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samedi 14 mai 2022

Prière de Saint François-Xavier



 PRIÈRE DE SAINT FRANCOIS-XAVIER 

 

    Mon Dieu, je vous aime ! 

 Ce n’est pas pour le ciel que je vous aime,

Ni parce que ceux qui ne vous aiment pas,

Vous les punissez du feu éternel.

A la croix, mon Jésus,

Vous m’avez pressé sur votre cœur.

Vous avez enduré les clous, le coup de lance,

Le comble de la honte,

Des douleurs sans nombre,

La sueur et l’angoisse,

La mort…..tout cela pour moi,

A ma place, pour mes péchés.

Alors, ô Jésus très aimant,

Pourquoi donc ne pas vous aimer

D’un amour désintéressé,

Oubliant le ciel et l’enfer,

Non pour être récompensé,

Mais simplement comme vous m’avez aimé ?

C’est ainsi que je vous aime,

Ainsi que je vous aimerai :

Uniquement parce que vous êtes mon Roi,

Uniquement parce que vous êtes mon Dieu.

 

 René Pellegrini

vendredi 13 mai 2022

Fondements de la Royauté du Christ - 1 : Droit de nature



   LA ROYAUTE UNIVERSELLE DE JESUS-CHRIST - 5 

FONDEMENTS DE LA ROYAUTE UNIVERSELLE DU CHRIST - 1 :

DROIT DE NATURE 

 

     Ayant établi sur la Sainte Ecriture la Doctrine du Christ-Roi, ainsi que sa royauté s’exerçant sur toutes les créatures, le Pape Pie XI va maintenant en préciser le fondement. Pour cela, il s’appuie sur Saint Cyrille d’Alexandrie en faisant remarquer : 

     - D’abord, sur quoi elle n’est pas fondée :

     « Il possède, en un mot, la puissance sur toutes les créatures, non  pour l’avoir prise par violenceou  par un autre moyen (…) »

     Et  certainement pas comme un certain ''prophète'' guerrier, adepte du pillage et du cimeterre.

     - Ensuite, à quels titres Il la possède, ce qui lui permet de mettre en évidence un double droit : le droit de nature  et le droit de conquête. Pour aujourd’hui, on s’arrêtera au premier droit :

     1 - PAR DROIT DE NATURE 

     En vertu de ce qu’Il est par son nomson rang et sa naissance, ce que les théologiens appellent : l’union hypostatique (1) avec comme conséquence un devoir d’obéissance à son égard pour toutes les créatures. 

     En effet Jésus-Christ est Roi par nature de toute éternité car il est Dieu incarné. Sa royauté est donc universelle et absolue puisque Notre-Seigneur est, Lui-même, le principe et la fin de toute la Création. Cette royauté, ne surgit pas avec le temps, au moment de sa venue sur terre : elle a toujours été. 

« Je suis l’Alpha et l’Oméga, le commencement et la fin (…) » (Apocalypse XXI, 6). 

     Le « commencement » dont il est question ici ne signifie pas que Dieu aurait eu un début d’existence puisqu’il est éternel. Il s’agit du commencement dans la nature humaine du Verbe de Dieu qui se fait chair. 

« Et le Verbe a été fait chair, et il a habité parmi nous (…) (St Jean I, 14) 

     Il est bien évident que ce « Verbe de Dieu » appelé aussi « Parole de Dieu » est de même substance que Dieu. De même que l’enfant est de même substance que son géniteur. Il y a bien différence des personnes mais identité de substance. Concernant le l’acte créateur du Verbe de Dieu, saint Jean écrit :

« Toutes choses ont été faites par lui ; et sans lui rien n’a été fait de ce qui a été fait » (St Jean I, 3) 

     Avant l’Encyclique « Quas Primas » du Pape Pie XI, en 1925, dans son panégyrique de Saint Emilien, en parlant de cette royauté du Christ, Mgr Pie (1815-1880) fait aussi mention de l’ancienneté de ce premier droit en disant :

« Elle date de loin et elle remonte haut cette universelle royauté du Sauveur. En tant que Dieu, Jésus-Christ était roi de toute éternité ; par conséquent, en entrant dans le monde, il apportait avec lui déjà cette royauté. »

     Ce  droit de nature permet au Pape d’en affirmer les conséquences : 

« Par suite (…) Les anges et les hommes doivent obéir avec soumission à la puissance de cet Homme (…) Le Christ a puissance sur toutes les créatures, bien que durant sa vie terrestre il n’ait pas voulu user de ce pouvoir royal »

     Retenons bien que le ciel et la terre sont concernés par cette royauté bien que, comme le fait observer le Pape, Jésus-Christ n’ait pas voulu « exercer le pouvoir royal » ici-bas. Ce pouvoir royal est bien réel mais la mission de Jésus-Christ, sur la terre, était d’une autre nature que celle d’exercer ce pouvoir qu’il possède légitimement de toute éternité. Cette mission consistait, par amour pour le genre humain, en l’offrande volontaire de sa vie pour la Rédemption des péchés du monde.    

