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jeudi 4 août 2022

Antisémitisme et antijudaïsme - 3 : La religion juive ou judaïsme


ANTISEMITISME ET ANTIJUDAÏSME - 3

 

LA RELIGION JUIVE OU JUDAÏSME

 

     Après la race et la nationalité examinées précédemment voyons, aujourd’hui, la religion juive. Cette question a toujours été très importante pour les chrétiens, mais elle l’est encore plus depuis le concile Vatican II par la position de l’Eglise conciliaire à l’égard d’Israël, du sionisme et des Juifs appelés abusivement nos ‘’frères aînés’’ par Jean-Paul II. Nous pourrions de tout cœur les considérer ainsi s’ils étaient restés fidèles à l’esprit de la Loi de Moïse et à l’enseignement de la Synagogue fidèle des Patriarches et des prophètes, et à son aboutissement logique et légitime que fut le Christ, le Messie promis, mais tel n’est pas le cas.

     Le peuple juif fut suscité par dieu pour apporter le Christ, mais à l’exception d’une partie du peuple, il refusa le Messie promis par les prophètes. Ce faisant, il rompit l’alliance conclue par Dieu avec les Patriarches et Moïse. Dans leur jalousie d’avoir été supplanté par l’Eglise, l’Israël de Dieu (1) les Juifs sont devenus, par haine du Christ, les ennemis des chrétiens et du christianisme, déployant tous leurs efforts pour le détruire en le minant de l’intérieur, et en suscitant durant le cours de la chrétienté de multiples sectes et sociétés secrètes pour la diviser et l’affaiblir. Cette inimitié séculaire est fondamentalement théologique avec des répercutions morales, sociales et politiques. Les Catholiques ne pourront se préserver de cet environnement prégnant de judaïsation des esprits, provoquée par les influences juives diffusées dans la société civile, politique et religieuse qu’en menant une vie véritablement chrétienne.

QU’EST-CE QUE LA RELIGION JUIVE OU JUDAÏSME ?

     Pour appréhender la religion juive qu’est le judaïsme des pharisiens et des rabbins, et sur quels enseignements elle s’est construite, je me référerai au Rabbin David Drach (1791-1865) baptisé dans l’Eglise catholique qui, dans son livre, montre comment on peut résumer le support sur lequel se forme l’enseignement religieux de l’enfant juif jusqu’à l’étudiant :

« Dans les écoles théologiques, les cours se bornent uniquement au Talmud, on néglige le texte de la Bible. »  (De l’harmonie de l’Eglise et de la Synagogue, Tome 1, p. 35 à 40)

     Ainsi, contrairement à ce que peut penser un chrétien, et aussi surprenant que cela puisse paraître, ce n’est pas la Loi de Moïse (La Torah) contenu dans l’Ancien Testament qui constitue le socle de l’enseignement dans « les écoles théologiques », mais le Talmud lui est préféré. Ce n’est pas surprenant car Notre-Seigneur avait déjà dénoncé les « doctrines et ordonnances humaines » qu’enseignaient les pharisiens. Du Adonaï et du Moïse plein la bouche chez les Juifs mais, comme disait Jésus :

« Hypocrites, Isaïe a bien prophétisé de vous, quand il dit : Ce peuple m’honore des lèvres, mais son cœur est loin de moi ; ils me rendent un culte inutile, enseignant des doctrines et des ordonnances humaines ». (St Matthieu XV, 7-8)

     Les Juifs professent donc une fausse religion fabriquée par les rabbins kabbalistes et talmudistes, fruit du contact des prêtres juifs avec les mages et savants chaldéens et leur doctrine panthéiste, lors de leur déportation à Babylone. Ils pratiquent donc « un culte inutile ». Cela n’étonne guère car la Bible nous montre Israël sombrant souvent dans l’idolâtrie des peuples païens et fustigés sans cesse par les prophètes conservateurs de la vraie tradition religieuse d’Israël, et persécutés pour cela comme Jésus le dira aux scribes et pharisiens hypocrites dans Saint Matthieu XXIII, 34-35 :

« C’est pourquoi, voici que je vous envoie des prophètes, et des sages, et des scribes ; et vous tuerez et crucifierez les uns, et vous flagellerez les autres dans vos synagogues, et vous les persécuterez de ville en ville, afin que retombe sur vous tout le sang innocent qui a été répandu sur la terre, depuis le sang d’Abel le juste, jusqu’au sang de Zacharie, fils de Barachie, que vous avez tué entre le temple et l’autel. »

