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vendredi 13 mai 2022

Traité du Saint-Esprit - 5 : L'intérêt de la société - Motif 4



 TRAITE DU SAINT-ESPRIT - 5

 

L'INTERÊT DE LA SOCIETE - MOTIF 4 

 

     Dire que, depuis la prédication de l’Evangile, il ne s’est jamais vu une insurrection contre le christianisme aussi générale et aussi opiniâtre qu’aujourd’hui, c’est dire une chose triviale à force d’être répétée, et malheureusement à force d’être vraie. Mais dire cela, c’est avouer que jamais le monde n’a été aussi malade, par conséquent aussi menacé de catastrophes inconnues ; c’est déclarer, en dernière analyse, que jamais, depuis dix-huit siècles, Satan n’a régné avec un pareil empire. (2)

    Qui sauvera le malade ? Les hommes ? Non. Au temporel comme au spirituel, il n’y a qu’un Sauveur, l’Homme-Dieu, le Christ Jésus. Lui seul est la voie, la vérité et la vie : trois choses sans lesquelles tout salut est impossible. (3) Comment l’Homme-Dieu sauvera t-il le monde, si le monde doit être sauvé ? Comme il le sauva il y a deux mille ans : par le Saint-Esprit. Pourquoi ? Parce que le Saint-Esprit est le négateur adéquat de Satan ou du mauvais Esprit.

     Allons plus loin. Si, à nulle époque des siècles évangéliques, le règne de Satan n’a été aussi général et aussi accepté qu’il l’est aujourd’hui, l’action du Saint-Esprit devra revêtir des caractères d’une étendue et d’une force exceptionnelles. Les axiomes de géométrie ne nous paraissent pas plus rigoureux que ces propositions. De cette nécessité pour le monde actuel d’une nouvelle effusion du Saint-Esprit, il existe je ne sais quels pressentiments dont l ne faut pas exagérer la valeur, mais dont il semblerait téméraire de ne tenir aucun compte.

     Acceptés par le comte de Maistre (4), manifestés par un grand nombre d’hommes respectables, au double titre du savoir et de la vertu, ils sont descendus dans le monde de la piété et forment les bases d’une attente assez générale. Abusant de ce fond de vérité, le démon lui-même en a fait une sortir une secte (5) récemment condamnée par l’Eglise. A l’influence nouvelle du Saint-Esprit, on attribue le triomphe éclatant de l’Eglise, la paix du monde, l’unité de bercail annoncée par les Prophètes et par Notre-Seigneur lui-même (6), ainsi que les autres merveilles dont le dogme de l’Immaculée Conception (7) paraît être le gage.

     Quoi qu’il en soit, une chose demeure certaine et donne à un Traité du Saint-Esprit tout le mérite de l’à-propos. Le monde ne sera sauvé que par le Saint-Esprit. Mais comment le Saint-Esprit sauvera t-il le monde, si le monde le repousse ? Et il le repoussera, s’il ne l’aime pas. Comment l’aimera t-il ? Comment l’appellera t-il ? Comment courra t-il, éperdu, se placer sous son empire, s’il ne le connaît pas ? Faire connaître le Saint-Esprit nous semble donc, à tous les points de vue, une nécessité plus pressante que jamais.

(A suivre…« Le combat contre le Mauvais Esprit du paganisme »…si Dieu veut)

PS : Les gras dans le texte et les notes ci-dessous sont de moi.

(2) Le traité du Saint-Esprit a été écrit au XIXe siècle. La situation mondiale peu reluisante à son époque s’est considérablement dégradée, depuis cette époque, dans le domaine de la foi et des moeurs.

(3) Proposer aux peuples, pour un avenir meilleur pour eux-mêmes et pour leurs enfants, une autre solution que cette « voie, vérité et vie » tracées par l’exemple de la vie et de l'enseignement du Christ relève de l'ignorance, de l’inconscience ou de la tromperie délibérée. 

(4) Le comte Joseph de Maistre (1753-1821) fut un haut initié de la Franc-maçonnerie. Imprégné d’illuminisme maçonnique on peut le considérer comme un précurseur de l’illuminisme charismatique en milieu catholique. Il commit l’erreur de penser que la Franc-maçonnerie était compatible avec le catholicisme.

(5) La Franc-maçonnerie condamnée pour la première fois le 24 avril 1738 par la Bulle In eminenti apostolatus specula, du Pape Clément XII.

(6) Mgr Gaume se projette dans l’avenir.

(7) Dogme de l’Immaculée Conception de la Vierge Marie proclamé le 8 décembre 1854 par le Pape Pie IX dans la Bulle Ineffabilis Deus. Cette doctrine latente dans l’Eglise depuis le IIe siècle (Saint Justin et Saint Irénée), s’inscrit dans le prolongement des mystères de l’Incarnation et de la Rédemption rendus possibles par l’acceptation et la réponse de la Vierge Marie suite à l’annonce angélique « Voici la servante du Seigneur, qu’il me soit fait selon votre parole 

René Pellegrini ». ( Saint Luc I,38 )

lundi 9 mai 2022

1789 et Etat islamique



 1789 ET L’ETAT ISLAMIQUE

     On prête à Voltaire d’avoir écrit :

« Le mensonge n'est un vice que quand il fait mal. C'est une très grande vertu quand il fait du bien. Soyez donc plus vertueux que jamais. Il faut mentir comme un diable, non pas timidement, non pas pour un temps, mais hardiment et toujours. Mentez, mes amis, mentez, je vous le rendrai un jour. » (Lettre à Thiriot du 21 octobre 1736).

     Un distingo tordu de Voltaire pour pouvoir ériger le mensonge (1) en vertu. On n’en attendait pas moins d’un ennemi juré du catholicisme, à l’image des fils spirituels modernes des Pharisiens, signant ses lettres d’exil depuis Ferney (Suisse) par : ECR.LINF, c’est-à-dire : « Ecrasez l’infâme » (L’Eglise catholique)

     Nos dirigeants politiques, toutes dénominations confondues, remplis d’ambition et de l’esprit destructeur de voltaire ont bien reçu le message car ce n’est pas « timidement » mais « comme un diable » et « hardiment et toujours » qu’ils mentent selon la leçon du maître, avec beaucoup d’aplomb. Dispensation généreuse de promesses (ce que les électeurs désirent entendre) et, ensuite, l’élection passée, le retour à la réalité et à la soumission aux directives d’instances étrangères, et instruments des véritables détenteurs du pouvoir : ceux qui, en coulisse, ont façonné ou favorisé leur émergence politique. Mais, pour donner le change aux citoyens, en bombe le torse, coups de menton, sourires généreux, gestes coléreux frisant parfois l’hystérie, pour continuer la comédie et en imposer aux naïfs.

