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dimanche 17 juillet 2022

La souffrance correspond à un appel


LA SOUFFRANCE CORRESPOND A UN APPEL

« Car c’est un mérite, si en vue de Dieu, quelqu’un supporte des peines, souffrant injustement. En effet, quelle gloire y a-t-il, si c’est pour vos fautes que vous supportez les souffrances ? Mais, si faisant le bien, vous souffrez patiemment, c’est un mérite devant Dieu. Car c’est à quoi vous avez été appelés parce que le Christ même à souffert pour nous, nous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces ; lui qui n’a pas commis de péché, et en la bouche de qui n’a pas été trouvée la tromperie. » (I Pierre II, 19-22 (1)

(1) L’exemple du Christ, souffrant sans se plaindre, est un puissant encouragement à la patience. L’appel au christianisme et l’appel à la souffrance sont regardés comme une seule et même chose par Jésus-Christ et les apôtres.

 

René Pellegrini

samedi 2 juillet 2022

Quelle attitude en temps de persécution et de privation de sacrements ? - 1


QUELLE ATTITUDE EN TEMPS DE PERSECUTION

ET DE PRIVATION DE SACREMENTS ? - 1


     Beaucoup de Catholiques sont inquiets et indignés, à juste titre, face aux mesures prises par les autorités gouvernementales les privant des offices religieux et des sacrements, suite au Coronavirus. Cette situation de privation n’est pas nouvelle, des Catholiques l’ont connue lors de la Révolution de 1789 et ses suites. Pour notre consolation et calmer certains scrupules causés par l’empêchement, éviter de nous fourvoyer dans des manifestations sans véritable profit en ces temps eschatologiques et de châtiments, et conserver notre équilibre spirituel en le gardant enchaîné à la foi qui est au-delà du sensible, nous pourrons tirer profit - en cette situation préparatoire à d’autres plus pénibles encore - de la lettre que vous pourrez considérer comme vous ayant été adressée et intitulée :

     CONSOLATIONS pour les fidèles en temps de persécutions, de schismes, d’hérésies…Par M. DEMARIS prêtre catholique, professeur de théologie dans la maison des missionnaires de Saint Joseph à Lyon, exilé vers 1803, et mort pour la foi en Jésus-Christ.

     M. DEMARIS, voyant les fidèles menacés de se trouver sans pasteurs, sa charité, quoique enchaîné, lui fit écrire (à leur prière) la Règle de conduite qui suit, pour leur consolation.

MES CHERS ENFANTS,

     Placés au milieu des vicissitudes humaines et du danger qu’offre le choc des passions, vous adressez vos charités à votre père et vous demandez une règle de conduite.

     Je vais vous la montrer et tâcher de porter dans vos âmes la consolation dont vous avez besoin : Jésus-Christ, le modèle des chrétiens, nous apprend par sa conduite ce que nous devons faire dans les moments pénibles où nous nous trouvons. Quelques pharisiens lui dirent un jour :

« Retirez-vous d’ici, parce qu’Hérode veut vous faire mourir ». Il leur répondit : « Allez dire à ce renard que je chasse les démons, et que je guéris les malades aujourd’hui et demain, et le troisième jour j’aurai fini. Mais je dois agir encore aujourd’hui et demain et après-demain, car ils ne convient pas qu’un prophète meure hors de Jérusalem » (St Luc XIII, 31-33)

     Vous tremblez, mes chers enfants ; tout ce que vous voyez, tout ce que vous entendez est effrayant, mais consolez-vous, c’est la volonté de Dieu qui s’accomplit. Vos jours sont comptés, sa providence pèse sur vous. Chérissez ces hommes que l’humanité vous offre comme farouches ; ce sont des instruments que le Ciel emploie à ses desseins et, comme une mer courroucée, ils ne passeront pas la ligne prescrite contre les flots qui se balancent, s’agitent et se menacent.

     Le tourbillon orageux de la révolution qui frappe à droite et à gauche, et les bruits qui vous alarment, ce sont les menaces d’Hérode : qu’ils ne vous détournent point de vos bonnes œuvres ; qu’ils n’altèrent point votre confiance et qu’ils ne flétrissent pas l’éclat de vos vertus, qui vous unissent à Jésus-Christ. Il est votre modèle, et les menaces d’Hérode ne le détournent point de la carrière de sa destinée.

     Je sais que vous pouvez être privés de votre liberté, et que l’on peut même chercher à vous faire mourir. Je vous dirai donc ce que Saint Pierre disait aux premiers fidèles :

« Ce qui est agréable à Dieu est que, dans la vue de lui plaire, nous endurions les maux et les peines qu’on nous fait souffrir avec injustice : en effet, quel sujet de gloire aurez-vous si c’est par vos fautes que vous endurez de mauvais traitements ? Mais si en faisant le bien vous les souffrez avec patience, c’est là ce qui est agréable à Dieu, car c’est à quoi vous avez été appelés, puisque Jésus-Christ a souffert pour nous, vous laissant son exemple, afin que vous marchiez sur ses traces. Lui qui n’avait commis aucun péché, et de la bouche duquel aucune parole trompeuse n’est jamais sortie, quand on l’a chargé d’injures, il n’a point répondu par des injures ; quand on le maltraitait, il n’a point fait de menaces, mais il s’est livré entre les mains de celui qui le jugeait injustement. » (I Pierre II, 19-24)