     Etendue au ciel et à la terre, cette royauté s’exerce donc dans l’ordre surnaturel et dans l’ordre naturel. C’est pour cette raison que Jésus-Christ pouvait affirmer avec autorité en envoyant ses disciples évangéliser le monde :  

« Toute  puissance m’a été donnée dans le ciel et sur la terre » (St Matthieu XXVIII, 18) 

     Puissiez-vous, chers lecteurs, vous en convaincre et amender, sans tarder, votre existence en souscrivant à ses commandements. Ce sont aussi vos péchés, aussi noirs et nombreux soient-ils, qu’Il a accepté de porter sur la Croix. C'est encore pour vous, qu’Il a été mis au rang des malfaiteurs sans brancher, et, sans avoir fait aucun mal, a enduré les souffrances morales et physiques, la flagellation et la mort par crucifixion. Il vous a aimé jusqu’à faire le don de sa vie humaine, malgré vos ingratitudes. Pouvait-il faire plus pour vous, pour mériter votre amour et votre obéissance à ses préceptes ?

(A suivre…« Fondements de la royauté universelle du Christ : Droit de conquête »…si Dieu veut)  

René Pellegrini 

 

- C’est moi qui mets en gras dans le texte.

 

(1L’union hypostatique, c’est-à-dire selon la définition dogmatique, l’union substantielle de la nature divine et de la nature humaine en une seule personne, la Personne même de Jésus-Christ, le Fils de Dieu… » (Dictionnaire de Théologie catholique – Tome VI, colonne 438) 

 

Mis sur un autre blogue le 27 avril 2014

jeudi 12 mai 2022

Salutation à la Vierge Marie



 SALUTATION A LA VIERGE MARIE

     Je vous salue, ô sainte dame, reine très sainte, Marie, Mère de Dieu, toujours Vierge, choisie du haut du ciel par le Père très saint, consacrée par lui et par son très saint Fils bien-aimé et par l'Esprit consolateur, vous en qui ont été et sont toute plénitude de la grâce et tout bien.

Je vous salue, ô palais de Dieu.

Je vous salue, son tabernacle. Je vous salue, sa demeure.

Je vous salue, son vêtement.

Je vous salue, sa servante.

Je vous salue, sa mère, et vous toutes, ô saintes vertus, qui, par la grâce et l'illumination du Saint-Esprit, êtes répandues dans les cœurs des fidèles, pour, d'infidèles qu'ils sont, les rendre fidèles à Dieu.

Ainsi soit-il.

 

Prière de Saint François d'Assise (1182-1226)

 

René Pellegrini

mercredi 11 mai 2022

Le retour des Juifs en Palestine - 4 : Versets d'Ezéchiel et St Matthieu et interprétation - 2



 LE SIONISME – 4

« Jérusalem sera foulée aux pieds par les nations,

jusqu'à ce que les temps des nations soient accomplis

 (Luc XXI, 24) 

« Je vous retirerai d’entre les nations, et je vous rassemblerai de tous les pays, et je vous amènerai dans votre pays (…) »

(Ezéchiel XXXVI, 26)

  

LE RETOUR DES JUIFS EN PALESTINE – 4


Versets d’Ezéchiel et St Matthieu et interprétation -2

 

    Plusieurs prophéties d’Ezéchiel font mention d’un retour des Juifs en Israël. Comme toutes utilisent des mots identiques ou de même sens pour en faire état, je n’ai retenu que certaines d’entre-elles.

     Si on veut résumer succinctement le Livre d’Ezéchiel, dans une première partie allant de III, 22 à XXXII, 32, on lit les jugements de Dieu punissant la culpabilité de son peuple, et ensuite les crimes des païens. Dans une seconde partie allant de XXX, 1 à XLVIII, 35 l’annonce de grandes consolations pour un Israël régénéré et transformé. Dans cette partie prophétique figure l’institution des temps messianiques et de son Eglise

EZECHIEL XX, 42

     Ce verset s’inscrit dans une partie prophétique (III, 22 à XXXII, 32) qui annonce les terribles jugements de Yahvé pour châtier d’abord son peuple coupable, et ensuite les crimes des peuples païens.

« Et vous saurez que je suis le Seigneur, lorsque je vous aurai ramenés dans le pays d’Israël, dans le pays que j’avais juré à vos pères de leur donner. Là vous vous souviendrez de vos voies, et de tous les crimes dont vous êtes souillés ; et vous vous déplairez à vous-mêmes, à la vue de toutes les méchancetés que vous avez faites ».

     En bonne exégèse, ce verset ne peut être interprété sans tenir compte du contexte dans lequel il s’insère. Notamment le chapitre XVII, versets 23 et 24 qui l’éclaire, et lui fait déborder l’accomplissement purement littéral (déjà réalisé avant la venue de Jésus-Christ) pour orienter vers l’accomplissement final de l’oracle : les temps messianiques et, comme le suggèrent les images champêtres d’Ezéchiel XVII, 23, son accomplissement final dans le même style d’mages illustrant la parabole de Jésus sur le « royaume des cieux » en Saint Matthieu XIII, 31-32.

« Je le planterai sur la haute montagne d’Israël ; il poussera des rejetons, il portera des fruits et deviendra un grand cèdre ; et tous les oiseaux habiteront sous lui, et tout ce qui vole fera son nid sous l’ombre de ces branches »  (Ezéchiel XVII, 23)

          SAINT MATTHIEU XIII, 31-32

« Il (Jésus) leur proposa une autre parabole en disant : Le royaume des cieux est semblable à un grain de sénevé (…) C’est la plus petite de toute les semences ; mais lorsqu’elle a crû, elle est plus grande que tous les autres légumes, et elle devient un arbre, de sorte que les oiseaux du ciel viennent habiter sur ses branches ».