     Quant à moi, il n’y a pas photo. Je préfère écouter la leçon de Jésus-Christ sur la paternité et la finalité apocalyptique des menteurs :

« Vous avez le diable pour père (…) il n’y a pas de vérité en lui, lorsqu’il parle mensonge, il parle de son propre fonds, parce qu’il est menteur et le Père du mensonge. » (St Jean VIII, 44)

« Loin d’ci (…) quiconque aime et pratique le mensonge. » (Apocalypse XXII, 15)

     Et l’exhortation apostolique de Saint Paul :

« C’est pourquoi, quittant le mensonge, que chacun de vous dise la vérité avec son prochain (…) » (Ephésiens IV, 25)

     Quels rapports, me direz-vous, entre 1789 et la révolution de l’Etat islamique ? J’y viens ! Car la réalisation actuelle de celui-ci met en évidence les pratiques et le mensonge entretenus sur celle-là.    

     La Révolution de l’Etat islamique, ou Daech, se caractérise par sa barbarie et la Terreur qu’elle instille dans les populations : décapitations publiques et leur propagande mondiale par vidéos, massacres de femmes, d’enfants, de vieillards, des viols, des tortures, destruction de sites archéologiques, de statues, de monuments. Désir d’exporter cette révolution islamique dans tous les pays. Tout ceci suscitant, à juste titre, de l’horreur et de l’indignation dans le monde occidental et ailleurs.

     Quelle fut la caractéristique de 1789 et de ses suites ? : Comme pour Daech, la barbarie et la Terreur instillées dans les populations par les criminels que furent Carrier et les colonnes infernales de Turreau. Des charrettes de condamnés guillotinés publiquement (pas de vidéos à l’époque), des massacres de femmes, d’enfants et de vieillards, des viols, des tortures, confiscation des biens d’Eglise, des noyades, des destructions de monastères et, comble de l’horreur, jusqu’au tannage de peaux humaines, etc. Et, continuation du carnage en Europe, avec les guerres napoléoniennes. Depuis lors, des montagnes de cadavres n’ont cessé de s’accumuler, en tous lieux, par l’exportation et l’imposition des idéaux de l’Etat républicain démocratique et révolutionnaire. Voilà le vrai visage humaniste du sang ''pur'' des promoteurs et chantres des Droits de l’homme et de la République, leur bilan et leurs insanités morales jusqu’à notre époque.

     Vous, média, politiques et gens du peuple, vous êtes indignés, horrifiés, à juste titre, par la barbarie et l’inhumanité de Daech, mais que faîtes-vous le 14 juillet sinon célébrer, sans vergogne, celles de 1789 et ses prétentions européennes et mondiales ? Auriez-vous l’horreur sélective ? Ce jour devrait être un jour d’exécration et de repentance, pour toutes les ignominies commises, mais surtout pas un jour de fête.

     En France laïque et apostate on aime faire mémoire mais pas à toutes ces victimes, et pour le génocide vendéen qu’on s’efforce d’oublier ! Alors que, sans discontinuer, on ne se prive pas de rappeler la Shoah et tout ce qui contribue à la remémorer, à grands renforts médiatiques et télévisuels. Ce parti pris idéologique orienté est honteux et scandaleux ! Mais, à quoi bon s’étonner puisque cela ne fait que refléter l’état d’esprit judéo-maçonnique foncièrement anticatholique et antichrist (2) de ceux qui nous dirigent depuis deux siècles, et auxquels vous n’oubliez pas d’apporter votre grain d’encens, élection après élection. Qu’espèrez-vous donc naïfs que vous êtes, ne perdez plus votre temps en vous déplaçant pour des citernes sans eau ?

     Catholiques, réveillez-vous ! Ils ne sont plus crédibles, piétinant ou laissant piétiner les choses saintes comme des porcs et salissant tout ce qu’ils touchent. Il n’y a aucun salut à attendre de leur part, ils sont descendus trop bas dans leur mépris de Dieu. Les choses sont allées beaucoup trop loin. Vous ne pouvez plus que prier pour eux en espérant que Dieu, dans sa miséricorde, daigne leur accorder une grâce de conversion. Jusqu’à ce jour, par votre laxisme, votre indifférence, votre complaisance et votre lâcheté envers les ennemis de votre foi chrétienne, vous n’êtes pas sans reproches devant Dieu et devant les hommes. Désormais, il n’y a de salut temporel pour la France, et in fine de salut éternel pour les âmes, qu’en la plaçant sous l’étendard du Christ par le retour confiant et sincère vers les enseignements de Dieu, de Notre-Seigneur Jésus-Christ et de l’Eglise, et en y réglant sa vie. Sûrement pas en vous plaçant sous l’étendard de l’immonde prostituée républicaine ne dégageant plus qu’une puanteur morale et de mort, et en vous faisant complice de ses prochaines lois iniques.

     Quand la télévision, la presse et les media auront-ils le courage, et l’honnêteté intellectuelle, de débattre de ce que fut réellement la Révolution de 1789 et de ses vraies motivations, non avec des intervenants consensuels ou acquis à cette monstruosité, mais avec de vrais contradicteurs - en nombre égal avec les opposants - apportant faits et documents chiffrés ?

     Interrogation illusoire car ce genre de demande concernant pourtant des faits historiques sera immédiatement considérée comme révisionniste, négationiste…et autres poncifs véhiculés par les tartufes et les petits et grands gestapistes de la police de la pensée. Ces mots fonctionnant comme une mise au ban de la société par les fabricants stipendiés de l’opinion publique et de l’histoire nationale. La vérité ferait-elle peur pour que des faits historiques s’entourent de tout un arsenal juridique et de menaces pour l’intimider et la museler ?

     Ainsi, en tous lieux et à toutes les époques, toutes les révolutions se ressemblent et produisent les mêmes résultats. Leurs ingrédients de sauvagerie sont les mêmes, qu’elles soient françaises, bolchevique, maoïste, Khmers rouges ou islamiste. Elles ne sont pas affaire de génération spontanée, comme on s’efforce de nous le faire croire, mais de l’utilisation de mécontentements dans un pays et de leur excitation, appuyée par une aide logistique et des soutiens financiers extérieurs dans un but de remodelage politique, géographique et spirituelle, en vue d’une domination mondiale. Elles sont provoquées et ne servent qu’à faire avancer la mise en place des conditions nécessaires permettant de satisfaire ce rêve inavoué de domination universelle, mais poursuivi méthodiquement, de génération en génération, par les « idiots utiles » Francs-Maçons des cercles inférieurs qu’utilisent, pour un temps, leurs géniteurs juifs kabbalistes, tireurs de ficelles et vrais maîtres du jeu de ce groupe de Hauts Initiés que certains nomment (Deep State ou Etat profond).

     D’où, la folie furieuse des inconscients politiques ou sans étiquette qui poussent à la Révolution. Voir sur cette Page les différentes publications sur la Révolution.

