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mercredi 18 mai 2022

Le communisme est-il mort ? - 2



 LE COMMUNISME EST-IL MORT ? – 2 

 

     Cette seconde partie est, en totalité, un rajout du 8 février 2014 à la première partie

 

     Le communisme, un des masques de la Révolution au XXe siècle, a permis après la Renaissance, la Réforme protestante et la Révolution de 1789 et celles qui suivirent, de poursuivre le dynamitage de la chrétienté en incorporant en son sein - au moyen des infiltrations spirituelles marranes et maçonniques - des ferments idéologiques et politiques de révolte politique, sociale et morale, en utilisant certains mots, tout à fait acceptables pour des Catholiques et par de braves gens en général, tels que « fraternité, justice, paix » mais revêtant un tout autre contenu dans l’idéologie et l’esprit des meneurs révolutionnaires, et la finalité de leur projet. 

     Il n’est pas mort, mais, sous l’angle politique, en application de la philosophie hégélienne « Thèse (capitalisme) – Antithèse (communisme) – Synthèse ou dépassement des antagonismes (mondialisme) », il fait la synthèse avec le socialisme américain et le capitalisme libéral (1) pour mieux se les assujettir et donner naissance au Nouvel Ordre Mondial. Sous l’angle spirituel, il est aussi le fruit de la gnose kabbalistique de Karl Marx. (2) Le communisme a été impulsé dans les sociétés humaines par le moyen de la Haute Finance Internationale ou Haut capitalisme apatride qui lui a fourni les finances nécessaires pour son expansion. Il ne fait que changer de masque et augmenter sa virulence et son mépris pour l’être humain, en revêtant celui du mondialisme ou communisme universel (3) lequel effectue, maintenant, la convergence de toutes les forces hostiles au catholicisme traditionnel au cours des siècles. Ce que Benjamin Creme, le représentant de Maitreya le faux christ du Nouvel Age, appelle pour rassurer son monde « un socialisme démocratique ». Mondialisme qui ne tolérera qu’une seule religion universelle pour les non-Juifs, appelée noachisme ou nohaisme par les cercles d’Initiés, et aboutissement du travail œcuménique actuel. Vous comprenez ainsi, au-delà des arguties et contorsions théologiques d’experts en félonies, pourquoi il ne faut plus chercher à convertir les Juifs. En fait, le communisme n’est pas mort mais il fut une étape préparatoire au mondialisme dans lequel il trouvera son plein épanouissement, si Dieu le permet en châtiment des blasphèmes et iniquités des nations apostates. 

     Il ne faut jamais oublier que le communisme, soi-disant prolétarien, n’a pu émerger qu’en bénéficiant des subsides de hauts financiers juifs dont les noms sont connus (4). Au-delà des apparences et des affrontements de la scène politique, il y a toujours eu soutien de la Haute Finance Internationale pour les forces révolutionnaires de gauche comme de droite, afin de susciter les antagonismes dialectiques nécessaires pour permettre à la Révolution de poursuivre sa marche en avant car, ne l’oublions jamais, elle est un « état permanent » car son inspirateur satanique est un éternel agité. 

 

René Pellegrini

 

(1) Lorsque je parle de synthèse du communisme avec le capitalisme, il s’agit du capitalisme dévoyé en libéralisme économique car l’Eglise catholique n’a jamais condamné le capitalisme en tant que tel « Il ne peut y avoir de capital sans travail, ni de travail sans capital » (Encyclique Rerum novarum, Léon XIII, le 15 mai 1891). A charge pour le capitalisme de ne pas prendre la main d’œuvre pour des bêtes de somme ou des objets jetables.

(2) Appelé prophète des temps modernes. Petit-fils de rabbin, et membre de la société secrète juive ‘’la Ligue des Justes’’

(3) Incarnation du règne antéchristique.

(4) Banques Jacob Schiff ; Kuhn, Loeb et Cie dirigée par Jacob Schiff, Félix Warburg, Otto Kahn, Mortimer Schiff, Jérôme H. Hanauer ; Guggenheim ; Max Breitung.

 

Mis sur un autre blogue le 8 février 2014

mardi 10 mai 2022

Les appels à la Révolution ou à manifester



 LES APPELS A LA REVOLUTION OU A MANIFESTER

     L'article « Les chrétiens et les manifestations » rédigé sur un autre blogue, le 13 juin 2016 avec le titre « Les manifestations de masse » m'avait valu, à l'époque, la réflexion suivante d'un abonné à ma Newsletter :

« Je m'interroge sur la validité de la posture selon laquelle il ne faut pas se rebeller contre les autorités »

     Je ne reviens pas sur ce qui a déjà écrit précédemment et consultable ici : 7 mars 2020

     Cette interrogation me permet d’apporter des compléments à l’article précédent qui s’appuyait sur l’enseignement formel de Saint Paul aux Romains XIII, 1-2, et sur l’exemple des premiers chrétiens préférant mourir plutôt que se rebeller contre des empereurs païens et sanguinaires. Pour eux, ces paroles de Saint Paul « celui qui résiste à l’autorité résiste à l’ordre établi par Dieu ; et ceux qui résistent attirent la condamnation sur eux-mêmes » n’étaient pas facultatives ou soumises à des subtilités de langage.

     Leur attitude est digne d’exemple puisque l’Eglise les a canonisés et portés sur les autels.