EZECHIEL XVII, 24

« Et tous les arbres du pays sauront que c’est moi, le Seigneur, qui ai humilié le grand arbre et élevé l’arbre faible, qui ai desséché l’arbre vert et fait reverdir l’arbre sec. Moi, le Seigneur, j’ai parlé et j’ai agi ».

     Même orientation messianique pour la portée de cet oracle. Ce verset nous met en présence de deux contrastes frappants : « Humilié » et « élevé ou exalté » : Yahvé s’est complu à « humilier le grand arbre » (l’orgueil de la maison royale de Juda (lignum sublime) et « dessécher (siccavi) l’arbre vert » ; et à exalter son Christ (lignum humide = arbre faible) et fait reverdir l’arbre sec (fondere feci lignum aridum)

     Est-ce vraiment sérieux de penser que les « l’arbre humilié et desséché » que constitue les assassins haineux du roi de ce royaume des cieux et contempteurs séculaires de ses disciples, puissent aussi servir de refuge protecteur aux chrétiens qui suivent les traces de leurs illustres prédécesseurs ?

EZECHIEL 36 : 24-28

« Car je vous retirerai d’entre les nations, et je vous rassemblerai de tous les pays, et je vous amènerai dans votre paysJe répandrai sur vous une eau pure, et vous serez purifiés de toutes vos souillures, et je vous purifierai de toutes vos idoles. Je vous donnerai un cœur nouveau, et je mettrai un esprit nouveau au milieu de vous ; j’ôterai de votre chair le cœur de pierre, et je vous donnerai un cœur de chair. Je mettrai mon esprit au milieu de vous, et je ferai que vous marchiez dans mes préceptesque vous gardiez et que vous pratiquiez mes ordonnances. Vous habiterez le pays que j’ai donné à vos pères, et vous serez mon peuple, et je serai votre Dieu »

     Très belle promesse de salut futur dans les versets de ces deux chapitres. On peut dire qu’ils appartiennent par avance au Nouveau Testament. Comparer avec Jérémie XXXI, 31-34.

     Si les versets de ces deux chapitres sont significatifs pour accréditer le retour des Juifs en Palestine – depuis plus de 70 ans - et constituer un ‘’signe irréfutable’’ de la fin du temps des nations, alors des questions se posent :

- Quand ont-ils reçu et manifestent-ils par leurs actes les fruits attendus de ce « cœur nouveau et de cet esprit nouveau » permettant de « marcher selon mes préceptes » alors qu’ils sont toujours, depuis ce retour, ennemis du Christ et de son Eglise ?

- Depuis quand « marchent-ils dans mes préceptes » alors que depuis 70 ans ils bafouent par la loi du talion les commandements d’amour laissés par Jésus, et sa Charte du Royaume de Dieu d’aimer ses ennemis et de prier pour eux ?

- Depuis quand « marchent-ils dans mes préceptes » lors-même qu’ils rejettent, profanent et blasphèment, jusqu’à ce jour, Celui qui affirme « Personne ne vient au Père, si ce n’est par moi. » (St Jean XIV, 6) et Celui dont Saint Jean déclare « Et nous savons que le Fils de Dieu est venu (…) C’est lui qui est le vrai Dieu et la vie éternelle. » ? (I Jean V, 20)

     Les faits sont criants : loin de correspondre à la prophétie, ils perpétuent l’animosité rabbinique pharisienne de leurs ancêtres et pères spirituels contre Jésus et l’Eglise. Les Juifs devraient recourir aux anciens docteurs hébreux qui enseignaient que le Verbe est Dieu et une personne divine, distincte du Père. Voir Traité Sanhedrin au Chapitre Diné Mamonoth écrit par Petrus Galatinus, 1, III,3 : Targum d’Onkelos ; les Septante et même dans des livres comme le Zohar, les Targums de Jérusalem et de Babylone.    

 

(A suivre…« Le retour des Juifs en Palestine – 5 »…si Dieu veut)

René Pellegrini

mardi 10 mai 2022

Traité du Saint-Esprit - 4 : Le besoin des fidèles - Motif 4



 TRAITE DU SAINT-ESPRIT - 4

 

LE BESOIN DES FIDELES – MOTIF 3

 

      Plus il est difficile de parler convenablement du Saint-Esprit, plus, il semble, on devrait multiplier les instructions sur ce dogme fondamental. Ne pas le faire et tenir en quelque sorte le Saint-Esprit dans l’ombre, pendant qu’on s’efforce de mettre en relief toutes les autres vérités de la religion, n’est-ce pas une anomalie, un malheur, une faute ? N’est-ce pas aller manifestement contre l’enseignement de la foi, contre les recommandations de l’Ecriture, contre la conduite des Pères, contre l’intention de l’Eglise et contre nos propres intérêts ?