     Les disciples de Jésus-Christ, dans leur fidélité à Dieu, sont fidèles à leur patrie et plein de respect envers les autorités ; fermes dans leurs principes, avec une conscience sans reproche, adorant la volonté de Dieu. Ils ne doivent point fuir lâchement la persécution : quand on aime la croix, on est hardi à l’embrasser et l’amour même nous réjouit. Elle est nécessaire à notre union intime avec Jésus-Christ ; elle peut arriver à chaque instant, mais elle n’est pas aussi méritoire et si glorieuse. Si Dieu ne vous appelle pas au martyre, vous serez comme ces illustres confesseurs dont saint Cyprien dit :

« Que sans être morts par la main du bourreau, ils ont cueilli le mérite du martyre, parce qu’ils y étaient préparés. »

     La conduite de Saint Paul, tracée dans les Actes des Apôtres nous donne ce beau modèle tiré de celui de Jésus-Christ. Allant à Jérusalem, il apprit, à Césarée, qu’il y serait exposé à la persécution ; les fidèles le prièrent de l’éviter ; mais il se croyait appelé à être crucifié avec Jésus-Christ, si telle était sa volonté. Pour toute réponse, il leur dit :

« Ah ! cessez d’attendrir mon cœur par vos larmes, je vous déclare que je suis prêt à souffrir à Jérusalem, non seulement la prison, mais la mort même pour l’amour de Jésus-Christ. » (XXI, 13)

     Voilà, mes chers enfants, quelles doivent être vos dispositions : le bouclier de la foi doit nous armer, l’espérance doit nous soutenir et la  charité doit nous conduire en tout. Si en tout et toujours nous devons être simples comme des colombes et prudents comme des serpents, nous devons l’être surtout lorsque nous sommes contristés pour Jésus-Christ.

     Je vous rappellerai ici une maxime de saint Cyprien qui, dans ces moments, doit être la règle de votre foi et de votre piété :

« Ne cherchons pas trop, dit cet illustre martyre, l’occasion du combat et ne le fuyez pas trop : attendons-la de l’ordre de Dieu et espérons tout de sa miséricorde. Dieu demande plutôt une humble confession qu’une protestation trop hardie. »

     L’humilité est toute notre force. Cette maxime nous invite à méditer sur la force, la patience et même la joie avec laquelle les saints ont souffert.

     Voyez ce que dit Saint Paul, vous serez convaincus que lorsqu’on est animé par la foi, les maux ne nous affectent qu’au dehors et ne sont qu’un instant de combat que la victoire couronne. Cette vérité consolante ne peut être appréciée que du juste. Aussi ne soyez pas surpris si, de nos jours, nous croyons ce que saint Cyprien (3) vit de son temps, lors de la première persécution : que la plus grande partie des fidèles couraient au combat avec joie.

     Aimer Dieu et ne craindre que lui seul, tel est l’apanage du petit nombre des élus. C’est cet amour et cette crainte qui font les martyrs, en détachant les fidèles du monde et en les attachant à Dieu et à sa sainte loi.

     Pour soutenir cette amour et cette crainte dans vos cœurs, veillez et prier, augmentez vos bonnes œuvres et joignez à cela les instructions édifiantes dont les premiers fidèles nous ont donné l’exemple. Entretenez-vous selon l’usage des premiers chrétiens, que nous retrace le chapitre des Actes des Apôtres.

     Cette pratique vous sera d’autant plus salutaire que vous êtes privés des ministres du Seigneur, qui alimentaient vos âmes du pain et de la parole.  Vous pleurez ces hommes précieux à votre piété, j’évalue votre perte : vous paraissez isolés à vous-mêmes, mais cet isolement, aux yeux de la foi, ne peut-il pas être salutaire ? C’est par la foi que les fidèles sont unis. En approfondissant cette vérité, nous croyons que l’absence du corps ne rompt point cette union, parce qu’elle ne rompt pas les liens de la foi, mais plutôt qu’elle l’augmente en la dépouillant de toute sensibilité.

(A suivre…si Dieu veut)

(1) Comme on conduisait saint Cyprien au supplice, le peuple, pénétré de douleur et fondant en larmes, s’écria : allons et mourrons avec lui ! Le Saint fit donner 25 écus d’or à son exécuteur.

QUELQUES REFLEXIONS SUITE A CET EXTRAIT

A - Cette lettre met en évidence le vocabulaire de ce prêtre. Il parle de charité (vertu surnaturelle et théologale) et non de solidarité maître-mot du vocabulaire maçonnique repris en chœur par l’immense majorité des Catholiques suivant en cela le très mauvais exemple venu d’en haut.

B - Je rappelle souvent combien il est important de garder notre regard fixé sur Jésus et sur ses comportements, en actes et paroles, face aux situations auxquelles il fut confronté, et rappelé ci-dessus par Saint Pierre. Il est notre exemple et notre enseignant en ces matières.

C - Nous remarquons que ce prêtre demande de respecter les autorités bien que celles- ci soient révolutionnaires, qu’elles aient spolié l’Eglise et l’aient envoyé en exil. Il est choquant de voir des chrétiens injurier, tenir des propos haineux envers des personnes détenant l’autorité qu’elles soient politiques ou religieuses qui leur déplaisent, ou qui les caricaturent avec des images suggérant la haine ou le mépris à leur encontre. Ce christianisme n’est pas le mien.

René Pellegrini

jeudi 30 juin 2022

Prière à Notre-Dame d'Afrique pour la conversion des musulmans


                                PRIÈRE A NOTRE-DAME D'AFRIQUE

POUR LA CONVERSION DES MUSULMANS 

     Ô Cœur Saint et Immaculé de Marie, si plein de miséricorde, soyez touché de l’aveuglement et de la profonde misère des Musulmans.

