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mardi 10 mai 2022

Les appels à la Révolution ou à manifester



 LES APPELS A LA REVOLUTION OU A MANIFESTER

     L'article « Les chrétiens et les manifestations » rédigé sur un autre blogue, le 13 juin 2016 avec le titre « Les manifestations de masse » m'avait valu, à l'époque, la réflexion suivante d'un abonné à ma Newsletter :

« Je m'interroge sur la validité de la posture selon laquelle il ne faut pas se rebeller contre les autorités »

     Je ne reviens pas sur ce qui a déjà écrit précédemment et consultable ici : 7 mars 2020

     Cette interrogation me permet d’apporter des compléments à l’article précédent qui s’appuyait sur l’enseignement formel de Saint Paul aux Romains XIII, 1-2, et sur l’exemple des premiers chrétiens préférant mourir plutôt que se rebeller contre des empereurs païens et sanguinaires. Pour eux, ces paroles de Saint Paul « celui qui résiste à l’autorité résiste à l’ordre établi par Dieu ; et ceux qui résistent attirent la condamnation sur eux-mêmes » n’étaient pas facultatives ou soumises à des subtilités de langage.

     Leur attitude est digne d’exemple puisque l’Eglise les a canonisés et portés sur les autels.

     J’y ajoute, et je pourrai citer d'autres textes de la Sainte Ecriture et de Papes, l’enseignement de Saint Pierre, le premier Pape de la chrétienté :

« Soyez donc soumis à toute créature humaine, à cause de Dieu : soit au roi, comme au souverain» (I Pierre II, 13)

     Avec quel motif supérieur ? « Car c’est là la volonté de Dieu » Avec quel objectif ? « Faire le bien et réduire au silence l’ignorance des hommes insensés » (verset 15)

     Saint Pierre n’appelle pas les chrétiens à la révolte même lorsqu’ils souffrent en faisant le bien :

« Si en faisant le bien, vous souffrez avec patience, voilà qui est une grâce devant Dieu. Car c’est à cela que vous avez été appelés, parce que le Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exempleafin que vous suiviez ses traces. » (versets 20,21)

     Saint Pierre exhorte donc les chrétiens à mettre leurs pas dans ceux du Sauveur car il nous donna l’exemple, en supportant des souffrances injustes sans se révolter.

     Quant à Saint Thomas d’Aquin, il nous enseigne concernant l’usurpateur et, en traitant de la sédition contre un gouvernement tyrannique :

« Nous ne sommes obligés d’obéir aux princes du siècle autant que dans les limites de la justice. Si donc ce pouvoir est usurpé (c’est le cas de notre République révolutionnaire), ou ce qu’il commande est injuste, on ne doit pas lui obéir, excepté, peut-être, en certains cas, pour éviter un scandale ou un danger. » (IIa-IIae, question 104, article 3)

     Ainsi, on n’obéit pas à ce qui est injuste mais cela n’implique pas la révolte contre l’usurpateur ou dirigeant illégitime. Par exemple, Obéir à une loi juste d’un usurpateur ce n’est pas pour autant reconnaître sa légitimité. Pas plus qu’adhérer à une parole sage ou de bon sens sortis de la bouche d’un athée serait reconnaître la légitimité de l’athéisme.

« Le gouvernement tyrannique n’est pas juste, parce qu’il n’a pas pour but le bien général, mais le bien particulier de celui qui gouverne. C’est pourquoi, quand on trouble ce gouvernement on n’excite pas réellement une sédition, à moins qu’en troublant le gouvernement d’un tyran en agisse d’une manière si déréglée, que le peuple qui lui était soumis ait plus à souffrir du trouble qu’on a excité que du despotisme du tyran lui-même. » (IIa-IIae, question XLII, article 2, conclusion 3)

     Tout le problème est là : « l’action déréglée » manifeste dans la furie révolutionnaire, bafouant toutes les règles en libérant des instincts barbares, meurtriers et vengeurs lorsqu’il n’y a plus d’autorité légitime. Et, l’histoire des diverses révolutions, est là pour nous instruire que celles-ci engendrent « plus de souffrances et de troubles que le tyran lui-même » comme après notre propre histoire, nous le vérifions actuellement en Libye, en Syrie, etc.

     A l’époque de Saint Thomas, XIIIe siècle, la société était chrétienne et défendait ses valeurs. Des chefs chrétiens laïcs et légitimes étaient plus faciles à trouver pour renverser un éventuel usurpateur ou despote. Aujourd’hui, dans une société déchristianisée, il n’y a plus guère, comme possibilité d’autorité légitime, que quelques officiers militaires catholiques, ou chrétiens, soucieux de rétablir le bien commun général selon la doctrine morale et sociale de l’Eglise, pour pouvoir tenter de renverser un gouvernement délétère. Quoi qu’il en soit, cela paraît difficile et très dangereux pour les dits officiers, car l’armée est noyautée depuis longtemps (déjà avant 1789) par des loges militaires judéo-maçonniques et, depuis, le pouvoir révolutionnaire n’est pas si sot que de mettre à des postes stratégiques ceux qui pourraient lui être hostiles : ce qui nous ramène à des points soulevés dans l’article précédent, et aux autorités légitimes que seront le Grand Monarque et le Saint Pape pour entreprendre le rétablissement de la France.   