     Pensons-nous bien que, placés entre deux éternités, nous tous, prêtres et fidèles, sommes obligés, sous peine de tomber en mourant dans les brasiers éternels de l’enfer, de monter sur des trônes brillants (1), préparés pour nous dans le ciel ? Pensons-nous bien que, pour y arriver, il nous faut devenir, par la perfection de nos vertus, des images parfaitement ressemblantes de la très sainte Trinité ? Pensons-nous bien qu’entre ces vertus et notre faiblesse, il y a l’infini ? Pensons-nous bien que, sans le secours du Saint-Esprit, il nous est impossible non seulement d’arriver à la perfection d’aucune vertu, mais encore d’accomplir méritoirement le premier acte de la vie chrétienne ? (2)

     Cependant, de la pénurie de doctrine dans le prêtre, viennent la maigreur et la rareté des instructions sur le Saint-Esprit. Les chrétiens réfléchis s’en étonnent et s’en affligent. Dans un langage qu’on nous permettra de citer, tel qu’il a frappé nos oreilles, ils demandent si le Saint-Esprit a été destitué, puisqu’on ne parle plus de lui ? Bien que, fondées sur des raisons différentes, les plaintes des fidèles sont aussi légitimes que celles du clergé. Elles appellent la satisfaction d’un besoin dont plusieurs peut-être ne se rendent pas bien compte, mais qui n’en est pas moins réel. Nous voulons parler de l’invincible tendance qu’éprouve tout homme venant en ce monde, à se développer en Dieu : Anima naturaliter christiana. (3)

     Image active de Celui qui est amour, l’âme aspire à lui ressembler. Or, ainsi que la foi nous l’enseigne, le Saint-Esprit est l’amour même, l’amour consubstantiel du Père et du Fils. Il en résulte que, sans la connaissance sérieuse du Saint-Esprit, par conséquent de la grâce et de ses opérations, le principe de vie divine, déposé en nous par le baptême, se trouve arrêté ou contrarié dans son développement. Le chrétien souffre, végète, s’étiole, et difficilement il parvient à la vérité de la vie surnaturelle. Pour arriver au sommet de l’échelle de Jacob, (4) il faut d’abord en connaître les échelons.

     Ces observations regardent les bons chrétiens, dont un grand nombre, malgré leur instruction, pourraient presque dire comme autrefois les néophytes d’Ephèse : « (…) S’il y a un Esprit-Saint, nous ne l’avons pas même ouïe dire ». (Actes XIX, 2)

     Que dire de ces multitudes innombrables qui se remuent au sein des villes ou qui peuplent les campagnes ? Sans autre science religieuse que les leçons nécessairement très imparfaites, et toujours trop vite oubliées, du catéchisme : que pensez-vous que soit pour elles le Saint-Esprit ? Nous ne craindrons pas de l’affirmer : il est le Dieu inconnu dont saint Paul trouva l’autel solitaire en entrant dans Athènes. Si elles ont conservé quelques notions des principaux mystères de la foi, l’expérience apprend qu’à l’égard du Saint-Esprit, de son influence nécessaire, de l’enchaînement et du but final de ses opérations successives, elles vivent dans une ignorance à peu près complète. Ces multitudes, personne ne le contestera, forment l’immense majorité des nations actuelles. Ainsi se trouvent tristement justifiée la rigoureuse exactitude de l’épigraphe de cet ouvrage : « Au Dieu inconnu » (Actes XVII, 23) (5)

     Si la connaissance imparfaite du Saint-Esprit est un obstacle à la perfection du chrétien, nous demandons ce que sera l’ignorance absolue ? Quelle peut être la vie divine  dans celui qui n’en connaît pas même le principe ? Un couvercle de plomb s’interpose entre lui et le monde surnaturel. Ce monde de la grâce, cette vraie, cette unique société des âmes, avec ses éléments divins, ses lois merveilleuses, ses glorieux habitants, ses devoirs sacrés, ses magnificences incomparables, ses réalités éternelles, ses luttes, ses joies, ses ressources et son but ; ce monde, pour lequel l’homme est fait et dans lequel il doit vivre, est pour lui comme s’il n’était pas. La noble ambition qu’il devait exciter se change en indifférence, l’estime en mépris, l’amour en dégoût.

     Au lieu d’être surnaturelle, la vie, ou ne l’est qu’à demi ; ou, concentrée dans le monde sensible, elle devient terrestre et animale. Le naturalisme, usurpant l’empire des âmes, forme le caractère général de la société. Divorce déplorable ! Qui, détournant l’humanité de sa fin, dépouille le Saint-Esprit de sa gloire et ravit au Verbe incarné (6) le prix de son sang, pour le livrer au démon.

 

(A suivre…« L’intérêt de la société – motif 4 »…si Dieu veut)

 

PS : Les gras dans le texte et les notes ci-dessous sont de moi.

 

(1) « Je vis aussi des trônes, et il y en eu qui s’y assirent. Et le pouvoir de juger leur fut donné, et les âmes de ceux qui ont eu la tête tranchée à cause du témoignage de Jésus, et à cause de la parole de Dieu, et qui n’ont point adoré la bête ni son imageni reçu son caractère sur le front ou leurs mains ; et ils ont vécu et régné avec Jésus-Christ pendant mille ans ». (Apocalypse XX, 4)

(2) Dire Jésus est Seigneur

(3) Cette échelle de Jacob (Genèse XXVIII, 12) comporte des échelons  C’est par les divers échelons de cette échelle mystique : lecture, méditation, oraison et contemplation que nous nous élevons de la terre (l’appétit et le désir des choses terrestres) vers le ciel : l’appétit et le désir des choses célestes, avec Dieu en haut de cette échelle mystique.  

(4) L’âme naturellement chrétienne

(5) A Athènes saint Paul voit un autel dédié « au Dieu inconnu ».

(6) Verbe (ou Fils de Dieu) incarné ou encore le Verbe s’est fait chair. Ces mots affirment l’union de la nature divine et de la nature humaine en la Personne de Jésus-Christ. 