     Lors de leur déportation à Babylone, Ils furent confrontés à cette doctrine de « l’homme divinisé » des panthéistes. Les pharisiens qui apparaissent à cette époque firent de cette doctrine, leur doctrine secrète qui, dans leur délire, devint celle « du Juif qui se fait Dieu » et, dans leur orgueil, matérialisèrent toutes les promesses prophétiques que Dieu réservait pour le ciel en les attribuant aux seuls Juifs descendants charnels d’Abraham. Cette fausse théologie, véhiculant une fausse tradition, explique leur venin matérialiste et sensualiste qu’ils inoculent dans les nations, et leur soif de dominer en tout, jusqu’à la domination mondiale déclinée aujourd’hui en mondialisme. Quant aux autres hommes - les goyïm ou non-Juifs - ils les rejetèrent dans l’animalité selon le regard du Talmud sur les non-Juifs.

     Cette religion issue de la fausse Kabbale (qui signifie fausse réception ou tradition) ou gnose juive fut condamnée et abolie en droit, lors de l’institution par Jésus de la nouvelle alliance exprimée dans le Nouveau Testament. Les prescriptions rituelles issues de l’Ancien Testament furent annulées par l’Eglise naissante dès le début du christianisme, lors du premier concile de l’histoire chrétienne qui se tint à Jérusalem, au premier siècle de notre ère (2). Le Moïse que professent les rabbins n’a plus rien à voir avec l’esprit de Moïse, si ce n’est un Moïse lu et interprété selon la doctrine secrète de la Kabbale d’inspiration babylonienne. Le Judaïsme des pharisiens et de leurs successeurs les rabbins kabbalistes et talmudistes n’a plus rien à voir, non plus, avec la religion des Patriarches et des prophètes, car ils ont brisé la première alliance que Dieu avait offerte aux Juifs. Ils l’ont brisée et ont apostasié en refusant le Christ, le Messie vers lequel dirigeaient toutes les prophéties et les sacrifices de l’Ancien Testament.

    Pour comprendre comment les Juifs, pour leur malheur, ont été amenés à préférer l’enseignement du Talmud, et à apostasier, il suffira de quelques citations de ce livre, telles que :

  « Les paroles des écrivains du Talmud sont plus douces que celles de la Loi. » (Talmud de Jérusalem, traité Berachoth, Perek 1.) en sorte que

« Les péchés contre le Talmud sont plus graves que ceux contre la Bible. » (Traité Sanhédrin, folio 88b)

« Mon fils, fait plus attention aux paroles des rabbins qu’aux paroles de la Loi ». (Traité Erûbin, folio 21 b ; Traité Gittin, folio 59 b)

« Le Talmud a de tout temps des détracteurs violents et des apologistes passionnés. Pendant deux mille ans, il a été, et il est encore un objet de vénération pour les Israélites dont il est le code religieux ». (Rabbin Trenel R., in l’Univers Israélite, juin 1867, p. 452). Ce rabbin aurait pu ajouter : le code de l’immoralité.

     Il ressort de ces textes que le Talmud est supérieur à la Loi de Moïse. Il est donc moins grave de pécher contre un enseignement de la Loi que contre celui du Talmud. Cette mentalité orgueilleuse et hypocrite des pharisiens, dont les rabbins de la Synagogue sont les continuateurs, ne pourra que rejaillir sur les ouailles du judaïsme et leur inculquer une morale qui se révélera détestable.

     Pour bien comprendre ce qu’implique la religion juive, écoutons un Juif, M. Arthur Koestler nous dire ce qu’elle est :

« La religion juive n’est pas seulement un système de foi et de culte, elle implique l’appartenance à une race et à une nation en puissance (…) Pour être bon catholique ou bon protestant, il suffit d’accepter pour vrais certains dogmes et certaines valeurs morales qui transcendent les frontières et les nations ; pour être bon Juif (au sens religieux), il faut professer que l’on appartient à la Race Elue» (Analyse d’un miracle, Calmann-Lévy, éditeur, 1949)

     Passons sur le « pour être bon catholique il suffit d’accepter… » car ne connaissant pas, ou feignant de ne pas connaître, l’enseignement du catéchisme catholique M. Koestler se montre très réducteur sur cette question pour constater, par contre, que les « valeurs morales » (3) n’entrent pas en ligne de compte pour « être un bon juif » et dans la foulée l’aveu, sans peut-être s’en rendre compte, de qui est véritablement raciste. D’ailleurs des Juifs oeuvrent pour entretenir le racisme au même titre que l‘antisémitisme car tous deux servent leurs intérêts, en détournant l’attention qui pourrait se fixer sur les manigances et les conséquences mondiales de leur propre misère morale.