VOUS POUVEZ FAIRE CIRCULER ET PARTAGER LIBREMENT (Youtube et autres plateformes) vers députés, ou autres personnes de votre choix.

 

René Pellegrini

 

(1) Ne pas confondre avec l’erreur qui est humaine. 

(2) Ne pas confondre avec l’Antéchrist du gouvernement mondial juif qui doit venir précédé d’un avant-coureur de l’Antéchrist. (Prophétie de la Salette)

 

Mis sur un autre blogue le 15 juin 2015

dimanche 8 mai 2022

11 certitudes sur l'Antéchrist : Certitudes - 2



 ANTECHRIST – 5

 

11 CERTITUDES SUR L’ANTECHRIST – 2

 

CERTITUDE 2

     Il est très important de bien comprendre qui sera l’Antéchrist car la subversion  est bien réelle à son sujet tant à l’extérieur qu’à l’intérieur de l’Eglise.

     L’Antéchrist sera un homme, un individu

     Cette publication sera un complément à « Les noms de l’Antéchrist » déjà traités ici :

https://draft.blogger.com/blog/post/edit/2173740914415735999/5120696458010683307?hl=fr

     Si on dresse le catalogue des possibles interprétations sur ce qu’est l’Antéchrist on obtient : C’est une fiction, un mythe, une idéologie universelle, une secte, un ensemble de fausses doctrines, un milieu professant l’athéisme, une époque de persécution, un groupe d’impies, un corps moral, un corps social.

     Il est vrai que l’Antéchrist apparaîtra à une époque qui sera grosse de certaines de ces diverses affirmations et comportements, une époque de désorientation diabolique, et en lien avec les agissements des sectes impies. Cependant, aucune de ces interprétations ne seraient en accord avec l’enseignement des Pères de l’Eglise qui tenaient pour l’enseignement d’un Antéchrist personnel des premiers disciples de Jésus et de leurs confidents. Pas plus en accord avec celui des Saints (1) qui le font venir de la tribu juive de Dan, et de celle de la Sainte Vierge à la Salette (1846) le faisant naitre d’une religieuse hébraïque et d’un évêque. Il s’agira donc, non d’un corps moral ou d’un corps social, mais bien d’un homme, une réalité individuelle, une personne que Saint Paul appellera : fils de perdition, homme de péché.

     Quant au prophète Daniel et à Saint Jean, en parlant de cette « corne » (l’Antéchrist) ils lui attribueront certains composants, au singulier et pluriel, « bouche, yeux » qui sont les caractères propres et spécifiques d’un individu, et non ceux d’un groupe humain ou d’un corps social. De plus, le pouvoir qu’elle exerce n’est pas celui d’une multitude, mais celui dictatorial d’un seul s’exerçant sur toutes nations, peuples, tribus, langues, etc.

« Je voulus m’enquérir aussi des dix cornes qu’elle (la bête) avait sur la tête, et de l’autre qui était sortie et devant laquelle trois de ces cornes étaient tombées, et de cette corne qui avait des YEUX et une BOUCHE proférant de grandes choses, et qui était plus grande que les autres. » (Daniel VII, 20)

« Et il lui fut donné une BOUCHE qui proférait des paroles orgueilleuses et des blasphèmes ; et le pouvoir lui fut donné d’agir pendant quarante-deux mois. » (Apocalypse XIII, 5)

     Ceci étant, on s’intéressera dans cet article à une interprétation sur l’Antéchrist qui circule dans l’Eglise catholique et sur Internet. Elle est portée par des philosémites et des partisans du sionisme - ou retour des Juifs en Palestine – s’appuyant sur l’explication donnée par Ben Ezra de la prophétie de Daniel dans son livre « La venue du Messie en gloire et en majesté. » 

QUI EST BEN EZRA ? Son vrai nom : Manuel de Lacunza y Diaz (1731-1801)

     Il était le fils d’un commerçant juif devenu Jésuite on ne sait trop comment. En effet, les Constitutions des Pères jésuites interdisaient l’entrée dans la Compagnie de Jésus des convertis venus du judaïsme. Ils étaient prudents à l’époque.

     Pour lui, l’Antéchrist n’est pas la petite corne, mais la bête de l’Apocalypse avec ses 7 têtes et 10 cornes  réunies en un seul corps, animé d’un même esprit et composées d’une multitude de personnes. Les cornes n’étant que les armes de la bête, et si  Daniel désigne la « corne » en plus des 10 autres cornes, c’est que la bête de servira d’elle plus que les autres.

     Il enseigne à son époque, le XVIIIe siècle :

« La condition présente du monde, l’état de l’Eglise de Jésus-Christ qui est celui de Laodicée, ni froide, ni bouillante, sont autant d’avertissements, autant d’urgents appels aux ministres de l’Eglise à secouer leur indifférence, à ouvrir les yeux, à prendre conscience de la gravité des temps. »

     A l’époque de Ben Ezra nous sommes, selon l’interprétation du Vénérable Barthélemi Holzhauser faite dans la méditation, le jeûne et la prière, dans la cinquième période de l’Eglise, celle de Sardes et non dans la septième et dernière période de l’Eglise, celle de Laodicée. Ainsi, à moins d’avoir pris ses distances avec lui, selon Ben Ezra, ses partisans et ceux qui le promotionnent aujourd’hui, nous serions depuis plus de deux siècles à l’époque de l’Eglise de Laodicée, c’est-à-dire à la fin des temps.

     Il enseigne que l’Antéchrist n’est pas une personne mais un corps moral composé d’une multitude d’individus. Interprétation qu’il appuie sur la première épître de Saint Jean IV, 3 « (…) et tout esprit qui divise Jésus n’est point de Dieu, et c’est là l’antéchrist, dont vous avez entendu dire qu’il vient, et maintenant déjà il est dans le monde ». Par cette exégèse il confond l’Antéchrist (personne) avec tous les antichrists qui formeront, à terme, le corps mystique de l’Antéchrist composé des ouvriers d’iniquité de toutes les époques. Comme si on confondait le Christ qui est la tête de l’Eglise, avec son corps mystique (l’Eglise) composé de tous les justes manifestés au cours des âges. Ainsi, il dissout l’Antéchrist (personne) dans les antichrists de toutes les époques, enseignant en cela, cette erreur eschatologique (2) grave et funeste qui consistera pour les Juifs comme pour les chrétiens apostats à prendre, à la fin des temps, la venue de l’Antéchrist (3) pour celle du Christ qui viendra – après lui - pour détruire ses œuvres iniques. Débarquant en plein XVIIIe siècle, Ben Ezra s’inscrit donc en faux contre l’enseignement traditionnel des Pères de l’Eglise et des saints.