René Pellegrini

lundi 9 mai 2022

France, souviens-toi ! - 2



 FRANCE, SOUVIENS-TOI ! – 2

     Il est inutile de regimber comme dit le Pape. Il n’y a pas d’autre alternative pour la France pour son rétablissement que de retrouver la raison en se souvenant :

- Que Jésus-Christ est le vrai Roi de France et, pour cette raison, la Révolution d’inspiration judéo-maçonnique (1) lui livre une guerre sans merci, que La Sainte Vierge Marie est sa Reine, et son roi légitime sacré à Reims - comme son ancêtre Clovis et fondateur de la nation française - est le lieutenant (ou tenant-lieu) de Jésus-Christ. Plutôt que gaspiller son temps en allant voter pour des sables mouvants, des porteurs de valises d’intérêts étrangers faisant de la France le caniche de puissances étrangères, traîtres à leur propre pays, et qui devraient être jugés par des tribunaux militaires pour haute trahison. Curieux (pas tant que ça, il faut assurer la gamelle et la carrière) que des journaux habituellement si bien informés fassent silence sur les parcours et affinités politiques et religieuses de ceux qui sont cooptés, formatés et canalisés pour accéder au pouvoir démocratique par l’imposture du suffrage universel : ce qui explique bien des comportements moraux et sociaux dans un pays de culture chrétienne

- Que Dieu n’a pas besoin du suffrage universel pour changer la destinée d’une nation. Nul besoin de vote en Israël pour vaincre les Philistins et le redoutable géant Goliath mais la fronde de David. Nul besoin de vote en France pour bouter les troupes de la perfide Albion hors de France, pour redonner confiance et courage aux soldats français démoralisés, mais l’épée et l’étendard de Sainte Jeanne d’Arc. A ces époques, dans ces deux cas, pour résoudre les graves et dangereux problèmes que connaissaient Israël et la France, Dieu n’a pas tourné son regard vers l’entourage du roi Saül et son armée, ni vers les chevaliers du roi Charles VII, là, où le regard des hommes se portent habituellement pour tenter de résoudre une situation désespérée : vers des gens aguerris au métier des armes. NON ! Mais vers un jeune berger (David) pour Israël, et vers une humble et pieuse bergère (Jeanne d’Arc) pour la France.

     La France, fille aînée de l’Eglise, malgré tous les assauts que lui livre la Révolution depuis plus de deux siècles pour lui faire perdre définitivement son âme chrétienne, est une nation catholique née en 496, sur le baptistère de Reims, par la conversion et le sacre de Clovis, et non avec les sataniques coupeurs de têtes de 1789. Elle ne pourra prospérer véritablement et assurer le salut des âmes au plus grand nombre qu’en redevenant catholique. Alors, souvenons-nous de ces deux prophéties, de Saint Rémy

https://www.facebook.com/permalink.php?story_fbid=772830349868716&id=100014252733098

et de Saint Pie X sur la France :

« Non, elle ne périra pas la fille de tant de larmes (…) un jour, comme Saint Paul sur le chemin de Damas, renversée, pantelante, elle dira : « Qui êtes-vous Seigneur ? »

     Prophétie entière de Saint Pie X sur la France, ici :

https://www.facebook.com/permalink.php?story_fbid=634102173741535&id=100014252733098

     Non ! « Elle ne périra pas » malgré les tentatives ignobles des gouvernements républicains pour lui faire perdre son âme en s’efforçant de dissoudre son identité chrétienne en favorisant, outre mesure, une immigration de culture religieuse, morale et sociale opposée et, encouragée par le laxisme politique et philosophique de nos dirigeants s’enhardissant de plus en plus.

     En attendant le jour béni de sa « conversion » et assuré par la promesse de la Sainte Vierge qu’à la fin « son Cœur Immaculé triomphera » au lieu de s’agiter dans un activisme illusoire de conquête bénéfique du pouvoir, et d’user ses semelles en battant le pavé, priant et faisant pénitence (ce qui manque le plus) comme elle le recommande instamment, pour que Dieu, dans son infinie miséricorde, hâte la venue de son vrai et légitime gouvernant : le Roi, fidèle au Cœur sacré de Jésus, pour que « la volonté de Dieu se fasse sur la terre comme au ciel »

     Voter dans un régime démocratique et laïc, quel que soit le parti politique, c’est voter pour un parti ou un gouvernement païen. Les faits sont suffisamment éloquents.

 

René Pellegrini

 

(1) La Franc-maçonnerie est un auxiliaire et paravent du judaïsme politique et religieux.

 

Mis sur un autre blogue le 15 mai 2014

samedi 7 mai 2022

Preuves scripturaires de la Royauté du Christ : Nouveau Testament - 1


LA ROYAUTE UNIVERSELLE DE JESUS-CHRIST - 3

 

PREUVES SCRIPTURAIRES DE LA ROYAUTE DU CHRIST :

NOUVEAU TESTAMENT - 1

 

1 - Le Message de l'Archange Gabriel à la Vierge Marie

« Il sera grand, et sera appelé le Fils du Très-Haut ; et le Seigneur lui donnera le trône de David son père, et il régnera éternellement sur la maison de Jacob, et son règne n’aura pas de fin. » (St Luc I, 32,33) 

     Dans ce texte, saint Luc met en évidence la royauté éternelle du Christ. Au passage il indique que la Vierge Marie s’inscrit dans la lignée du roi David puisque Ce qui doit naître de son sein est héritier du trône de David, comme l’avait annoncé les prophètes concernant le Messie.

