmer que cette consécration de la Russie a été faite selon la formulation expresse et impérative de la Sainte Vierge à savoir, la demande spécifique de « la consécration de la Russie » et elle seule.

    L’époque post-consécratoire dans laquelle nous serions aux dires de certains – et sans rire – nous situe aux antipodes des désirs de Notre Seigneur et de la Sainte Vierge. Décidément, ces ecclésiastiques ont besoin de collyre pour se frotter les yeux. Débilité intellectuelle ou aveuglement spirituel en punition de quelque péché ?

 

(A suivre...« Le communisme est-il mort ? – 2 »...si Dieu veut)

 

René Pellegrini 

 

(1) Voir l’article ‘’Bien comprendre ce qu’est la Révolution’’

- Monseigneur Gaume élevé par S.S. Pie IX, en 1854, à la dignité de protonotaire apostolique, vicaire général de Reims, de Montauban et d’Aquila, docteur en théologie, chevalier de l’Ordre de Saint Sylvestre, directeur général de l’Oeuvre catholique, etc.

« (…) la révolution n’est ni morte ni convertie. (…) elle est toujours la même : l’essence des êtres ne change pas. (…) La Révolution menace également le trône des rois et la borne des champs, le coffre-fort du capitaliste et la caisse d’épargne de l’ouvrier. Pour elle rien n’est sacré : ni l’ordre religieux, ni l’ordre social, ni les droits acquis, ni la conscience, ni la liberté, ni même la vie. Elle hait tout ce qu’elle n’a pas fait, et tout ce qu’elle n’a pas fait elle le détruit. (…) Mais qu’est-ce que la Révolution ? (…) Si, arrachant le masque à la Révolution, vous lui demandez : QUI ES-TU ? Elle vous dira : (…) Je suis la haine de tout ordre religieux et social que l’homme n’a pas établi et dans lequel il n’est pas roi et Dieu tout ensemble ; je suis la proclamation des droits de l’homme contre les droits de Dieu ; je suis la philosophie de la révolte ; je suis la négation armée ; je suis la fondation de l’état religieux et social sur la volonté de l’homme au lieu de la volonté de Dieu ; en un mot, je suis l’anarchie ; car je suis Dieu détrôné et l’homme à sa place. Voilà pourquoi je m’appelle Révolution, c’est-à-dire renversement, parce que je mets en haut ce qui, selon les lois éternelles, doit être en bas, et en bas ce qui doit être en haut. » (Dans son ouvrage en XII volumes : la Révolution, Recherches historiques sur l’origine et la propagation du mal en Europe, depuis la Renaissance jusqu’à nos jours, écrit en 1856-1859)

     Autrement dit pour qu’il y ait conversion effective (pour une nation) il est nécessaire que soit d’abord remis « en haut » ce qui a été mis « en bas » - à savoir Jésus-Christ vrai Dieu et vrai Roi de l’univers - par le communisme (ou tout autre système politique) qui est la fille la plus redoutable de la Révolution. Est-ce le cas de la Russie actuelle (toujours schismatique, c’est-à-dire ennemie et séparée de l’Eglise catholique, dont le président actuel, Vladimir Poutine, est entouré d’oligarques appartenant au courant juif orthodoxe de la secte Hassidique Loubavitch, et lui-même membre de la Super-Loge ou Ur-Lodges Golden Eurasia : que d’illusions chez bon nombre de Catholiques et d’hommes politiques.)


 

mercredi 4 mai 2022

Antéchrist - 1 : Caractéristiques de l'Antéchrist


ANTECHRIST - 1

« Que personne ne vous séduise en aucune manière, car il faut que l’apostasie arrive auparavant, et qu’on ait vu paraître l’homme de péchéle fils de la perditionl’Adversaire qui s’élève au-dessus de tout ce qui est appelé Dieu, ou qui est adoré, jusqu’à s’asseoir dans le temple de Dieu, se faisant lui-même passer pour Dieu. »

(II Thessaloniciens II, 4) 

 

CARACTERISTIQUES DE L’ANTECHRIST 

 

     L’état d’esprit quasi général étant constitué soit d’indifférentisme religieux, soit d’une frénésie de spiritualité en tous genres, il m’a paru bon d’aborder cette question de l’Antéchrist et les moyens mis en œuvre pour favoriser son apparition.

     Beaucoup de livres sont parus sur ce sujet. Le cinéma s’en est emparé, et Internet compte déjà près de 400 000 liens sur Google (vidéos et articles). La curiosité et l’intérêt qu’il suscite sont à la mesure des conséquences qu’il entraînera pour les peuples et les nations, sans oublier les répercussions sur la destinée éternelle de chaque personne particulière.