     Or, les Conciles de Trente (1545-1563) et de Vatican I (1869-1870) déclarent expressément en ce qui concerne l’interprétation de la sainte Ecriture :

« Il n’est permis à personne d’interpréter l’Ecriture Sainte contrairement au sens que tient notre sainte mère l’Eglise ou au sentiment unanime des Pères » (Denzinger 786)

     Ainsi, partout où se retrouve la publicité pour Ben Ezra se révèle une influence judéo-gnostique - ou une personne de bonne foi placée sous cette influence - et, par là-même, une infiltration ennemie dans le catholicisme ou des « faux frères » pour reprendre l’expression biblique de circonstance. Quelle folie et quel résultat tragique de s’opposer ainsi à l’enseignement traditionnel de l’Eglise ?

     En voulant, par orgueil, s’éloigner de l’interprétation de l’Eglise, Ben Ezra tombe dans l’erreur et travaille à une diabolique illusion.

     Pour terminer cette deuxième certitude, rappelons que l’œuvre de Ben Ezra fut mise à l’Index par un décret du 6 septembre 1824.

(A suivre…si Dieu veut)

René Pellegrini

(1) C’est-à-dire, les Saints Irénée, Jérôme, Augustin, Grégoire le Grand, etc.

(2) L’eschatologie du grec Eskatos (dernier) et Logia (Discours, parole) est une doctrine théologique qui concerne le jugement dernier, les fins dernières de l’homme, de l’histoire et du monde.

(3) Appelé ANTEchrist par l’Eglise, et pas ANTIchrist bien qu’’il le soit évidemment, car venant avant le retour du Christ.

 

Mis sur un autre blogue le 1er novembre 2017

 

samedi 7 mai 2022

L'Antéchrist ou postérité du sepent



 ANTECHRIST - 3

 

L’ANTECHRIST OU POSTERITE DU SERPENT

 

     Dans le Nouveau Testament, c’est Saint Jean qui utilise le mot « Antéchrist » (1) dans sa première épître en nous précisant que sa venue est précédée de « plusieurs antéchrists »

« Mes petits enfants c’est la dernière heure ; et comme vous avez entendu dire que l’Antéchrist doit venir, dès maintenant il y a plusieurs antéchrists ; par là nous savons que c’est la dernière heure ». (I Jean II, 18)

     Les expressions telles que derniers jours, derniers temps, dernière heure ne désignent pas nécessairement la fin du monde comme une chose immédiate ou prochaine ; ce que suggère bien le rappel fait par St Jean « vous avez entendu dire » indiquant que cette expression avait déjà été utilisée, par d’autres, avant que lui-même en fasse mention dans son Epître.

     Cependant, l’Antéchrist qui doit apparaître avant la fin du monde était déjà suggéré comme un être antagoniste, dès la Genèse le premier livre de la Bible, comme issu de la lignée spirituelle de Satan à qui Dieu déclara, après qu’il eut tenté et fait chuter Eve :

 « Je mettrai une inimitié entre toi et la femme, entre ta race et la sienne. Elle te brisera la tête, et tu tâcheras de la mordre par le talon ». (Genèse III, 15)

     On observera que cette « inimitié » entre les deux postérités (races) est voulue par Dieu car il dit « Je mettrai ». Elle a débuté dans les cieux, avant la tentation d’Adam et Eve dans le jardin d’Eden, par l’expulsion du ciel de Lucifer. Cette inimitié se poursuit sur la terre et durera jusqu’à la fin du monde. Il y a donc, voulu de manière positive par Dieu, deux postérités irréconciliables : la postérité de la femme et la postérité du serpent. Il est donc vain, sauf à se dresser contre le décret formel de Dieu, de vouloir et professer l’unité de l’Eglise par l’œcuménisme tel qu’il est conçu par Vatican II, et complètement à rebours de l’Encyclique Mortalium Animos du Pape Pie XI, du 6 janvier 1928, qui dénonce énergiquement le panchristianisme (2), l’indifférentisme, le relativisme et le faux irénisme.

     Ces deux postérités donneront naissance à deux traditions religieuses différentes :

La vraie tradition portée par Abel (assassiné comme Jésus) poursuivie et transmise par les Patriarches, Moïse… et le Christ venue l’accomplir et la porter à sa perfection dans la Nouvelle Alliance conclue non avec du sang animal, mais par le sang précieux du sacrifice de Jésus-Christ, sa mort et sa résurrection. Cette vraie tradition construira des autels (et pas des tables) pour offrir des sacrifices à Dieu. Et d’Abel jusqu’à Jésus-Christ, elle honorera Dieu par un sacrifice sanglant et, ensuite, depuis les Apôtres jusqu’à nos jours, L’Eglise honorera Dieu par un sacrifice non sanglant.

La fausse tradition portée par Caïn (le meurtrier) honorera Dieu et se perpétuera de façon sanglante ou non sanglante selon la diversité des cultes païens et des sectes d’avant et après Jésus-Christ, elle pourra même, abandonnant le caractère sacrificiel honorer Dieu, comme le fit Caïn, par des produits (ou fruits) de la terre.

     Nous savons qu’Eve fut vaincue par le démon en succombant à la suggestion du serpent. Cependant, la prophétie étant formelle, elle devait donc s’accomplir. Qui donc va pouvoir porter cette prophétie à son accomplissement, après la chute originelle d’Eve ? : C’est Marie, la Sainte Vierge, celle qui, contrairement à Eve, manifestera sa soumission à Dieu en acceptant, à la demande de l’ange, d’être la mère du Messie, en disant à l’ange Gabriel, l’envoyé de Dieu « Voici la servante du Seigneur ; qu’il me soit fait selon votre parole » (St Luc I, 38). Là où le désir coupable « d’être comme des dieux » poussa Eve à la désobéissance, Marie fit preuve d’obéissance et d’humilité en se qualifiant de « Servante du Seigneur ».

     S’inscrivant dans la descendance d’Eve la désobéissante, Marie, par son acceptation et son obéissance, rend possible la naissance du Messie et la Rédemption du genre humain. Elle est donc la femme par excellence et Jésus-Christ, objet avec Marie de l’inimitié du serpent, la postérité par excellence de la femme. Jésus est le seul de tous les hommes à qui l’on puisse appliquer strictement « race de la femme » puisqu’il n’a pas eu de père selon la chair. Le texte latin traduit le mot hébreu « Zéra » (race) par « semen » (semence) mais on le traduit généralement par postérité ou descendance.