     Vous, la Mère de Dieu fait homme, obtenez-leur la connaissance de notre Sainte Religion, la grâce de l’embrasser et la pratiquer fidèlement, afin que, par votre puissante intercession, nous soyons tous réunis dans la même foi, la même espérance et le même amour de votre divin Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ, qui a été crucifié et qui est mort pour le salut de tous les hommes, et qui, ressuscité plein de gloire, règne en l’unité du Père et du Saint-Esprit, dans les siècles des siècles.

Ainsi soit-il.

- Prière composée par Mgr Pavy, second évêque d’Alger, en 1858

vendredi 24 juin 2022

Le gouvernement occulte d'Israël - 3 : Preuves d'un gouvernement occulte d'Israël



 LE GOUVERNEMENT OCCULTE D’ISRAEL - 3

 

PREUVES D’UN GOUVERNEMENT OCCULTE D’ISRAËL


« Où il n’y a personne pour gouverner, le peuple périt » (Vulgate)

« Faute de direction un peuple succombe » (Bible de Jérusalem)

« Faute de politique un peuple tombe »

(Traduction œcuménique de la Bible : TOB)


     Après l’introduction de l’article précédent venons-en aux preuves d’un gouvernement occulte de la nation juive. Deux lettres datées du XVe siècle, une en français, l’autre en espagnole. La première imprimée en français, par l’Abbé Bouis prêtre d’Arles, dans un ouvrage intitulé « La Royale Couronne des Roys d’Arles a Messrs les Consulz et Gouaerneurs de la Ville, Par J. Bouis, pbr en Avignon, par Jacques Brameray, 1650). Elles ont été remises au jour par l’Armana prouvençau de 1880, par la Revue des études juives de 1880 (1) et par le Courrier de Vienne en 1881.

LETTRE DES JUIFS D’ARLES A CEUX DE CONSTANTINOPLE

« Honorables juifs, salut et grâce. Vous devez savoir que le roi de France, qui est le nouveau maître du pays de Provence, nous a obligés par cri public de nous faire chrétiens ou de quitter son territoire. Et ceux d’Arles, d’Aix et de Marseille veulent prendre nos biens, menacent nos vies, ruines nos synagogues et nous causent beaucoup d’ennuis ; ce qui nous rend incertains de ce que nous devons faire pour la loi de Moïse. (2) Voilà pourquoi nous vous prions de vouloir sagement nous mander ce que nous devons faire (Chamor, Rabbin des Juifs d’Arles, le 13 de Sabath 1489.) » (3)

REPONSE DES JUIFS DE CONSTANTINOPLE A CEUX D’ARLES ET DE PROVENCE

     Placés devant l’alternative de se convertir au catholicisme ou de fuir à l’étranger, le gouvernement occulte juif appelle les Juifs à la simulation par Lettre du 13 janvier 1489 des « grands satrapes » au rabbin Chamor, d’Arles (France)

« Bien-aimés frères en Moïse, nous avons reçu votre lettre dans laquelle vous nous faites connaître les anxiétés et les infortunes que vous endurez. Nous en avons été pénétrés d’une aussi grande peine que vous-mêmes. L’avis des grands Satrapes et Rabbins est le suivant :

« A ce que vous dîtes que le roi de France vous oblige à vous faire chrétiens : faites-le, puisque vous ne pouvez faire autrement ; mais que la loi de Moïse se conserve dans votre cœur. (4)

« A ce que vous dites qu’on commande de vous dépouiller de vos biens : Faites vos enfants marchands, afin que, peu à peu, ils dépouillent les chrétiens des leurs. »

« A ce que vous dîtes qu’on attente à vos vies : faites vos enfants médecins et apothicaires afin qu’ils ôtent aux chrétiens leurs vies. »

« A ce que vous dîtes qu’ils détruisent vos synagogues : faites vos enfants chanoines et clercs afin qu’ils détruisent leurs églises.

« A ce que vous dîtes qu’on vous fait d’autres vexations : faites-en sorte que vos enfants soient avocats et notaires, et que toujours ils se mêlent des affaires des Etats, afin que, en mettant les chrétiens sous votre joug, vous dominiez le monde et vous puissiez vous venger d’eux. »

« Ne vous écartez pas de cet ordre que nous vous donnons, parce que vous verrez par expérience que d’abaissés que vous êtes aujourd’hui, vous arriverez au faîte de la puissance. » Cette lettre est signée (V.S.S.V.F.F., prince des Juifs de Constantinople, le 21 de Casleu, 21 novembre 1489) (5)

     Ces deux lettres ne figurent pas seulement dans le livre de l’Abbé Bouis en 1641. Elles ont probablement déjà été imprimées avant cette date, en 1583, dans un ouvrage espagnol intitulé « La Silva curiosa…» publié à Paris, par un gentilhomme navarrais nommé Julien de Medrano. Cité par la Revue des études juives, 1880.


René Pellegrini 

- C’est moi qui mets en gras et souligne en rouge, dans les citations.

(1) Revue fondée sous le patronage de M. le baron James de Rothschild.

(2) Lorsqu’ils parlent de la « Loi de Moise » cela ne doit pas abuser les chrétiens. Car ce qu’ils appellent « Loi de Moïse » n’est pas leur véritable référence. Ce sont les commentaires du Talmud qui sont considérés par les Rabbins comme lui étant supérieur. On a là l’explication de la persistance de l’antichristianisme séculaire des juifs et de leur aveuglement spirituel.

(3) Ce que ne mentionne pas le Rabbin d’Arles c’est le pourquoi de la décision de l’autorité royale. Dans toutes les nations dans lesquelles ils étaient hébergés, les Juifs réussissaient le tour de force de se rendre odieux aux yeux de toutes les populations par l’usure qu’ils pratiquaient, par leurs mœurs talmudiques et antichrétiens. La réponse des Satrapes de Constantinople ne faisant que confirmer les scélératesses de la mentalité et de l’immoralité de l’enseignement talmudique. La connaissance de l’hébreu se répandant en Europe, les passages compromettants ont été expurgés du talmud pour les soustraire aux yeux des profanes, en laissant des lacunes à leur place, mais, afin de ne pas les perdre, ils furent confiés à la mémoire par l’enseignement oral.