    L’Antéchrist est un thème récurrent où toutes les fantaisies ont cours. Pour certains, il fut même identifié : Bush, Sarkozy, Obama, etc. - pour les plus contemporains - sans oublier l’Eglise catholique et le Pape (1) mis à toutes les sauces !!! Malgré tous ces délires, des questions légitimes se posent à son sujet. Est-il un homme, un collectif humain, un système idéologique ? Qu’un Antéchrist personne soit déjà né, ou pas, reste débattu, mais l’esprit antéchristique est déjà bien présent. Ce qui importe, afin de ne pas anticiper outre mesure, ce sont les événements devant se produire avant sa venue tout en signifiant, par leurs déroulements, qu’ils sont les derniers avant son apparition.

     Pour traiter cette question, qui fera l’objet de plusieurs articles, je commencerai par quelques caractéristiques essentielles sur l’Antéchrist final et véritable, car il eut des figures prophétiques, à savoir : l’orgueil, le mensonge et le sacrilège qui permettent de mettre en lumière l’Esprit irréformable qui l’anime, et celui, possiblement réformable, de ceux qui, laïques ou religieux, par imitation et pratique de ses vices se placent sous son empire et y travaillent concourant ainsi à favoriser son apparition. Ma contribution s’appuiera sur les Saintes Ecritures et des textes de saints personnages.   

L’ORGUEIL et le SACRILEGE car ils portent l’Antéchrist, dans son arrogance, à se prendre pour Dieu et à vouloir se faire adorer comme tel.

« L’Adversaire qui s’élève au-dessus de tout ce qui est appelé Dieu, ou qui est adoré, jusqu’à s’asseoir dans le temple de Dieu, se faisant lui-même passer pour Dieu» (II Thessaloniciens II, 4)

     La description qu’en donne la Sainte Ecriture est fondamental car elle permet d’évacuer tout ce qui relève des préjugés martelés dans l’esprit des gens, à longueur de siècles, et de partir sur de fausses pistes en attribuant ce nom d’Antéchrist à qui s’est placé, ou se place encore actuellement, sous son influence spirituelle mais ne s'est pas révélé, pour autant, par l’acte sacrilège de « vouloir se faire adorer, s’asseoir dans le temple de Dieu et se faire passer pour Dieu » comme  l’Antéchrist de la fin des temps : ennemi juré et inconvertible du Christ et de son Eglise.

LE MENSONGE sur le Christ et ses conséquences sociales :

« Qui est menteur, si ce n’est celui qui nie que Jésus est le Christ ? Celui-là est l’antéchrist, qui nie le Père et le Fils. Quiconque nie le Fils, n’a pas non plus le Père ; celui qui confesse le Fils a aussi le Père. » (I Jean II, 22)   

     Le refus dans l’union hypostatique de la divinité et de l’humanité en la personne de Jésus-Christ amène à nier les relations de paternité et de filiation qui existent en Dieu. C’est pratiquer un vague théisme. Nous connaissons ceux qui nient une telle union de la divinité et de l’humanité du Christ : Témoins de Jéhovah (qui divise le Christ en niant sa divinité) Juifs, Musulmans et tous les antitrinitaires. Ainsi, Saint Jean affirme qu’ils se révèlent antéchrists et n’ont pas Dieu le Père puisque c’est Jésus qui nous le révèle en sa personne :

« Jésus lui dit : Je suis la voie, la vérité et la vie. Personne ne vient au Père, si ce n’est par moi. Si vous m’aviez connu, vous auriez aussi connu mon Père ; et bientôt vous le connaîtrez, et vous l’avez déjà vu. » (St Jean 14 :6-7)

          Il existe une parfaite identité de nature et d’attributs entre le Fils et le Père. Connaître l’un, c’est connaître l’autre. Inutile de tourner autour du pot en pratiquant le stupide et mortifère religieusement correct. Ainsi, est « menteur, sacrilège et antéchrist » celui qui nie le Fils de Dieu venu en chair en la personne du Messie ou Christ, ou qui refuse - certains par ignorance - la double nature en la Personne de Jésus-Christ : divine et humaine.

 « Tout esprit qui divise Jésus n’est pas de Dieu ; et c’est là l’antéchrist, dont vous avez entendu dire qu’il vient, et maintenant déjà il est dans le monde » (I Jean IV, 3) 

     L’Antéchrist par la manifestation de l’Esprit antéchristique  est déjà à l’œuvre à l’époque de Saint Jean. Il est de plus en plus virulent à notre époque, à mesure que les digues morales et de la foi s’effondrent dans toutes les couches sociales.

« Car de nombreux séducteurs se sont répandus dans le monde, qui ne confessent point Jésus-Christ venu en chair. Un tel homme est un séducteur et un antéchrist » (II Jean I, 7)

     En résumé, si les antichrists dont nous parlent Saint Jean dans ses Epîtres sont orgueilleux, menteurs et sacrilèges comme l’Antéchrist de la fin des temps ou Antéchrist final, en niant la venue de Jésus-Christ en chair ou sa divinité, s’y ajoute, cependant, les caractéristiques fondamentales suivantes pour l’Antéchrist final et véritable :

Se met au-dessus de Dieu ou de ce qui est adoré.