     Le serpent ou Satan n’ayant pas de descendance humaine, il s’agira donc d’une filiation spirituelle. Etant déjà, avant la tentation de l’Eden, en « inimitié » avec le Christ, le personnage le plus conforme à cette filiation sera l’Antéchrist qui, avant sa venue, construira sa filiation spirituelle, de siècle en siècle, avec ceux qui se laissent façonner par les vices du diable, c’est ce que confirme Notre-Seigneur lorsqu’il dit aux Juifs, ses contradicteurs :

« Vous avez le diable pour père, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été homicide dès le commencement, et il n’est pas demeuré dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il profère le mensonge, il parle de son propre fonds, car il est menteur, et père du mensonge ». (St Jean VIII, 44)

     Ainsi, les contradicteurs de Jésus, les menteurs et les homicides non repentis appartiennent à la « postérité du serpent ». Elle se compose donc de tous ceux qui, au cours des siècles, se posent en contradicteurs ou ennemis du Christ et de son unique Eglise. A l’exemple d’un corps humain, ils forment un corps que l’on peut appeler sans que ce soit blasphématoire : un corps mystique qui, comme un enfant mal né, sera achevé seulement lorsque paraîtra sa tête : l’Antéchrist. Quant à l’Eglise qui est le corps mystique de Jésus-Christ, comme un enfant bien né, elle possède déjà sa tête : le Christ.

     Cette postérité du serpent est désignée avec des mots différents dans la Bible, tels que, par exemple : les fils de l’incrédulité, enfants du diable, fils des ténèbres. On ne quitte cette postérité qu’en répondant à la grâce prévenante de Dieu nous incitant à une repentance et une conversion sincères en produisant des fruits qui leur soient conformes.

« Et vous, vous étiez morts par vos transgressions et par vos péchés, dans lesquels vous marchiez autrefois selon l’esprit de ce monde, selon le prince de la puissance de l’air, l’esprit qui agit maintenant dans les fils de l’incrédulité ». (Ephésiens II, 1-2)

     Il y a donc incompatibilité totale entre « l’esprit du monde » sous l’emprise du démon et l’Esprit du Christ.

« Celui qui commet le péché est enfant du diable, car le diable pèche depuis le commencement. » (I Jean III, 8)

     Être « enfant du diable » c’est vivre dans le péché, mais aussi se mettre à son service en propageant en actes et en paroles ses doctrines politiques, religieuses, sociales et ses mœurs corrupteurs et dégradants, au lieu de servir le Christ, d’enseigner sa doctrine et sa morale évangéliques et d’exhorter les hommes à s’y conformer.

ORIGINE DE L’ANTECHRIST

     Quant à l’origine de l’Antéchrist, les trois citations suivantes le désignent comme venant du milieu juif.

     1 - La tradition patristique le fait venir du judaïsme, en s’appuyant sur la prophétie de Jacob et de ses douze fils, dans laquelle le Patriarche parlant de Dan dit :

« Que Dan devienne comme un serpent dans le chemin, et comme un céraste (3) dans le sentier, qui mord le pied du cheval, afin que celui qui le monte tombe à la renverse ». (Genèse XLIX, 17)

     2 - St Irénée et St Grégoire le Grand observent, dans l’énumération des tribus d’Israël qui reçoivent le sceau du salut et d’appartenance au peuple de Dieu, que Saint Jean ne mentionne pas la tribu de Dan au chapitre VII, 4-8 de l’Apocalypse.

     3 – Lors de l’apparition de la Sainte Vierge à la Salette, en 1846, elle déclara dans son message concernant l’Antéchrist :

 « Il naîtra d’une religieuse hébraïque, d’une fausse vierge qui aura communication avec le vieux serpent, le maître de l’impureté ; son père sera évêque (…) ».

     Ayant rejeté, lors de sa venue, le vrai Messie qu’ils attendaient depuis des millénaires les Juifs, dans leur aveuglement, accueilleront l’Antéchrist lors de son avènement avant la fin du monde. En conformité avec les exégèses patristiques ci-dessus et la prophétie de la Salette, il faudra donc, pour illusionner les Juifs et les disposer à l’accueillir comme leur ‘’messie’’, qu’il puisse se prévaloir d’origines ataviques probantes, par exemple sa « naissance d’une religieuse hébraïque ».

     Quant au père selon la chair de l’Antéchrist, il est désigné avec le titre d’« Evêque ». S’agira-t-il d’un évêque catholique proprement dit, d’un ‘’évêque’’ fruit d’une fausse conversion au catholicisme, ou d’un ‘’évêque’’ émanant de sectes ésotéristes et occultistes ?

 

(A suivre…« 11 certitudes sur l’Antéchrist »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini

 

(1) Antéchrist car venant avant le retour de Jésus-Christ en gloire mais aussi, sans conteste, Antichrist car ennemi séculaire du Christ et de ses enseignements.

(2) Panchristianisme : Mouvement oecumenique qui cherche à réunir toutes les Églises chrétiennes. Il est l’émergence de l’œcuménisme gnostique qui se fonde sur une religiosité naturelle à tous les hommes et non sur un donné révélé auquel on croit parce que Dieu ne peut ni se tromper ni nous tromper.

(3) Vipère à cornes.

 

Mis sur un autre blogue le 7 juin 2017

jeudi 5 mai 2022

France, souviens-toi - 1



 FRANCE, SOUVIENS-TOI ! - 1

     De cette prophétie bien consolante d’un Saint Pape sur le futur rétablissement de la France, en établissant un parallèle saisissant avec la conversion de Saul de Tarse (Saint Paul, l’apôtre des nations) sur le chemin Damas lors de son expédition pour aller persécuter les chrétiens :

« Que vous dirai-je à tous, chers fils de France, qui gémissez sous le poids de la persécution ? LE PEUPLE QUI A FAIT ALLIANCE AVEC DIEU aux fonts baptismaux de Reims SE CONVERTIRA et retournera à sa première vocation. Sans doute les fautes ne resteront pas impunies, mais la fille de tant de mérites, de tant de soupirs et tant de larmes NE PERIRA JAMAIS. Un jour viendra – il ne tardera guère – où la France comme autrefois Saul sur le chemin de Damas, sera enveloppée d’une lumière céleste et où elle entendra une voix qui lui répétera : « Ma fille, ma fille, pourquoi me persécutes-tu ? Et sur sa réponse : « Qui êtes-vous Seigneur ? », la voix répliquera : « Je suis Jésus de Nazareth que tu persécutes. Il t’est dur de regimber contre l’aiguillon, parce que dans ton obstination tu te ruines toi-même ? ». Et elle, frémissante et étonnée, dira : « SEIGNEUR, SEIGNEUR QUE VOULEZ-VOUS QUE JE FASSE ». Et Lui : « LEVE-TOI, LAVE-TOI DE TES SOUILLURES QUI T’ONT DEFIGUREE, réveille dans ton sein les sentiments assoupis et le pacte de notre alliance, et va, Fille aînée de l’Eglise, va, nation prédestinée, vase d’élection, va porter comme par le passé Mon Nom devant tous les peuples et les Rois de la terre. » (Saint Pie X, aux cardinaux français, le 21/11/1911)

     Telle est la glorieuse mission de la France. Que tous ceux qui aiment cette fille aînée de l’Eglise, qui l’ont à cœur, « se lèvent, se lavent de leurs souillures » comme dit Notre-Seigneur par la voix de son Vicaire, pour travailler, chacun avec ses possibilités et capacités, à lui restituer sa véritable vocation selon les enseignements de l’Eglise et les exemples formateurs de Jésus-Christ et non selon les procédés révolutionnaires et morbides inculqués depuis l’école par cette bête immonde qu’est la Révolution française qui salit ou dénature, de plus en plus, tout ce qu’elle touche. Ce n’est pas bouffie de péchés que la France se relèvera.