« J’ajoute, aujourd’hui 21 novembre 2018, quelques jours après la manifestation des gilets jaunes, ces paroles du Pape Pie XI, l’autorité suprême dans l’Eglise, prises dans l’Encyclique Quas Primas, pour ceux et c’est leur droit - mais que je suivrai pas sur ce terrain - qui veulent minimiser les paroles de Saint Paul ou les remarques de Saint Thomas d’Aquin concernant le degré ou les conditions d’obéissance que nous devons aux autorités de l’Etat :

« (…) Voyant dans le prince et tous les autres chefs de l’Etat des hommes semblables à lui par leur nature ou mêmes indignes (incapableset blâmables pour quelque motif, le citoyen ne récusera point pour ce fait leur autorité, puisqu’il considérera dans leur personne l’image et l’autorité du Christ Dieu, et homme»

(A suivre…« La Révolution face à la patience chrétienne »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini 

 

- C'est moi qui mets en gras dans les citations

 

Mis sur un autre blogue le 13 juin 2016

samedi 7 mai 2022

Le recours à la prière


Saint François d’Assise (1181-1226) en prière. Canonisation, en 1230, par le Pape Grégoire IX

LE RECOURS A LA PRIERE  

 

     Il est étrange que Jésus-Christ s’étant si souvent, si solennellement engagé à exaucer tous nos vœux, la plupart des chrétiens se plaigne tous les jours de n’être pas écoutés. Car enfin, on ne peut pas rejeter la stérilité de nos prières sur la nature des biens que nous demandons, puisqu’Il n’a rien excepté dans ses promesses : 

« Tout ce que vous demandez par la prière, croyez que vous l’obtiendrez. » (St Marc XI, 24) (1

     On ne doit pas non plus l’attribuer, cette stérilité, à l’indignité de ceux qui demandent, puisqu’Il a promis sans exception à toutes sortes de personnes : 

« Celui qui demande reçoit » (St Matthieu VII, 8 )

     D’où peut donc venir que tant de prières sont rejetées ? Ne serait-ce point peut-être que, comme la plupart des hommes sont également insatiables et impatients dans leurs désirs, ils font des demandes si excessives ou si pressantes qu’ils lassent, qu’ils rebutent le Seigneur ou par leur indiscrétion ou par leur importunité ? Non, non ; l’unique raison pour laquelle nous obtenons si peu de Dieu, c’est que nous lui demandons trop peu, et avec trop peu d’instances. 

     Jésus-Christ, il est vrai, nous a promis, de la part de son Père, de nous tout accorder et même les plus petites choses ; mais il nous a prescrit un ordre à observer dans tout ce que nous demandons et, sans l’observation de cette règle, en vain espérons-nous de rien obtenir. Il nous dit, dans saint Matthieu : 

« Cherchez d’abord le royaume de Dieu et sa justice, et tout le reste vous sera donné par surcroît. » (St Matthieu VI, 33) 

 

(Extrait de : L’abandon confiant à la Providence divine

par le Bienheureux Père la Colombière)

 

(1) D’autres textes ajoutent, pour la demande « avec foi » ou « en mon nom » (St Matthieu XXI, 22 ; St Jean XIV, 13 ; etc…)

 

René Pellegrini


 

Preuves scripturaires de la Royauté du Christ : Nouveau Testament - 1


LA ROYAUTE UNIVERSELLE DE JESUS-CHRIST - 3

 

PREUVES SCRIPTURAIRES DE LA ROYAUTE DU CHRIST :

NOUVEAU TESTAMENT - 1

 

1 - Le Message de l'Archange Gabriel à la Vierge Marie

« Il sera grand, et sera appelé le Fils du Très-Haut ; et le Seigneur lui donnera le trône de David son père, et il régnera éternellement sur la maison de Jacob, et son règne n’aura pas de fin. » (St Luc I, 32,33) 

     Dans ce texte, saint Luc met en évidence la royauté éternelle du Christ. Au passage il indique que la Vierge Marie s’inscrit dans la lignée du roi David puisque Ce qui doit naître de son sein est héritier du trône de David, comme l’avait annoncé les prophètes concernant le Messie.

2 – Le Témoignage du Christ sur sa puissance et sa royauté 

     - Lorsque dans son dernier discours au peuple juif, en évoquant l’accomplissement de son rôle judiciaire au jour du jugement, il parla des récompenses ou des peines réservées pour toujours aux justes et aux pêcheurs. 

« Or, lorsque le fils de l’homme viendra dans sa majesté, avec tous les anges, il s’assiéra sur le trône de sa majesté. Toutes les nations seront rassemblées devant lui ; il séparera les uns d’avec les autres, comme le berger sépare les brebis d’avec les boucs ; et il placera les brebis à sa droite et les boucs à sa gauche. Alors le Roi dira à ceux qui seront à sa droite : Venez, les bénis de mon Père, posséder le royaume qui vous a été préparé dès l’établissement du monde (…) Il dira ensuite à ceux qui seront à sa gauche : Retirez-vous de moi, maudits, allez au feu éternel, qui a été préparé pour le diable et pour ses anges (…) » (St Matthieu XXV, 31-41)

     Comme l’indique les autres versets (34 à 40), c’est sur la base des œuvres de miséricorde, fruit de la charité chrétienne envers Dieu et les hommes que nous serons jugés. Ces œuvres sont des exemples, car, à elles seules, elles ne suffisent pas à faire son salut. Mais elles présupposent d’ordinaire d’autres grandes vertus.

     - Lorsque saisissant l’occasion qui se présentait, il répondit au proconsul romain (Ponce Pilate) qui lui demandait s’il était Roi. 

« Pilate lui dit alors : tu es donc roi ? Jésus répondit : tu le dis, je suis roi. Voici pourquoi je suis venu dans le monde : pour rendre témoignage à la vérité. Quiconque est de la vérité, écoute ma voix. » (St Jean XVIII, 37)

     Jésus confirme sa royauté au représentant de l’autorité impériale en Judée. Cette royauté est fondée sur la vérité et non sur l’intrigue ou le complot. Elle ne tire pas son origine des hommes par une acclamation ou un vote populaire, mais de Dieu.