     Disons-le tout net. Les Catholiques ne sont pas racistes lorsqu’ils sont obéissants à l’enseignement reçu. Le racisme a été dénoncé et condamné par l’Eglise catholique dans l’Encyclique Mit Brennender Sorge sur le nazisme, du Pape Pie XI, en 1937, et les Catholiques fidèles s’y soumettent sans aucun problème. De plus l’Evangile, et de très loin, n’est pas le Talmud (4) dans son regard porté sur les hommes.

(A suivre…« Antijudaïsme rabbinique, pourquoi ? »…si Dieu veut)


René Pellegrini

 

- C’est moi qui mets en gras dans les textes.

 

(1) Epître de Saint Paul aux Galates VI, 16

(2) Actes des Apôtres XV, 1 à 29)

(3) Le Talmud ne fait que confirmer ces propos, comme on le verra par ailleurs.

(4) Le Talmud fut anathémisé par les Papes Clément VIII, Jules III, Paul IV, Saint Pie V, etc.

Mis sur un autre blogue le 31 janvier 2018

mardi 19 juillet 2022

Antisémitisme et Antijudaïsme - 2 : Antisémitisme et Juif, qu'est-ce à dire ?


ANTISEMITISME ET ANTIJUDAÏSME – 2

ANTISEMITISME ET JUIF, QU’EST-CE A DIRE ?

     Avant d’aller plus avant sur la question de l’antisémitisme commençant déjà par dire que ce mot est relativement récent. La première mention du mot antisémite, en 1860, est attribuée à un intellectuel juif autrichien nommé Moritz Steinschneider (1816-1907). Il l’utilisa dans l’expression « préjugés antisémites (antisemitische Vorurteile) » Quant au mot antisémitisme « Antisemitismus » il fut inventé par un journaliste allemand, Wilhelm Marr (1819-1904) dans le sens « d'hostilité aux Juifs ». En France, c’est le dictionnaire Robert qui traduira, en 1886 Antisemitismus par « antisémitisme ». (1)

     Ce mot formé sur le vocable « sémite » nécessite un retour dans l’histoire. De nos jours, ce mot est ambigu car martelé de façon à diriger la pensée immédiatement et exclusivement vers les Juifs. Or, cela est tendancieux car un rappel historique montre qu’il n’en est pas ainsi.

     Nous savons par le Livre de la Genèse que Sem (père des Sémites) était un des trois fils de Noé (avec Cham et Japhet) et qu’Hébert, le père éponyme des Hébreux, était d’origine sémite tout comme sa postérité Abraham, ses fils Isaac et Jacob et leurs descendants. Dans le langage moderne le mot « sémite » se cristallise davantage, à tort, sur la descendance d’Isaac (son deuxième fils, et fils de la promesse que Dieu fit au Patriarche Abraham). Cependant, Abraham eut un autre fils Ismaël (son premier-né qu’il eût avec sa servante Agar) et sa descendance que sont les Arabes, eux aussi descendants d’Abraham, et donc des Sémites comme les Juifs. Telle est, sur le plan historique, la réalité et la portée du mot Sémite.

     Passons maintenant au mot « Juif » pour voir ce qu’il recoupe sous cet unique vocable. Ce mot a trois sens : un sens racial, un sens lié à la nationalité et un sens religieux.

     Pour ne pas faire trop long, cet article n’abordera que la race et la nationalité, réservant la religion pour un prochain article.

LA RACE JUIVE :

     Le sens racial, lorsqu’il n’est pas divinisé, est moralement indifférent. Ce fut la race de Notre-Seigneur et de sa Sainte Mère, des colonnes de l’Eglise que furent Saint Pierre et Saint Paul, de certains Apôtres et, beaucoup moins glorieux, des grands prêtres Anne et Caïphe, de Karl Marx, de Trotsky, de Rothschild, etc. L’aspect racial du mot « antisémitisme » des nazis a été fermement stigmatisé par le Pape Pie XI :

« Quiconque prend la race, ou le peuple, ou l’Etat, ou la forme de l’Etat, ou les dépositaires du pouvoir, ou toute autre valeur fondamentale de la communauté humaine – toutes choses qui tiennent dans l’ordre terrestre une place nécessaire et honorable - quiconque prend ces notions pour les retirer de cette échelle de valeurs, même religieuses, et les divinise par un culte idolâtrique celui-là renverse et fausse l’ordre des choses créés et ordonnées par Dieu : est loin de la vraie foi en Dieu et d’une conception de la vie répondant à cette foi. » (Encyclique « Mit Brennender Sorge » sur le nazisme, du 14 mars 1937). La date de cette Encyclique mettait déjà en garde.