     N’utilisez plus dans vos contacts des mots comme droits de l’homme, avec leur connotation révolutionnaire dans l’esprit public, sans leur mettre en face les Droits de Dieu qui leurs sont bien supérieurs quant au respect de Dieu, de l’homme, de la femme et de la jeune fille. Efforcez-vous de remplacer le mot solidarité attaché aux soulagements des misères physiques et de nature philanthropique, très prisé par la Franc-Maçonnerie, par celui bien supérieur de charité, vertu théologale (1), qui est étroitement lié au salut des âmes. En effet, la charité chrétienne, sans oublier les œuvres de miséricorde temporelle qui sont instamment recommandées, va bien au-delà des misères temporelles car elle y ajoute les œuvres de miséricorde spirituelle. En effet, nous devons aimer notre prochain comme nous-même POUR l’amour de Dieu, et notre amour pour Dieu doit nous porter à donner aussi ce que nous considérons être le plus grand bien pour nous-même comme pour tout être humain, Dieu. S’il est déjà aimé par notre prochain, il peut encore progresser dans cet amour ; s’il ignore Dieu, il peut apprendre à le connaître ; s’il est ennemi, il peut encore se convertir. De même avec la tolérance, etc. Les chrétiens doivent se réapproprier leur vocabulaire, ne plus craindre de l’utiliser et le réintroduire dans la société, sinon qui le fera ? Les ‘’évêques’’ et jusqu’au Vatican donnent un très mauvais exemple sous ce rapport.

MAIS LES CHÂTIMENTS MERITES AVANT LA RESTAURATION

En matière de châtiments dus à son impiété, la France en sait quelque chose, surtout depuis 1789 et les révolutions et guerres qui ont succédé : guerres napoléoniennes, révolutions de 1830, de 1848, guerres de 1870, de 1914-1918, de 1939-1945 et les guerres extérieures depuis lors. Tous ces conflits fauchant des millions de ces fils civils et militaires, et s’accompagnant de misères en tout genre pour satisfaire l’appétit sanguinaire du Moloch révolutionnaire.

     N’en déplaise aux ennemis séculaires affichés ou secrets du christianisme et du catholicisme la France est, de droit, un royaume chrétien prédestiné par Dieu, et non une République démocratique antichrist. Après l’intermède révolutionnaire dramatique de la bête immonde qu’aura été cette usurpation du pouvoir légitime de la France, dans la révolte, le sang, la Terreur et les autres ignominies et tragédies, sans compter celles qu’elle se propose encore de faire, la France retournera à sa vocation première « va porter comme par le passé Mon Nom devant tous les peuples et les Rois de la terre » dit Notre-Seigneur par la bouche de son Vicaire. Voilà aussi votre travail, responsables politiques français et catholiques. Ecouter donc ce que vous enjoint le Pape Pie XI :

« Dans les conférences internationales et dans les Parlements, on couvre d’un lourd silence le nom très doux de notre Rédempteur ; plus cette conduite est indigne et plus haut doivent monter nos acclamations, plus doit être propagée la déclaration des droits que confèrent au Christ sa dignité et son autorités royales. » (Encyclique Quas Primas, 11 décembre 1925)

     Ne soyez pas timorés. Votre silence est stupéfiant. Qui vous fascine à ce point pour que vous restiez muets alors que les barrières morales, avec leurs conséquences, sautent les unes après les autres. Où est votre foi ? Quel Dieu servez-vous pour garder la bouche cousue ? Le Christ n’est-il pas à la hauteur, selon vous, pour ne pas vouloir rappeler ses enseignements alors que tous les autres, sans aucune retenue, propagent leurs idéologies puisées dans des philosophies païennes ou des doctrines issues ou reflets de croyances puisées dans la Kabbale ou le Talmud ? Il est grand temps de vous ressaisir car ce n’est pas seulement le jugement de l’histoire humaine que vous devriez craindre, mais craignez surtout celui de Dieu.

     Des prophéties ininterrompues depuis des siècles, non moins que l’enseignement du Pape Boniface VIII, soulignent que la France repose sur DEUX POUVOIRS ou DEUX GLAIVES : l’un SPIRITUEL, dans les mains du Vicaire de Jésus-Christ, le Pape, et l’autre TEMPOREL, dans les mains du Roi de France comme lieutenant de Jésus-Christ. Le règne de la Révolution antichrétienne sous laquelle gémit et se défigure de plus en plus notre nation, aura donc une fin. Peut-être que le temps n’est plus très loin car Saint François Ferrier prophétisa ceci, au tout début du XVe siècle :

« L’Eglise pleurera (…) C’est encore loin pour l’instant, mais cela arrivera indubitablement, à peu près au temps où les hommes se proclameront rois ; mais leurs jours seront de courte durée. Vous verrez un signe, mais vous ne le reconnaîtrez pas. Sachez seulement qu’à cette époque LES FEMMES SE VÊTIRONT COMME LES HOMMES ET SE COMPORTERONT SELON LEUR BON PLAISIR. ET LES HOMMES S’HABILLERONT COMME LES FEMMES. » (Sermon prononcé à Barcelone le 13 septembre 1403)

 

- C’est moi qui mets en gras et les Majuscules.

 

(A suivre…« France, souviens-toi ! – 2 »…si Dieu veut)

 

(1) Appelée ainsi car elle a Dieu pour objet.

 

René Pellegrini

 

Mis sur un autre blogue le 9 mai 2014

dimanche 1 mai 2022

Le reour des Juifs en Palestine - 1 : Avant-Propos



 LE SIONISME - 1

 

LE RETOUR DES JUIFS EN PALESTINE - 1 : AVANT-PROPOS 

 

 « Jérusalem sera foulée aux pieds par les nations,

jusqu'à ce que les temps des nations soient accomplis.»

 (Luc XXI, 24)

« Je vous retirerai d’entre les nations, et je vous rassemblerai de tous les pays, et je vous amènerai dans votre pays (…) »

(Ezéchiel XXXVI, 26)

 

     Cet article, et les suivants, pour ceux qui professent la fin du temps des nations depuis le retour des Juifs en Palestine (1) en 1948 ou, au plus tard, depuis la guerre des six jours de 1967 livrée et gagnée par Israël contre l’Egypte, la Jordanie et la Syrie, et à ceux qui font de ce retour ''un signe irréfutable'' de la fin des temps : ces deux catégories de personnes que j’appelle les chrétiens judaïsés ou sionisés car, se faisant, chacun à leur manière, les colporteurs d’une propagande judaïque et sioniste très en verve dans les mouvements judéo-chrétiens, évangéliques, charismatiques, et même chez des catholiques encore imprégnés, ou mal guéris, des interprétations d’anciennes fréquentations de sectes, et perceptibles dans certains de leurs enseignements présentés comme catholiques, et même jusqu’au Pentagone avec leurs guerres ''messianiques''. Ce type d’interprétation littérale des prophéties sur Israël manifeste une lecture et une influence spirituelle rabbinique, c’est-à-dire kabbaliste et talmudiste.