2 – Le Témoignage du Christ sur sa puissance et sa royauté 

     - Lorsque dans son dernier discours au peuple juif, en évoquant l’accomplissement de son rôle judiciaire au jour du jugement, il parla des récompenses ou des peines réservées pour toujours aux justes et aux pêcheurs. 

« Or, lorsque le fils de l’homme viendra dans sa majesté, avec tous les anges, il s’assiéra sur le trône de sa majesté. Toutes les nations seront rassemblées devant lui ; il séparera les uns d’avec les autres, comme le berger sépare les brebis d’avec les boucs ; et il placera les brebis à sa droite et les boucs à sa gauche. Alors le Roi dira à ceux qui seront à sa droite : Venez, les bénis de mon Père, posséder le royaume qui vous a été préparé dès l’établissement du monde (…) Il dira ensuite à ceux qui seront à sa gauche : Retirez-vous de moi, maudits, allez au feu éternel, qui a été préparé pour le diable et pour ses anges (…) » (St Matthieu XXV, 31-41)

     Comme l’indique les autres versets (34 à 40), c’est sur la base des œuvres de miséricorde, fruit de la charité chrétienne envers Dieu et les hommes que nous serons jugés. Ces œuvres sont des exemples, car, à elles seules, elles ne suffisent pas à faire son salut. Mais elles présupposent d’ordinaire d’autres grandes vertus.

     - Lorsque saisissant l’occasion qui se présentait, il répondit au proconsul romain (Ponce Pilate) qui lui demandait s’il était Roi. 

« Pilate lui dit alors : tu es donc roi ? Jésus répondit : tu le dis, je suis roi. Voici pourquoi je suis venu dans le monde : pour rendre témoignage à la vérité. Quiconque est de la vérité, écoute ma voix. » (St Jean XVIII, 37)

     Jésus confirme sa royauté au représentant de l’autorité impériale en Judée. Cette royauté est fondée sur la vérité et non sur l’intrigue ou le complot. Elle ne tire pas son origine des hommes par une acclamation ou un vote populaire, mais de Dieu.

     - Lorsqu’après la résurrection, il commit aux apôtres la charge d’enseigner et de baptiser toutes les nations en déclarant : 

« Et Jésus s’approchant, leur parla ainsi : Toute puissance m’a été donnée dans le ciel et sur la terre. Allez donc, enseignez toutes les nations les baptisant au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit.» (St Matthieu XXVIII, 18,19) 

     Après de telles affirmations il faut un orgueil démesuré et ne pas craindre l’imposture pour prétendre à une succession prophétique après la venue du Christ. N'est-ce pas les adeptes de Mahomet ? Aucune société humaine, aucun homme ne peut se soustraire à sa « toute puissance universelle » sans dommage pour son salut éternel, car celle-ci est illimitée « dans le ciel et sur la terre ».

 

(A suivre…« Preuves scripturaires de la royauté du Christ : Nouveau testament –2 »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini

 

Mis sur un autre blogue le 3 janvier 2014

 

L'Antéchrist ou postérité du sepent



 ANTECHRIST - 3

 

L’ANTECHRIST OU POSTERITE DU SERPENT

 

     Dans le Nouveau Testament, c’est Saint Jean qui utilise le mot « Antéchrist » (1) dans sa première épître en nous précisant que sa venue est précédée de « plusieurs antéchrists »

« Mes petits enfants c’est la dernière heure ; et comme vous avez entendu dire que l’Antéchrist doit venir, dès maintenant il y a plusieurs antéchrists ; par là nous savons que c’est la dernière heure ». (I Jean II, 18)

     Les expressions telles que derniers jours, derniers temps, dernière heure ne désignent pas nécessairement la fin du monde comme une chose immédiate ou prochaine ; ce que suggère bien le rappel fait par St Jean « vous avez entendu dire » indiquant que cette expression avait déjà été utilisée, par d’autres, avant que lui-même en fasse mention dans son Epître.

     Cependant, l’Antéchrist qui doit apparaître avant la fin du monde était déjà suggéré comme un être antagoniste, dès la Genèse le premier livre de la Bible, comme issu de la lignée spirituelle de Satan à qui Dieu déclara, après qu’il eut tenté et fait chuter Eve :

 « Je mettrai une inimitié entre toi et la femme, entre ta race et la sienne. Elle te brisera la tête, et tu tâcheras de la mordre par le talon ». (Genèse III, 15)

     On observera que cette « inimitié » entre les deux postérités (races) est voulue par Dieu car il dit « Je mettrai ». Elle a débuté dans les cieux, avant la tentation d’Adam et Eve dans le jardin d’Eden, par l’expulsion du ciel de Lucifer. Cette inimitié se poursuit sur la terre et durera jusqu’à la fin du monde. Il y a donc, voulu de manière positive par Dieu, deux postérités irréconciliables : la postérité de la femme et la postérité du serpent. Il est donc vain, sauf à se dresser contre le décret formel de Dieu, de vouloir et professer l’unité de l’Eglise par l’œcuménisme tel qu’il est conçu par Vatican II, et complètement à rebours de l’Encyclique Mortalium Animos du Pape Pie XI, du 6 janvier 1928, qui dénonce énergiquement le panchristianisme (2), l’indifférentisme, le relativisme et le faux irénisme.