LA NATIONALITE JUIVE :

     Ce sens est généralement complétement occulté. Pourquoi ? Parce que de nos jours, il est difficile pour les gens de concevoir une nation sans territoire, sans frontières et sans une organisation politique visible (ce n’est plus le cas depuis 70 ans). Est-ce à dire que les Juifs ne sont une nation que depuis 1948 ? Ce serait une grave erreur de le penser, et se disposer à ne rien comprendre à la marche des événements politiques, sociaux et mondiaux, aux comportements et à la duplicité juive au sein des nations. En effet, au sein même de ces peuples qui les ont accueillis, ils ont toujours été une nation obéissant aux ordres d’un gouvernement occulte connu sous le nom de Kahal. C’est compréhensible car le judaïsme rabbinique ou modernisé - pratiqué par des Juifs orthodoxes et talmudistes, ou par des Juifs modernistes ou progressistes – a toujours été le dernier refuge qui a permis à la nationalité juive de subsister, lui évitant de s’assimiler aux nations hôtes. En effet, par le génie financier dont ils font preuve et la puissance de l’or dont ils sont les maîtres, les Juifs ont toujours été un Etat dans l’Etat, au sein des royaumes ou des Républiques. Nous avons deux preuves de l’existence d’un gouvernement occulte : la Bible et un document juif.

LA BIBLE :

     Elle affirme : « Où il n’y a personne pour gouverner, le peuple périt » (Proverbes XI, 14 - Vulgate). Ce texte inspiré affirme donc qu’un peuple ne peut que disparaître s’il n’a personne pour le gouverner. Or, deux mille ans après sa dispersion, le peuple juif est toujours présent, alors que bien des peuples de l’antiquité ont disparu. Il ne s’est assimilé à aucun peuple non-juif.

DOCUMENT JUIF

     Cette seconde preuve consiste en un échange de lettres entre les Juifs d’Arles et ceux de Constantinople, daté de 1489. Ainsi, depuis l’an 70 les Juifs n’ont jamais cessé d’avoir un gouvernement auquel ils se sont toujours référés pour connaître la conduite à tenir au sein des nations.

     On suit la trace de ce Sanhédrin suprême appelé aussi Princes juifs de la Captivité - ou gouvernement juif - à Jabné jusqu’à la révolte et la défaite de Shimon Bar-Kokhba, en 135 après Jésus-Christ et, après sa dispersion, sa reconstitution à Tibériade. Depuis 429, il s’est transporté à Babylone jusqu’en 1005 sous le nom de Princes de l’Exil. A cette date, les Califes d’Orient s’effrayèrent de la puissance de ces Princes juifs et les persécutèrent, les obligeant à fuir vers l’Arabie et l’Occident. Ceci montre que jusqu’à cette date de 1005 ils avaient bien un centre de commandement auquel les Juifs étaient soumis. Le document juif, ci-dessous, atteste qu’il n’a jamais cessé de fonctionner, puisque les Juifs d’Arles savaient où s’adresser 484 ans plus tard (à Constantinople en 1489) même si sa trace historique était perdue de 1005 à 1489.

LETTRE DES JUIFS D’ARLES A CEUX DE CONSTANTINOPLE

« Honorables juifs, salut et grâce. Vous devez savoir que le roi de France, qui est le nouveau maître du pays de Provence, nous a obligés par cri public de nous faire chrétiens ou de quitter son territoire. Et ceux d’Arles, d’Aix et de Marseille veulent prendre nos biens, menacent nos vies, ruines nos synagogues et nous causent beaucoup d’ennuis ; ce qui nous rend incertains de ce que nous devons faire pour la loi de Moïse. Voilà pourquoi nous vous prions de vouloir sagement nous mander ce que nous devons faire (Chamor, Rabbin des Juifs d’Arles, le 13 de Sabath 1489.) » (2)