     Le danger d’une telle interprétation c’est de drainer souvent, avec elle, l’idée que l’étape suivante est la venue de l’Antéchrist. C’est une erreur chronologique et théologique car elle fait l’impasse sur le règne restaurateur du Sacré-Cœur (Saint Pape et Grand Monarque) (2) qui permettra à beaucoup de personnes (dont les Juifs) de se convertir, avant la venue de l’Antéchrist pour l’ultime et terrible persécution des chrétiens pendant trois ans et demi, devant aboutir à la fin du monde et au renouvellement de toutes choses.

     Si je puis être d’accord pour vivre dans une époque s’inscrivant dans un processus de fin des temps, je ne l’associe pas à ce retour des Juifs en Palestine interprété comme un signe voulue par Dieu, selon les prophéties habituellement invoquées comme argument. Ne pas confondre signe voulu par Dieu, avec événement permis par Dieu.

     Un des membres de ce christianisme judaïsé ou sionisé traite aimablement les traditionalistes (3) d’antisémite. En effet, ne pas adhérer à leur (?) interprétation des Ecritures, et appeler un chat un chat, lorsqu’il s’agit des Juifs qui, à moins d’ignorer leurs agissements anciens et jusqu’à présent - loin d’être très lisses dans leur propre histoire nationale comme dans la nôtre – ce serait, dans l’univers mental de certains, une preuve d’antisémitisme. Une des caractéristiques de ces aimables paroissiens c’est d’être prosioniste et dithyrambique à l’égard d’Israël, voire d’arborer parfois le drapeau sioniste de 1948 ce qui, au regard de leur histoire ancienne et présente face à la Loi de Moïse (pas celle du Talmud) et de Notre-Seigneur, me paraît être un curieux mélange des genres : conséquence d’un certain strabisme spirituel ou d’une confusion de l’esprit.      

     Si cela peut les convaincre, bien que n’ayant nul besoin de leur aval pour savoir ce qu’il en est réellement de mon attitude et de mes sentiments concernant les membres de la ''Race supérieure'' - ce que les Juifs pensent être selon le Talmud - je les renvoie aux deux articles « Avertissements »  et Mise au point et petite digression sur les Gilets jaunes. 

     Prier pour la conversion des Juifs et leur pardonner leurs mépris ou insultes contre ma personne : OUI ! Sans problème. Faire silence - comme c’est le cas des fascinés par Israël selon la chair, des politiques, des historiens, de la presse audio et écrite en général - sur leurs agissements historiques contre les chrétiens et leur haine avérée contre la France, Fille aînée de l’Eglise et la monarchie catholique, le rempart naturel de la France contre sa dissolution par ses ennemis intérieurs et extérieurs : NON !

     Ce ne peut être, sans réagir, un continuel procès à charge contre les chrétiens, la France et l’Eglise catholique. Ils ont tous les grands média entre leurs mains, et des politiciens comme serviteurs serviles pour déchristianiser la France avec leur propagande culturelle, politique et sociale anticatholique et antichrétienne. Nous n’avons que nos blogues et quelques rares livres pour montrer les Juifs tels qu’ils sont : ce qu’ils font actuellement, et ce qu’ils ont toujours fait dans les sociétés non-juives qui les ont accueillis, et ce qu’ils n’ont jamais cessé d’y faire depuis leur châtiment par Dieu du crime de déicide et leur dispersion parmi les nations.   

     Dans mon univers mental, comme dans les faits, l’antijudaïsmel’antisionisme (4) et l’antisémitisme (5) étant trois choses différentes, j’aurai  préféré, en rigueur de terme, s’il fallait me cataloguer, être traité d’antijudaïsme ou d’antisionisme (même des Juifs sont antisionistes) car, ne vivant pas dans un monde de bisounours et d’œcuménisme trompeur et destructeur de la foi véritable, je peux, et c’est même mon devoir comme chrétien, dénoncer le mouvement politique qu’est le sionisme et combattre la théologie fausse et destructrice du judaïsme des pharisiens, combattue et condamnée par Jésus au premier siècle, ses apôtres et l’Eglise. Ce faux judaïsme enseigné par leurs successeurs et propagateurs : les rabbins kabbalistes et talmudistes actuels, tout autant que celui des juifs libéraux et laïcs, ou des non-juifs qui les suivent, sans pour autant être antisémite ; comme je conçois que d’autres puissent être doctrinalement, théologiquement et politiquement anticatholique et antichrétien (c’est bien le cas des Juifs depuis l’origine du christianisme, à moins d’être aveugle ou complice) sans pour autant les cataloguer d’anti-européen, d’anti-occidental, d’antiblancquoique…si j’en crois cet extrait du discours-programme du Rabbin Emanuel Rabinovich, au Congrès d’Urgence des Rabbins européens à Budapest, en Hongrie, le 12 janvier 1952 :

« (…) Je puis déclarer avec assurance que les dernières générations d’enfants blancs sont nées. Dans l’intérêt de la paix et l’effacement des tensions interraciales, nos Commissions de Contrôle interdiront aux blancs de s’accoupler avec des blancs. Les femmes blanches doivent cohabiter avec les membres des races foncées, les hommes blancs avec des femmes noires. Ainsi, la race blanche disparaîtra, car mélanger le foncé au blanc signifie la fin de l’homme blanc, et notre plus dangereux ennemi ne sera plus qu’un souvenir. » (Service des Renseignements Canadiens, septembre 1952, dans la publication américaine Common Sense, 1952)  

     La forte migration subsaharienne, comme par hasard, devrait peut-être permettre la réalisation des volontés de cet exemplaire monument d’antiracisme. Ainsi, le problème c’est l’homme blanc (???) sauf la ''race supérieure'' bien sûr ! Vous avez dit raciste ? Qui ? Ceux qui hurlent le plus et à sens unique ! Ces propos sont stupéfiants, mais pas pour ceux qui connaissent certains textes du Talmud (6). Il faudrait commencer par balayer devant sa propre porte « Nos commissions de contrôle ». Ce texte que certains apparentent au ''faux''  Protocoles des Sages de Sion dont on reparlera ultérieurement, si Dieu veut, peut prêter à caution aux yeux de la police de la pensée, pour tout ce qui concerne les ''intouchables'', les purs d’entre les purs. Alors, autant le dire avec force : ce texte n’est en aucun cas crédible car, depuis 1952, il est incontestable, visible à l’œil nu, que la France blanchie de plus en plus !