     - Lorsqu’après la résurrection, il commit aux apôtres la charge d’enseigner et de baptiser toutes les nations en déclarant : 

« Et Jésus s’approchant, leur parla ainsi : Toute puissance m’a été donnée dans le ciel et sur la terre. Allez donc, enseignez toutes les nations les baptisant au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit.» (St Matthieu XXVIII, 18,19) 

     Après de telles affirmations il faut un orgueil démesuré et ne pas craindre l’imposture pour prétendre à une succession prophétique après la venue du Christ. N'est-ce pas les adeptes de Mahomet ? Aucune société humaine, aucun homme ne peut se soustraire à sa « toute puissance universelle » sans dommage pour son salut éternel, car celle-ci est illimitée « dans le ciel et sur la terre ».

 

(A suivre…« Preuves scripturaires de la royauté du Christ : Nouveau testament –2 »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini

 

Mis sur un autre blogue le 3 janvier 2014

 

jeudi 5 mai 2022

La royauté universelle de Jésus-Christ : Preuves scripturaires - AncienTestament - 2



 LA ROYAUTE UNIVERSELLE DE JESUS-CHRIST - 2

 

PREUVES SCRIPTURAIRES - 2 :

ANCIEN TESTAMENT - 2

 

« Au temps de ces royaumes, le Dieu du ciel suscitera un royaume qui ne sera jamais détruit, et ce royaume ne sera pas livré à un autre peuple ; il brisera et anéantira tous les autres royaumes, et lui-même subsistera éternellement. » (Daniel II, 44)

Si, étant humaines, les monarchies terrestres sont changeantes et peuvent être brisées passant d’un conquérant à un autre, le royaume du Messie ne sera jamais détruit car l’origine de ce royaume est céleste et divine « le Dieu du ciel suscitera »

« Je regardais donc dans la vision de nuit, et voici comme le fils d’un homme qui venait avec les nuées du ciel (…) et tous les peuplesles tribus et les langues le servirent ; sa puissance est une puissance éternelle qui ne lui sera pas enlevée, et son royaume ne sera pas détruit. » (Daniel VII, 13 et 14)

     Jésus s’attribue l’expression « fils d’homme » en divers endroits de l’Evangile. En saint Mathieu VIII, 20 ; XXIV, 30 et XXVI, 64.

« Sois transportée d’allégresse, fille de Sion, pousse des cris de joie, fille de Jérusalem. Voici ton roi vient à toijuste et sauveur, il est pauvre, et monté sur une ânesse et le poulain d’une ânesse. » (Zacharie IX, 9)

     Prophétie réalisée à la lettre lors de l’entrée solennelle de Jésus à Jérusalem. Pour le peuple « Joie » et « allégresse » car le Messie promis et attendu par les Juifs, l’héritier du trône de David, va faire son entrée au milieu d’eux. Il est « juste » : c’est une qualité essentielle pour un roi car une de ses principales fonctions est de rendre la justice.

     Tous ces textes mettent en évidence :

- le destinataire de cette domination royale : Le Fils de Dieu, le Verbe incarné ou Jésus-Christ.

- l’amplitude universelle de la royauté de Jésus-Christ.

- l’indestructibilité de ce royaume.

- l’éternité de cette royauté.

Ces citations de l’Ancien Testament qui permettent d’étayer la doctrine du Christ – Roi ne sont pas exhaustives, le Pape Pie XI précisant :

« Nous avons recueilli quelques témoignages dans les livres de l’Ancien Testament »

 

(A suivre…« Preuves scripturaires de la royauté de Jésus-Christ : Nouveau Testament »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini

 

Mis sur un autre blogue le 23 octobre 2013

mercredi 4 mai 2022

Les prophéties sur la France - 2



LES PROPHETIES SUR LA FRANCE - 2 

 

     Dans l’histoire de l’Eglise nous constatons une vraie et grande lignée de prophètes se succédant sans se contredire. De nombreuses prophéties ont été faites sur la France au cours des siècles. Dans cet article, je n’ai retenu que celles provenant de saints. En voici quelques unes : 

Saint Augustin 430 – Ve siècle

« Toutes les nations furent soumises aux Romains et leurs payèrent le tribut. C’est pourquoi l’Apôtre saint Paul dit que l’Antéchrist ne viendra point dans le monde avant que l’apostasie ne soit arrivée auparavant ; c’est à dire que tous les royaumes assujettis aux Romains n’aient secoué leur joug. Mais ce temps n’est pas encore arrivé ; car, bien que nous voyions l’empire romain en grande partie détruit, cependant, tant que dureront les rois francs qui doivent posséder cet empire, la gloire du nom romain ne périra pas entièrement, car elle vivra dans ces souverains. Quelques-uns de nos docteurs disent même qu’un Roi des Francs possédera l’empire romain dans toute son étendue. Ce roi viendra dans les derniers temps du monde ; il sera le plus grand et le dernier de tous les rois. Après avoir heureusement gouverné son royaume, ce monarque viendra à Jérusalem, et déposera sur le mont des oliviers et son sceptre et sa couronne. Il rendra l’âme à Jérusalem, sur le Mont des Oliviers. Ce sera là la fin et la consommation de l’empire des Romains et des Chrétiens. Et ces mêmes docteurs, s’étayant sur la parole de l’Apôtre, prétendent que immédiatement après l’Antéchrist viendra. - Cette prophétie est extraite du tome VI des oeuvres de saint Augustin : Lib. de Antich. (Attribué à Alcuin). 

Saint Rémy – Ve siècle

     Lors du baptême de Clovis, en 496 « Apprenez mon fils que le royaume de France est prédestiné par Dieu à la défense de l’Eglise Romaine qui est la seule véritable Eglise du Christ…Il sera victorieux et prospère tant qu’il sera fidèle à la Foi romaine. Mais il sera rudement châtié toutes les fois qu’il sera infidèle à sa vocation. » (Flodoard, Historia Ecclesiae Remensis) 

     A la fin de l’allocution de Saint Rémy « Vers la fin des Tempsun descendant des rois de France régnera sur tout l’antique empire romain. Il sera le plus grand des rois de France et le dernier de sa race. Après un règne des plus glorieux, il ira à Jérusalem, sur le mont des oliviers, déposer sa couronne et son sceptre, et c’est ainsi que finira le saint empire romain et chrétien. » (Raban Maur, archevêque de Mayence, IXe siècle.)