     Ces deux postérités donneront naissance à deux traditions religieuses différentes :

La vraie tradition portée par Abel (assassiné comme Jésus) poursuivie et transmise par les Patriarches, Moïse… et le Christ venue l’accomplir et la porter à sa perfection dans la Nouvelle Alliance conclue non avec du sang animal, mais par le sang précieux du sacrifice de Jésus-Christ, sa mort et sa résurrection. Cette vraie tradition construira des autels (et pas des tables) pour offrir des sacrifices à Dieu. Et d’Abel jusqu’à Jésus-Christ, elle honorera Dieu par un sacrifice sanglant et, ensuite, depuis les Apôtres jusqu’à nos jours, L’Eglise honorera Dieu par un sacrifice non sanglant.

La fausse tradition portée par Caïn (le meurtrier) honorera Dieu et se perpétuera de façon sanglante ou non sanglante selon la diversité des cultes païens et des sectes d’avant et après Jésus-Christ, elle pourra même, abandonnant le caractère sacrificiel honorer Dieu, comme le fit Caïn, par des produits (ou fruits) de la terre.

     Nous savons qu’Eve fut vaincue par le démon en succombant à la suggestion du serpent. Cependant, la prophétie étant formelle, elle devait donc s’accomplir. Qui donc va pouvoir porter cette prophétie à son accomplissement, après la chute originelle d’Eve ? : C’est Marie, la Sainte Vierge, celle qui, contrairement à Eve, manifestera sa soumission à Dieu en acceptant, à la demande de l’ange, d’être la mère du Messie, en disant à l’ange Gabriel, l’envoyé de Dieu « Voici la servante du Seigneur ; qu’il me soit fait selon votre parole » (St Luc I, 38). Là où le désir coupable « d’être comme des dieux » poussa Eve à la désobéissance, Marie fit preuve d’obéissance et d’humilité en se qualifiant de « Servante du Seigneur ».

     S’inscrivant dans la descendance d’Eve la désobéissante, Marie, par son acceptation et son obéissance, rend possible la naissance du Messie et la Rédemption du genre humain. Elle est donc la femme par excellence et Jésus-Christ, objet avec Marie de l’inimitié du serpent, la postérité par excellence de la femme. Jésus est le seul de tous les hommes à qui l’on puisse appliquer strictement « race de la femme » puisqu’il n’a pas eu de père selon la chair. Le texte latin traduit le mot hébreu « Zéra » (race) par « semen » (semence) mais on le traduit généralement par postérité ou descendance.

     Le serpent ou Satan n’ayant pas de descendance humaine, il s’agira donc d’une filiation spirituelle. Etant déjà, avant la tentation de l’Eden, en « inimitié » avec le Christ, le personnage le plus conforme à cette filiation sera l’Antéchrist qui, avant sa venue, construira sa filiation spirituelle, de siècle en siècle, avec ceux qui se laissent façonner par les vices du diable, c’est ce que confirme Notre-Seigneur lorsqu’il dit aux Juifs, ses contradicteurs :

« Vous avez le diable pour père, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été homicide dès le commencement, et il n’est pas demeuré dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il profère le mensonge, il parle de son propre fonds, car il est menteur, et père du mensonge ». (St Jean VIII, 44)

     Ainsi, les contradicteurs de Jésus, les menteurs et les homicides non repentis appartiennent à la « postérité du serpent ». Elle se compose donc de tous ceux qui, au cours des siècles, se posent en contradicteurs ou ennemis du Christ et de son unique Eglise. A l’exemple d’un corps humain, ils forment un corps que l’on peut appeler sans que ce soit blasphématoire : un corps mystique qui, comme un enfant mal né, sera achevé seulement lorsque paraîtra sa tête : l’Antéchrist. Quant à l’Eglise qui est le corps mystique de Jésus-Christ, comme un enfant bien né, elle possède déjà sa tête : le Christ.

     Cette postérité du serpent est désignée avec des mots différents dans la Bible, tels que, par exemple : les fils de l’incrédulité, enfants du diable, fils des ténèbres. On ne quitte cette postérité qu’en répondant à la grâce prévenante de Dieu nous incitant à une repentance et une conversion sincères en produisant des fruits qui leur soient conformes.

« Et vous, vous étiez morts par vos transgressions et par vos péchés, dans lesquels vous marchiez autrefois selon l’esprit de ce monde, selon le prince de la puissance de l’air, l’esprit qui agit maintenant dans les fils de l’incrédulité ». (Ephésiens II, 1-2)

     Il y a donc incompatibilité totale entre « l’esprit du monde » sous l’emprise du démon et l’Esprit du Christ.

« Celui qui commet le péché est enfant du diable, car le diable pèche depuis le commencement. » (I Jean III, 8)

     Être « enfant du diable » c’est vivre dans le péché, mais aussi se mettre à son service en propageant en actes et en paroles ses doctrines politiques, religieuses, sociales et ses mœurs corrupteurs et dégradants, au lieu de servir le Christ, d’enseigner sa doctrine et sa morale évangéliques et d’exhorter les hommes à s’y conformer.

ORIGINE DE L’ANTECHRIST

     Quant à l’origine de l’Antéchrist, les trois citations suivantes le désignent comme venant du milieu juif.