REPONSE DES JUIFS DE CONSTANTINOPLE A CEUX D’ARLES ET DE PROVENCE

     Placés devant l’alternative de se convertir au catholicisme ou de fuir à l’étranger, le gouvernement occulte juif appelle les Juifs à la simulation, en réponse à la Lettre du 13 de Sabath, 1489 au rabbin Chamor, d’Arles (France) nous lisant :

« Bien-aimés frères en Moïse, nous avons reçu votre lettre dans laquelle vous nous faites connaître les anxiétés et les infortunes que vous endurez. Nous en avons été pénétrés d’une aussi grande peine que vous-mêmes. L’avis des grands Satrapes et Rabbins est le suivant :

« A ce que vous dîtes que le roi de France vous oblige à vous faire chrétiens : faites-le, puisque vous ne pouvez faire autrement ; mais que la loi de Moïse se conserve dans votre cœur. »

« A ce que vous dites qu’on commande de vous dépouiller de vos biens : Faites vos enfants marchands, afin que, peu à peu, ils dépouillent les chrétiens des leurs. »

« A ce que vous dîtes qu’on attente à vos vies : faites vos enfants médecins et apothicaires afin qu’ils ôtent aux chrétiens leurs vies. »

« A ce que vous dîtes qu’ils détruisent vos synagogues : faites vos enfants chanoines et clercs afin qu’ils détruisent leurs églises. »

« A ce que vous dîtes qu’on vous fait d’autres vexations : faites-en sorte que vos enfants soient avocats et notaires, et que toujours ils se mêlent des affaires des Etats, afin que, en mettant les chrétiens sous votre joug, vous dominiez le monde et vous puissiez vous venger d’eux.

« Ne vous écartez pas de cet ordre que nous vous donnons, parce que vous verrez par expérience que d’abaissés que vous êtes aujourd’hui, vous arriverez au faîte de la puissance. » Cette lettre est signée (V.S.S.V.F.F., prince des Juifs de Constantinople, le 21 de Casleu, 21 novembre 1489) (3)

     Par ces propos, nous sommes loin de l’esprit de Moïse et de la religion mosaïque à l’égard des étrangers ou de ceux qui sont dans l’obligation de vivre dans un pays qui n’est pas le leur (le ger, en hébreu). Mais, sous sommes bien en phase avec l’esprit de l’enseignement rabbinique et diabolique du Talmud. Ces conseils du prince des Juifs de Constantinople vérifient amplement les paroles du Christ « Vous avez le diable pour père, et vous voulez accomplir les désirs de votre père » (St Jean VIII, 44)

(A suivre…si Dieu veut)

René Pellegrini


(1) Source Wikipédia

(2 et 3) Pour un peu plus ici :

https://la-royaute-du-christ.blogspot.com/2022/05/le-gouvernement-occulte-disrael-1-la.html

https://la-royaute-du-christ.blogspot.com/2022/06/le-gouvernement-occulte-disrael-2-les.html

Mis sur un autre blogue le 15 novembre 2017

mardi 5 juillet 2022

Faut-il observer le Sabbat ? - 11 : Immutabilité de Dieu dans sa nature


 

FAUT-IL OBSERVER LE SABBAT ? – 11

 

Réfutation doctrinale

     Après avoir considéré l’immutabilité de Dieu dans sa nature, il reste à la considérer dans sa moralité.

IMMUTABILITE DE DIEU DANS SA MORALITE

Considéré dans sa moralité Dieu est immuable pour deux raisons :

     * Il ne peut changer dans ses décrets car un tel changement supposerait :

     . Une déficience intellectuelle puisqu’il se révèlerait incapable de tout prévoir dès le début ou,

     . Une imperfection dans la volonté qui, sans raison suffisante, se proposerait tantôt un but, tantôt un autre. Or ni le défaut d’intelligence, ni l’imperfection de volonté ne conviennent à l’Être infini.

     * Il ne peut acquérir de nouvelles relations, au moins réelles. En effet, la relation réelle ajoute à l’être une nouvelle entité. Or, on ne peut ajouter à l’Acte pur (Dieu) aucune entité réelle, mais seulement aux créatures qui reçoivent de Dieu l’existence.

     C’est pourquoi, et sans qu’il y ait en Lui aucun changement ou relations rajoutées, Dieu entretient avec sa création des relations de Créateur, de Maître, de Providence, etc., de la même manière qu’une statue immobile se trouve tantôt à gauche, tantôt à droite de l’observateur qui seul change de position.