     En France, selon la nouvelle présidente de France Télévisions, Delphine Ernotte « On a une télévision d’hommes blancs de plus de 50 ans et ça, il va falloir que ça change. » (Le Figaro, le 23 septembre 2015) – Propos sans rapport avec ceux de 1952 ou résultat de leur influence souterraine pouvant désormais se manifester publiquement et destinés, par répétition de faits accomplis, à changer les mentalités, et à les normaliser ?... Selon la technique maçonnique bien réglé et victorieuse bien des fois : Faites-leur avaler le mot, ils avaleront la chose ! Comme cela s’est fait avec l’avortement, contraception, mariage gay, etc…

     Lorsqu’on est catholique on fait, au minimum, l’effort de ne pas se tromper d’ennemis en répétant des slogans fabriqués, par les vigilants, pour museler et mettre au banc de la société, sans qu’il leur soit nécessaire de justifier leurs assertions par des arguments probants et convaincants, autres que : circulez y a plus rien à voir, les ''experts'' que nous avons choisis ont décidé. Aujourd’hui, comme hier, le combat spirituel est vital. Il doit se livrer, non seulement pour le bien des gens simples, mais aussi pour celui de nos frères dans la foi et leur salut éternel, contre ceux qui, au cours des siècles, n’ont pas cessé de combattre directement, ou indirectement et subtilement - par sectes interposées et créées par eux - le catholicisme et le christianisme, plutôt que s’enflammer sur un fait historique sur lequel il y a beaucoup à dire en utilisant, comme un perroquet ou un imbécile, le clairon rassembleur et bien calibré de l’antisémitisme, dès qu’on éclabousse l’auréole complaisante et surfaite attribuée aux Juifs, à moins d’ignorance (non péjoratif), de complicité ou d’affinités inavouables.

     Personne n’est dupe de l’utilisation habituelle, récurrente et à dessein de ce mot par ceux qui, en politique comme en religion, savent les avantages qu’il procure aux yeux de l’opinion publique, et jouent ignoblement sur l’effet escompté. Si vous voulez rendre quelqu’un infamant et pustuleux vous lui appliquez, sans discernement, du haut de votre intelligence supérieure, le mot antisémite ou celui de fasciste s’il n’adhère pas, en politique ou en religion, à la pensée chimiquement pure des judéo-maçons et propagée par leurs colporteurs de toutes tendances politiques ou religieuses et repris en chœur, avec cris d’orfraies, par des media et journaux faiseurs d’opinion, subventionnés par l’Etat, c’est-à-dire par les contribuables même stigmatisés, à tort ou à raison, antisémites ou fascistes : leur argent, pour le coup, est pur de tout stigmate infamant et bon à prendre.

 

(A suivre…« Le retour des Juifs en Palestine - 2 : Versets habituels et significatifs »…si Dieu veut »

 

René Pellegrini

 

- C’est moi qui mets en gras et souligne dans le texte.

 

(1) Première tentative juive de fonder un Etat juif en Roumanie, au XIXe siècle, et repoussée par les autorités et la nation roumaines (Archives israélites XVI, p.719, 1866) 

(2) Epoque de courte restauration, après les périodes de révolutions, d’afflictions et de désastres du cinquième âge (Eglise de Sardes). Elle correspond au sixième âge  de l’Eglise (Eglise de Philadelphie) du Livre de l’Apocalypse III, 1-13)

(3) Ce que je suis (sans adhérer à leur opinion sur les ‘’papes’’ depuis Vatican II) mais selon les termes de Saint Pie X « car les vrais amis du peuple ne sont ni révolutionnaires ni novateurs, mais traditionalistes. » (Encyclique Notre charge Apostolique sur ‘’le Sillon’’ 25 août 1910)

(4) Le sionisme est un mouvement politique dont l’objectif était la création d’un Etat juif en Palestine avec perspective de domination mondiale non incluse, bien sûr, lors de l’élaboration des documents. Dans cette perspective il vise, présentement, à enflammer les nations en leur faisant prendre parti dans le conflit qui oppose Israël moderne avec le monde musulman et, par ricochet, favoriser le déclenchement de la troisième guerre mondiale devant permettre, après les désastres et les horreurs occasionnés, la mise en place d’un nouvel ordre mondial dominé et régi par les Juifs. C’est aussi une erreur théologique. Un catholique ne peut que constater le fait du sionisme et dénoncer sa véritable finalité, mais non l’exalter et le promotionner. La promesse de Dieu aux Juifs est de l’ordre de la conversion, possible en tout pays, et non la promotion d’un mouvement politique pour le retour en Palestine, avec l’aide de la judéo-maçonnerie anglo-saxonne des Rothschild et, au besoin, l’implication des autres nations dans des combats de protection, ou de soutien, pour une terre qui ne leur appartient plus. Ce projet politique n’a aucun avenir, sinon de favoriser la troisième guerre mondiale, car il se dresse contre le décret de Dieu sur le peuple juif comme on le verra par la suite.

(5) Les arabes sont aussi des Sémites descendants d’Abraham par Ismaël, et pas seulement la ''race supérieure''. C’est faire peu de cas des autres et intellectuellement malhonnête d’accaparer et de restreindre le vocable « Sémite » aux seuls Juifs qui, par leur comportement envers les Arabes palestiniens, peuvent alors être qualifiés d’antisémites. Lorsqu’il s’agit des Juifs, pour éviter cette restriction du vocabulaire et son utilisation fallacieuse, il serait plus logique de parler d’antisionisme, voire d’antijudaïsme. Le sionisme (mouvement politique) et le judaïsme pharisaïque (une religion) ne sont pas synonymes d’antisémitisme (contre les Sémites ou contre la race sémite) n’est-ce pas M. Valls et consorts, lorsque l’esprit n’est pas manipulé ou tordu ? De ce fait, la propagande et la doctrine politique sioniste ainsi que les doctrines religieuses du judaïsme rabbinique ou pharisaïsme, peuvent être combattues politiquement et doctrinalement, mais pas les Sémites en tant que race, qui ont le droit légitime d’exister, tout comme d’autres, et surtout concernant les Juifs, en tant que peuple élu de Dieu, ayant reçu de Lui la Loi, les oracles et les prophètes, mais toujours outrageusement prévaricateur et persistant dans sa négation et le blasphème de Jésus Messie.

(6Le Talmud : C’est le code moral, social et religieux des Juifs. Il sert de frein contre la conversion des Juifs à Jésus-Christ. Je l’ai déjà écrit mais je le redis : pour un Juif le Talmud est au-dessus de la Loi de Moïse !!! (Talmud, traité Baba-Metzigna, folio 33)

 

Mis sur un autre blogue le 25 juin 2016

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