Saint Césaire d’Arles – VIe siècle 

« Ce pape sera secondé par un empereur, homme très vertueux, qui sera des restes des Français, et qui l’aidera et lui obéira en tout ce qui sera nécessaire pour réformer l’univers. Sous les règnes de ce Pape et de cet empereur tout l’univers sera réformé, parce que la colère de Dieu s’apaisera. Ainsi il n’y aura plus qu’une loi, une foi, un baptême, une manière de vivre. » (Elle fut découverte parmi les papiers de Mgr Du Lau, dernier archevêque d’Arles, mort pendant la révolution de 1789). 

Saint Ange – XIIe siècle 

« Un roi s’élèvera finalement de l’antique race des Rois de France, d’une insigne piété envers Dieu. Il sera honoré par les princes chrétiens et dévoués à la Foi orthodoxe ; il sera aimé d’eux et sa puissance s’étendra au loin et sur la terre. Alors, l’Eglise s’étant comme retirée d’une certaine destruction, ce roi s’unira au Pontife Romain et le soutiendra. L’erreur sera détruite parmi les chrétiens. L’Eglise sera rendue à l’Etat que les bons ont choisi pour Elle. Il enverra une armée à laquelle s’uniront spontanément de nombreux guerriers, s’élançant au combat pour l’amour de Mon nom ; et l’amour de la Croix qui les transportera leur obtiendra des trophées dont l’éclat s’élèvera jusqu’au ciel. Le Monarque passera les mers et rendra à l’Eglise les contrées perdues par elle. » 

Saint François de Paule – XVe siècle

« De par la vertu du Très-Haut, le Grand Monarque anéantira les hérétiques et les incroyants. Il disposera d’une grande armée et les Anges combattrons à ses côtés. Il exterminera tous ceux qui se rebellent contre Dieu. Il sera comme un soleil au milieu des étoiles, et il exercera son empire sur le monde. Il n’y aura plus qu’un seul troupeau et un seul pasteur et le monde entier sera ramené aux saintes mœurs. » (Saint François de Paule, lettre du 13 août 1469 à Simon de Limena, Duc de Montalte)

Saint Vincent Ferrier – XVe siècle

« Le pape mourra au milieu de cette affliction et le Saint-Siège, à cause de ces malheurs, sera vacant (…) Ensuite sera suscité le pasteur angélique. Ce saint pontife couronnera un roi de France en lui décernant le titre d’empereurLe pape angélique, avec ce roi de France, réformera l’Eglise, beaucoup de chrétiens abandonneront leurs biens et, tous les ordres religieux étant supprimés, il fondera un seul ordre religieux qui l’emportera sur tous ceux qui l’auront précédé(…) Le roi de France, ce nouvel empereur, à son retour de Jérusalem, interdira partout l’usage des armes, et la paix et la tranquillité régneront dans le monde entier qui marchera dans les sentiers de la justiceLe clergé surtout imitera la vie des apôtresTout le monde sera soumis au Pontife romain (…) » (Dans un sermon, à Barcelone, le 13 septembre 1403)

 

René Pellegrini

 

- C’est moi qui mets en gras dans les textes

 

Mis sur un autre blogue le 3 mai 2014


 

Le retour des Juifs en Palestine - 2 : Les versets habituels et significatifs

 



LE SIONISME - 2

 

« Jérusalem sera foulée aux pieds par les nations,

jusqu'à ce que les temps des nations soient accomplis

 (Luc XXI, 24)


« Je vous retirerai d’entre les nations, et je vous rassemblerai de tous les pays, et je vous amènerai dans votre pays (…) »

(Ezéchiel XXXVI, 26)

LE RETOUR DES JUIFS EN PALESTINE – 2

 

     Après la mise au point et les précisions de l’article précédent, revenons à l’objet de cet article et aux textes bibliques invoqués pour justifier l’interprétation d’être entré, depuis 1948 ou 1967, dans « la fin du temps des nations » ou d’être un ‘’signe irréfutable’’ de la fin des temps.    

 

     Les prophéties de l’Ancien Testament sont de deux sortes : conditionnelles ou inconditionnelles. Elles ont, en outre, ceci de particulier : elles décrivent des événements qui s’accomplissent de façon littérale soit pendant la vie du prophète, soit après ; mais, tout en conservant les images de leur première application elles étirent ou  télescopent souvent sous une même figure, ayant quelque rapport avec elle, des événements beaucoup plus lointains devant s’accomplir dans un contexte tout différent : celui du Nouveau Testament, de la manifestation du Messie (Notre-Seigneur) et de l’Eglise. Par exemple, le regroupement sous l’unique figure d’Israël des juifs convertis et des chrétiens : Israël selon l’esprit ou Israël de Dieu (L’Eglise).