     De ce qui précède, il est donc parfaitement exact de conclure que « Dieu ne change pas » et, de plus, c’est ce qu’enseigne la Bible en deux endroits :

MALACHIE III, 6 :

« Car je suis le Seigneur, et je ne change pas ; et vous enfants de Jacob, vous n’avez pas été consumés. »

     Ce verset biblique souligne l’immutabilité de Dieu dans ses promesses. En effet, il aurait pu anéantir son peuple rebelle mais, fidèles aux promesses faites autrefois aux fils de Jacob, il châtiera les Juifs prévaricateurs sans les exterminer.

     Toutefois, il ne faut pas confondre l’immutabilité ou l’absence de changement avec l’inactivité et l’infécondité car l’Acte pur – qui est Dieu – est l’activité suprême et, sans le moindre changement, son opération est indéfectible.

SAINT JACQUES I, 17 :

« Toute grâce excellente et tout don parfait vient d’en haut, et descend du Père des lumièreschez qui il n’y a pas de variation, ni d’ombre, ni de changement. »

     Dans la Somme Théologique III, question 61, article 4, saint Thomas, commentant ce verset et constatant la différence existant entre les sacrements de la Loi ancienne et ceux de la Loi nouvelle, non moins que leur nécessité, se pose la question suivante :

« Mais la volonté divine n’a-t-elle pas changé si elle offre maintenant, sous le climat de la grâce, des sacrements différents de ceux qu’elle proposait avant le Christ pour la sanctification des hommes ? »

     Et il répond :

« On n’accuse pas un maître de maison d’être capricieux parce qu’il donne à ses gens des ordres différents suivant les saisons. De même après la venue du Christ, Dieu institue des sacrements différents de ceux qui existaient sous la Loi, cela ne met en Lui aucun changement, car les uns convenaient à une grâce qu’il s’agissait de préfigurer, les autres conviennent à une grâce qu’il faut montrer comme présente. »

     Les changements opérés par Dieu dans le cours du temps sont donc affaire ‘’de saisons’’ où, si l’on préfère :

     * De circonstances modifiées, par exemple :

     . L’abandon des châtiments projetés contre les Ninivites, après leur pénitence collective suite à la prédication de Jonas :

« La parole du Seigneur fut adressée une seconde fois à Jonas, en ces termes : Lève-toi, et vas à Ninive, la grande ville, et prêches-y la prédication que je t’ordonne (…) et Jonas commença à entrer dans la ville pendant un jour de marche ; et il cria, en disant : Encore quarante jours, et Ninive sera détruite. Les Ninivites crurent à Dieu ; ils publièrent un jeûne et se couvrirent de sacs, depuis le plus grand jusqu’au plus petit. La chose parvint au roi de Ninive ; et il se leva de son trône, ôta son vêtement, se couvrit d’un sac et s’assit sur la cendre. Il fit crier et publier dans Ninive cet ordre (…) que chacun revienne de sa voie mauvaise et de l’iniquité qui est dans ses mains (…) Dieu vit leurs œuvres, il vit qu’ils étaient revenus de leur voie mauvaise et il se repentit du mal qu’il avait résolu de leur faire, et il ne le fit pas. » (Jonas III, 1-10)

     . celle de la circoncision de la chair et des sacrifices d’animaux de la Loi de Moïse à une autre, celle de l’économie de la foi ou la grâce en Jésus-Christ (le plus grand que Moïse) avec la circoncision du cœur et les sacrifices d’action de grâces.

     Que ces modifications n’aient opéré aucun changement, ni ne manifeste aucune inconstance morale en Dieu, c’est ce que révèle et confirme le Saint-Esprit.

« Ainsi la loi a été notre précepteur dans le Christ, pour que nous fussions justifiés par la foi. Mais, la foi étant venue, nous ne sommes plus soumis au précepteur. » (Galates III, 24-25)

« Mais maintenant, dans le Christ Jésus, vous qui étiez autrefois éloignés, vous avez été rapprochés par le sang du Christ (…) Il a renversé le mur de séparation, l’inimitié dans sa chair ; il a aboli la loi des ordonnances avec ses prescriptions (…) » (Ephésiens II, 13-15)

     Le commandement du Sabbat, donné sous l’économie de la Loi ancienne, établi pour les motifs inventoriés dans les articles 4 à 9, était lié principalement au souvenir de la création du monde. Il était, sous le rapport du septième jourune loi cérémonielle, et, sous cet aspect, non immuable. Il pouvait donc être aboli et il fut logiquement remplacé par l’événement majeur survenu dans l’histoire humaine que fut la résurrection de Jésus-Christ qui, eut lieu un dimanche et ouvrit sur une nouvelle économie : la nouvelle création en Jésus-Christ sans que l’aspect moral et immuable de ce précepte s’en trouve annulé, à savoir : le culte obligatoire qui doit être rendu à Dieu qui, Lui, demeure éternellement.