(4) « chrétiens (…) mais que la loi de Moïse se conserve dans votre cœur » Ces propos expliquent et mettent en lumière l’ancienneté de l’infiltration marrane et son travail à l’intérieur de l’Eglise à tous les niveaux hiérarchiques. Ils soulèvent aussi une grave question : celle de la duplicité des Israélites et la sincérité de bien des conversions juives au cours de l’histoire jusqu’à nos jours. Ce caractère double prenant racine dans la mentalité sémitique caractérisée, entre autres choses, par l’esprit révolutionnaire, l’utilitarisme et l’égalitarisme qui servira, ensuite, pour mieux dominer les ‘’égaux’’.

Une seule façon de se prémunir de l’influence néfaste de ces hypocrites et faux disciples de Moïse et de l’ancienne synagogue infidèle : l’attachement sans faille aux enseignements de Jésus-Christ et de l’Eglise. Pour qualifier cet attachement on utilisera, aujourd’hui, le mot infamant de radicalisation bien que je préfère, et de loin, celui d’intégrité et de fidélité envers les enseignements divins et magistériels. Même si l’utilisation de ce mot est commode pour l’amalgame désobligeant, il ne doit pas faire peur ou traumatiser car il y a des radicalisés partout : de la Révolution, de la laïcité, des droits de l’homme sans Dieu, de la République, de l’avortement, du mariage gay, etc. (à vous de compléter la liste qui sera longue) : en fait un très très grand nombre de radicalisés. J’ignore, à ce jour, si un centre de déradicalisation, de repérage et de traitement (6) est prévu pour les personnes atteintes par ces genres de radicalisation. Pour ce qui me concerne, l’important est de savoir que je suis partisan d’appeler chat, un chat, mais pas adepte de la duplicité, du mensonge socialisé, de l’assassinat politique ou autre, pas plus que de la ceinture d’explosifs, car toute personne agit selon la foi et les mœurs de sa croyance philosophique ou religieuse, et, ce n’est pas l’enseignement que j’ai reçu et accepté de mettre en pratique en suivant les préceptes de l’Evangile de Jésus-Christ et l’enseignement des docteurs, des saints et des vrais Papes de l’Eglise catholique, et non celui de ses démolisseurs prévaricateurs et idolâtres ensoutanés ou pas.

(5) Après avoir lu la réponse des « Grands Satrapes et des rabbins de Constantinople » celui qui observe la puissance et l’influence mondiale qu’ils ont acquis depuis cette lettre de 1489 peut-il encore, raisonnablement, avoir des doutes sur leur souscription à l’état l’esprit qui leur fut inculqué et qui les anime dans les nations, avec la mise en œuvre de leur plan de domination sur les chrétiens, les Etats et le monde ainsi que la méthode d’infiltration de l’Eglise catholique pour la détruire ? Cette remarque pour les complices « idiots utiles » et indécrottables contempteurs catholiques ou pas de la ‘’théorie du complot’’ qui, tout à coup existe, lorsque des hommes politiques en sont eux-mêmes victimes ! Laissez-les donc pérorer ces aveugles et conducteurs d’aveugles dignes émules et héritiers des races de vipères pharisiennes.

(6) Comme la très démocrate et bien-pensante madame Nathalie de Saint-Cricq, responsable du service politique de France 2, le demandait pour les « Je ne suis pas Charlie » qui, pour certains dont moi-même avait peut-être, pour madame, le très mauvais goût de ne pas être friands, de ne pas soutenir et de ne pas vouloir véhiculer par cette affichette les grossièretés, les blasphèmes et la scatologie des rédacteurs d’une certaine presse de pissotière et de blasphèmes. Pour la dame, sa particule de dans le contexte relève de la noblesse de caniveau ! Pour le Saint ça fait désordre. Pour le Cric(q) très bien adapté pour pousser cette propagande nauséabonde ! Pour ceux qui veulent s’abreuver à la haute sagesse de la dame, et sur sa mise en pratique de la tolérance pour la liberté d’expression, c’est ici : https://www.youtube.c5 om/watch?v=8rhzCyqVkDo

dimanche 12 juin 2022

Le gouvernement occulte d'Israël - 2 : Les fruits amers de la Kabbale dans l'histoire


LE GOUVERNEMENT OCCULTE D’ISRAEL - 2

 

LES FRUITS AMERS DE LA KABBALE DANS L’HISTOIRE

 

 « Où il n’y a personne pour gouverner, le peuple périt » (Vulgate)

« Faute de direction un peuple succombe » (Bible de Jérusalem)

« Faute de politique un peuple tombe »

     (Traduction œcuménique de la Bible : TOB)

 

     Avant de passer aux preuves d’un gouvernement occulte d’Israël, comme annoncé précédemment, un petit rappel de quelques œuvres de la Kabbale dans l’histoire des nations. A la lecture de cet article, certains esprits tordus pourraient le considérer comme voulant nuire aux Juifs, mais tel n’est pas mon but de les mettre tous dans le même sac, même si celui-ci est grand. Sont surtout visés ceux qui s’empressent de déclarer faux (1) tout ce qui leur est défavorable, ou jette une lumière trop crue sur leurs propres agissements : en clair, ceux qui savent de quoi il retourne et ce à quoi ils n’ont cessé de travailler religieusement ou politiquement, au cours de l’histoire, et auquel il continue d’y travailler encore aujourd’hui. De même, certains « idiots utiles », par conviction ou par intérêt, prenant le parti de les défendre à tous prix, quoi qu’ils aient pu faire au cours de l’histoire, et même en s’arrangeant avec elle.