 

« Car dans le Christ Jésus, ce n’est pas la circoncision qui sert à quelque chose, ni l’incirconcision, mais la nouvelle créature. Tous ceux qui suivront cette règle, que la paix et la miséricorde soient sur eux, et sur l’Israël de Dieu. » (Galates VI, 15,16)

 

     Ici, « La nouvelle créature » concerne tous les hommes (circoncis ou incirconcis) qui se laissent façonnés selon les préceptes évangéliques de Jésus-Christ qui récapitule en deux commandements, pour le pharisien qui l’interroge, le Décalogue donné par Dieu à Moïse :

 

« (…) Jésus lui dit : Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, et de toute ton âme, et de tout ton esprit. C’est le plus grand et le premier commandement. Mais le second lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Dans ces deux commandements sont renfermés la loi et les prophètes. » (St Matthieu XXII, 37-39)

 

     L’articulation des articles sera la suivante :

 

- Les versets habituels et significatifs

- Autres versets bibliques et interprétations

- Un verset biblique sans rapport

- Les versets bibliques négatifs et conclusion

- Le sionisme politique

 

LES VERSETS HABITUELS ET SIGNIFICATIFS

 

Deutéronome XXX, 1-5

 

     Il s’agit de la première mention des Ecritures sur le retour en Israël :

« Lors donc que tout ce que je viens de dire vous sera arrivé, et que les bénédictions ou les malédictions que je viens de vous représenter seront venues sur vous, et qu’ étant touchés de repentir au fond du cœur, parmi les nations chez lesquelles le Seigneur votre Dieu vous aura dispersés, vous reviendrez à lui avec vos enfants, et que vous obéirez à ses commandements de tout votre cœur et de toute votre âme, selon que je vous l’ordonne aujourd’hui, le Seigneur vous fera revenir de votre captivité, il aura pitié de vous, et il vous rassemblera encore en vous retirant du milieu de tous les peuples où il vous avait auparavant dispersés. Quand vous auriez été dispersés jusqu’aux extrémités du monde, le Seigneur votre Dieu vous en retirera ; il vous reprendra à lui, et il vous ramènera dans le pays que vos pères auront possédé, et vous le posséderez de nouveau ; et, vous bénissant, il vous fera croître en plus grand nombre que n’avaient été vos pères ».

 

    Dans ce texte, Moïse avertit les Israélites sur les bénédictions ou les malédictions auxquelles ils seront confrontés, selon leur comportement, au cours du déroulement de leur histoire. La dispersion sera pour Israël un châtiment, et toujours le fruit de sa désobéissance aux prescriptions divines.

 

     Qu’apprenons-nous et que retenir de significatif dans ces paroles ?

 

     Pour le retour vers la terre des pères (Israël) nous apprenons que Dieu ne s’oblige à respecter sa promesse qu’à des conditions très précises être « Touchés de repentir » et « obéir à ses commandements » dans le lieu d’exil « parmi les nations », non de façon superficielle mais « de tout votre cœur et de toute votre âme » : telles seront les conditions irréfragables, dans le cours des âges, pour que Dieu accomplisse sa promesse envers le peuple d’Israël de le ramener sur sa terre.

 

     Ces précisions et avertissements donnés par Dieu, avant l’entrée d’Israël dans la Terre promise, devront toujours être présents à notre esprit pour bien appréhender si, après son inique participation au meurtre de Jésus-Christ, le retour des Juifs sur sa terre, à notre époque, est le fruit pour le peuple juif dispersé parmi les nations «  d’un repentir de tout son cœur et de toute son âme » avec désir « d’obéir aux commandements de Dieu » (récapitulés par Jésus en deux préceptes) permettant d’induire la fin du temps des nations, ou un ''signe irréfutable'' de la fin des temps.

 

     Pour qui ne veut pas mettre un voile épais devant ses yeux pour ne pas voir, les œuvres  continuelles de déchristianisation (1) accomplies dans les pays d’accueil, par les élites de la nation juive et leur fidèles, bien avant et après 1948 ou 1967, s’inscrivent en faux contre une telle interprétation et permettent de répondre par la négative.

 

(A suivre…« Autres versets bibliques et interprétations »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini

 

(1) C’est-à-dire la corruption des institutions chrétiennes de  la société française fondées sur les préceptes moraux et doctrinaux enseignés par Jésus-Christ, en les remplaçant par les enseignements et les doctrines de la mystique luciférienne judéo-maçonnique, fondements d’une science sociale issue des anciennes traditions spirites de l’idolâtrie et de la magie kabbalistique que des rabbins rapportèrent de Babylone et intégrèrent à leurs propres traditions. Cette mystique qui anime en politique, à des degrés différents, tous les partis qui finissent par se rejoindre sur leur commune référence à l’égalité révolutionnaire (destructrice de tout ordre social) et à la laïcité républicaine qui n’est rien d’autre que l’expulsion de Dieu, Notre Seigneur Jésus-Christ, des institutions françaises. Belle unanimité politique dans le scandaleux irrespect de Dieu !


dimanche 1 mai 2022

La marque de l'esprit révolutionnaire et ses causes



LA MARQUE DE L’ESPRIT REVOLUTIONNAIRE ET SES CAUSES

 

     Une bonne appréciation de ce que sont la Révolution et l’esprit révolutionnaire aide à comprendre qu’en politique se dire de gauche ou de droite, de multiplier stupidement les sigles d’appartenance pour mieux égarer ou embarrasser l’électeur, n’est pas le critère fondamental pour juger de l’esprit et des finalités qui animent réellement les prétendants à une élection présidentielle, à la députation ou à des charges publiques. En effet, il est patent que l’esprit révolutionnaire souffle dans ces diverses composantes politiques eu égard à la place qu’ils se refusent d’accorder à Dieu Notre-Seigneur (ce qui devrait être en haut) dans leur programme respectif.

     Ainsi, la pierre de touche, la marque, le propre et le constant du système et de l’esprit révolutionnaires, ce qui permet de les reconnaître comme tels sous leurs différents masques (droite, gauche, centre, etc.), et de ceux qui s’y agrègent – qu’elles que soient les divisions et les animosités qu’ils affichent sur le grand théâtre de Guignol qu’est devenu la scène politique - c’est leur refus caractéristique et catégorique (chacun selon ses propres termes) de la Royauté de Notre Seigneur Jésus-Christ sur eux-mêmes et sur notre pays. Ce que je dis à propos du système et de l’esprit révolutionnaire français est aussi valable pour les prétendants politiques d’autres pays que la France. C’est-à-prendre en considération si vous n’êtes pas encore guéri du suffrage universel (le Père Noël des grandes personnes) aux dés pipés.