FIN DE L’ARTICLE SUR LE SABBAT

René Pellegrini

- « En effet, la fin de la loi, c’est le Christ, pour la justification de tous ceux qui croient. » (Romains X,4 dans la Vulgate de Saint Jérôme)

 

vendredi 20 mai 2022

L'adultère et la fornication - 3 : L' adulère - 1



 L’ADULTERE ET LA FORNICATION – 3

 

L’ADULTERE - 1 

 

     Il convient de rappeler que Dieu créa l’homme par amour. Il appartient à ce dernier de répondre à l’amour de Dieu par l’amour ou, plus précisément, par la charité qui est une vertu surnaturelle, car le mot amour est terriblement galvaudé de nos jours. Les pratiques sexuelles contre-nature ou dévoyées étant qualifiées d’amour.

     On prouve son amour pour Dieu en obéissant à ses commandements qui se caractérisent par un triple devoir : envers Dieu, envers soi-même (sauver son âme) et envers son prochain. Devoirs mentionnés dans les dix commandements ou Décalogue, les enseignements du Nouveau Testament et de l’Eglise. C’est à dessein que j’ajoute « les enseignements du Nouveau Testament » non que le Décalogue de l’Ancien Testament soit insuffisant, mais parce que Jésus surélèvera la portée morale de ce Décalogue par l’interprétation et l’application salutaires et toute divine qu’il en fera.

     Il faudra s’en souvenir lors de la préparation psychologique des populations avec les débats sur les unions homosexuelles contre-nature (1) - et pas mariage qui ne concerne que les personnes de sexes opposés - et les interventions religieuses (catholiques conciliaires, Juifs et musulmans) qui voudraient ou tenteraient de se limiter et d'orienter vers le seul Décalogue et préceptes de Moïse, en faisant l’impasse sur le Nouveau Testament : Evangile et Epîtres qui contiennent tout le conseil de Dieu et éclairent le Décalogue, pour le salut de tout homme, jusqu’à la fin du monde. (2)

     L’adultère et la fornication sont concernés par le sixième précepte de la loi de Dieu : ils font parties de nos devoirs moraux envers autrui.

« Tu ne commettras pas d’adultère » (Deutéronome V, 18)

     Ce commandement sans équivoque oblige les époux à la fidélité. Le Pape Pie XI dans son Encyclique Casti Connubii, du 31 décembre 1930, souligne cet impératif divin fondant cette fidélité sur le modèle de « nos premiers parents » 

« C’est pourquoi cette fidélité requiert tout d’abord l’absolue unité conjugale, dont le Créateur lui-même a formé le premier exemplaire dans le mariage de nos premiers parents, quand il a voulu que ce mariage ne fut qu’entre un seul homme et  une seule femme »

 

(A suivre…« L'adultère - 2 »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini

 

(1) Loi adoptée en France le 17 mai 2013

(2) Cette observation vaut également en politique. Un vrai chrétien utilise et impulse dans la société le vocabulaire et les références de ce qui l’anime en tant que tel, et non celui et celles de ceux qui font consensus pour ses ennemis ou adversaires. Tout en prenant garde de ne pas confondre apparence de discours catholique avant les grandes échéances, et glissement de ce discours vers le vague, le consensuel, à l’approche de l’échéance (religieuse ou politique). Attitude qui, au minimum, agite les grelots de la défiance et démasque les fausses barbes.

 

Mis sur un autre blogue le 21 décembre 2012

jeudi 19 mai 2022

Faut-il célébrer le Sabbat ? - 3 : Qu'est-ce que Dieu nous demande ?


FAUT-IL OBSERVER LE SABBAT ? - 3

Réfutation doctrinale 

QU’EST-CE QUE DIEU NOUS DEMANDE ?

 

     Après avoir examiné les exigences de la nature ou de la raison concernant l’observance du Sabbat, intéressons-nous, maintenant, à la seconde question soulevée dans le premier article.