     On conviendra tout de même qu’il est difficile de suivre ceux et celles qui prétendraient qu’en qualité de race élue et supérieure, ils seraient la pureté et l’exemplarité même et, après vingt siècles d’enseignements rabbiniques et pharisaïques, en secret ou à ciel ouvert, qu’ils fussent de grands bienfaiteurs de l’humanité depuis l’iniquité de leurs Pères au premier siècle, la poursuite séculaire de leurs enseignements et les fruits de leur application. Par exemple, l’émergence par des fils d’Israël de systèmes politiques comme le communisme bolchevique avec ses massacres, goulags et asiles psychiatriques, ou le façonnage d’homme politique comme Hitler par la Kabbale. Pour sa part, Saint Paul, (2) un des leurs, avant sa conversion au Christ, est d’un tout autre avis, ne dit-il pas aux chrétiens de Thessalonique :

« Car frères, vous êtes devenus les imitateurs des églises de Dieu, qui, en Judée, sont à Jésus-Christ, puisque vous avez souffert, vous aussi, de la part de vos concitoyens, les mêmes choses qu’elles ont souffertes aussi de la part des Juifs, qui ont tué même le Seigneur Jésus, et les prophètes, et qui nous ont persécuté à notre tour ; qui ne plaisent point à Dieu, et qui sont les ennemis de tous les hommes ; nous empêchant de parler aux gentils pour qu’ils soient sauvés, afin de combler en tout temps la mesure de leurs péchés ; car la colère de Dieu est arrivée sur eux définitivement.» (I Thessaloniciens II, 14-16)

     A-t-il tort de parler ainsi ? A-t-il exagéré en tenant ces propos de mise en garde ? La réponse est non, si nous laissons parler l’histoire religieuse et profane, où nous les voyons inspirateurs ou acteurs principaux des premières persécutions antichrétiennes, maîtres d’œuvres de la mise en place de mouvements sectaires, de sociétés secrètes et de systèmes idéologiques tels que : libéralisme, socialisme, communisme et mondialisme qui généreront des révolutions politiques et sociales qui ont secoué, meurtri et ensanglanté l’humanité et permis le façonnage, du faux ''catholique'' mais authentique païen que fut Hitler, par la Kabbale. Tous ces groupements ou idéologies voués à un même but : combattre et détruire, si possible, l’Eglise catholique mais aussi le christianisme et donc, des moyens d’accès au salut qu’ils procurent. Par ses paroles placées dans la perspective du salut et les implications qu’il a dans le temporel sur les comportements devant favoriser le beau, le vrai, la pureté, la sainteté et le bien commun, il n’exagère pas en disant : « ils sont les ennemis de tous les hommes »

     Mais il y a plus que la mise en garde de l’Apôtre. Il y a ces paroles sans équivoque de Notre-Seigneur.

« Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous parcourez la mer et la terre pour faire un prosélyte, et, après qu’il est devenu, vous faites de lui un fils de la géhenne deux fois pire que vous. » (St Matthieu XXIII, 15)

     Jésus met en garde contre l’extrême dangerosité pour la foi, de l’enseignement de la secte pharisienne. N’oubliant pas que depuis Le Christ les rabbins ont été nourris, et se font les continuateurs, des enseignements kabbalistes et talmudistes des pharisiens stigmatisés par Jésus de « hypocrites, sépulcres blanchis, serpents et race de vipères » (Versets 13-33) et, comme conséquences pour la foi chrétienne de ces doctrines, le risque de devenir « un fils de la géhenne deux fois pire qu’eux » pour les deux sortes de prosélytes reconnus par le judaïsme rabbinique : ceux par conversion ou ceux restant sur le seuil. Il est patent que tous ceux qui se nourrissent de Kabbale ou de Talmud – avec un peu d’expérience, on les repère facilement - et finissent par devenir des ennemis du catholicisme traditionnel ou du christianisme en s’agrégeant à des sectes politiques, religieuses ou philosophiques.

     Si, en tant que chrétiens, nous récusons ces propos de Saint Paul et du Christ, nous signifiant ne pas croire que l’inerrance biblique – Ancien et Nouveau Testament - soit une réalité. Dans ce cas, nous ne sommes plus que des consommateurs à la carte d’Evangiles et d’épîtres. Si, pour nous, « Toute Ecriture divinement inspirée est utile pour enseigner, pour reprendre, pour corriger, pour instruire dans la justice (…) » (II Timothée III, 16) alors il nous faut prendre en considération ces avertissements et, de plus, conclure que les paroles de l’Apôtre et de Jésus-Christ ne sont pas très œcuméniques ! A méditer, pour la protection de l’intégrité de sa foi, par tous les friands d’œcuménisme et les adeptes imprudents des Amitiés judéo-chrétiennes qu’il faut plutôt appeler Amitiés pharisaïco-chrétiennes, puisque le judaïsme actuel, se plaçant au-dessus de Moïse, n’a rien à voir avec la religion de Moïse et des prophètes, mais avec celle revue et corrigée par le pharisaïsme rabbinique kabbaliste et talmudique.  