     1 - La tradition patristique le fait venir du judaïsme, en s’appuyant sur la prophétie de Jacob et de ses douze fils, dans laquelle le Patriarche parlant de Dan dit :

« Que Dan devienne comme un serpent dans le chemin, et comme un céraste (3) dans le sentier, qui mord le pied du cheval, afin que celui qui le monte tombe à la renverse ». (Genèse XLIX, 17)

     2 - St Irénée et St Grégoire le Grand observent, dans l’énumération des tribus d’Israël qui reçoivent le sceau du salut et d’appartenance au peuple de Dieu, que Saint Jean ne mentionne pas la tribu de Dan au chapitre VII, 4-8 de l’Apocalypse.

     3 – Lors de l’apparition de la Sainte Vierge à la Salette, en 1846, elle déclara dans son message concernant l’Antéchrist :

 « Il naîtra d’une religieuse hébraïque, d’une fausse vierge qui aura communication avec le vieux serpent, le maître de l’impureté ; son père sera évêque (…) ».

     Ayant rejeté, lors de sa venue, le vrai Messie qu’ils attendaient depuis des millénaires les Juifs, dans leur aveuglement, accueilleront l’Antéchrist lors de son avènement avant la fin du monde. En conformité avec les exégèses patristiques ci-dessus et la prophétie de la Salette, il faudra donc, pour illusionner les Juifs et les disposer à l’accueillir comme leur ‘’messie’’, qu’il puisse se prévaloir d’origines ataviques probantes, par exemple sa « naissance d’une religieuse hébraïque ».

     Quant au père selon la chair de l’Antéchrist, il est désigné avec le titre d’« Evêque ». S’agira-t-il d’un évêque catholique proprement dit, d’un ‘’évêque’’ fruit d’une fausse conversion au catholicisme, ou d’un ‘’évêque’’ émanant de sectes ésotéristes et occultistes ?

 

(A suivre…« 11 certitudes sur l’Antéchrist »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini

 

(1) Antéchrist car venant avant le retour de Jésus-Christ en gloire mais aussi, sans conteste, Antichrist car ennemi séculaire du Christ et de ses enseignements.

(2) Panchristianisme : Mouvement oecumenique qui cherche à réunir toutes les Églises chrétiennes. Il est l’émergence de l’œcuménisme gnostique qui se fonde sur une religiosité naturelle à tous les hommes et non sur un donné révélé auquel on croit parce que Dieu ne peut ni se tromper ni nous tromper.

(3) Vipère à cornes.

 

Mis sur un autre blogue le 7 juin 2017

jeudi 5 mai 2022

La royauté universelle de Jésus-Christ : Preuves scripturaires - AncienTestament - 2



 LA ROYAUTE UNIVERSELLE DE JESUS-CHRIST - 2

 

PREUVES SCRIPTURAIRES - 2 :

ANCIEN TESTAMENT - 2

 

« Au temps de ces royaumes, le Dieu du ciel suscitera un royaume qui ne sera jamais détruit, et ce royaume ne sera pas livré à un autre peuple ; il brisera et anéantira tous les autres royaumes, et lui-même subsistera éternellement. » (Daniel II, 44)

Si, étant humaines, les monarchies terrestres sont changeantes et peuvent être brisées passant d’un conquérant à un autre, le royaume du Messie ne sera jamais détruit car l’origine de ce royaume est céleste et divine « le Dieu du ciel suscitera »

« Je regardais donc dans la vision de nuit, et voici comme le fils d’un homme qui venait avec les nuées du ciel (…) et tous les peuplesles tribus et les langues le servirent ; sa puissance est une puissance éternelle qui ne lui sera pas enlevée, et son royaume ne sera pas détruit. » (Daniel VII, 13 et 14)

     Jésus s’attribue l’expression « fils d’homme » en divers endroits de l’Evangile. En saint Mathieu VIII, 20 ; XXIV, 30 et XXVI, 64.

« Sois transportée d’allégresse, fille de Sion, pousse des cris de joie, fille de Jérusalem. Voici ton roi vient à toijuste et sauveur, il est pauvre, et monté sur une ânesse et le poulain d’une ânesse. » (Zacharie IX, 9)

     Prophétie réalisée à la lettre lors de l’entrée solennelle de Jésus à Jérusalem. Pour le peuple « Joie » et « allégresse » car le Messie promis et attendu par les Juifs, l’héritier du trône de David, va faire son entrée au milieu d’eux. Il est « juste » : c’est une qualité essentielle pour un roi car une de ses principales fonctions est de rendre la justice.

     Tous ces textes mettent en évidence :

- le destinataire de cette domination royale : Le Fils de Dieu, le Verbe incarné ou Jésus-Christ.

- l’amplitude universelle de la royauté de Jésus-Christ.

- l’indestructibilité de ce royaume.

- l’éternité de cette royauté.

Ces citations de l’Ancien Testament qui permettent d’étayer la doctrine du Christ – Roi ne sont pas exhaustives, le Pape Pie XI précisant :

« Nous avons recueilli quelques témoignages dans les livres de l’Ancien Testament »

 

(A suivre…« Preuves scripturaires de la royauté de Jésus-Christ : Nouveau Testament »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini

 

Mis sur un autre blogue le 23 octobre 2013

Introduction à l'histoire des Patriarches - 10 : Le départ du pays natal - 4

INTRODUCTION A L’HISTOIRE DES PATRIARCHES – 10   LE DEPART DU PAYS NATAL – 4 (Genèse, XI, 27 – XII, 5)        Mais par cette stabili...