     J’y ajoute, et je pourrai citer d'autres textes de la Sainte Ecriture et de Papes, l’enseignement de Saint Pierre, le premier Pape de la chrétienté :

« Soyez donc soumis à toute créature humaine, à cause de Dieu : soit au roi, comme au souverain» (I Pierre II, 13)

     Avec quel motif supérieur ? « Car c’est là la volonté de Dieu » Avec quel objectif ? « Faire le bien et réduire au silence l’ignorance des hommes insensés » (verset 15)

     Saint Pierre n’appelle pas les chrétiens à la révolte même lorsqu’ils souffrent en faisant le bien :

« Si en faisant le bien, vous souffrez avec patience, voilà qui est une grâce devant Dieu. Car c’est à cela que vous avez été appelés, parce que le Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exempleafin que vous suiviez ses traces. » (versets 20,21)

     Saint Pierre exhorte donc les chrétiens à mettre leurs pas dans ceux du Sauveur car il nous donna l’exemple, en supportant des souffrances injustes sans se révolter.

     Quant à Saint Thomas d’Aquin, il nous enseigne concernant l’usurpateur et, en traitant de la sédition contre un gouvernement tyrannique :

« Nous ne sommes obligés d’obéir aux princes du siècle autant que dans les limites de la justice. Si donc ce pouvoir est usurpé (c’est le cas de notre République révolutionnaire), ou ce qu’il commande est injuste, on ne doit pas lui obéir, excepté, peut-être, en certains cas, pour éviter un scandale ou un danger. » (IIa-IIae, question 104, article 3)

     Ainsi, on n’obéit pas à ce qui est injuste mais cela n’implique pas la révolte contre l’usurpateur ou dirigeant illégitime. Par exemple, Obéir à une loi juste d’un usurpateur ce n’est pas pour autant reconnaître sa légitimité. Pas plus qu’adhérer à une parole sage ou de bon sens sortis de la bouche d’un athée serait reconnaître la légitimité de l’athéisme.

« Le gouvernement tyrannique n’est pas juste, parce qu’il n’a pas pour but le bien général, mais le bien particulier de celui qui gouverne. C’est pourquoi, quand on trouble ce gouvernement on n’excite pas réellement une sédition, à moins qu’en troublant le gouvernement d’un tyran en agisse d’une manière si déréglée, que le peuple qui lui était soumis ait plus à souffrir du trouble qu’on a excité que du despotisme du tyran lui-même. » (IIa-IIae, question XLII, article 2, conclusion 3)

     Tout le problème est là : « l’action déréglée » manifeste dans la furie révolutionnaire, bafouant toutes les règles en libérant des instincts barbares, meurtriers et vengeurs lorsqu’il n’y a plus d’autorité légitime. Et, l’histoire des diverses révolutions, est là pour nous instruire que celles-ci engendrent « plus de souffrances et de troubles que le tyran lui-même » comme après notre propre histoire, nous le vérifions actuellement en Libye, en Syrie, etc.

     A l’époque de Saint Thomas, XIIIe siècle, la société était chrétienne et défendait ses valeurs. Des chefs chrétiens laïcs et légitimes étaient plus faciles à trouver pour renverser un éventuel usurpateur ou despote. Aujourd’hui, dans une société déchristianisée, il n’y a plus guère, comme possibilité d’autorité légitime, que quelques officiers militaires catholiques, ou chrétiens, soucieux de rétablir le bien commun général selon la doctrine morale et sociale de l’Eglise, pour pouvoir tenter de renverser un gouvernement délétère. Quoi qu’il en soit, cela paraît difficile et très dangereux pour les dits officiers, car l’armée est noyautée depuis longtemps (déjà avant 1789) par des loges militaires judéo-maçonniques et, depuis, le pouvoir révolutionnaire n’est pas si sot que de mettre à des postes stratégiques ceux qui pourraient lui être hostiles : ce qui nous ramène à des points soulevés dans l’article précédent, et aux autorités légitimes que seront le Grand Monarque et le Saint Pape pour entreprendre le rétablissement de la France.   

« J’ajoute, aujourd’hui 21 novembre 2018, quelques jours après la manifestation des gilets jaunes, ces paroles du Pape Pie XI, l’autorité suprême dans l’Eglise, prises dans l’Encyclique Quas Primas, pour ceux et c’est leur droit - mais que je suivrai pas sur ce terrain - qui veulent minimiser les paroles de Saint Paul ou les remarques de Saint Thomas d’Aquin concernant le degré ou les conditions d’obéissance que nous devons aux autorités de l’Etat :

« (…) Voyant dans le prince et tous les autres chefs de l’Etat des hommes semblables à lui par leur nature ou mêmes indignes (incapableset blâmables pour quelque motif, le citoyen ne récusera point pour ce fait leur autorité, puisqu’il considérera dans leur personne l’image et l’autorité du Christ Dieu, et homme»

(A suivre…« La Révolution face à la patience chrétienne »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini 

 

- C'est moi qui mets en gras dans les citations

 

Mis sur un autre blogue le 13 juin 2016

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INTRODUCTION A L’HISTOIRE DES PATRIARCHES – 10   LE DEPART DU PAYS NATAL – 4 (Genèse, XI, 27 – XII, 5)        Mais par cette stabili...