     De la place accordée à Dieu Notre-Seigneur dans la société civile et politique (qui ne peut être que la première) découle l’esprit qui anime réellement les institutions ainsi que les individus qui les défendent et les soutiennent, que ceux-ci s’affichent ouvertement révolutionnaires ou non, quand bien même vont-ils à l’Eglise, au temple, à la mosquée ou à la synagogue ; quand bien même sont -ils religieux, prêtres, évêques, cardinaux, ‘’papes’’, pasteurs, imams ou rabbins.

     Le fait que des hommes politiques aillent à l’Eglise n’est pas du tout une garantie. Ce qui importe, surtout, une fois sortie de l’Eglise, quelle place accorde-t-il à Jésus-Christ dans la vie publique : la première qui Lui revient de droit, ou dans le local des objets encombrants en attendant la prochaine Messe, lorsqu’il ne s’agit pas d’une présence hypocrite à caractère uniquement électoral ?

     Pour en terminer avec l’aspect révolutionnaire, il suffira de dire, succinctement, qu’examiner sous l’angle métaphysique, quatre causes prédisposent à la Révolution et à l’esprit révolutionnaire faisant agir, en paroles et en actions, à rebours de sa profession de foi informée par l’enseignement de l’Eglise et de l’Evangile :

- La cause formelle « Les hommes naissent libres et égaux en droits » contenue dans cette imposture qui fait tourner les têtes avant de les faire tomber : le mantra et faux principe révolutionnaire « Liberté–Egalité–Fraternité » d’origine maçonnique. A la naissance il n’y a pas plus dépendant que le nouveau-né. Quant aux droits ils doivent être compris dans leur sens révolutionnaire c’est-à-dire comme la négation même des droits de Dieu (1). Les mots de cette trilogie ont séduit beaucoup de Catholiques car s’ils sont acceptables pour un chrétien, leur contenu est différent examiné à la lumière des principes du christianisme.

- La cause matérielle : les hommes qui se laissent imposer cette cause formelle qui, prise dans un sens différent du christianisme, les amène progressivement à l’indifférence religieuse ou à la révolte contre Dieu, en ne lui attribuant pas la place, le respect, l’honneur et l’obéissance qui lui sont dus dans et par la société, ou qui se laissent séduire par la sonorité agréable mais mensongère des mots.

- La cause efficiente : le Diable ou Satan et les démons agissant sur la société par le moyen d’une double cause instrumentale : la Franc-maçonnerie et son inspirateur le judaïsme kabbalistique et talmudique (la gnose juive). Cette cause efficiente explique pourquoi la Révolution demeure et se perpétue, avec des hommes et sous des masques idéologiques différents : son inspirateur, Lucifer étant immortel de par sa nature spirituelle qu’il a conservée, après sa révolte contre Dieu son Créateur, devenant ainsi Satan ou adversaire de Dieu, et dont l’orgueilleuse ambition et le travail constant sont de recevoir par les hommes l’adoration que lui a refusé Jésus-Christ lors de sa troisième tentation. Adoration qu’il recevra par le moyen de l’Antéchrist et de ceux qui seront à son service à la fin des temps, pour livrer le dernier assaut contre l’Eglise qui aura été restaurée durant la sixième période de son histoire (Eglise de Philadelphie = Eglise de l’amour fraternel (Apocalypse III, 7-13), et avant le retour en gloire de Jésus-Christ.

- La cause finale ou le but : d’abord, le remplacement de l’aristocratie chrétienne par une aristocratie juive et gnostique et, ensuite, la damnation du plus grand nombre.

 

René Pellegrini

 

(1) Se rappeler que la Franc-Maçonnerie étant d’inspiration juive, le Talmud, le code morale et religieux des Juifs, enseigne que seul le Juif est un homme, les autres ne sont que des animaux. C’est une erreur de croire, et de faire accroire, que les Juifs sont nos ‘’frères aînés’’ car les rabbins ne suivent pas Moïse selon les enseignements de l’ancienne Synagogue fidèle jusqu’à Siméon le Juste, dépositaire de la tradition et grand prêtre après la mort d’Esdras le prophète. Les fameux ‘’frères aînés’’ suivent les enseignements des planificateurs du meurtre de Jésus-Christ jusqu’à nos jours, car pour eux le Talmud – l’expression écrite de la tradition des pharisiens - est au-dessus de Moïse. Depuis la crucifixion de Jésus, ils sont nos ‘’frères aînés’’ comme Caïn, l’aîné, l’était avec Abel.

 

Ultérieurement, si Dieu veut, on examinera ce qu’est la Contre-révolution et ce qu’il faut entendre par ce mot dans une optique chrétienne.

 

Mis sur un autre blogue le 9 janvier 2014 


 

La gloire du Saint-Esprit - Motif 1 (suite)



TRAITE DU SAINT-ESPRIT - 2  


LA GLOIRE DU SAINT-ESPRIT - MOTIF 1 (suite)

 

     En est-il de même pour le Saint-Esprit ? Ses œuvres propres ne sont pas sensibles, comme celles du Père et du Fils. La sanctification qu’il opère dans nos âmes, la vie qu’il répand partout échappe à la vue et au toucher. Il ne s’est pas fait chair comme le Fils. Comme lui, il n’a point habité, sous une forme humaine, parmi les enfants d’Adam. Trois fois seulement il s’est montré sous un emblème sensible, mais passager : colombe au Jourdain, nuée lumineuse au Thabor, langues de feu au Cénacle. Afin de le représenter, les arts n’ont pas, comme pour Notre-Seigneur, la faculté de varier leurs tableaux. Deux symboles : voilà tous les moyens plastiques laissés à la piété, pour redire aux yeux son existence et ses bienfaits. (1)