     On peut y ajouter, parmi d’autres, le témoignage de deux membres de la nation juive (Darmesteter et Lazare) (3) confirmant, après ces faits bibliques, la véracité des paroles de Saint Paul et de Jésus, en éclairant l’œuvre inique de leurs doctrines sur le plan philosophique et moral, en haine du catholicisme, dont les conséquences expliquent les vrais motifs des soubresauts de l’histoire politique et religieuse autres que ceux fabriqués et mis en évidence par les manuels scolaires et universitaires officiels. En même temps, ils ne font que confirmer ce que l’on savait déjà sur l’origine des influences kabbalistes et talmudiques permettant l’éclosion du protestantisme et de la kyrielle de sectes qui en sont issues, et celles de la Renaissance, du rationalisme et de la Révolution de 1789. Ennemis du Christ et de son règne sur les âmes et les sociétés, on comprend leur désir de travailler et d’inciter à la destruction d’un ordre social fondé sur ses enseignements.

James DARMESTETER (1849-1894) : Orientaliste et professeur au Collège de France.

« Le Juif est le docteur de l’incrédule. Tous les révoltés de l’esprit viennent à lui dans l’ombre ou à ciel ouvert. Il est à l’œuvre dans l’immense atelier de blasphèmes du grand empereur Frédéric et des princes de Souabe ou d’Aragon. C’est lui qui forge tout un arsenal meurtrier de raisonnements et d’ironie qu’il léguera aux sceptiques de la Renaissance, aux libertins du Grand Siècle. Tel sarcasme de Voltaire n’est que le dernier et retentissant écho du mot murmuré six siècles auparavant dans l’ombre du Ghetto. » (In Coup d’œil sur l’histoire du peuple juif, 1881)

Bernard LAZARE (1865-1903) : Critique littéraire et journaliste politique

« Pendant les années qui annoncent la Réforme, le Juif devint éducateur et enseigna l’hébreu aux savants, il les initie aux mystères de la Cabbale, après leur avoir ouvert les portes de la philosophie arabe ; il les munit, contre le catholicisme, de la redoutable exégèse que les rabbins avaient, durant des siècles, cultivée et fortifiée ; cette exégèse dont saura se servir le Protestantisme, et plus tard le Rationalisme. » (In l’Antisémitisme. Son histoire et ses causes, Edition de 1894)

     Ils font sourire ceux qui se proclament athées, irréligieux ou rationalistes, si on considère qui est leur véritable éducateur « Le Juif docteur de l’incrédule » et leur véritable terreau formateur et idéologique « les mystères de la Kabbale » sur lesquels s’appuient les fondements révolutionnaires et antichrétiens des théories qui les animent. Se croire athée, irréligieux et rationaliste après avoir inhalé – en connaissance de cause ou par ignorance - les  chimères ésotériques et mystiques des « mystères de la Kabbale » est proprement risible. Kabbale païenne véhiculant un faux judaïsme pharisaïque et rabbinique dont les ouailles juives, elles-mêmes, sont les victimes. 

(à suivre, si Dieu veut)

René Pellegrini

 

(1) Par exemple, la panoplie habituelle et usée de l’anti-complotisme : Faux, antisémite, raciste, théorie du complot, ce sont les maîtres-mots de tous ceux qui ne voulant pas affronter l’histoire et les faits, s’appuient sur les serviteurs zélés de la politique et des média pour jeter le discrédit, voire imposer le silence avec menaces. Combien, encore, tomberont dans ce panneau diabolique et pour combien de temps encore ?  Ce qui est sûr, comme dit l’aphorisme : on peut tromper tout le monde un certain temps et quelques-uns tout le temps, on ne peut tromper tout le monde tout le temps.

(et 3) Iront-ils jusqu’à les classer parmi les adeptes de la théorie du complot et antisémite de surcroît ?

vendredi 10 juin 2022

Adultère et fornication - 7 : La fornication dans les Saintes Ecritures - 1


Chasteté de Joseph (image prophétique de Jésus-Christ) fils de Jacob, 

fuyant la femme de potiphar officier de pharaon

L’ADULTERE ET LA FORNICATION – 7

 

LA FORNICATION DANS LES SAINTES ECRITURES - 1 

 

     Cet article sur la fornication fera uniquement référence à des textes bibliques du Nouveau Testament, en espérant qu’il aidera ou incitera certains lecteurs à s’examiner sérieusement sur ces questions de relations charnelles en dehors du mariage, et d’infidélité conjugale, que la mentalité très laxiste de ce siècle, le souci de se couler dans le milieu ambiant et l’ignorance plutôt volontaire de la gravité de ces actes avaient minimiser quant à leurs conséquences éternelles. Cette société permissive qui vomit à l’envie les élucubrations charnelles philosophico-religieuses gnostiques et kabbalistes, se dresse orgueilleusement contre la loi morale positive de Dieu et, par une inversion satanique, appelle bien ce qui est mal, et mal ce qui est bien.

     Pour sortir de cette boue morale qu’insuffle la bête immonde révolutionnaire, écoutons les recommandations pleines de sagesse de Saint Paul nous enseignant tout le conseil de Dieu pour baliser le chemin moral de la société, du royaume de Dieu et du salut.

 « Que le mariage soit honoré en toutes choses, et le lit nuptial sans souillure ; car les fornicateurs et les adultères, Dieu les jugera. » (Hébreux XIII, 4)

     Exhortation à la chasteté dans le mariage car la pratique du divorce était très fréquente chez les Juifs. A noter que nous devons la loi inique sur le divorce (1884) à l’initiative d’un franc-maçon membre de la communauté juive, M. Alfred Naquet s’inscrivant dans la continuité de la logique de destruction du christianisme et de l’ordre social chrétiens des théoriciens révolutionnaires, posant ainsi la première pierre du processus de désintégration de la famille.