         QU'EST-CE QUE DIEU NOUS DEMANDE ? :

     Deux mois après avoir été délivré de la servitude égyptienne, les hébreux conduits par Moïse parviennent aux abords du Sinaï et reçoivent de Dieu les dix commandements. Le troisième qui est affirmatif stipule :

« Souviens-toi de sanctifier le jour du sabbat (…) Car c’est en six jours que le Seigneur a fait le ciel et la terre, et la mer, et tout ce qui est en eux, et il s’est reposé au septième jour ; c’est pour cela que le Seigneur a béni le jour du sabbat et l’a sanctifié. » (Exode XX, 8-11)

     Observons bien que le troisième commandement de Dieu sur le Sabbat ne dit pas « garde » mais « souviens-toi »

     Dans la Somme Théologique, dont je ferai plusieurs citations, Saint Thomas d’Aquin explique :

« Les commandements du Décalogue sont les premiers principes de la Loi (…) Les trois premiers ont pour objet les actes de la vertu de religion. » (IIa-IIae. Question 122, articles 1 et 2)

     Si les sept derniers préceptes se rapportent à l’amour du prochain (parents inclus), les trois premiers se rapportent à l’amour de Dieu et, comme le dit Saint Thomas, aux actes de la vertu de religion.

     On remarquera que les deux premiers commandements sont des préceptes négatifs qui visent à supprimer deux obstacles contraires à la religion, avant de poser les fondations de la vraie religion.

Ier précepte négatif :

« Tu n’auras point de dieux étrangers devant moi. » (Exode XX, 3) 

     C’est notre cœur qui se trouve concerné par cette défense absolue d’un culte religieux à un autre que Dieu, car il est impossible de rendre en même temps un culte illégitime à de faux dieux, et d’honorer d’un culte légitime le vrai Dieu.

IIe précepte négatif :

« Tu ne prendras pas le nom du Seigneur ton Dieu en vain (…) » (Exode XX, 7) 

     Ici, ce sont nos lèvres qui sont concernées par ce précepte car elles doivent honorer Dieu, sinon cela constitue un manque de respect et de mépris de Dieu.

     Les obstacles que sont les deux premiers préceptes ayant été enlevés, le troisième précepte qui est affirmatif, pouvait maintenant être donné afin d’établir la religion elle-même qui nous invite à honorer Dieu par nos œuvres. Or, l’objet de la religion c’est de rendre un culte à Dieu. Ce culte est intérieur et extérieur.

     * Le culte intérieur qui consiste dans la prière et la dévotion a pour guide principal le Saint-Esprit par ses inspirations.

     * Le culte extérieur qui est visible devait être manifesté par un signe sensible qui allait être :

     - Le rappel de ce bienfait universel que fut l’œuvre créatrice après laquelle Dieu se reposa le septième jour.

« Souviens-toi de sanctifier le jour du sabbat. » (Exode XX, 8)

« C’est donc, ajoute Saint Thomascomme un mémorial, qu’a été donné le commandement de sanctifier le septième jour, c’est-à-dire de le consacrer à Dieu. C’est pourquoi l’Exode, après avoir rappelé le commandement de sanctifier le jour du sabbat, en donne la raison, à savoir : pendant six jours Dieu a fait le ciel et la terre, et il s’est reposé le septième jour. » (IIa-IIae. Question 122, article 4)

     Placé au commencement, ce « souviens-toi » en déterminant ce temps et en le rattachant, comme un mémorial, à la création du monde, nous indique bien que la sanctification de ce jour appartient aux lois cérémonielles. (Voir ce qui été dit à ce sujet, ici : https://la-royaute-du-christ.blogspot.com/2022/05/faut-il-observer-le-sabbat-2-les.html

    Concernant ce précepte du Sabbat, remarquons encore que la Sainte Ecriture nous le présente comme étant « une marque » ou « un signe » (Ezéchiel XX, 12)

« Parlez aux enfants d’Israël, et dîtes-leur : Ayez grand soin d’observer mon sabbat, parce que c’est la marque que j’ai établie entre moi et vous, et qui doit passer après vous à vos enfants, afin que vous sachiez que c’est moi qui suis le Seigneur et qui vous sanctifie. » (Exode XXXI, 13)

     Mais « un signe » ou « une marque » pour quoi ? Saint Thomas, (dans ses sermons prêchés à Naples) avec sa pénétration d’esprit habituelle, donne cinq motifs pour lesquels Dieu avait promulgué la sanctification du jour du Sabbat. Dans le prochain article, nous examinerons le premier motif.

 

(A suivre… « La non-célébration du Sabbat : Motif 1 »…Si Dieu veut)

 

René Pellegrini


 

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