S’assoit dans le temple de Dieu.

Se fait passer pour Dieu.

     Ces caractéristiques que sont « l’orgueil, le mensonge et le sacrilège » sont donc le reflet de l’Esprit satanique dont est imprégné l’Antéchrist final et le ‘’corps mystique’’ qui s’y agrège. Corps mystique qui se constitue au cours des siècles, et dont ce suppôt de Satan est la tête. Esprit diabolique voué à la haine du Christ et à la destruction de son Eglise qui constitue le corps mystique de Jésus-Christ avec tous ceux qui s’y agrègent, et qui se constitue lui-même au cours des siècles, et dont il est la tête. Ces figures passées de l’Antéchrist, n’étant pas l’Antéchrist de la fin des temps, ont toutes eu, dans les époques antérieures, la possibilité de se convertir à Dieu si elles le désiraient, tout comme celles de notre époque. Dans de prochains articles, on traitera de ces deux corps mystiques.

SUPPÔTS ET VEHICULES DE L’ESPRIT ANTECHRISTIQUE

     On retrouve les caractéristiques de cet Esprit satanique dans cette liste non exhaustive : Chez tous ceux qui prétendent n’avoir ni Dieu ni Maître. N’est-ce pas M. Valls et consorts ? On les retrouve encore dans les Droits de l’homme qui font l’impasse sur les lois divines du Décalogue et sur les enseignements de Jésus-Christ. Dans la laïcité qui, de manière sacrilège et profanatoire, exile Dieu, Notre-Seigneur, dans la sphère privée et au même niveau que les fausses divinités. N’est-ce pas M. Fillon, le référencé gaulliste catholique !!! Dans les assemblées parlementaires dans lesquelles il est irrespectueusement persona non grata. Dans les idéologies telles que le libéralisme, le communisme, le socialisme et le mondialisme dans lesquelles les lois divines sont méprisées ou âprement combattues. Dans les systèmes philosophiques qui nient l’existence de Dieu. Dans les diverses théories évolutionnistes qui nient l’acte créateur de Dieu, ex nihilo. Dans la sphère financière qui a perdue toute dignité et dont le niveau de mépris et d’arrogance envers leurs clients et déposants et purement diabolique, etc. etc.

     Ces caractéristiques se propagent dans la société par les moyens audiovisuels, les réseaux sociaux, le cinéma, les livres, les idéologies athées et agnostiques, les spectacles, le théâtre et la musique qui font fi, le plus souvent, des règles élémentaires de la décence et du respect. Cet esprit d’orgueil est le pire de tous les vices car beaucoup d’autres en découlent. Il est comme le couronnement de tous les autres. Reflets des immondices moraux et sacrilèges de l’esprit antéchristique, ces caractéristiques se conjuguent ensemble, pour changer les mentalités, pour préparer l’avènement de cet Homme d’Iniquité, en lui façonnant un peuple prêt à l’accueillir comme Messie et sauveur de l’humanité.

 

(A suivre...« Les noms de l’Antéchrist »... si Dieu veut)

 

René Pellegrini

 

(1) Luther, par exemple, dont le vrai nom était Luder qui signifie « garce, chienne » (sic) en allemand. Après avoir tué un homme en duel, il fut d’abord moine pour échapper à la justice. Excommunié le 3 janvier 1521, défroqué, il vécut avec sa concubine Katharina von Bora. Dynamiteur de la Chrétienté, il fut un homme angoissé, colérique, grossier, violent et souvent en état d’ivresse avec la bière. Partisan du libre examen, il méprisait la raison l’appelant la putain du diable. Autant de vertus propres à favoriser les lumières de l’Esprit-Saint et lui permettre de distiller son enseignement pour juger sainement des choses de Dieu et des êtres. Il se suicida en se pendant à son lit, et misérablement étranglé. Ordre fut donné par les princes protestants de ne pas divulgué ce fait. (Témoignage de son domestique Rudtfeld, et publié par le savant Sédulius, en 1606). Tel fut le personnage qui sera à l’origine du protestantisme et de diverses sectes qui reprendront à leur compte ses vomissements de haine et son venin contre l’Eglise catholique et le Pape. Bon courage à ses laudateurs, dont le ''pape François !''

 

Mis sur un autre blogue le 25 janvier 2017


 

Introduction à l'histoire des Patriarches - 10 : Le départ du pays natal - 4

INTRODUCTION A L’HISTOIRE DES PATRIARCHES – 10   LE DEPART DU PAYS NATAL – 4 (Genèse, XI, 27 – XII, 5)        Mais par cette stabili...