« Que la fornication et toute impureté, ou l’avarice ne soit pas même nommée parmi vous, comme il convient à des saints. Point de turpitudes, de folles paroles, de bouffonneries, ce qui ne convient point ; mais plutôt des actions de grâces. Car sachez comprendre qu’aucun fornicateur, ou impudique, ou avare ce qui est une idolâtrie, n’a d’héritage dans le royaume du Christ et de Dieu. » (Ephésiens V, 3-5)

     Cette exhortation à fuir les vices de la chair ponctuée par le grave avertissement de la conclusion, à destination de ceux qui affirment et enseignent que ces choses ne sont pas si graves, voire normales ou qui, faisant fi des devoirs de leur responsabilité pastorale, préfèrent esquiver lâchement le problème, s’abstenant d’enseigner tout le conseil de Dieu, en prétendant ne pas avoir à juger.

« Faites donc mourir vos membres qui sont sur la terre : la fornication, l’impureté, la luxure, les mauvais désirs, et l’avarice, qui est une idolâtrie ; choses pour lesquelles la colère de Dieu vient sur les fils de l’incrédulité. » (Colossiens III, 5-6)

     Ces vices sont incompatibles avec la vie chrétienne reçue au baptême. Les chrétiens, et les autres, doivent donc faire mourir leurs membres terrestres, c’est-à-dire leurs passions désordonnées.

« Or on connaît aisément les œuvres de la chair, qui sont : la fornication, l’impureté, l’impudicité, la luxure. » (Galates V, 19)

     Ici, énumération partielle des œuvres de la chair. Elles permettent au lecteur de voir s’il est conduit par la chair qui conduit à la mort éternelle ou par l’esprit qui est vie.

« Car la volonté de Dieu, c’est votre sanctification, c’est que vous vous absteniez de la fornication (…) car Dieu ne nous a point appelés à l’impureté, mais à la sanctification. Ainsi, celui qui méprise ces préceptes, méprise non pas un homme mais Dieu qui nous a donné même son Esprit-Saint. » (I Thessaloniciens IV, 3,7-8)

     Exhortation à la chasteté, partie importante de la sainteté morale et présentée aux nouveaux convertis comme l’expression de la volonté de Dieu.

« Fuyez la fornication. Tout péché, quel qu’il soit, que fait l’homme est hors de son corps ; mais celui qui commet la fornication pèche contre son propre corps. » (I Corinthiens VI, 18)

     Comme le souligne le contexte de l'épître, elle constitue un véritable outrage envers Jésus-Christ car le corps des chrétiens appartenant à Jésus-Christ, ce serait, en dehors du mariage légitime voulu par Dieu, comme une prostitution.

« Ne savez-vous pas que les injustes ne posséderont pas le royaume de Dieu ? Ne vous abusez point : ni les fornicateurs, ni les idolâtres, ni les adultères, ni les efféminés, ni les abominables, ni les voleurs, ni les avares, ni les ivrognes, ni les médisants, ni les rapaces, ne posséderont le royaume de Dieu. » (I Corinthiens VI, 9-10)

     Rappel de saint Paul afin d’éviter, par les propos minimalistes de certains, de s’installer dans une fausse sécurité. Ces péchés sont fréquents chez les païens et faux chrétiens. Ils excluent du royaume de Dieu.

(A suivre… « La fornication dans les Saintes Ecritures – 2 »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini

 

Mis sur un autre blogue le 2 mars 2013

 

mercredi 8 juin 2022

Les Exercices spirituels de Saint Ignace de Loyola - 5 : L'efficacité des exercices spirituels de Saint Ignace


LES EXERCICES SPIRITUELS DE SAINT IGNACE DE LOYOLA - 5

 

L’EFFICACITE DES EXERCICES SPIRITUELS DE SAINT IGNACE

     Lors du dernier article nous avons remarqué l’ancienneté de la pratique des Exercices Spirituels, même si le nom et la méthode n’étaient pas ceux que nous lui donnons aujourd’hui. Considérons maintenant leur merveilleuse efficacité en ce qui concerne la réforme et le progrès des âmes.

     Pour inciter les fidèles et les membres du clergé séculier et régulier à apprécier l’utilité et l’opportunité de ces saintes retraites, le Pape Pie XI en appelait à considérer le mal de ce temps dans lequel ils vivaient et auquel ils étaient confrontés.

« Le mal le plus grave dont il souffre, source de misères fécondes, que déplore tout cœur bien né, c’est cette légèreté, cette absence de réflexion, cause des égarements des hommes. »

     Cette « légèreté », cette « absence de réflexion » qui égarent les hommes et se traduisent par le besoin sans répit ni mesure de se répandre au dehors, avec comme corollaire :

     - une faim insatiable de richesses et de plaisirs faciles qui l’engage dans les biens extérieurs et passagers qui aboutit invariablement à :

     - l’atténuation progressive dans le cœur humain du désir des biens supérieurs, au point de l’éteindre, et qui font nécessairement sortir de sa pensée les vérités éternelles, les lois divines et jusqu’à Dieu lui-même, unique principe et fin unique de toute créature.

     Pour lutter contre ce mal, rien de tel que le trésor des Exercices de Saint Ignace qui sont l’exact contre-pied des lacunes que nous venons de considérer ; en effet, ceux-ci prennent en compte non seulement l’esprit, mais aussi la volonté, les passions, l’activité humaine et l’âme tout entière.

     L’ESPRIT humain, souvent faible dans ses jugements et se laissant fréquemment aller à l’illusion, est invité par une remarquable gymnastique intellectuelle à :

     - l’effort et non à se répandre au dehors.

     - un examen attentif de nos pensées, de nos paroles et de nos actes.

     - Une introspection diligente,

     - Résoudre les problèmes à loisir, à les peser avec justesse.

     LA VOLONTE, cette faculté appétitive ou de désir, aveugle en elle-même, et qui doit être éclairée par l’intelligence, devient ferme et vigoureuse dans la poursuite de son objet : la fin, c’est-à-dire le bien ou Dieu, le souverain Bien.