     Aussi qu’elle connaissance a-t-on du Saint-Esprit dans le monde actuel et même parmi les chrétiens ? Où sont les vœux qu’on lui adresse, le culte qu’on lui rend, la confiance et l’amour qu’on lui témoigne, l’expression sérieuse et soutenue du besoin continuel que nous avons de son assistance ? Son nom même, prononcé dans le signe de la croix, éveille-t-il les mêmes sentiments que celui du Père et du Fils ? Il est triste, mais il est vrai de le dire, la troisième personne de la Trinité dans l’ordre nominal, le Saint-Esprit, est aussi la dernière dans la connaissance et dans les hommages de la plupart des chrétiens. Cet oubli profond, tranchons le mot, cette ingratitude générale, est le calvaire du Saint-Esprit.

     Or, si la passion de la seconde Personne de l’adorable Trinité émeut le chrétien jusque dans les profondeurs de son être, comment voir de sang-froid la passion de la troisième ? Pour être moins accessible à nos sens extérieurs, en est-elle moins douloureuse ? N’est-ce pas le même abandon, le même mépris, trop souvent les mêmes blasphèmes ? De la bouche du divin Esprit ne vous semble-t-il pas entendre la plainte qui tombait des lèvres mourantes de l’Homme des douleurs :

« (…) j’ai attendu avec constance quelqu’un qui prit part à ma tristesse, et nul ne l’a fait ; et quelqu’un qui me consolât, et je n’ai trouvé personne. » (Psaumes LXVIII, 21) (2)

     Consoler le Saint-Esprit, ou du moins, comme Simon de Cyrène le fit pour le Verbe incarné, l’aider à porter sa croix : belle mission ! S’il en fut. Mais, pour de faibles créatures, le moyen de l’accomplir ? Employer tout ce qu’elles ont de vie à glorifier cette très adorable et très aimable Personne de l’auguste Trinité. Comment la glorifier ? En changeant, à son égard, l’ignorance et l’oubli en connaissance et en tendre souvenir ; l’ingratitude, en reconnaissance et en amour ; la révolte, en adoration et en dévouement sans bornes. Inutile de le dire, de tout point, une pareille tâche est au-dessus de nos forces. Aussi nous avons bien moins pour but de la remplir que de l’indiquer.

 

(A suivre… « L’avantage du clergé – Motif 2 »…si Dieu veut)

 

(1) L’Eglise a défendu de représenter le Saint-Esprit autrement que sous la forme d’une colombe ou de langues de feu (Bulle Sollicitudinis de Benoît XIV)

(2) Psaumes 69,21 dans les Bibles protestantes (Segond et autres)

 

René Pellegrini


 

samedi 30 avril 2022

Bien comprendre ce qu'est la Révolution


BIEN COMPRENDRE CE QU'EST LA REVOLUTION

 

     La meilleure définition de la Révolution (toujours à l’œuvre) qui ait été donnée, celle qui ne s’arrête pas seulement aux phénomènes, est celle de Mgr Gaume (1)

« Si, arrachant le masque de la Révolution, vous lui demandez : Qui es-tu ? Elle vous dira : « Je ne suis pas ce que l’on croit. Beaucoup parlent de moi, et bien peu me connaissent. Je ne suis ni le carbonarisme (3) qui conspire dans l’ombre, ni l’émeute qui gronde dans la rue, ni le changement de la monarchie en République, ni la substitution d’une dynastie à une autre, ni le trouble momentané de l’ordre public. Je ne suis ni les hurlements des Jacobins, ni les fureurs de la Montagne, ni le combat des barricades, ni le pillage, ni l’incendie, ni la loi agraire, ni la guillotine, ni les noyades. Je ne suis ni Marat, ni Robespierre, ni Babeuf, ni Mazzini, ni Kossuth. »

     Plus d’un lecteur se dira « si toutes ces personnes et toutes ces choses ne sont pas la Révolution, alors, qu’est-ce que c’est ? » Et Mgr Gaume répond : 

«  Ces hommes sont mes fils, ils ne sont pas moi. Ces choses sont mes œuvres, elles ne sont pas moi. Ces hommes et ces choses sont des faits passagers (…) »

     En fait, toutes ces choses et personnes sur lesquelles nous appliquons le mot Révolution ne sont que « des faits passagers » ce ne sont que des moyens, des instruments que la Révolution utilise selon l’état de préparation des esprits à un moment donné du temps. Pour bien montrer ce qui la caractérise par-dessus tout, au-delà des personnes et des idéologies qui la servent, il ajoute la concernant :

« (…) et moi je suis un état permanent. Je suis la haine de tout ordre religieux et social que l’homme n’a pas établi et dans lequel il n’est pas roi et Dieu tout ensemble ; je suis la proclamation des droits de l’homme contre les droits de Dieu ; je suis la philosophie de la révolte, la politique de la révolte, la religion de la révolte ; je suis la négation armée ; je suis la fondation de l’état religieux et social sur la volonté de l’homme au lieu de la volonté de Dieu ; en un mot, je suis l’anarchie ; car je suis Dieu détrôné et l’homme à sa place. Voilà pourquoi je m’appelle Révolution, c’est-à-dire renversement, parce que je mets en haut ce qui, selon les lois éternelles, doit être en bas, et en bas ce qui doit être en haut. » 

     Etant d’essence satanique, la Révolution de 1789 fut préparée depuis la Renaissance, prendra pied et se développera dans la société chrétienne en s'appuyant sur trois supports : l'humanisme des Kabbalistes, la révolte religieuse de Luther avec la Réforme protestante et le faux rationalisme philosophique de Descartes. Elle est, par ces trois supports et vecteurs, le fruit éclos de sectes et de personnes nourries de Kabbale juive comme son paravent et auxiliaire, la Franc-maçonnerie. La Révolution qui est intrinsèquement antichrétienne, et antichrist par le fait même, s’avère être, elle-même, une religion, mais une religion inversée bâtissant sur la volonté de l’homme  ( au lieu de la volonté de Dieu ) une religiosité et une société inversées avec sa culture de mort et de débauche, ses lois, ses commémorations, ses fêtes, ses rituels, ses '' saints '' et sa philosophie, dont l’objectif a toujours été de détruire l’ordre social, moral et spirituel chrétien en façonnant socialement, moralement et  spirituellement la société humaine selon ses principes inversées, pour la préparer à l’avènement et l’accueil, à terme, de son odieux et tyrannique représentant religieux et temporel : l’antéchrist ou faux messie qu’attendent les Juifs.