     LES PASSIONS, ainsi dénommées parce que nous les subissons, dont l’origine sont l’amour et la haine ; elles sont aussi les mouvements des deux appétits nommés concupiscible et irascible qui doivent se soumettre à la raison.

     L’ACTIVITE HUMAINE qui reçoit de la pensée une règle sûre et efficace pour lui permettre d’œuvrer pour le bien commun, en harmonie avec les lois divines.

     L’ÂME, venant de Dieu et devant obligatoirement retourner à Dieu pour sa béatitude ou sa damnation, souillée par ses péchés, est aidée à atteindre les hauteurs de sa noblesse originelle d’image de Dieu.

     Alors que notre société insensée et engluée dans la matière cherche une paix sociale, politique et religieuse impossible en rejetant ou s’éloignant toujours davantage des prescriptions de Dieu et de son Christ, que d’autres, qui n’ont pas encore renié complètement leur baptême et les grâces afférentes, la recherche périlleusement en ayant recours aux suggestions et illusions d’un faux mysticisme charismatique d’origine notoirement protestante et pentecôtiste, les uns et les autres, montrant par là-même leur « légèreté » et leur « absence de réflexion » le Saint Père, afin que nous ne recherchions pas la paix où elle n’est pas, nous rappelle que dans la sérénité du ciel et le silence de la terre, pendant que le Verbe de Dieu prenait la nature humaine, un hymne céleste retentissait nous invitant, pour obtenir cette paix tant désirée, à tourner nos regards dans la bonne direction et où se trouve Celui qui seul peut la donner :

« Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et sur la terre paix aux hommes de bonne volonté. » (St Luc II, 14) (1)

     Le Pape Pie XI nous assure que cette annonce de la paix chrétienne qui est la paix du Christ dans le règne du Christ – formulée par les autorités célestes compétentes, la multitude des Saints Anges – retentira, pour commencer, profondément dans les âmes des fidèles si ceux-ci :

« S’éloignent du tumulte et des vanités de la vie moderne pour méditer à loisir dans le secret d’une retraite silencieuse les vérités de la foi et les exemples de Celui qui a porté la paix au monde et la lui a laissée comme son héritage. »

     En effet, Notre-Seigneur Jésus-Christ déclara :

« Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix JE VOUS LAISSE LA PAIX, JE VOUS DONNE MA PAIX ; mais ce n’est pas comme le monde l’a donne que je vous la donne moi-même (…) » (St Jean XIV, 27) (2) 

(A suivre…« Conseils pour les Exercices Spirituels »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini

 

(1) Ce texte est cité par le Pape.

 

(2) Le Saint Père ne cite que la partie soulignée, mise en majuscule.

 

- C’est moi qui mets en gras dans les textes

 

lundi 30 mai 2022

Les Exercices spirituels de Saint Ignace de Loyola - 4 : Origines des exercices spirituels


LES EXERCICES SPIRITUELS

DE SAINT IGNACE DE LOYOLA - 4

 

ORIGINES DES EXERCICES SPIRITUELS

 

     Parler des Exercices Spirituels de Saint Ignace nous ramène au XVIe siècle. En réalité cette pratique qui consiste à s’isoler, à rechercher le calme pour mieux prier et méditer est beaucoup plus ancienne.

     Le Souverain Pontife Pie XI attire notre attention sur l’ancienneté de la pratique des retraites spirituelles en faisant remarquer que Notre-Seigneur Jésus-Christ l’utilisa pour Lui-même, et pour former les prédicateurs de l’Evangile.

     POUR LUI-MÊME :

    - sa retraite à Nazareth pendant ces trente années d’obscurité qui précéderont sa manifestation publique.

     - ses quarante jours dans le désert pour y être tenté par le diable avant de commencer sa prédication.

« Le divin Maître lui-même ne s’est pas contenté des longues années d’obscurité dans la maison de retraite de Nazareth ; avant de se montrer en pleine lumière aux nations et de prêcher ses leçons célestes, il a voulu passer quarante jours suivis dans le désert le plus solitaire. »

« Jésus, plein de l’Esprit-Saint, revint du Jourdain ; et il était conduit par l’Esprit dans le désert pendant quarante jours, et il était tenté par le diable. » (St Luc IV, 1 et 2) (1)

     POUR SES PREDICATEURS :

     - Le silence de la retraite au milieu des fatigues de la prédication évangélique.

« Venez à l’écart en un lieu désert et vous vous reposerez un peu (…) » (St Marc VI, 31)

     - Les dix jours dans le cénacle de Jérusalem, où Jésus voulut voir ses Apôtres et ses disciples travailler à leur perfection, afin de se rendre dignes de recevoir le Saint-Esprit.

« Et lorsqu’ils furent entrés, ils montèrent dans le cénacle (…) Tous ceux-ci persévéraient unanimement dans la prière (…) » (Actes I, 13,17) (2)

     Et le Saint Père d’ajouter :

« Premiers exercices spirituels ! L’Eglise en est sortie ; elle y a puisé sa vigueur et son inépuisable jeunesse ; c’est là, sous le regard et le patronage de la Vierge Marie, mère de Dieu, que se formèrent, avec les Apôtres, ces premiers disciples que nous pouvons appeler justement les précurseurs de l’Action Catholique. »

 

(A suivre… « L’efficacité des Exercices Spirituels »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini

 

(1) Texte non cité par le Pape mais suggéré par le contexte. 

 

(2) Dans le texte des Actes des Apôtres, le Pape cite seulement le verset 14.

 

Mis sur un autre blogue le 4 mai 2015

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