 

 (A suivre…« La marque de l'esprit révolutionnaire »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini

 

- C'est moi qui met en gras brun dans les textes de Mgr Gaume.

 

(1) Mgr Gaume : Protonotaire apostolique, vicaire général de Reims, de Montauban, d’Aquila, docteur en théologie, chevalier de l’ordre de Saint-Sylvestre, membre de l’Académie de la religion catholique de Rome, de l’Académie des sciences, arts et belles-lettres de Besançon, etc., dans recherches historiques sur la Révolution en 12 volumes – 1856.

 


 

Protection contre l'illuminisme luciférien en milieu catholique - 1 : Petite introduction à l'illuminisme



 PROTECTION CONTRE L’ILLUMINISME LUCIFERIEN

EN MILIEU CATHOLIQUE - 1

 

PETITE INTRODUCTION A L’ILLUMINISME

 

     Dans sa première épître aux chrétiens de Thessalonique Saint Paul déclare :     

« N’éteignez pas l’Esprit. Ne méprisez pas les prophéties. Eprouvez tout ; retenez ce qui est bon. » (V, 19)        

     Cette petite introduction n’a pas la prétention, ni l’objectif de s’opposer à l’Apôtre des nations dans son exhortation, mais de mettre en évidence ce qui est souvent occulté par ceux qui demandent de « ne pas éteindre l’esprit » pour justifier la divulgation et la propagation de leurs messages proposés comme venant du ciel, à savoir, ce que recommande avec sagesse Saint Paul « éprouvez tout ; retenez ce qui est bon » C’est beaucoup mieux et plus honnête ainsi que d’occulter cette précision.    

     Les mises en garde sur les faux prophètes, les faux illuminés et leurs prédictions étant une réalité biblique constatable jusqu’à nos jours, il convient donc d’user d’une grande prudence et de s’assurer que les messages sont bien d’origine divine et non le fruit, soit : 

     - d’une passion humaine désordonnée : le désir ou la recherche de communications célestes  avec Dieu ou avec des entités dites de lumière. 

     - de l’illusion, voire de la malice.

     Pour cela, il faut un charisme que Dieu ne diffuse pas à profusion, celui du discernement spirituel ou don de discernement des esprits, pour pouvoir « éprouvez tout, et retenir ce qui est bon » et discerner ce qui est de Dieu ou ce qui relève de la contrefaçon habillée de certaines vérités pour mieux capter la confiance des âmes simples ou trop naïves.  

     Or, depuis 1966, les canons ecclésiastiques préparés par le Pape Saint Pie X et publiés par le Pape Benoît XV qui constituaient un barrage contre la fausse mystique luciférienne ont été abrogés de manière tout à fait criminelle pour les âmes (1). Maintenant, libre cours à la diffusion sans retenue et tous azimuts de tous les illuminismes se présentant sous le masque et le label séduisants de « Messages du ciel », de « Nouvelle Pentecôte » ou encore de « souffle de l’Esprit » et accrédités, en la matière, par des juges autoproclamés de tous bords. Donc, ATTENTION à ceux qui viennent à vous, ou par l’intermédiaire de commissionnaires, avec des paroles du genre « Le Seigneur a dit ou m’a dit » ou « La Sainte Vierge a dit ou m’a dit » ou autres formulations, avec l’intention de propager ces messages présentés comme venant du ciel sans autre garantie que celle qu’il s’attribue eux-mêmes ou celles d’ecclésiastiques non habilités. ATTENTION à ne pas confondre le sifflement du serpent avec le souffle du Saint-Esprit. Se rappeler que dans les cas d’apparitions et de messages célestes, seul l’évêque du lieu où ce sont déroulés les faits et habilité à statuer sur la validité de telles manifestations. A condition qu’il soit bien évêque car la question se pose de nos jours sur la validité des ordinations et des consécrations d’évêques avec le nouveau rite de Paul 6.

     En cette matière, le doute étant légitime, et pour ne pas resté démuni et pouvoir se tenir en garde, afin de ne pas être entraîné sous apparence de bien, par la vague déferlante de l’illuminisme en milieu catholique, sans déroger à la foi en aucune manière, je ne m’appuie pas sur ma propre sagesse mais sur les conseils avisés d’un maître authentique et reconnu en matière de faits extraordinaires ou surnaturels, en même temps qu’un guide sûr de la mystique chrétienne : Saint Jean de la Croix auquel il faut rester attaché comme à une bouée en ces temps de séduction luciférienne.     

 

(A suivre...« Les avertissements de Saint Jean de la Croix - 1 »…si Dieu veut)    

 

René Pellegrini 

 

(1) Il s’agit des Canons 1399 et 2318

 

Mis sur un autre blogue le 17 octobre 2012

Introduction à l'histoire des Patriarches - 10 : Le départ du pays natal - 4

INTRODUCTION A L’HISTOIRE DES PATRIARCHES – 10   LE DEPART DU PAYS NATAL – 4 (Genèse, XI, 27 – XII, 5)        Mais par cette stabili...